Épisode 13
Épisodes
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Épisode 1
Les poireux de M. FillonLes poireux de M. Fillon -
Épisode 2
Baisez utileBaisez utile -
Épisode 13
Sardines de campagneSardines de campagne -
Épisode 4
Les culottes de MarianeLes culottes de Mariane -
Épisode 5
Sardines de campagneSardines de campagne
« Il faut rester fidèle à l’enfant qu’on était »
Bookmakers #9 - L’écrivaine du mois : Marie Desplechin
Née en 1959 à Roubaix, Marie Desplechin vit et travaille à Paris. Elle écrit depuis près de trente ans des histoires tendres, drôles, inquiétantes ou magiques à destination de la jeunesse – parmi lesquelles, outre les incontournables « Verte » (1996) et « Le Journal d’Aurore » (2006-2009), on recommande avec force « Le Sac à dos d’Alphonse » (1993), « Babyfaces » (2010), « Sothik » (2016, avec Sothik Hok et les illustrations de Tian), « Enfances » (2018, avec les dessins de Claude Ponti) ou « La Capucine » (2020).
Adaptée au cinéma, à la télévision ou en bande dessinée, collaboratrice occasionnelle de Robert Guédiguian (« Le voyage en Arménie », 2006) ou de Sophie Calle (« Prenez soin de vous », 2007), elle écrit donc aussi parfois – mais, chut, ne le répétez pas – pour les adultes.
En partenariat avec Babelio
(2/3) Derrière la porte « Verte »
C’est l’histoire d’une jeune fille au prénom bizarre qui découvre, dans un accès de colère contre sa mère, qu’elle est une sorcière, issue d’une puissante lignée de femmes solitaires aux marmites centenaires. C’est aussi un best-seller intitulé « Verte », publié en 1996 à L’Ecole des Loisirs, qui ensorcela à 37 ans la vie de Marie Desplechin et connaîtra deux suites : « Pome » (2007) et « Mauve » (2014). Mais de quel chaudron est sortie cette potion, qui raconte si bien ce moment-clé où, d’un coup d’un seul et sans baguette magique, les enfants ne supportent plus leurs parents ? À partir de quels affects composa-t-elle, ensuite, les trois tomes du « Journal d’Aurore » (2006-2009), condensé intime des élans du cœur et des désespoirs d’une ado « jamais contente » et « révoltée partout », comique alter ego de son autrice ?
« Être proche de son enfance pourrait paraître infantile, souligne-t-elle avec ferveur, mais c’est évidemment l’inverse. Cette fontaine de créativité, de joie, leur capacité d’adaptation… sont de super-outils pour les adultes. » Revenons alors à la source et grimpons, pour ce deuxième épisode, dans le « grenier d’images » de cette tendre et prolifique conteuse, qui confesse s’appuyer presque autant sur le rage d’Eminem que sur l’écriture dépouillée de « Jules et Jim ».
Bookmakers