La Chute de Lapinville, notre nouvelle fiction épique et drôle. Un épisode du lundi au vendredi.

 

 

 

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    Le blop, la brute et le truand
    Jeudi, décembre 14, 2023 - 16:04
    Blop (3/3) : Le cowboy
    Rrrrrrk peuh !

    Blop est une créature terrestre très expressive appartenant à la famille des Onomatopidées.  Sa morphologie divise la communauté scientifique et fait encore l'objet d'une controverse. Par chance, son langage est facilement compréhensible ce qui facilite grandement les recherches sur son espèce. Caractérisé par une imagination et une malchance chronique, ce spécimen se retrouve régulièrement dans des situations peu recommandables. Il n'est pas rare de l'entendre coincé dans une imprimante, suspendu à un satellite ou sous les roues d'un train. Son absence totale de discrétion a permis aux micros d'ARTE Radio de suivre sa trace au cours d’une journée ordinaire afin d'étudier son mode de vie.

    Épisode 3 : Le cowboy
    Lors d'un déplacement, la rame de métro dans laquelle se trouve Blop s'emballe. Elle s'ouvre sur un saloon animé.

    Paul Bertiaux est spécialiste en Blopologie mais aussi auteur de podcast, réalisateur sonore et technicien du son.

    Cette fiction sonore a été soutenue par l'appel à projets 2021 du ministère de la Culture.

    Enregistrements : 2023 - Interprète : Bénédicte Huberson - Réalisation : Paul Bertiaux et Charlie Marcelet - Mixage : Charlie Marcelet - Musiques additionnelles : Paul Bertiaux - Illustration : Basile Bibas - Production : ARTE Radio
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    Gladiablop
    Jeudi, décembre 14, 2023 - 15:53
    Blop (2/3) : L'arène
    Olé !

    Blop est une créature terrestre très expressive appartenant à la famille des Onomatopidées.  Sa morphologie divise la communauté scientifique et fait encore l'objet d'une controverse. Par chance, son langage est facilement compréhensible ce qui facilite grandement les recherches sur son espèce. Caractérisé par une imagination et une malchance chronique, ce spécimen se retrouve régulièrement dans des situations peu recommandables. Il n'est pas rare de l'entendre coincé dans une imprimante, suspendu à un satellite ou sous les roues d'un train. Son absence totale de discrétion a permis aux micros d'ARTE Radio de suivre sa trace au cours d’une journée ordinaire afin d'étudier son mode de vie.

    Épisode 2 : L'arène
    Nos équipes ont surpris Blop au cours d'une altercation avec une imprimante récalcitrante sur son lieu de travail.

    Paul Bertiaux est spécialiste en Blopologie mais aussi auteur de podcast, réalisateur sonore et technicien du son.

    Cette fiction sonore a été soutenue par l'appel à projets 2021 du ministère de la Culture.

    Enregistrements : 2023 - Interprète : Bénédicte Huberson - Réalisation : Paul Bertiaux et Charlie Marcelet - Mixage : Charlie Marcelet - Musiques additionnelles : Paul Bertiaux, Samuel Hirsch - Illustration : Basile Bibas - Production : ARTE Radio
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    Blopyssée de l'espace
    Mercredi, décembre 13, 2023 - 16:43
    Blop (1/3) : La bulle
    Youhouuuu ?

    Blop est une créature terrestre très expressive appartenant à la famille des Onomatopidées. Sa morphologie divise la communauté scientifique et fait encore l'objet d'une controverse. Par chance, son langage est facilement compréhensible ce qui facilite grandement les recherches sur son espèce. Caractérisé par une imagination et une malchance chronique, ce spécimen se retrouve régulièrement dans des situations peu recommandables. Il n'est pas rare de l'entendre coincé dans une imprimante, suspendu à un satellite ou sous les roues d'un train. Son absence totale de discrétion a permis aux micros d'ARTE Radio de suivre sa trace au cours d’une journée ordinaire afin d'étudier son mode de vie.

    Épisode 1 : La bulle
    Blop a été repéré à une terrasse de café. La pauvre créature qui découvre le chewing-gum se retrouve malencontreusement prisonnière de sa propre bulle.

    Paul Bertiaux est spécialiste en Blopologie mais aussi auteur de podcast, réalisateur sonore et technicien du son.

    Cette fiction sonore a été soutenue par l'appel à projets 2021 du ministère de la Culture. 

    Enregistrements : 2023 - Interprète : Bénédicte Huberson - Réalisation : Paul Bertiaux et Charlie Marcelet - Mixage : Charlie Marcelet - Musiques additionnelles : Paul Bertiaux - Illustration : Basile Bibas - Production : ARTE Radio
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    Moins de stars plus de pétards
    Mercredi, mai 25, 2022 - 12:32
    Harry Styles et Cannes bashing
    Beaucoup des gens de la fandom d'Harry sont queer

    Cette semaine, Thierry Abad, le ministre accusé de viols, nous fait bader. Et même les stars sur tapis rouge ne font plus beaucoup rêver. Directeur du festival de Cannes et de pas mal d'autres choses, on murmure que Thierry Frémeaux est un peu le Parrain du cinéma. C'est ce que semblent penser Mediapart comme les ciné-activistes indépendants de Lyon. À chacun ses stars, donc. Pour Simone, la mamie rouge de Dépêche, c'est Agar, une grande comédienne du XIXe siècle qui soutenait la Commune. Mais dans le Paris d'aujourd'hui, un autre genre d'émeute réunit les fans de Harry Styles. L'ex-chanteur des One Direction ouvre un "pop up shop" pour remplir un peu plus ses caisses. Au passage, on apprécie que Dépêche soit le seul média qui se moque des stars mais jamais des fans. Oubliez Top Gun : le lyonnais Livo est notre top gone ! 

    "Dépêche", le podcast fanatique est à retrouver chaque mercredi sur ARTE Radio. Abonnez-vous sur notre site, Apple Podcasts, Spotify, SoundCloud ou Deezer.

    Enregistrements : 20, 21, 23, 24 mai 22 - Texte, voix, réalisation : Olivier Minot - Mix : Charlie Marcelet - Production : ARTE Radio
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    Tenue de stylo
    Jeudi, mai 19, 2022 - 10:00
    Bertrand Blier (2/2)
    Le cinéma est merveilleux quand on ne le comprend pas. Que le spectateur se démerde !

    Bookmakers #18 - L’écrivain du mois : Bertrand Blier
    « Quand on écrit, on est un gangster impuni, jamais attrapé. » Né en 1939 à Boulogne-Billancourt, Bertrand Blier est l’auteur-réalisateur de dix-neuf longs-métrages qui l’ont imposé comme l’un des francs-tireurs du cinéma français, du documentaire « Hitler… connais pas ! » (1963), jusqu’à « Convoi exceptionnel » (2019). Parmi ses hold-ups, citons ses 5,7 millions d’entrées avec un film culte, violent, drôle et choquant, « Les Valseuses » (1974) ; l’Oscar du meilleur film étranger pour « Préparez vos mouchoirs » (1978) ; ses trois Césars du scénario (1980, 1985, 1989), pour « Buffet froid », « Notre histoire » et « Trop belle pour toi », ce dernier film remportant également le Grand Prix du festival de Cannes ; sans oublier le grand prix européen de la Mostra de Venise, pour « 1, 2, 3, soleil » (1993).
    Entre les tournages, Blier écrit du théâtre et des romans pleins de verve et d’humour désespéré, dont le très réjouissant « Fragile des bronches » (2022, Seghers, avec la collaboration de la journaliste Eva Bester), récit réinventé de son adolescence, entre premier amour, quintes de toux et naissance de sa vocation.

    En partenariat avec Babelio.

    (2/2) Tenue de stylo
    Bertrand Blier démarre souvent ses scripts en utilisant des poncifs ou des structures dramatiques classiques qu’il « retourne comme un gant », pour « briser les émotions et le confort intellectuel » du public. En soixante ans de carrière, notre hôte s’est appliqué à déconstruire ses récits, piéger et déconcerter le spectateur, comme avec le jeu de massacre de « Buffet froid » (1979), l’histoire d’amour racontée dans le désordre de « Trop belle pour toi » (1989), les labyrinthes métaphysiques spatio-temporels de « Merci la vie » (1991) ou la panique de l’écrivain alcoolique forcé de cohabiter avec son cancer personnifié dans « Le bruit des glaçons » (2010).

    Souvent inspirées, ses expériences narratives aiment « jouer des impasses, des doutes, des bifurcations », comme l’écrit le critique Vincent Roussel dans « Bertrand Blier, cruelle beauté » (Marest, 2020). » Dans un salon du neuvième arrondissement de Paris, les deux protagonistes du premier épisode se recalent dans leur fauteuil pour le dernier acte de ce dialogue – avant l’entrée d’un troisième personnage, qui était là depuis le début. 

    NB : afin d’appuyer les propos de Bertrand Blier, ce numéro contient de brefs dialogues tirés des films suivants, dont tous les scénarios ont été écrits par lui : « Laisse aller, c’est une valse », réalisé par Georges Lautner, et « Les Valseuses », « Préparez vos mouchoirs », « Beau-père », « Buffet froid », « Tenue de soirée », « Notre histoire », « Trop belle pour toi », « Merci la vie », « Mon homme », « Les Acteurs », « Combien tu m’aimes ? », « Le Bruit des glaçons » et « Convoi exceptionnel », réalisés par Bertrand Blier. Ces films sont disponibles en DVD/VOD chez Studio Canal. On entendra également Une « version de travail » du monologue introductif de « Beau-père » lue par Bertrand Blier sur une musique de Philippe Sarde, éditée par Universal.

    Enregistrement : mars 22 - Texte, voix, entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Flûte, voix : Maïa Barouh - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Eva Bester - Production : ARTE Radio
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    Faire valser les codes
    Jeudi, mai 19, 2022 - 09:00
    Bertrand Blier (1/2)
    Faut écrire vite, en étant très mal élevé

    Bookmakers #18 - L’écrivain du mois : Bertrand Blier
    « Quand on écrit, on est un gangster impuni, jamais attrapé. » Né en 1939 à Boulogne-Billancourt, Bertrand Blier est l’auteur-réalisateur de dix-neuf longs-métrages qui l’ont imposé comme l’un des francs-tireurs du cinéma français, du documentaire « Hitler… connais pas ! » (1963), jusqu’à « Convoi exceptionnel » (2019). Parmi ses hold-ups, citons ses 5,7 millions d’entrées avec un film culte, violent, drôle et choquant, « Les Valseuses » (1974) ; l’Oscar du meilleur film étranger pour « Préparez vos mouchoirs » (1978) ; ses trois Césars du scénario (1980, 1985, 1989), pour « Buffet froid », « Notre histoire » et « Trop belle pour toi », ce dernier film remportant également le Grand Prix du festival de Cannes ; sans oublier le grand prix européen de la Mostra de Venise, pour « 1, 2, 3, soleil » (1993).
    Entre les tournages, Blier écrit du théâtre et des romans pleins de verve et d’humour désespéré, dont le très réjouissant « Fragile des bronches » (2022, Seghers, avec la collaboration de la journaliste Eva Bester), récit réinventé de son adolescence entre premier amour, quintes de toux et naissance de sa vocation.

    En partenariat avec Babelio.

    (1/2) Faire valser les codes
    « C’est un métier d’adolescent attardé et rêveur, de marginal… pratiqué avec des acteurs qui sont fous parmi les fous. » Extérieur jour, un après-midi à Paris, près de la gare du Nord : ARTE Radio frappe à la porte de l’un des plus grands cinéastes de ce pays pour une leçon de scénario à domicile qui, bien entendu, ne se passera pas comme prévu.

    Flegmatique, le scandaleux metteur en scène de « Tenue de soirée » se définit parfois comme un « écrivain de cinéma ». L’extraordinaire musicalité de sa prose goguenarde, à la confluence de Céline, Kafka, Beckett et du roman noir américain, a subjugué trois générations de spectateurs. Et quelques réalisateurs – Quentin Dupieux, Gustave Kervern et Benoît Delépine, Alexandre Astier –, qui se revendiquent de son méta-cinéma, gouailleur et provocateur, lyrique ou grand-guignolesque. Gageons qu’ils apprécieront ce conseil : « Au stade de l’écriture, j’accouche de choses effroyables, impossibles à filmer telles quelles, mais extrêmement jouissives en soi. Ensuite, il faut gommer, peaufiner, équilibrer. Puis inventer les images justes. On peut tout dire, tout faire admettre, si c’est esthétiquement valable. C’est à ce stade qu’on évite le scandale gratuit. »

    Mais comment ce fils d’acteur célèbre, aux piètres résultats scolaires, s’est-il imposé – façon diesel, lentement d’abord, puis à toute blinde – comme un auteur incontournable du septième art ? C’est le sujet de ce premier épisode qui démarre plutôt calmos.

    NB : afin d’appuyer les propos de Bertrand Blier, ce numéro contient de brefs dialogues tirés des films suivants, dont tous les scénarios ont été écrits par lui : « Laisse aller, c’est une valse », réalisé par Georges Lautner, et « Les Valseuses », « Préparez vos mouchoirs », « Beau-père », « Buffet froid », « Tenue de soirée », « Notre histoire », « Trop belle pour toi », « Merci la vie », « Mon homme », « Les Acteurs », « Combien tu m’aimes ? », « Le Bruit des glaçons » et « Convoi exceptionnel », réalisés par Bertrand Blier. Ces films sont disponibles en DVD/VOD chez Studio Canal. On entendra également Une « version de travail » du monologue introductif de « Beau-père » lue par Bertrand Blier sur une musique de Philippe Sarde, éditée par Universal.

    Enregistrement : mars 22 - Texte, voix, entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Flûte, voix : Maïa Barouh - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Eva Bester - Production : ARTE Radio
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    Hors de lui
    Vendredi, juin 25, 2021 - 09:30
    Alain Damasio (3/3)
    Je dois faire avancer la littérature

    Bookmakers #12 - L’écrivain du mois : Alain Damasio
    Né à Lyon en 1969 sous le nom d’Alain Raymond, ce fils d’un carrossier et d’une professeure d’anglais rêvait, adolescent, « de changer la société ». Mais sa timidité l’empêche de s’engager pleinement dans les cercles militants. Alors pour exprimer sa « rage », ce lecteur compulsif de philosophie (Nietzsche, Foucault, Deleuze) va se brancher avec intensité sur un champ d’expression qu’il ne pratique quasiment jamais dans ses lectures : le roman, pour sa capacité à actionner « du désir, de la joie » et de nouveaux affects pour des luttes fertiles.
    Il en écrira seulement trois en vingt ans, disponibles au catalogue d’une maison indépendante, La Volte : « La Zone du Dehors » (1999), « La Horde du Contrevent » (2004) et « Les Furtifs » (2019). Trois ambitieux pavés conceptuels au souffle narratif étourdissant, trois laboratoires du style riches en néologismes, en jeux de mots ou en allitérations, trois « long-sellers » qui, complétés par le recueil de nouvelles « Aucun souvenir assez solide » (2012) et toutes les rééditions en poche chez Gallimard, atteignent aujourd’hui un total d’1,2 million de livres vendus, sans compter les traductions. Alain Damasio a publié ce printemps aux éditions Rageot la refonte d’une nouvelle de 2014, « Scarlett et Novak », narrant l’agression d’un jeune homme privé de son intelligence artificielle.

    En partenariat avec Babelio.

    (3/3) Hors de luiLe cosmos est son campement. Avec « La Horde du Contrevent », deuxième roman publié aux éditions La Volte en 2004, Alain Damasio s’aventurait avec maestria dans les dunes de la fantasy en peignant un monde sans cesse battu par le vent, de jour comme de nuit, qui force les humains à se terrer dans les villages. Pendant huit siècles, de courageux « hordiers » font bloc pour tenter d’avancer à « contrevent » et percer le mystère de cette malédiction – sans succès. Mais de vaillants prétendants reprennent la route et se serrent les coudes afin de poursuivre, au cours de vingt-sept années de haute lutte contre l’élément déchaîné dont ils ont appris à déchiffrer la musique et le phrasé, « ce rêve têtu, de la plus haute crétinerie, cette chimère d’atteindre un beau jour le bout de la Terre, tout là-haut, l’Extrême-Amont, à boire le vent à sa source – la fin de notre quête, le début de quoi ? ». 
    Pensé comme le premier volet d’un diptyque inachevé, l’ouvrage s’écoule à plus de 350 000 exemplaires en grand format, décroche le Grand prix de l’Imaginaire et se voit traduit en quatre langues. Or, pour accoucher de cette « hydre de 700 pages », ode polyphonique « au lien et au mouvement », l’écrivain a dû, lors de six mille heures de travail étalées sur trois ans à la lisière de la dinguerie, surmonter sa solitude dans une cabane perdue aux confins du maquis corse et porter « au creux de sa gorge » vingt-trois personnages, dont certains – comme le traceur Golgoth, la soigneuse Aoi, « l’aéromaître » Oroshi ou le troubadour Caracole – sont devenus cultes. « Cuculte même », dit parfois Damasio à propos de ce grand-œuvre que le triomphe a rendu « stupidement intouchable » aux yeux des fans.
    Nourri aux « Mille plateaux » de Gilles Deleuze et Félix Guattari, ce roman fou-furieux sur le dépassement de soi a réussi l’exploit de franchir les frontières du genre pour conquérir un autre public grâce aux tourbillons de son écriture, « pure rafale de langage » sidérante d’inventions syntaxiques et de ruptures de rythme. En témoigne cette très longue scène de joute oratoire, où deux athlètes du verbe s’affrontent à coups de palindromes ou de mono-voyelles, comme si « Game of Thrones » rencontrait l’OuLiPo. 
    Comment Alain Damasio a-t-il fait pour bâtir un tel « pont d’air » entre son imaginaire et le roman qui fit basculer sa vie ? Est-il vrai que cet architecte onirique travaille sans plan ? Pourquoi conseille-t-il à tous les auteurs, à toutes les autrices, d’avoir un autre métier ? Ce sont les sujets de ce troisième et dernier épisode, ouvert à tous les vents. 

    Enregistrement : mai 2021 - Entretien, découpage, lectures : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Machines : Clément Cliquet - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Jeanne Robet - Production : ARTE Radio
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    Zoomer sur la Zone
    Vendredi, juin 25, 2021 - 09:15
    Alain Damasio (2/3)
    Aucune raison d’être sage ou sobre avec la langue. Il faut que ça explose !

    Bookmakers #12 - L’écrivain du mois : Alain Damasio
    Né à Lyon en 1969 sous le nom d’Alain Raymond, ce fils d’un carrossier et d’une professeure d’anglais rêvait, adolescent, « de changer la société ». Mais sa timidité l’empêche de s’engager pleinement dans les cercles militants. Alors pour exprimer sa « rage », ce lecteur compulsif de philosophie (Nietzsche, Foucault, Deleuze) va se brancher avec intensité sur un champ d’expression qu’il ne pratique quasiment jamais dans ses lectures : le roman, pour sa capacité à actionner « du désir, de la joie » et de nouveaux affects pour des luttes fertiles.
    Il en écrira seulement trois en vingt ans, disponibles au catalogue d’une maison indépendante, La Volte : « La Zone du Dehors » (1999), « La Horde du Contrevent » (2004) et « Les Furtifs » (2019). Trois ambitieux pavés conceptuels au souffle narratif étourdissant, trois laboratoires du style riches en néologismes, en jeux de mots ou en allitérations, trois « long-sellers » qui, complétés par le recueil de nouvelles « Aucun souvenir assez solide » (2012) et toutes les rééditions en poche chez Gallimard, atteignent aujourd’hui un total d’1,2 million de livres vendus, sans compter les traductions. Alain Damasio a publié ce printemps aux éditions Rageot la refonte d’une nouvelle de 2014, « Scarlett et Novak », narrant l’agression d’un jeune homme privé de son intelligence artificielle.

    En partenariat avec Babelio.

    (2/3) Zoomer sur la Zone
    « Ce que je vous propose, c’est un monde dangereux, inconfortable et fou. » Entrons alors dans « La Zone du Dehors », le premier roman d’Alain Damasio écrit entre 22 et 26 ans et publié d’abord en deux tomes, en 1999, aux éditions CyLibris. Prenons la direction d’un satellite imaginaire de Saturne, au cœur d’une colonie terrienne où la vie ne tourne plus très rond : les habitants y sont classés, « clastrés », hiérarchisés et rebaptisés tous les deux ans selon leur respect des normes et leur efficacité au travail. « Souriez, vous êtes gérés. » Soumis, ces citoyens se fliquent et se dénoncent les uns les autres, sans pour autant jouir d’une liberté de circuler, sinon par « accès sélectifs » dans un « couvre-feu général » – tandis que « tout ce qui dérange ou heurte a été éradiqué ».
    Située en 2084, pile un siècle après l’action du roman « 1984 » de George Orwell, cette dystopie politique est une dénonciation des sociétés de contrôle qui, au début des années 90, « frappaient à la porte », selon l’expression de Gilles Deleuze. Anticipant la reconnaissance faciale, la traçabilité, les assistants vocaux ou la notation des individus, ce « bréviaire de combat » de 650 pages avait pour « unique but », affirme l’auteur, « de comprendre, en Occident, pourquoi et comment se révolter ». Heureusement, dans l’ombre, un groupuscule nommé La Volte, « joyeux bordel » de poètes et de radieux « rad-zonards » vu comme une organisation terroriste par la « fange gouvernementale », prépare sa « volution » pour dynamiter cette ville d’esclaves, en se battant pour la vitalité du collectif, « sans techno-prothèses », étant donné que « le confort est un danger » et l’individu, « une camisole ».
    Sorti dans une indifférence quasi complète avec à peine cinq cents exemplaires vendus en cinq ans, « La Zone du Dehors » sera réédité – et partiellement réécrit – en 2007 par une maison d’édition nommée… La Volte, pour atteindre aujourd’hui les cent mille copies écoulées. Dans ce deuxième épisode, Alain Damasio dévoile la « machinerie » de cette très impressionnante entrée en littérature, portée par une énergie étrange qu’il lui fallut apprendre à métaboliser : sa « fougue froide ».

    Enregistrement : mai 2021 - Entretien, découpage, lectures : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Musique additionnelle : Arnaud Forest - Machines : Clément Cliquet - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Jeanne Robet - Production : ARTE Radio
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    Souvenirs solides
    Vendredi, juin 25, 2021 - 09:00
    Alain Damasio (1/3)
    Le sens décisif, dans l’écriture, c’est l’oreille

    Bookmakers #12 - L’écrivain du mois : Alain Damasio
    Né à Lyon en 1969 sous le nom d’Alain Raymond, ce fils d’un carrossier et d’une professeure d’anglais rêvait, adolescent, « de changer la société ». Mais sa timidité l’empêche de s’engager pleinement dans les cercles militants. Alors pour exprimer sa « rage », ce lecteur compulsif de philosophie (Nietzsche, Foucault, Deleuze) va se brancher avec intensité sur un champ d’expression qu’il ne pratique quasiment jamais dans ses lectures : le roman, pour sa capacité à actionner « du désir, de la joie » et de nouveaux affects pour des luttes fertiles.
    Il en écrira seulement trois en vingt ans, disponibles au catalogue d’une maison indépendante, La Volte : « La Zone du Dehors » (1999), « La Horde du Contrevent » (2004) et « Les Furtifs » (2019). Trois ambitieux pavés conceptuels au souffle narratif étourdissant, trois laboratoires du style riches en néologismes, en jeux de mots ou en allitérations, trois « long-sellers » qui, complétés par le recueil de nouvelles « Aucun souvenir assez solide » (2012) et toutes les rééditions en poche chez Gallimard, atteignent aujourd’hui un total d’1,2 million de livres vendus, sans compter les traductions. Alain Damasio a publié ce printemps aux éditions Rageot la refonte d’une nouvelle de 2014, « Scarlett et Novak », narrant l’agression d’un jeune homme privé de son intelligence artificielle.

    En partenariat avec Babelio.

    (1/3) Souvenirs solides
    À 51 ans, Alain Damasio apparaît souvent comme une sorte d’oracle chatoyant. Il est, en France, le seul écrivain de science-fiction à qui tous les médias tendent leurs micros, ravis de se faire expliquer le présent pour déjouer les pièges du futur. Sa bonhommie solaire, volontiers rieuse, contraste avec la fermeté de ses convictions politiques (anticapitaliste et écolo, fervent soutien des ZAD ou des Gilets Jaunes) et la lucidité de ses analyses sur notre dépendance dramatique aux réseaux, la novlangue abêtissante de la start-up nation ou le dernier eye-liner de Big Brother. « J’ai toujours revendiqué la S.-F. comme un genre majeur, qui connaît aujourd’hui un âge d’or » puisque notre « vécu technologique » est désormais « total, quotidien, permanent », en raison de ce petit objet rectangulaire que nous avons en poche du matin au soir, le smartphone, noir miroir d’une humanité sous surveillance.

    Mais quelle a été la formation de cet artiste qui, pour écrire, doit sempiternellement s’isoler, seul et longtemps, dans les gorges du Verdon, le Vercors, le Cap-Corse, à Groix, Porquerolles ou Ouessant ? Ce quinqua dans le vent pour qui la randonnée est aussi importante, au sein de son processus créatif, que la prose de Mallarmé ? Ce passionné de football « structuré par l’épreuve » qui affirme apprendre à organiser ses phrases en regardant jouer l’Argentin Lionel Messi ? Pour le savoir, « Bookmakers » s’est rendu au domicile d’Alain Damasio, à Marseille, le temps d’une visite furtive – dont voici la première partie, à l’extrême-amont de sa mémoire.

    Enregistrements : mai 2021 - Entretien, découpage, lectures : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Musiques additionnelles : Charlie Marcelet - Machines : Clément Cliquet - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Jeanne Robet - Sample du jeu « Remember me » : de Jean-Maxime Morris, scénarisé par Alain Damasio et Stéphane Beauverger, avec une musique d’Olivier Derivière. ©CAPCOM CO., LTD. 2013 ALL RIGHTS RESERVED. - Production : ARTE Radio
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    Norman Lasker aka Paraisy, un champion de MMA fin et sensible
    Jeudi, mai 13, 2021 - 09:50
    Le Gladiateur
    Entrainement dur = combat facile

    Norman Lasker, mieux connu sous le nom de Norman Paraisy, est né le 7 janvier 1986 à Paris. Fils d’une professeure de latin-grec d’origine polonaise et d’un ouvrier d’origine haïtienne, il grandit élevé par sa mère dans le quartier de Strasbourg-Saint-Denis à Paris. À 16 ans Norman découvre le MMA (art martial mixte ou free fight) et tombe amoureux de ce sport sulfureux, alors interdit en France, qu’il va pratiquer aux quatre coins du monde pendant 17 ans. Le résultat ? 22 combats, 15 victoires, un joli palmarès et un statut de pionnier d’une discipline longtemps méconnue. 
    Parfaitement lucide sur ce sport, son image parfois choquante et sur la rudesse des préparations qu’il réclame, Norman revient sans fard sur son parcours. Donc sur la peur, les douleurs et les sacrifices qui mènent à la cage où a lieu ce défi de puissance entre deux hommes, qui rappelle sur bien des points l’époque des gladiateurs. 
    Loin du cliché du bad boy, parlant 4 langues, amoureux des livres et des voyages, Norman a connu les beaux hôtels, les grandes victoires, un milieu parfois inquiétant, l’argent, les blessures et les lendemains de défaites. À 34 ans, il tourne la page sur sa vie de boxeur et change de nom pour porter celui de sa mère. Aujourd’hui, il a pour la première fois de sa vie un statut. Norman est acteur et retrouve sur les plateaux l'adrénaline qu'il aime tant, loin de la cage et des coups. Il a pu participer à la saison 8 de la célèbre série "Engrenages" et sera à l’affiche de La Fracture, nouveau film de la réalisatrice Catherine Corsini.

    MMA : 22 combats, 15 victoires, 4 défaites, 2 nuls, 1 no-contest. 
    Palmarès : Champion - 84 kg du Strength & Honor Championship (SHC) - Champion - 84 kg du Fighting Marcou Challenge (FMC) - Champion - 84 kg du Pancrace Fighting Championship (PFC) - Contender pour la ceinture des - 84 kg du Cage Warriors Fighting Championship (CWFC)

    Enregistrements : 2020 - Entretien et montage : Antoine Molkhou, Julien Veniel - Réalisation, musique originale et mix : Charlie Marcelet - Jingle : Sable émouvant par Vadim Svoboda - Sons additionnels : "Dans les gants" par A. Mognol - Illustration : Capucine Mattiussi - Production : ARTE Radio
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    Transmission (8) : de Gotlib aux Bronzés, jamais le même film
    Mercredi, mars 3, 2021 - 13:13
    Patrice Leconte, drôle de cinéaste
    J'ai fait souvent des films que je n'étais pas sûr de savoir faire

    Patrice Leconte a réalisé "Les Bronzés"  et "Les Bronzés font du ski ". Rien que pour ça, il a sa place dans notre petit panthéon de poche. Il a déjà gagné l'immortalité de la rigolade, des dialogues cultes mille fois répétés et des rediffusions éternelles à la TV. Mais son origine, la marge où il a éclos, c'est la bande dessinée et l’humour : Patrice Leconte fut dessinateur au journal "Pilote",  marmite de la culture ado des années 60 et 70, et compagnon de route du café-théâtre. C’est pourquoi les génies comiques Gotlib et Coluche sont à l'affiche de son premier film fauché, "Les vécés étaient fermés de l’intérieur" . Aujourd'hui, les humoristes sont au centre du jeu, on les calcule en millions de vues. Il avait ce temps d'avance.

    Le monde de Patrice Leconte, fasciné pour toujours par Tintin et Groucho Marx, va de Dubillard à Simenon, du buddy movie à l'étrangeté douce, du rire franc à l'angoisse froide. Attentif aux couleurs, au rythme, à l'humeur, il a réussi à mener sa barque de créateur en choisissant ses courants : jamais deux fois dans le même fleuve. La variation comme secret de son endurance ? Peut-être. Il a connu les grands succès (Ridicule, Les Spécialistes...), a su (se) surprendre (Tandem, Le Mari de la coiffeuse...). Cela fait plus de 40 ans qu'il accompagne les spectateurs, avec cette constance dans le slalom d'un genre à l'autre. Cela valait bien un épisode de Transmission. 

    Thomas Baumgartner
    Jeune homme de radio, il a travaillé à Radio France et ARTE Radio avant d’animer plusieurs émissions sur France Culture (Les passagers de la nuit, L’atelier du son, Supersonic). Rédacteur en chef de Radio Nova (2016-2018) il a depuis créé son propre studio de podcasts, wave.audio, qui produit notamment pour le journal Le Monde.

    Le podcast Transmission
    Brigitte Fontaine, Marsu (Bérurier Noir), Patrice Leconte, Pierre Lescure, Lio… Musiciens, écrivains, producteur ou directeur de chaîne, ils ont bousculé l'écriture, dynamité le rock, émancipé la chanson ou oxygéné la télé. Seuls ou en bande, dans une galaxie alors privée d'Internet, ils ont remué la France avec des rythmes nouveaux et des styles audacieux. Leurs trajectoires illustrent le bien-fondé de la révolte et de la quête de nouveauté. Ces pionniers de la pop culture se racontent dans Transmission, nouveau podcast mensuel coproduit par ARTE Radio et La Fab. – fonds de dotation agnès b. Archives et musiques originales enrichissent ces récits à la première personne, menés par des intervieweurs complices, mais pas trop, tels que Thomas Baumgartner, Laurence Garcia ou Étienne Menu. Un tête-à-tête d'une heure avec des parcours singuliers, défricheurs et inspirants pour réconcilier boomers et millennials.

    Une coproduction ARTE Radio et La Fab. – fonds de dotation agnès b.

    Enregistrements : 2020 - Voix, entretien, montage : Thomas Baumgartner - Réalisation & mix : Charlie Marcelet - Illustrations : Hermione Volt - Production : ARTE Radio et la Fab.
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    Une semaine avec du caca de cabri et un cinéma occupé
    Mercredi, février 24, 2021 - 15:55
    Le casque, la chèvre et le truand
    Les Daft Punk, c'est un peu les Ace of Base français

    Cette semaine, la France entière pleure la séparation des Daft Punk, sauf la rue entière qui s'en fout un peu. Après cette intro revigorante, Livo hallucine en voyant des cabris sur la place de l'Hôtel de Ville de Lyon. En effet la mairie écolo veut proposer pour raisons sanitaires des menus sans viande dans les cantines scolaires, ce qui  provoque le courroux des éleveurs, lesquels, donc, manifestent avec des cabris qui font caca dans la main des Républicains. Même l'ancien maire Gérard Collomb est présent pour s'opposer à ce qu'il avait lui-même imposé il y a quelques mois... Pour calmer son manque de cinoche, Livo part à Paris rêver devant les écrans fermés du Quartier Latin. Soudain, une lumière : le cinéma La Clef, dernière salle associative, est occupé par le collectif Home Cinema pour éviter la vente des murs à SOS, figure de la start-up nation. De l'électro, des chevreaux et des luttes cinéphiles, voilà une bonne semaine pour la 101e de Dépêche !

    "Dépêche", le podcast de la résistance, est à retrouver chaque mercredi sur ARTE Radio. Abonnez-vous sur notre site, Apple PodcastsSoundCloud ou Deezer.  

    Enregistrements : 19, 20, 22, 23 février 21 - Texte, voix, réalisation : Olivier Minot - Mix : Charlie Marcelet - Production : ARTE Radio
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    Le variant, le teufeur et le grognon
    Mercredi, janvier 20, 2021 - 15:12
    Free Bacri
    On avait dit mollo sur le destroy

    Cette semaine Livo est un brin mélancolique sur l'actu culturelle, estudiantine et sanitaire. La France pleure Jean-Pierre Bacri et les amateurs de SF redoutent le variant comme un nouveau mutant. Livo reprend espoir en dansant dans les cortèges techno aux cotés des teufeurs et des teufeuses qui défendent leurs camarades interpellés suite à la rave party du Nouvel an à Lieuron, et dont l'organisateur présumé est toujours en détention.

    Chaque mercredi, Dépêche découpe l'actu avec un micro. Abonnez-vous à ce podcast sur notre site, Apple PodcastsSoundCloud ou Deezer.
     

    Enregistrements : 16, 18, 19 janvier 21 - Texte, voix, réalisation : Olivier Minot - Mix : Charlie Marcelet - Production : ARTE France 
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    Critique rock, auteur, acteur et dilettante
    Mercredi, septembre 9, 2020 - 08:30
    Jackie Berroyer, auteur, acteur et dilettante (1)
    Chez moi les choses sont venues des oreilles

    Jackie Berroyer est un homme de mots, de musique et d’un peu des deux. « Chez moi les choses sont venues des oreilles […] Je sens le rythme. Si c’est pas bien rythmé c’est que j’ai été paresseux. Je dois faire attention à ça, à sentir la musicalité de l’écriture. »
    Jackie Berroyer, ainsi noté à l'état civil, grandit dans le quartier populaire de Maison Blanche à Reims. Il n’a pas le goût de la bagarre, il devient vite le pitre de la bande. Un peu par hasard, le dilettante mélomane devient critique de rock pour le jeune journal Charlie Hebdo puis pour Hara-Kiri. Il signe bientôt chroniques, scénarios bandes dessinées, livres, films et pièces de théâtre. Acteur dans un film qu'il a co-écrit, "Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel", de Laurence Ferreira Barbosa, on se souvient aussi de lui pour son unique et hilarante scène dans "Le péril jeune" de Cédric Klapisch. Depuis, le cinéma français se l’arrache. Au milieu des années 90, à l’âge d’or de Canal+, il est le faux standardiste de l’émission « Nulle part ailleurs. » Incorrigiblement libre, il raconte dans Transmissioon comment il est devenu Berroyer. Mais avait-il le choix ?

    Thomas Baumgartner
    Jeune homme de radio, il a travaillé à Radio France et ARTE Radio avant d’animer plusieurs émissions sur France Culture (Les passagers de la nuit, L’atelier du son, Supersonic). Rédacteur en chef de Radio Nova (2016-2018) il a depuis créé son propre studio de podcasts, wave.audio, qui produit notamment pour le journal Le Monde.

    Le podcast Transmission
    Brigitte Fontaine, Marsu (Bérurier Noir), Patrice Leconte, Pierre Lescure, Lio… Musiciens, écrivains, producteur ou directeur de chaîne, ils ont bousculé l'écriture, dynamité le rock, émancipé la chanson ou oxygéné la télé. Seuls ou en bande, dans une galaxie alors privée d'Internet, ils ont remué la France avec des rythmes nouveaux et des styles audacieux. Leurs trajectoires illustrent le bien-fondé de la révolte et de la quête de nouveauté. Ces pionniers de la pop culture se racontent dans Transmission, nouveau podcast mensuel coproduit par ARTE Radio et La Fab. – fonds de dotation agnès b. Archives et musiques originales enrichissent ces récits à la première personne, menés par des intervieweurs complices, mais pas trop, tels que Thomas Baumgartner, Laurence Garcia ou Étienne Menu. Un tête-à-tête d'une heure avec des parcours singuliers, défricheurs et inspirants pour réconcilier boomers et millennials.

    En coproduction avec La Fab. – fonds de dotation agnès b.

    Enregistrements : 2019 - Entretien et montage : Thomas Baumgartner - Musiques originales et mix : Arnaud Forest - Illustrations : Hermione Volt - Production : ARTE Radio et La Fab.
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    Mariages, cinoche et grosses fiestas : une vie de braqueur
    Jeudi, mai 7, 2020 - 09:40
    Le tonton flingueur (4/4) : Les voix de la sagesse
    Quand t’es voyou, tu peux être qu’avec une voyouse

    De belles rencontres et c’est la vie qui bascule du bon côté. Au sortir de prison, Jean-Pierre découvre une société nouvelle, rencontre l’amour sous toutes ses formes, le cinéma, mais surtout la sagesse. Aujourd’hui, à l’âge de 72 ans, le braqueur fait le bilan d’une vie sans regrets. De la cavale à la prison, du flingue au biberon. Et si c’était à refaire ?

    Jean-Pierre Tagliafferi est un ancien braqueur. Un titi de Paris 13e, un voyou à l’ancienne avec la gouaille d’Audiard qui raconte sa vie, les braquages et les kidnappings, les règlements de comptes et la prison, jusqu’à son mariage avec une femme trans… Un personnage étonnant et délicieux. Il a aussi raconté sa vie à sa femme dans « Je n’ai jamais tué quelqu’un qui ne le méritait pas » de Kristina Dariosecq, éditions Pascal Petiot (2007)

    Enregistrements : octobre-novembre 2019 - Interview et montage : Éric Robin - Réalisation et musique originale : Arnaud Forest - Guitare : Clément Simounet - Production : ARTE Radio
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    Le braqueur s'évade en prison
    Jeudi, mai 7, 2020 - 09:30
    Le tonton flingueur (3/4) : Du plomb, des barreaux et des planches
    Ils nous ont donné le baptême, les dragées, la tarte aux pruneaux

    Les talents de braqueur de Jean-Pierre s’exportent à l’étranger. Mais dans certains pays, les sommations de la police sont parfois très sommaires. Retour en France à la case prison après 6 mois de coma. L’ordonnance est sévère : quinze piges au placard ! A la Centrale de Poissy, Jean-Pierre découvre le théâtre, le jeux et l’écriture. C’est une révélation, l’évasion est permanente…

    Jean-Pierre Tagliafferi est un ancien braqueur. Un titi de Paris 13e, un voyou à l’ancienne avec la gouaille d’Audiard qui raconte sa vie, les braquages et les kidnappings, les règlements de comptes et la prison, jusqu’à son mariage avec une femme trans… Un personnage étonnant et délicieux. Il a aussi raconté sa vie à sa femme dans « Je n’ai jamais tué quelqu’un qui ne le méritait pas » de Kristina Dariosecq, éditions Pascal Petiot (2007)

    Enregistrements : octobre-novembre 2019 - Interview et montage : Éric Robin - Réalisation et musique originale : Arnaud Forest - Guitare : Clément Simounet - Production : ARTE Radio
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    La guerre est moins cool qu'au cinéma
    Mercredi, octobre 16, 2019 - 10:00
    Dans ton Kurde
    Xavier ? Vous êtes Xavier ?

    Alors qu'il tente lui aussi d'avoir un scoop en retrouvant Xavier Dupont de Ligonnès, Livo tombe sur un ancien volontaire du Rojava. Mazlum, qui a combattu Daesh aux côtés des Kurdes, commente l'actualité guerrière au Nord de la Syrie. Il réagit aussi à la sortie du film de Caroline Fourrest « Soeurs d'armes », vivement critiqué par la presse.Chaque mercredi, Livo découpe l'info avec son micro. Abonnez-vous au podcast "Dépêche" sur notre site, Apple Podcasts, SoundCloud ou Deezer.

    Enregistrements : 14 et 15 octobre 19 - Mix : Charlie Marcelet - Texte, voix, réalisation : Olivier Minot - Production : ARTE Radio
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    Celui qui glane l'info dans la rue
    Mardi, avril 2, 2019 - 11:23
    Poisons d'avril
    Si on regarde la vraie vie, on trouve toujours des sujets formidables

    A l'heure des fake news et des manipulations diverses, les poissons d'avril de la presse ont du mal à passer. Tout barbouillé, Livo voit son quartier soumis à une alerte terroriste, avec des coups de feu, des forces de l'ordre en nombre et même du maquillage pour les victimes : ben oui, c'était un exercice d'entraînement. Si même la police joue avec le faux... Quand à Arnaud Viala, député Les Républicains de l'Aveyron, il assume au téléphone de vouloir enlever le RSA aux casseurs, mais pas à d'autres formes de délinquance. Décidément le moral est bas, mais voilà : un bel hommage à Agnès Varda avec les glaneurs et glaneuses de la rue réussit à éclairer la semaine. 

    Dépêche !, le podcast qui glane l'actualité. À retrouver aussi sur la chaîne YouTube ARTE Radio. 

    Enregistrements : 25, 27 mars, 1er avril 19 - Mix : Charlie Marcelet - Réalisation : Olivier Minot - Production : ARTE Radio
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    Un autre monde est possible avec le design sonore
    Mercredi, février 13, 2019 - 16:51
    Écouter le cinéma (5/5) : Shebam, blop, wizz !
    Le son, c’est la manipulation de l’esprit pour te faire entrer dans un univers

    Déjà 4 épisodes sur le son au cinéma et ce podcast n’a toujours pas parlé de Star Wars ! Cet ultime épisode revient sur la révolution qu’a été le design sonore de Ben Burtt pour le film de George Lucas (1977), et élargit le champ sur le rôle du sound design dans le cinéma fantastique et S-F contemporain.

    Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur. Ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.

    Films cités dans l’épisode : Terminator 2, Avengers, Valérian, Star Wars, Planète interdite, Matrix.

    Anecdote : Le monteur Pascal Villard décortique le sound design révolutionnaire de Ben Burtt pour le film Star Wars. Par exemple, le son des chasseurs TIE fait d'un mélange de moteur et de barrissement d’éléphant.

    Avec : Guillaume Bouchateau, Pascal Villard, Grégory Vincent, Jean-Stéphane Guitton

    Entretiens, montage, textes et voix : Laetitia Druart - Réalisation : Samuel Hirsh et Laetitia Druart - Musique originale et mix : Samuel Hirsh - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    Comment donner la chair de poule
    Jeudi, février 7, 2019 - 10:43
    Écouter le cinéma (4/5) : Un frisson dans la nuit
    Ce que le spectateur peut imaginer est beaucoup plus fort que ce que vous allez lui montrer

    Épisode 4/5: Un frisson dans la nuit
    Susciter la peur du spectateur est une entreprise aussi vieille que le cinéma lui-même. Les ingénieurs du son révèlent leurs trucs pour donner le frisson, et décodent les classiques du film d’épouvante, un genre extrêmement sonore.

    Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur. Ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.

    Films cités dans l’épisode : King Kong, M le Maudit, La Féline, Silent Hill, Martyre(s), Les Rivières pourpres 2, The Shining, Frankenstein

    Anecdote :
    Le son de la pluie sur un toit rassure, parce que c’est un son régulier, alors que si le son comporte des ruptures, il crée un malaise. Guillaume Bouchateau donne en exemple le petit Danny sur son tricycle dans les couloirs de l’Hôtel Overlook : le son discontinu des roues passant des tapis au plancher rend la scène oppressante pour le spectateur de Shining.

    Avec : Jean-Stéphane Guitton,  Guillaume Bouchateau, Pascal Villard, Nicolas Becker, Nicolas Dubois, Judith Guittier 

    Entretiens, montage, textes et voix : Laetitia Druart - Réalisation : Samuel Hirsh et Laetitia Druart - Musique originale et mix : Samuel Hirsh - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    L’art du bruitage et le bel effet gore
    Mercredi, janvier 30, 2019 - 12:01
    Écouter le cinéma (3/5) : Marcher sur des os
    J’avoue que le sang, c’est assez rigolo à faire

    Épisode 3/5: Marcher sur des os
    Poireaux, pâtes et cuir : les bruiteurs du cinéma font parler les matières. Gros plan sur un métier encore artisanal qui est au cœur du travail de la bande son des films de genre.

    Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur, ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.

    Films cités dans l’épisode : Le labyrinthe de Pan, Alien, Le loup-garou de Londres, Total Western, 127 heures, Revenge.

    Anecdotes :
    Nicolas Dubois fait pousser un poil de loup-garou en épluchant un pamplemousse...
    Au tout début de sa carrière, Judith Guittier travaille sur le film Total Western pour lequel  elle doit bruiter une scène de torture... avec des endives ! Le son qu’elle obtient est si réaliste et si écoeurant qu’elle doit sortir du studio.

    Avec :
    Grégory Vincent, bruiteur (Premier contact, Revenge, Au revoir là-haut, L’écume des jours...)
    Judith Guittier, bruiteuse (Le transporteur, Taxi 3, La Princesse de Montpensier...)
    Nicolas Dubois, bruiteur, créateur et responsable de la société Soundfishing
    Nicolas Becker, Pascal Villard

    Entretiens, montage, textes et voix : Laetitia Druart - Réalisation : Samuel Hirsh et Laetitia Druart - Musique originale et mix : Samuel Hirsh - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
    1 156
    61660843
    Donner une voix aux créatures de E.T. à Godzilla
    Jeudi, janvier 24, 2019 - 15:47
    Écouter le cinéma (2/5) : Le cri des monstres
    Faire parler un monstre, c’est compliqué

    Épisode 2/5 : Le cri des monstres
    Pascal, Guillaume et Nicolas travaillent le son pour les plus grands réalisateurs. De King Kong à Premier contact, de Jurassic Park à Godzilla, ils décryptent les cris des créatures fantastiques les plus célèbres et dévoilent leurs astuces pour donnent vie aux monstres.

    Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur, ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.

    Films cités dans l’épisode : Godzilla, King Kong, Premier contact (Arrival), Valérian, E.T, Jurassic Park, Silent Hill, Them (Des monstres attaquent la ville).

    Anecdotes :
    Le cri inventé pour le monstre japonais Godzilla a été fabriqué à partir d’un gant de crin frotté contre une contrebasse. Ce son si reconnaissable est encore utilisé dans les remakes d’aujourd’hui.
    Pour créer le langage des octopodes du film Premier contact (Arrival), le bruiteur Nicolas Becker a utilisé comme base le chant des baleines.

    Avec : Pascal Villard, Guillaume Bouchateau, Nicolas Becker

    Entretiens, montage, textes et voix : Laetitia Druart - Réalisation : Samuel Hirsh et Laetitia Druart - Musique originale et mix : Samuel Hirsh - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
    1 080
    61660843
    Donner une voix aux créatures de E.T. à Godzilla
    Jeudi, janvier 24, 2019 - 15:47
    Écouter le cinéma (2/5) : Le cri des monstres
    Faire parler un monstre, c’est compliqué

    Épisode 2/5 : Le cri des monstres
    Pascal, Guillaume et Nicolas travaillent le son pour les plus grands réalisateurs. De King Kong à Premier contact, de Jurassic Park à Godzilla, ils décryptent les cris des créatures fantastiques les plus célèbres et dévoilent leurs astuces pour donnent vie aux monstres.

    Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur, ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.

    Films cités dans l’épisode : Godzilla, King Kong, Premier contact (Arrival), Valérian, E.T, Jurassic Park, Silent Hill, Them (Des monstres attaquent la ville).

    Anecdotes :
    Le cri inventé pour le monstre japonais Godzilla a été fabriqué à partir d’un gant de crin frotté contre une contrebasse. Ce son si reconnaissable est encore utilisé dans les remakes d’aujourd’hui.
    Pour créer le langage des octopodes du film Premier contact (Arrival), le bruiteur Nicolas Becker a utilisé comme base le chant des baleines.

    Avec : Pascal Villard, Guillaume Bouchateau, Nicolas Becker

    Entretiens, montage, textes et voix : Laetitia Druart - Réalisation : Samuel Hirsh et Laetitia Druart - Musique originale et mix : Samuel Hirsh - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
    1 080
    61660879
    Du western à Blade Runner et La Haine, les secrets des ambiances réussies
    Jeudi, janvier 24, 2019 - 11:38
    Écouter le cinéma (1/5) : Du vent dans la plaine
    Le son, c'est du temps

    Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur, ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.
     Episode 1/5 : Du vent dans la plaine
    Dans ce premier épisode, les ingénieurs du son de La haine, Gravity et Sur mes lèvres dévoilent les bases de la mise en scène sonore. Ils racontent le rôle de l’ambiance au cinéma, expliquent comment le son des films peut raconter une histoire, donner des indices et entrer dans l’inconscient du spectateur pour influencer ses émotions. 

    Films cités dans l’épisode : La Môme, Sur mes lèvres, Blade Runner, La Haine, Gravity, Rencontres du troisième type.

    Anecdote : Dans La Haine, toutes les séquences à Paris sont en son mono, et tout ce qui se passe en banlieue est en stéréo. Ce qui donne à la capitale l’effet d’une ville inconnue, confuse et dangereuse pour les banlieusards, quand au contraire leur cité trouve avec un son large et riche une forme de grâce et de profondeur.

    Avec : Pascal Villard, monteur son et sound designer  (Santa & Cie, De rouille et d’os, De battre mon cœur s’est arrêté). César du meilleur son pour La Môme et Sur mes lèvres.
    Guillaume Bouchateau, monteur son et sound designer (Valérian, Les Combattants, Jack et la mécanique du cœur).
    Jean-Stéphane Guitton, compositeur et professeur de musique de film au conservatoire de Paris.
    Anne Le Campion, mixeuse (La jeune fille et la mort, Miss Sloane, Léon...) César du meilleur son pour Tous les matins du monde.
    Nicolas Becker, bruiteur, sound designer et compositeur (Gravity, 127 heures, La Haine, Premier contact...)

    Enregistrements : juin-septembre 18 - Entretiens, montage, textes et voix : Laetitia Druart - Réalisation : Samuel Hirsch et Laetitia Druart - Musique originale et mix : Samuel Hirsch - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
    1 277
    61660879
    Du western à Blade Runner et La Haine, les secrets des ambiances réussies
    Jeudi, janvier 24, 2019 - 11:38
    Écouter le cinéma (1/5) : Du vent dans la plaine
    Le son, c'est du temps

    Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur, ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.
     Episode 1/5 : Du vent dans la plaine
    Dans ce premier épisode, les ingénieurs du son de La haine, Gravity et Sur mes lèvres dévoilent les bases de la mise en scène sonore. Ils racontent le rôle de l’ambiance au cinéma, expliquent comment le son des films peut raconter une histoire, donner des indices et entrer dans l’inconscient du spectateur pour influencer ses émotions. 

    Films cités dans l’épisode : La Môme, Sur mes lèvres, Blade Runner, La Haine, Gravity, Rencontres du troisième type.

    Anecdote : Dans La Haine, toutes les séquences à Paris sont en son mono, et tout ce qui se passe en banlieue est en stéréo. Ce qui donne à la capitale l’effet d’une ville inconnue, confuse et dangereuse pour les banlieusards, quand au contraire leur cité trouve avec un son large et riche une forme de grâce et de profondeur.

    Avec : Pascal Villard, monteur son et sound designer  (Santa & Cie, De rouille et d’os, De battre mon cœur s’est arrêté). César du meilleur son pour La Môme et Sur mes lèvres.
    Guillaume Bouchateau, monteur son et sound designer (Valérian, Les Combattants, Jack et la mécanique du cœur).
    Jean-Stéphane Guitton, compositeur et professeur de musique de film au conservatoire de Paris.
    Anne Le Campion, mixeuse (La jeune fille et la mort, Miss Sloane, Léon...) César du meilleur son pour Tous les matins du monde.
    Nicolas Becker, bruiteur, sound designer et compositeur (Gravity, 127 heures, La Haine, Premier contact...)

    Enregistrements : juin-septembre 18 - Entretiens, montage, textes et voix : Laetitia Druart - Réalisation : Samuel Hirsch et Laetitia Druart - Musique originale et mix : Samuel Hirsch - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    Lectures noires, poésie afroféministe et pop culture
    Jeudi, mars 29, 2018 - 11:29
    Le tchip (n°11) : La prose et la cause
    Écrire sur les femmes noires, c'est écrire pour l'humanité

    Cette semaine, Mélanie interviewe Kiyémis (@ThisIsKiyemis), blogueuse, autrice et militante afroféministe, qui vient de publier "A nos humanités révoltées", un recueil de poésie engagée, aux éditions Métagraphe (12'30). Puis François et Kévi échangent leurs impressions sur "Touki Bouki", chef-d'oeuvre du réalisateur sénégalais Djibril Diop Mambéty et inspiration de Jay Z et Beyoncé (30'22).

    Nos recommandations (47'35) : le reportage The Slavery Detective of the South, la série "On My Block" sur Netflix, le festival Magic Barbès, le roman graphique "Péyi an Nou" et le clip Red Net #509 de Kalash
    Le Tchip sur Twitter : @letchippodcast, @franzoul et @kvdonat

    Enregistrements : 26 mars 18 - Réalisation : Samuel Hirsch - Chroniqueurs : Mélanie Wanga, François Oulac, Kévi Donat
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    61659690
    Black Panther, les super-héros noirs et les bonnes recos afropop
    Jeudi, février 15, 2018 - 10:14
    Le tchip (n°9) : Wakanda pour toujours
    Autant de mélanine sur un tapis rouge

    Kévi, Mélanie et François ont vu “Black Panther” et ils échangent leurs impressions sur le film de super-héros le plus attendu de l’année (13'25). Des critiques américains unanimes, des prévisions au box-office faramineuses, un engouement sans précédent dans la diaspora... La hype autour du film de Ryan Coogler est-elle justifiée ? Oui, et vous allez savoir pourquoi ! Puis François détaille son top 5 des super-héros noirs marquants, de Blade à Storm en passant par Black Lightning (34'28)...
    Nos recommandations : le roman “The Hate U Give” d’Angie Thomas, le documentaire “La Puissance” à propos de MHD, le documentaire “Black Panthers : Vanguard Of The Revolution”.

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    Enregistrements : 12 janvier 18 - Réalisation : Samuel Hirsch - Chroniqueurs : François Oulac, Kévi Donat, Mélanie Wanga
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    61659488
    Faut-il crier comme une actrice ?
    Mercredi, décembre 13, 2017 - 18:09
    Sex and sounds (n°11) : L'orgasme féminin au cinéma
    Nature ou sophistiquée, bonne franquette ou fine bouche

    Les écrans ont envahi les chambres à coucher : plus que jamais, le cinéma définit notre jeu d’acteurs… dans la vraie vie, dans nos vrais lits, dans nos vraies coucheries. Mais quand nous autres spectateurs crions et gémissons "comme au cinéma", quel film choisir ? Comédie romantique ou Lars von Trier ? Le son de nos orgasmes ne révèle pas seulement nos goûts artistiques, il laisse aussi présager de notre milieu social… et de notre implication dans la relation.

    Sex and sounds, le podcast de Maïa Mazaurette, tous les mardis.
    A retrouver sur la chaîne Youtube ARTE Radio.

    Enregistrement : 3 décembre 17 - Réalisation : Arnaud Forest - Texte & voix : Maïa Mazaurette - Illustration : Sjoerd van Leeuwen
    359
    61659190
    Un écran dans l'écran : le son des ordis au cinéma
    Jeudi, octobre 26, 2017 - 10:37
    Le chant des machines
    Il y a des sons comme ça, ça fait Matrix

    "Wargames", "2001", "Alien", "Blackhat"... il y a toujours un écran dans l'écran et un ordinateur dans le film. Guillaume Bouchateau est monteur son depuis vingt ans. Il commente les bruitages bizarres que ses collègues imaginent pour donner une voix aux machines.  

    Enregistrements : juin 17 - Mise en ondes & mix : Arnaud Forest - Réalisation : Laetita Druart - Production : ARTE Radio
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    61658943
    Get Out ou le cinéma vu d'un oeil noir
    Mercredi, juin 28, 2017 - 10:54
    Noir is the new black (juin 17) : le Noir meurt en premier
    Les Indiens c'est nous

    Ce mois-ci, le podcast afropop parle cinéma avec, en invitée spéciale, la critique et universitaire Fanta Sylla (@littleglissant). Avec son avis éclairé, la team NITNB revient sur les ingénieux mécanismes du film d'horreur sociale sorti récemment, "Get Out" de Jordan Peele. 
    Sont également évoqués "Je ne suis pas votre nègre" de Raoul Peck, mais aussi "La Nuit des morts-vivants", "Super 8" , "King Kong", "American Girls", "12 Years a Slave", "Chocolat", "Bande de filles"... dont les personnages ont marqué nos chroniqueurs. Au fait, pourquoi c'est toujours le Noir qui meurt en premier ?Noir is the new black revient sous un autre nom, retrouvez un jeudi sur deux Le Tchip !

    Enregistrements : juin 17 - Réalisation : Charlie Marcelet - Chroniqueurs : Mélanie Wanga, François Oulac, Kévi Donat
    1 573
    61657799
    Ma mère découvre Star Wars
    Mardi, avril 12, 2016 - 18:41
    Je suis ta mère
    Yoda, faut que j'arrête de l'appeler Gollum

    Ma mère n'avait jamais vu un Star Wars avant la sortie de l'épisode VII. Elle a rattrapé son retard mais sa vision de l'univers des Jedis est très personnelle. De Luke Swiviller à Yoda le hobbit, redécouvrez Star Wars comme vous ne l'avez jamais vu ! 

    Enregistrement : janvier 16 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Louise Régent - Production : ARTE Radio
    316
    61657799
    Ma mère découvre Star Wars
    Mardi, avril 12, 2016 - 18:41
    Je suis ta mère
    Yoda, faut que j'arrête de l'appeler Gollum

    Ma mère n'avait jamais vu un Star Wars avant la sortie de l'épisode VII. Elle a rattrapé son retard mais sa vision de l'univers des Jedis est très personnelle. De Luke Swiviller à Yoda le hobbit, redécouvrez Star Wars comme vous ne l'avez jamais vu ! 

    Enregistrement : janvier 16 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Louise Régent - Production : ARTE Radio
    316
    61657715
    Comment Hitchcock utilise la musique
    Mardi, novembre 10, 2015 - 16:22
    La musique aux trousses
    Hitchcock filmait les scènes de meurtres comme des scènes d’amour

    Après avoir traité du son chez Alfred Hitchcock, Yves-Marie Mahé nous fait entendre le rôle de la musique dans son cinéma. D’après les théoriciens, la musique de film peut être "extra-diégétique", c’est-à-dire hors de la narration - les personnages ne l'entendent pas - ou alors "diégétique" et dans la narration, c’est-à-dire produite par un objet sonore. Hithcock joue à merveille de ces deux registres. Les instruments de musique jouent un grand rôle dans ses films d'Hitchcock, et survivent souvent à leur propriétaire. Avec un montage ludique et dynamique de diverses séquences, on redécouvre les coups d'archet et de couteau dans "Psychose", l'influence de Bela Bartok sur Bernard Hermann, et autres délices musicaux de maître Hitchcock.
    Hitchcock'n'roll (2) : la musique chez Hitchcock.    

    Enregistrements : septembre 15 - Texte & voix : Yves-Marie Mahé - Montage & réalisation : Charlie Marcelet - Production : ARTE Radio
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    61657714
    Le son chez Hitchcock
    Jeudi, novembre 5, 2015 - 15:50
    Fenêtre sur bruit
    Un cri dans un train

    L’inventivité visuelle d’Alfred Hitchcock est reconnue à juste titre, mais le son a aussi une importance considérable dans son cinéma. A travers des exemples précis, nous explorons cette facette essentielle de son travail sous forme de collage ludique commenté par Yves-Marie Mahé, cinéaste et cinéphile. On (re)découvre donc comment Hitch utilise le cri, de "Frenzy" aux "39 Marches". La chasse d'eau de "Psychose". L'électro avant-gardiste des "Oiseaux". Les bruits du dehors dans "La Corde" et "Fenêtre sur Cour". Serge Daney écrivait d'ailleurs à propos de ce dernier film : "La cour sur laquelle donne la fenêtre est avant tout un bain sonore, saturé, urbain, plein de rumeurs et de promiscuité, d'air chaud et de réverbération inavouable. Et dans ce magma sonore il y a une petite chanson qui fraie son chemin et dont finalement tout dépend. Ecoutez "Fenêtre sur cour" ». 
    Hitchcock'n'roll (1) : le son. A suivre avec "La musique aux trousses" sur les rôles de la musique chez Hitchcock. 

    Enregistrements : septembre 15 - Texte & voix : Yves-Marie Mahé - Montage & réalisation : Charlie Marcelet - Production : ARTE Radio
    1 086
    616385
    J'ai tourné des films au Nigeria (5/5)
    Jeudi, avril 3, 2014 - 02:00
    Nollywood dreams
    Where is the money ?

    <p>Épisode 5 et fin : Anouk participe à plusieurs tournages de films &#39;made in Nollywood&#39;. C&#39;est à dire parfois trash, sans trop d&#39;argent, mais avec beaucoup d&#39;énergie et d&#39;invention. Extrait de &#39;Family on fire&#39;, produit et réalisé par Tade Ogidan ; &#39;Invasion 1897&#39;, produit et réalisé par Lancelot Oduwa Imasuen ; &#39;Mama Africa&#39; produit par Norbert Ajaegbu et réalisé par Ubaka Joseph Ugochukwu. Sufferin&#39; and smilin&#39; : Anouk est partie vivre au Nigeria pour étudier Nollywood, l&#39;industrie locale du cinéma. Son journal sonore de deux années bien pimentées loin des expatriés.</p>

    Enregistrements : février & décembre 11, février-décembre 12 - Voix traduction : Samuel Hirsch, Silvain Gire - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Prises de son, texte & voix : Anouk Batard
    667
    616343
    L'homme à la voix d'or (1/7)
    Mercredi, janvier 8, 2014 - 01:00
    Éric Herson-Macarel, dans les graves
    La victime de ma voix

    <p>Éric Herson-Macarel joue régulièrement au théâtre et au cinéma, mais il est surtout connu comme &#39;comédien de voix&#39;. Spécialisé dans le doublage, il est entre autres la voix française de Daniel Craig, de Robert Carlyle ou de Willem Dafoe. Il est également narrateur de livres audio (Michael Connely, Cormac Mc Carthy) et de documentaires pour la télévision. ARTE Radio emploie très souvent la voix hantée, profonde et fine d&#39;Éric Herson-Macarel pour ses fictions et lectures. En 2014 il est en tournée dans la pièce d&#39;Alexis Michalik, &#39;le Porteur d&#39;Histoire&#39;. &#39;En bonne voix&#39; : sept comédien(ne)s parlent de leur outil de travail.</p>

    Enregistrement : juillet 13 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Delphine Saltel
    286
    616260
    Comment dit-on fuck en breton ?
    Mercredi, septembre 11, 2013 - 02:00
    Scènes de Breizh
    Parler de philosophie ou bien de tirer un coup

    <p>&#39;9 Songs&#39; de Michael Winterbottom est le premier film interdit aux moins de 18 ans à être doublé en breton. Désacraliser la langue bretonne, toucher un nouveau public (le film alterne scènes de sexe et concerts rock), voilà ce qui pousse de jeunes comédiens à travailler dans le studio de doublage de l&#39;association Dizale. Making of d&#39;une première : comment dit-on &#39;fuck&#39; en breton ?</p>

    Enregistrements : 3 avril 13 - Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet - Réalisation : Pauline Burguin & Damien Tillard
    349
    616243
    Dead meat (5/5 et fin) : série zombie
    Mardi, mai 28, 2013 - 02:00
    Les joyeux bouchers
    J'avais de la cervelle partout

    <p>Ça se passe dans une petite ville. D&#39;étranges phénomènes se produisent : une petite fille disparaît, la viande se met à bouger... Il y du zombie dans l&#39;air. Du virus en chair et en os. Une &#39;fiction fragile&#39; réalisée sans texte écrit à l&#39;avance, avec des acteurs non-professionnels. Toutes les scènes sont été tournées par Marine Angé en mode impro ou témoignage. 5/5. Les joyeux bouchers.</p>

    Enregistrements : novembre 12-janvier 13 - Voix: Gauthier Sibillat, Antonin Bouhmi, Marine Angé - Synthi: Yvan Constantin - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation & musique : Marine Angé
    338
    616243
    Dead meat (5/5 et fin) : série zombie
    Mardi, mai 28, 2013 - 02:00
    Les joyeux bouchers
    J'avais de la cervelle partout

    <p>Ça se passe dans une petite ville. D&#39;étranges phénomènes se produisent : une petite fille disparaît, la viande se met à bouger... Il y du zombie dans l&#39;air. Du virus en chair et en os. Une &#39;fiction fragile&#39; réalisée sans texte écrit à l&#39;avance, avec des acteurs non-professionnels. Toutes les scènes sont été tournées par Marine Angé en mode impro ou témoignage. 5/5. Les joyeux bouchers.</p>

    Enregistrements : novembre 12-janvier 13 - Voix: Gauthier Sibillat, Antonin Bouhmi, Marine Angé - Synthi: Yvan Constantin - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation & musique : Marine Angé
    338
    616238
    Dead meat (4/5) : série zombie
    Mardi, mai 21, 2013 - 02:00
    Petite
    Recule ou je tire

    <p>Ça se passe dans une petite ville. D&#39;étranges phénomènes se produisent : une petite fille disparaît, la viande se met à bouger... Il y du zombie dans l&#39;air. Du virus en chair et en os. Une &#39;fiction fragile&#39; réalisée sans texte écrit à l&#39;avance, avec des acteurs non-professionnels. Toutes les scènes sont été tournées par Marine Angé en mode impro ou témoignage. 4/5. Petite.</p>

    Enregistrements : novembre 12-janvier 13 - Voix : Antonin Bounmy - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation & musique : Marine Angé
    300
    616238
    Dead meat (4/5) : série zombie
    Mardi, mai 21, 2013 - 02:00
    Petite
    Recule ou je tire

    <p>Ça se passe dans une petite ville. D&#39;étranges phénomènes se produisent : une petite fille disparaît, la viande se met à bouger... Il y du zombie dans l&#39;air. Du virus en chair et en os. Une &#39;fiction fragile&#39; réalisée sans texte écrit à l&#39;avance, avec des acteurs non-professionnels. Toutes les scènes sont été tournées par Marine Angé en mode impro ou témoignage. 4/5. Petite.</p>

    Enregistrements : novembre 12-janvier 13 - Voix : Antonin Bounmy - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation & musique : Marine Angé
    300
    616231
    Dead Meat, une série zombie (3/5)
    Mardi, mai 14, 2013 - 02:00
    Demain c'est loin
    Y'a des trucs qui clochent ici

    <p>Ça se passe dans une petite ville. D&#39;étranges phénomènes se produisent : une petite fille disparaît, la viande se met à bouger... Il y du zombie dans l&#39;air. Du virus en chair et en os. Une &#39;fiction fragile&#39; réalisée sans texte écrit à l&#39;avance, avec des acteurs non-professionnels. Toutes les scènes sont été tournées par Marine Angé en mode impro ou témoignage. 3/5. Demain c&#39;est loin.</p>

    Enregistrements : novembre 12-janvier 13 - Voix : Noé Alpha, Marine Angé, Antonin Bounmy, Pauline Squelbut - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation & musique : Marine Angé
    241
    616231
    Dead Meat, une série zombie (3/5)
    Mardi, mai 14, 2013 - 02:00
    Demain c'est loin
    Y'a des trucs qui clochent ici

    <p>Ça se passe dans une petite ville. D&#39;étranges phénomènes se produisent : une petite fille disparaît, la viande se met à bouger... Il y du zombie dans l&#39;air. Du virus en chair et en os. Une &#39;fiction fragile&#39; réalisée sans texte écrit à l&#39;avance, avec des acteurs non-professionnels. Toutes les scènes sont été tournées par Marine Angé en mode impro ou témoignage. 3/5. Demain c&#39;est loin.</p>

    Enregistrements : novembre 12-janvier 13 - Voix : Noé Alpha, Marine Angé, Antonin Bounmy, Pauline Squelbut - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation & musique : Marine Angé
    241
    616230
    Série zombie (2/5) : la menace se précise
    Mardi, mai 7, 2013 - 02:00
    Et maintenant
    Et là j'ai senti quelque chose

    <p>Ça se passe dans une petite ville. D&#39;étranges phénomènes se produisent : une petite fille disparaît, la viande se met à bouger... Il y du zombie dans l&#39;air. Du virus en chair et en os. C&#39;est une fiction sans texte écrit à l&#39;avance, dans laquelle les acteurs improvisent ou témoignent. Enregistrée au café, dans la rue, dans la chambre froide, là où il se passe quelque chose. Il y a aussi de la musique. Épisode 2/5 : Et maintenant.</p>

    Enregistrements : novembre 12-janvier 13 - Voix : Marion Cros, Eddy Ekété, les habitués de la Ville d'Andlau - Guitare: Jean-Charles Mougel - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation & musique : Marine Angé
    349
    616230
    Série zombie (2/5) : la menace se précise
    Mardi, mai 7, 2013 - 02:00
    Et maintenant
    Et là j'ai senti quelque chose

    <p>Ça se passe dans une petite ville. D&#39;étranges phénomènes se produisent : une petite fille disparaît, la viande se met à bouger... Il y du zombie dans l&#39;air. Du virus en chair et en os. C&#39;est une fiction sans texte écrit à l&#39;avance, dans laquelle les acteurs improvisent ou témoignent. Enregistrée au café, dans la rue, dans la chambre froide, là où il se passe quelque chose. Il y a aussi de la musique. Épisode 2/5 : Et maintenant.</p>

    Enregistrements : novembre 12-janvier 13 - Voix : Marion Cros, Eddy Ekété, les habitués de la Ville d'Andlau - Guitare: Jean-Charles Mougel - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation & musique : Marine Angé
    349
    616209
    Sa vie c'est presque du cinéma
    Mardi, mai 7, 2013 - 02:00
    Filmographie sélective
    J'ai pas arrêté de faire des films

    Léopold Enkhino fait du cinéma. Enfin, il essaie. Il rencontre Alexandro Jodorowsky, il achète une caméra, il voyage au Mexique et en Inde. Du road-movie au documentaire on ne peut pas dire qu'il n'a pas essayé. On ne peut pas dire non plus qu'il a réussi.

    Enregistrements : décembre 12 - Mise en ondes & mix : Arnaud Forest - Réalisation : Élise Piolat
    430
    616214
    Dead Meat (1/5): les zombies attaquent
    Mardi, avril 30, 2013 - 02:00
    L'eau à la bouche
    Le bestiau s'est mis à trembler

    <p>D&#39;étranges phénomènes se produisent dans un village d&#39;Alsace : une petite fille disparaît, la viande se met à bouger... Il y du zombie dans l&#39;air. Du virus en chair et en os. Dead Meat (1/5) : L&#39;eau à la bouche.</p>

    Enregistrements : novembre 12-janvier 13 - Voix : Marco Benigno, Antonin Bounmy, Eddy Ekété, Gauthier Sibillat - Guitare: Jean-Charles Mougel - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation & musique : Marine Angé
    324
    616214
    Dead Meat (1/5): les zombies attaquent
    Mardi, avril 30, 2013 - 02:00
    L'eau à la bouche
    Le bestiau s'est mis à trembler

    <p>D&#39;étranges phénomènes se produisent dans un village d&#39;Alsace : une petite fille disparaît, la viande se met à bouger... Il y du zombie dans l&#39;air. Du virus en chair et en os. Dead Meat (1/5) : L&#39;eau à la bouche.</p>

    Enregistrements : novembre 12-janvier 13 - Voix : Marco Benigno, Antonin Bounmy, Eddy Ekété, Gauthier Sibillat - Guitare: Jean-Charles Mougel - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation & musique : Marine Angé
    324
    615904
    Les actrices en promo sont parfois agaçantes
    Mardi, janvier 11, 2011 - 01:00
    Mauvais rôle féminin
    Je vais aux César, ça me va

    <p>Les actrices en promo viennent papoter à la radio. Encouragées par des questions serviles, leurs voix font émerger une figure féminine écoeurante de prétention sucrée. Avec Emmanuelle Béart, Marion Cotillard, Mélanie Laurent, Géraldine Pailhas, Mélanie Thierry &amp; Elsa Zylberstein.</p>

    Enregistrements : novembre, décembre 10 - MIse en ondes & mix : Arnaud Forest - Réalisation : Delphine Saltel
    281
    615854
    Guerre des classes dans l'espace
    Mardi, décembre 21, 2010 - 01:00
    Ascenseur pour Coruscant
    Capitale de l'Empire galactique

    <p>Géographe et fan de Star Wars, Alain Musset est directeur d&#39;études à l&#39;Ecole des hautes études en sciences sociales et spécialiste des cités d&#39;aujourd&#39;hui. Il nous fait visiter Coruscant, la ville-planète de Star Wars, et dresse un parallèle entre ce monde imaginaire et le nôtre.</p>

    Enregistrements : juin 10 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Ouiza Ouyed & Matthieu Crocq
    1 132
    615854
    Guerre des classes dans l'espace
    Mardi, décembre 21, 2010 - 01:00
    Ascenseur pour Coruscant
    Capitale de l'Empire galactique

    <p>Géographe et fan de Star Wars, Alain Musset est directeur d&#39;études à l&#39;Ecole des hautes études en sciences sociales et spécialiste des cités d&#39;aujourd&#39;hui. Il nous fait visiter Coruscant, la ville-planète de Star Wars, et dresse un parallèle entre ce monde imaginaire et le nôtre.</p>

    Enregistrements : juin 10 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Ouiza Ouyed & Matthieu Crocq
    1 132
    615827
    Au bonheur du pervers
    Mardi, mai 25, 2010 - 02:00
    Catalogue X
    Aiguilles, amateur, anal

    Dans la cabine de visionnage du sex-shop Club 88 à Paris, Joe Khalifa commente sa collection unique de 100 000 films X, classés par genre, thème ou centre d'intérêt. Ce catalogue des perversions sexuelles parfois inattendues, outre un moment d'écoute hilarant et dégoûtant, nous permet de faire le tri dans nos désirs.

    Enregistrements : février 10 - Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet - Réalisation : Antonio Fischetti
    607
    24137
    Le monsieur son de David Lynch
    Mercredi, mars 7, 2007 - 01:00
    Lynch + Sound
    Obsessed with sound

    Dean Hurley, 27 ans, est responsable du studio son de David Lynch à Los Angeles. Il a élaboré avec lui la bande-son de l'exposition 'The Air is on Fire' qui réunit pour la première fois l'oeuvre plastique, filmique et sonore de David Lynch à la fondation Cartier (Paris).
    Depuis cet entretien, Dean Hurley est devenu le collaborateur musical attitré de David Lynch, notamment sur son album de 2011 'Crazy Clown Time'.

    Enregistrements : 1er mars 07 - Entretien : Silvain Gire - Mixage : Samuel Hirsch - Réalisation : Jeanne Robet
    633
    20794
    Actrice à 92 ans, Mme Gorintin en promo à Tokyo
    Mercredi, décembre 21, 2005 - 01:00
    Esther au Japon
    Qu'est ce que c'est animé

    <p>Devenue actrice à 85 ans parce qu&#39;elle parlait le yiddish, Esther Gorintin est invitée à Tokyo pour la promotion de son dernier film, &#39;Depuis qu&#39;Otar est parti&#39;, de Julie Bertuccelli. Les Japonais raffolent de cette dame de 92 ans, digne et chaleureuse, et ils la promènent de palaces en plateaux-télé. Choc des cultures à prévoir : une comédie documentaire &#39;lost in translation&#39;. Esther Gorintin nous a quitté le 11 janvier 2010.</p>

    Enregistrements : septembre 04 - Prises de son : Estelle Fialon - Mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Stéphane Collin
    1 973
    15196
    Histoire du journal culte BD, SF et rock
    Mercredi, juillet 6, 2005 - 02:00
    Métal Hurlant
    Je vais faire le meilleur journal

    <p>La fabuleuse histoire du magazine BD, SF et rock &#39;Métal Hurlant&#39;. Le journal culte qui a engendré Moebius, Alien et Les Enfants du rock. Une saga racontée par Jean-Pierre Dionnet, Chantal Montellier, Frank Margerin, Serge Clerc, Etienne Robial, et des extraits de BD mis en sons (L&#39;Incal, Kebra...). Une histoire à plusieurs voix : une machine à rêver.</p>

    Enregistrements : mai 2005 - Interprètes : G. Bénichou, E. Herson-Macarel, P. Lacan - Mix : Christophe Rault - Entretiens : Thomas Baumgartner - Réalisation : T. Baumgartner & C. Rault
    1 985
    14346
    45 ans après, Zazie rejoue le film de Louis Malle
    Mercredi, mai 11, 2005 - 02:00
    Zazie dans le rétro
    T'as pas beaucoup changé

    ARTE Radio a retrouvé et réuni quatre comédiens du film 'Zazie dans le métro'. 45 ans après, Catherine Demongeot (Zazie) et Antoine Roblot (Charles) rejouent leur scène sur la tour Eiffel. Yvonne Clech (la veuve Mouaque) et Nicolas Bataille (Fedor) évoquent le tournage. Souvenirs, anecdotes... Mais au fait, qu'est devenue Zazie ? Un son en bonus du dvd ARTE Vidéo.

    Enregistrements : mars 05 - Mix & réalisation : Christophe Rault - Entretiens & réalisation : Thomas Baumgartner
    1 164
    12329
    Les BO restaurées de Michel Legrand
    Mercredi, mars 30, 2005 - 02:00
    BO Michel Legrand
    Les demoiselles de Rochefort

    Stéphane Lerouge restaure et édite de vieilles bandes originales de film. Parmi les trésors cultes du cinéma français, voici Francis Huster dans 'Parking', de Jacques Demy. Agnès Varda lui a confié des maquettes inédites de Michel Legrand pour 'Les demoiselles de Rochefort'. Des versions jamais entendues !
    Un trésor exhumé du passé, un grand compositeur au travail.

    Enregistrements : 21, 30 janvier 05 - Mix : Christophe Rault - Réalisation : Thomas Guillaud-Bataille
    634
    7283
    Cinéma, théâtre, chant : la voix de Jeanne Balibar
    Mercredi, novembre 17, 2004 - 01:00
    Jeanne Balibar
    Je suis peut-être un fantôme

    Actrice, elle joue dans 'Clean', d'Olivier Assayas. Chanteuse, elle a sorti un disque écrit par Rodolphe Burger. Comédienne, elle joue en allemand dans 'Solaris' mis en scène par Martin Wuttke au festival 'Temps d'images'. Trois approches, trois techniques, deux langues : comment Jeanne Balibar a trouvé sa voix.

    Enregistrement : 5 octobre 04 - Mix : Christophe Rault - Entretien & réalisation : Tatjana Bogucz
    512
    5660
    Bruce Willis et son double en français
    Mercredi, septembre 15, 2004 - 02:00
    Bruce Willis
    Faut pas trop me les briser

    <p>Patrick Poivey est une voix connue au cinéma et à la télévision. Doubleur, il mène une double vie : il aime la pêche et le bistrot avec ses potes. Mais dans chaque film ou presque, il doit sauver le monde et péter la tronche des méchants. Patrick est la voix française de l&#39;acteur Bruce Willis. Portrait sonore d&#39;un doubleur&nbsp;sans filtre&nbsp;et au travail.</p>

    Enregistrements : juin, juillet 04 - Mix : Christophe Rault - Réalisation : Léo Pajon
    504
    3302
    Les 7 péchés capitaux (4/7) : la colère
    Mercredi, mai 19, 2004 - 02:00
    Colère
    Envie de frapper quelqu'un

    <p>Paroles d&#39;enfants, extraits de films et rythmes énervés : le son de la colère. Réalisatrice sonore adepte du sampling de films et d&#39;ambiances, Ann Rioult a proposé plusieurs &#39;dubs&#39; sur ARTE Radio.com Les 7 péchés capitaux (6) : la Colère.</p>

    Enregistrement : février-mars 04 - Mix : Christophe Rault - Réalisation : Ann Rioult
    384
    781
    Anna Karina de Jean-Luc Godard à Phlippe Katerine
    Mercredi, février 4, 2004 - 01:00
    Anna Karina
    Et Jean-Luc était là

    <p>ARTE Radio&nbsp;a accompagné Anna Karina, muse de la Nouvelle Vague, héroïne du &#39;Petit soldat&#39;, &#39;Pierrot le fou&#39;, &#39;Vivre sa vie&#39;... au festival de Bilbao qui lui rendait hommage. L&#39;Anna K. d&#39;hier raconte sans nostalgie sa rencontre avec Jean-Luc Godard, pygmalion et ex-compagnon, pendant que l&#39;Anna K. d&#39;aujourd&#39;hui chante &#39;Ma ligne de chance&#39; en duo avec Philippe Katerine.<br />Anna Karina est décédée le 14 décembre 2019.&nbsp;</p>

    Enregistrement : novembre 03 - Mix : Christophe Rault - Reportage et réalisation : Nicolas Ruffault
    469
    665
    Archie Shepp sur Melvin van Peebles
    Mercredi, novembre 5, 2003 - 01:00
    Sweetback
    Il n'y a pas de Noirs dans le film

    Une réflexion étonnante d'Archie Shepp (musicien noir) sur Melvin van Peebles (cinéaste noir), à l'occasion de la sortie en dvd de 'Sweet Sweetback's Baadasssss Song', film culte du cinéma noir indépendant.

    Enregistrement : 16 octobre 03 - Montage : Silvain Gire - Mix : Benoît Thuault - Réalisation : Anna Salzberg
    107
    281
    Un dub musical inspiré par Barry Lyndon (7/7)
    Jeudi, mars 27, 2003 - 01:00
    Barry Lyndub
    Cock your pistol

    <p>&#39;Barry Lyndon&#39; ou l&#39;ascension d&#39;un jeune homme pauvre dans l&#39;aristocratie du XVIIIe siècle. Guerres, duels et séductions : Ann Rioult condense le film en un dub musical et crépusculaire. Hommage à Kubrick avec 7 créations inédites sur arteradio.com</p>

    Réalisation & mixage : Ann Rioult
    196
    295
    Condamné à porter un bracelet (6/7)
    Mercredi, mars 26, 2003 - 01:00
    Orange électronique
    Vous êtes enfermé à la maison

    <p>Christophe est l&#39;un des 117 prisonniers en France condamnés à porter un bracelet électronique. Il doit rester chez lui à certaines heures. Depuis la prison de Colmar, un surveillant contrôle ses allées et venues. Joseph Beauregard a croisé le détenu et son gardien. Hommage à Kubrick : 7 reportages inédits.</p>

    Enregistrements : 13 & 14 mars 03 - Mix : Christophe Rault - Reportage & réalisation : Joseph Beauregard
    793
    294
    2003, phénomène Hal ou la voix des robots (5/7)
    Jeudi, mars 20, 2003 - 01:00
    2003 : phénomène Hal
    L'intelligence artificielle est la solution

    <p>L&#39;intelligence artificielle est-elle une menace pour l&#39;homme ou une chance ? Réponses avec les voix synthétiques de Ange (Archangelis) et de Kali (Université de Caen) ; les robots-musiciens de Carlos Corpa Martinez (festival Exit à Créteil) ; les humains Jean-Michel Truong et Christophe Jacquemin. Hommage à Kubrick : 7 créations sonores sur arteradio.com</p>

    Enregistrements : 21 & 25 février, 5 mars 03 - Mix : Christophe Rault - Reportage, montage & réalisation : Cédric Chabuel
    481
    291
    Les lolitas, les profs et la séduction (4/7)
    Jeudi, mars 13, 2003 - 01:00
    Lolycéennes
    On profite de la vie à notre âge

    <p>Depuis le livre de Nabokov (1955) et le film de Kubrick (1962), les lolitas affolent la libido du mâle. Aujourd&#39;hui, elles sont partout, surtout dans la chanson et les journaux. Faut-il en avoir peur ? Tatjana a rencontré les rédactrices de &#39;Lolie&#39;, des jeunes filles et des profs. 7 créations inédites en hommage à Kubrick sur arteradio.com</p>

    Enregistrements : 12, 13, 18 & 19 février 03 - Montage & mix : Christophe Rault - Reportage & réalisation : Tatjana Bogucz
    493
    282
    Un jour aux courses (3/7)
    Mercredi, mars 12, 2003 - 01:00
    Ultime racket
    Aux chiottes le favori, bravo les tocards

    <p>Un jour à l&#39;hippodrome. Les chevaux tournent sur la piste. L&#39;ascenseur social sépare les riches propriétaires des pauvres parieurs. Mais à la fin, tout le monde perd. Hommage à Kubrick : 7 reportages inédits.</p>

    Enregistrement : 13 & 23 février 03 - Mix : Christophe Rault - Réalisation : D. Chomentowski & J. N. Banafunzi
    598
    277
    L'armée française contre le droit d'association (2/7)
    Jeudi, mars 6, 2003 - 01:00
    Impasses de la gloire
    Les droits de l'homme militaire

    <p>L&#39;Association de défense des droits des militaires (www.adefdromil.com) agace le ministère de la Défense. Il est interdit aux soldats d&#39;y adhérer sous peine de sanctions. Pas facile de prendre la parole dans la &#39;grande muette&#39;. Hommage à Kubrick : 7 créations sonores sur arteradio.com</p>

    Enregistrement : 28 février 03 - Montage & mix : Christophe Rault - Entretiens & réalisation : Joseph Beauregard
    427
    276
    Les boxeurs parlent d'amour (1/7)
    Mercredi, mars 5, 2003 - 01:00
    Le baiser du boxeur
    Tu boxes comme tu dragues

    <p>Jérôme Huon, Philippe Magnole, Azzedine Djerrari... Des boxeurs parlent du lien entre leur sport et l&#39;amour. Des combats, des chutes et des victoires. Des coups donnés ou reçus, sur le ring comme dans la vie. Hommage à Kubrick : 7 créations sur ARTE Radio.com</p>

    Enregistrement : 4, 6 & 7 février 03 - Montage & mix : Christophe Rault - Reportage & réalisation : Joseph Beauregard
    316
    243
    Voyage au coeur des groupes Medvedkine
    Mercredi, février 26, 2003 - 01:00
    Groupes Medvedkine
    Que les ouvriers prennent la caméra

    <p>En 1967, Chris Marker filme les ouvriers en grève de Besançon. Certains d&#39;entre eux, encouragés par Marker et d&#39;autres cinéastes, se mettent à réaliser leurs propres films. Frédérique Pressmann a recueilli des témoignages inédits sur cette aventure exceptionnelle. Les films des Medvedkine sont produits et/ou distribués par Slon-Iskra. Ce documentaire a obtenu le Prix Phonurgia de la création radiophonique, Arles 2003.</p>

    Enregistrements : 21, 22 & 24 janvier 03 - Mix : Christophe Rault - Entretiens, montage & réalisation : Frédérique Pressmann
    1 145
    254
    Une création sonore autour du film de Chris Marker
    Vendredi, février 21, 2003 - 01:00
    Souvenir de La Jetée
    Je me souviens de la Jetée

    ''La Jetée'' (1962), court-métrage culte de Chris Marker, a inspiré entre autres ''L'armée des 12 singes'' de Terry Gilliam. Voici un jeu avec le film et sa mémoire, une création sonore interprétée 41 ans plus tard par le comédien originel, Jean Négroni, décédé le 28 mai 2005.
    Textes de Chris Marker (''La Jetée'') et Georges Perec (''Je me souviens'').

    Enregistrements : 12 février 03 - Interprètes : Fadi Henouda, Jean Négroni - Montage & mix : Christophe Rault - Réalisation : Thomas Baumgartner
    411
    245
    Jean Négroni raconte le tournage de 'La jetée', de Chris Marker
    Mercredi, février 19, 2003 - 01:00
    Marker / Négroni
    J'avais une voix grave et légère

    <p>En 1962, Chris Marker réalise &#39;&#39;La jetée&#39;&#39;, devenu un film culte. Une fable de science-fiction presque entièrement en images fixes, rythmée par la voix de Jean Négroni. 41 ans plus tard, le comédien se souvient de ce tournage particulier. Jean Négroni est décédé le 28 mai 2005.</p>

    Enregistrements : 5 & 12 février 03 - Montage & mix : Christophe Rault - Entretien & réalisation : Thomas Baumgartner
    460
    86
    La BO de ''Ghost Dog'' vue par DJ Mehdi
    Lundi, novembre 4, 2002 - 01:00
    Ghost Dog
    Une tension palpable qui ressort de la musique

    <p>Le film &#39;&#39;Ghost Dog&#39;&#39; raconte l&#39;histoire d&#39;un samouraï noir interprété par Forest Whitaker. Pour la musique, Jim Jarmusch a fait appel à RZA, producteur du groupe rap Wu-Tang Clan. Le Français DJ Mehdi, lui-même compositeur à succès pour le groupe 113 et auteur d&#39;un bel album solo &#39;&#39;(The Story of) Espion&#39;&#39; (Delabel), écoute pour ARTE Radio le travail impressionnant de son collègue RZA. DJ Mehdi est décédé le 12 septembre 2011. En septembre 2021, ARTE Radio lui a consacré un grand documentaire &quot;DJ Mehdi, le son du Prince&quot; par Johan Chiaramonte.&nbsp;</p>

    Enregistrement : 8 octobre 02 - Mix : Christophe Rault - Entretien, montage et réalisation : Silvain Gire
    599
    72
    Le cinéma raconté aux aveugles
    Mardi, octobre 8, 2002 - 02:00
    Audiovision 1
    Je traduis les images

    L'audiovision est un procédé qui permet aux spectateurs aveugles ou mal-voyants d'écouter une description de l'image en plus du son du film. Traductrice d'images, Marie-Luce Plumauzille travaille à l'Association Valentin-Haüy pour le bien des aveugles. Elle a notamment traduit pour ARTE ''Marius et Jeannette'' et ''Ressources humaines'' en audiovision.
    Ecoutez aussi les témoignages ''Audiovision 2 et 3'' sur ARTE Radio.

    Enregistrement : 30 septembre 02 - Entretien et montage : Debora Langer - Réalisation et mix : Christophe Rault
    369

    ARTE Radio a aussi son application mobile

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    Fantazio & Co Épisode 2

    Sex & sounds

    Et si on pouvait enlever les sons du sexe - les gémissements, les orgasmes, les lits qui grincent, les vantardises, les frouts ?

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