Écouter le cinéma (1/5) : Du vent dans la plaine

Une création deLaetitia Druart

Du western à Blade Runner et La Haine, les secrets des ambiances réussies

Enregistrements
juin-septembre 18

Entretiens, montage, textes et voix
Laetitia Druart

Réalisation
Samuel Hirsch et Laetitia Druart

Musique originale et mix
Samuel Hirsch

Illustration
Zaven Najjar

Production
ARTE Radio

« Le son, c'est du temps »

Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur, ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.
 

Episode 1/5 : Du vent dans la plaine
Dans ce premier épisode, les ingénieurs du son de La haine, Gravity et Sur mes lèvres dévoilent les bases de la mise en scène sonore. Ils racontent le rôle de l’ambiance au cinéma, expliquent comment le son des films peut raconter une histoire, donner des indices et entrer dans l’inconscient du spectateur pour influencer ses émotions. 

Films cités dans l’épisode : La Môme, Sur mes lèvres, Blade Runner, La Haine, Gravity, Rencontres du troisième type.

Anecdote : Dans La Haine, toutes les séquences à Paris sont en son mono, et tout ce qui se passe en banlieue est en stéréo. Ce qui donne à la capitale l’effet d’une ville inconnue, confuse et dangereuse pour les banlieusards, quand au contraire leur cité trouve avec un son large et riche une forme de grâce et de profondeur.

Avec : Pascal Villard, monteur son et sound designer  (Santa & Cie, De rouille et d’os, De battre mon cœur s’est arrêté). César du meilleur son pour La Môme et Sur mes lèvres.
Guillaume Bouchateau, monteur son et sound designer (Valérian, Les Combattants, Jack et la mécanique du cœur).
Jean-Stéphane Guitton, compositeur et professeur de musique de film au conservatoire de Paris.
Anne Le Campion, mixeuse (La jeune fille et la mort, Miss Sloane, Léon...) César du meilleur son pour Tous les matins du monde.
Nicolas Becker, bruiteur, sound designer et compositeur (Gravity, 127 heures, La Haine, Premier contact...)

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