La Chute de Lapinville, notre nouvelle fiction épique et drôle. Un épisode du lundi au vendredi.

 

 

 

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    1924, une grève éclate à Douarnenez
    Vendredi, février 16, 2024 - 11:51
    Sardines FM
    Écoutez l'bruit de leurs sabots, voilà qu'arrivent les Penn Sardin

    Il y a 100 ans à Douarnenez, les ouvrières des conserveries de sardines se mettent en grève pour revendiquer une augmentation de salaire alors qu'elles vivent dans la plus grande misère. Une grève de femme qui durera 45 jours et qui sera victorieuse notamment grâce au soutien du maire "bolchevique" de la ville Daniel Le Flanchec, et des militants et des militantes du jeune Parti Communiste.
    L'équipe du Radio Show a retrouvé des enregistrements de la bande FM de l'époque : sur Sardines Infos, on suit le mouvement au jour le jour, on entend le son des assemblées générales, des grévistes et aussi les chants qu'entonnent les manifestantes dans la rue...

    Voici donc un podcast historico-loufoque en léger direct de 1924 qui mélange histoire sociale et parodies médiatiques, enregistré en live le 10 février 2024 au Petit Théâtre du Quartz de Brest dans le cadre du festival Longueurs d'ondes. Avec la présence sur scène de la Chorale Radio Sardines montée pour l’occasion par des chanteuses brestoises.
    Avec aussi une visite sonore d'une usine actuelle et une balade dans le Douarnenez-immobilier d'aujourd'hui.

    Une émission orchestrée par Olivier Minot (Livo), réalisée avec Annabelle Brouard (Abad).
    Avec Mathilde Guermonprez (Loupiotte) et Simon Poulain (Loiseau) dans le rôle des journalistes de Sardines Infos et Annagaid, Elsa, Florence, Lise, Marina, Patricia et Sabrina qui ont formé la chorale Radio Sardine.
    Avec les historiens et historiennes Fanny Bugnon, Françoise Pencalet et Jean-Michel Le Boulanger, avec Max du collectif "Droit à la ville" et Anne-Marie, ouvrière de conserverie.
    La chanson Penn Sardin chantée par la chorale en fin d'émission est une chanson écrite en 2005 par Claude Michel, décédée le 17 décembre 2023.

    Merci à Théo Bernard, Théo Giboulain, Sébastien Friand, Laurence Blanoeil et l'usine Chancerelle de Douarnenez, Julie Auzou, Juliette Cordemans et Mina Souchon pour le tract, les équipes techniques du Quartz à Brest, les bénévoles du Festival Longueurs d'ondes et le merveilleux public du Petit Théâtre.

    Lectures
    - « Une belle grève de Femme », Anne Crignon, Éditions Libertalia, 2023.
    - « Flanchec », Jean-Michel Le Boulanger, Éditions Goater, 2022.
    - « L'Élection interdite. Itinéraire de Joséphine Pencalet, ouvrière bretonne (1886-1972) », Fanny Bugnon, Éditions du Seuil, parution en mai 2024
    - « Soviets et salaires : les sardinières dans la grève de Douarnenez (novembre 1924-janvier 1925) », Théo Bernard
    - « Les ouvrières de la mer », Anne-Denes Martin, Éditions L'harmattan, 1994.
    - « Habiter une ville touristique », Collectif Droit à la ville Douarnenez, Éditions du commun, 2023.

    Prochain enregistrement du Radio Show le 28 Mars 2024 en léger direct de l'auditorium de La Gaîté Lyrique.

    Enregistrement : 10 février 2024 - Réalisation : Olivier Minot et Annabelle Brouard - Participation : Mathilde Guermonprez, Simon Poulain, Annagaid, Elsa, Florence, Lise, Marina, Patricia et Sabrina - Mixage : Annabelle Brouard - Illustration : Robin Renard - Production : ARTE Radio
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    L’enfance volée des Amérindiens de Guyane 
    Mercredi, mai 24, 2023 - 07:00
    Comme des oiseaux
    Oisillonner, apprivoiser les petits enfants, c’est le terme qu’utilisaient les religieux et les religieuses

    Leurs voix ont longtemps été tues. Entre 1930 et 1980, environ 2000 enfants amérindiens et bushinengués de Guyane ont été arrachés de force à leurs familles et placés dans des pensionnats tenus par l'église catholique. Si on connaît l'histoire des pensionnats autochtones au Canada et en Australie, on sait moins que ce procédé d'assimilation coloniale a également été mis en place par la France, sur ce territoire d'Amérique du sud. Gérés par des religieux et financés par l'État, ces "homes indiens" furent le passage obligé de plusieurs générations d'enfants sacrifiés sur l'autel de la République une et indivisible. Là-bas, loin de leurs villages et de leurs proches, il fallait se lever tôt, prier, ne pas parler sa langue. Ce quotidien fait de maltraitances et d'interdictions voulait leur faire oublier leur culture, leur spiritualité ; les transformer en "bons petits Français". Depuis peu, d'anciens et anciennes pensionnaires prennent la parole. Documentaire choral, Comme des oiseaux écoute le récit de trois d'entre eux. Leurs voix sont rares et puissantes, elles nous invitent à relire l'Histoire. Comment ces enfants ont-ils grandi ? Comment ont-ils choisi de se reconstruire ? 
    Aujourd’hui, les Amérindiens de Guyane se mobilisent pour obtenir la création d’une Commission Vérité et Réconciliation sur le modèle du Canada. 
    En 2023, un “home“ est toujours en activité à Saint-Georges de l'Oyapock. Il accueille une soixantaine d’enfants.

    Publié en septembre 2022, le travail précieux de la journaliste Hélène Ferrarini  "Allons enfants de la Guyane " (Editions Anarchasis) a permis de prendre conscience de l'ampleur du phénomène et de la façon dont l'État français et l'église catholique ont travaillé main dans la main pour évangéliser et "civiliser" les enfants autochtones de Guyane. 

    Remerciements : Hélène Ferrarini, Kadina Johannès, Alexis Tiouka, Tawakele Kouyouri, Marie Renault 

    - Journaliste et réalisateur radio indépendant, Clément Baudet travaille le documentaire pour différents médias (France Culture, le CNRS, Le Monde). Il a un tropisme prononcé pour les sciences, l’environnement et les sujets de société. Attaché aux voix humaines et aux ambiances, il aime raconter des histoires avec ou sans paroles et fait partie du collectif Phaune Radio
    - Alice Lefilleul est chercheuse indépendante en littérature comparée et en anthropologie. Autrice et réalisatrice sonore, elle travaille à faire circuler les imaginaires et mettre en avant les récits silenciés par l’histoire. Elle a collaboré à de nombreux médias et fait partie du collectif Making Waves.

    Références :
    - « La légende de Kalali » d'Eléonore Kadi Johannes, à paraître en août aux éditions Mahury.
    - « Allons enfants de la Guyane », d'Hélène Ferrarini, aux éditions Anarchasis.
    - « Petit guerrier pour la paix », d'Alexis Tiouka et Hélène Ferrarini, aux éditions de l'Ibis rouge.
    - L'Espaces Autochtones de Radio Canada.

    Enregistrements : novembre 22 - Entretiens et prises de son : Clément Baudet et Alice Lefilleul - Tambour et chants : Alexis Tiouka - Musique additionnelle : Charlie Marcelet - Réalisation & mixage : Charlie Marcelet - Illustration : Xavier Lissillour - Production : ARTE Radio
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    De nouvelles armes
    Jeudi, février 23, 2023 - 11:47
    Comment finir une guerre (8/8)
    Les deux camps font des victimes, c’est quoi le problème de le reconnaître ?

    Un an après son désarmement, l’organisation ETA s’est officiellement auto-dissoute le 4 mai 2018. C’est Josu Urrutikoetxea qui a lu le communiqué, depuis sa nouvelle vie cachée, quelque part dans les Alpes françaises. Sa longue cavale clandestine prend fin le 16 mai 2019, lors d’une consultation à l’hôpital de Sallanches. Il est alors dénoncé et arrêté par la police française. Aujourd’hui, il risque encore de la prison en France et la justice espagnole l’attend de pied ferme pour le juger et le condamner. Qu’est ce qui va se passer maintenant pour Josu et tous les autres indépendantistes incarcérés, alors qu’ETA n’existe plus ? Est-ce que le désarmement à permis d’avancer dans le processus ? Le Pays basque est-il enfin en paix ?

    Avec Josu Urrutikoetxea, militant indépendantiste et ancien membre d’ETA, Laure Heinich, avocate de Josu Urrutikoetxea, Caroline Guibet Lafaye, chercheuse en sciences sociales, spécialiste de la question de la violence politique et Véronique Dudouet, médiatrice internationale dans une ONG allemande, spécialiste de la transformation des conflits violents en conflit non violents.

    Ressources
    - Interview de David Pla du 20 février 2017

    Sur Josu Urrutikoetxea :
    - « À partir de maintenant, rien n’est tracé, vous êtes les acteurs »
    Toute une vie dans ETA

    Caroline Guibet Lafaye :
    Violence stratégique et autodéfense au Pays basque.
    ETA Euskadi Ta Askatasuna ; témoignage de quatre générations de militantes et militants, avec Alexandra Frénod.

    Véronique Dudouet, La société civile, un acteur moteur du processus de paix au Pays basque.
    Prisonniers basques
    Association Etxerat

    Sur le processus de paix :
    De la fin de la lutte armée au défit de la réconciliation, Interview de Jean-Pierre Massias.
    - Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
    - L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste. Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?

    Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque
    En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
    Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.

    Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
    Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?

    "Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque. RemerciementsMerci à tou·te·s celles et ceux qui ont pris le temps de me raconter, d’expliquer, de répondre à mes questions :Anais Funosas de Bake BideaArgi Perurena dont le père, Bixente Perurena, a été assassiné par les GAL en 1984 à Hendaye, Anita Lopepe militante à EH BaiAgus Hernan pour le forum social permanentXantiana Cachenaut avocate, Françoise Sironi chercheuse en psychologie, Christian Aguerre paysan gourmet, Gabi Mouesca ancien prisonnier et travailleur social, Giuliano Cavaterra, pour son livre « Au cœur du conflit basque »Kristiane Etchalus militante indépendantiste, Nekane Txapartegi ancienne prisonnière et victime de torture, militante indépendantiste, Olatz Retegi chercheuse, Olivier Peter avocat, Maritxu Paulus Basurco avocate, Denis O’Kelly sympathisant de la cause basque, les membres de l’association Harrera, Sophie Wahnich chercheuse en histoire, Egoitz Urrutikoetxea chercheur en histoire, Olivia Ipharraguerre, chanteuse.  Merci aussi à Jean-François Lefort, Thomas Lacoste, Christian Borde, Joana Pochelu, Kristof Hiriart et Maite Garra de la compagnie Lagunarte, Arnaud Sauvage et la compagnie La Fabrique Affamée et à Floriane Miny.Enfin, un merci spécial à Jenofa Berhokoirigoin. 

    Enregistrements : février, juin à septembre 21 et avril 22 - Réalisation : Anna Buy - Musique : Habia - Voix, violon et chant : Maia Iribarne Olhagarai - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    Le désarmement
    Jeudi, février 23, 2023 - 11:33
    Comment finir une guerre (7/8)
    Faites ce que vous avez à faire, mais faîtes-le discrètement. Nous on regarde ailleurs

    Txetx Etcheverry rentre au Pays basque après quatre jours de garde à vue dans les locaux de la section antiterroriste de Levallois-Perret. Il a été embarqué avec Michel Berhokoirigoin et Michel Tubiana, suite à une tentative de désarmement d’une partie de l’arsenal d’ETA. Une opération qui s’est déroulée le 16 décembre 2016, à Louhossoa, un petit village du Pays basque Nord. Au Pays basque, tout le monde salue l’action de Txetx Etcheverry, Michel Berhokoirigoin, et Michel Tubiana. C’était risqué, mais c’est ce qu’il fallait faire. Autour de ces trois-là, toute une population se rassemble : des gens qui se disent prêts à s’engager eux aussi pour faire avancer le processus de paix. On les appelle les artisans de la paix. En attendant, ETA est toujours officiellement armée, et il y a plusieurs tonnes d’armes à rendre et à détruire. Il faut absolument trouver un accord avec l’État français pour un déminage sécurisé. Mais jusque là, la France n’a pas eu l’air concernée par cette situation. Pourtant il n’est pas question pour les artisans de la paix de s’arrêter en chemin : ils iront jusqu’au bout d’un désarmement reconnu et officiel.

    Avec Txetx Etcheverry, militant altermondialiste, Jean-René Etchegaray, maire de Bayonne et président de la communauté d’agglomération du Pays basque et Michel Berhokoirigoin, éleveur paysan à la retraite (décédé en mai 2021).

    Ressources
    - Interview de David Pla du 20 février 2017
    - Récits du désarmement
    - Les artisans de la paix

    Sur le processus de paix :
    - Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
    - L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.

    Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?

    Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque
    En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
    Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.

    Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
    Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?

    "Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque. 

    Enregistrements : février, juin à septembre 21 et avril 22 - Réalisation : Anna Buy - Musique : Habia - Voix, violon et chant : Maia Iribarne Olhagarai - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    Le détonateur
    Mercredi, février 22, 2023 - 18:31
    Comment finir une guerre (6/8)
    La paix, ça ne se décrète pas

    2016, cinq années ont passé depuis le cessez-le-feu d’ETA. Aucune négociation n’a eu lieu, et l’organisation est toujours armée. Ses membres continuent d’être arrêtés et condamnés. Mais ils et elles ont quand même réussi à rassembler la majeure partie des armes et à les mettre sous scellés. Quant aux habitant·e·s du Pays basque, ils et elles sont de plus en plus nombreus·e·s à se mobiliser pour chercher des solutions. Il leur faut sortir de ce blocage qui empêche le processus de se mettre en place. Ils et elles tournent en rond, réfléchissent. Désespèrent parfois.
    Jusqu’au soir du 16 décembre 2016. Ce soir-là, on apprend par les réseaux sociaux qu’une opération de désarmement est en cours dans un village du Pays basque français, Louhossoa. Une opération qui s’avère aussitôt être neutralisée par la police française et le RAID, selon les informations locales puis nationales. Au Pays basque, l’info se répand comme une traînée de poudre : mais qui est donc en train de désarmer ETA ?

    Avec Txetx Etcheverry, militant altermondialiste, Michel Berhokoirigoin, éleveur paysan à la retraite (décédé en mai 2021) et Ekhi Erremundegi, journaliste au quotidien en langue basque Berria.

    Ressources
    Sur les arrestations de Louhossoa :
    Louhossoa : les interpellés mis en examen et remis en liberté
    Arrestations à Louhossoa : les personnes interpellées de retour à Bayonne

    Sur le processus de paix :
    - Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
    - L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.

    Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?

    Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
    En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
    Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.

    Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
    Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?

    "Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.

    Enregistrements : février, juin à septembre 2021 et avril 2022 - Réalisation : Anna Buy - Musique : Habia - Voix, violon et chant : Maia Iribarne Olhagarai - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    Iratxe Sorzabal Diaz
    Mercredi, février 22, 2023 - 18:18
    Comment finir une guerre (5/8)
    C’est une stratégie, la torture. C’est une stratégie qui vise à faire taire, elle ne vise pas à faire parler

    Iratxe Sorzabal est l’une des trois militants d’ETA partis à Oslo pour ces négociations avec l’État espagnol qui n’ont finalement pas eu lieu. En 2001, elle a été torturée dans une caserne de la Guardia Civil (la police espagnole) à Madrid. Cet épisode est consacré à son récit. La torture envers les indépendantistes a été une pratique régulière durant le conflit, et ce jusque dans le début des années 2010. En parler aujourd’hui est encore difficile. Iratxe Sorzabal a livré ce récit pour la première fois en français, au téléphone, depuis le centre de détention de Réau (Seine-et-Marne) où elle était encore incarcérée au moment de l’interview.

    Avec Iraxte Sorzabal Diaz, ancienne militante d’ETA, actuellement détenue dans le centre pénitentiaire de Zaballa, Pays basque, Espagne. Et Pauline Guelle, doctorante en droit public à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Elle travaille sur la torture au Pays basque. Plus précisément, elle étudie comment la torture a pu se pérenniser au-delà de la chute de la dictature franquiste (Franco est mort en 1975) et comment le système a permis l’impunité des tortionnaires.

    Ressources
    Iraxte Sorzabal Diaz, procès de Madrid en février 2022

    Sur la torture au Pays basque :
    Pauline Guelle, Torture et vérité au Pays basque
    Pauline Guelle, Une justice en transition
    - Caroline Guibet Lafaye, La fabrique de la torture en contexte démocratique : l’antiterrorisme espagnol face aux militants basques
    - Torture : le Pays basque Nord en a été témoin, Médiabask

    Prisonniers basques

    Sur les systèmes tortionnaires en général :
    Françoise Sironi et Raphaëlle Branche La torture aux frontières de l’humain
    - Françoise Sironi, Comment devient-on tortionnaire ?

    Un grand merci à Xantiana Cachenaut et à Françoise Sironi. Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?

    Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
    En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
    Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.

    Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
    Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?

    "Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.

    Enregistrements : février, juin à septembre 2021 et avril 2022 - Réalisation : Anna Buy - Musique : Habia - Voix, violon et chant : Maia Iribarne Olhagarai - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    Une paix inaudible
    Mercredi, février 22, 2023 - 15:02
    Comment finir une guerre (4/8)
    Il y a une volonté évidente de dire : je t’écrase

    C’est la déroute. Deux ans ont passé depuis le cessez-le-feu d’ETA et ni le gouvernement espagnol, ni le gouvernement français ne sont venus dialoguer avec les représentants de l’organisation. Josu Urrutikoetexea, David Pla et Iratxe Sorzabal sont forcés de retourner à leur vies cachées quelque part dans les montagnes françaises. Et de passer au plan B : se désarmer tout seuls. C’est à dire clandestinement. Mais la police française surveille des caches d’armes. Un jeu de chat et de souris commence. Des arrestations de membres d’ETA ont lieu. Au Pays basque Nord, la colère enfle. Quand le gouvernement français est interpellé, y compris par des élus basques, il affiche un mépris évident pour la situation. Comment ETA va-t-elle se débrouiller pour avancer seule dans le processus de paix qu’elle a déclaré ?

    Avec David Pla, ancien militant d’ETA et membre de la délégation d’Oslo, Sylviane Alaux, députée socialiste pour la 6ème circonscription du département des Pyrénées Atlantiques de 2012 à 2017, et Peio Etcheverry Ainchart, historien, écrivain, militant de la gauche abertzale.

    Ressources
    Actualité :
    Pays basque : la police espagnole affirme avoir "décapité" ETA en arrêtant deux chefs politiques.
    Interview de David Pla du 2 janvier 2016.

    Ouvrages de Peio Etcheverry Ainchart :
    Initiation à l’histoire du Pays basque
    Pourquoi nous sommes abertzale
    Pays basque dans la transition démocratique

    Sur le processus de paix :
    - Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
    - L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.

    Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?

    Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
    En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
    Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.

    Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
    Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?

    "Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.

    Enregistrements : février, juin à septembre 2021 et avril 2022 - Réalisation : Anna Buy - Musique : Habia - Voix, violon et chant : Maia Iribarne Olhagarai - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    L’huile sur le feu
    Mercredi, février 22, 2023 - 14:55
    Comment finir une guerre (3/8)
    Si j’accepte de dire que je suis une terroriste, je ne prendrais que deux ans

    A Oslo, le temps passe. Les trois membres d’ETA attendent toujours. Mais le gouvernement espagnol ne vient pas. Le processus semble être compromis. Le moral est en chute libre pour le camp basque. D’autant plus que la répression contre les indépendantistes bat son plein, et la collaboration policière franco-espagnole déborde de nouvelles idées pour combattre le terrorisme. C’est le moment où Aurore Martin, militante française de la gauche abertzale (gauche indépendantiste) connaît une petite célébrité dans l’hexagone. La jeune femme est la cible d’un mandat d’arrêt européen parce qu’elle est soupçonnée d’appartenir à une mouvance terroriste. Les preuves ? Avoir participé à un meeting de son parti politique, Batasuna, et avoir écrit un article dans un journal indépendantiste. On est loin du trafic de cocktails molotov. Mais la France accepte le mandat d’arrêt européen, et Aurore Martin doit être arrêtée et extradée vers l’Espagne. Elle décide alors d’entrer en clandestinité.

    Avec Aurore Martin, militante abertzale, Josu Urrutikoetxea, ancien militant d’ETA et membre de la délégation d’Oslo et David Pla, ancien militant d’ETA et membre de la délégation d’Oslo.

    Ressources
    Aurore Martin :
    - Entretien avec Aurore Martin, Mediapart, 2011.
    La parisienne libérée – Si Aurore Martin vous fait peur.

    Sur le processus de paix :
    - Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
    - L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.
    Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?  
    Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
    En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
    Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.

    Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
    Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?

    "Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.

    Enregistrements : février, juin à septembre 2021 et avril 2022 - Réalisation : Anna Buy - Musique : Habia - Voix, violon et chant : Maia Iribarne Olhagarai - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    Un peuple sans État
    Mercredi, février 22, 2023 - 14:32
    Comment finir une guerre (2/8)
    Est basque celui qui veut être basque

    Octobre 2011, David Pla, Iratxe Sorzabal et Josu Urrutikoetxea, tous trois membres de l’organisation armée ETA, sont à Oslo en Norvège pour entamer un dialogue avec le gouvernement espagnol. Objectif : mettre fin officiellement aux violences du conflit politique. Mais il n’est pas question d’abandonner leur lutte pour autant. L’indépendance du Pays basque est toujours au programme pour les militants d’ETA. Et ils sont loin d’être les seuls, car il existe au Pays basque un large mouvement politique dit « aberztale » (la gauche indépendantiste) qui poursuit un projet d’autonomie. Pourquoi ? Comment comprendre cette volonté souvent qualifiée en France de « séparatiste » ? C’est quoi ce sentiment d’appartenance à un peuple et à une terre ? Comment devient-on basque ?
    Ce deuxième épisode nous permet de mieux comprendre nos voisins les Basques et leur désir d'indépendance.

    Avec Ekhi Erremundegi, journaliste au quotidien en langue basque Berria et Peio Etcheverry Ainchart, historien, écrivain, militant de la gauche abertzale.

    Ressources
    Ouvrages de Peio Etcheverry Ainchart :
    Initiation à l’histoire du Pays basque
    Pourquoi nous sommes abertzale
    Pays basque dans la transition démocratique

    Sur le processus de paix :
    - Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
    - L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.

    Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?  
    Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
    En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
    Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.

    Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
    Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?

    "Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.

    Enregistrements : février, juin à septembre 2021 et avril 2022 - Réalisation : Anna Buy - Musique : Habia - Voix, violon et chant : Maia Iribarne Olhagarai - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    Un clandestin sur la route de la paix
    Mercredi, février 22, 2023 - 11:10
    Comment finir une guerre (1/8)
    Prendre les armes et les rendre en une seule vie

    Automne 2011. Le Pays basque attendait ça depuis longtemps : l’organisation armée ETA (Euskadi Ta Askatasuna, soit Pays basque et Liberté en basque) annonce un cessez-le-feu définitif. La communauté internationale demande aux États espagnols et français de saisir cette main tendue et d’entamer un processus de paix. Ce n’est pas la première fois que des négociations ont lieu dans l’histoire du conflit basque, mais cette fois-ci, tout indique que c’est la bonne. 
    Parallèlement à ces évènements officiels, à l’autre bout de la chaîne pyrénéenne, dans un petit village d’Ariège, vit un homme connu sous le nom de Daniel. Cet homme a un accent espagnol, il est venu vivre là il y a déjà plusieurs années, pour sa retraite. Lors de cet automne 2011, alors que la société basque guette les réactions des gouvernements français et espagnol, Daniel reçoit une visite discrète et étonnante. « On » vient le chercher parce qu’« on » a besoin de lui pour faire la paix au Pays basque. Ce n’est en réalité pas Daniel que ces visiteurs mystérieux viennent voir, mais une des figures les plus influentes du groupe ETA, volatilisé dix ans auparavant et activement recherché par les polices espagnoles et françaises : Josu Urrutikoetxea. Avec Josu Urrutikoetxea, ancien militant d’ETA. Ressources
    - Josu Urrutikoetxea sur les négociations de 2005.
    - La conférence internationale d’Aiete.
    - Center for Humanitarian Dialogue (anciennement Centre Henri Dunant).

    Sur le processus de paix :
    - Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
    - L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.
    Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?   Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque
    En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
    Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.

    Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
    Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?

    "Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.

     

    Enregistrements : février, juin à septembre 21 et avril 22 - Réalisation : Anna Buy - Musique : Habia - Voix, violon et chant : Maia Iribarne Olhagarai - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    Les aventures d'Anne Bonny pour la jeunesse
    Vendredi, décembre 16, 2022 - 18:20
    La reine des pirates (6/6)
    Les aventures ont une fin, et parfois la fin est triste

    Épisode 6 : Les pirates ne meurent jamais
    Les pirates ne sont pas les derniers à faire la fête. Un soir, ivres de rhum et de bonne compagnie, ils oublient d’éteindre les lanternes et se font repérer par un navire anglais qui les prend en chasse. Jack est un excellent capitaine et Anne et Mary des tireuses hors pair. Mais ça n'a pas suffi. Anne, Jack et Mary sont repérés par les Anglais et sont fait prisonniers en Jamaïque, chacun dans une cellule différente. Toute la ville se presse à leur procès : tout le monde veut les voir punies. Mais Anne et Mary ont une toute dernière carte à jouer.

    La reine des pirates
    Anne Bonny est une pirate, une vraie : au 18e siècle, elle a vécu déguisée en homme sur le bateau du capitaine Jack Rackham. Anne Bonny est célèbre, certains disent même que c'est la reine des pirates. Alors quand elle voit des gamins qui croient qu'être pirate, c'est se courir après avec des sabres en plastique, ça la fait bien rigoler. Pour leur apprendre comment on fait, elle leur raconte son histoire : comment elle est née bâtarde dans un village d'Irlande, comment elle a traversé l'Atlantique à 12 ans avec son père et sa mère pour rejoindre le Nouveau Monde, et comment elle y a rencontré son destin : les pirates et surtout, Jack Rackham et Mary Read, qui deviendront respectivement son amoureux et son amie.

    La Reine des pirates est une adaptation pour les enfants de la fiction radio La Dernière Nuit d'Anne Bonny. C'est une histoire d'aventure et de liberté, avec des tempêtes, des abordages, des mouettes et bien sûr, des blagues.

    Avec les voix de Pauline Favre-Avias, Clémentine Verdier, Lucile Chevalier, Didier Vinson, Denis Ardent, Grégoire Lagrange, Guillaume Pottier, Hicham Boutahar, Stephane Soo Mongo, Michael Perez, Jo Zeugma, Richard Gaitet, Thom Lefèvre, Christian Paccoud, Simon Primard, Aurélien Lorgnier, Samuel Roger, Anthony Sayegh et Arnaud Forest.

    Présente sur l'appli de Radio France depuis 2020, ARTE Radio rejoint le catalogue de l’enceinte Merlin avec la série audio de Claire Richard "La Reine des pirates". La série sera disponible sans supplément dans le catalogue audio de Merlin jusqu'au 13 juillet 2023.

    Enregistrements : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian, Charlie Marcelet et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant additionnel : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Anne Loiret (Anne Bonny), Héloïse Havard (Anne Bonny, enfant), Victoire Du Bois (Anne Bonny, jeune), Louise Blachère (Mary Read), Sabine Zovighian (La mère de Anne) - Comédiens : Damien Zanoly (John Bonny), Robinson Stevenin (Jack Rackham), Christophe Brault (William Cormack)
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    Les aventures d'Anne Bonny pour la jeunesse
    Vendredi, décembre 16, 2022 - 18:11
    La reine des pirates (5/6)
    Les pirates risquaient la mort, mais le jeu en valait la chandelle.

    Épisode 5 : Sur le bateau de Jack Rackham
    Avec Jack, sur le bateau, Anne découvre la vraie vie des pirates. Jack lui apprend comment on fait des abordages, et Anne apprend vite. La vie est belle : Anne découvre les merveilles des Caraïbes, les plages et les soupes de tortue, car les pirates aussi savent vivre. Elle découvre aussi qu’elle n’est pas la seule femme déguisée en homme à bord...

    Anne Bonny, la reine des pirates
    Anne Bonny est une pirate, une vraie : au 18e siècle, elle a vécu déguisée en homme sur le bateau du capitaine Jack Rackham. Anne Bonny est célèbre, certains disent même que c'est la reine des pirates. Alors quand elle voit des gamins qui croient qu'être pirate, c'est se courir après avec des sabres en plastique, ça la fait bien rigoler. Pour leur apprendre comment on fait, elle leur raconte son histoire : comment elle est née bâtarde dans un village d'Irlande, comment elle a traversé l'Atlantique à 12 ans avec son père et sa mère pour rejoindre le Nouveau Monde, et comment elle y a rencontré son destin : les pirates et surtout, Jack Rackham et Mary Read, qui deviendront respectivement son amoureux et son amie.

    La Reine des pirates est une adaptation pour les enfants de la fiction radio La Dernière Nuit d'Anne Bonny. C'est une histoire d'aventure et de liberté, avec des tempêtes, des abordages, des mouettes et bien sûr, des blagues.

    Avec les voix de Pauline Favre-Avias, Clémentine Verdier, Lucile Chevalier, Didier Vinson, Denis Ardent, Grégoire Lagrange, Guillaume Pottier, Hicham Boutahar, Stephane Soo Mongo, Michael Perez, Jo Zeugma, Richard Gaitet, Thom Lefèvre, Christian Paccoud, Simon Primard, Aurélien Lorgnier, Samuel Roger, Anthony Sayegh et Arnaud Forest.

    Présente sur l'appli de Radio France depuis 2020, ARTE Radio rejoint le catalogue de l’enceinte Merlin avec la série audio de Claire Richard "La Reine des pirates". La série sera disponible sans supplément dans le catalogue audio de Merlin jusqu'au 13 juillet 2023.

    Enregistrements : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian, Charlie Marcelet et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant additionnel : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Anne Loiret (Anne Bonny), Héloïse Havard (Anne Bonny, enfant), Victoire Du Bois (Anne Bonny, jeune), Louise Blachère (Mary Read), Sabine Zovighian (La mère de Anne) - Comédiens : Damien Zanoly (John Bonny), Robinson Stevenin (Jack Rackham), Christophe Brault (William Cormack)
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    Les aventures d'Anne Bonny pour la jeunesse
    Vendredi, décembre 16, 2022 - 18:00
    La reine des pirates (4/6)
    C’était le tableau de chasse des pirates, c’était ça la vraie beauté de Providence

    Épisode 4 : L’île aux pirates
    Après leur mariage, Anne et John Bonny prennent le premier bateau pour Providence. Ils s'installent dans une cabane et se retrouvent parmi les pirates. Mais Anne se rend vite compte qu’au lieu de chercher à rejoindre un équipage, John passe son temps sur la plage à boire du rhum. Il préfère parler d'aventures plutôt de que de prendre le risque de les vivre. Un soir, dans une auberge, elle finit par rencontrer un vrai pirate...

    La reine des pirates
    Anne Bonny est une pirate, une vraie : au 18e siècle, elle a vécu déguisée en homme sur le bateau du capitaine Jack Rackham. Anne Bonny est célèbre, certains disent même que c'est la reine des pirates. Alors quand elle voit des gamins qui croient qu'être pirate, c'est se courir après avec des sabres en plastique, ça la fait bien rigoler. Pour leur apprendre comment on fait, elle leur raconte son histoire : comment elle est née bâtarde dans un village d'Irlande, comment elle a traversé l'Atlantique à 12 ans avec son père et sa mère pour rejoindre le Nouveau Monde, et comment elle y a rencontré son destin : les pirates et surtout, Jack Rackham et Mary Read, qui deviendront respectivement son amoureux et son amie.

    La Reine des pirates est une adaptation pour les enfants de la fiction radio La Dernière Nuit d'Anne Bonny. C'est une histoire d'aventure et de liberté, avec des tempêtes, des abordages, des mouettes et bien sûr, des blagues.

    Avec les voix de Pauline Favre-Avias, Clémentine Verdier, Lucile Chevalier, Didier Vinson, Denis Ardent, Grégoire Lagrange, Guillaume Pottier, Hicham Boutahar, Stephane Soo Mongo, Michael Perez, Jo Zeugma, Richard Gaitet, Thom Lefèvre, Christian Paccoud, Simon Primard, Aurélien Lorgnier, Samuel Roger, Anthony Sayegh et Arnaud Forest.

    Présente sur l'appli de Radio France depuis 2020, ARTE Radio rejoint le catalogue de l’enceinte Merlin avec la série audio de Claire Richard "La Reine des pirates". La série sera disponible sans supplément dans le catalogue audio de Merlin jusqu'au 13 juillet 2023.

    Enregistrements : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian, Charlie Marcelet et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant additionnel : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Anne Loiret (Anne Bonny), Héloïse Havard (Anne Bonny, enfant), Victoire Du Bois (Anne Bonny, jeune), Louise Blachère (Mary Read), Sabine Zovighian (La mère de Anne) - Comédiens : Damien Zanoly (John Bonny), Robinson Stevenin (Jack Rackham), Christophe Brault (William Cormack)
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    Les aventures d'Anne Bonny pour la jeunesse
    Vendredi, décembre 16, 2022 - 17:48
    La reine des pirates (3/6)
    Heureusement un jour de printemps, le destin a mis sur ma route un fort joli marin

    Épisode 3 : Une rebelle à Charleston
    À Charleston, Anne grandit au milieu des plantations. Ses parents voudraient faire d’elle une jeune fille bien sous tous rapports, mais ça l’ennuie beaucoup. C’est alors qu’elle fait la connaissance d’un jeune marin, qui lui parle pour la première fois des pirates et d’une île merveilleuse, où ils font la loi : l’ile de Providence.

    La reine des pirates
    Anne Bonny est une pirate, une vraie : au 18e siècle, elle a vécu déguisée en homme sur le bateau du capitaine Jack Rackham. Anne Bonny est célèbre, certains disent même que c'est la reine des pirates. Alors quand elle voit des gamins qui croient qu'être pirate, c'est se courir après avec des sabres en plastique, ça la fait bien rigoler. Pour leur apprendre comment on fait, elle leur raconte son histoire : comment elle est née bâtarde dans un village d'Irlande, comment elle a traversé l'Atlantique à 12 ans avec son père et sa mère pour rejoindre le Nouveau Monde, et comment elle y a rencontré son destin : les pirates et surtout, Jack Rackham et Mary Read, qui deviendront respectivement son amoureux et son amie.

    La Reine des pirates est une adaptation pour les enfants de la fiction radio La Dernière Nuit d'Anne Bonny. C'est une histoire d'aventure et de liberté, avec des tempêtes, des abordages, des mouettes et bien sûr, des blagues.

    Avec les voix de Pauline Favre-Avias, Clémentine Verdier, Lucile Chevalier, Didier Vinson, Denis Ardent, Grégoire Lagrange, Guillaume Pottier, Hicham Boutahar, Stephane Soo Mongo, Michael Perez, Jo Zeugma, Richard Gaitet, Thom Lefèvre, Christian Paccoud, Simon Primard, Aurélien Lorgnier, Samuel Roger, Anthony Sayegh et Arnaud Forest.

    Présente sur l'appli de Radio France depuis 2020, ARTE Radio rejoint le catalogue de l’enceinte Merlin avec la série audio de Claire Richard "La Reine des pirates". La série sera disponible sans supplément dans le catalogue audio de Merlin jusqu'au 13 juillet 2023.

    Enregistrements : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian, Charlie Marcelet et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant additionnel : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Anne Loiret (Anne Bonny), Héloïse Havard (Anne Bonny, enfant), Victoire Du Bois (Anne Bonny, jeune), Louise Blachère (Mary Read), Sabine Zovighian (La mère de Anne) - Comédiens : Damien Zanoly (John Bonny), Robinson Stevenin (Jack Rackham), Christophe Brault (William Cormack)
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    61675296
    Les aventures d'Anne Bonny pour la jeunesse
    Vendredi, décembre 16, 2022 - 17:34
    La reine des pirates (2/6)
    Papa, je veux rester avec les marins, je veux devenir un mousse !

    Épisode 2 : À l’assaut du Nouveau Monde
    Anne, son père et sa mère, partent pour l’Amérique. Ce n’est pas une mince affaire : il faut prendre un bateau, s’entasser dans une cabine minuscule pour deux ou trois mois... Mais Anne est ravie. Elle s’habille en garçon et passe pour un mousse. Mais pas facile d’être à la fois la petite fille chérie de ses parents et l’apprenti marin...

    La reine des pirates
    Anne Bonny est une pirate, une vraie : au 18e siècle, elle a vécu déguisée en homme sur le bateau du capitaine Jack Rackham. Anne Bonny est célèbre, certains disent même que c'est la reine des pirates. Alors quand elle voit des gamins qui croient qu'être pirate, c'est se courir après avec des sabres en plastique, ça la fait bien rigoler. Pour leur apprendre comment on fait, elle leur raconte son histoire : comment elle est née bâtarde dans un village d'Irlande, comment elle a traversé l'Atlantique à 12 ans avec son père et sa mère pour rejoindre le Nouveau Monde, et comment elle y a rencontré son destin : les pirates et surtout, Jack Rackham et Mary Read, qui deviendront respectivement son amoureux et son amie.

    La Reine des pirates est une adaptation pour les enfants de la fiction radio La Dernière Nuit d'Anne Bonny. C'est une histoire d'aventure et de liberté, avec des tempêtes, des abordages, des mouettes et bien sûr, des blagues.

    Avec les voix de Pauline Favre-Avias, Clémentine Verdier, Lucile Chevalier, Didier Vinson, Denis Ardent, Grégoire Lagrange, Guillaume Pottier, Hicham Boutahar, Stephane Soo Mongo, Michael Perez, Jo Zeugma, Richard Gaitet, Thom Lefèvre, Christian Paccoud, Simon Primard, Aurélien Lorgnier, Samuel Roger, Anthony Sayegh et Arnaud Forest.

    Présente sur l'appli de Radio France depuis 2020, ARTE Radio rejoint le catalogue de l’enceinte Merlin avec la série audio de Claire Richard "La Reine des pirates". La série sera disponible sans supplément dans le catalogue audio de Merlin jusqu'au 13 juillet 2023.

    Enregistrements : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian, Charlie Marcelet et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant additionnel : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Anne Loiret (Anne Bonny), Héloïse Havard (Anne Bonny, enfant), Victoire Du Bois (Anne Bonny, jeune), Louise Blachère (Mary Read), Sabine Zovighian (La mère de Anne) - Comédiens : Damien Zanoly (John Bonny), Robinson Stevenin (Jack Rackham), Christophe Brault (William Cormack)
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    Les aventures d'Anne Bonny pour la jeunesse
    Vendredi, décembre 16, 2022 - 17:20
    La reine des pirates (1/6)
    Y’a pas besoin d’être née sur un bateau pour devenir pirate

    Épisode 1 : L'enfance d'une pirate
    Tout commence en Irlande. À huit ans, Anne est dégourdie mais plutôt mal partie dans la vie : elle est née bâtarde et sa mère est servante. Mais son père l’adore et un jour, il décide de la faire passer pour son neveu, Peter, afin de passer plus de temps avec elle. Pour ça, elle doit couper ses cheveux et mettre un pantalon pour la première fois...

    La reine des pirates
    Anne Bonny est une pirate, une vraie : au 18e siècle, elle a vécu déguisée en homme sur le bateau du capitaine Jack Rackham. Anne Bonny est célèbre, certains disent même que c'est la reine des pirates. Alors quand elle voit des gamins qui croient qu'être pirate, c'est se courir après avec des sabres en plastique, ça la fait bien rigoler. Pour leur apprendre comment on fait, elle leur raconte son histoire : comment elle est née bâtarde dans un village d'Irlande, comment elle a traversé l'Atlantique à 12 ans avec son père et sa mère pour rejoindre le Nouveau Monde, et comment elle y a rencontré son destin : les pirates et surtout, Jack Rackham et Mary Read, qui deviendront respectivement son amoureux et son amie.

    La Reine des pirates est une adaptation pour les enfants de la fiction radio La Dernière Nuit d'Anne Bonny. C'est une histoire d'aventure et de liberté, avec des tempêtes, des abordages, des mouettes et bien sûr, des blagues.

    Avec les voix de Pauline Favre-Avias, Clémentine Verdier, Lucile Chevalier, Didier Vinson, Denis Ardent, Grégoire Lagrange, Guillaume Pottier, Hicham Boutahar, Stephane Soo Mongo, Michael Perez, Jo Zeugma, Richard Gaitet, Thom Lefèvre, Christian Paccoud, Simon Primard, Aurélien Lorgnier, Samuel Roger, Anthony Sayegh et Arnaud Forest.

    Présente sur l'appli de Radio France depuis 2020, ARTE Radio rejoint le catalogue de l’enceinte Merlin avec la série audio de Claire Richard "La Reine des pirates". La série sera disponible sans supplément dans le catalogue audio de Merlin jusqu'au 13 juillet 2023.

    Enregistrements : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian, Charlie Marcelet et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant additionnel : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Anne Loiret (Anne Bonny), Héloïse Havard (Anne Bonny, enfant), Victoire Du Bois (Anne Bonny, jeune), Louise Blachère (Mary Read), Sabine Zovighian (La mère de Anne) - Comédiens : Damien Zanoly (John Bonny), Robinson Stevenin (Jack Rackham), Christophe Brault (William Cormack)
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    Les amants du sycomore
    Dimanche, décembre 4, 2022 - 19:16
    La dernière nuit d'Anne Bonny (9/9)
    Puisse Dieu avoir pitié de vos âmes

    Épuisée, Anne retrouve Mary au tribunal. Toutes deux tentent de garder la tête haute face à la vindicte populaire et les preuves accablantes. Lorsque la sentence tombe, elles jouent leur dernière carte... La dernière nuit d’Anne Bonny Dans une rue de la Nouvelle Orléans, vers 1780, une femme rencontre la Mort qui lui annonce qu’elle n’a plus qu’une nuit à vivre. Cette femme, c’est Anne Bonny. Aujourd’hui, c’est une vieille maquerelle qui gère d’une main de fer un bordel très couru, mais dans sa jeunesse, elle a été pirate. Elle convoque sa fille préférée, Apolline : elle veut lui léguer son entreprise et surtout lui dicter ses mémoires. Car les récits qui ont été faits de sa vie ne lui conviennent pas du tout — notamment celui d’un certain Capitaine Johnson qui la décrit dans son Histoire générale des pirates comme une femme sans vertu ni grandeur. Avant de tirer sa révérence, Anne aimerait bien donner sa version des faits. Alors, elle raconte : comment, née pauvre et bâtarde en Irlande, elle a traversé l’Atlantique pour arriver dans le Nouveau Monde, comment elle y a découvert la piraterie et surtout fait la connaissance du pirate Jack Rackham... embarqué sur le vaisseau du capitaine Jack Rackham, traqué par les Anglais.  A mesure que la nuit avance, Anne fait revivre sa jeunesse flamboyante et l’âge d’or de la piraterie... Mais jusqu’où faut-il croire son récit ? Depuis le 18e siècle, Anne Bonny fascine. Femme de mauvaise vie pour le capitaine Johnson, femme puissante dans l’imaginaire contemporain, son histoire a donné lieu à de nombreuses interprétations. La dernière nuit d’Anne Bonny joue avec les archives et les registres pour explorer la fascination qu’elle suscite, l’écart qui peut se creuser entre une figure historique et ses réinterprétations contemporaines. Sans jamais oublier de faire battre le cœur, et de raconter une grande histoire d’amour et de liberté.  

    Enregistrements : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant additionnel : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Catherine Hiegel (Anne Bonny âgée), Alice Belaïdi (Apolline), Aurélie Miermont (L’historienne), Victoire Du Bois (Anne Bonny, jeune), Audrey Stupovski (La Mort), Louise Blachère (Mary Read) - Comédiens : Marc-Henri Boisse (Le Capitaine Johnson), Antoine Reinartz (L’historien), Robinson Stevenin (Jack Rackham), Matthew Amendt (Woodes Rodgers), Stephane Soo Mongo (Sam) - Voix : Grégoire Lagrange, Guillaume Pottier, Thom Lefèvre, Christian Paccoud, Simon Primard, Aurélien Lorgnier, Samuel Roger, Jo Zeugma, Elie Olivennes, Hanae Bossert, Etienne Gratianette et Michael Liot.
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    61675061
    Une vie heureuse, mais une vie courte
    Dimanche, décembre 4, 2022 - 19:09
    La dernière nuit d'Anne Bonny (8/9)
    On se croyait en sécurité

    Un soir de fête, alors que l’équipage est ivre, le bateau est pris en chasse par un capitaine anglais.  Malgré le courage de Jack, Anne et Mary, l’équipage est fait prisonnier. Ils sont emmenés à fond de cale à Port-Royal, en Jamaïque, où ils seront jugés. Or un édit de la Couronne d’Angleterre condamne tous les pirates à la pendaison... La dernière nuit d’Anne BonnyDans une rue de la Nouvelle Orléans, vers 1780, une femme rencontre la Mort qui lui annonce qu’elle n’a plus qu’une nuit à vivre. Cette femme, c’est Anne Bonny. Aujourd’hui, c’est une vieille maquerelle qui gère d’une main de fer un bordel très couru, mais dans sa jeunesse, elle a été pirate. Elle convoque sa fille préférée, Apolline : elle veut lui léguer son entreprise et surtout lui dicter ses mémoires. Car les récits qui ont été faits de sa vie ne lui conviennent pas du tout — notamment celui d’un certain Capitaine Johnson qui la décrit dans son Histoire générale des pirates comme une femme sans vertu ni grandeur. Avant de tirer sa révérence, Anne aimerait bien donner sa version des faits. Alors, elle raconte : comment, née pauvre et bâtarde en Irlande, elle a traversé l’Atlantique pour arriver dans le Nouveau Monde, comment elle y a découvert la piraterie et surtout fait la connaissance du pirate Jack Rackham... embarqué sur le vaisseau du capitaine Jack Rackham, traqué par les Anglais.  A mesure que la nuit avance, Anne fait revivre sa jeunesse flamboyante et l’âge d’or de la piraterie... Mais jusqu’où faut-il croire son récit ?Depuis le 18e siècle, Anne Bonny fascine. Femme de mauvaise vie pour le capitaine Johnson, femme puissante dans l’imaginaire contemporain, son histoire a donné lieu à de nombreuses interprétations. La dernière nuit d’Anne Bonny joue avec les archives et les registres pour explorer la fascination qu’elle suscite, l’écart qui peut se creuser entre une figure historique et ses réinterprétations contemporaines. Sans jamais oublier de faire battre le cœur, et de raconter une grande histoire d’amour et de liberté. 

    Enregistrements : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant additionnel : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Catherine Hiegel (Anne Bonny), Alice Belaïdi (Apolline), Aurélie Miermont (L’historienne), Victoire Du Bois (Anne Bonny, jeune), Audrey Stpuvski (La Mort), Louisde Blachère (Mary Read), Lucile Chevalier (Dorothy) - Comédiens : Marc-Henri Boisse (Le Capitaine Johnson), Antoine Reinartz (L’historien), Damien Zanoly (John Bonny), Robinson Stevenin (Jack Rackham), Didier Vinson (Le juge), Denis Ardent (L'assesseur) - Voix : Grégoire Lagrange, Guillaume Pottier, Jo Zeugma, Thom Lefèvre, Christian Paccoud, Simon Primard, Aurélien Lorgnier, Samuel Roger, Richard Gaitet, Stéphane Soo Mongo, Michael Perez, Vincent Chaumont, Elie Olivennes, Hanae Bossert, Etienne Gratianette et Michael Liot.
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    L'histoire de Mary Read
    Dimanche, décembre 4, 2022 - 19:00
    La dernière nuit d'Anne Bonny (7/9)
    De qui je pourrais bien être l'amie ?

    Intriguée par le comportement d’un des membres de l’équipage, Anne comprend qu’elle n’est pas la seule femme à bord. Elle se rapproche de la mystérieuse inconnue... Elle s’appelle Mary Read, elle a eu une vie encore plus folle que celle d'Anne et ce sera sa première véritable amie. La dernière nuit d’Anne Bonny Dans une rue de la Nouvelle Orléans, vers 1780, une femme rencontre la Mort qui lui annonce qu’elle n’a plus qu’une nuit à vivre. Cette femme, c’est Anne Bonny. Aujourd’hui, c’est une vieille maquerelle qui gère d’une main de fer un bordel très couru, mais dans sa jeunesse, elle a été pirate. Elle convoque sa fille préférée, Apolline : elle veut lui léguer son entreprise et surtout lui dicter ses mémoires. Car les récits qui ont été faits de sa vie ne lui conviennent pas du tout — notamment celui d’un certain Capitaine Johnson qui la décrit dans son Histoire générale des pirates comme une femme sans vertu ni grandeur. Avant de tirer sa révérence, Anne aimerait bien donner sa version des faits. Alors, elle raconte : comment, née pauvre et bâtarde en Irlande, elle a traversé l’Atlantique pour arriver dans le Nouveau Monde, comment elle y a découvert la piraterie et surtout fait la connaissance du pirate Jack Rackham... embarqué sur le vaisseau du capitaine Jack Rackham, traqué par les Anglais. A mesure que la nuit avance, Anne fait revivre sa jeunesse flamboyante et l’âge d’or de la piraterie... Mais jusqu’où faut-il croire son récit ? Depuis le 18e siècle, Anne Bonny fascine. Femme de mauvaise vie pour le capitaine Johnson, femme puissante dans l’imaginaire contemporain, son histoire a donné lieu à de nombreuses interprétations. La dernière nuit d’Anne Bonny joue avec les archives et les registres pour explorer la fascination qu’elle suscite, l’écart qui peut se creuser entre une figure historique et ses réinterprétations contemporaines. Sans jamais oublier de faire battre le cœur, et de raconter une grande histoire d’amour et de liberté.

    Enregistrements : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant additionnel : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Catherine Hiegel (Anne Bonny âgée), Alice Belaïdi (Apolline), Aurélie Miermont (L’historienne), Audrey Stupovski (La Mort), Louise Blachère (Mary Read), Victoire Du Bois (Anne Bonny, jeune) - Comédiens : Marc-Henri Boisse (Le Capitaine Johnson), Antoine Reinartz (L’historien), Robinson Stevenin (Jack Rackham) - Voix : Jo Zeugma, Vincent Chaumont, Michael Liot, Michael Perez.
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    Chasse partie
    Dimanche, décembre 4, 2022 - 18:49
    La dernière nuit d'Anne Bonny (6/9)
    J'ai vite compris qu'être pirate n'était pas si compliqué

    Anne vit désormais sur un bateau pirate. Déguisée en homme, elle participe aux abordages. Habillée en femme, elle vit un amour passionné avec Jack. Une vie joyeuse et une vie courte : telle est la devise des pirates... La dernière nuit d’Anne Bonny Dans une rue de la Nouvelle Orléans, vers 1780, une femme rencontre la Mort qui lui annonce qu’elle n’a plus qu’une nuit à vivre. Cette femme, c’est Anne Bonny. Aujourd’hui, c’est une vieille maquerelle qui gère d’une main de fer un bordel très couru, mais dans sa jeunesse, elle a été pirate. Elle convoque sa fille préférée, Apolline : elle veut lui léguer son entreprise et surtout lui dicter ses mémoires. Car les récits qui ont été faits de sa vie ne lui conviennent pas du tout — notamment celui d’un certain Capitaine Johnson qui la décrit dans son Histoire générale des pirates comme une femme sans vertu ni grandeur. Avant de tirer sa révérence, Anne aimerait bien donner sa version des faits. Alors, elle raconte : comment, née pauvre et bâtarde en Irlande, elle a traversé l’Atlantique pour arriver dans le Nouveau Monde, comment elle y a découvert la piraterie et surtout fait la connaissance du pirate Jack Rackham... embarqué sur le vaisseau du capitaine Jack Rackham, traqué par les Anglais.  A mesure que la nuit avance, Anne fait revivre sa jeunesse flamboyante et l’âge d’or de la piraterie... Mais jusqu’où faut-il croire son récit ? Depuis le 18e siècle, Anne Bonny fascine. Femme de mauvaise vie pour le capitaine Johnson, femme puissante dans l’imaginaire contemporain, son histoire a donné lieu à de nombreuses interprétations. La dernière nuit d’Anne Bonny joue avec les archives et les registres pour explorer la fascination qu’elle suscite, l’écart qui peut se creuser entre une figure historique et ses réinterprétations contemporaines. Sans jamais oublier de faire battre le cœur, et de raconter une grande histoire d’amour et de liberté.

    Enregistrement : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant additionnel : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Catherine Hiegel (Anne Bonny âgée), Alice Belaïdi (Apolline), Aurélie Miermont (L’historienne), Victoire Du Bois (Anne Bonny, jeune), Lucile Chevalier (Dorothy) - Comédiens : Marc-Henri Boisse (Le Capitaine Johnson), Antoine Reinartz (L’historien), Robinson Stevenin (Jack Rackham), Grégoire Lagrange (Le Capitaine du navire marchand) - Voix : Guillaume Pottier, Jo Zeugma, Thom Lefèvre, Christian Paccoud, Simon Primard, Aurélien Lorgnier, Samuel Roger, Richard Gaitet, Stéphane Soo Mongo, Michael Perez, Vincent Chaumont
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    La République des pirates
    Dimanche, décembre 4, 2022 - 18:30
    La dernière nuit d'Anne Bonny (5/9)
    Tu connais Providence ?

    John et Anne débarque sur l’île de Providence, lieu d’établissement de la République des pirates des Caraïbes. L’île est moche et les pirates souvent bourrés, mais Anne découvre pour la première fois la liberté. Alors que John la déçoit, elle rencontre un homme d’une toute autre envergure : le capitaine Jack Rackham... La dernière nuit d’Anne Bonny Dans une rue de la Nouvelle Orléans, vers 1780, une femme rencontre la Mort qui lui annonce qu’elle n’a plus qu’une nuit à vivre. Cette femme, c’est Anne Bonny. Aujourd’hui, c’est une vieille maquerelle qui gère d’une main de fer un bordel très couru, mais dans sa jeunesse, elle a été pirate. Elle convoque sa fille préférée, Apolline : elle veut lui léguer son entreprise et surtout lui dicter ses mémoires. Car les récits qui ont été faits de sa vie ne lui conviennent pas du tout — notamment celui d’un certain Capitaine Johnson qui la décrit dans son Histoire générale des pirates comme une femme sans vertu ni grandeur. Avant de tirer sa révérence, Anne aimerait bien donner sa version des faits. Alors, elle raconte : comment, née pauvre et bâtarde en Irlande, elle a traversé l’Atlantique pour arriver dans le Nouveau Monde, comment elle y a découvert la piraterie et surtout fait la connaissance du pirate Jack Rackham... embarqué sur le vaisseau du capitaine Jack Rackham, traqué par les Anglais.  A mesure que la nuit avance, Anne fait revivre sa jeunesse flamboyante et l’âge d’or de la piraterie... Mais jusqu’où faut-il croire son récit ?Depuis le 18e siècle, Anne Bonny fascine. Femme de mauvaise vie pour le capitaine Johnson, femme puissante dans l’imaginaire contemporain, son histoire a donné lieu à de nombreuses interprétations. La dernière nuit d’Anne Bonny joue avec les archives et les registres pour explorer la fascination qu’elle suscite, l’écart qui peut se creuser entre une figure historique et ses réinterprétations contemporaines. Sans jamais oublier de faire battre le cœur, et de raconter une grande histoire d’amour et de liberté.

    Enregistrements : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant additionnel : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Catherine Hiegel (Anne Bonny âgée), Alice Belaïdi (Apolline), Aurélie Miermont (L’historienne), Audrey Stupovsky (La Mort), Victoire Du Bois (Anne Bonny, jeune), Louise Blachère (Mary Read) - Comédiens : Marc-Henri Boisse (Le Capitaine Johnson), Antoine Reinartz (L’historien), Damien Zanoly (John Bonny), Robinson Stevenin (Jack Rackham), Matthew Amendt (Woodes Rodgers) - Voix : Stéphane Soo Mongo, Richard Gaitet, Michael Perez, Vincent Chaumont, Jo Zeugma, Lucile Chevalier, Samuel Roger, Guillaume Pottier
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    Ce que les filles sont prêtes à faire pour partir de chez elles
    Dimanche, décembre 4, 2022 - 18:21
    La dernière nuit d'Anne Bonny (4/9)
    La plantation, pour moi, c'était le paradis

    A Charleston, William devient planteur. Après la mort de sa mère, Anne grandit seule. Son père voudrait en faire une vraie jeune fille et la marier à un fils de notable. Elle refuse tous les prétendants et préfère l’aventure. Un jour, sur le port, elle rencontre un jeune marin aux beaux yeux qui lui propose d’autres perspectives d’avenir... La dernière nuit d’Anne Bonny Dans une rue de la Nouvelle Orléans, vers 1780, une femme rencontre la Mort qui lui annonce qu’elle n’a plus qu’une nuit à vivre. Cette femme, c’est Anne Bonny. Aujourd’hui, c’est une vieille maquerelle qui gère d’une main de fer un bordel très couru, mais dans sa jeunesse, elle a été pirate. Elle convoque sa fille préférée, Apolline : elle veut lui léguer son entreprise et surtout lui dicter ses mémoires. Car les récits qui ont été faits de sa vie ne lui conviennent pas du tout — notamment celui d’un certain Capitaine Johnson qui la décrit dans son Histoire générale des pirates comme une femme sans vertu ni grandeur. Avant de tirer sa révérence, Anne aimerait bien donner sa version des faits. Alors, elle raconte : comment, née pauvre et bâtarde en Irlande, elle a traversé l’Atlantique pour arriver dans le Nouveau Monde, comment elle y a découvert la piraterie et surtout fait la connaissance du pirate Jack Rackham... embarqué sur le vaisseau du capitaine Jack Rackham, traqué par les Anglais.  A mesure que la nuit avance, Anne fait revivre sa jeunesse flamboyante et l’âge d’or de la piraterie... Mais jusqu’où faut-il croire son récit ? Depuis le 18e siècle, Anne Bonny fascine. Femme de mauvaise vie pour le capitaine Johnson, femme puissante dans l’imaginaire contemporain, son histoire a donné lieu à de nombreuses interprétations. La dernière nuit d’Anne Bonny joue avec les archives et les registres pour explorer la fascination qu’elle suscite, l’écart qui peut se creuser entre une figure historique et ses réinterprétations contemporaines. Sans jamais oublier de faire battre le cœur, et de raconter une grande histoire d’amour et de liberté.

    Enregistrements : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant additionnel : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Catherine Hiegel (Anne Bonny), Alice Belaïdi (Apolline), Aurélie Miermont (L’historienne), Victoire Du Bois (Anne Bonny, jeune) - Comédiens : Marc-Henri Boisse (Le Capitaine Johnson), Antoine Reinartz (L’historien), Damien Zanoly (John Bonny), Robinson Stevenin (Jack Rackham), Matthew Amendt (Woodes Rodgers), Stephane Soo Mongo (Sam) - Voix : Jo Zeugma, Christian Paccoud, Thom Lefèvre, Aurélien Lorgnier, Samuel Roger, Richard Gaitet, Stéphane Soo Mongo, Michael Perez, Vincent Chaumont et Arnaud Forest (L'agresseur)
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    Vers le Nouveau Monde
    Dimanche, décembre 4, 2022 - 18:09
    La dernière nuit d'Anne Bonny (3/9)
    La mer c'est la chienlit

    Décidé à faire fortune, William part pour l’Amérique avec femme (illégitime) et enfant. A douze ans, Anne monte sur un bateau pour la première fois. Direction Charleston, en Caroline du Sud. A bord, Anne découvre la dure vie des marins. La dernière nuit d’Anne Bonny Dans une rue de la Nouvelle Orléans, vers 1780, une femme rencontre la Mort qui lui annonce qu’elle n’a plus qu’une nuit à vivre. Cette femme, c’est Anne Bonny. Aujourd’hui, c’est une vieille maquerelle qui gère d’une main de fer un bordel très couru, mais dans sa jeunesse, elle a été pirate. Elle convoque sa fille préférée, Apolline : elle veut lui léguer son entreprise et surtout lui dicter ses mémoires. Car les récits qui ont été faits de sa vie ne lui conviennent pas du tout — notamment celui d’un certain Capitaine Johnson qui la décrit dans son Histoire générale des pirates comme une femme sans vertu ni grandeur. Avant de tirer sa révérence, Anne aimerait bien donner sa version des faits. Alors, elle raconte : comment, née pauvre et bâtarde en Irlande, elle a traversé l’Atlantique pour arriver dans le Nouveau Monde, comment elle y a découvert la piraterie et surtout fait la connaissance du pirate Jack Rackham... embarqué sur le vaisseau du capitaine Jack Rackham, traqué par les Anglais.  A mesure que la nuit avance, Anne fait revivre sa jeunesse flamboyante et l’âge d’or de la piraterie... Mais jusqu’où faut-il croire son récit ? Depuis le 18e siècle, Anne Bonny fascine. Femme de mauvaise vie pour le capitaine Johnson, femme puissante dans l’imaginaire contemporain, son histoire a donné lieu à de nombreuses interprétations. La dernière nuit d’Anne Bonny joue avec les archives et les registres pour explorer la fascination qu’elle suscite, l’écart qui peut se creuser entre une figure historique et ses réinterprétations contemporaines. Sans jamais oublier de faire battre le cœur, et de raconter une grande histoire d’amour et de liberté. 

    Enregistrements : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant additionnel : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Catherine Hiegel (Anne Bonny âgée), Alice Belaïdi (Apolline), Aurélie Miermont (L’historienne), Héloïse Havard (Anne Bonny, enfant), Sabine Zovighian (La mère d'Anne), Audrey Stupovski (La Mort), Clémentine Verdier (Elizabeth Cormack) - Comédiens : Marc-Henri Boisse (Le Capitaine Johnson), Antoine Reinartz (L’historien), Thibault Duval (William Cormack), Hicham Boutahar (Le Jésuite), Christian Pelissier (Le Vieux Soldat) - Voix : Matthew Amendt, Guillaume Pottier, Simon Primard et Arnaud Forest
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    61674983
    Granuaille et la vie en garçon
    Dimanche, décembre 4, 2022 - 18:00
    La dernière nuit d'Anne Bonny (2/9)
    Je veux rectifier l'histoire de ma vie

    Irlande, près de Cork. Anne a huit ans. Fille bâtarde d’une servante, Mary, et d’un avocat, William, elle semble destinée à une vie de domestique comme sa mère. C’est sans compter l’amour et l’imagination de son père. Un jour, celui-ci arrive avec un grand sac et une idée qui va changer leur vie. La dernière nuit d’Anne BonnyDans une rue de la Nouvelle Orléans, vers 1780, une femme rencontre la Mort qui lui annonce qu’elle n’a plus qu’une nuit à vivre. Cette femme, c’est Anne Bonny. Aujourd’hui, c’est une vieille maquerelle qui gère d’une main de fer un bordel très couru, mais dans sa jeunesse, elle a été pirate. Elle convoque sa fille préférée, Apolline : elle veut lui léguer son entreprise et surtout lui dicter ses mémoires. Car les récits qui ont été faits de sa vie ne lui conviennent pas du tout — notamment celui d’un certain Capitaine Johnson qui la décrit dans son Histoire générale des pirates comme une femme sans vertu ni grandeur. Avant de tirer sa révérence, Anne aimerait bien donner sa version des faits. Alors, elle raconte : comment, née pauvre et bâtarde en Irlande, elle a traversé l’Atlantique pour arriver dans le Nouveau Monde, comment elle y a découvert la piraterie et surtout fait la connaissance du pirate Jack Rackham... embarqué sur le vaisseau du capitaine Jack Rackham, traqué par les Anglais.  A mesure que la nuit avance, Anne fait revivre sa jeunesse flamboyante et l’âge d’or de la piraterie... Mais jusqu’où faut-il croire son récit ? Depuis le 18e siècle, Anne Bonny fascine. Femme de mauvaise vie pour le capitaine Johnson, femme puissante dans l’imaginaire contemporain, son histoire a donné lieu à de nombreuses interprétations. La dernière nuit d’Anne Bonny joue avec les archives et les registres pour explorer la fascination qu’elle suscite, l’écart qui peut se creuser entre une figure historique et ses réinterprétations contemporaines. Sans jamais oublier de faire battre le cœur, et de raconter une grande histoire d’amour et de liberté.

    Enregistrements : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant de « Granuaille » : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Catherine Hiegel (Anne Bonny âgée), Alice Belaïdi (Apolline), Aurélie Miermont (L’historienne), Héloïse Havard (Anne Bonny, enfant), Sabine Zovighian (La mère d'Anne), Clémentine Verdier (Elizabeth Cormack) - Comédiens : Marc-Henri Boisse (Le Capitaine Johnson), Antoine Reinartz (L’historien), Thibault Duval (William Cormack) - Voix : Anthony Sayegh et Simon Primard
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    J’ai vu la Mort dans le Quartier Français
    Dimanche, décembre 4, 2022 - 17:38
    La dernière nuit d'Anne Bonny (1/9)
    Pour qu'une vie échappe à la mort, il faut qu'elle ait donné matière à des histoires

    La Nouvelle-Orléans, fin du XVIIIe siècle. Lors de sa promenade nocturne, Anne Bonny rencontre la Mort, qui lui annonce avec tendresse qu’elle n’a plus qu’une nuit à vivre. Anne rentre au bordel qu’elle dirige d’une main de fer pour mettre ses affaires en ordre. Elle appelle Apolline, sa préférée : elle a des choses importantes à lui dire...  

    La dernière nuit d’Anne Bonny 
    Dans une rue de la Nouvelle Orléans, vers 1780, une femme rencontre la Mort qui lui annonce qu’elle n’a plus qu’une nuit à vivre. Cette femme, c’est Anne Bonny. Aujourd’hui, c’est une vieille maquerelle qui gère d’une main de fer un bordel très couru, mais dans sa jeunesse, elle a été pirate. Elle convoque sa fille préférée, Apolline : elle veut lui léguer son entreprise et surtout lui dicter ses mémoires. Car les récits qui ont été faits de sa vie ne lui conviennent pas du tout — notamment celui d’un certain Capitaine Johnson qui la décrit dans son Histoire générale des pirates comme une femme sans vertu ni grandeur. Avant de tirer sa révérence, Anne aimerait bien donner sa version des faits. Alors, elle raconte : comment, née pauvre et bâtarde en Irlande, elle a traversé l’Atlantique pour arriver dans le Nouveau Monde, comment elle y a découvert la piraterie et surtout fait la connaissance du pirate Jack Rackham... embarqué sur le vaisseau du capitaine Jack Rackham, traqué par les Anglais.  A mesure que la nuit avance, Anne fait revivre sa jeunesse flamboyante et l’âge d’or de la piraterie... Mais jusqu’où faut-il croire son récit ? Depuis le 18e siècle, Anne Bonny fascine. Femme de mauvaise vie pour le capitaine Johnson, femme puissante dans l’imaginaire contemporain, son histoire a donné lieu à de nombreuses interprétations. La dernière nuit d’Anne Bonny joue avec les archives et les registres pour explorer la fascination qu’elle suscite, l’écart qui peut se creuser entre une figure historique et ses réinterprétations contemporaines. Sans jamais oublier de faire battre le cœur, et de raconter une grande histoire d’amour et de liberté.

    Enregistrements : 2019-2022 - Réalisation : Sabine Zovighian et Arnaud Forest - Musique et chansons : Michael Liot - Prises de son : Sara Monimart - Bruitages : Franck Tassel - Violoncelle : Paul Colomb - Violon : Eugène Feygelson - Contrebasse : Romain Lécuyer - Chant additionnel : Michael Liot et Mathilde Ortscheidt - Collaboration artistique : Anne-Sophie Bailly - Illustration : Lola Félin - Comédiennes : Catherine Hiegel (Anne Bonny âgée), Alice Belaïdi (Apolline), Aurélie Miermont (L’historienne), Audrey Stupovski (La Mort) - Comédiens : Marc-Henri Boisse (Le Capitaine Johnson), Antoine Reinartz (L’historien) - Voix : Richard Gaitet, Stéphane Soo Mongo, Michael Perez, Vincent Chaumont, Jo Zeugma, Victoire Du Bois, Louise Blachère et Denis Ardant - Production : ARTE Radio
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    Une histoire du Liban racontée par les sons
    Mardi, juin 28, 2022 - 18:25
    Le souffle de Beyrouth
    Tais-toi et écoute

    Rana Eid est sound designer et réalisatrice. Depuis près de 40 ans, elle enregistre les ambiances de Beyrouth, sa ville natale. Elle enregistre donc les sons de la guerre civile (1975-1990), la reconstruction, la guerre de 2006, la révolution civile de 2019, l’explosion du port le 4 août 2020 et enfin l’effondrement actuel du Liban. Aujourd'hui, elle commente ses propres archives sonores qui racontent son pays meurtri et une ville qui retient son souffle. Marine Vlahovic (Carnets de correspondante) a rencontré Rana Eid une première fois en 2014 avant de la retrouver quelques années plus tard. Un manifeste sensible sur l’importance du son dans nos mémoires. 

    Ce documentaire est lauréat de l'appel à projets 2021 du ministère de la Culture. 
     

    Enregistrements : juillet 14, octobre 21 - Entretiens et montage : Marine Vlahovic - Réalisation : Marine Vlahovic et Samuel Hirsch - Mixage : Samuel Hirsch - Illustration : Raphaelle Macaron - Production : ARTE Radio
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    Dans la famille communiste, demandez le secret
    Mardi, mai 3, 2022 - 08:19
    Les fossiles et le marteau
    J'ai vu cette lettre étonnamment planquée sous une pile d'assiettes

    "Je suis né en 1991, l’année de la chute de l’URSS. Avec un grand-père résistant et un père militant, chez moi le communisme est une affaire de famille. J’ai fait mes premières manifs en poussette et mes premiers concerts à la fête de l’Huma. Des années plus tard, j’apprends que mon grand-père a dissimulé une lettre sous une pile d'assiettes. Un témoignage bouleversant qui dénonce la répression du printemps de Prague par les troupes soviétiques en août 1968. Et qui anticipe fortement les réactions à l'actuelle invasion de l'Ukraine par la Russie. Pourquoi mon grand-père, que je vénérais pour son intégrité, a-t-il choisi de cacher cette lettre ? C'est l'occasion de questionner une génération contrainte de se positionner suite à l'invasion de la Tchécoslovaquie. C'est aussi le point de départ d'une enquête intime et politique qui me plonge dans l’histoire du Parti Communiste Français, avec ses dirigeants comme Pierre Laurent comme avec la grande famille des militants de base." (Paul Bertiaux) 

    Réalisateur sonore et technicien du son, Paul Bertiaux a gagné le concours de l'été 2021 des Audioblogs ARTE Radio avec L'été de Prague. Il a également travaillé trois ans dans l'agronomie et a réalisé un documentaire audio pour la Confédération paysanne autour des alternatives naturelles aux pesticides. Il est compositeur de musique électronique depuis une dizaine d'années sous le nom de Polbee.  

    Enregistrements : novembre 21, janvier 22 - Texte, voix, prises de son, montage : Paul Bertiaux - Voix : David Sitbon (les coelacanthes), Bénédicte Huberson (la lettre), Jérôme Pigeon (Georges Palluy) - Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet - Illustration : Xavier Lissillour - Production : ARTE Radio
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    Ukraine, gégêne, Charonne et OAS
    Mercredi, mars 16, 2022 - 10:53
    Guerre à la guerre
    Vous avez pas 138 euros ?

    Cette semaine, Livo apprend que Macron veut supprimer la redevance, dont il profite grave en tant que précaire du service public. En réaction, il déserte en mode P4 l'actualité de la guerre en Ukraine. Mais la guerre est partout, même dans la manif pour le climat "Look Up" où il essaye de choper les codes Netflix des jeunes écolos. Il finit par célébrer les 60 ans des accords d'Evian (fin de la guerre d'Algérie) avec Simone, la mamy de ce podcast, qui se souvient du massacre au métro Charonne. Et il appelle un ancien de l'OAS bien raciste qui, quelle surprise, se sent très proche de Zemmour... 

    "Dépêche", le podcast le plus écouté en manif, est à retrouver chaque mercredi sur ARTE Radio. Abonnez-vous sur notre site, Apple Podcasts, Spotify, SoundCloud ou Deezer.

     

    Enregistrements : 20 février, 5, 11, 12, 14 et 15 mars - Texte, voix, réalisation : Olivier Minot - Mix : Charlie Marcelet - Production : ARTE Radio
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    Gagnant de notre concours de podcasts 2021
    Jeudi, septembre 16, 2021 - 09:49
    L'été de Prague
    On a fait hurler les klaxons

    Tchécoslovaquie, été 1968 : Prague est occupée par les chars soviétiques. Des habitants résistent, surtout parmi les jeunes. Pendant ce temps-là, en France, des communistes hésitent entre fidélité à l'URSS et solidarité avec leurs amis praguois. À cette page d'Histoire le récit mêle une histoire familiale, celle d'un petit-fils qui se questionne sur l'engagement de son grand-père. Tout cela en seulement 3 minutes, avec un travail précis sur les voix et les bruitages, et en prime une chute inattendue et drôlatique.

    1er prix du concours de podcasts 2021 "Souviens-toi l'été d'après"  :
    Le jury a été conquis par ce récit très finement construit, porté par une réalisation et une interprétation impeccables. Grâce à un travail précis sur les bruitages et les ambiances, L'été de Prague opère un flash back radiophonique saisissant vers l'été 1968 en Tchécoslovaquie.
    Le concours de podcasts des Audioblogs d'ARTE Radio a lieu chaque été. Le concours 2021 était animé par Thomas Guillaud-Bataille et en partenariat avec Télérama et Sennheiser. Le gagnant Paul Bertiaux gagne un mix par Samuel Hirsch + une diffusion rémunérée sur ARTE Radio + une diffusion sur le site de Télérama + un abonnement papier d'un an à Télérama + un micro de reportage + un casque audio Sennheiser. Les 2ème et 3ème prix ainsi que l'ensemble des envois au concours sont là.

    Paul Bertiaux
    Compositeur de musique électronique depuis une dizaine d'année sous le nom de Polbee, Paul a récemment sorti deux morceaux sur le label allemand Traum Schallplatten. Passionné par la création sonore, il a commencé la réalisation de podcasts il y a trois ans avec le concours de podcasts ARTE radio. Il a également réalisé un documentaire pour la Confédération paysanne autour des alternatives naturelles aux pesticides. Paul a travaillé trois ans dans l'agronomie, et a récemment effectué une formation vers le métier de technicien du son dans le cadre d'un projet de reconversion. Il espère pouvoir continuer à se consacrer à sa passion et à réaliser des podcasts, ce que nous lui souhaitons :)

    Enregistrements : août 21 - Réalisation : Paul Bertiaux - Comédienne : Bénédicte Huberson - Mix : Samuel Hirsch - Photo : Antoine Danis - Production : ARTE Radio
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    Qu’est-il arrivé à la partie civile ?
    Mardi, juin 8, 2021 - 09:00
    Les enfants détruits, 1ère partie
    C’est pas possible, t’as pas fait ça

    À la cour d'assises de Melun se tient un procès où les bancs du public et les bancs de la presse resteront vides. C'est un procès pour viol sur mineure de moins de 15 ans.

    Le podcast des faits divers, des crimes et des procès. À partir d’une anecdote, d’un moment, d’un détail, la chroniqueuse judiciaire Elise Costa jure de raconter « sans haine et sans crainte » l’inhumain en chacun et l’humain en nous tous.

    En partenariat avec Slate.

    Enregistrement : 19 avril 2021 - Texte et voix : Élise Costa - Réalisation et musique originale : Arnaud Forest - Illustration : Billie Blake
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    Quand la brutalité engloutit une vie entière
    Mardi, mai 25, 2021 - 15:24
    La victime inconnue
    Une belle personne

    Au procès Rambla, on n'en sait que très peu sur la victime. Trop souvent, lors des débats, la victime se trouve enfermée dans un statut qui à lui seul, ne peut la résumer. Pourquoi ?

    Le podcast des faits divers, des crimes et des procès. À partir d’une anecdote, d’un moment, d’un détail, la chroniqueuse judiciaire Elise Costa jure de raconter « sans haine et sans crainte » l’inhumain en chacun et l’humain en nous tous.

    En partenariat avec Slate.

    Enregistrement : 19 avril 2021 - Texte et voix : Élise Costa - Réalisation et musique originale : Arnaud Forest - Illustration : Billie Blake
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    Napoléon, Mitterrand et l'union des gauches
    Mercredi, mai 5, 2021 - 14:17
    La France et la gauche éternelles
    Cro-Magnon maltraitait les femmes

    À l'occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon, Livo révise ses cours d'Histoire et réalise à quel point l'Empereur était bon et la France était grande... Il appelle le président de l'académie Napoléon pour imaginer ce que Bonaparte aurait fait aujourd'hui. Pendant ce temps-là, on fête les 40 ans de l'élection de François Mitterrand tandis que les partis de gauche se déchirent. Livo va t'il trouver le moyen de réaliser la fameuse union ? 

    "Dépêche", le podcast historique, est à retrouver chaque mercredi sur ARTE Radio. Abonnez-vous sur notre site, Apple Podcasts, Spotify, SoundCloud ou Deezer.

    Enregistrements : 1, 2, 3, 4 mai 21 - Texte, voix, réalisation : Olivier Minot - Mix : Samuel Hirsch - Production : ARTE Radio
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    Du variant breton au temps des cerises
    Mercredi, mars 17, 2021 - 10:55
    Vive la Commune
    Les mauvais jours finiront

    Cette semaine, pour fuir le variant breton, Livo retourne en 1871. Il fête les 150 ans de la Commune de Paris, dernière vraie révolution française qui a posé les bases d'une république sociale avant d'être réprimée dans le sang. Pour cela, Livo se balade avec Simone, sa communiste préférée (rencontrée dans la Dépêche n°95). Elle lui raconte la Semaine sanglante, l'emmène dans le local de l'Association des Ami.e.s de la Commune fondée par des vétérans communards, où on se souvient que la Commune a même inventé le soutien-gorge. Et puis Simone lui offre des gâteaux et des mandarines comme le ferait une grand-mère. Pendant ce temps, à Lyon, un tiers lieu à la mode a récupéré le nom de Commune...
    Avec des extraits des films "Les Damnés de la Commune" de Raphaël Meissan, à voir en replay sur ARTE, et du mythique "La Commune" de Peter Watkins.

    "Dépêche", le podcast de la résistance, est à retrouver chaque mercredi sur ARTE Radio. Abonnez-vous sur notre site, Apple PodcastsSoundCloud ou Deezer.

    Enregistrements : 18 février, 15 et 16 mars 21 - Texte, voix, réalisation : Olivier Minot - Mix : Charlie Marcelet - Production : ARTE Radio
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    100 ans de communisme et d'espoirs trahis
    Mercredi, janvier 6, 2021 - 13:38
    Je vois tout rouge
    Le communisme ça marche si on s'autorise à rêver

    Après avoir écouté les bons conseils de Macron pour 2021, Livo cherche un peu d'espoir dans l'actualité. Mais entre les vaccins qui traînent et les jeunes fêtards qu'on veut mettre en prison alors que les pédophiles ont eu une vie pépère dans les institutions les plus prestigieuses, il cherche encore des raisons de youp-la-boum. Alors il se plonge dans le passé et commémore, en mode tout seul, les 100 ans du Parti Communiste Français. Il cherche en vain la fête des masses populaires au siège du Parti, place du Colonel-Fabien, et part sur les traces de Lénine qui a vécu dans le 14e arrondissement de Paris. Là, il rencontre Simone, une stalinienne comme on les aime. 

    Chaque mercredi, Dépêche découpe l'actu avec un micro. Abonnez-vous à ce podcast sur notre site, Apple PodcastsSoundCloud ou Deezer.
     

    Enregistrements : 5, 30, 31 décembre 20,  4 et 5 janvier 21 - Texte, voix réalisation : Olivier Minot - Mix : Charlie Marcelet - Production : ARTE Radio 
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    Sexe et torture, les belles comptines de notre enfance
    Mardi, décembre 15, 2020 - 09:21
    Comptines cruelles
    Cette comptine fait référence à une violence sanguinaire

    Savez-vous que « Une souris verte » et « Jean Petit qui danse » racontent, sur un rythme joyeux, des tortures ? Tandis qu’ « Au clair de la Lune » et « Gentil coquelicot » sont des métaphores à peine voilées de rapports sexuels ? 
    Transmises de génération en génération depuis des siècles, les comptines pour enfants font partie de notre patrimoine culturel et sont profondément ancrées dans notre imaginaire collectif. On les connaît par coeur, et on ne s'attarde pas sur leurs paroles parfois étranges. Sabrina Seddiki, réalisatrice TV, s’est interrogée sur le sens de ce qu’elle chante tous les soirs à ses deux enfants. 
    Marie-Claire Bruley, psychologue et auteure de plusieurs ouvrages sur la littérature jeunesse, décrypte ici le sens caché de ces comptines, en dévoile les origines, et apporte un éclairage sur ces vers mystérieux. Qu’il faut, malgré leur sens équivoque, continuer à chanter aux enfants pour les faire bien grandir...

    Enregistrements : septembre 20 - Entretien : Sabrina Seddiki - Réalisation : Samuel Hirsch - Production : ARTE Radio
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    Comment le massacre du 13-novembre témoigne de notre rapport au son
    Mardi, novembre 10, 2020 - 09:38
    L’écho du Bataclan
    Je me suis dit c'est bizarre, ça colle pas avec la musique que j'entends

    Cinq ans après les attentats du 13 novembre, des rescapés du Bataclan racontent comment leur rapport au son fut blessé ce soir-là. De leur amour de la musique live au traumatisme subi, du vécu post-traumatique à la reconstruction personnelle, leurs récits résonnent avec les plus récentes recherches en matière de son et de musique. 
    Dans L'écho du Bataclan, plusieurs survivants racontent ce qu’ils ont vu... mais surtout entendu. Car le traumatisme fut aussi sonore, attisé par les déflagrations, les cris, les râles, un indescriptible chaos assourdissant qui a pulvérisé tous leurs repères. Par la suite, le stress post-traumatique a pu altérer leur écoute et leur rapport au son – et donc au monde. Le moindre bruit soudain, intense ou percussif, les faisait replonger dans un état de stress aigu et incontrôlable. Dans ce bouleversement profond de leurs émotions, de leur rapport aux autres et à eux-mêmes, la musique est restée pour beaucoup un repère, voire un dérivatif vital à leurs angoisses. Leur parcours tend à nous révéler le rôle essentiel du sonore dans nos vies.   
    Recueillis par Jérémy Leroux et mis en forme avec Samuel Hirsch, ces témoignages essentiels sont commentés par des chercheurs et experts du son. En faisant dialoguer ces récits intimes avec les éclairages de musicothérapeutes, ethnomusicologues, acousticiens ou philosophes de la musique, ce podcast propose une réflexion sur le rôle du son dans nos sociétés ainsi qu'un voyage dans l’univers du sonore qui permet de retrouver un peu de lumière. De la grotte préhistorique à l'enfer du Bataclan, le chant et la musique sont d'éternels témoins de notre humanité.

    - Prix Premios Ondas du meilleur podcast international 2022
    -> Vidéo avec ST français 
    -> Video with English subs

    Les rescapés
    Franck (41 ans), Virginie (43 ans), Gabrielle (35 ans) et Jean-Camille (34 ans). Tous sont adhérents de l'association Life for Paris.Les chercheurs
    - Arnaud Norena, chercheur en neuroscience au CNRS, spécialiste de l'hyperacousie et des acouphènes
    - Anthony Brault, psychologue clinicien et musicothérapeute
    - Dana Rappoport, ethnomusicologue au CNRS, centre Asie du Sud-Est (CNRS, EHESS, Inalco)
    - Iégor Reznikoff, professeur émérite de philosophie à l'université Paris X, spécialiste du chant antique, auteur de « La dimension sonore des grottes paléolithiques et des rochers à peintures »
    - Francis Wolff, professeur émérite de philosophie à l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, auteur de « Pourquoi la musique ? »L’auteur 
    Depuis 10 ans, Jérémy Leroux travaille comme chef monteur de films documentaires pour la télévision et le cinéma. Ces expériences ont peu à peu développé son goût pour la matière sonore. L'écho du Bataclan est le fruit de 4 années d'écriture et de rencontres. C'est aussi son premier travail en tant qu'auteur.
     Penser l’impensable, par Jérémy Leroux
    Life for Paris, une des associations constituées après le 13 novembre, m’a donné la possibilité de présenter ma démarche à ses adhérents. Rapidement plusieurs personnes m’ont contacté, qui toutes étaient présentes au Bataclan. Les échanges que j’ai pu avoir avec chacune d’elles ont apporté un véritable ancrage à mes réflexions. Oui, l’expérience du trauma donnait une part importante au sonore. Certaines victimes n’ont d’ailleurs quasiment rien vu. Oui, le traumatisme s’exprime presque avant tout par une altération de l’écoute. N’importe quel bruit soudain, intense et percussif, fait replonger la victime dans un état de stress aigu et incontrôlable. Leur écoute du monde a changé. Et oui, la musique agit pour eux comme une fragile continuité d'existence, contenant souvenirs et émotions, et se révèle parfois aussi nécessaire que l’amour d’un proche. Mais comment retrouver l'esprit de fête associé aux Eagles of Death Metal ?
    Au gré de mes recherches et de mon écriture, j’ai pu rencontrer des chercheurs explorant différents champs du sonore. Ils sont musicothérapeute, philosophe, chercheur en neuroscience, ethnomusicologue. J'ai pu constater une démarche commune à celle des victimes : le besoin de comprendre. Explorer les domaines liés au son semble répondre à une nécessité intime, à une part d'eux-mêmes enfouie mais qui vibre très fortement. Mon ambition n'est pas simplement de transmettre leur pensée, mais le besoin sourd qu'ils expriment à travers elle.
    Dans mon esprit, un curieux dialogue s'est peu à peu instauré entre les chercheurs et les victimes, chacun éclairant la problématique de l'autre. Voilà pourquoi j'ai souhaité mettre en sons un récit choral, où chaque rencontre s'enrichit de la précédente.
    L'objectif du podcast est d'appréhender un événement surréaliste, de représenter l'irreprésentable. Travailler sur le sonore permet d'aborder et d’absorber le choc. Le sonore, c'est du concret qui rencontre également l'invisible : ce qui nous donne vie, ce qui nous lie, ce qui fait sens. Ce projet m'a appris la fragilité de l'écoute, et toute son importance.

    Enregistrements : octobre 2017, septembre 20 - Entretiens et montage : Jérémy Leroux - Réalisation, musique originale et mix : Samuel Hirsch - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    Apprendre à pardonner
    Mardi, novembre 12, 2019 - 12:35
    Les histoires de 28' : Marguerite Barankitse : l’ange du Burundi
    J’ai essayé de faire que ces enfants ne soient pas des victimes

    Marguerite Barankitse est burundaise. Elle a vécu la guerre et les terribles affrontements entre Hutus et Tutsis dans son pays, et vu de ses propres yeux des enfants se faire massacrer. Depuis 1993, elle mène le combat du pardon avec son ONG, la Maison Shalom : éduquer, guérir les blessures et cultiver l’espoir.
    En exil depuis 2015 après avoir critiqué le président Pierre Nkurunziza, elle poursuit son œuvre depuis le Rwanda pour construire une nouvelle génération de Burundais, libérés de la vengeance, parce que comme le dit ce proverbe burundais : “Si tu poursuis la vengeance, creuse deux tombes, une pour ton ennemi et une pour toi.”

    Liens :
    - Maison Shalom
    - Marguerite Barankitse dans 28 Minutes

    Comment le serial killer Michel Fourniret a dépouillé le gang des Postiches... Comment j’ai aidé mon enfant harcelée à l’école... Qu’ils soient journalistes, écrivains ou grands témoins, les invité.e.s de l’émission 28 minutes d'ARTE ont des histoires formidables à raconter. Voici leur podcast !
    28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi.
    "Les histoires de 28’" est un podcast coproduit par KM et ARTE Radio.

    Enregistrement : 28 août 2019 - Interview & montage : Elise Pouettre-Schwabedissen - Mixage : Damien Tesseraud - Responsable éditorial : Tom Van Eersel - Programmation : Pascale Assor - Fichiste : Clara Delente
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    30 ans de murs de Berlin à Pékin
    Mercredi, novembre 6, 2019 - 12:24
    Droit dans le Mur
    Just another brick in the wall

    Cette semaine, Livo commémore les 30 ans de la chute du Mur de Berlin en mangeant des Würste trempées dans ses souvenirs d'échange linguistique. Gerlinda, Ouest-Allemande exilée à Lyon, nous raconte ce qu'on a perdu avec la RDA, notamment en terme de droits des femmes. Pendant ce temps, Macron essaie d'assouplir la dictature chinoise en présentant Guillaume Canet à Xi Jinping.

    Chaque mercredi, Livo découpe l'info avec son micro. Abonnez-vous au podcast "Dépêche" sur notre site, Apple Podcasts, SoundCloud ou Deezer.

    Enregistrements : 2-4-5 novembre 19 - Mix : Charlie Marcelet - Texte, voix, réalisation : Olivier Minot - Production : ARTE Radio
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    Histoire d'une lutte ségrégationniste aux Etats-Unis
    Mardi, octobre 1, 2019 - 09:24
    Les histoires de 28' : Claudette Colvin, une héroïne dans l’ombre de Rosa Parks
    Rosa Parks devient des pieds et Claudette Colvin devient un ventre

    Le 2 mars 1955 était une journée banale pour Claudette Colvin. Après les cours, cette lycéenne de 15 ans prit le bus de Montgomery, en Alabama, pour rentrer chez elle. Habituée aux règles de la ségrégation, elle se dirige vers les sièges du fond, réservés aux Noirs. Mais, alors que le bus se remplit, Claudette refuse de céder sa place à un Blanc, malgré les menaces. Ce geste courageux et déterminant a peut-être inspiré celui de Rosa Parks. Neuf mois plus tard, cette élégante couturière, très investie dans la lutte pour les droits civiques, s’oppose à son tour à la ségrégation dans les transports. Le même geste. Mais les conséquences sont tout autres...
    Qu’est devenue Claudette Colvin ? Âgée de 80 ans aujourd’hui, elle n’a jamais cessé de se battre pour ses convictions, “dans l’ombre” de Rosa Parks. Que lui est-il arrivé après son arrestation dans le bus de Montgomery ? Pourquoi n’a-t-on (presque) jamais entendu parler d’elle ? Plus de 60 ans après, l’auteure Tania de Montaigne donne enfin une voix à Claudette Colvin et nous raconte le combat contre la ségrégation d’une oubliée de l’histoire.

    Liens :
    - Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin
    , une bande dessinée sortie le 18 janvier 2019 chez Dargaud, d’après un livre éponyme publié en 2015 chez Grasset
    - Tania de Montaigne dans 28 minutes

    Comment le serial killer Michel Fourniret a dépouillé le gang des Postiches... Comment j’ai aidé mon enfant harcelée à l’école... Qu’ils soient journalistes, écrivains ou grands témoins, les invité.e.s de l’émission 28 minutes d'ARTE ont des histoires formidables à raconter. Voici leur podcast ! 
    28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi.
    "Les histoires de 28’" est un podcast coproduit par KM et ARTE Radio. 

    Enregistrement : 8 juin 19 - Réalisation & montage : Marie-Hélène Gallay - Mixage : Benjamin Dubret - Production : Tom van Eersel - Fichiste : Candice Bergeron - Programmation : Pascale Assor - Musique : “We shall overcome” interpreté par Paul Van Eersel
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    Enfant de pied-noir et du paradis perdu
    Jeudi, juin 13, 2019 - 10:00
    L'Algérie, c'est le pays de ma mère
    On ne raconte pas la guerre à ses enfants

    "Mon truc à moi, c’est l’Algérie. Pas l’Algérie dont on parle aux infos, mais plutôt celle des livres d’histoire ou des chansons d’Enrico Macias. C’est le "paradis perdu" que ma famille pied-noire a quitté en 1962. 
    De cette histoire je ne sais pratiquement rien. De la vie de ma famille là-bas, de la guerre civile et de leur exil, je n’ai que des bribes de récit, des anecdotes… et des photos de gens en maillot de bain ! En 2012, on a trouvé le journal de mon grand-père en vidant son bureau. Il y raconte l’année 1962, la guerre, les attentats, les derniers soubresauts de l’Algérie française. Ça nous a fait l’effet d’une claque. 
    Ma mère a bien voulu me raconter : les bombes qui explosent dans la rue, ses terreurs d’enfant et ce qu’il en reste encore aujourd’hui. Et comme je voulais savoir si cette mémoire de la guerre d’Algérie était aussi compliquée pour tout le monde, je suis allée voir ma copine Saleha, fille de harki et de FLN, mais aussi Olivia, qui a une mère pied-noire comme moi."

    Marion Pillas est autrice et productrice de documentaires. Elle commence à interroger sa mémoire familiale en fac d’histoire avec la rédaction d’un mémoire sur le Centenaire de la conquête de l’Algérie en 1930. En 2012, elle co-signe pour France 3, avec Frédéric Biamonti, le film "L’amère patrie : le retour des français d’Algérie".

    Enregistrements : février 19 - Mise en ondes & mix : Arnaud Forest - Réalisation : Marion Pillas - Production : ARTE Radio
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    61660521
    Quand Pétain vaut bien une messe
    Mardi, novembre 13, 2018 - 11:46
    La guerre c'est la paix
    Nordahl Lelandais, c'est la passion du chien

    Toujours énervé par le 11-novembre, Livo retourne en 1984. Au pays du Big Brother de George Orwell, Pétain vaut bien une messe, le maire de Marseille est un grand bâtisseur et les gilets jaunes des révolutionnaires. 

    Chaque semaine, Livo découpe l'actu et dégaine son micro. "Dépêche !" est un podcast à retrouver aussi sur la chaîne YouTube ARTE Radio.

    Enregistrements : 8, 9 et 12 novembre - Mix : Arnaud Forest - Réalisation : Olivier Minot - Production : ARTE Radio
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    61660266
    Contre les tabous et l'oubli, ils racontent leur guerre sans nom
    Jeudi, octobre 25, 2018 - 10:08
    La guerre des appelés en Algérie
    Je ne savais même pas pourquoi les Algériens s’étaient révoltés

    A 20 ans, Rémi, Georges, Gilles et les autres se sont retrouvés soldats, appelés au cœur de la guerre d’Algérie. Une guerre sans nom et sans visage, avec son lot d’atrocités et de crimes. A leur retour en France, personne ne leur a posé de questions : ni leurs femmes, ni leurs parents. Comme beaucoup d'autres ils se sont tus.  
    50 ans plus tard, c’est le déclic quand ils reçoivent leur pension d’ancien combattant. Impossible pour eux d’accepter cet argent pour des crimes qu’ils ont commis là-bas. Alors Rémi et ses amis, une bande de vieux paysans retraités du Tarn, fondent la 4ACG, Association des Anciens Appelés d’Algérie Contre la Guerre. Par ce biais, ils reversent leur maigre pension à des associations humanitaires en Algérie. Mais surtout, ils permettent à tout nouvel adhérent de raconter pour la première fois son histoire de la guerre d'Algérie. Des témoignages émouvants et pas militants, qui font la part des horreurs. Des récits durs et d'autant plus nécessaires pour lever les tabous sur une guerre qui n'a jamais dit son nom.

    Enregistrements : mai 18 - Mise en ondes et mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Jane Birmant - Production : ARTE Radio
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    Femmes en lutte dans l'Histoire, à Carrefour et sur la ZAD
    Mercredi, juin 6, 2018 - 13:45
    La révolution sera féministe
    La grève, c'est quelque chose de viril

    Peut-on être révolutionnaire sans être féministe ? Peut-on réclamer l'égalité réelle, les mêmes droits pour tous, une démocratie plus juste, en oubliant la moitié de l'humanité ? De la Révolution française à mai-68, des grèves ouvrières aux occupations étudiantes, les femmes ont été les grandes oubliées des luttes sociales et politiques malgré leurs présences sur les barricades et dans les manifs. Qu'en est-il aujourd'hui, cinquante ans après mai-68 et l'émergence du mouvement féministe? En ces mois de mobilisation sociale importante, laisse-t-on la parole aux étudiantes, aux ouvrières, aux caissières, aux cheminotes, aux femmes de chambre ? Les habitantes de la ZAD parviennent-elles à faire entendre leurs voix ? Et finalement, est-ce que la véritable Révolution n'est pas celle des Irlandaises obtenant la légalisation de l'avortement, des Chiliennes et des Béninoises se mobilisant contre les violences, des actrices manifestants sur les marches du Palais ou des Américaines marchant contre la politique de Trump et le harcèlement sexuel ? Avec : 
    Stéphanie et Zohra, salariées de Carrefour
    Des habitantes de la ZAD, près de Notre Dame des Landes
    Michelle Perrot, historienne, auteure (entre autre) de Mélancolie ouvrière , Les femmes ou les silences de l'histoire , et Histoire des femmes en Occident.
    Fanny Gallot, auteure de En découdre. Comment les ouvrières ont révolutionné le travail et la sociétéProlétaires de tous les pays, qui lave vos chaussettes ?  et Le genre de l’engagement dans les années 1968.
    Bibia Pavard, auteure de Que sais je, Mai 68 et Si je veux, quand je veux  - Contraception et avortement dans la société française (1956-1979) Lectures :Comme on sème, on récolte, Voltairine de Cleyre
    La commune se relèvera, Louise Michel
    Je vous surprendrais par ma volonté, Romaine Moreton
    Mercy, Mary Patty , Lola Lafon Chansons : Adaptation féminisée de
    Juillet 36 des René Binamé
    Je suis fille des Corrigan FestPar le collectif féministe liégeois A tantôt en vélo, en soutien à la ZAD. Liens : Site d'information sur la ZAD 
    Film « Reprise du travail aux usines Wonder », de Jacques Willemont  Bonne nouvelleUn podcast à soi se décline en livre ! Du micro à la plume, Un livre à soi de Charlotte Bienaimé nous donne à lire ce qui fait les questions d’aujourd’hui : le sexisme ordinaire, la grossophobie, le rôle des pères, la transidentité, les luttes sociales, l’écoféminisme, le prix du sexe ou encore l’horloge biologique. Un livre ARTE Éditions / Stock, disponible en librairie.

    Enregistrements : mai 2018 - Prise de son, montage, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Réalisation et musique originale : Samuel Hirsch - Lectures : Estelle Clément Béalem - Illustrations : Anna Wanda Gogusey - Production : ARTE Radio
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    61657950
    En finir avec son travail de mémoire
    Lundi, octobre 17, 2016 - 10:12
    De guerre en fils (6/6) : Les fins maux de l'histoire
    J'arrive pas à terminer cette histoire

    Le 2 octobre 1961, en pleine guerre d'Algérie, le policier Georges Pérache est abattu à Paris par le FLN. Le 17 octobre, la police réprime une manifestation pacifique et tue près de deux cent Algériens. Le 13 novembre 2015, François Pérache, petit-fils du policier tué, veut aller manger un bobun au Petit Cambodge... 
    A la fois enquête intime, fiction documentée et tragi-comédie, "De guerre en fils" joue du feuilleton radio pour ouvrir la boîte aux secrets. Ceux de l’Histoire comme ceux d’une famille.

    6/6 : les fins maux de l'histoire. François cherche le fin mot de l'histoire.
    Prix Phonurgia 2017 de la fiction radio francophone
    Prix Italia 2017 de la meilleure fiction radiophonique
    Prix Premio Ondas international de radio 2017

    Ce podcast est disponible en allemand (production : WDR) .

    Texte : François Pérache et Sabine Zovighian - Avec : François Pérache, Sylvie Thénault, Valentine Joubin, Médine - Musique : Samuel Hirsch - Réalisation : Samuel Hirsch et Sabine Zovighian - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    61657949
    Héro ou salaud ?
    Lundi, octobre 17, 2016 - 10:10
    De guerre en fils (5/6) : Le téléphone arabe
    On était comme les prisonniers d'un labyrinthe : Maurice Papon, l'abbé Pierre et moi

    Le 2 octobre 1961, en pleine guerre d'Algérie, le policier Georges Pérache est abattu à Paris par le FLN. Le 17 octobre, la police réprime une manifestation pacifique et tue près de deux cent Algériens. Le 13 novembre 2015, François Pérache, petit-fils du policier tué, veut aller manger un bobun au Petit Cambodge... 
    A la fois enquête intime, fiction documentée et tragi-comédie, "De guerre en fils" joue du feuilleton radio pour ouvrir la boîte aux secrets. Ceux de l’Histoire comme ceux d’une famille.

    5/6 : le téléphone arabe. 
    D'un interlocuteur à l'autre, le portrait de Georges Pérache se trouble. Héro ou salaud ?
    Prix Phonurgia 2017 de la fiction radio francophone
    Prix Italia 2017 de la meilleure fiction radiophonique
    Prix Premio Ondas international de radio 2017

    Ce podcast est disponible en allemand (production : WDR) .

    Texte : François Pérache et Sabine Zovighian - Avec : François Pérache, Stéphanie Daniel, Médine, Marc Barbé, Franck Chevallay, l'abbé Pierre, Sylvie Thénault, archives INA - Musique : Samuel Hirsch - Réalisation : Samuel Hirsch et Sabine Zovighian - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    61657948
    Manifester contre le couvre-feu
    Jeudi, octobre 13, 2016 - 10:20
    De guerre en fils (4/6) : 17 octobre sans rendez-vous
    Nous allons voir si les rats savent nager

    Le 2 octobre 1961, en pleine guerre d'Algérie, le policier Georges Pérache est abattu à Paris par le FLN. Le 17 octobre, la police réprime une manifestation pacifique et tue près de deux cents Algériens. Le 13 novembre 2015, François Pérache, petit-fils du policier tué, veut aller manger un bobun au Petit Cambodge... 
    A la fois enquête intime, fiction documentée et tragi-comédie, "De guerre en fils" joue du feuilleton radio pour ouvrir la boîte aux secrets. Ceux de l’Histoire comme ceux d’une famille.

    4/6 : 17 octobre sans rendez-vous.
    Le rapper Médine et le journaliste Patrick Pesnot ("Rendez-vous avec X") s'invitent dans l'histoire.
    Prix Phonurgia 2017 de la fiction radio francophone
    Prix Italia 2017 de la meilleure fiction radiophonique
    Prix Premio Ondas international de radio 2017

    Ce podcast est disponible en allemand (production : WDR) . 

    Texte : François Pérache et Sabine Zovighian - Avec : François Pérache, Médine, Patrick Pesnot, Jacques Bonnaffé, archives INA - Musique : Samuel Hirsch - Réalisation : Samuel Hirsch et Sabine Zovighian - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
    731
    61657947
    La France en état d'urgence
    Jeudi, octobre 13, 2016 - 10:19
    De guerre en fils (3/6) : J’ai la mémoire qui planche
    Pour un coup reçu vous en porterez dix, dans tous les cas vous serez couverts

    Le 2 octobre 1961, en pleine guerre d'Algérie, le policier Georges Pérache est abattu à Paris par le FLN. Le 17 octobre, la police réprime une manifestation pacifique et tue près de deux cents Algériens. Le 13 novembre 2015, François Pérache, petit-fils du policier tué, veut aller manger un bobun au Petit Cambodge... 
    A la fois enquête intime, fiction documentée et tragi-comédie, "De guerre en fils" joue du feuilleton radio pour ouvrir la boîte aux secrets. Ceux de l’Histoire comme ceux d’une famille. 

    3/6 : j’ai la mémoire qui planche. 
    Le rapport d'enquête sur la mort de son grand-père renvoie François Pérache en automne 1961: il découvre une France en état d'urgence.
    Prix Phonurgia 2017 de la fiction radio francophone
    Prix Italia 2017 de la meilleure fiction radiophonique
    Prix Premio Ondas international de radio 2017

    Ce podcast est disponible en allemand (production : WDR) .

    Texte : François Pérache et Sabine Zovighian - Avec : François Pérache, Antoine Sastre, Jean-Christophe Freche, Franck Chevallay, Patrick Pesnot, Sabine Zovighian, archive "Octobre à Paris" de Jacques Panijel - Musique : Samuel Hirsch - Réalisation : Samuel Hirsch et Sabine Zovighian - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
    790
    61657946
    Reprendre l'enquête
    Jeudi, octobre 13, 2016 - 10:18
    De guerre en fils (2/6) : Parlez avec le bip
    De quoi j'avais peur au juste ?

    Le 2 octobre 1961, en pleine guerre d'Algérie, le policier Georges Pérache est abattu à Paris par le FLN. Le 17 octobre, la police réprime une manifestation pacifique et tue près de deux cents Algériens. Le 13 novembre 2015, François Pérache, petit-fils du policier tué, veut aller manger un bobun au Petit Cambodge... 
    A la fois enquête intime, fiction documentée et tragi-comédie, "De guerre en fils" joue du feuilleton radio pour ouvrir la boîte aux secrets. Ceux de l’Histoire comme ceux d’une famille.

    2/6 : parlez avec le bip.
    François se réveille avec la gueule de bois et l'envie de reprendre l'enquête sur son grand-père.
    Prix Phonurgia 2017 de la fiction radio francophone 
    Prix Italia 2017 de la meilleure fiction radiophonique
    Prix Premio Ondas international de radio 2017

    Ce podcast est disponible en allemand (production : WDR) .

    Texte : François Pérache et Sabine Zovighian - Avec : François Pérache, Jacques Bonnaffé, Stéphanie Daniel, Marc Barbé, Antoine Sastre, Franck Chevallay, Jean-Christophe Freche, archives INA - Musique : Samuel Hirsch - Réalisation : Samuel Hirsch et Sabine Zovighian - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    61657945
    Raconter par les oreilles
    Mercredi, octobre 12, 2016 - 10:18
    De guerre en fils (1/6) : Sur les pavés le sang
    Une histoire de la France avec ses Arabes

    Le 2 octobre 1961, en pleine guerre d'Algérie, le policier Georges Pérache est abattu à Paris par le FLN. Le 17 octobre, la police réprime une manifestation pacifique et tue près de deux cents Algériens. Le 13 novembre 2015, François Pérache, petit-fils du policier tué, veut aller manger un bobun au Petit Cambodge... 
    A la fois enquête intime, fiction documentée et tragi-comédie, "De guerre en fils" joue du feuilleton radio pour ouvrir la boîte aux secrets. Ceux de l’Histoire comme ceux d’une famille.

    1/6 : Sur les pavés le sang. 
    Le soir du 13 novembre 2015, François veut manger un bobun au restaurant Le Petit Cambodge (Paris X). Les coups de feu des massacres réveillent un souvenir tragique lié à son histoire familiale et à celle de la guerre d'Algérie.  
    Prix Phonurgia 2017 de la fiction radio francophone
    Prix Italia 2017 de la meilleure fiction radiophonique
    Prix Premio Ondas international de radio 2017

    Ce podcast est disponible en allemand (production : WDR) .

    Texte : François Pérache et Sabine Zovighian - Avec : François Pérache, Médine, l'aimable participation de Marie-Sophie Ferdane, archives INA, rap de Médine - Musique : Samuel Hirsch - Réalisation : Samuel Hirsch et Sabine Zovighian - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio
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    61657876
    Des pattes d’eph à Kaaris, de la Mano Negra au 13 novembre
    Jeudi, juin 16, 2016 - 18:08
    Quand on a 17 ans
    Je me décolorais les cheveux avec du Mercurochrome

    Oscar, 17 ans, est lycéen à Paris. Il se demande comment vivre son adolescence, cette période d’entre deux où l’on commence à définir sa personnalité. La tête pleine de questions, il va voir sa tante Marie-Claude, enceinte à 17 ans en 1969... Betty, une amie de sa mère, punk à 17 ans en 1990… Et son grand-père Jean-Marie Le Pollotec, jeune paysan de 17 ans en 1941. Chacun évoque le rapport aux parents, les goûts musicaux, les plaisirs interdits, la première fois, les espoirs, à la veille du passage à l'âge adulte. Oscar enregistre aussi ses amis, réunis pour faire la fête ensemble un certain vendredi 13 novembre 2015…
      

    Enregistrements : novembre-décembre 15 - Prises de son : Oscar Le Pollotec, Léonard Vanderhagen - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Oscar le Pollotec - Production : ARTE Radio
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    61657829
    Descendez à Châtelet au 18ème siècle
    Vendredi, mai 20, 2016 - 12:27
    1730, Paris s'éveille
    Une taverne

    Le ronflement de la pompe qui remonte l'eau de la Seine aux fontaines environnantes. Les mouches qui bourdonnent sur les étals des bouchers. Deux carrosses qui se frôlent. Fermez les yeux, vous êtes à Paris avant la révolution française. Comment faire entendre les sons du passé ? Mylène Pardoen, mécano d'hélicoptère pendant 17 ans dans l'armée de l'air, est la première (et la seule) archéologue du paysage sonore. Depuis huit ans, une obsession la guide : recréer l'ambiance du Grand Châtelet au XVIIIe siècle. Cette fascination est née d'une rencontre avec le plan Turgot-Bretez des années 1730 qui chantait déjà à ses oreilles. Depuis, elle n'a eu de cesse d'enquêter pour rendre ce Paris audible à tous. Empruntez la machine à remonter le temps.
     

    Enregistrements : 1er mars 16 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Morgane Remy - Production : ARTE Radio
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    Quand grand-père lâchait des bombes
    Mercredi, mai 4, 2016 - 16:18
    Papilote
    J'ai pas pu résister, j'ai tué une vache

    Roland Lepers, aka "Daddy Roland", est le dernier pilote du groupe Lorraine à tenir encore debout. Après avoir fait de la résistance sur le territoire français, Roland rejoint le général De Gaulle à Londres en juin 1942. Il est affecté au groupe Lorraine, première unité de la France Libre, créée en novembre 1940 et basée au Royaume-Uni. A Londres, il quitte une femme et en rencontre une autre... Après le débarquement en Normandie, il bombarde l’Allemagne à bord de son B-25 Mitchel. A 94 ans, il dépose encore des fleurs sur le tarmac de son vieil aérodrome à Vitry en Artois, dans le Nord. Mais il ne peut plus ni piloter ni conduire… Donc, en 2015, c’est sa petite fille Sarah-Lou qui l'accompagne en voiture. Elle tient d’une main le volant, de l’autre un micro.

    Enregistrements : octobre 15 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Sarah-Lou Lepers - Production : ARTE Radio
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    61657764
    Souvenirs de vacances communistes
    Vendredi, janvier 8, 2016 - 12:59
    Coco-Colo
    Debout ma blonde, chantons au vent

    Raymonde, Simone et Colette, vaillantes octogénaires, ont passé leurs étés d'enfance à la colonie de vacances de la ville d'Ivry dans les années d’après-guerre. Planté au milieu d'une forêt de pins près du village charentais des Mathes, ce camp est un emblème du communisme municipal et de l'engagement du PC en faveur de l'enfance. Il est le lieu d'expérimentations éducatives originales, comme un conseil des enfants baptisé « Villanous ». C'est également l’un des rares camps d'été mixtes dans les années 50. Maurice Thorez vient parfois visiter les petits « colons » et les tentes marabout s'appellent « Russie » ou « Les marins de la mer Noire »... 
    La mairie d’Ivry, communiste sans interruption depuis 1925, envoie aujourd’hui encore des enfants à la colo des Mathes. Raymonde, Simone et Colette n’ont jamais quitté cette ville de la banlieue parisienne (94). 
    Merci à Alex, Anna, Lou et Raïan, jeunes lecteurs des carnets rédigés par des colons ivryens aux Mathes en 1949 et 1951. Merci aux Archives municipales d’Ivry. Extraits de Ivry ou vingt ans de gestion municipale communiste (1945) et de Les châteaux du bonheur d’Albert Mourlan (1936), deux films conservés par Ciné-Archives. 

    Enregistrements : octobre 15 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Nina Almberg - Production : ARTE Radio
    984
    61657761
    Comment l'inconscient raconte les attentats
    Jeudi, janvier 7, 2016 - 14:50
    Les mauvais rêves
    Je récupère une kalachnikov

    Après les massacres du 13 novembre à Paris, beaucoup de gens ont fait des rêves. Des rêves violents, parfois troublants, qui en disent long sur l'impact des attentats et leurs suites dans nos vies. Si la journée on fait bonne figure, on blague, dans les nuits s'exprime le sentiment que la guerre est entrée en soi, qu'il n'y a plus de lieu sûr, et qu'il va falloir fuir ou se défendre. 

    Enregistrements : novembre-décembre 15 - Mise en ondes, musique et mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Claire Richard - Production : ARTE Radio
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    Comment distinguer un sous-marin russe d'un banc de sardines
    Jeudi, septembre 10, 2015 - 15:46
    L'homme aux oreilles d'or
    Aucun son, ou bruit, ne doit passer inaperçu

    Dans un sous-marin nucléaire d'attaque, l'arme la plus puissante est celle de l'écoute. Sous les mers a lieu une véritable guerre acoustique menée par ceux qu'on appelle les "oreilles d'or". Avec une ouïe extrêmement fine due à un entraînement intensif, une oreille d'or est capable d'identifier un navire, sa direction et sa vitesse.
    Jean a été oreille d'or pendant vingt ans à bord de sous-marins français. Le casque sur les oreilles, il se retrouve à plus de 80 ans à nouveau plongé dans la situation qu'il a connu en mer. Il tente de reconnaître les sons, puis de nous les décrire. Sa mémoire reste vive et son oreille aiguisée.
    Pour ce portrait Aurélia Nardini a créé des micro-compositions, sortes de chimères sonores d'un périple sous-marin fantasmé.
    Cette création a reçu la bourse Scam Brouillon d'un rêve sonore 2015.

    Enregistrement : 7 avril 2015 - Musiques : Extrait de Molécule-Rockall sur l'album "60°43' Nord" (Mille Feuilles/Because) - Mix et mise en ondes : Arnaud Forest - Réalisation : Aurélia Nardini & Arnaud Forest - Production : ARTE Radio
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    Dernier domicile fixe
    Vendredi, mai 29, 2015 - 02:00
    La vie de château
    Qui on est pour faire la morale ?

    <p>Le château de Villers-Cotterêts dans l&#39;Aisne, à 85 km de Paris, a une histoire glorieuse. Ici François 1er signe en 1539 l&#39;ordonnance qui instaure le français comme langue de l&#39;administration. En 1808, Napoléon 1er y fait enfermer les mendiants parisiens pour leur apprendre le travail et la discipline. En 1889, le dépôt de mendicité se transforme en maison de retraite pour vieillards indigents. Et le 15 juillet 2014, cette &quot;maison de retraite publique pour personnes âgées sans domicile fixe&quot; a quitté sa demeure royale pour un établissement neuf - et aux normes... Elisa et Raphaël ont passé plusieurs jours en immersion dans &quot;le château des SDF&quot;, entre mémoire et burlesque, histoire sociale et comédie humaine.</p>

    Enregistrements : juin, juillet 14 - Mise en ondes et mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Raphaël Mouterde & Elisa Monteil - Production : ARTE Radio
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    L'invasion de Paris XIème par les Chinois
    Mercredi, mars 18, 2015 - 01:00
    Chinois en gros
    Je préfère mes Chinois, ils sont tranquilles

    <p>Dans le XIe arrondissement de Paris, et surtout les rues Popincourt, Sedaine, Chemin-Vert et boulevard Voltaire, on compte plusieurs centaines de boutiques tenues par des Chinois. Il s&#39;agit de vente en gros de vêtements pour femmes, réservée aux professionnels. Au milieu d&#39;un ballet incessant de camions de livraison, de diables et de cartons, les riverains ont d&#39;abord mal vécu cette mono-activité. Comment ce quartier est-il devenu un &#39;Sentier bis&#39; ? Quelle cohabitation entre les habitants et les grossistes chinois ? Quelle avenir pour ce secteur frappé par la crise économique ? Habitante du quartier, Elsa Ruault a mené l&#39;enquête au coin de sa rue. Et découvert que l&#39;histoire des &#39;Chinois du XIème&#39; n&#39;est pas si simple...</p>

    Enregistrements : janvier, février 15 - Mise en ondes & mix : Arnaud Forest - Réalisation : Elsa Ruault - Production : ARTE Radio
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    La guerre dans chaque commune
    Mardi, avril 29, 2014 - 02:00
    Monument aux morts
    On va en souper de la Grande Guerre

    <p>36 000 communes en France et presque autant de monuments aux morts. Maurice Muller les photographie depuis une quarantaine d?années, en archiviste patient et silencieux. Ses photos racontent la France des petites villes et des villages, la répétition et la mélancolie de ces pierres qui peuplent discrètement l?espace urbain. Maurice Muller n?aime pas la guerre et ne célèbrera rien cette année.</p>

    Enregistrements : février 14 - Réalisation : Marie Chartron - Mise en onde & mix : Samuel Hirsch
    459
    616391
    Souvenirs du régiment P4
    Jeudi, mars 20, 2014 - 01:00
    Tu seras réformé mon fils
    Je me rappelle avoir été en slip

    <p>Dans les années 1980, ils portaient des badges et des Doc Martens, étaient libertaires et antimilitaristes. Il leur fallait à tout prix échapper au service militaire. Comme d&#39;autres ont des souvenirs de régiment, les intellos-punks-chétifs ont des histoires de tire-au-flanc. Comment se droguer et mentir au psy pour obtenir le précieux label &quot;P4&quot; qui exemptait du service national. La contre-culture de la réforme en témoignages et archives croustillants.</p>

    Enregistrements : novembre 13 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Charlotte Rouault & Benoît Bories
    716
    616377
    Propagande devant, baisers derrière
    Jeudi, février 27, 2014 - 01:00
    Cartes brutales
    Bons baisers de mémère

    1 milliard de cartes postales sont &eacute;dit&eacute;es en Allemagne en 1914 et 800 millions en France. Pendant la Grande Guerre la carte postale de propagande fait des allers-retours entre les tranch&eacute;es et les familles. Au verso les mots doux, au recto la violence des images. Le soldat boche mange les enfants, le soldat n&egrave;gre fait peur au Allemands. Promenade cruelle dans les classeurs du collectionneur Jean-Charles Lyant.

    Enregistrement : février 14 - Réalisation : Marie Chartron - Mise en onde & mix : Samuel Hirsch
    553
    616375
    Manuel bilingue pour soldat de 14
    Mardi, février 18, 2014 - 01:00
    Krieg de guerre
    Sind sie ein Déserteur ?

    Voici un manuel de traduction destiné aux soldats allemands en France pendant la Première Guerre. Démasquer un franc-tireur, se faire soigner, trouver des chevaux ou des cochons... En 1914, le soldat pouvait se procurer ce manuel pour 18 Pfennig. Et affronter ainsi la guerre en territoire français sans problème, en tous cas linguistique. Nous en proposons ici quelques extraits choisis façon Assimil. Ce manuel appartient à la collection de Jean-Charles Lyant.

    Enregistrements : février 14 - Interprètes : Josie Mély, Marie Chartron - Mise en onde & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Marie Chartron & Samuel Hirsch
    172
    616356
    Visite guidée avec neige et silence
    Mercredi, janvier 29, 2014 - 01:00
    Quatre minutes à Auschwitz
    Vous ne le voyez pas

    <p>Ginette Kolinka, ancienne déportée, accompagne des lycéens de l&#39;académie de Caen au camp d&#39;extermination d&#39;Auschwitz. Mais que reste-t-il à voir là-bas ? Que reste t-il à entendre ?</p>

    Enregistrements : 23 janvier 13 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Antonio Fischetti
    267
    616341
    14-18 en rouge et noir
    Mercredi, janvier 22, 2014 - 01:00
    L'anarchoeur
    Ni Dieu ni montre

    La chorale La Barricade &eacute;voque la guerre de 14-18 avec des chansons comme &quot;Craonne&quot; ou &quot;Quand un soldat&quot;. Loin de la propagande et de la haine nationaliste, elles t&eacute;moignent d'une vision antimilitariste et libertaire qui perdure aujourd'hui. Les chanteurs et chanteuses de cette chorale st&eacute;phanoise se r&eacute;unissent pour en pousser une, m&ecirc;me le 11 novembre, sans tambour ni trompette.
    Avec la chorale La Barricade : accord&eacute;on Val&eacute;rie Gonzales, voix de Josiane Carle, Bernard Scemama, Fred Jasse, Djamila Zeghbab.

    Enregistrement : 11 novembre 13 - Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet - Réalisation : Marie Chartron
    690
    616194
    Le secret dénoncé
    Mardi, mars 12, 2013 - 01:00
    Madeleine memories
    I know the history of pain maudit

    <p>En 1951 la petite ville de Pont St-Esprit est victime d&#39;une forme de folie collective. Des habitants en proie aux hallucinations, des tentatives de suicide, sept morts au total. C&#39;est l&#39;affaire du pain maudit : la farine d&#39;un boulanger aurait été contaminée par l&#39;ergot de seigle, un hallucinogène violent. Mais récemment, un journaliste américain affirme qu&#39;il s&#39;agissait d&#39;une expérience de la CIA qui aurait répandu du LSD. De ce cauchemar éveillé, Madeleine Eynard, 90 ans, entend révéler sa propre vérité. Plongée dans l&#39;autre monde : la face sombre de la Provence ?</p>

    Enregistrement : janvier 12 - Mise en onde & mix : Arnaud Forest - Prises de sons & montage : Nicolas Perret - Réalisation : Jean-Baptiste Germain
    1 051
    616198
    Internées en 42-44, elles en rient encore - Prix Bohemia 2013
    Mardi, mars 5, 2013 - 01:00
    Soeurs de camp
    Si on prenait pas soin de nous, c'était la dèche complète

    <p>Trois prisonnières témoignent de leur passage dans le seul camp français pour femmes - le camp de concentration de Brens, dans le Tarn, qui a fonctionné de 1942 à 1944. Les souvenirs de ces trois femmes sont empreints de tendresse, d&#39;amitié et même d&#39;humour dans un contexte si sombre. Un hommage à une &#39;sororité&#39; vécue, à sa nécessité pour surmonter une telle épreuve. Deuxième aux prix Italia et Europa, &#39;Soeurs de camp&#39; a reçu le prix Bohemia 2013 du meilleur documentaire radio. Avec les voix de Angelita Bettini, Nuria Mor, Arlette Baena et Rémi Demonsant.&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Camp Sisterhood</strong>&nbsp;-&nbsp;Three former inmates of the Brens women&#39;s concentration camp, who were detained from 1942-44, recall their experiences&nbsp;</p>

    Enregistrements : novembre 12 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Charlotte Rouault & Benoît Bories - Production : ARTE Radio
    1 678
    616163
    A l'écoute de la guerre froide
    Mardi, janvier 8, 2013 - 01:00
    Teufelsberg, la grande oreille
    On pouvait entendre Brejnev se brosser les dents

    <p>La guerre froide fut aussi une guerre des ondes. A Berlin, l&#39;Ouest écoutait les communications de l&#39;Est depuis Teufelsberg, la fameuse &#39;colline du diable&#39;. On entend encore murmurer cette station d&#39;espionnage construite sur les ruines du nazisme... ARTE Radio et la Deutschlandradio Kultur se penchent ensemble sur les drôles d&#39;histoires de la Grande Oreille. Première coproduction avec la Deutschlandradio Kultur, ce documentaire existe aussi en version allemande.</p>

    Enregistrements : mai 12 - Avec : Christopher McLarren, US Army, Wolfgang Preusse, radioamateur, Klaus Behling, historien, Charles Stankievech, plasticien - Voix françaises : Pierre Clément, Christian Gaul, Leopold von Verschuer, Max Volker Martens - Mise en ondes & mix : Arnaud Forest - Coproduction : ARTE Radio, Deutschlandradio Kultur - Réalisation : Olivier Toulemonde
    1 620
    616164
    Erkundungen an der Radarstation des Kalten Krieges
    Mardi, janvier 8, 2013 - 01:00
    Teufelsberg (auf Deutsch)
    Wir konnten Breschnew beim Zähneputzen abhören

    <p>Aus dem Wald hoch über der Großstadt aufragend, mit merkwürdigen weißen Kuppeln aus Wabenstrukturen, sehen die Türme aus wie ein Stonehenge aus der Ära des Kalten Krieges. Die Radaranlage auf dem Teufelsberg in Berlin hatte über Jahrzehnte die Aufgabe, den Funkverkehr im Ostblock abzuhören und für den amerikanischen Geheimdienst verwertbar zu machen. Als Franzose in Berlin sieht der Autor vor allem die bizarren Seiten der heutigen Ruine: Was, fragt er sich, hört man, wenn man abhört ? V.O. du documentaire &#39;Teufelsberg, la grande oreille&#39; coproduit avec Deutschlandradio Kultur.</p>

    Aufnahmen : Mai 12 - Mit : Christopher McLarren, Wolfgang Preusse, Klaus Behling, Charles Stankievech - Ton : Arnaud Forest - Koproduktion : ARTE Radio, Deutschlandradio Kultur - Autor & Regisseur : Olivier Toulemonde
    1 556
    616108
    L'esprit de Mai-68 dans les couloirs de Paris-8
    Mardi, septembre 25, 2012 - 02:00
    Le fantôme de l'université
    Ils ont laissé tomber Mao Zedong pour les médias numériques

    <p>Clochard ou fantôme ? Tous les étudiants de Paris-8 ont croisé cet ancien professeur qui hante les couloirs de l&#39;université depuis 25 ans. L&#39;histoire singulière de Gérard Girard se mêle à celle d&#39;une fac pas comme les autres, née à Vincennes de l&#39;esprit de Mai-68 avant de déménager à Saint-Denis (93) dans les années 80. Changement d&#39;époque et changement d&#39;idéaux : des utopies libertaires des années 70 à l&#39;individualisme narcissique des années 2010, le parcours du &#39;fantôme de la fac&#39; raconte aussi la société française.&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><strong>The phantom of the university&nbsp;</strong>-&nbsp;Tramp or ghost? All the students at the University of Paris VIII have bumped into this strange character, walking around with his underwear on his head. He is in fact a former teacher who has haunted the hallways of the faculty buildings for 25 years. The strange story of Gérard Girard is an essential part of a very singular university, born out of the spirit of the May &#39;68 student uprisings. This university was created in Vincennes in the Paris suburbs. Populated mostly by left-wing students, it welcomed the teachings of radical thinkers like Foucault and Deleuze, before moving to another suburb, Saint-Denis, in the 1980s. Times changed and ideals changed, from the libertarian utopianism of the 1970s to the narcissistic individualism of the 2010s. The life and career of &quot;the phantom of the university&quot; mirror the evolutions in French society.&nbsp;</p>

    Enregistrements : janvier-février 12 - Mise en ondes & mix : Arnaud Forest - Réalisation : Sophie Knapp
    1 998
    615934
    La France en guerre en Afghanistan
    Mercredi, septembre 19, 2012 - 02:00
    Petits soldats
    Tirer à la tchétchène

    <p>L&#39;armée française intervient en Afghanistan depuis maintenant dix ans. Plusieurs dizaines de jeunes soldats sont déjà morts dans un conflit sans nom ni fin. Delphine Saltel croise deux récits, celui d&#39;une mère et celui d&#39;un engagé.</p>

    Enregistrements : décembre 10, février 11 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Delphine Saltel
    868
    615994
    Une histoire féminine de la potasse d'Alsace
    Mardi, mars 13, 2012 - 01:00
    Femmes de la mine
    Tout tourne autour du mineur

    <p>Beaucoup de reportages et d&#39;études ont été consacrés aux mineurs, mais rien sur les femmes qui les ont côtoyés, aimés et supportés au quotidien. Du premier&nbsp;forage en 1904&nbsp;à la fermeture des mines en 2002, on a exploité la potasse&nbsp;autour&nbsp;de Staffelfelden en Alsace. Dans la période glorieuse, les personnels et leurs familles bénéficiaient de nombreux avantages sociaux (logements, vacances...). Une vie à part, en circuit fermé, racontée aujourd&#39;hui dans de beaux récits d&#39;amour et de luttes.&nbsp; Artiste multimédia, Cécile Babiole mêle les voix des femmes&nbsp;du bassin potassique&nbsp;à ses propres créations sonores.</p>

    Enregistrements : printemps 11 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Entretiens, montage & sons : Cécile Babiole
    1 427
    615932
    Mémoire magnétique d'une école communiste
    Mardi, octobre 25, 2011 - 02:00
    Gospel bulgare
    Je ne suis pas un héros

    <p>En Bulgarie, l&#39;école du village de Stokité a fermé ses portes au début des années 2000. Dans les salles de classe désertes, Bojina Panayotova et Pierre Bariaud ont retrouvé des kilomètres de bandes magnétiques - des leçons enregistrées qui servaient de support à l&#39;éducation socialiste. A partir de ces sons, les auteurs font resurgir les fantômes de l&#39;époque communiste et dessinent le portrait d&#39;un pays qui peine encore à regarder son passé. Ce documentaire a bénéficié d&#39;une bourse SCAM &#39;Brouillon d&#39;un rêve&#39; en 2010.&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Bulgarian gospel&nbsp;</strong>-&nbsp;The school in the village of Stokite in Bulgaria closed down in the early 2000s. In the empty classrooms, Bojina Panayotova and Pierre Bariaud found miles of audio tapes that were teaching tools under the socialist regime. Using the emotional power of forgotten voices and music, our reporters revive the memories of former students still living in the village and sketch the portrait of a country struggling to write its history.&nbsp;</p>

    Enregistrements : mai, septembre 10 - Mixage : Samuel Hirsch - Réalisation : Bojina Panayotova & Pierre Bariaud
    2 498
    389505
    La page claire de notre Histoire
    Mardi, mars 24, 2009 - 01:00
    Retour à Montmélian
    Je ne me souviens de rien

    <p>Pendant l&#39;Occupation un petit enfant juif, Elie Pressmann, a été caché par un habitant de Montmélian (Savoie). Soixante ans plus tard, Antoine Besson reçoit la médaille de &#39;Juste entre les nations&#39; à titre posthume. Elie Pressmann revisite les lieux de son enfance en compagnie de sa famille. Du présent au passé, sa fille Frédérique tisse en virtuose la mémoire des siens et l&#39;écho de l&#39;Histoire.</p>

    Enregistrements : juin 08 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Frédérique Pressmann
    1 872
    48616
    Héroïne et Albator : ma banlieue des années 80
    Mercredi, octobre 10, 2007 - 02:00
    Ma cité va parler
    Un sandwich de décalages

    <p>Mehdi revient dans la cité de son enfance à Garges-lès-Gonesse (Val d&#39;Oise). Il retrouve ses amis, Français d&#39;origine arabe, et les interroge : qu&#39;est-ce qui a changé en banlieue depuis les années 80 ? Héroïne &amp;&nbsp;islam, hip-hop &amp; Albator : une plongée pleine de verve dans l&#39;histoire intime et politique d&#39;une jeunesse métisse.</p>

    Enregistrements : avril 07 - Mixage : Arnaud Forest - Prise de son, montage & réalisation : Mehdi Ahoudig
    2 940
    20358
    Paroles en Seine-Saint-Denis
    Mercredi, novembre 16, 2005 - 01:00
    Nuits du 93
    Je suis en colère, pourquoi ?

    <p>Balade entre Saint-Denis, La Courneuve et Aubervilliers, micro ouvert, pendant une nuit d&#39;émeutes. On entend les parents, les enfants, les voisins. Moments de vies d&#39;aujourd&#39;hui, avec des problèmes qui ne datent pas d&#39;hier. Des fois, il n&#39;y a pas que le son qui sature.</p>

    Enregistrement : 4 novembre 05 - Reportage : Nedjma E. Bouakra - Réalisation et mix : Christophe Rault
    707
    13033
    Le dernier poilu de 14-18
    Mercredi, avril 20, 2005 - 02:00
    Le jour du poilu
    Ta guerre, tu peux te la carrer où je pense

    <p>C&#39;est un grand jour pour Ferdinand Gilson, 106 ans, l&#39;un des derniers combattants de la guerre de 14-18. C&#39;est un grand jour pour son village, Les Choux (Loiret) : il y a les médias, la fanfare, le préfet et la chorale des enfants. Le 11 novembre 2004, c&#39;est un grand jour pour la France. F. Gilson est décédé le 26 février 2006.</p>

    Enregistrement : 11 novembre 04 - Mix : Christophe Rault - Reportage & réalisation : Olivier Morel
    809
    5785
    Un aqueduc sous vos pieds
    Mercredi, novembre 10, 2004 - 01:00
    Histoires d'eau
    Y'a des chasses d'eau à deux vitesses

    Au Moyen-âge, un aqueduc permettait d'acheminer l'eau des collines de Belleville et de Ménilmontant pour abreuver les Parisiens. Enfin, pas tous...
    Visite underground et prise de conscience écologique.

    Enregistrements : 24 juin, 2 juillet 04 - Mix : Christophe Rault - Reportage et réalisation : Matthieu Crocq
    561
    1890
    Rwanda : 10 ans après, le récit de deux étudiants
    Mercredi, mars 17, 2004 - 01:00
    Etudiants rwandais
    Mes petits frères et mes soeurs aussi

    <p>Rosette et Kevin sont étudiants. Rosette apprend la sociologie, elle aime les chansons à la radio. Kevin veut devenir avocat, il joue au tennis de table. Leurs deux familles ont été massacrées sous leurs yeux lors du génocide rwandais, qui fit près d&#39;un million de morts en avril 1994. Un moment avec eux, entre réminiscences atroces, chanson a cappella et espoirs de réconciliation.</p>

    Enregistrement : décembre 2003 - Mix : Christophe Rault - Reportage & réalisation : Vanessa Marguet
    769
    296
    Comment on a tué les ouvriers
    Jeudi, mai 1, 2003 - 02:00
    Ouvrier
    C'est pas comme ça qu'on fait une vie

    35 heures, retraites, conditions de travail, vie culturelle : le coup de gueule d'un prolo survivant.
    Christian Corouge est ouvrier chez Peugeot depuis 1968. Il a été membre des groupes d'ouvriers-cinéastes Medvedkine fondés par Chris Marker (écouter le documentaire).

    Enregistrement : 21 janvier 03 - Mix : Christophe Rault - Musique : Terry Dame - Entretien & réalisation : Frédérique Pressmann
    299
    281
    Un dub musical inspiré par Barry Lyndon (7/7)
    Jeudi, mars 27, 2003 - 01:00
    Barry Lyndub
    Cock your pistol

    <p>&#39;Barry Lyndon&#39; ou l&#39;ascension d&#39;un jeune homme pauvre dans l&#39;aristocratie du XVIIIe siècle. Guerres, duels et séductions : Ann Rioult condense le film en un dub musical et crépusculaire. Hommage à Kubrick avec 7 créations inédites sur arteradio.com</p>

    Réalisation & mixage : Ann Rioult
    196
    277
    L'armée française contre le droit d'association (2/7)
    Jeudi, mars 6, 2003 - 01:00
    Impasses de la gloire
    Les droits de l'homme militaire

    <p>L&#39;Association de défense des droits des militaires (www.adefdromil.com) agace le ministère de la Défense. Il est interdit aux soldats d&#39;y adhérer sous peine de sanctions. Pas facile de prendre la parole dans la &#39;grande muette&#39;. Hommage à Kubrick : 7 créations sonores sur arteradio.com</p>

    Enregistrement : 28 février 03 - Montage & mix : Christophe Rault - Entretiens & réalisation : Joseph Beauregard
    427
    243
    Voyage au coeur des groupes Medvedkine
    Mercredi, février 26, 2003 - 01:00
    Groupes Medvedkine
    Que les ouvriers prennent la caméra

    <p>En 1967, Chris Marker filme les ouvriers en grève de Besançon. Certains d&#39;entre eux, encouragés par Marker et d&#39;autres cinéastes, se mettent à réaliser leurs propres films. Frédérique Pressmann a recueilli des témoignages inédits sur cette aventure exceptionnelle. Les films des Medvedkine sont produits et/ou distribués par Slon-Iskra. Ce documentaire a obtenu le Prix Phonurgia de la création radiophonique, Arles 2003.</p>

    Enregistrements : 21, 22 & 24 janvier 03 - Mix : Christophe Rault - Entretiens, montage & réalisation : Frédérique Pressmann
    1 145

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    Fantazio & Co Épisode 2

    Sex & sounds

    Et si on pouvait enlever les sons du sexe - les gémissements, les orgasmes, les lits qui grincent, les vantardises, les frouts ?

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