Enlèvement à l’italienne (2/7) : La dolce vita
Une création deMarine Vlahovic
En route pour le kid ultime
Épisode 2
Enlèvement à l'italienne (3/7) : 75...
Enregistrements
août 20 à mai 22
Entretiens
Marine Vlahovic
Montage
Marine Vlahovic et Sara Monimart
Réalisation
Marine Vlahovic et Samuel Hirsch
Musique originale & mixage
Samuel Hirsch
Illustration
Zaven Najjar
Production
ARTE Radio
Avec un enlèvement tous les quatre jours en moyenne, 1977 marque un record dans l’Italie des années de plomb. À Rome, Daniel Nieto intègre une bande de voyous "anonymes" qui s’essaie aux kidnappings. Entre deux prises d’otages, le Marseillais en cavale mène la dolce vita en tuant le temps au cinéma.
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.