Ce vendredi, Paul Melun — président du think tank “Souverains demain !” —, Catherine Tricot — directrice de la revue “Regards” —, l'essayiste Brice Couturier ainsi que la dessinatrice Louison reviennent sur les actualités de la semaine !
Connu pour animer l'émission de vulgarisation scientifique "La Terre au carré" sur France Inter, Mathieu Vidard a cette fois-ci décidé de nous raconter une histoire inattendue dans son essai "Sur le pouce", aux éditions Grasset. Que l'on ne s'y trompe pas : le pouce est loin d'être un sujet anecdotique ! "Source de confort et de sécurité" pour les plus petits, ce petit appendice représente aussi "un pan entier de notre histoire" et fait le lien entre "notre passé de primate arboricole" et notre présent de créateurs d'outils sophistiqués. Mathieu Vidard est notre invité.
Retours sur deux actualités de la semaine :
Éducation. Lundi, le Premier ministre Gabriel Attal a expliqué son plan “contre la violence des mineurs” devant une vingtaine d’adolescents en situation de décrochage scolaire. Dans cet établissement scolaire, une dizaine de jeunes sont accueillis pendant les deux semaines de vacances de printemps et encadrés par une équipe de quinze adultes. Ce stage prévoit des cours d’histoire de France, l’apprentissage de "La Marseillaise", mais aussi du sport et du théâtre, de la sensibilisation aux dangers des drogues, de l’addiction aux écrans, de la désinformation ou encore du harcèlement. Faut-il que l’État se substitue aux parents défaillants ?
Paix sociale. Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF ont signé lundi un accord sur les fins de carrière des cheminots, une "cessation anticipée d'activité" qui leur permettra de partir à la retraite plusieurs mois avant la limite légale. Une réponse satisfaisante pour les syndicalistes qui ont décidé de lever leur préavis de grève pour le premier week-end de mai. Un autre conflit social — celui des contrôleurs aériens — a été évité après l'obtention d'une revalorisation de leurs salaires. Enfin, les conducteurs du métro et du RER de la RATP qui travailleront du 22 juillet au 8 septembre se sont vu proposer une prime de 1 600 euros. Faut-il accepter la paix sociale à n’importe quel prix ?
Dans son Duel de la semaine, Frédéric Says oppose Jean-Luc Mélenchon à Fabien Roussel. Alors que le premier trace sa route pour les européennes en mettant le conflit Israël-Hamas au cœur de sa campagne, le second — patron du Parti Communiste — juge "indéfendable" le fondateur de La France Insoumise après sa comparaison du président de l'université — qui avait annulé une de ses conférences — au criminel de guerre nazi Adolf Eichmann. Une fracture entre deux gauches irréconciliables ? Une garden party d'un genre particulier s'est tenue mercredi dans les jardins de la mairie du 7e arrondissement. Rachida Dati a reçu autour d'elle les chiens des habitants de sa circonscription… Et a eu le droit à la visite de Volta, le chow-chow de Gabriel Attal ! Alix Van Pée nous raconte. Notre Une internationale est celle du quotidien allemand "Süddeutsche Zeitung" qui titre "Macron met en garde contre la chute de l’Europe". Le chef de l'État a prononcé jeudi devant 500 invités un nouveau discours fleuve — de près de deux heures — où il a dressé un portrait alarmiste de l'Europe et déroulé une nouvelle série de mesures pour passer à une "Europe puissance". Pour la deuxième fois, un rein de porc génétiquement modifié a été transplanté aux États-Unis sur une personne vivante. Cette xénogreffe — qui désigne une greffe d'organes d'animaux sur des humains — représente un véritable espoir et une potentielle solution à la pénurie chronique de dons d'organes. C’est l'Histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Immigration : la "loi Rwanda" du Royaume-Uni va-t-elle faire des émules en Europe ?
Rishi Sunak, le Premier ministre britannique, a salué l'adoption d'un projet de loi controversé permettant d’expulser vers le Rwanda des migrants entrés illégalement au Royaume-Uni. Il a notamment assuré que son gouvernement était "prêt" à expulser par avion charter ces demandeurs d'asile d'ici le mois de juillet. Le projet n'en est pas à son coup d'essai : en juin 2022, un premier vol devait décoller, avant d'être annulé suite à une décision de la Cour européenne des droits de l'homme. Cette fois-ci, Rishi Sunak compte bien aller jusqu'au bout, même si cette “loi Rwanda” a été unanimement condamnée par les ONG. L'ONU a par ailleurs demandé au gouvernement britannique de "reconsidérer son plan" qui "crée un précédent périlleux à l’échelle mondiale". Désormais, d'autres pays ont des ambitions similaires, comme l'Italie, où un accord avec l'Albanie a été signé en novembre dernier pour "confier" une partie des migrants interceptés au large des côtes. Cette loi marque-t-elle un basculement dans la politique migratoire européenne ? On en débat.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Pourquoi l’école se solde-t-elle par un échec pour tous les "Kévin" ?
"Notre but n’est pas de galvaniser les gens de gauche, c’est de convaincre les gens de droite." Jérôme Piron est auteur, comédien, médiateur culturel, ancien professeur de religion catholique. Arnaud Hoedt est auteur, comédien et linguiste. Ensemble, ils créent en 2015 la compagnie de théâtre Chantal et Bernadette, qui cherche à dépasser la simple vulgarisation et à transformer le langage technique et scientifique en geste artistique. Après le succès de leur conférence-spectacle "La convivialité" — qui montre les incohérences de l'orthographe française — ils montent de nouveau sur scène. Dans leur spectacle à deux voix, "Kévin", qui part de la situation de professeurs confrontés à l'échec d'un élève, ils décryptent les problèmes présents sur le marché scolaire. Jérôme Piron et Arnaud Hoedt sont nos invités. Immigration : la "loi Rwanda" du Royaume-Uni va-t-elle faire des émules en Europe ?
Rishi Sunak, le Premier ministre britannique, a salué l'adoption d'un projet de loi controversé permettant d’expulser vers le Rwanda des migrants entrés illégalement au Royaume-Uni. Il a notamment assuré que son gouvernement était "prêt" à expulser par avion charter ces demandeurs d'asile d'ici le mois de juillet. Le projet n'en est pas à son coup d'essai : en juin 2022, un premier vol devait décoller, avant d'être annulé suite à une décision de la Cour européenne des droits de l'homme. Cette fois-ci, Rishi Sunak compte bien aller jusqu'au bout, même si cette “loi Rwanda” a été unanimement condamnée par les ONG. L'ONU a par ailleurs demandé au gouvernement britannique de "reconsidérer son plan" qui "crée un précédent périlleux à l’échelle mondiale". Désormais, d'autres pays ont des ambitions similaires, comme l'Italie, où un accord avec l'Albanie a été signé en novembre dernier pour "confier" une partie des migrants interceptés au large des côtes. Cette loi marque-t-elle un basculement dans la politique migratoire européenne ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Fermeture de l’A13 : faut-il s’inquiéter pour l’état de nos routes ?
Fermée jusqu'à nouvel ordre : une portion de l'autoroute A13 est interdite à la circulation depuis jeudi et jusqu'au 30 avril au moins. La cause, une fissure transversale suite à un glissement de terrain sur le secteur de Saint-Cloud, en Île-de-France. Un cas isolé ? Si la France était classée en 2012 comme numéro un au monde — selon le Forum économique mondial — dans la qualité de ses infrastructures routières, le dernier rapport de l'Observatoire national de la route, publié en 2023, en fait un autre bilan : ’Hexagone est désormais 18e au classement, 18,8 % des routes nationales et 10 % des routes départementales seraient en mauvais état. La raison : des investissements financiers insuffisants. En 2018, un audit publié par le ministère de la Transition écologique tirait la sonnette d’alarme et préconisait d’investir un milliard d’euros par an sur cinq ans pour remettre en état le réseau national le plus dégradé. Alors, comment relever ce défi à la fois coûteux et sensible aux aléas du dérèglement climatique ? Faut-il s’inquiéter pour l’état de nos routes ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Pour Elias Sanbar, "la guerre à Gaza est une guerre contre la Palestine" “Je ne me doutais ni ne me rendais compte, avant d’écrire cette livraison de ‘Tracts’, combien mon désir d’analyser la guerre à Gaza [...] allait me faire prendre en pleine figure un épisode difficile de ma vie.” Elias Sanbar a quatorze mois lorsque lui et ses parents vivent l’exil de la Nakba — l’exode forcé des Palestiniens durant la guerre de 1948-1949, opposant Israël aux pays arabes voisins. Réfugié au Liban, puis en France, sa fonction d’historien et de poète lui sert alors à œuvrer au dialogue entre Israël et la Palestine — 1988, il entre au Conseil national palestinien de l’OLP ; 1991 puis 1993, il participe à la conférence de Madrid et aux accords d’Oslo. Jusqu’à devenir délégué permanent de la Palestine à l’Unesco de 2011 à 2020. Son tract, “La dernière guerre ?”, publié aux éditions Gallimard, défend la thèse selon laquelle l’objectif du gouvernement israélien est d’en finir une fois pour toutes avec la question palestinienne. “La guerre qui culmine aujourd’hui à Gaza [...] est aussi une guerre contre toute la Palestine”. Elias Sanbar est notre invité. Fermeture de l’A13 : faut-il s’inquiéter pour l’état de nos routes ? Fermée jusqu'à nouvel ordre : une portion de l'autoroute A13 est interdite à la circulation depuis jeudi et jusqu'au 30 avril au moins. La cause, une fissure transversale suite à un glissement de terrain sur le secteur de Saint-Cloud, en Île-de-France. Un cas isolé ? Si la France était classée en 2012 comme numéro un au monde — selon le Forum économique mondial — dans la qualité de ses infrastructures routières, le dernier rapport de l'Observatoire national de la route, publié en 2023, en fait un autre bilan : ’Hexagone est désormais 18e au classement, 18,8 % des routes nationales et 10 % des routes départementales seraient en mauvais état. La raison : des investissements financiers insuffisants. En 2018, un audit publié par le ministère de la Transition écologique tirait la sonnette d’alarme et préconisait d’investir un milliard d’euros par an sur cinq ans pour remettre en état le réseau national le plus dégradé. Alors, comment relever ce défi à la fois coûteux et sensible aux aléas du dérèglement climatique ? Faut-il s’inquiéter pour l’état de nos routes ? Nos invités en débattent.
Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Avec "La Fièvre", la France proche de la guerre civile : fiction ou réalité ? Une France au bord de la guerre civile ? C'est ce que dépeint "La Fièvre", la nouvelle série à succès du scénariste Eric Benzekri — aussi auteur de "Baron Noir". Suite à une altercation entre un entraîneur de football et un joueur noir — qui l'insulte de "sale toubab" — l'histoire prend un tournant apocalyptique, entre revendications identitaires, guerre de communication et propagation de la haine sur les réseaux sociaux. La série, écrite il y a trois ans, a devancé les émeutes en banlieue de juillet dernier ou le drame du bal de Crépol fin novembre, mais frappe par son réalisme, si bien que la Fondation Jean-Jaurès lui accorde une note d’analyse d'une centaine de pages sur ses "enseignements politiques". Au même moment, aux États-Unis, le film "Civil War" — montrant une Amérique à feu et à sang — est en tête du box-office. La fiction va-t-elle trop loin ? La France doit-elle prendre au sérieux le spectre d’une guerre civile ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Les haies peuvent-elle sauver nos campagnes ? "Un paysage qui n’est pas considéré, apprécié, admiré, aimé, ne peut pas bien se porter." Depuis 1950, 70 % des haies ont disparu des bocages français, soit environ 1,4 millions de kilomètres. Un mouvement qui s’est même accéléré ces dernières années. C'est à ces structures végétales souvent oubliées que l'essayiste Sonia Feertchak consacre son ouvrage : "Éloge de la haie - Pour un désordre végétal", aux éditions de Philosophie Magazine. Plus qu'un élément de décor, une clôture ou un écosystème, la haie reflète aussi notre besoin intime de "désordre végétal". Mais la haie a aussi une dimension politique : "ferments du capitalisme" pour Karl Marx, symbole de réappropriation dans les ZAD… Ces végétaux ont beaucoup à nous apprendre. Sonia Feertchak est notre invitée. Avec "La Fièvre", la France proche de la guerre civile : fiction ou réalité ? Une France au bord de la guerre civile ? C'est ce que dépeint "La Fièvre", la nouvelle série à succès du scénariste Eric Benzekri — aussi auteur de "Baron Noir". Suite à une altercation entre un entraîneur de football et un joueur noir — qui l'insulte de "sale toubab" — l'histoire prend un tournant apocalyptique, entre revendications identitaires, guerre de communication et propagation de la haine sur les réseaux sociaux. La série, écrite il y a trois ans, a devancé les émeutes en banlieue de juillet dernier ou le drame du bal de Crépol fin novembre, mais frappe par son réalisme, si bien que la Fondation Jean-Jaurès lui accorde une note d’analyse d'une centaine de pages sur ses "enseignements politiques". Au même moment, aux États-Unis, le film "Civil War" — montrant une Amérique à feu et à sang — est en tête du box-office. La fiction va-t-elle trop loin ? La France doit-elle prendre au sérieux le spectre d’une guerre civile ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
61 milliards de dollars pour l’Ukraine : tournant décisif ou trop tardif ? La Chambre des représentants du Congrès américain a voté samedi soir une aide à l'Ukraine : 61 milliards de dollars qui permettront de “sauver des milliers de vies” selon Volodymyr Zelensky. Ce plan de grande envergure doit servir à former et équiper l’armée ukrainienne, mais aussi à assister l'économie du pays en lui accordant des prêts. L'Union européenne n'est pas en reste, puisqu'elle prévoit une enveloppe de 50 milliards d’euros pour aider à la reconstruction du pays. Une assistance bienvenue face à une situation de plus en plus critique, et qui a fait dire à la CIA qu’il existait “un risque très réel que les Ukrainiens perdent sur le champ de bataille d’ici la fin de 2024”. Il faut dire que la Russie dispose davantage d'hommes sur le front et de matériel militaire pour mener des attaques — notamment aériennes. Ces aides financières vont-elles changer la donne sur le terrain ? On en débat.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Tendez l’oreille, "Les Vieux" ont des choses à vous dire “Même si j’essaie de réaliser des films beaux et attachants, je ne veux pas non plus fuir la réalité, l’adoucir ou l’édulcorer. Je veux la regarder en face.” Dans ses documentaires, Claus Drexel suit le même principe : donner la parole aux gens qui ne l’ont pas. Son dernier film — “Les Vieux”, en salle le 24 avril prochain — ne déroge pas à la règle. Malgré leur poids démographique croissant, les personnes âgées sont souvent reléguées à la marge, comme si leur utilité sociale était devenue moindre. Dans une série de portraits, Claus Drexel redonne une place à ces personnes invisibilisées, et leur permet d’évoquer leurs souvenirs et de partager leurs réflexions sur la vie. Parmi elles, Jean-Jacques Erny, alsacien, ancien sculpteur, attaché à transmettre son expérience. Ils sont nos invités. 61 milliards de dollars pour l’Ukraine : tournant décisif ou trop tardif ? La Chambre des représentants du Congrès américain a voté samedi soir une aide à l'Ukraine : 61 milliards de dollars qui permettront de “sauver des milliers de vies” selon Volodymyr Zelensky. Ce plan de grande envergure doit servir à former et équiper l’armée ukrainienne, mais aussi à assister l'économie du pays en lui accordant des prêts. L'Union européenne n'est pas en reste, puisqu'elle prévoit une enveloppe de 50 milliards d’euros pour aider à la reconstruction du pays. Une assistance bienvenue face à une situation de plus en plus critique, et qui a fait dire à la CIA qu’il existait “un risque très réel que les Ukrainiens perdent sur le champ de bataille d’ici la fin de 2024”. Il faut dire que la Russie dispose davantage d'hommes sur le front et de matériel militaire pour mener des attaques — notamment aériennes. Ces aides financières vont-elles changer la donne sur le terrain ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Thomaïs Papaïoanou, correspondante pour la télévision publique grecque ERT et chypriote RiK — Mariam Pirzadeh, rédactrice en chef à France 24 — Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse "Blick", et le dessinateur de presse Pierre Kroll. Les Français champions de l’europessimisme : un Frexit dans nos têtes ? Le dernier Eurobaromètre sur la confiance dans l’avenir de l’Union européenne révèle que sur les 27 pays membres, la France se classe… 27e ! C’est même le seul pays où les pessimistes sont majoritaires. Un paradoxe pour un pays présidé depuis sept ans par un fervent europhile. Comment l'expliquer ? Quelles seront les conséquences sur le scrutin du 9 juin prochain ? Israël-Iran : qui peut enrayer l’embrasement régional ? Emmanuel Macron a estimé qu’il était "du devoir de l’Union européenne" d’élargir le champ des sanctions contre l’Iran, après son attaque de samedi soir contre Israël. Si le cabinet de guerre israélien s'est mis d'accord pour riposter "clairement et avec force", le camp occidental tente par tous les moyens de contenir les représailles et ainsi éviter une guerre régionale. Parmi les mesures proposées, le renforcement des sanctions sur le programme nucléaire iranien ou des pressions diplomatiques ont été évoqués. Pour quelle efficacité ? Astrid de Villaines nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction la Belgique. Mardi dernier, le maire de Bruxelles a interdit une conférence de nationalistes européens — réunissant, entre autres, Viktor Orban, Éric Zemmour et Nigel Farage — en raison de "risques de troubles à l’ordre public". Une décision perçue comme "préjudiciable à la liberté d'expression" par les Premiers ministres belge et britannique et la Commission européenne. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision géorgienne où l'on a pu voir une bagarre éclater entre les députés, lundi dernier. En cause, le débat autour d'un projet de loi controversé sur les "agents étrangers" — largement inspiré des lois russes — et qui pénaliserait les ONG financées à plus de 20 % par des acteurs extérieurs. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employée de la semaine à Stormy Daniels, l’ancienne actrice de films pornos au cœur de la procédure pénale lancée contre Donald Trump. Elle affirme avoir reçu de l’argent de la Trump Organization — passé pour des frais de campagne — pour taire une relation sexuelle qu’elle aurait eue en 2006 avec l'ancien président. Alix Van Pée revient sur un article du "Figaro" qui se demande si porter son pull sur les épaules est de droite. Cette pratique, traditionnellement associée à la bourgeoisie, pourrait changer de bord grâce à la génération Z. Mais, en réalité, que disent nos choix vestimentaires sur nos orientations politiques ? Douze ans après l’immense succès de "La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert", l’écrivain suisse Joël Dicker est devenu un phénomène éditorial mondial et a même lancé sa propre maison d’édition, Rosie & Wolfe. Dans son dernier roman, "Un animal sauvage", l’écrivain nous plonge dans un polar aux accents de thriller psychologique. À renfort d’allers-retours dans le passé, il remonte à l’origine d’un fait divers qui peut paraître banal — un braquage dans une grande bijouterie de Genève — en croisant l’histoire de chacun des personnages. Un récit haletant qui mêle suspense, tension et espionnage, et embarque le lecteur à la recherche de secrets bien enfouis. Enfin, ne manquez pas la Une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, l’historien Pascal Blanchard, la rédactrice en chef au “Point” Géraldine Woessner, l’écrivain et journaliste Gilles Martin-Chauffier ainsi que la dessinatrice Coco reviennent sur les actualités de la semaine ! “Il est la démonstration vivante qu’on peut avoir été punk avant de devenir académicien”. Voilà ce qu’a écrit le journal “Le Monde” à propos d’Hervé Di Rosa. Ce peintre explose dans les années 1980 avec le mouvement de la figuration libre, éminemment subversif, qui mêle la BD, le street art et l’art commercial, dans une explosion de couleurs. Un art snobé par les grands musées, ce qui le conduit à créer le sien, à Sète, sa ville natale : le Musée international des arts modestes. Passée la soixantaine, la reconnaissance du monde académique arrive enfin. En 2020, il est élu à l’académie des arts. Aujourd’hui, le Centre Pompidou lui consacre une rétrospective jusqu’au 26 août, à la faveur d’une donation de l’artiste. Il est notre invité. Retours sur deux actualités de la semaine : Violence des jeunes. Gabriel Attal a décrété la “mobilisation générale de la nation” pour agir contre la violence des jeunes, une violence qui relèverait même de “l'addiction” chez certains adolescents. Le chef du gouvernement appelle à un “sursaut d’autorité” face à un phénomène particulièrement inquiétant, comme en témoignent de récents faits divers mais aussi les chiffres : il y aurait aujourd’hui deux fois plus d’adolescents impliqués pour coups et blessures. Le Premier ministre préconise notamment de sanctionner les élèves les plus perturbateurs sur leur diplôme, d’en faire mention sur leur dossier Parcoursup, d’ouvrir le débat sur les “atténuations à l’excuse de minorité” ou encore de garantir le fait qu’au collège, les élèves auront cours tous les jours de la semaine de 8h à 18h. La manière forte, il n’y a que ça qui fonctionne ? Économie. Faut-il plafonner le salaire des patrons du CAC 40 ? Carlos Tavares, directeur général du groupe automobile Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat, Opel…), va toucher jusqu’à 36,5 millions d’euros au titre de ses revenus pour 2023. Cette somme dépasse largement la moyenne des patrons du CAC 40, qui avoisine les cinq millions d’euros. Et même si elle vient récompenser d’excellents résultats, elle fait polémique. La CGT dénonce une augmentation de rémunération de près de 50 %, quand la plupart des salariés n’ont eu que 3,7 %. Au PS, au PC, à LFI, on relance l’idée d’une loi visant à plafonner les salaires en limitant les écarts au sein d’une même entreprise. Un tel niveau de rémunération est-il choquant ? Dans son Duel de la semaine, Frédéric Says oppose le Premier ministre britannique Rishi Sunak à son prédécesseur, Boris Johnson, alors que le Royaume-Uni pourrait bien devenir le premier pays au monde à sortir de la civilisation du tabac. Mardi, les députés britanniques ont voté à une large majorité en faveur d’une loi qui prévoit que les jeunes nés après 2009 ne pourront plus acheter légalement de cigarettes. Est-ce une “folie” comme l’estime Boris Johnson, ou bien une mesure d’avant-garde ?
“Avec l’Intelligence artificielle, changer d’apparence devient un jeu d’enfant.” Juliette de Causans, présidente du parti Europe Égalité Écologie, propose sur ses affiches de campagne un profil et une silhouette manifestement différents de la réalité… Ce que la candidate assume. Une affaire qui fait beaucoup réagir sur les réseaux, nous raconte Alix Van Pée ! Notre Une internationale est celle du quotidien allemand “Der Spiegel” qui titre “La prochaine grande guerre ?”, à propos du conflit entre Israël et l’Iran. C’est la question que tout le monde se pose, après que Téhéran a mené une attaque spectaculaire contre le territoire israélien, en riposte à l’attaque de son consulat à Damas, attribuée à l’État hébreu. “Les vrais héros ne portent pas de cape”. Celui de cette semaine s’appelle Damien, a la trentaine, est Français, ouvrier dans le bâtiment, expatrié en Australie depuis 2017 dans le cadre de son travail. Damien s’est courageusement interposé le week-end dernier pour tenter de neutraliser l’assaillant qui a tué six personnes au couteau dans un centre commercial à Sydney. C’est l'Histoire de la semaine de Frédéric Pommier. Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Élections en Inde : Modi va-t-il mettre le monde à l’heure hindoue ? Ce vendredi, 968 millions d’électeurs indiens sont appelés aux urnes dans le cadre des élections législatives. Un défi logistique de taille qui fait de ce scrutin le plus grand exercice démocratique de l’histoire. Tout indique que c'est le BJP (Bharatiya Janata Party) — le parti nationaliste hindou au pouvoir — qui remportera la majorité des sièges au Parlement. Une victoire probable qui permettra au Premier ministre Narendra Modi d’effectuer un troisième mandat consécutif. Si ce dernier présente volontiers l'Inde comme "la mère de la démocratie", son bilan démocratique n'est toutefois pas au beau fixe. Il est notamment accusé d’instrumentaliser la justice, d’intimider les médias et de mettre à mal le modèle multiculturel de l’Inde, en engageant le pays vers une hindouisation à marche forcée. Mais ces éléments n'empêchent pas les pays Occidentaux de s'intéresser à la cinquième puissance économique et concurrente d'une autre puissance asiatique, la Chine. Modi va-t-il mettre le monde à l'heure hindoue ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Joann Sfar mène l’enquête sur l’avenir des Juifs après le 7 octobre "Je suis parfois saturé par les opinions, l'éditorialisation du réel. J'ai eu besoin (...) d’aller voir des gens et les faire parler." Joann Sfar est l'un des auteurs les plus prolifiques et les plus lus de la bande dessinée française. Descendant de juifs séfarades et ashkénazes, il explore depuis des années les ressorts du judaïsme à travers son œuvre et plaide pour un dialogue apaisé entre les communautés. Dans son dernier roman graphique — "Nous vivrons", à paraître aux éditions des Arènes — il raconte, sous forme d’enquête et d’introspection, l’onde de choc vécue par les Juifs du monde entier après l’attaque du Hamas du 7 octobre contre Israël. Joann Sfar fait aussi l'objet d’une rétrospective au Musée d’art et d’histoire du judaïsme jusqu’au 12 mai 2024. Élections en Inde : Modi va-t-il mettre le monde à l’heure hindoue ? Ce vendredi, 968 millions d’électeurs indiens sont appelés aux urnes dans le cadre des élections législatives. Un défi logistique de taille qui fait de ce scrutin le plus grand exercice démocratique de l’histoire. Tout indique que c'est le BJP (Bharatiya Janata Party) — le parti nationaliste hindou au pouvoir — qui remportera la majorité des sièges au Parlement. Une victoire probable qui permettra au Premier ministre Narendra Modi d’effectuer un troisième mandat consécutif. Si ce dernier présente volontiers l'Inde comme "la mère de la démocratie", son bilan démocratique n'est toutefois pas au beau fixe. Il est notamment accusé d’instrumentaliser la justice, d’intimider les médias et de mettre à mal le modèle multiculturel de l’Inde, en engageant le pays vers une hindouisation à marche forcée. Mais ces éléments n'empêchent pas les pays Occidentaux de s'intéresser à la cinquième puissance économique et concurrente d'une autre puissance asiatique, la Chine. Modi va-t-il mettre le monde à l'heure hindoue ? On en débat.
Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La France saura-t-elle relever tous les défis des JO ? Le compte à rebours est lancé : plus que cent jours avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, prévue le vendredi 26 juillet. Si celle-ci doit se dérouler sur la Seine, Emmanuel Macron a toutefois confirmé l'hypothèse de festivités limitées au Trocadéro, voire au Stade de France dans le cas d'une menace terroriste trop forte. Il faut dire que les défis qui entourent les JO sont nombreux : sécurité des différents sites, efficacité des transports, offre de logements… Le tout sur un fond de tension sociale et d'un certain manque d'enthousiasme de la part des Français. Alors que l'heure est aux derniers préparatifs, quel visage la France présentera-t-elle au monde pendant la période des JO ? Quels sont les enjeux ? On en débat.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Elle a échappé à deux mariages forcés en Afghanistan "L’art peut être la plus puissante des armes que les talibans n’auront jamais. Donc, ceux qui doivent avoir peur, ce ne sont pas les artistes afghans, ce sont les talibans." Sonita Alizada naît en 1996 à Hérat, en Afghanistan. À l'âge de dix ans, elle échappe à un premier mariage forcé et quitte son pays avec sa famille pour fuir les talibans. Arrivée en Iran, la jeune fille connaît "la fragilité d’une vie de réfugiés, sans papiers, les discriminations, la solitude, le rejet", jusqu'à ce que par hasard, à quatorze ans, elle découvre le rap en entendant une chanson d'Eminem. En 2014, sa mère tente de la ramener en Afghanistan pour un second mariage forcé. C'est Rokhsareh Ghaem Maghami, réalisatrice qui l'aidera à l'éviter en payant pour sa liberté. En 2015, elles tournent le clip de "Brides for Sale", morceau qui dénonce cette tradition du mariage forcé des jeunes filles. Repérée par l’association StrongHeart, elle part finalement étudier le droit aux États-Unis. Lauréate du Prix Liberté en 2021, elle chantera son morceau "Stand Up" en juin prochain sur la scène du Zénith de Caen, à l'occasion de de la remise du Prix Liberté 2024. La France saura-t-elle relever tous les défis des JO ? Le compte à rebours est lancé : plus que cent jours avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, prévue le vendredi 26 juillet. Si celle-ci doit se dérouler sur la Seine, Emmanuel Macron a toutefois confirmé l'hypothèse de festivités limitées au Trocadéro, voire au Stade de France dans le cas d'une menace terroriste trop forte. Il faut dire que les défis qui entourent les JO sont nombreux : sécurité des différents sites, efficacité des transports, offre de logements… Le tout sur un fond de tension sociale et d'un certain manque d'enthousiasme de la part des Français. Alors que l'heure est aux derniers préparatifs, quel visage la France présentera-t-elle au monde pendant la période des JO ? Quels sont les enjeux ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Procès Trump : la présidentielle américaine se joue-t-elle au tribunal ? Un procès inédit s’est ouvert ce lundi à New York : pour la première fois dans l’histoire de la démocratie américaine, un ancien président — Donald Trump — comparaît devant la justice pénale de son pays. Ce dernier est accusé d'avoir falsifié les comptes de son groupe immobilier en vue d’acheter le silence de Stormy Daniels — ancienne actrice pornographique — à propos d’une relation extra-conjugale. Pour avoir caché ces informations en 2016, soit en pleine campagne présidentielle, il encourt jusqu’à quatre ans de prison. Ce passage devant la justice ne sera pas le dernier : déjà condamné au civil pour diffamation en janvier et fraude financière en février, il est aussi poursuivi dans trois autres procédures pénales. Pourtant, ces affaires ne semblent pas le pénaliser dans la course à la présidentielle, puisque selon les sondages, Donald Trump bénéficie toujours d’une légère avance sur Joe Biden. Il faut dire que le camp trumpiste est persuadé que leur candidat est victime d’une persécution visant à lui barrer la route de la Maison-Blanche, une rhétorique que ce dernier ne se prive pas de reprendre. Pourra-t-il surmonter l'obstacle des procès ? On en débat.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Noémie Halioua veut sauver l’Amour face aux néo-féministes "Soyons francs : l’égalité et l’amour sont des oxymores et ce, quel que soit le sexe des amoureux (…) par nature l’amour n’est pas égalitaire." Noémie Halioua grandit à Sarcelles dans le Val d’Oise, au sein d’une communauté juive très pratiquante. Petite fille, elle rêve d'émancipation face aux "injonctions morales" qui lui sont imposées. Aujourd'hui journaliste et rédactrice en chef du service international du média “Factuel”, elle s'inquiète du retour d'un "nouvel ordre moral" concernant les relations femmes-hommes. Dans son dernier essai "La terreur jusque sous nos draps" — paru aux éditions Plon — elle explique vouloir "sauver l’amour" et proposer un contre-discours aux œuvres néo-féministes qui, selon elle, célèbrent "l’amour de soi plutôt que l’amour de l’autre." Noémie Halioua est notre invitée. Procès Trump : la présidentielle américaine se joue-t-elle au tribunal ? Un procès inédit s’est ouvert ce lundi à New York : pour la première fois dans l’histoire de la démocratie américaine, un ancien président — Donald Trump — comparaît devant la justice pénale de son pays. Ce dernier est accusé d'avoir falsifié les comptes de son groupe immobilier en vue d’acheter le silence de Stormy Daniels — ancienne actrice pornographique — à propos d’une relation extra-conjugale. Pour avoir caché ces informations en 2016, soit en pleine campagne présidentielle, il encourt jusqu’à quatre ans de prison. Ce passage devant la justice ne sera pas le dernier : déjà condamné au civil pour diffamation en janvier et fraude financière en février, il est aussi poursuivi dans trois autres procédures pénales. Pourtant, ces affaires ne semblent pas le pénaliser dans la course à la présidentielle, puisque selon les sondages, Donald Trump bénéficie toujours d’une légère avance sur Joe Biden. Il faut dire que le camp trumpiste est persuadé que leur candidat est victime d’une persécution visant à lui barrer la route de la Maison-Blanche, une rhétorique que ce dernier ne se prive pas de reprendre. Pourra-t-il surmonter l'obstacle des procès ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Proche-Orient : l'attaque iranienne a-t-elle changé la donne ? Dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril, l’Iran a frappé Israël. C’est la première fois que l’Iran s’en prend directement au territoire israélien avec des centaines de drones et de missiles. Une frappe historique sur le “dôme de fer” qui n’a cependant pas provoqué de dégâts majeurs, de pertes humaines importantes, de conquêtes territoriales, ou de déstabilisation critique du système de défense. Au lendemain de l’attaque, plusieurs pays se sont portés au secours d'Israël : les États-Unis, le Royaume Uni, la France et la Jordanie. Pourquoi ces pays ont-ils aidé l'État hébreux, qui paraissait si isolé diplomatiquement il y a encore cinq jours ? Téhéran ayant précisé que la frappe israélienne contre son consulat de Damas le 1er avril était vengée, le chapitre est-il clos désormais ? Ou est-on entré dans un ping-pong meurtrier entre l’Iran et Israël ? On en débat.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Avec la Red Team, François Schuiten imagine les guerres de demain “Le monde de demain est imprévisible, on le voit bien en ce moment, on n’était pas préparés. Si je peux être utile en sollicitant l’imagination…”. François Schuiten est un maître de la bande dessinée franco-belge. Publié dès 1977 dans le célèbre magazine Métal Hurlant, il côtoie très tôt les plus grands : Moebius, Philippe Druillet, Jean-Pierre Dionnet, Enki Bilal... Mais c’est avec son ami d’enfance, Benoît Peeters, qu’il s’engage dans une des œuvres les plus importantes de sa carrière : les “Cités Obscures”, une série d’une vingtaine d’albums considérée comme un véritable mythe. Il fait aujourd’hui partie de la “Red Team” : lancée par l’Agence de l’innovation de défense, c’est la rencontre improbable entre l’armée et les auteurs de bande dessinée, qui ont pour mission d’élaborer des scénarios “disruptifs” de menaces ou de conflits auxquels nous pourrions être confrontés à un horizon d’au moins quatre décennies. À l’occasion de la troisième saison de ce programme, il vient nous présenter ses dessins. Proche-Orient : l'attaque iranienne a-t-elle changé la donne ? Dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril, l’Iran a frappé Israël. C’est la première fois que l’Iran s’en prend directement au territoire israélien avec des centaines de drones et de missiles. Une frappe historique sur le “dôme de fer” qui n’a cependant pas provoqué de dégâts majeurs, de pertes humaines importantes, de conquêtes territoriales, ou de déstabilisation critique du système de défense. Au lendemain de l’attaque, plusieurs pays se sont portés au secours d'Israël : les États-Unis, le Royaume Uni, la France et la Jordanie. Pourquoi ces pays ont-ils aidé l'État hébreux, qui paraissait si isolé diplomatiquement il y a encore cinq jours ? Téhéran ayant précisé que la frappe israélienne contre son consulat de Damas le 1er avril était vengée, le chapitre est-il clos désormais ? Ou est-on entré dans un ping-pong meurtrier entre l’Iran et Israël ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Aysegul Sert, journaliste turco-américaine et enseignante à Sciences Po — Daniel Borillo, juriste et enseignant à l’Université Paris Nanterre — Jeremy Stubbs, président de l'Association des conservateurs britanniques de Paris, et le dessinateur de presse Patrick Chappatte. Gaza : qui peut contraindre les belligérants à arrêter la guerre ? Alors que le bilan des victimes à Gaza s’alourdit de jour en jour, personne ne semble être en mesure d'arrêter les belligérants. Sous forte pression, ni Israël, ni le Hamas n'est prêt à quitter le premier la table des négociations pour la mise en place d'une trêve. Joe Biden, de son côté, a envoyé des messages contradictoires à son allié israélien, tandis que les services de renseignement américains ont informé d’une possible attaque massive de Téhéran contre Israël. Qui peut faire pression sur les belligérants pour permettre un cessez-le-feu et la libération des otages ? Devrait-on pouvoir licencier un fonctionnaire ? Mardi dernier, le ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques Stanislas Guerini a annoncé vouloir lever "le tabou du licenciement dans la fonction publique", autrement dit, remettre en question le principe de l'emploi à vie des fonctionnaires. Pour améliorer l'efficacité des services publics, il faudrait avoir la possibilité d’écarter plus facilement les agents dits "défaillants", tout en rémunérant les fonctionnaires plus "méritants". Cette annonce n'a pas manqué de faire réagir les syndicats, alors que les concertations autour de la réforme de la fonction publique viennent de débuter. Est-ce une remise en cause de l’emploi à vie des fonctionnaires ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction la Suisse où 2 500 retraitées — les "aînées pour le climat" — ont fait condamner leur gouvernement devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour inaction climatique. Une première historique ! Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision britannique qui retrace la course effrénée de Russell Cook à travers l'Afrique. Du sud au nord, il a parcouru l'équivalent d'un marathon par jour pendant un an ! Une épopée de 16 000 kilomètres à travers le continent que le sportif a documentée sur YouTube. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine à Peter Pellegrini, le nouveau président slovaque qui prendra officiellement ses fonctions le 15 juin prochain. Mais derrière la victoire du social-démocrate, et son pays de 5,4 millions d’habitants, se niche encore la question de la guerre en Ukraine et de Vladimir Poutine. Marjorie Adelson nous raconte l'histoire surréaliste d'un Américain ayant volé l'identité d'un ancien vendeur de hot-dog pendant 34 ans et qui a réussi à envoyer sa victime en asile psychiatrique pendant deux ans pour… usurpation d’identité ! Dans les maisons, les bâtiments ou les infrastructures des villes et des campagnes : le béton est partout. Porté par l’héritage monumental de l’architecte Le Corbusier, ce matériau est devenu le symbole de la modernité. Mais derrière les constructions originales et rentables se cache un business du béton écocide. Dans sa BD intitulée "Béton : enquête en sables mouvants" — co-écrite avec son mari journaliste Claude Baechtold — l’architecte Alia Bengana est partie à la rencontre de scientifiques, écologistes, agriculteurs et professionnels de la construction pour comprendre l’impact du béton sur l’environnement comme dans nos sociétés, et l’urgence de revenir à des savoir-faire et des matériaux ancestraux. Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Laetitia Strauch-Bonart, essayiste et rédactrice en chef des pages “Débats” de "L’Express", le rédacteur en chef de l’hebdomadaire "Politis", Pierre Jacquemain, le correspondant européen de "Libération" à Bruxelles, Jean Quatremer et le dessinateur Thibaut Soulcié reviennent sur l'actualité de la semaine. Les Coquettes est un trio féminin composé de Lola, Marie et Mélodie. Ces artistes, à la fois « girly » et audacieuses, font office de véritable antidote à la morosité, en combinant avec brio sketchs incisifs et chansons militantes sur scène. Ayant conquis des salles emblématiques telles que l'Olympia et le Grand Rex, elles ont réalisé plus de 700 représentations de leur premier spectacle à travers une tournée nationale. Actuellement, elles enrichissent chaque mardi l'antenne de France 2 avec une chronique humoristique. Elles reviennent sur leur processus créatif sur le plateau de 28 Minutes.Retours sur deux actualités de la semaine :Déficit public. Le 26 avril prochain, les agences de notation Moody’s et Fitch évalueront la solvabilité de la France, qui risque une rétrogradation suite à l'annonce par Bercy d’un déficit budgétaire inattendu de 5,1%, contre les 4,4 % anticipés. Cette nouvelle a exacerbé les tensions au sein du gouvernement, le président Macron reprochant à son ministre de l’Économie, en poste depuis sept ans, de n'avoir pas résolu ce problème. La question demeure : où trouver rapidement les milliards manquants pour rétablir l'équilibre budgétaire ?Drames et justice. La récente hospitalisation de Samara et les funérailles de Shemseddine, deux adolescents victimes d'agressions brutales, relancent le débat sur la violence juvénile et la notion controversée de "crime d'honneur". Que disent ces faits divers de l’évolution de la société française ? Faut-il changer la loi pour traiter désormais les mineurs les plus violents comme des adultes ? Dans son Duel de la semaine, Frédéric Says oppose les deux députés européens Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann. À l’approche du scrutin du 9 juin, ils s'affrontent de plus en plus vigoureusement sur les plateaux télévisés. Alors que Glucksmann remonte dans les sondages, cette bataille pourrait redéfinir les contours du paysage politique français, en particulier pour les sociaux-démocrates et la majorité. La Surfrider Foundation alerte sur la pollution de la Seine, dont les niveaux sont loin des standards requis pour accueillir les épreuves nautiques des Jeux Olympiques prévus cet été. C’est Le Point Com de la semaine de Marjorie Adelson. Notre Une internationale est celle du quotidien allemand "Frankfurter Rundschau". Un tournant dans la politique migratoire de l’UE s'est amorcé avec l’adoption du Pacte Européen de migration, selon le journal. Ce pacte vise à renforcer la lutte contre l'immigration illégale et à mieux répartir les demandeurs d’asile. Michel Sardou, récemment nommé Chevalier de l’Ordre du Mérite, reste une figure de controverse alors qu’il a amorcé son départ à la retraite. C’est l'Histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Statut des fonctionnaires : l’emploi à vie, c’est fini ? Stanislas Guérini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, a annoncé dans "Le Parisien" vouloir lever "le tabou du licenciement dans la fonction publique", autrement dit, remettre en question le principe de l'emploi à vie des fonctionnaires. Cette annonce n'a pas manqué de faire réagir les syndicats, alors que les concertations autour de la réforme de la fonction publique viennent de débuter. Si la possibilité de licencier un agent pour insuffisance professionnelle existe dans le statut des fonctionnaires, elle reste peu appliquée : selon le ministre, seulement treize licenciements pour ce motif et 222 révocations pour faute ont été comptabilisés sur un effectif total de près de trois millions d'agents en 2023. Pour améliorer l'efficacité des services publics, il faudrait avoir la possibilité d’écarter plus facilement les agents dits "défaillants", tout en rémunérant les fonctionnaires plus "méritants". Les syndicats dénoncent, quant à eux, un affaiblissement continu des services publics et un recours excessif aux contractuels. Alors que les finances publiques sont dans le rouge, ce discours peut-il être entendu ? On en débat.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Sandrine Bonnaire élève la voix contre les violences conjugales “Le cinéma éduque. Il peut éveiller les consciences.” César du meilleur espoir féminin à 16 ans et de la meilleure actrice à 18 ans, Sandrine Bonnaire est l'une des comédiennes incontournables du cinéma français. Mais en parallèle d'une carrière artistique bien remplie, elle est aussi une citoyenne engagée. En 2007, elle réalise "Elle s’appelle Sabine", un documentaire sur sa sœur autiste qui dénonce le manque de structures d'accueil adaptées aux personnes handicapées. Elle s'exprime également sur les violences conjugales dont elle a été victime dans son livre "Le Soleil me trace la route" en 2011, puis en 2023 dans "À l'amour à la vie" — écrit par la journaliste Catherine Ceylac. Elle cofonde à Paris en 2020 la "Maison des âmes", un centre médico-social pour les femmes et les enfants victimes de violences. Sandrine Bonnaire monte sur la scène du Théâtre Libre le 16 avril prochain pour une lecture de "La vie sera belle’" de Sarah Baruch, le récit d’une femme traumatisée par la violence de son compagnon. Statut des fonctionnaires : l’emploi à vie, c’est fini ? Stanislas Guérini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, a annoncé dans "Le Parisien" vouloir lever "le tabou du licenciement dans la fonction publique", autrement dit, remettre en question le principe de l'emploi à vie des fonctionnaires. Cette annonce n'a pas manqué de faire réagir les syndicats, alors que les concertations autour de la réforme de la fonction publique viennent de débuter. Si la possibilité de licencier un agent pour insuffisance professionnelle existe dans le statut des fonctionnaires, elle reste peu appliquée : selon le ministre, seulement treize licenciements pour ce motif et 222 révocations pour faute ont été comptabilisés sur un effectif total de près de trois millions d'agents en 2023. Pour améliorer l'efficacité des services publics, il faudrait avoir la possibilité d’écarter plus facilement les agents dits "défaillants", tout en rémunérant les fonctionnaires plus "méritants". Les syndicats dénoncent, quant à eux, un affaiblissement continu des services publics et un recours excessif aux contractuels. Alors que les finances publiques sont dans le rouge, ce discours peut-il être entendu ? On en débat.
Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Élections européennes : le raz-de-marée annoncé de l’extrême droite ? La victoire de l’extrême droite aux élections européennes est-elle déjà actée ? Publié dans “La Tribune”, dimanche, un sondage du cabinet Elabe place la liste du Rassemblement national largement en tête — 30 % — alors qu’un autre sondage Ifop pour “Le Figaro” livre aujourd’hui la même tendance. À l’échelle de l’Union européenne, même constat : selon le groupe de réflexion ECFR — European Council on Foreign Relations — les partis populistes eurosceptiques devraient remporter la victoire dans neuf pays dont la Belgique, la France ou encore les Pays-Bas. Dans neuf autres États, ils pourraient atteindre la deuxième ou troisième position. Résultat : pour la première fois, une coalition composée de chrétiens-démocrates, de conservateurs et de l’extrême droite pourrait réunir une majorité au Parlement et diriger la politique européenne. Comment expliquer cette montée du populisme en Europe ? Cette potentielle victoire du Rassemblement national ouvrira-t-elle la voix à la présidentielle de 2027 ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Apnée sous la glace : il a repoussé les limites du corps humain “J’ai été conquis par le film ‘Le Grand Bleu’ sans me dire que ça deviendrait ma vie.” Héritier de Jacques Mayol — pionnier tricolore de la discipline, dont l’histoire inspira le réalisateur Luc Besson — Arthur Guérin-Boëri décide de se spécialiser en apnée sous glace quelques années après ses débuts en 2010. “Il y a vraiment un impact incroyable sur le système immunitaire, la qualité du sommeil, la récupération musculaire, le système cardio-vasculaire, la qualité de la peau. [...] Quand on se met dans l’eau glacée régulièrement, on va vachement bien.” Très vite, les records s’enchaînent : en 2016, il devient le premier homme à atteindre en compétition la barre des trois cents mètres en apnée dynamique avec palme. En 2022, il réalise une nouvelle prouesse, jamais réalisée auparavant, en nageant 105 mètres dans l’eau à un degré du lac Morrison Quarry, au Canada. S’il délaisse aujourd’hui sa vie de sportif pour celle de “créatif”, ce sont ces exploits qu’Arthur Guérin-Boëri raconte dans le documentaire “Sunny Boy”, disponible sur Amazon Prime et AppleTV. Il est notre invité. Élections européennes : le raz-de-marée annoncé de l’extrême droite ? La victoire de l’extrême droite aux élections européennes est-elle déjà actée ? Publié dans “La Tribune”, dimanche, un sondage du cabinet Elabe place la liste du Rassemblement national largement en tête — 30 % — alors qu’un autre sondage Ifop pour “Le Figaro” livre aujourd’hui la même tendance. À l’échelle de l’Union européenne, même constat : selon le groupe de réflexion ECFR — European Council on Foreign Relations — les partis populistes eurosceptiques devraient remporter la victoire dans neuf pays dont la Belgique, la France ou encore les Pays-Bas. Dans neuf autres États, ils pourraient atteindre la deuxième ou troisième position. Résultat : pour la première fois, une coalition composée de chrétiens-démocrates, de conservateurs et de l’extrême droite pourrait réunir une majorité au Parlement et diriger la politique européenne. Comment expliquer cette montée du populisme en Europe ? Cette potentielle victoire du Rassemblement national ouvrira-t-elle la voix à la présidentielle de 2027 ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Guerre à Gaza : faut-il suspendre les livraisons d’armes à Israël ? “La guerre à Gaza et les souffrances humaines catastrophiques qu’elle entraîne doivent cesser
immédiatement.” Dans une tribune publiée notamment dans “Le Monde”, Emmanuel Macron, le roi Abdallah II de Jordanie et le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi lancent un appel à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. Alors que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu vient d’annoncer qu’une date avait été fixée pour une offensive sur Rafah, en dépit de l’opposition de Washington, cet appel est-il vain ? Une option est en tout cas sérieusement envisagée face à l’impuissance de la diplomatie : un embargo sur les livraisons d’armes à Israël. En France, la question s’invite désormais dans le débat parlementaire : 115 députés et sénateurs de gauche ont rendu public un courrier vendredi, dans lequel ils « demandent expressément au président de la République de stopper immédiatement les ventes d’armes à Israël ». Et vendredi, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté un texte exigeant un embargo sur les ventes d’armes à l’État hébreu, dans une résolution évoquant les craintes de génocide. Faut-il cesser de livrer des armes à Israël ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Pour le neurobiologiste Alain Prochiantz, la science a besoin d’accidents pour avancer “La rêverie est importante en sciences. Quand on invente, on prend un risque et j’appelle ça rêverie, c’est imaginer. Il n’y a pas que la science dure !”. Sans la chute de la fameuse pomme de Newton, aurions-nous eu la loi de la gravitation universelle ? Dans “ACCIDENT. Regard sur la République des sciences”, le neurobiologiste et professeur au Collège de France Alain Prochiantz défend l’idée que la science a besoin d’accidents pour avancer. Selon lui, la recherche est soumise à des injonctions de rentabilité, d’efficacité immédiate et de publication qui empêchent les chercheurs de sortir des sentiers battus. Dans son livre, il déplore également le sous-financement de la recherche fondamentale, en particulier en France, au profit d’une obsession pour l’innovation. Il est notre invité. Guerre à Gaza : faut-il suspendre les livraisons d’armes à Israël ? “La guerre à Gaza et les souffrances humaines catastrophiques qu’elle entraîne doivent cesser immédiatement.” Dans une tribune publiée notamment dans “Le Monde”, Emmanuel Macron, le roi Abdallah II de Jordanie et le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi lancent un appel à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. Alors que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu vient d’annoncer qu’une date avait été fixée pour une offensive sur Rafah, en dépit de l’opposition de Washington, cet appel est-il vain ? Une option est en tout cas sérieusement envisagée face à l’impuissance de la diplomatie : un embargo sur les livraisons d’armes à Israël. En France, la question s’invite désormais dans le débat parlementaire : 115 députés et sénateurs de gauche ont rendu public un courrier vendredi, dans lequel ils « demandent expressément au président de la République de stopper immédiatement les ventes d’armes à Israël ». Et vendredi, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté un texte exigeant un embargo sur les ventes d’armes à l’État hébreu, dans une résolution évoquant les craintes de génocide. Faut-il cesser de livrer des armes à Israël ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
500 communes menacées : comment la France peut-elle faire face à la montée des eaux ? Vendredi dernier, un rapport du Cerema — le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement — a rendu public l'ampleur du recul du trait de côte sur le territoire français. Trois échéances sont mises en avant : 2028, 2050 et 2100, révélant l'accélération inquiétante du phénomène. Si dans quatre ans, environ un millier de bâtiments sont menacés de disparition, le nombre s'élève à 450 000 logements à l'horizon 2100, avec des centaines de kilomètres de routes et de voies ferrées condamnés. En cause, l'érosion côtière, qui menace environ 900 kilomètres de littoral, et la montée des eaux, qui pourrait provoquer l'inondation des communes en bord de mer ou d’océan. Cinq-cent d'entre elles ont déjà été identifiées comme appartenant à des zones inhabitables, notamment dans les départements du Pas-de-Calais, de la Charente-Maritime et de la Vendée, particulièrement vulnérables. Ce scénario est-il inévitable ? Faudra-t-il « déplacer » des milliers de logements à l'intérieur des terres ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Matthieu Lartot, la voix du rugby français : son match contre le cancer et le handicap
À seize ans, les médecins diagnostiquent à Matthieu Lartot un cancer rarissime du genou, le synovialosarcome. Après deux opérations et des mois d’hospitalisation, il s’en sort, à 18 ans et demi, avec une jambe raidie par une première prothèse. Ce grand passionné de sport et du ballon ovale, qui intègre l'école de rugby dès l'âge de six ans et s'apprête à entrer en sport-étude, est contraint de tout arrêter. Mais Matthieu Lartot ne se décourage pas : il sera journaliste sportif. Il débute chez France Télévisions aux côtés de Christian Prudhomme, présentateur emblématique de “Stade 2”. Il devient chroniqueur, puis commentateur et fonde une famille, mais à 43 ans le couperet tombe : on lui diagnostique une récidive, très agressive, qui débouche sur une amputation. Dans son autobiographie, "On n’ampute pas le cœur", parue aux éditions Robert Laffont, Matthieu Lartot raconte son parcours et sa lutte contre la maladie. 500 communes menacées : comment la France peut-elle faire face à la montée des eaux ? Vendredi dernier, un rapport du Cerema — le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement — a rendu public l'ampleur du recul du trait de côte sur le territoire français. Trois échéances sont mises en avant : 2028, 2050 et 2100, révélant l'accélération inquiétante du phénomène. Si dans quatre ans, environ un millier de bâtiments sont menacés de disparition, le nombre s'élève à 450 000 logements à l'horizon 2100, avec des centaines de kilomètres de routes et de voies ferrées condamnés. En cause, l'érosion côtière, qui menace environ 900 kilomètres de littoral, et la montée des eaux, qui pourrait provoquer l'inondation des communes en bord de mer ou d’océan. Cinq-cent d'entre elles ont déjà été identifiées comme appartenant à des zones inhabitables, notamment dans les départements du Pas-de-Calais, de la Charente-Maritime et de la Vendée, particulièrement vulnérables. Ce scénario est-il inévitable ? Faudra-t-il « déplacer » des milliers de logements à l'intérieur des terres ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Eva Morletto, correspondante à Paris pour le magazine italien "Grazia" — Meriem Amellal, journaliste à France 24, spécialiste de l’Afrique et du Moyen-Orient — Jon Henley, correspondant Europe pour le quotidien "The Guardian", et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz. Aux États-Unis, la "génération Gaza" va-t-elle faire tomber Joe Biden ? Le soutien de Joe Biden à Israël pourrait-il lui coûter la victoire aux prochaines élections présidentielles ? C'est ce qui semble se profiler : selon un sondage du Pew Research Center, 34 % des électeurs démocrates et des indépendants [sans affiliation à un parti] estiment que Biden se positionne trop en faveur de l'État hébreu. Une "génération Gaza" pro-palestinienne — particulièrement visible sur les campus universitaires — pourrait faire pencher davantage la balance, comme dans le Wisconsin, où 8,3 % des votants ont exprimé leur désaccord en votant blanc lors de la primaire démocrate mardi dernier. Qu’en sera-t-il en novembre prochain ? Cette "génération Gaza" peut-elle faire perdre Joe Biden au profit de Donald Trump, encore plus pro-israélien ? Légalisation du cannabis : faut-il copier l’Allemagne ? Après Malte en 2021 et le Luxembourg en 2023, l’Allemagne est devenue, le 1er avril, le plus grand pays de l’Union européenne à légaliser le cannabis à usage récréatif. La possession de 25 grammes de cannabis séché est désormais autorisée dans les lieux publics et des "Cannabis Social Club" seront ouverts à partir du 1er juillet pour s'en procurer légalement. Selon le gouvernement, la nouvelle législation devrait permettre de lutter plus efficacement contre les trafics, mais nombre d’associations médicales craignent une augmentation de la consommation, particulièrement chez les jeunes. La maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a par ailleurs proposé de "tester une expérimentation locale" dans sa ville. Les autres pays, dont la France, doivent-ils suivre cette voie ? Cette loi est-elle suffisamment encadrée ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction l'Écosse où la nouvelle infraction "d’incitation à la haine" fait débat. Passible de sept ans de prison, ce délit qui vise "l'âge, le handicap, la religion, l'orientation sexuelle, l'identité transgenre" est critiqué pour mettre en danger la liberté d'expression. Cette loi protègera-t-elle davantage les minorités ou sera-t-elle une entrave à la liberté d'opinion ? Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision américaine qui a levé le voile sur le "syndrome de la Havane". Étranges vertiges, maux de tête et violents acouphènes… Ces mystérieux symptômes auraient frappé 1 500 diplomates américains depuis 2016. Une enquête internationale vient de révéler que les renseignements militaires russes seraient à l'origine de ces attaques depuis le début. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine au chef étoilé José Andrés. En 2010, il a fondé l'ONG World Central Kitchen qui vient de perdre sept de ses collaborateurs déployés à Gaza, lors d'une frappe "accidentelle" de l'armée israélienne. Pour enrayer le déclin démographique, le Parti communiste chinois organise… des speed dating ! Finie, la politique de l'enfant unique — en vigueur de 1980 à 2016 — aujourd'hui, les autorités incitent les Chinois à se marier et à fonder une famille. Activités en plein air, applications de rencontre, concours pour trouver « la meilleure belle-mère »… Tous les moyens sont bons ! Alix Van Pée nous explique. “Je dois à Lorenzo d’être en vie aujourd’hui”, écrivait Primo Levi dans son bouleversant récit "Si c'est un homme". Mais qui est ce mystérieux inconnu ? Pendant près de huit ans, l'historien Carlo Greppi est parti sur les traces de celui qui a sauvé la vie du célèbre écrivain italien à Auschwitz. Ouvrier dans une usine accolée au camp de concentration, Lorenzo Perrone a partagé sa nourriture et ses vêtements avec Primo Levi, de l'autre côté des barbelés, pour l'aider à survivre. Si cette profonde amitié a perduré à la fin de la guerre, leurs esprits n'en sont jamais véritablement sortis. À travers son enquête inédite, Carlo Greppi raconte le courage d'un héros de l'ombre et la puissance de cette fraternité de l'extrême. Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, l’historien Pascal Blanchard, l’écrivain et philosophe Nathan Devers, l’essayiste Julie Graziani et le dessinateur Kak reviennent sur l'actualité de la semaine. Ni flirt, ni béguin, ni coup de foudre, qu’est-ce que le “crush” ? Entré en 2023 dans le Petit Robert, cet anglicisme est le cœur d’étude du dernier livre de l’écrivaine Christine Detrez. Dans “Crush, fragments du nouveau discours amoureux”, cette sociologue du genre décortique le terme et le phénomène qui l’accompagne. Avec “une forte dimension genrée”, “le crush nourrit l’amitié des collégiennes et des lycéennes”, notamment par son aspect secret. Alors que l’époque est aux applications de rencontre, qui “permettent aux corps d’entrer très vite en contact”, son hypothèse est celle de la volonté d’un ralentissement : “Consacrer un moment au fantasme, à la rêverie, aux scénarios”. Elle nous en parle sur le plateau de 28 Minutes ! Retour sur deux actualités de la semaine : L’Arabie saoudite, le bon choix pour défendre les droits des femmes à L’ONU ? “Un pays qui emprisonne des femmes simplement parce qu’elles défendent leurs droits n’a rien à faire au sein du principal forum des Nations unies pour les droits des femmes et l’égalité des sexes”. L’Arabie saoudite a été élue à la présidence de la Commission de la condition de la femme aux Nations unies, censée œuvrer pour les droits des femmes et l’égalité des sexes. Un choix controversé qui soulève l’indignation de plusieurs ONG. Si, ces dernières années, la place des femmes dans le royaume s’est améliorée — elles sont désormais libres de conduire, de ne pas être voilées dans l’espace public ou de détenir un passeport pour voyager — elle n’en reste pas moins l’une des plus répressives au monde. Amnesty International qualifie d’ailleurs de “catastrophique” le bilan de l’Arabie saoudite lorsqu’il s’agit de "protéger et de promouvoir les droits des femmes". Que faut-il penser de ce choix ? Le Sénat à l’offensive : faut-il durcir le droit de grève dans les transports ? “Depuis 1947, il n’y a pas une année sans un jour de grève à la SNCF” explique Philippe Tabarot, sénateur LR et rapporteur d’une proposition de loi adoptée mercredi par le Sénat sur l’interdiction de faire grève certains jours dans les transports. Ce texte prévoit la création de trente jours pendant lesquels les salariés des transports “dont le concours est indispensable pour assurer le bon fonctionnement du service” seraient privés de leur droit de grève aux heures de pointe. Les trente jours seront définis à l’avance et viseront les départs en vacances, les week-ends fériés, ou encore les jours d’élection. Un texte qui s’inspire de la situation italienne où la grève dans les transports est interdite pendant certaines périodes de vacances. Le texte doit être voté en séance le 9 avril. Faut-il durcir le droit de grève dans les transports ? Dans son duel de la semaine, Frédéric Says oppose Gabriel Attal à Yaël Braun-Pivet. Le 27 mars, le Premier ministre annonçait que le gouvernement travaillait sur une réforme globale de l’assurance-chômage, et notamment sur une réduction de la durée d’indemnisation. Un projet auquel la présidente de l’Assemblée nationale s’oppose fortement, affirmant que le durcissement des règles d’indemnisation a déjà été fait lors des réformes précédentes. Quentin Bataillon, président de la commission d’enquête sur la TNT, était sur le plateau de l’émission Touche Pas À Mon Poste mardi, et ce quelques jours après avoir auditionné l'animateur Yann Barthès le 27 mars. Avec Cyril Hanouna, l’élu de la majorité présidentielle en a profité pour critiquer le présentateur de Quotidien. Une sortie qui n’a pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux. Alix Van Pée nous en parle. Le cyclisme professionnel va vite, très vite… trop vite ? Récemment, les coureurs enchaînent les chutes et les blessures graves. Faut-il ralentir la cadence ? se demande Claude Askolovitch. Notre Une internationale est celle du quotidien britannique "The Guardian” qui titrait, mercredi 3 avril : “Les organisations caritatives suspendent leur aide à Gaza après que sept humanitaires ont été tués par une attaque de drone”. L’ONG visée était américaine, les sept humanitaires tués étaient tous occidentaux. Israël s’est excusée, mais cette “erreur” va-t-elle annihiler son crédit auprès de ses alliés ? Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Israël-Iran : les braises d’une deuxième guerre au Proche-Orient ?
“Ce crime lâche ne restera pas sans réponse”. Ces mots sont ceux du président iranien Ebrahim Raïssi. Lundi 1er avril, des frappes attribuées à l’aviation israélienne sont tombées sur le consulat iranien à Damas, en Syrie. Bilan : 11 morts, dont deux commandants iraniens de la Force Al-Qods — unité d'élite du Corps des Gardiens de la révolution islamique iranienne — et notamment Mohammad Reza Zahedi, l’un des généraux les plus hauts gradés déployés en Syrie et au Liban. Les victimes participaient à une réunion secrète avec des responsables du Djihad islamique palestien, allié radical du Hamas à Gaza, aussi soutenu par l’Iran. Alors que le guide suprême Ali Khamenei promet désormais que “le régime sioniste sera puni”, ces frappes montrent aussi qu’Israël n’était jamais allée aussi loin dans son combat contre les alliés du Hamas. Après avoir laissé l’hôpital gazaoui Al-Shifa en ruines, lundi, après avoir bombardé sept humanitaires de l’ONG américaine World Central Kitchen au nord de Gaza : l’État hébreu est-il une nouvelle fois discrédité ? L’Iran osera-t-il répliquer ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Avec John Grisham, 300 millions de lecteurs dissèquent la justice américaine “Je veux que le lecteur se demande ce qu’il aurait fait à la place du jury ou de l’assassin.” Avant de dépasser les 300 millions de livres vendus à travers le monde en 2015, John Grisham était avocat. Juges, victimes, accusés… Chaque procès était pour lui l’objet d’un terrain d’observation minutieuse jusqu’en 1984, où le témoignage d’une enfant de douze ans ayant subi un viol le bouleverse. Sur son temps libre, il débute alors l’écriture de son premier roman, “Non coupable”, dans lequel il explore l’hypothèse selon laquelle le père de la jeune fille a tué les violeurs. Mais son premier et immense best-seller arrive en 1991 : adapté au cinéma deux ans plus tard avec Tom Cruise, “La Firme” raconte l’histoire d’un brillant avocat tout juste diplômé, qui accepte l’offre irrésistible d’un discret cabinet, sans se douter de ce qui l’attend auprès de la mafia et du FBI. Dans “Le Réseau”, il raconte la suite tant attendue de ces aventures. “Je veux décrire la société américaine, son extrême violence [...]. Je suis un auteur populaire dans un pays qui ne lit pas.” John Grisham est notre invité. Israël-Iran : les braises d’une deuxième guerre au Proche-Orient ? “Ce crime lâche ne restera pas sans réponse”. Ces mots sont ceux du président iranien Ebrahim Raïssi. Lundi 1er avril, des frappes attribuées à l’aviation israélienne sont tombées sur le consulat iranien à Damas, en Syrie. Bilan : 11 morts, dont deux commandants iraniens de la Force Al-Qods — unité d'élite du Corps des Gardiens de la révolution islamique iranienne — et notamment Mohammad Reza Zahedi, l’un des généraux les plus hauts gradés déployés en Syrie et au Liban. Les victimes participaient à une réunion secrète avec des responsables du Djihad islamique palestien, allié radical du Hamas à Gaza, aussi soutenu par l’Iran. Alors que le guide suprême Ali Khamenei promet désormais que “le régime sioniste sera puni”, ces frappes montrent aussi qu’Israël n’était jamais allée aussi loin dans son combat contre les alliés du Hamas. Après avoir laissé l’hôpital gazaoui Al-Shifa en ruines, lundi, après avoir bombardé sept humanitaires de l’ONG américaine World Central Kitchen au nord de Gaza : l’État hébreu est-il une nouvelle fois discrédité ? L’Iran osera-t-il répliquer ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marjorie Adelson ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Semaine en 4 jours : bien-être au travail ou burn-out assuré ? Dans son discours de politique générale le 30 janvier dernier, Gabriel Attal avait annoncé sa volonté de généraliser la semaine en quatre jours dans les administrations publiques. Un projet sur le point d'être concrétisé : le Premier ministre a déclaré mercredi dernier vouloir l'expérimenter dans tous les ministères et ainsi "donner plus de souplesse à ceux qui le souhaitent". Toutefois, il ne s'agit pas d'une réduction du temps de travail, à l'instar des expérimentations menées à l'étranger. Au Royaume-Uni par exemple, les employés d'une soixantaine d'entreprises travaillent 20 % d’heures en moins, tout en conservant la totalité de leur salaire et les mêmes objectifs de travail. Une vingtaine de structures a même adopté la semaine de quatre jours de manière permanente. En France, les 35 heures concentrées en quatre jours engendreraient des journées plus longues et des pauses raccourcies. Cette "souplesse" de la semaine en quatre jours permettra-t-elle aux Français de mieux concilier travail, loisirs et vie de famille ? Ces journées plus longues ne vont-elles pas virer au burnout pour les salariés ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La France des années 2020 dans l’œil des photographes Véronique de Viguerie et Samuel Bollendorff sont photojournalistes et participent à la Grande commande photographique initiée par le ministère de la Culture : aux côtés de 200 autres lauréats, ils exposent leur travail pour la Bibliothèque nationale de France dans "Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire". Véronique de Viguerie a travaillé en Afghanistan, en Somalie, en Irak et au Yémen, avec un reportage pour lequel elle gagne les prestigieux Visa d’or Paris Match News et Visa d’or humanitaire. Dans sa série "Le difficile partage de la nature", elle s'intéresse au monde rural français et notamment aux chasseresses, ces femmes qui tentent de se faire une place dans un milieu encore très masculin. Samuel Bollendorff est photographe et réalisateur, tantôt sur la couverture de grands conflits sociaux en France, tantôt sur celle des pays émergents. Sa série photographique "Frontaliers : des mineurs de fond aux comptables de fonds" propose une typologie des travailleurs lorrains, contraints de se tourner vers le Luxembourg après la crise sociale liée à la fin de la sidérurgie. Véronique de Viguerie et Samuel Bollendorff sont nos invités. Semaine en 4 jours : bien-être au travail ou burn-out assuré ? Dans son discours de politique générale le 30 janvier dernier, Gabriel Attal avait annoncé sa volonté de généraliser la semaine en quatre jours dans les administrations publiques. Un projet sur le point d'être concrétisé : le Premier ministre a déclaré mercredi dernier vouloir l'expérimenter dans tous les ministères et ainsi "donner plus de souplesse à ceux qui le souhaitent". Toutefois, il ne s'agit pas d'une réduction du temps de travail, à l'instar des expérimentations menées à l'étranger. Au Royaume-Uni par exemple, les employés d'une soixantaine d'entreprises travaillent 20 % d’heures en moins, tout en conservant la totalité de leur salaire et les mêmes objectifs de travail. Une vingtaine de structures a même adopté la semaine de quatre jours de manière permanente. En France, les 35 heures concentrées en quatre jours engendreraient des journées plus longues et des pauses raccourcies. Cette "souplesse" de la semaine en quatre jours permettra-t-elle aux Français de mieux concilier travail, loisirs et vie de famille ? Ces journées plus longues ne vont-elles pas virer au burnout pour les salariés ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Par définition, la police dispose de la force. Mais les conditions de l’usage légitime de cette force font nécessairement débat en démocratie. Fabien Jobard est politologue, directeur de recherches au CNRS, et co-auteur avec Olivier Fillieule de “Politiques du désordre” (Seuil, 2020), un ouvrage qui raconte le glissement depuis une vingtaine d’années vers une gestion autoritaire et brutale du maintien de l’ordre. La véritable fonction de la police est-elle de maintenir l’ordre ou de protéger les citoyens ? La police a-t-elle nécessairement vocation à recourir à la force ? A quoi sert la police ? Un épisode des Idées Larges avec Fabien Jobard, politologue, et avec Andrea Kretschmann, chercheuse associée au Centre Marc Bloch. Références : - Fabien Jobard, Jacques de Maillard, "Sociologie de la police. Politiques, organisations, réformes", A. Colin, 2015
- Fabien Jobard, Olivier Filleul, "Politiques du désordre. La police des manifestations en France", Seuil, 2020
- Fabien Jobard, "Global Police", Delcourt, 2023
- Quentin Deluermoz, "Policiers dans la ville. La construction d’un ordre public à Paris (1854‑1914)", Publication de la Sorbonne, 2012 Archives sonores : - Gordon Company - John McTiernan - Piège de cristal - 1988
- Police Nationale - Le portail de signalement des violences conjugales, sexuelles et sexistes - 2021
- Euronews - Violences policières: la commissaire aux droits de l'Homme épingle la France - 2019
- OVNI Film - Je serai CRS - Stéphane Krausz et Yves Maillard - 1996
- INA - Soir 3 - 07/10/1990
- UNTV / AFP - Ravina Shamdasani - 2023
- Le Parisien - Image Amateur - 26/04/2020
- INA - A2 - Journal Edition 20H - 17/10/1961
- INA - France 3 - 12 13 Edition nationale - 2006
- INA - F2 20 heures le journal - 07/05/2003
- Public Sénat - On va plus loin - 08/06/2016
- CNN - Interview with Christiane Amanpour - 2019
- AFP - 1er Mai : heurts à Paris entre police et "black blocs" - 01/05/2019
- BFMTV - L'infiltré au coeur du black bloc - 05/07/2023
- ASSOCIATED PRESS - POOL, APTN - Dramatic coverage of riots at EU summit - 2001
- A2 - Journal 20h - 21/07/2001
- INA - 19/20 Edition nationale - 16/06/2001
- C à Vous - Nelson Getten & Stephen Chattour - 10/12/2018 Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Faut-il succomber à la nostalgie des années Pompidou ? Cela fait aujourd’hui cinquante ans que l’ancien président de la République française Georges Pompidou est décédé. Après onze années passées au cœur du pouvoir, entre Matignon et l’Élysée, dans l’ombre du général de Gaulle puis à travers un mandat écourté de deux ans par la maladie, quel héritage a-t-il laissé derrière lui ? En 2019, Emmanuel Macron déclarait qu’il incarnait “une France nouvelle”, “heureuse” dans sa “capacité à embrasser la modernité et à prendre ses risques”. Symbole des “jours heureux”, de “l’âge d’or”, Georges Pompidou aura été le président du développement des autoroutes, du lancement du programme TGV, de l’envol du Concorde, de l’accélération du nucléaire civil… Mais était-il si moderne pour accompagner les évolutions de la société post 1968 comme a pu le faire Valéry Giscard d'Estaing, le président de la loi sur l’IVG et de l’éclatement de l’ORTF ? Faut-il vraiment succomber à la nostalgie des années Pompidou ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le lanceur d’alerte de la zone la plus polluée de France et des enfants “plombés” “Est-ce que ça vous dirait de venir enquêter sur la plus grande zone polluée de France ?”. C’est à partir de ce mail reçu en 2021 que le journaliste d’investigation Martin Boudot se lance dans l’une des enquêtes les plus importantes de sa vie. Accompagné de Mathilde Cusin, il s’aventure alors au cœur de l’usine de MetalEurope dans le Nord-Pas-de-Calais, où des centaines d’enfants sont atteints de saturnisme, une maladie d’intoxication au plomb entraînant des troubles neurologiques irréversibles. Dans les potagers cultivés par les anciens ouvriers, dans la cour de récréation de l’école où les enfants jouaient avec la terre et sur le site même de l’ancienne plus grande fonderie de plomb d’Europe… Armé de son pistolet à fluorescence X, ce “James Bond” de l’investigation mesure les taux de contamination au plomb. Au total, il découvre que 5 600 enfants ont été contaminés : un vrai électrochoc pour la population pour qui ce scandale environnemental est un véritable tabou. C’est ce qu’il raconte dans la BD “Les Enfants du Plomb” publiée aux éditions Michel Lafon. Faut-il succomber à la nostalgie des années Pompidou ? Cela fait aujourd’hui cinquante ans que l’ancien président de la République française Georges Pompidou est décédé. Après onze années passées au cœur du pouvoir, entre Matignon et l’Élysée, dans l’ombre du général de Gaulle puis à travers un mandat écourté de deux ans par la maladie, quel héritage a-t-il laissé derrière lui ? En 2019, Emmanuel Macron déclarait qu’il incarnait “une France nouvelle”, “heureuse” dans sa “capacité à embrasser la modernité et à prendre ses risques”. Symbole des “jours heureux”, de “l’âge d’or”, Georges Pompidou aura été le président du développement des autoroutes, du lancement du programme TGV, de l’envol du Concorde, de l’accélération du nucléaire civil… Mais était-il si moderne pour accompagner les évolutions de la société post 1968 comme a pu le faire Valéry Giscard d'Estaing, le président de la loi sur l’IVG et de l’éclatement de l’ORTF ? Faut-il vraiment succomber à la nostalgie des années Pompidou ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Joyeuses Pâques ! (Re)découvrez une sélection d’interviews de nos invités : l’écrivain Thomas Schlesser, la comédienne Emmanuelle Devos, l’avocate-pénaliste Marie Dosé, le microbiologiste Philippe Sansonetti ou encore l’écrivain prix Goncourt Nicolas Mathieu. Nous reviendrons également sur les débats de ces dernières semaines. Au programme : les dérives des sectes, la fast-fashion et l’avènement du Qatar… Sans oublier les chroniques éclairantes de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Isabelle Durant, experte droit au développement au Conseil des Droits de l’Homme — Zyad Limam, directeur et rédacteur en chef de "Afrique Magazine" — Denis Strelkov, journaliste de la rédaction russe de RFI, et le dessinateur de presse Nicolas Vadot. Démission du proviseur du lycée Maurice Ravel : la laïcité attaquée ? L’onde de choc se poursuit après le départ anticipé du proviseur du lycée Maurice Ravel, suite à des menaces de mort. Une altercation avec une élève de BTS — qui refusait d'enlever son voile dans l'enceinte du lycée — a donné lieu au cyberharcèlement du proviseur, situation qui a finalement abouti à l’interpellation d’un suspect mi-mars. Gabriel Attal a annoncé que l'État "allait porter plainte contre cette jeune femme pour dénonciation calomnieuse", estimant que "la laïcité est aujourd’hui plus que jamais menacée". De quoi témoigne ce nouvel incident ? Peut-on parler de "capitulation de l’État" ? Attaque de Moscou : Poutine affaibli ou encore plus dangereux ? Vendredi dernier, une attaque à Moscou contre le Crocus City Hall — revendiquée par l'État islamique — a fait au moins 143 morts. Quatre suspects ont été arrêtés dimanche et ont comparu à Moscou, le visage tuméfié. Si Vladimir Poutine a concédé que des islamistes radicaux ont mené cette attaque, il dénonce aussi la responsabilité des services secrets ukrainiens et occidentaux, arguant que "cette atrocité ne peut être que le maillon d'une série de tentatives de la part de ceux qui, depuis 2014, sont en guerre contre [la Russie] par l'intermédiaire du régime néo-nazi de Kiev". Pourtant, l'ambassade des États-Unis en Russie avait alerté deux semaines auparavant que des "extrémistes [avaient] des plans imminents" en vue de "cibler de grands rassemblements à Moscou, y compris des concerts". Cette attaque peut-elle affaiblir Poutine au lendemain de la présidentielle, ou le rendre plus dangereux ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction l'Allemagne. Pour acquérir la nationalité allemande, Berlin prévoit d'introduire des tests de connaissance sur l'Holocauste, Israël et le judaïsme — notamment en réponse à la montée de l'antisémitisme. Un exemple à suivre ? Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision espagnole. Lors d'une conférence de presse à la veille d’un match amical entre l’Espagne et le Brésil, le joueur du Real Madrid, Vinicius Junior, a fondu en larmes. Victime de racisme depuis des années, le footballeur a déclaré que son envie de jouer diminuait en raison des insultes qu’il subissait en Espagne. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine à Bassirou Diomaye Faye. Encore emprisonné dix jours avant la présidentielle au Sénégal, l’opposant a finalement remporté le scrutin dès le premier tour, devenant ainsi le plus jeune président de ce pays aux 18 millions d'habitants. À quelques jours de la fête de Pâques, le prix du cacao flambe, dépassant la barre symbolique des 10 000 dollars la tonne, soit trois fois plus qu'il y a un an. Une violente flambée qui va forcer les chocolatiers à encore augmenter leurs prix, dans un contexte d'inflation généralisée qui mine le moral des consommateurs. Alix Van Pée nous explique. Des maisons perdues dans la campagne, des petits commerces d’époque, des familles qui posent devant l’objectif… À mi-chemin entre la photo traditionnelle et la carte postale, les cartes photographiques ont capturé le quotidien des classes moyennes et populaires américaines, au début du 20e siècle. Avec un court message, parfois griffonné directement sur l’image, ces instantanés de la vie ordinaire étaient envoyés pour se donner des nouvelles. Un moyen de communication à la fois esthétique et rapide, accessible aux amateurs, avant que la radio ou le téléphone n’entre dans les campagnes. À travers l’exposition "Will write soon", au Centre d’art GwinZegal de Guingamp jusqu'au 16 juin 2024, l’historienne de la photographie Luce Lebart rassemble plus de 250 cartes photo qui immortalisent l’Amérique de l’époque. Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, le journaliste et correspondant européen de “Libération” Jean Quatremer, l’essayiste Brice Couturier, la directrice de la revue “Regards” Catherine Tricot et la dessinatrice Coco reviennent sur l'actualité de la semaine. “Les gens du passé qui ont ouvert des voies me donnent du courage et de la confiance en l’avenir.” Pour la comédienne et auteure Cléo Sénia, c’est en l’écrivaine Colette qu'elle s’est tout de suite reconnue, quand elle a visité sa maison d’enfance dans l’Yonne en 2017 : “Ce qui me touche chez Colette, c’est son éclosion, son appétit de vie et des mots, sa quête d’émancipation, sa modernité.” Dans un spectacle sulfureux intitulé “Music-hall Colette”, au Théâtre Tristan Bernard à Paris jusqu’au 27 avril, Cléo Sénia incarne Colette. Elle laisse place aux lettres… et à l’érotisme, en mettant en avant le passage méconnu de l’écrivaine par le music-hall. Retour sur deux actualités de la semaine : Légaliser le cannabis pour assécher le trafic de drogue ? Le 19 mars dernier, Emmanuel Macron a lancé à Marseille l’opération “Place Nette XXL” pour lutter contre le trafic de drogue partout en France. Ce mercredi, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a annoncé 867 interpellations et la saisie de dizaines de kilos de stupéfiants : l’opération aura-t-elle un réel impact ? Chez nos voisins allemands, l’heure est plutôt à la légalisation de l’usage du cannabis. Dès le 1er avril, la possession et la consommation de 25 grammes dans les lieux publics et de 50 grammes à la maison seront légales pour les adultes. Faut-il s’inspirer de ce changement de cap ? Assurance chômage : un tour de vis pour remettre les chômeurs au travail ? Mercredi soir sur TF1, Gabriel Attal a annoncé une nouvelle réforme de l’assurance chômage. Il faudrait selon lui “plus de Français qui travaillent parce que ce sont des recettes supplémentaires”. Pour cette troisième réforme depuis 2019, l’objectif est de “permettre aux bénéficiaires de retrouver” un travail pour répondre à l’ambition du gouvernement de viser le plein emploi en France. Mais la réduction de la durée d’indemnisation va-t-elle vraiment remettre les chômeurs au travail ? Dans son duel de la semaine, Frédéric Says oppose le ministre de l’Économie Bruno Le Maire au député de la Somme, François Ruffin. Face au déficit record de la France — 5 % du PIB —, le premier assure que le ralentissement économique est à la source du problème, tandis que le second dénonce “un système d’open bar pour ses amis des grandes entreprises”.
Deux députés écologistes ont fait tester à certains de leurs collègues masculins un simulateur de règles douloureuses pour les sensibiliser à la question. Alors qu'une proposition de loi pour instaurer un congé menstruel était étudiée ce mercredi en commission, Alix Van Pée nous raconte, via les réseaux sociaux, cette mise à l’épreuve des députés ! Au Japon, près d’un tiers de la population a plus de 65 ans et plus de 10 % a plus de 80 ans. Dans son histoire de la semaine, Frédéric Pommier nous parle d’une entreprise nipponne, Oji Holdings, qui s’est adaptée et a décidé d’arrêter de produire des couches pour bébés afin de se concentrer sur les couches pour adultes. Notre Une internationale est celle du quotidien britannique “The Guardian” qui titrait le lundi 25 mars : “Les suspects de l’attaque de Moscou devant le tribunal.” Le groupe djihadiste État islamique a revendiqué vendredi dernier l’attaque contre le Crocus City Hall qui a fait au moins 143 morts. Les quatre principaux suspects, apparus le visage tuméfié, ont comparu à Moscou. Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Affaire du lycée Ravel : la "capitulation" de l’État face à la menace islamiste ? Depuis une semaine, 130 collèges et lycées ont fait l'objet de menaces d’attentat. Via les espaces numériques de travail, les élèves ont reçu des alertes à la bombe ou d’autres messages comprenant des vidéos de décapitation et signés "de la part de l’État islamique". À Paris, un établissement a même été fermé aujourd’hui par sécurité. À cette situation alarmante s'ajoutent les menaces individuelles dont sont victimes de plus en plus d’enseignants. Dernièrement, le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris a quitté ses fonctions "pour des raisons de sécurité", après avoir été menacé de mort. Cette décision fait suite à une altercation avec une étudiante en BTS qui refusait d'enlever son voile dans l'enceinte du lycée. Accusé par la jeune femme de l'avoir giflée, le proviseur a rapidement été la cible de menaces en ligne. Ce cas n'est pas isolé : selon le rapport de la commission sénatoriale d’enquête sur les menaces et agressions contre les enseignants, 900 d'entre eux ont déjà été menacés avec une arme pendant l'année scolaire. La rapport fait état d'une violence montante, symptôme de "contestations généralisées des valeurs de la République". Gabriel Attal estime d'ailleurs que "la laïcité est aujourd’hui plus que jamais menacée". Quel est réellement l’état de la menace terroriste qui pèse sur l’école ? On en débat.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
“Les doigts coupés” : le premier roman noir de l’Histoire, en 35 000 avant J-C ! "Je ne fais pas un roman féministe, je raconte les faits, ils sont tristes mais juste la vérité." Avocate de formation, Hannelore Cayre fait souvent de la justice sociale le carburant de ses romans noirs : ses personnages — des "invisibles" — gagnent face aux puissants, comme dans son roman réaliste et burlesque "La Daronne", publié en 2017 : un grand succès en librairie. L'écrivaine se tourne finalement vers le roman historique avec "Richesse oblige", son sixième livre, et se passionne pour la connaissance d'époques lointaines. Elle réitère cette démarche dans son dernier roman, "Les doigts coupés", publié aux éditions Métailié, dans lequel elle remonte jusqu'à la période de l’Aurignacien, vers 35 000 av. J.-C. À travers cette "enquête" mi-scientifique, mi-fictive, Hannelore Cayre raconte l'histoire d'Oli, personnage féminin qui s'émancipe en contestant la domination masculine. Affaire du lycée Ravel : la "capitulation" de l’État face à la menace islamiste ? Depuis une semaine, 130 collèges et lycées ont fait l'objet de menaces d’attentat. Via les espaces numériques de travail, les élèves ont reçu des alertes à la bombe ou d’autres messages comprenant des vidéos de décapitation et signés "de la part de l’État islamique". À Paris, un établissement a même été fermé aujourd’hui par sécurité. À cette situation alarmante s'ajoutent les menaces individuelles dont sont victimes de plus en plus d’enseignants. Dernièrement, le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris a quitté ses fonctions "pour des raisons de sécurité", après avoir été menacé de mort. Cette décision fait suite à une altercation avec une étudiante en BTS qui refusait d'enlever son voile dans l'enceinte du lycée. Accusé par la jeune femme de l'avoir giflée, le proviseur a rapidement été la cible de menaces en ligne. Ce cas n'est pas isolé : selon le rapport de la commission sénatoriale d’enquête sur les menaces et agressions contre les enseignants, 900 d'entre eux ont déjà été menacés avec une arme pendant l'année scolaire. La rapport fait état d'une violence montante, symptôme de "contestations généralisées des valeurs de la République". Gabriel Attal estime d'ailleurs que "la laïcité est aujourd’hui plus que jamais menacée". Quel est réellement l’état de la menace terroriste qui pèse sur l’école ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Israël - États-Unis : un divorce est-il possible ?
Un spectaculaire revirement a eu lieu ce lundi 25 mars à New York : pour la première fois depuis cinq mois, les États-Unis n’ont pas opposé leur veto à une résolution des Nations unies qui appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à la libération inconditionnelle des otages. Jamais Benyamin Nétanyahou — qui vient d’annuler la visite de proches conseillers à Washington — n’avait été aussi seul. “Il s'agit d'un net recul par rapport à la position constante des États-Unis au Conseil de sécurité depuis le début de la guerre”, a-t-il déclaré dans un communiqué. Pourquoi Washington a-t-elle fait le choix de soutenir Israël il y a 76 ans et pourrait-elle prendre ses distances aujourd'hui ? Quelles conséquences concrètes peut avoir l'évolution diplomatique américaine sur le terrain à Gaza ? Que changerait l'éventuel retour au pouvoir de Donald Trump ? On en débat sur le plateau de 28 Minutes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Après 38 ans de couvent, une religieuse met les voiles La vie de Catherine Draveil a commencé difficilement. En 1958, elle a six ans et est victime d’attouchements sexuels par un adolescent de son entourage. Ayant grandi dans une famille où la foi chrétienne est omniprésente, la religion lui apparaît comme la seule solution face à ce traumatisme. Quelques années plus tard, elle décide de rentrer dans les ordres pour faire taire “la petite voix” qui lui enjoint de devenir religieuse. Mais la jeune Sœur Marie Pia — son nouveau nom — tombe sous l’emprise d’une mère supérieure qui impose un rythme effréné dans le couvent. Après quarante années passées dans le monastère, Catherine Draveil, décide de changer de vie : “Sans prévenir, mon disque mental devenu fou s’arrête soudain [...] Ramenée au monde des vivants, je perçois délicatement la beauté qui m’environne.” Dans “Métamorphose. La vie m’appelle”, elle témoigne de sa dure vie religieuse puis de sa libération. Israël - États-Unis : un divorce est-il possible ? Un spectaculaire revirement a eu lieu ce lundi 25 mars à New York : pour la première fois depuis cinq mois, les États-Unis n’ont pas opposé leur veto à une résolution des Nations unies qui appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à la libération inconditionnelle des otages. Jamais Benyamin Nétanyahou — qui vient d’annuler la visite de proches conseillers à Washington — n’avait été aussi seul. “Il s'agit d'un net recul par rapport à la position constante des États-Unis au Conseil de sécurité depuis le début de la guerre”, a-t-il déclaré dans un communiqué. Pourquoi Washington a-t-elle fait le choix de soutenir Israël il y a 76 ans et pourrait-elle prendre ses distances aujourd'hui ? Quelles conséquences concrètes peut avoir l'évolution diplomatique américaine sur le terrain à Gaza ? Que changerait l'éventuel retour au pouvoir de Donald Trump ? On en débat sur le plateau de 28 Minutes. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Taxe sur les “superprofits” : la fin d’un tabou en Macronie ? Faut-il taxer les superprofits ? Alors que depuis des mois le ministre de l’Économie Bruno Le Maire fait de la non-augmentation des impôts un marqueur du quinquennat, le débat autour de la question ressurgit sérieusement. C’est la présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet, qui l’affirme : il faut “entamer la réflexion” sur une contribution “exceptionnelle” des entreprises “lorsqu’il y a des superdividendes, des superprofits, des rachats d’actions massifs”. De quoi s’agit-il exactement ? Des profits et des dividendes records annoncés par les entreprises du CAC40 pour 2023 : au total 153,6 milliards d’euros de bénéfice net, le top cinq rassemblant TotalEnergies, Stellantis, LVMH, BNP Paribas et Axa. Des chiffres records, et ce alors que la France sort de deux années de forte inflation. Alors, faut-il mettre en place cette taxe exceptionnelle ? On en débat.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Edouard Bergeon, “lanceur d’alerte” du monde agricole, s’attaque à l’huile de palme “Je suis un passeur et un lanceur d’alerte.” Après le succès de son film “Au nom de la terre”, dans lequel il mettait en scène le suicide de son père paysan joué par Guillaume Canet, le journaliste et réalisateur Edouard Bergeon s’attaque à la production et à l’exploitation de l’huile de palme dans “La Promesse verte” avec Alexandra Lamy et Félix Moati. À travers l’histoire fictive de Carole, qui va se battre pour sauver son fils injustement condamné à mort en Indonésie, il dénonce ici les exploitants d’huile de palme responsables de la déforestation. “Produire l’huile de palme à l’autre bout du monde s’avère un désastre écologique. Elle implique une déforestation massive. C’est aussi un désastre humain.” Il est notre invité. Taxe sur les “superprofits” : la fin d’un tabou en Macronie ? Faut-il taxer les superprofits ? Alors que depuis des mois le ministre de l’Économie Bruno Le Maire fait de la non-augmentation des impôts un marqueur du quinquennat, le débat autour de la question ressurgit sérieusement. C’est la présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet, qui l’affirme : il faut “entamer la réflexion” sur une contribution “exceptionnelle” des entreprises “lorsqu’il y a des superdividendes, des superprofits, des rachats d’actions massifs”. De quoi s’agit-il exactement ? Des profits et des dividendes records annoncés par les entreprises du CAC40 pour 2023 : au total 153,6 milliards d’euros de bénéfice net, le top cinq rassemblant TotalEnergies, Stellantis, LVMH, BNP Paribas et Axa. Des chiffres records, et ce alors que la France sort de deux années de forte inflation. Alors, faut-il mettre en place cette taxe exceptionnelle ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La France pourrait-elle se passer de son outre-mer ? Emmanuel Macron entame ce lundi une visite de deux jours à 7 000 km de l’Élysée, en Guyane, un département en proie à de nombreuses difficultés et qui a massivement voté pour Marine Le Pen aux dernières élections. Si le président français ne s’est pas déplacé à Cayenne depuis 2017, 4 % de la population française — soit 2,2 millions d’habitants — vit pourtant dans un département éloigné de la métropole. L’outre-mer représenterait aussi 18 % du territoire français en superficie. Espace maritime, agriculture tropicale, pas de tir spatial : les avantages à garder ces anciennes colonies sont nombreux mais se heurtent à d’autres difficultés. Plusieurs territoires comme Mayotte ou la Nouvelle-Calédonie réclament leur indépendance territoriale, sur fond de coût de la vie exorbitant — sujet sensible pour le gouvernement —, de tensions sociales et d’impression d’être abandonnés par la Métropole. D’abord DOM-TOM, puis DROM-COM, le statut politique de ces territoires semble tout aussi instable. La France pourrait-elle se passer de son outre-mer ? L’Hexagone fait-il exception en Europe avec ces « confettis » de l’Empire colonial ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Rafle des enfants juifs d'Izieu : le dernier survivant témoigne “Ma mère a dû se battre pour que nous puissions survivre.” Samuel Pintel n’a que six ans lorsqu’il échappe au chef de la Gestapo Klaus Barbie. Trente ans après le procès de celui que l’on surnommait “le Boucher de Lyon”, cet ancien enfant de la colonie d’Izieu — qui a mis à l’abri, de mai 1943 à avril 1944, des centaines de jeunes juifs, en pleine Occupation — se souvient du jour où sa mère lui a ordonné, le jour de la rafle de l’Hôtel des Marquisats à Annecy, de suivre la seule femme non juive. Une maman alors déportée, un papa détenu dans un stalag en Bavière… Elle, l'amènera se réfugier à Chambéry, avant de rejoindre la Maison d’Izieu en novembre 1943. Son autre grand souvenir est celui du jour de son départ, en février 1944 : Samuel Pintel laisse alors derrière lui les 44 enfants victimes de la rafle ordonnée par Klaus Barbie deux mois plus tard. “Le dernier gamin à quitter la maison sauf, c’est moi.” C’est cette histoire qu’il raconte dans son livre “L’enfant d’Izieu”, “une occasion supplémentaire de leur rendre un modeste hommage”, écrit avec la collaboration de Grégoire Mabille. La France pourrait-elle se passer de son outre-mer ? Emmanuel Macron entame ce lundi une visite de deux jours à 7 000 km de l’Élysée, en Guyane, un département en proie à de nombreuses difficultés et qui a massivement voté pour Marine Le Pen aux dernières élections. Si le président français ne s’est pas déplacé à Cayenne depuis 2017, 4 % de la population française — soit 2,2 millions d’habitants — vit pourtant dans un département éloigné de la métropole. L’outre-mer représenterait aussi 18 % du territoire français en superficie. Espace maritime, agriculture tropicale, pas de tir spatial : les avantages à garder ces anciennes colonies sont nombreux mais se heurtent à d’autres difficultés. Plusieurs territoires comme Mayotte ou la Nouvelle-Calédonie réclament leur indépendance territoriale, sur fond de coût de la vie exorbitant — sujet sensible pour le gouvernement —, de tensions sociales et d’impression d’être abandonnés par la Métropole. D’abord DOM-TOM, puis DROM-COM, le statut politique de ces territoires semble tout aussi instable. La France pourrait-elle se passer de son outre-mer ? L’Hexagone fait-il exception en Europe avec ces « confettis » de l’Empire colonial ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse "Blick" — Michela Marzano, philosophe et écrivaine — Aysegul Sert, journaliste turco-américaine et enseignante à Sciences Po, et le dessinateur de presse Nicolas Vadot. Pas de cérémonie, bannière neutre... : fallait-il exclure les Russes des JO ? Le Comité international olympique a annoncé que les athlètes russes et biélorusses ne pourront pas défiler à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Par ailleurs, les équipes de sports collectifs ont été écartées : au total, seulement une trentaine d'athlètes pourra participer aux épreuves, dans des disciplines individuelles et sous bannière "neutre". Alors que le Comité avance son intransigeance concernant "ceux qui ont violé la charte olympique", Moscou dénonce des mesures "discriminatoires, illégales, injustes et inacceptables". Toutes ces mesures à l’encontre de la Russie sont-elles légitimes ? Est-il justifié de s'en prendre aux sportifs ? "Cessez-le-feu immédiat à Gaza" : le jour où les État-Unis ont lâché Israël ? Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a annoncé avoir soumis une résolution appelant à "un cessez-le-feu immédiat lié à la libération des otages" à Gaza. Un changement dans la politique de Washington, longtemps alliée d'Israël et soutien militaire vital depuis les attaques du 7 octobre. Cela pourrait changer puisque Joe Biden exige désormais que les pays recevant un soutien militaire s’engagent à respecter le droit international, notamment vis-à-vis de l'aggravation de la situation humanitaire à Gaza. Cette résolution américaine est-elle un tournant dans la guerre ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction la Suisse. Le mouvement politique souverainiste Pro Suisse a obtenu le nombre de voix nécessaire à l'organisation d'un référendum d'importance, puisqu'il pourra consacrer la neutralité militaire dans la Constitution. Un principe qui fait débat, alors que la Suisse a adopté les sanctions de Bruxelles contre la Russie, face à la guerre en Ukraine. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision américaine qui diffuse un procès inédit : des parents ont été condamnés pour des homicides… commis par leur enfant. Dans le Michigan, les parents d'un adolescent ont été jugés coupables d'homicide involontaire. Leur fils avait commis une tuerie dans son lycée en 2021, assassinant quatre de ses camarades et blessant sept autres. Un verdict légitime ou dérangeant ? Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employée de la semaine à Ioulia Navalnaïa. Après une élection truquée qui a consacré la victoire de Vladimir Poutine à 87 % des voix, la veuve d'Alexeï Navalny peut-elle reprendre le flambeau de l'opposition ? Elles sont femmes au foyer et fières de l'être. La tendance des "tradwives", les "épouses traditionnelles", s'est emparée des réseaux sociaux depuis 2016. Dans de courtes vidéos alléchantes, au style vintage, elles prônent le modèle des femmes au foyer des années 1950 : s'occuper de la maison, faire la cuisine, garder une apparence impeccable et, surtout, rendre son mari heureux... Alix Van Pée nous explique. "Martine à la ferme", "Martine en voyage", "Martine fait la cuisine"… Ces livres trônaient peut-être sur les étagères de votre chambre d’enfant, ou dans la bibliothèque de votre école. Née en 1954, l’éternelle petite fille curieuse fête ses soixante-dix ans cette année. Pas une ride de plus, mais de nouvelles aventures pour l’héroïne qui est devenue un phénomène éditorial au fil des années, avec ses soixante albums vendus à 120 millions d’exemplaires et traduits en langues étrangères. Loin d’être restée cantonnée à son personnage de petite fille modèle, Martine a traversé les époques en s’adaptant aux évolutions de la société, jusqu’à devenir une figure de la culture populaire. Lectrice assidue depuis l’enfance, la directrice des Archives et Musée de la Littérature à Bruxelles Laurence Boudart lui rend hommage dans son livre "Martine, l’éternelle jeunesse d’une icône". Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, l’historien Pascal Blanchard, l’écrivain et philosophe Nathan Devers, la rédactrice en chef au “Point” Géraldine Woessner et le dessinateur Pascal Gros reviennent sur l'actualité de la semaine. Souvenez-vous : on est en octobre 2016, lors de la Fashion Week. La star de la téléréalité Kim Kardashian est de passage à Paris pour l’occasion. Alors qu’elle se trouve à l’hôtel, cinq voleurs séniors en gilet fluo forcent la porte de sa chambre, dérobent sa bague de fiançailles et une flopée de bijoux, puis repartent à vélo avec le butin de neuf millions d’euros. Le braquage improbable du siècle, la rencontre entre des gangsters pépères tout droit sortis des films de Michel Audiard et une influenceuse planétaire. C’est ce que raconte la journaliste indépendante Patricia Tourancheau dans son livre-enquête “Kim et les papys braqueurs. Main basse sur les bijoux de la Kardashian”. Elle est notre invitée. Retour sur deux actualités de la semaine : Brandir ou bannir le drapeau européen : tout un programme politique ? “C’est la France d’abord, l’Europe ensuite, le drapeau européen passera toujours au second plan”. Voilà les mots de Jordan Bardella, qui, lors de son premier meeting à Marseille, est apparu avec le seul drapeau tricolore. Un choix partagé par Manon Aubry de LFI, qui a décidé de se passer du drapeau bleu étoilé en meeting. Une façon de “rompre” avec l’Europe telle qu’elle est aujourd’hui : “Le drapeau européen, ça a un sens historique. J’assume de dire qu’il faut rompre avec le tout austérité, avec les accords de libre-échange (...) J’assume de dire que ces dogmes-là conduisent au chaos”. Quel est le poids politique et symbolique de cette absence du drapeau européen ? Les émissions de CO2 ont baissé de 4,8 % en France en 2023 : cocorico ? C’est un chiffre dont le gouvernement se félicite : il représente une baisse deux fois plus importante qu’en 2022 (-2,7 %), et la plus forte diminution annuelle depuis 2015. Tous les secteurs sont concernés par cette baisse : l’énergie grâce à la montée en puissance du nucléaire, l’industrie avec le recul de la production, et les transports avec le recul des voitures diesel et la montée de l’électrique… Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, “c’est la preuve que la planification écologique commence à produire des effets” mais pour certaines ONG, ce serait davantage liée à une sobriété “non choisie”, et à une baisse des émissions de CO2 “subie”. Faut-il crier victoire ? Ou cette baisse de 4,8 % est-elle encore trop faible ? Dans son duel de la semaine, Frédéric Says oppose le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau à la sénatrice Cécile Cukierman. Cinq ans après son adoption à l’Assemblée, l’accord de libre-échange CETA avec le Canada va être voté au Sénat. Un vote négatif serait un coup dur pour le gouvernement, en pleine campagne des européennes et en pleine crise agricole. La une du "Gorafi" ? Une photo générée par intelligence artificielle ? Oui, l’ancien ministre de la Santé Olivier Véran souhaite se reconvertir à la chirurgie esthétique et Emmanuel Macron s’essaye effectivement à la boxe. Deux nouvelles qui n’ont pas manqué d’amuser les internautes, nous raconte Alix Van Pée ! “On n'est pas bien ? paisibles, à la fraîche, décontractés du gland... et on bandera quand on aura envie de bander.” En 1974, Gérard Depardieu et Patrick Dewaere se donnaient la réplique, en inoubliable duo du film de Bertrand Blier “Les Valseuses”, qui fête ses cinquante ans cette année. Une œuvre autant mythique que problématique, tant elle regorge de scènes et de dialogues sexistes et violents. Un tel film pourrait-il sortir aujourd’hui ? Claude Askolovitch se le demande. Notre Une internationale est celle du quotidien suédois “Svenska Dagbladet”, qui titrait lundi : “Tout le monde sait qu’il va gagner” à propos de la prochaine élection présidentielle russe. Pas moins de vingt-deux millions de faux bulletins auraient été comptabilisés pour permettre à Vladimir Poutine d’obtenir une réélection “record” selon Golos, une ONG spécialisée dans la défense des droits des électeurs. Une élection truquée mais le chef du Kremlin renforcé ? Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard !
Face aux trafiquants de drogue, faut-il faire parler la poudre ? Lors d'une visite surprise à Marseille, Emmanuel Macron a annoncé le lancement de l'opération "place nette XXL". L'objectif : "détruire les réseaux et les trafiquants" de drogue, véritable fléau dans la cité phocéenne. Rien qu'en 2023, la guerre des territoires pour le contrôle des points de deal a coûté la vie à 49 personnes et en a blessé 123. Pour remédier à cette situation, 900 gendarmes et policiers ont été déployés dans la ville, mais le bilan est contrasté : près de 100 arrestations pour une saisie de 8,7 kilogrammes de cannabis et… 339 grammes de cocaïne. Marseille n'est d'ailleurs pas la seule agglomération concernée par le phénomène, puisque plus de 3 000 points de deal seraient répartis sur tout le territoire national, investissant jusqu'aux petits villages. Il faut dire que la demande est forte : plus de cinq millions de consommateurs réguliers pour un marché estimé à trois milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel. Les pouvoirs publics entendent donc multiplier les opérations "place nette" en harcelant les trafiquants, mais pour beaucoup de spécialistes, cette méthode spectaculaire n’a jamais vraiment démontré son efficacité. Si le trafic s'arrête momentanément, il reprend en l'absence des forces de l'ordre. Cette guerre contre la drogue peut-elle être gagnée ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
"Une famille", le film choc de Christine Angot sur les ravages de l’inceste "Je me suis tournée vers le cinéma pour que l’on voie enfin la même chose que moi." Christine Angot a 13 ans lorsqu’elle rencontre son père pour la première fois. Jusqu'à ses 26 ans, il la viole. Elle ne parlera pas de cette relation incestueuse au cours de son adolescence, mais elle la racontera plus tard, pudiquement, dans ses romans — "L'Inceste", "Un amour impossible", "Le Voyage dans l'Est" — qui seront un exutoire. Au silence intra-familial s'ajoute parfois la violence des plateaux de télévision, empreints de misogynie, bien avant la vague #MeToo. Après de longues années de psychanalyse, Christine Angot refait surface. Avec "Une famille", son premier film, l'auteure interroge ce silence destructeur et engage un dialogue sur l’indicible — le viol, l’inceste — avec des membres de la famille, notamment sa belle-mère, "l'épouse de son bourreau" qui a refusé de voir la réalité en face. Christine Angot est notre invitée. Face aux trafiquants de drogue, faut-il faire parler la poudre ? Lors d'une visite surprise à Marseille, Emmanuel Macron a annoncé le lancement de l'opération "place nette XXL". L'objectif : "détruire les réseaux et les trafiquants" de drogue, véritable fléau dans la cité phocéenne. Rien qu'en 2023, la guerre des territoires pour le contrôle des points de deal a coûté la vie à 49 personnes et en a blessé 123. Pour remédier à cette situation, 900 gendarmes et policiers ont été déployés dans la ville, mais le bilan est contrasté : près de 100 arrestations pour une saisie de 8,7 kilogrammes de cannabis et… 339 grammes de cocaïne. Marseille n'est d'ailleurs pas la seule agglomération concernée par le phénomène, puisque plus de 3 000 points de deal seraient répartis sur tout le territoire national, investissant jusqu'aux petits villages. Il faut dire que la demande est forte : plus de cinq millions de consommateurs réguliers pour un marché estimé à trois milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel. Les pouvoirs publics entendent donc multiplier les opérations "place nette" en harcelant les trafiquants, mais pour beaucoup de spécialistes, cette méthode spectaculaire n’a jamais vraiment démontré son efficacité. Si le trafic s'arrête momentanément, il reprend en l'absence des forces de l'ordre. Cette guerre contre la drogue peut-elle être gagnée ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Faut-il "rationner internet" pour lutter contre notre addiction aux écrans ? Lundi dernier, Najat Vallaud-Belkacem publiait une tribune dans “Le Figaro” intitulée “Libérons-nous des écrans, rationnons internet !”. L'ancienne ministre de l'Éducation nationale y fait une proposition choc : un rationnement d’internet, en limitant la connexion individuelle à trois giga par semaine. Cette contrainte externe, qui serait imposée par l'État, devrait compenser notre incapacité à "nous poser des limites" et inciterait "à la sagesse" dans notre consommation d'écran. Si cette idée est présentée comme "progressiste" car bénéfique pour la santé physique et mentale des utilisateurs, elle n'a pourtant pas manqué de faire réagir, celle-ci étant perçue comme une dérive étatique similaire à la Chine. Pourtant, la question se pose alors que depuis janvier, une commission d’experts étudie la question de la régulation face à l’addiction des écrans chez les jeunes. Internet et les réseaux sociaux sont-ils un fléau ou une richesse ? La contrainte doit-elle prendre le pas sur l’éducation ? Nos invités en débattent.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Mike Berners-Lee : "mangez des bananes, c'est bon pour la planète !" « La situation est la suivante : nous devons réduire considérablement nos émissions de carbone. » Professeur à l'Université de Lancaster, Mike Berners-Lee est souvent présenté comme un pionnier de la quantification carbone. Après avoir élaboré un tour d'horizon des plus grands défis de notre siècle et prodigué des conseils pour y faire face dans son essai "There Is No Planet B", le chercheur réactualise le sujet des émissions carbone dans "Peut-on encore manger des bananes ? - L'empreinte carbone de tout" aux éditions L'arbre qui marche. Sur ce sujet, notre intuition peut être trompeuse : si consommer des bananes paraît inapproprié pour réduire notre empreinte carbone, elles sont en réalité bien plus vertueuses que la viande ou le lait. Un manuel pédagogique pour aider à prendre les bonnes décisions dans la lutte contre le changement climatique. Faut-il "rationner internet" pour lutter contre notre addiction aux écrans ? Lundi dernier, Najat Vallaud-Belkacem publiait une tribune dans “Le Figaro” intitulée “Libérons-nous des écrans, rationnons internet !”. L'ancienne ministre de l'Éducation nationale y fait une proposition choc : un rationnement d’internet, en limitant la connexion individuelle à trois giga par semaine. Cette contrainte externe, qui serait imposée par l'État, devrait compenser notre incapacité à "nous poser des limites" et inciterait "à la sagesse" dans notre consommation d'écran. Si cette idée est présentée comme "progressiste" car bénéfique pour la santé physique et mentale des utilisateurs, elle n'a pourtant pas manqué de faire réagir, celle-ci étant perçue comme une dérive étatique similaire à la Chine. Pourtant, la question se pose alors que depuis janvier, une commission d’experts étudie la question de la régulation face à l’addiction des écrans chez les jeunes. Internet et les réseaux sociaux sont-ils un fléau ou une richesse ? La contrainte doit-elle prendre le pas sur l’éducation ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
"Apprendre à parler avec les plantes", "L'intelligence des plantes" ou "La vie secrète des arbres"... Depuis quelques années, les livres sur les plantes connaissent un énorme succès en librairie. Dans ces ouvrages, les plantes sont décrites comme des êtres sensibles, intelligents et capables de communiquer, voire de jouer. Selon certains, cet anthropomorphisme aurait le mérite de sensibiliser le public aux questions écologiques.
Dans son essai "Qu’est ce qu’une plante ?", la philosophe Florence Burgat se montre très critique vis-à-vis de ce procédé, qu’elle juge grossier et racoleur. Existe-t-il une frontière nette entre la vie animale et la vie végétale ? Les plantes sont-elles des animaux comme les autres ?
Un épisode des Idées Larges avec Florence Burgat, philosophe et également Stefano Mancuso, biologiste et Marc-André Selosse, botaniste. Références :
- Florence Burgat, Qu’est-ce qu’une plante ?, Seuil, 2020- Marta Orriols, Apprendre à parler avec les plantes, Seuil, 2020- Peter Wohlleben, La Vie secrète des arbres, Les Arènes, 2017- Stefano Mancuso, L’intelligence des plantes, Albin Michel, 2018 Archives sonores :
- Notre-Dame: des chênes centenaires abattus en Seine-et-Marne pour la reconstuction de la charpente de la cathédrale (2021), AFP Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Crise à Sciences Po : y a-t-il une dérive idéologique à l’université ? Sciences Po Paris se retrouve en pleine tourmente médiatique après que des étudiants pro-palestiniens ont occupé, mardi dernier, un amphithéâtre et empêché une élève membre de l’UEJF — l'Union des étudiants juifs de France — d’assister aux discussions. L'association a annoncé son intention de porter plainte pour provocation à la haine raciale et à la discrimination. Si toute la lumière n'a pas été établie sur ces évènements, la récupération politique ne s'est pas faite attendre : les plus hautes personnalités de l'État se sont exprimées, tantôt pour dénoncer des propos "inqualifiables et intolérables" — selon Emmanuel Macron —, tantôt pour s'inquiéter que la grande école ne devienne "un bunker islamo-gauchiste" — comme l'a exprimé le président du Sénat Gérard Larcher. Cette situation fait écho à celle des campus universitaires américains, lieux où se concentrent les tensions autour du conflit israélo-palestinien depuis le 7 octobre. Si le cas français reste très différent, les critiques dénoncent volontiers des universités gangrenées par le "wokisme", caractérisé par la théorie du genre, les études postcoloniales et la "cancel culture". Pourtant, l’université française a toujours été traversée par des combats politiques plus ou moins radicaux. Le "wokisme", réalité ou fantasme ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Mory Sacko, l’assiette étoilée qui célèbre le multiculturalisme "Manger la culture de l’autre est sans doute la plus simple des manières de créer des liens." C'est d'abord la télévision qui ouvre Mory Sacko au monde de la cuisine et lui fait découvrir par les mangas, le Japon — sa deuxième passion. Formé aux saveurs de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale par sa mère d'origine sénégalaise, il s'initie à la cuisine française au cours de sa formation en école hôtelière. À l'âge de 25 ans, il devient le second de Thierry Marx, auprès de qui il restera trois ans. Après sa participation à la onzième saison de “Top Chef”, qui lui donnera une grande notoriété, tout s'enchaîne : un premier restaurant en septembre 2020 de cuisine fusion africano-japonaise, une première étoile au Michelin en 2021, la une du "Time" et MoSugo, un restaurant de "street food", inauguré en 2023… Et une participation en tant qu'égérie de la marque Ralph Lauren. Mory Sacko nous raconte son parcours. Crise à Sciences Po : y a-t-il une dérive idéologique à l’université ? Sciences Po Paris se retrouve en pleine tourmente médiatique après que des étudiants pro-palestiniens ont occupé, mardi dernier, un amphithéâtre et empêché une élève membre de l’UEJF — l'Union des étudiants juifs de France — d’assister aux discussions. L'association a annoncé son intention de porter plainte pour provocation à la haine raciale et à la discrimination. Si toute la lumière n'a pas été établie sur ces évènements, la récupération politique ne s'est pas faite attendre : les plus hautes personnalités de l'État se sont exprimées, tantôt pour dénoncer des propos "inqualifiables et intolérables" — selon Emmanuel Macron —, tantôt pour s'inquiéter que la grande école ne devienne "un bunker islamo-gauchiste" — comme l'a exprimé le président du Sénat Gérard Larcher. Cette situation fait écho à celle des campus universitaires américains, lieux où se concentrent les tensions autour du conflit israélo-palestinien depuis le 7 octobre. Si le cas français reste très différent, les critiques dénoncent volontiers des universités gangrenées par le "wokisme", caractérisé par la théorie du genre, les études postcoloniales et la "cancel culture". Pourtant, l’université française a toujours été traversée par des combats politiques plus ou moins radicaux. Le "wokisme", réalité ou fantasme ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Poutine V, encore plus dur que Poutine IV ? Après sa victoire record dès le premier tour de l’élection présidentielle — à 87 % des voix et 74 % de participation —, Vladimir Poutine entame sur un plébiscite son cinquième mandat au Kremlin. Malgré les incidents et manifestations aux abords des bureaux de vote, et l’élimination d’Alexeï Navalny le 16 février, le président russe reste très populaire parmi les 114 millions d’électeurs inscrits sur les listes. Poutine va donc pouvoir continuer à mener en Russie son offensive ultra-conservatrice qui défend les valeurs traditionnelles, en opposition à un Occident présenté comme « décadent ». Au-delà de cette guerre culturelle, il y a évidemment la guerre en Ukraine. Mais jusqu’où Poutine peut-il aller lors des six années de mandat qui arrivent ? Éventuellement « libéré » de la pression américaine si Donald Trump venait à l’emporter aux États-Unis, Poutine considérera-t-il l’Europe et la France comme ses plus grands adversaires ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
« Le convoi » : 30 ans après, le récit du génocide des Tutsi par ses victimes « Je n’ai pas vécu l’horreur des massacres, je n’ai pas vu ma famille se faire exterminer [...]. Je me souviens toutefois avoir pris pleinement conscience que l’on voulait nous détruire lorsque j’ai vu dans le regard d’un des tueurs qui nous ont sorties de notre cachette tout le mal qu’il voulait me faire. » Beata Umubyeyi Mairesse est une miraculée. En 1994, elle échappe au génocide des Tutsi au Rwanda grâce à sa connaissance du français : « Non seulement je me mets à parler français mais je leur fais croire que je suis Française. » Dans « Le Convoi », l’auteure franco-rwandaise déroule le récit de son sauvetage, en juin 1994. Elle est cachée avec sa mère dans un convoi humanitaire qui gagne le Burundi. Le point de départ et fil rouge de son récit résident dans la quête d’images capturées par la BBC à bord du convoi, sur lesquelles elle figure avec sa mère, « le moment précis où l'on traverse la frontière, où l’on devient des survivantes et survivants ». Beata Umubyeyi Mairesse vient témoigner sur le plateau de 28 Minutes. Poutine V, encore plus dur que Poutine IV ? Après sa victoire record dès le premier tour de l’élection présidentielle — à 87 % des voix et 74 % de participation —, Vladimir Poutine entame sur un plébiscite son cinquième mandat au Kremlin. Malgré les incidents et manifestations aux abords des bureaux de vote, et l’élimination d’Alexeï Navalny le 16 février, le président russe reste très populaire parmi les 114 millions d’électeurs inscrits sur les listes. Poutine va donc pouvoir continuer à mener en Russie son offensive ultra-conservatrice qui défend les valeurs traditionnelles, en opposition à un Occident présenté comme « décadent ». Au-delà de cette guerre culturelle, il y a évidemment la guerre en Ukraine. Mais jusqu’où Poutine peut-il aller lors des six années de mandat qui arrivent ? Éventuellement « libéré » de la pression américaine si Donald Trump venait à l’emporter aux États-Unis, Poutine considérera-t-il l’Europe et la France comme ses plus grands adversaires ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Mariam Pirzadeh, rédactrice en chef à France 24 — Lova Rinel, chercheur associée à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS) — Jon Henley, correspondant Europe pour le quotidien "The Guardian", et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz. Après les universités américaines, nos amphithéâtres gagnés par les divisions de la guerre Israël/ Hamas ? L'université parisienne de Sciences Po est dans la tourmente depuis qu'une mobilisation pro-palestinienne s'est déroulée dans ses locaux mardi dernier. Une membre de l’Union des étudiants juifs de France a alors été interdite d'accès à l'amphithéâtre, accusée d'être une "sioniste" — ce que le collectif Urgence Palestine a démenti. Cette polémique autour de propos "inqualifiables et intolérables", selon Emmanuel Macron, se déroule au moment où le directeur de Sciences Po Mathias Vicherat, accusé de violences conjugales, a démissionné. Les universités françaises sont-elles gagnées par les débats qui divisent les universités américaines depuis le 7 octobre ? Des lignes rouges ont-elles été franchies ? Poutine, le trouble-fête des élections européennes ? De vendredi à dimanche, les citoyens russes sont appelés à voter pour les élections présidentielles. Un vote dont l’issue ne fait guère de doute malgré les exhortations de Vladimir Poutine à "décider de l’avenir de la patrie". Le président russe devrait remporter un cinquième mandat, de quoi s’afficher en homme fort face à l’Occident, à trois mois des élections européennes. Il pourrait alors jouer les trouble-fête, par exemple via des cyberattaques, comme le redoute Emmanuel Macron qui reprochait jeudi dernier à la Russie de "contaminer le débat public". Alors, faut-il redouter des actions d’ingérence de la part de Poutine ? Comment s’en prémunir ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction l'Espagne où la ministre du Travail souhaite réduire les horaires de 40 heures à 37 heures et demie par semaine. Mais dans un pays connu pour son rythme décalé et sa vie nocturne très active, cette volonté de "rationaliser" le temps de travail pose problème. Jean-Mathieu Pernin se connecte sur TikTok, le célèbre réseau social menacé d'être interdit aux États-Unis. La Chambre américaine des représentants a adopté une proposition de loi prévoyant l'interdiction de l'application, si elle ne se sépare pas de sa maison-mère chinoise ByteDance. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine à Luís Montenegro, le candidat du centre droit portugais qui a remporté de très peu les élections législatives, mettant fin à huit ans de règne de la gauche au Portugal. Une victoire fragile car sans majorité, empêchée par la poussée de l’extrême droite et les 18 % du parti Chega. De quoi sont faites les musiques qui nous donnent envie de danser ? Une étude menée par l'INSERM et l'Université Aix-Marseille nous permet de mieux comprendre comment le cerveau réagit à certains rythmes. Le secret du "groove" : le niveau de complexité du morceau, qui doit être suffisant pour solliciter certaines zones cérébrales. Alix Van Pée nous explique. L’histoire a retenu le nom du roi Henri VIII, mais qu’en est-il de ses épouses ? Dans le film "Le jeu de la Reine", le réalisateur Karim Aïnouz raconte la destinée de Catherine Parr, la sixième et dernière femme du roi d'Angleterre et d'Irlande. Dans l’ère des Tudors, au 16e siècle, elle incarne une figure d’émancipation féminine, cultivée et courageuse, face à la domination masculine, dont celle de son mari. Entre le film d’époque et le thriller politique, Karim Aïnouz nous plonge dans les violences quotidiennes de la cour aux côtés d’un roi tyrannique mais affaibli, entre les conspirations et le poids de la religion. Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, le correspondant européen de “Libération” Jean Quatremer, la journaliste, autrice et réalisatrice Rokhaya Diallo, l'essayiste et rédactrice en chef des pages “Débats” de “L’Express”, Laetitia Strauch-Bonart, et la dessinatrice Louison reviennent sur l'actualité de la semaine. Ils seront rejoints par Stéphane Encel, historien des religions. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Dieu sans jamais oser le demander : est-il violent ? Est-il intolérant ? Contre le progrès ? Dans “Dieu est-il barbu ? 33 idées reçues sur Dieu et la religion” publié aux éditions du Cerf, l’historien répond à toutes ces questions, entre tant d’autres, et déconstruit les idées reçues qui collent à la peau du Tout-Puissant. Retour sur deux actualités de la semaine : Ukraine : l’heure de la clarification entre les pro et anti-Poutine en France ? 372 voix pour, 99 voix contre. Les députés ont approuvé, mardi, l’accord bilatéral de sécurité franco-ukrainien qui prévoit un engagement de dix ans de la France envers l’Ukraine, avec notamment trois milliards d’euros de soutien militaire programmés dès 2024. Un vote bien loin de témoigner d’une unanimité de la classe politique française et qui, au contraire, a plutôt ravivé un désaccord quant à l’attitude à adopter vis-à-vis de Kiev et de Moscou. À l’Assemblée nationale, le débat a donné lieu à de vifs échanges : “Soit on est pro-Macron. Soit on est accusé d’être pro-Poutine”, lançait Marine Le Pen. Avant que Gabriel Attal ne lui réponde : “Être pro-Poutine, c’est être pro-Poutine comme vous l’êtes depuis des années.” Alors, cet accord est-il une véritable solution ? Jusqu’où la France doit-elle s’engager pour l’Ukraine ? “L’aide à mourir” voulue par Emmanuel Macron : une affaire d’État ? Dans une interview accordée aux quotidiens “Libération” et “La Croix”, Emmanuel Macron a dévoilé son projet de loi sur la fin de vie. Le président français s'est déclaré favorable à une “aide à mourir”, et a évoqué un plan de développement des soins palliatifs. Sur le volet "aide à mourir", la loi prévoit que les patients majeurs, “capables d’un discernement plein et entier”, atteints d’une “maladie incurable” avec “pronostic vital engagé à court ou moyen terme” et subissant des souffrances ne pouvant être soulagées, pourront “demander à pouvoir être aidés afin de mourir”. Un projet de loi qui sera discuté en mai prochain mais qui divise déjà. Est-ce bien à l’État de légiférer sur cette question ?
Pourquoi le courant ne passe pas entre Emmanuel Macron et Olaf Scholz ? Dans son duel de la semaine, Frédéric Says oppose le président français au chancelier allemand. Ce vendredi, les deux hommes participent, à Berlin, avec le Premier ministre polonais Donald Tusk, au sommet sur l’aide à l’Ukraine. L’occasion pour eux de se rabibocher, alors qu’en février dernier, ils avaient émis des avis radicalement opposés sur l’envoi éventuel de troupes au sol dans le pays. Un tueur en série recherché, qui participe au jeu télévisé “Tout le monde veut prendre sa place” présenté par Nagui ? Incroyable, mais vrai. C’est l’histoire du “Grêlé” qui, pendant plus de 35 ans, a réussi à échapper aux enquêteurs alors qu’il était soupçonné d’au moins trois meurtres et quatre viols entre 1986 et 1994. Alix Van Pée nous raconte ! Tombereau d'insultes, menaces de mort… De violentes attaques ciblent la dessinatrice Coco depuis la publication de l’une de ses caricatures dans le journal “Libération”, qui "souligne le désespoir des Palestiniens, dénonce la famine à Gaza". "Vous n'aurez pas notre haine, mais vous la méritez", a notamment commenté sur le réseau social X la députée LFI Sophia Chikirou. C'est l'histoire de Claude Askolovitch. Notre Une internationale est celle du quotidien canadien “National post”, qui titrait mercredi : “Why Haiti’s slide into chaos is rooted in western apathy ?” [“Pourquoi Haïti sombrant dans le chaos trouve sa source dans l’apathie de l’Occident ?”]. Le Premier ministre Ariel Henry, qui assurait la présidence par intérim depuis l’assassinat de Jovenel Moïse, a démissionné, poussé vers la sortie par les gangs et laissé pour compte par des pays alliés comme les États-Unis. La fin ou le début d’un plus grand chaos ? Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Tailler dans les dépenses et augmenter les impôts : où trouver 50 milliards d'euros ? Cinquante milliards d'euros d’économies d’ici 2027 : c'est l’horizon dessiné par le rapport annuel de la Cour des comptes ce mardi. Un objectif bien plus élevé que les vingt milliards d'économie annoncés par le gouvernement dans le budget 2025. En cause, un déficit public plus sévère que prévu et l'explosion de la dette publique française — passée de 2 400 milliards d'euros début 2020 à 3 200 milliards d'euros en fin d’année. Une situation jugée « préoccupante » par Pierre Moscovici alors que la politique du « quoi qu'il en coûte » avait déjà creusé l'écart et que les dépenses publiques continuent d’augmenter en 2024. Comment faire des économies sans casser la croissance ? La possibilité d'augmenter les impôts reste exclue par Bercy mais pour la Cour des comptes, le débat mérite d'être posé et des actions concrètes doivent être mises en place rapidement. Comment économiser 50 milliards d'euros dans nos finances publiques ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Marie Dosé, l’avocate qui défend les hommes et fustige la « présomption de culpabilité » « Être proche de celui qu’on accuse, cible de toutes les haines, et qui est complètement seul : là était ma place ». La vocation pénale de Marie Dosé lui vient lorsqu’elle entend par hasard une plaidoirie de l’avocat Henri Leclerc au tribunal de Nancy. Depuis, cette avocate pénaliste a plaidé dans de nombreuses affaires à fort retentissement médiatique — l’affaire Robert Boulin, l’affaire Sophie Toscan du Plantier — et ayant trait au terrorisme. Elle a souvent défendu des clients célèbres dans le cadre d’affaires très polémiques. Récemment, elle est devenue l’avocate de Jacques Doillon ou encore Frédéric Beigbeder, après avoir longtemps défendu Philippe Caubère, accusé de viol en 2018. À rebours de l’opinion publique et de #MeToo, elle publie en 2021 son essai « Éloge de la prescription », expliquant que l'existence d'une « ère victimaire » donne une trop grande place à la victime dans le processus judiciaire. Elle fustige par ailleurs la « présomption de culpabilité » qui entoure beaucoup d’affaires de violences sexuelles, et regrette que les victimes attendent souvent réparation de leur procès : « on confond justice et vengeance. Parce qu’on fait croire à une victime qu’elle ne pourra pas guérir sans une judiciarisation de ce qu’elle a vécu (…). » Marie Dosé est notre invitée. Tailler dans les dépenses et augmenter les impôts : où trouver 50 milliards d'euros ? Cinquante milliards d'euros d’économies d’ici 2027 : c'est l’horizon dessiné par le rapport annuel de la Cour des comptes ce mardi. Un objectif bien plus élevé que les vingt milliards d'économie annoncés par le gouvernement dans le budget 2025. En cause, un déficit public plus sévère que prévu et l'explosion de la dette publique française — passée de 2 400 milliards d'euros début 2020 à 3 200 milliards d'euros en fin d’année. Une situation jugée « préoccupante » par Pierre Moscovici alors que la politique du « quoi qu'il en coûte » avait déjà creusé l'écart et que les dépenses publiques continuent d’augmenter en 2024. Comment faire des économies sans casser la croissance ? La possibilité d'augmenter les impôts reste exclue par Bercy mais pour la Cour des comptes, le débat mérite d'être posé et des actions concrètes doivent être mises en place rapidement. Comment économiser 50 milliards d'euros dans nos finances publiques ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La France, vice-championne du monde de ventes d’armes : Cocorico ? La France cartonne à l’exportation, mais dans un domaine bien particulier : celui des ventes d’armes. Selon un récent rapport publié par le SIPRI — l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm —, l’Hexagone a dépassé la Russie pour se positionner à la deuxième place des plus gros vendeurs d’armes au monde, grâce à une augmentation de 47 % sur les périodes 2014-2018 et 2019-2023. Cette industrie est principalement portée par le Rafale, l’avion de combat français devenu best-seller en Inde, en Égypte et dans les pays du Golfe. Les pays européens, quant à eux, préfèrent se tourner vers les équipements américains qui représentent près de 55 % des importations. Cette situation de dépendance à l'égard des États-Unis rend de plus en plus nécessaire le projet d'une industrie de défense européenne : à l’horizon 2030, la moitié des équipements militaires commandés par des États membres devraient être fournis par des Européens. Mais la France est-elle suffisamment regardante sur l’usage que font ses clients des armes qu’elle leur livre ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Air, le groupe culte de la French Touch, remet le pied sur la lune « On faisait partie d’une scène qui ne s’appelait pas encore la French Touch et était la chose la plus merveilleuse à vivre. » Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin font connaissance au lycée Jules-Ferry de Versailles, à 15 ans. En 1995, Jean-Benoît et Nicolas collaborent désormais sous le nom de Air et le duo s'impose en 1998 avec « Moon Safari », album rétro-futuriste qui le propulse au sommet de la musique électronique. Un style « en apesanteur » qui fait son succès, confirmé un an plus tard par la composition de la bande originale du film « Virgin Suicides » de Sofia Coppola. Après huit albums et une tournée anniversaire en 2016, Air remonte sur scène à l'occasion des 25 ans de leur incontournable premier projet, accompagné d'une réédition. Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin sont nos invités. La France, vice-championne du monde de ventes d’armes : Cocorico ? La France cartonne à l’exportation, mais dans un domaine bien particulier : celui des ventes d’armes. Selon un récent rapport publié par le SIPRI — l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm —, l’Hexagone a dépassé la Russie pour se positionner à la deuxième place des plus gros vendeurs d’armes au monde, grâce à une augmentation de 47 % sur les périodes 2014-2018 et 2019-2023. Cette industrie est principalement portée par le Rafale, l’avion de combat français devenu best-seller en Inde, en Égypte et dans les pays du Golfe. Les pays européens, quant à eux, préfèrent se tourner vers les équipements américains qui représentent près de 55 % des importations. Cette situation de dépendance à l'égard des États-Unis rend de plus en plus nécessaire le projet d'une industrie de défense européenne : à l’horizon 2030, la moitié des équipements militaires commandés par des États membres devraient être fournis par des Européens. Mais la France est-elle suffisamment regardante sur l’usage que font ses clients des armes qu’elle leur livre ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
À la maison, on n’a jamais fêté l’anniversaire de mon père, on n’avait pas de date pour souffler les bougies. Mon père est ce qu’on appelle un « 01 ». Il fait partie de ces immigrés qui ne connaissaient pas leur date de naissance exacte et auxquels la préfecture en a donné une d’office. Souvent, c'était le 1er janvier. Seulement, mon père ne connait pas non plus son année de naissance. Sur ses papiers marocains et français, on lit 1953. Mais il n'y croit pas. D’après le récit de sa mère Yamna, il serait né en été et elle se souvenait aussi qu’elle était enceinte de lui lorsqu'elle a vu le roi du Maroc passer par son village pour annoncer l'indépendance du pays. Mais moi, je crois surtout que l’âge venant, mon père espère qu’il est plus jeune que prévu et qu’il lui reste de longues années devant lui… bref, il a peur de vieillir.
Alors, en bonne fille et en bonne journaliste, je décide de mener l’enquête avec lui.
Mais entre la France et le Maroc, 70 ans plus tard, pas si facile de trouver des traces du passé. Pas facile non plus de se retrouver embarquée avec ses parents et toute sa famille dans une enquête qui piétine et qui met les nerfs à vif. Entre les archives et les récits familiaux, les retournements inattendus et les secrets de famille, allons-nous trouver sa date de naissance ? Et surtout comment rester fidèle à la mémoire de ses parents quand elle est douloureuse et traumatique ?
Remerciements à mes parents, Ahmed et Brigitte Rami, aux membres de ma famille, à mon amie et doctorante, Zineb El Gharbi, aux archives de l'INA, et à l'état civil de M'haya.
Anissa Rami est journaliste indépendante société et culture.
La loi pour la création d’une « aide à mourir » est-elle un progrès social ? Dans une interview accordée à « Libération » et à « La Croix » dimanche dernier, Emmanuel Macron s'est déclaré favorable à une « aide à mourir », et présentera un projet de loi en avril sur le sujet. Cette aide — différente de l’euthanasie ou du « suicide assisté » — doit remplir des conditions d'accès strictes. La demande sera ensuite traitée par une équipe médicale qui donnera collégialement son avis sur l'administration d'une substance létale qui pourra être effectuée à domicile, dans un Ehpad ou un établissement de soins, par la personne concernée ou par un tiers. Si certains saluent le projet de loi, d'autres reprochent les limites d'une décision prise par des médecins, et non par les individus concernés. À l’inverse, plusieurs organisations de soignants dénoncent ce « projet de loi pour faire mourir » contraire à leur mission et expriment « colère et consternation ». Cette future loi représente-t-elle un progrès social ou une dangereuse avancée ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
« BigTech », réseaux, data… : comment la technologie fait de nous des soldats « Plus on se “technologise”, plus on se “vulnérabilise”, et plus on devient des cibles ou des soldats potentiels. On doit avoir ça en tête : la démocratie est en train d’être militarisée. » Après une première carrière en tant qu'analyste en banque d'affaires, Asma Mhalla se tourne finalement vers les enjeux géopolitiques du numérique. Dans son essai « Technopolitique – Comment la technologie fait de nous des soldats », paru aux éditions du Seuil, la chercheuse s’interroge sur la façon dont le numérique transforme la démocratie et redéfinit les enjeux de pouvoir. Elle théorise notamment la notion de « Technologie Totale », décrite comme un « projet idéologique de contrôle total du monde, entraînant une forme de militarisation de nos existences ». Les technologies ne sont pas neutres : elles sont en réalité les outils de guerres informationnelles, usant de nos données personnelles pour répondre à des objectifs politiques et militaires. Refusant toutefois de céder à la technophobie, elle préfère y répondre par un appel à l'innovation politique. Asma Mhalla est notre invitée. La loi pour la création d’une « aide à mourir » est-elle un progrès social ? Dans une interview accordée à « Libération » et à « La Croix » dimanche dernier, Emmanuel Macron s'est déclaré favorable à une « aide à mourir », et présentera un projet de loi en avril sur le sujet. Cette aide — différente de l’euthanasie ou du « suicide assisté » — doit remplir des conditions d'accès strictes. La demande sera ensuite traitée par une équipe médicale qui donnera collégialement son avis sur l'administration d'une substance létale qui pourra être effectuée à domicile, dans un Ehpad ou un établissement de soins, par la personne concernée ou par un tiers. Si certains saluent le projet de loi, d'autres reprochent les limites d'une décision prise par des médecins, et non par les individus concernés. À l’inverse, plusieurs organisations de soignants dénoncent ce « projet de loi pour faire mourir » contraire à leur mission et expriment « colère et consternation ». Cette future loi représente-t-elle un progrès social ou une dangereuse avancée ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Batteries électriques : faut-il ouvrir des mines de lithium en France ? Dans l'Allier, la commune d'Échassières est au cœur d'un débat public de grande envergure. Avec la présence d'un gisement estimé à 118 millions de tonnes, le village de 370 habitants est en passe de devenir l'eldorado européen pour le lithium. L'enjeu est considérable puisque la production de cet « or blanc » — indispensable au renouvellement du parc automobile mondial — se trouve essentiellement en Australie et au Chili. Dans ce sens, la société multinationale Imerys espère pouvoir exploiter cette richesse à partir de 2028 et faire du site d'Échassières une des plus grandes mines de lithium d’Europe. Si certains défendent l'ouverture de cette mine au nom de la souveraineté économique et diplomatique, d'autres soulignent ses nuisances environnementales et y préfèrent le développement du recyclage. La Commission nationale du débat public organise dès aujourd'hui une grande consultation autour de ce projet. Faut-il ouvrir des mines pour défendre notre souveraineté, ou faut-il s’y opposer au nom de la défense de la biodiversité ? Nos invités en débattent.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Cyrano, Molière, Tapie : Laurent Lafitte, un comédien qui a du pif Né en 1973, Laurent Lafitte arrête l'école en seconde et intègre la classe libre du Cours Florent. Après un passage dans la sitcom « Classe Mannequin », quelques seconds rôles et un one-man-show en 2008, c'est en 2010 qu'il est révélé au grand public dans « Les Petits mouchoirs » de Guillaume Canet. Comédie, drame, thriller, le pensionnaire de la Comédie-Française sait tout jouer. Jusqu'au 29 avril, il s'attaque à un monument du théâtre dans le rôle-titre de la pièce d'Edmond de Rostand : Cyrano de Bergerac, ici mis en scène par Emmanuel Daumas. Le rôle le plus long de la littérature, mais aussi interprété par les plus grands — Michel Vuillermoz, Jean-Paul Belmondo ou encore Gérard Depardieu. On le retrouve également à l'affiche du « Molière imaginaire » d’Olivier Py, dans lequel il incarne le dramaturge dans les derniers moments de sa vie. Laurent Lafitte est notre invité. Batteries électriques : faut-il ouvrir des mines de lithium en France ? Dans l'Allier, la commune d'Échassières est au cœur d'un débat public de grande envergure. Avec la présence d'un gisement estimé à 118 millions de tonnes, le village de 370 habitants est en passe de devenir l'eldorado européen pour le lithium. L'enjeu est considérable puisque la production de cet « or blanc » — indispensable au renouvellement du parc automobile mondial — se trouve essentiellement en Australie et au Chili. Dans ce sens, la société multinationale Imerys espère pouvoir exploiter cette richesse à partir de 2028 et faire du site d'Échassières une des plus grandes mines de lithium d’Europe. Si certains défendent l'ouverture de cette mine au nom de la souveraineté économique et diplomatique, d'autres soulignent ses nuisances environnementales et y préfèrent le développement du recyclage. La Commission nationale du débat public organise dès aujourd'hui une grande consultation autour de ce projet. Faut-il ouvrir des mines pour défendre notre souveraineté, ou faut-il s’y opposer au nom de la défense de la biodiversité ? Nos invités en débattent.
Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Arancha González, doyenne de l’École des affaires internationales de Sciences Po — Kéthévane Gorjestani, journaliste à France 24 et ancienne correspondante à Washington — Zyad Limam, directeur et rédacteur en chef de « Afrique Magazine », et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz. Économie : avec Biden « America is back », et pourtant… ? À quelques mois de la présidentielle américaine, en novembre prochain, l’heure est au bilan. Et concernant l’économie, on peut dire que Joe Biden est plutôt dans le vert : le chômage est au plus bas avec un taux de 3,7 %, l’inflation est retombée à 1,8 % après avoir atteint un pic à 9,1 % en juin 2022, les salaires réels augmentent, le pays produit plus de pétrole que jamais, et l’Amérique se réindustrialise grâce au programme de subventions publiques massives. Si on en croit la prédominance historique de l’économie lors des élections américaines, tout porte à croire que Joe Biden peut prétendre à renfiler son costume de président pour un nouveau mandat. Pourtant, l’économie lui suffira-t-elle ? Le camp démocrate semble le croire lui-même, et Joe Biden entend faire de la défense de l’IVG un axe majeur de sa campagne pour battre Donald Trump. Il est pourtant déjà dos au mur : selon un sondage national publié le week-end dernier par le « New York Times », 43 % des électeurs voteraient aujourd’hui pour Joe Biden, contre 48 % pour Donald Trump. Les appels au boycott culturel et sportif d’Israël sont-ils légitimes ? Israël écartée de l’Eurovision ? C’est en tout cas l'objet d’une pétition ouverte en Suède, où se tiendra le concours cette année. Plus de mille artistes du pays hôte affirment en effet « qu’autoriser des pays qui nient les règles du droit international humanitaire à participer à cet évènement culturel international, banalise la violation de ce droit, et invisibilise les souffrances des victimes ». Alors que la guerre dans la bande de Gaza a déjà fait plus de 30 000 morts palestiniens — selon les chiffres du Hamas —, de nombreux défenseurs de la cause palestinienne appellent à un boycott culturel d’Israël. La Biennale d’Art contemporain de Venise ouvrira ses portes en avril prochain, et plus de 21 000 artistes ont réclamé l’exclusion du pavillon Israël. Enfin, en Belgique, les partis Écolo et Groen ont invité l’UEFA à exclure Israël du championnat d’Europe de football qui se déroulera en juin. Un boycott justifié ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction la Suisse. Lors d'un référendum populaire dimanche dernier, les électeurs ont voté pour la création d'un treizième mois de pension de retraite, pour s'aligner sur le régime des salariés et pallier le coût de la vie. Mais le financement de cette réforme s'annonce problématique. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision chinoise où le film « Yolo » a provoqué un véritable engouement pour la boxe. C'est l'histoire d'une femme en surpoids et au chômage dont la vie change grâce à son entraîneur… Un scénario qui fait écho dans la société chinoise, où près de 40 % des enfants pourraient être atteints d'obésité d'ici à 2030. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine à Jimmy Chérizier, alias « Barbecue ». Ancien policier d'élite, il est devenu le chef d'une coalition de gangs à Haïti et menace de lancer une « guerre civile » si le Premier ministre Ariel Henry reste au pouvoir. Vous êtes adepte des messages vocaux ? Très prisée par les jeunes, cette méthode de communication permet de se parler sans avoir à se téléphoner. Des notes vocales courtes aux monologues interminables, ce nouvel usage, pratique au premier abord, peut s'avérer plus problématique qu'on ne le pense, d'après des chercheurs australiens. Alix Van Pée nous explique. Et si la cuisine nous aidait à traverser le deuil ? Lorsque les mots manquent ou ne suffisent plus, manger permet de se souvenir, de se soutenir et de créer un lien entre les disparus et ceux qui restent. Dans « La cuisine de la consolation », l’autrice Stéphanie Schwartzbrod explore le rôle de la cuisine dans les rites funéraires à travers les récits et les recettes de vingt-cinq personnes. Un livre émouvant où se mêlent l’intimité des souvenirs, l’importance des traditions et les odeurs de cuisine, dans cette quête de consolation.
Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, les essayistes Antoine Bueno et Brice Couturier, l'écrivaine et journaliste Nesrine Slaoui et la dessinatrice Coco reviennent sur l'actualité de la semaine. Ils seront rejoints par Marie-Hélène Baylac, historienne française. Dans son livre « Louise Michel » — paru aux éditions Perrin — elle retrace le parcours de la célèbre anarchiste, idolâtrée par la gauche, détestée par la droite, mais dont l'histoire reste encore méconnue. Le chemin de cette oratrice infatigable et écrivaine prolifique croise aussi bien les crises de la Troisième République que les grandes figures politiques de son temps, de Kropotkine à Clemenceau. Retour sur deux actualités de la semaine : L’IVG inscrite dans la Constitution : à qui ira le gain politique ? Le Congrès, réuni à Versailles, a voté lundi l’inscription dans la Constitution de la « liberté garantie à la femme d’avoir recours à une IVG ». La cérémonie du scellement — ouverte au public — s'est déroulée ce vendredi 8 mars, Journée internationale des droits des femmes. Emmanuel Macron se félicite de cette avancée historique, et espère en tirer profit pour renforcer le bilan « progressiste » de son action présidentielle. En parallèle, la gauche revendique aussi cette victoire, notamment le groupe LFI, à l’origine d’une proposition de loi sur la constitutionnalisation de l’IVG en 2022. Qui va en tirer profit ? Vingt milliards d'euros d’économies l’an prochain : qui va payer la facture ? Lors de son audition au Sénat, le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave a annoncé la nécessité de trouver vingt milliards d'euros d’économies à l'automne pour boucler le budget 2025. En cause, une dégradation des comptes due à une croissance plus faible que prévue — seulement 1 %. Le déficit public initialement prévu à 4,9 % en 2024 sera donc largement dépassé. Pour régler cette facture, les dépenses sociales sont clairement dans le viseur du gouvernement. De son côté, Bruno Le Maire répète qu’il n’y aura aucune hausse d’impôts, ce qui semble pourtant inévitable pour certains observateurs. Qui va payer la facture ? Dans son duel de la semaine, Frédéric Says oppose la Secrétaire générale de la CGT Sophie Binet à Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux olympiques. Alors que le syndicat envisage de déposer des préavis de grève pendant la période des Jeux olympiques et demande des « mesures immédiates » pour que les Jeux soient « à la hauteur du défi social », ce dernier appelle à une « trêve sociale olympique » pour « ne pas gâcher la fête ». Faut-il craindre des grèves massives ? Une possible prestation d’Aya Nakamura lors de la cérémonie d'ouverture qui fait grincer des dents, des affiches officielles sans drapeau français qui attirent les foudres de certains élus… Les Jeux olympiques n'ont pas encore commencé mais souffrent déjà de nombreuses polémiques ! C'est le Point com d’Alix Van Pée. Les députés ont approuvé à l'unanimité une proposition de loi visant à reconnaître les préjudices subis par les personnes homosexuelles victimes des lois discriminatoires en vigueur entre 1942 et 1982 en France. Un signal fort à l'heure où l'homosexualité reste réprimée dans de nombreux pays. C'est l'histoire de Claude Askolovitch. Notre Une internationale est celle du quotidien régional américain « Chattanooga Times Free Press », qui publiait mardi 6 mars : « Election déjà vu ». Suite à la victoire de Donald Trump et Joe Biden lors des primaires américaines et le décisif « Super Tuesday », le match retour est véritablement lancé. L’élection américaine va-t-elle se jouer sur des sujets sociétaux comme l’IVG, au détriment des sujets économiques ou internationaux ? Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Quand on voit les vidéos où un chien retrouve son maître après des années de séparation, on ne peut pas douter de la puissance de l’amour qui peut unir un être humain et un animal domestique. Mais si cet amour existe, il ne représente en fait qu’une petite facette de l’histoire de la domestication animale, une histoire qui s’avère être d’une grande violence. Valérie Chansigaud est historienne des sciences et de l’environnement et dans son "Histoire de la domestication animale", (Delachaud et Niestlé, 2020), elle affirme que la domestication est avant tout une histoire de domination, puisqu’il s’agit in fine de transformer les animaux de manière à satisfaire des besoins humains, que ce soit des besoins alimentaires, culturels ou affectifs. Quelles sont les conséquences de la domestication sur les bêtes ? Certaines d’entre elles ont-elles intérêt à être domestiquées ? Faut-il libérer les animaux domestiques ? Un épisode des Idées Larges avec Valérie Chansigaud, historienne, et Fahim Amir, philosophe, auteur de Révoltes animales, (Divergences, 2022). Références :
- Valérie Chansigaud, Histoire de la domestication animale, Delachaux et Niestlé, 2020
- Charles Darwin, Variation des animaux et des plantes à l’état domestique, 1868
- Fahim Amir, Révoltes animales, Éditions Divergences, 2022
Archives sonores : - Top 5 des animaux qui retrouve leur maître, irod 633, Youtube (2017)
- Tiny Toons Adventures, Warner Bros. Animation / Amblin Television / CBS (1990)
- Mother Love, Harold Mayer, Carousel Films Inc. / CBS (1959)
- A Day To The Life Of A Cat Owner, Simon's Cat (2017)
- L'île aux chiens, Wes Anderson, Fox Searchlignt Pictures (2018)
- La Meilleure version de moi-même, Blanche Gardin, Mamma Roman / White Spirit Productions / Canal+ (2021)
- Stardust Memories, Woody Allen, United Artists (1980)
- La vieille Dame et les pigeons, Sylvain Chomet, Les Armateurs / Pascal Blais Productions (1997) Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Guerre en Ukraine : les Européens sont-ils trop frileux face à Poutine ? Aujourd'hui, Emmanuel Macron reçoit à l'Élysée les responsables des partis politiques représentés au Parlement pour évoquer la situation en Ukraine : un rendez-vous déterminant avant les débats des 12 et 13 mars sur la nature de l’engagement français auprès des Ukrainiens. Le président de la République fait du conflit une priorité absolue de sa politique étrangère, avec la volonté d’en assumer le leadership. En visite en République Tchèque le mardi 5 mars, il appelait notamment à « un sursaut stratégique », soulignant que le moment n'était pas à la « lâcheté ». Des déclarations qui ne font pas consensus : fustigées par les camps de l'opposition en France, elles sont modérément appréciées par les alliés européens et par les États-Unis, qui ont déjà refusé catégoriquement d’envoyer des troupes au sol en Ukraine. Depuis le début de la guerre, l’Allemagne est le deuxième soutien en matière de livraison militaire à l’Ukraine, loin devant la France. Mais jusqu'où les Européens sont-ils prêts à aller pour arrêter la Russie de Vladimir Poutine ? Nos invités en débattent.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Hilarante et sans limites : on est tous accros à l’humour de Doully « J’ai toujours tourné en dérision toute la mouise qui m’arrivait. L’humour sauve. Il n’y a pas une seule raison valable de se prendre au sérieux. » Depuis son départ de chez ses parents à l'âge de quatorze ans, l'humoriste Doully a connu mille et une vies : go-go danseuse, barmaid, dame pipi, créatrice de prêt-à-porter, professeur de français… Avant de se lancer dans le stand-up en 2016 et de rencontrer Blanche Gardin, qui la sollicite pour faire ses premières parties. En 2018, son sketch « Qu’est-ce qu’elle a ma voix ? » au festival de Montreux — dans lequel elle tourne en dérision sa voix rauque — la fait définitivement connaître du grand public. Son parcours de vie à de quoi nourrir son écriture, notamment celle de l’addiction, dont elle s’est libérée, et de son handicap invisible — provoqué par la maladie de Charcot-Marie-Tooth — qui la fait souffrir silencieusement. Doully revient avec son spectacle « Hier j’arrête », au Trianon, aux Folies Bergères et en tournée dans toute la France. Guerre en Ukraine : les Européens sont-ils trop frileux face à Poutine ? Aujourd'hui, Emmanuel Macron reçoit à l'Élysée les responsables des partis politiques représentés au Parlement pour évoquer la situation en Ukraine : un rendez-vous déterminant avant les débats des 12 et 13 mars sur la nature de l’engagement français auprès des Ukrainiens. Le président de la République fait du conflit une priorité absolue de sa politique étrangère, avec la volonté d’en assumer le leadership. En visite en République Tchèque le mardi 5 mars, il appelait notamment à « un sursaut stratégique », soulignant que le moment n'était pas à la « lâcheté ». Des déclarations qui ne font pas consensus : fustigées par les camps de l'opposition en France, elles sont modérément appréciées par les alliés européens et par les États-Unis, qui ont déjà refusé catégoriquement d’envoyer des troupes au sol en Ukraine. Depuis le début de la guerre, l’Allemagne est le deuxième soutien en matière de livraison militaire à l’Ukraine, loin devant la France. Mais jusqu'où les Européens sont-ils prêts à aller pour arrêter la Russie de Vladimir Poutine ? Nos invités en débattent.
Enfin, retrouvez également les chroniques de Marie Bonnisseau et Marjorie Adelson ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Crise du logement : la faute au tourisme et à Airbnb ? De la Suède à l’Espagne en passant par les Pays-Bas et la Grèce… Partout en Europe, la crise du logement s’installe. Partout, les habitations manquent et les prix sont élevés. Partout, la prolifération de meublés touristiques — comme Airbnb ou Abritel — se retourne contre les habitants locaux. Quatre-vingt-six millions de nuitées ont été réservées sur Airbnb et Abritel en France en 2022. C’est 26 % de plus qu’en 2019. Et les prix s’envolent : entre août 2018 et août 2022, les tarifs des locations Airbnb ont augmenté d’environ 16,4 % en France selon des chiffres d’AirDNA. Cette explosion est particulièrement visible à Paris où l’impact « Airbnb JO 2024 » est attendu. Pendant la quinzaine des Jeux, le prix moyen d’une nuité sur Airbnb à Paris est actuellement de 886 euros. Le journal « Le Monde » relate également qu’à Athènes, les loyers ont augmenté de 50 % dans certains quartiers en quatre ans, à Lisbonne, de 50 % en trois ans, et à Florence, de 42 % en six ans… Faut-il déclarer la guerre à Airbnb et aux plateformes touristiques pour résoudre la crise du logement ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Thomas Gomart analyse les 3 nœuds géostratégiques où se joue notre avenir « Ce qui m’intéresse, c’est de voir comment des territoires aimantent des flux et d’analyser les conséquences pratiques. » Agression de l’Ukraine par la Russie, menace de la Chine sur Taïwan, attaque d’Israël par le Hamas… L’environnement stratégique de l’Europe se voit fortement dégradé par toutes les récentes crises mondiales. Dans son livre « L’accélération de l’histoire : Les nœuds géostratégiques d’un monde hors de contrôle », Thomas Gomart — historien français des relations internationales et directeur de l’Institut français des relations internationales — analyse l’interconnexion de ces conflits et leurs conséquences pratiques. L’auteur pointe notamment le danger de ces zones pivots où se concentrent les échanges vitaux : les mers de Chine avec ses flux de microprocesseurs dans le détroit de Taïwan, la péninsule arabique et son trafic continu d’hydrocarbures, la Méditerranée orientale où transite le blé… Il nous en parle sur le plateau de 28 Minutes. Crise du logement : la faute au tourisme et à Airbnb ? De la Suède à l’Espagne en passant par les Pays-Bas et la Grèce… Partout en Europe, la crise du logement s’installe. Partout, les habitations manquent et les prix sont élevés. Partout, la prolifération de meublés touristiques — comme Airbnb ou Abritel — se retourne contre les habitants locaux. Quatre-vingt-six millions de nuitées ont été réservées sur Airbnb et Abritel en France en 2022. C’est 26 % de plus qu’en 2019. Et les prix s’envolent : entre août 2018 et août 2022, les tarifs des locations Airbnb ont augmenté d’environ 16,4 % en France selon des chiffres d’AirDNA. Cette explosion est particulièrement visible à Paris où l’impact « Airbnb JO 2024 » est attendu. Pendant la quinzaine des Jeux, le prix moyen d’une nuité sur Airbnb à Paris est actuellement de 886 euros. Le journal « Le Monde » relate également qu’à Athènes, les loyers ont augmenté de 50 % dans certains quartiers en quatre ans, à Lisbonne, de 50 % en trois ans, et à Florence, de 42 % en six ans… Faut-il déclarer la guerre à Airbnb et aux plateformes touristiques pour résoudre la crise du logement ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Marie Bonnisseau et Marjorie Adelson !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Comment stopper la catastrophe humanitaire à Gaza ? « Si rien ne change, une famine est imminente dans le nord de Gaza. » Le directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial — PAM — de l’ONU Carl Skau met en garde : la situation dans l’enclave palestinienne ne cesse de se détériorer. 2,2 millions de personnes, sur les 2,4 millions vivant dans la bande de Gaza, seraient concernées par la menace de la famine. Vendredi 1er mars, seuls 126 camions acheminant de l’aide humanitaire sont entrés sur le territoire — les ONG estiment qu’il en faudrait 500 par jour, pour répondre aux besoins élémentaires des Gazaouis. Mais comment faire lorsque le système économique et agricole est détruit ? Si la voie terrestre n’est plus suffisante, plusieurs pays comme la France, les États-Unis ou la Jordanie ont décidé de parachuter des vivres et des médicaments par voie aérienne. Alors que la vice-présidente américaine Kamala Harris a appelé, dimanche, à un « cessez-le-feu immédiat pour au moins les six prochaines semaines », la détermination de Benyamin Netanyahou d’éradiquer le Hamas ne semble pas s’estomper. Comment sortir de cette catastrophe humanitaire ? Nos invités en débattent.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Tomber sur un os : le rêve de tous les chasseurs de dinosaures Le premier est dessinateur, fasciné par les dinosaures. Le second est paléontologue — aujourd’hui l’un des plus grands spécialistes des dinosaures — passionné par la bande dessinée. Les routes de Mazan et Ronan Allain ne pouvaient alors que se croiser. Ce jour est arrivé en 2010, sur un chantier de fouilles archéologiques à Angeac-Charente. « Le début du mélange entre dessin et terrain » pour le dessinateur de BD Mazan, et le début d’une longue amitié qui les conduira au Laos en 2012, à la découverte d’une nouvelle espèce de dinosaure : le « Ichthyovenator Iaosensis ». Qu’est-ce qu’un chantier de fouilles ? À quelle époque ont vécu les dinosaures ? Que cherche-t-on, et comment ? C’est toute cette aventure harassante et minutieuse, des rives de la Charente à la jungle d’Asie, qu’ils racontent dans le roman graphique « Les dinosaures du paradis », publié aux éditions Futuropolis. Mazan et Ronan Allain sont nos invités. Comment stopper la catastrophe humanitaire à Gaza ? « Si rien ne change, une famine est imminente dans le nord de Gaza. » Le directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial — PAM — de l’ONU Carl Skau met en garde : la situation dans l’enclave palestinienne ne cesse de se détériorer. 2,2 millions de personnes, sur les 2,4 millions vivant dans la bande de Gaza, seraient concernées par la menace de la famine. Vendredi 1er mars, seuls 126 camions acheminant de l’aide humanitaire sont entrés sur le territoire — les ONG estiment qu’il en faudrait 500 par jour, pour répondre aux besoins élémentaires des Gazaouis. Mais comment faire lorsque le système économique et agricole est détruit ? Si la voie terrestre n’est plus suffisante, plusieurs pays comme la France, les États-Unis ou la Jordanie ont décidé de parachuter des vivres et des médicaments par voie aérienne. Alors que la vice-présidente américaine Kamala Harris a appelé, dimanche, à un « cessez-le-feu immédiat pour au moins les six prochaines semaines », la détermination de Benyamin Netanyahou d’éradiquer le Hamas ne semble pas s’estomper. Comment sortir de cette catastrophe humanitaire ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Marie Bonnisseau et Marjorie Adelson ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Renaud Dély du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
« Nous n’avons pas peur » : Golshifteh Farahani et les femmes iraniennes défient les mollahs « Tout était interdit, mais aucune police ni aucune propagande n’a jamais pu dompter notre liberté d’esprit. » Née sous le régime islamique iranien à Téhéran en 1983, Golshifteh Farahani grandit dans un milieu artistique et engagé : ses parents — respectivement metteur en scène et comédienne — militent contre la monarchie puis contre le régime des mollahs. En 2008, elle devient la première Iranienne depuis 1979 à inscrire son nom à un générique hollywoodien, et apparaît sans voile dans le film « Mensonge d'État » de Ridley Scott. Un rôle qui lui vaut six mois d’interrogatoire et la confiscation de son passeport. L’actrice finit par fuir l’Iran, laissant derrière elle sa famille. C’est en France qu’elle choisit de s’installer, mais l’exil restera une expérience douloureuse : « On perd vraiment quelque chose de soi, on a une blessure qui ne guérira jamais, on la porte en soi jusqu’à la fin de notre vie. Désormais, ma seule maison, c’est moi. » Dans « Nous n’avons pas peur - Le courage des femmes iraniennes », publié aux éditions du Faubourg, elle est l’une des seize voix recueillies par les journalistes Natalie Amiri et Düzen Tekkal. Des témoignages qui racontent la lutte et l'espoir, depuis l’exil ou la détention. Golshifteh Farahani est notre invitée. Shein, Temu, Alibaba... : la guerre est-elle déclarée à la « fast fashion » ? Christophe Béchu, le ministre de la transition écologique, organise ce lundi un colloque pour s’attaquer à la fast fashion. Dans son viseur, les enseignes comme Shein, Temu, et Alibaba, figures de proue de ce modèle commercial : avec des produits à très bas coûts et des milliers de références ajoutées chaque jour, ces plateformes populaires auprès des plus jeunes représentent toutefois un danger écologique. Pour y remédier, une proposition de loi portée par le parti Horizons et prochainement débattue à l’Assemblée Nationale voudrait instaurer un malus écologique — jusqu’à 10€ — sur chaque vêtement vendu par ces plateformes. En parallèle, une interdiction de toute publicité pour ce type d’enseigne viserait à dissuader les consommateurs d’acheter sur ces sites. Alors que les marques d’habillement en France sont en crise, la loi « anti-Shein » pourrait-elle endiguer les ravages de la fast fashion ? Une taxe environnementale est-elle légitime ? Nos invités en débattent.
Enfin, retrouvez également les chroniques de Marjorie Adelson et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Renaud Dély du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Shein, Temu, Alibaba... : la guerre est-elle déclarée à la « fast fashion » ? Christophe Béchu, le ministre de la transition écologique, organise ce lundi un colloque pour s’attaquer à la fast fashion. Dans son viseur, les enseignes comme Shein, Temu, et Alibaba, figures de proue de ce modèle commercial : avec des produits à très bas coûts et des milliers de références ajoutées chaque jour, ces plateformes populaires auprès des plus jeunes représentent toutefois un danger écologique. Pour y remédier, une proposition de loi portée par le parti Horizons et prochainement débattue à l’Assemblée Nationale voudrait instaurer un malus écologique — jusqu’à 10€ — sur chaque vêtement vendu par ces plateformes. En parallèle, une interdiction de toute publicité pour ce type d’enseigne viserait à dissuader les consommateurs d’acheter sur ces sites. Alors que les marques d’habillement en France sont en crise, la loi « anti-Shein » pourrait-elle endiguer les ravages de la fast fashion ? Une taxe environnementale est-elle légitime ? Nos invités en débattent.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Aysegul Sert, journaliste turco-américaine et enseignante à Sciences Po — Richard Werly, correspondant du quotidien suisse « Blick » — Hans Stark, professeur de civilisation allemande à Sorbonne Université — et le dessinateur de presse Patrick Chappatte.
Inscription de l'IVG dans sa Constitution : la France va-t-elle faire école ? « Le Sénat a écrit une nouvelle page du droit des femmes. Ce vote est historique, nous serons le premier pays au monde à inscrire dans sa Constitution cette liberté pour les femmes à disposer de leurs corps ». 267 voix pour, cinquante contre. Mercredi 28 février, au Sénat, la Chambre haute a voté en faveur de l’inscription de la « liberté garantie » pour les femmes d’avoir recours à une IVG à l’article 34 de la Constitution. Salué par le Garde des Sceaux Éric Dupont-Moretti, ce résultat ouvre donc la voie à une réunion du Congrès à Versailles, lundi 4 mars. Pour faire aboutir cette révision de la Constitution, une majorité devra être trouvée chez les parlementaires. Ce serait une première au monde. Cette mesure est-elle purement symbolique comme certains opposants à cette inscription le soutenaient ? La France va-t-elle au contraire faire école alors que le droit à l’IVG est menacé dans plusieurs pays ?
Troupes au sol en Ukraine : faut-il redouter une escalade Poutine/Macron ? « Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre » Ces quelques mots d’Emmanuel Macron, prononcés lundi soir après la conférence de soutien à l’Ukraine à l’Élysée, ont suffi pour lever le tabou de l’envoi de soldats au sol en Ukraine. Un discours qui n’a cependant pas convaincu le chancelier allemand Olaf Scholz, et encore moins le président russe Vladimir Poutine, qui a répliqué : « Nous avons aussi des armes, ils le savent. Et ces armes peuvent atteindre des cibles sur leur territoire. Ce qu’ils font maintenant, essayer d’effrayer le monde entier, représente un risque d’un conflit avec l’utilisation d’armes nucléaires. Ce qui signifie la destruction de la civilisation ». La France risque-t-elle l’escalade avec la Russie ?
Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction l'Angleterre où une patiente a dû s'arracher elle-même une douzaine de dents, faute de trouver un dentiste. Face aux tarifs trop élevés des praticiens dans le privé et la liste d'attente interminable pour des rendez-vous dans le public, le système de santé britannique est en crise.
Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision allemande qui révèle l'arrestation de Daniela Klette, une criminelle recherchée depuis plus de trente ans. Membre présumée de la « bande à Baader » — une organisation terroriste allemande d'extrême gauche — elle fait l'objet d'une enquête pour tentatives de meurtres et braquages, à 65 ans.
Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine à Oleg Orlov, dissident russe et grande figure de la défense des droits humains dans son pays. À 70 ans, il vient d'être condamné à deux ans et demi de prison dans une colonie pénitentiaire.
« Sur la trace de la chouette d'or » : il ne s'agit pas d'un album de Tintin, ou du dernier Indiana Jones, mais de la plus longue chasse au trésor du monde… Et le butin est estimé à au moins 225 000 euros ! Avec l'aide d'un livre d'énigmes, les joueurs doivent retrouver la statuette d'une chouette, probablement enterrée en Moselle. Mais après 31 ans de recherche, aucun « chouetteur » n'a encore trouvé cette mystérieuse cachette, comme le raconte Alix Van Pée.
Si vous pouviez discuter avec la philosophie en personne, que lui demanderiez-vous ? Dans son livre « Raisons et sentiments », Ilaria Gaspari a choisi de lui parler d'amour. À travers le personnage de Mina, une libraire empêtrée dans une relation compliquée, la philosophe aide le lecteur à faire son éducation sentimentale pour vivre l'amour avec joie, sans omettre la souffrance qui peut en faire partie. Comment savoir que l’on est amoureux ? Peut-on tomber amoureux de l’amour ? La fidélité est-elle si importante ? Elle répond à toutes vos questions !
Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Comment l’agriculture française est-elle devenue un champ de bataille politique ? Longtemps présentée comme « une et indivisible », les crises successives font aujourd'hui apparaître une agriculture française divisée entre plusieurs modèles. Trois principaux syndicats s'opposent : la FNSEA, qui défend une agriculture productiviste tournée vers l’exportation, la Coordination rurale — très à droite — qui revendique un positionnement « anti-écolo » et la Confédération paysanne qui dénonce le modèle intensif et défend l’environnement. Le dialogue semble d'autant plus compliqué que chacun porte un agenda politique de plus en plus revendiqué. Si la FNSEA reste l’interlocuteur privilégié du gouvernement, la Coordination rurale est aujourd’hui accusée de rouler pour le RN face à une Confédération paysanne qui n’a jamais caché ses sympathies avec les partis de gauche. Pour ou contre l'écologie, le libre-échange ou les méga-bassines… Dans la perspective des élections européennes, comment rassembler des agriculteurs que tout semble diviser ? Est-il encore possible de trouver un consensus ? Nos invités en débattent.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
« La Louisiane » : ces femmes que l'Histoire de France a oubliées « Adolescente je lisais beaucoup Zola, Stendhal, Balzac. Ils ont été des sources précieuses pour écrire mon premier roman. » C'est à 14 ans que Julia Malye écrit son premier ouvrage — « La fiancée de Tocqueville » — un récit d'Histoire romancée à la Jean Teulé. Publié un an plus tard, le livre connaît un certain succès et gagne le Prix des lycéens au Salon du livre du Touquet. À vingt ans, elle part pour l’Oregon et suit un master de création littéraire pendant deux ans. C’est une visite en Louisiane qui lui inspire son futur roman : « Je suis tombée sur l’histoire de ces femmes envoyées [dans cet État] au début du 18e siècle. […] Je n’avais jamais entendu parler de ces dizaines de femmes qui s’étaient portées volontaires pour venir épouser un inconnu à des milliers de kilomètres de chez elles. » Après huit ans de recherches sur ces Françaises de la Salpêtrière envoyées pour peupler la colonie de la Nouvelle-Orléans, Julia Malye publie « La Louisiane » aux éditions Stock. Un roman qu'elle a d'abord écrit en anglais. « Ce qui m'intéressait beaucoup, c'était vraiment de voir dans quelle mesure l'on raconte des choses différentes d'une langue à une autre ». Julia Malye est notre invitée. Comment l’agriculture française est-elle devenue un champ de bataille politique ? Longtemps présentée comme « une et indivisible », les crises successives font aujourd'hui apparaître une agriculture française divisée entre plusieurs modèles. Trois principaux syndicats s'opposent : la FNSEA, qui défend une agriculture productiviste tournée vers l’exportation, la Coordination rurale — très à droite — qui revendique un positionnement « anti-écolo » et la Confédération paysanne qui dénonce le modèle intensif et défend l’environnement. Le dialogue semble d'autant plus compliqué que chacun porte un agenda politique de plus en plus revendiqué. Si la FNSEA reste l’interlocuteur privilégié du gouvernement, la Coordination rurale est aujourd’hui accusée de rouler pour le RN face à une Confédération paysanne qui n’a jamais caché ses sympathies avec les partis de gauche. Pour ou contre l'écologie, le libre-échange ou les méga-bassines… Dans la perspective des élections européennes, comment rassembler des agriculteurs que tout semble diviser ? Est-il encore possible de trouver un consensus ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le Qatar : de moins en moins petit, de plus en plus incontournable ? Dix milliards d’euros : c’est la somme que le Qatar s’engage à investir dans l’économie française à l’horizon 2030. Transition énergétique, intelligence artificielle, industrie culturelle… Mais aussi conflit entre Israël et le Hamas : les sujets évoqués entre l’émir qatari et Emmanuel Macron sont nombreux. Arrivé mardi 27 février, Tamim ben Hamad Al Thani effectue sa première visite en France depuis son accession au trône en 2013. Et pour cause : pays aussi petit que le département de la Gironde, le Qatar est pourtant de plus en plus grand sur la scène diplomatique. La crise au Proche-Orient en est la parfaite illustration : décisif lors du premier cessez-le-feu entre Israël et le Hamas en novembre dernier — qui a permis de libérer quatre-vingt otages israéliens et 240 prisonniers palestiniens — le Qatar tente une nouvelle fois, avec les États-Unis, l’Égypte et Israël, de négocier un autre accord. En parallèle, le Hamas a aussi établi son siège à Doha, la capitale du pays. Alors soupçonné d’entretenir l’islam radical, comment traduire l’ambiguïté de l’émir qatari ? Comment ce pays de la péninsule arabique a-t-il réussi à devenir aussi central ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Hervé Le Corre, le maître du roman noir, nous entraîne dans un futur infernal « Fonctionnaire, je suis resté attaché à la ville où je suis né. [...] Je n’ai pas un destin d’aventurier, ni fait trente-six métiers. » Fils d’un ajusteur et d’une femme de ménage — aussi bénévole auprès des exilés et militante pour la contraception dans les années 1970 — Hervé Le Corre découvre la littérature à dix-sept ans en lisant Gabriel García Márquez. Il décide alors de se servir de l’écriture pour « fixer [ses] vertiges, comme disait Rimbaud ». Publié en 2005, « L’homme aux lèvres de saphir » — l’histoire d’un meurtrier qui, au printemps 1870, reproduit les crimes de « Maldoror » du comte de Lautréamont — est son premier grand succès. Aujourd’hui devenu l’un des grands noms du roman noir, dans la lignée du maitre du genre Jean-Patrick Manchette, Hervé Le Corre signe son premier roman d’anticipation, « Qui après nous vivrez » aux éditions Rivages. L’histoire de quatre générations de femmes, du 19e siècle à l’année 2120, plongées dans le chaos du monde et confrontées à la brutalité des hommes. Il est notre invité. Le Qatar : de moins en moins petit, de plus en plus incontournable ? Dix milliards d’euros : c’est la somme que le Qatar s’engage à investir dans l’économie française à l’horizon 2030. Transition énergétique, intelligence artificielle, industrie culturelle… Mais aussi conflit entre Israël et le Hamas : les sujets évoqués entre l’émir qatari et Emmanuel Macron sont nombreux. Arrivé mardi 27 février, Tamim ben Hamad Al Thani effectue sa première visite en France depuis son accession au trône en 2013. Et pour cause : pays aussi petit que le département de la Gironde, le Qatar est pourtant de plus en plus grand sur la scène diplomatique. La crise au Proche-Orient en est la parfaite illustration : décisif lors du premier cessez-le-feu entre Israël et le Hamas en novembre dernier — qui a permis de libérer quatre-vingt otages israéliens et 240 prisonniers palestiniens — le Qatar tente une nouvelle fois, avec les États-Unis, l’Égypte et Israël, de négocier un autre accord. En parallèle, le Hamas a aussi établi son siège à Doha, la capitale du pays. Alors soupçonné d’entretenir l’islam radical, comment traduire l’ambiguïté de l’émir qatari ? Comment ce pays de la péninsule arabique a-t-il réussi à devenir aussi central ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Uniforme à l’école : outil pour plus d’égalité sociale ou gadget réactionnaire ? Un blazer sombre frappé du logo personnalisé de leur établissement, un pull, deux polos blancs, un pantalon, un bermuda, et une jupe pour les filles. Voilà l’ensemble du kit de vêtements gratuits distribué pendant les vacances d’hiver aux familles des 700 élèves de quatre écoles élémentaires de Béziers qui expérimentent aujourd’hui « l’uniforme à l’école ». Une initiative saluée par Robert Ménard, maire de la commune de l'Hérault, qu’il espérait depuis dix ans. Pour les partisans de l’uniforme, la tenue unique peut contribuer à « renforcer l’égalité » à l’école, en gommant les distinctions sociales apparentes avec les vêtements, et peut participer à « lutter contre le communautarisme ». En Martinique, où la tenue unique a été adoptée dans la quasi-totalité des établissements scolaires du secondaire sans être obligatoire, le choix fait d’ailleurs plutôt consensus. Les opposants à l’uniforme dénoncent quant à eux « une réponse de façade à un problème de fond, qui ne permettra en rien de résoudre les difficultés et les échecs des élèves ». Emmanuel Macron, qui y est favorable, envisage de généraliser la « tenue unique » à l’école en 2026 en France, si les résultats de l’expérimentation sont concluants. Gadget ou révolution ? On en débat.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
« Il reste encore demain » : le film phénomène italien sur les violences conjugales « Elle a pris un thème qui relevait d’une avant-garde et a permis à tout le monde de s’en emparer : c’est révolutionnaire ». Plus fort qu’« Oppenheimer », plus fort que « Barbie », « Il reste encore demain » — « C’è ancora domani » — a créé la surprise au box-office italien en octobre dernier. Avec plus de cinq millions d'entrées, le premier long-métrage de Paola Cortellesi en tant que réalisatrice a conquis le cœur d’une grande partie de son pays. Celle qui a débuté sa carrière au théâtre dans les années 1990 avant de se faire connaître à la télé sous Berlusconi interprète ici le rôle principal de son propre film : une femme qui s’émancipe d’un mari autoritaire dans l’Italie de 1946. « Une histoire d’aujourd’hui, à savoir une profonde subordination à l’homme qui se comporte en propriétaire de la femme (…) une histoire qui nous concerne tous, avec différentes nuances de patriarcat », à découvrir dans les salles françaises à partir du 13 mars. Paola Cortellesi est notre invitée. Uniforme à l’école : outil pour plus d’égalité sociale ou gadget réactionnaire ? Un blazer sombre frappé du logo personnalisé de leur établissement, un pull, deux polos blancs, un pantalon, un bermuda, et une jupe pour les filles. Voilà l’ensemble du kit de vêtements gratuits distribué pendant les vacances d’hiver aux familles des 700 élèves de quatre écoles élémentaires de Béziers qui expérimentent aujourd’hui « l’uniforme à l’école ». Une initiative saluée par Robert Ménard, maire de la commune de l'Hérault, qu’il espérait depuis dix ans. Pour les partisans de l’uniforme, la tenue unique peut contribuer à « renforcer l’égalité » à l’école, en gommant les distinctions sociales apparentes avec les vêtements, et peut participer à « lutter contre le communautarisme ». En Martinique, où la tenue unique a été adoptée dans la quasi-totalité des établissements scolaires du secondaire sans être obligatoire, le choix fait d’ailleurs plutôt consensus. Les opposants à l’uniforme dénoncent quant à eux « une réponse de façade à un problème de fond, qui ne permettra en rien de résoudre les difficultés et les échecs des élèves ». Emmanuel Macron, qui y est favorable, envisage de généraliser la « tenue unique » à l’école en 2026 en France, si les résultats de l’expérimentation sont concluants. Gadget ou révolution ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Aide européenne à l’Ukraine : c’est maintenant ou jamais ? « Plus que jamais, nous nous tenons fermement aux côtés de l’Ukraine. » Voilà déjà deux ans que la guerre contre la Russie a débuté. L’occasion pour la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en déplacement samedi à Kiev, aux côtés des Premiers ministres canadien, belge et italien, de réaffirmer son soutien à Volodymyr Zelensky. « Financièrement, économiquement, militairement, moralement » : si les dirigeants du G7 partagent cette volonté de coopération — Emmanuel Macron organise d’ailleurs une réunion de soutien ce lundi, à Paris, en compagnie d’une vingtaine de dirigeants européens — cet appui sur tous les plans semble pourtant ne pas suffire. L’armée ukrainienne vient de concéder une défaite en perdant la ville d’Avdiivka, à l’est du pays, alors que la reconquête des territoires perdus en 2022 dans le Donbass paraît aujourd’hui illusoire. Résultat : en Europe, 20 % des personnes interrogées pensent que la Russie finira par l’emporter. L’Ukraine arrivera-t-elle à gagner ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Moustique tigre, frelon asiatique… : le grand bestiaire des espèces invasives Frelon asiatique, moustique tigre, jacinthe d’eau ou fourmi de feu : ces vilains énergumènes sont tous des « espèces invasives ». Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, il s’agirait d’animaux ou de végétaux « dont l’introduction par les humains — volontaire ou fortuite — [...] menace les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes, avec des conséquences écologiques, économiques ou sanitaires négatives. » Arrivées sur des terrains qui ne sont pas leur environnement habituel — à cause, notamment, de la mondialisation des transports — elles seraient « l’une des grandes causes d’extinction des espèces », au même titre que le dérèglement climatique, selon l’écologue et directeur de recherche au CNRS Franck Courchamp. Spécialiste de cette nouvelle menace, il considère que ces « invasions biologiques » auraient déjà coûté au monde entier environ 2 000 milliards de dollars. Alors, comment lutter contre ? Il est notre invité pour en parler. Aide européenne à l’Ukraine : c’est maintenant ou jamais ? « Plus que jamais, nous nous tenons fermement aux côtés de l’Ukraine. » Voilà déjà deux ans que la guerre contre la Russie a débuté. L’occasion pour la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en déplacement samedi à Kiev, aux côtés des Premiers ministres canadien, belge et italien, de réaffirmer son soutien à Volodymyr Zelensky. « Financièrement, économiquement, militairement, moralement » : si les dirigeants du G7 partagent cette volonté de coopération — Emmanuel Macron organise d’ailleurs une réunion de soutien ce lundi, à Paris, en compagnie d’une vingtaine de dirigeants européens — cet appui sur tous les plans semble pourtant ne pas suffire. L’armée ukrainienne vient de concéder une défaite en perdant la ville d’Avdiivka, à l’est du pays, alors que la reconquête des territoires perdus en 2022 dans le Donbass paraît aujourd’hui illusoire. Résultat : en Europe, 20 % des personnes interrogées pensent que la Russie finira par l’emporter. L’Ukraine arrivera-t-elle à gagner ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Eva Morletto, correspondante à Paris pour le magazine italien « Grazia » — Denis Strelkov, journaliste de la rédaction russe de RFI — Luisa Corradini, correspondante du quotidien argentin « La Nación » — et le dessinateur de presse Pierre Kroll. Colère paysanne dans toute l’Europe : un front anti-Bruxelles ? Alors que les agriculteurs français continuent de mettre la pression sur le gouvernement à la veille du Salon de l’agriculture, le mouvement s’amplifie dans l’ensemble de l’Europe. Berlin, Prague, Madrid, Varsovie… Le monde agricole poursuit ses mobilisations, à l’approche d’une réunion des ministres de l’Agriculture de l’Union européenne. Les raisons varient localement mais concernent des décisions éminemment européennes : politique agricole commune, « pacte vert », libre-échange… Tout un ensemble de dispositifs jugés « trop contraignants », auxquels s'ajoutent les importations de produits agricoles ukrainiens, qui ont augmenté de 11 % en un an. Pour répondre à cette crise, la Commission européenne a déjà adopté une exemption partielle aux obligations de jachère pour 2024, et envisage le retrait d’une loi visant à réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici 2030. La prospérité des agriculteurs est-elle compatible avec les objectifs environnementaux ? À la veille d’élections européennes cruciales, les paysans peuvent-ils être le ferment d’une révolte anti-Bruxelles ? Guerre en Ukraine : faut-il négocier un compromis avec Poutine ? La guerre en Ukraine entre aujourd’hui dans sa troisième année et les espoirs de voir le conflit prendre rapidement fin se sont dissipés. Le 24 février 2022, les Occidentaux avaient immédiatement affiché un soutien ferme et uni au pays agressé. Mais cet appui est aujourd'hui moindre, et le vent semble désormais tourner en faveur de Moscou, à mesure que le conflit s’enlise. L’armée ukrainienne constate désormais qu’elle ne possède plus les armes et les munitions nécessaires pour résister. Volodymyr Zelensky a d'ailleurs exhorté le Congrès américain à approuver une aide militaire supplémentaire, notamment les conservateurs, qui bloquent actuellement une enveloppe de soixante milliards de dollars. L’opinion publique semble toutefois pessimiste quant à l’issue du conflit : seul un Européen sur dix croit maintenant à la victoire de l'Ukraine. Un retournement est-il encore possible ? Est-il temps d’ouvrir des négociations avant une déroute ukrainienne ? Sonia Chironi nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction l'Italie, et plus précisément Milan qui figure parmi les villes les plus polluées au monde. Cette information rendue publique par l'entreprise suisse IQAir, jugée peu fiable et partielle d'après certains médias, a fait bondir toute la ville qui prend déjà des mesures fortes. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision japonaise qui retransmet chaque année le festival « Sominsai » : un rituel bouddhiste millénaire où des centaines d'hommes, vêtus d'un simple pagne blanc, se purifient dans l'eau froide et se disputent des talismans. Mais alors que les participants vieillissent et que les jeunes manquent à l'appel pour prendre la relève, cette tradition populaire pourrait bien disparaître. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine au président brésilien Lula. Lors du 37ᵉ sommet de l’Union Africaine, il a suscité une polémique en accusant Israël de commettre un génocide dans la bande de Gaza, comparable à celui d'Hitler envers les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Des keftas d'écureuil gris ou un filet de poisson-lion au dîner, ça vous tente ? Pour lutter contre la prolifération d'espèces invasives, certains restaurateurs ont une solution toute trouvée : il faut les manger ! Alix Van Pée nous parle de ces mets alternatifs à travers le monde. Dix ans après le film « Timbuktu », le réalisateur Abderrahmane Sissako revient avec « Black Tea » : l'histoire d'Aya, une jeune Ivoirienne qui émigre en Chine et travaille dans une boutique de thé. À travers son quotidien à « Chocolate City » — le quartier de Guangzhou où une communauté africaine s’est formée au fil du temps — ses rencontres et sa passion pour le thé, elle illustre une autre facette de l'émigration africaine et la volonté de se faire une place dans la société chinoise, en tant qu'expatriée. Mais sous cette intégration apparente se cache un racisme latent, qui met à l’épreuve sa relation amoureuse et son équilibre. Abderrahmane Sissako nous parle des liens qui unissent la Chine et l'Afrique à travers un voyage poétique. Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, l’historien Pascal Blanchard, l’essayiste Julie Graziani, Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de l’hebdomadaire « Politis » et la dessinatrice Louison reviennent sur l'actualité de la semaine. Ils seront rejoints par Benoît Cailmail, commissaire d’une exposition consacrée à « Bérurier Noir » à la Bibliothèque nationale de France (BnF). Leader de la scène punk et alternative française dans les années 1980 — au temps où « la jeunesse emmerd[ait] le Front national », célèbre refrain de leur titre « Porcherie » — ce groupe phare de la scène musicale française n’aurait pas imaginé rejoindre les rayons de cette institution culturelle. Photos, affiches, fanzines, jusqu’à la moindre note, ont été conservés par l’un des membres du groupe, François Guillemot, devenu historien. « Dans les archives de FanXoa et mastO de Bérurier Noir » rend hommage à ces souvenirs et fait entrer le punk là où il n’a pas l’habitude d’être. Retour sur deux actualités de la semaine : La France doit-elle cesser de livrer des armes à Israël ? « La France doit respecter un devoir de prévention du génocide. » Publiée et signée par son président Jean-Claude Samouiller, cette lettre d’Amnesty International exhorte Emmanuel Macron à ne plus livrer d’armes, ni de munitions à Israël. La raison : un risque génocidaire important dans la bande de Gaza, évoqué par la Cour internationale de Justice, suite à une saisine de l’Afrique du Sud. « Si vous pensez que trop de gens sont tués, peut-être devriez-vous fournir moins d’armes », a aussi fait remarquer le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell aux États-Unis — alors que des procédures judiciaires à ce sujet sont engagées dans le pays, comme au Pays-Bas ou au Royaume-Uni. Peut-on dénoncer une riposte disproportionnée tout en y contribuant indirectement ? Le gouvernement est-il l’otage de la FNSEA ? Éteindre le feu avant l’ouverture du Salon de l’agriculture : c’était l’objectif — resté vain — de Gabriel Attal, mercredi. Le Premier ministre a rappelé ses engagements et annoncé de nouvelles mesures, comme l’attribution facilitée de visas pour les saisonniers étrangers, ou l’abandon de l’indicateur actuel utilisé pour mesurer l’usage des pesticides. « On n'a pas été entendus », ont répondu les agriculteurs mobilisés au siège de Lactalis, à Laval, suite à ces annonces. Si ces concessions vont pourtant dans le sens de la FNSEA, le principal syndicat, conduiront-elles l’agriculture française dans le mur ? L’exécutif est-il pris en otage ? Dans son duel de la semaine, Frédéric Says oppose Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Dans un entretien donné lundi au quotidien « L’Humanité », le président a fait savoir qu’il voyait d’un mauvais œil la présence des membres du Rassemblement national à la cérémonie de panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian, mercredi, « compte tenu de la nature de [leur] combat ». Le RN est-il en dehors de « l’arc républicain » évoqué par le chef du gouvernement ? Accusations de violences sexuelles d’un côté — portées notamment par Judith Godrèche — suspens d’une potentielle razzia pour « Anatomie d’une chute » de l’autre… La nouvelle édition des César, qui aura lieu ce vendredi soir, risque de promettre. C'est le Point com d’Alix Van Pée. C’est l’histoire de Missak Manouchian, de son épouse et de ses frères d’armes, honorés dans ce « temple républicain » qu’est le Panthéon. Une pierre de plus dans le roman national, mais où la Grande histoire n’y trouve pas toujours son compte. Qui a vraiment été honoré mercredi soir ? Claude Askolovitch nous raconte. Notre Une internationale est celle du quotidien britannique « The Guardian », qui titrait, ce mardi : « “Stand with me”, Yulia Navalnaya vows to continue husband's fight » — [« “Joignez-vous à moi”, Yulia Navalnaya promet de continuer le combat de son mari »]. Après la mort de l’opposant russe Alexeï Navalny, sa femme Yulia Navalnaya a appelé, dans une vidéo publiée lundi sur Internet, à partager « la fureur, la colère, la haine pour ceux qui osent tuer notre avenir ». Est-elle devenue le nouveau visage de l’opposition au régime de Vladimir Poutine ? Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Souveraineté alimentaire : une assiette 100 % made in France, c’est possible ? À quelques jours de l’ouverture du Salon de l’Agriculture à Paris, Gabriel Attal a voulu montrer son engagement pour le monde agricole. Parmi les nouvelles mesures annoncées, le Premier ministre évoque la facilitation de l'accès aux visas pour les saisonniers étrangers, ainsi que l’abandon de l’indicateur utilisé pour mesurer l’usage des pesticides. Pour répondre à la colère des agriculteurs, le gouvernement mise sur « la souveraineté agricole et alimentaire » — un objectif qui devrait être inscrit dans un prochain projet de loi. Régulièrement mentionnée depuis le début de la guerre en Ukraine, l'autosuffisance alimentaire en France reste toutefois incomplète : on estime aujourd’hui que le pays importe 20 % de son alimentation, particulièrement les fruits — à hauteur de 70 %. A contrario, la France est largement excédentaire dans les secteurs des vins et des céréales. Comment faire pour atteindre le cap de la souveraineté alimentaire ? Les mesures protectionnistes peuvent-elles nous priver des marchés à l’exportation ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Delphine Horvilleur raconte la peur d’être juive depuis le 7 octobre « Je suis devenue paranoïaque. J’ai fini par voir des « juifs » partout. Je vois le mot écrit partout. » Depuis le 7 octobre dernier — date de l'attaque terroriste du Hamas contre Israël — la rabbin Delphine Horvilleur vit dans une peur diffuse qu’elle confesse n’avoir jamais ressentie aussi intensément. Un choc immense, qui la rapproche de l’écrivain Stefan Zweig : « Pour la première fois de ma vie, je perçois ce qu’il lui est passé par l’esprit, quand il comprend que le monde ne laissera jamais les juifs en paix. » Une sidération accentuée par l’impression d’avoir été abandonnée par une partie de ses amis, « soutiens de la cause palestinienne et incapables de dénoncer clairement le Hamas ». C’est ce traumatisme qu’elle raconte dans son dernier livre, « Comment ça va pas ? », publié aux éditions Grasset : une série de conversations réelles et fictives, notamment avec ses enfants, ses grands-parents ou avec Claude François. Delphine Horvilleur est notre invitée. Souveraineté alimentaire : une assiette 100 % made in France, c’est possible ? À quelques jours de l’ouverture du Salon de l’Agriculture à Paris, Gabriel Attal a voulu montrer son engagement pour le monde agricole. Parmi les nouvelles mesures annoncées, le Premier ministre évoque la facilitation de l'accès aux visas pour les saisonniers étrangers, ainsi que l’abandon de l’indicateur utilisé pour mesurer l’usage des pesticides. Pour répondre à la colère des agriculteurs, le gouvernement mise sur « la souveraineté agricole et alimentaire » — un objectif qui devrait être inscrit dans un prochain projet de loi. Régulièrement mentionnée depuis le début de la guerre en Ukraine, l'autosuffisance alimentaire en France reste toutefois incomplète : on estime aujourd’hui que le pays importe 20 % de son alimentation, particulièrement les fruits — à hauteur de 70 %. A contrario, la France est largement excédentaire dans les secteurs des vins et des céréales. Comment faire pour atteindre le cap de la souveraineté alimentaire ? Les mesures protectionnistes peuvent-elles nous priver des marchés à l’exportation ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Paola Puerari ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Navires attaqués en Mer Rouge : l'économie mondiale sabotée ? « L'Europe va assurer la liberté de navigation en mer Rouge, en coordination avec nos partenaires internationaux ». Lundi 19 février, Ursula von der Leyen et les Vingt-Sept ont lancé « Aspides », une mission de protection du trafic maritime en mer Rouge, où, depuis le mois de novembre, de nombreux navires ont été ciblés par les rebelles houthis du Yémen. Ces derniers affirment agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza. La mission de défense, lancée initialement pour une durée d'un an, sera présente le long des principales routes maritimes en mer Rouge et s'ajoute aux forces navales américaines, britanniques ou françaises qui tentent déjà de protéger les navires marchands. Depuis le début de l’année, les revenus du canal de Suez ont chuté de moitié, a annoncé l’Égypte. Quelles conséquences ces attaques provoquent-elles sur l’économie planétaire ? La mondialisation marchande montre-t-elle sa vulnérabilité ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
À 16 ans, il se dresse contre les nazis « On était jeunes, on était fous, on voulait se battre pour foutre les Allemands dehors ». De 1942 à 1944, alors qu’il n’avait que 16 ans, Robert Birenbaum entre en résistance dans la France occupée par l’Allemagne nazie. Lancers de tracts, vols d’armes, de machines à écrire, planques, attentats, sabotages, arrestations et fuite par les toits de Paris… Celui qui se faisait alors appeler « Guy » risquait sa vie pour défier l’occupant et recruter les Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI). Fils de Moshe et Rywka Birenbaum, émigrés juifs qui avaient fui la Pologne antisémite pour la France, c’est au lendemain de la rafle du Vél’ d’Hiv que Robert Birenbaum décide de s’engager. À aujourd’hui 97 ans, il raconte son histoire à travers le livre « 16 ans, résistant », publié aux éditions Stock. Il est notre invité. Navires attaqués en Mer Rouge : l'économie mondiale sabotée ? « L'Europe va assurer la liberté de navigation en mer Rouge, en coordination avec nos partenaires internationaux ». Lundi 19 février, Ursula von der Leyen et les Vingt-Sept ont lancé « Aspides », une mission de protection du trafic maritime en mer Rouge, où, depuis le mois de novembre, de nombreux navires ont été ciblés par les rebelles houthis du Yémen. Ces derniers affirment agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza. La mission de défense, lancée initialement pour une durée d'un an, sera présente le long des principales routes maritimes en mer Rouge et s'ajoute aux forces navales américaines, britanniques ou françaises qui tentent déjà de protéger les navires marchands. Depuis le début de l’année, les revenus du canal de Suez ont chuté de moitié, a annoncé l’Égypte. Quelles conséquences ces attaques provoquent-elles sur l’économie planétaire ? La mondialisation marchande montre-t-elle sa vulnérabilité ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Paola Puerari !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
L’État engage 10 milliards d’euros d’économies : le retour de la rigueur ? Fini le « quoi qu’il en coûte ». Le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a annoncé, dimanche soir, vouloir faire des économies pour un montant « immédiat » de dix milliards d’euros. Les raisons : une hausse du PIB plus timide que celle prévue par le gouvernement — il ne dépassera pas 1 %, contre 1,4 % annoncé — et surtout, la nécessité de réduire le déficit public dans l’objectif de respecter les critères de Maastricht, cet indicateur économique censé être respecté par les pays de l’Union européenne. Réduction du budget des ministères, baisse de l’aide publique au développement et de l’aide à la rénovation énergétique « MaPrimeRénov’ »... S’il n’est aujourd’hui pas question de toucher aux impôts — un marqueur des quinquennats d’Emmanuel Macron — toutes les coupes sont bonnes pour boucler le budget. Mais le gouvernement pourra-t-il tenir longtemps sur cette ligne ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Virus, bactéries et autres microbes dans le microscope de Philippe Sansonetti Dans l’air, l’eau, la terre, les plantes et les animaux… Mais aussi chez nous, humains : les microbes sont partout. Bactéries, virus ou petits champignons, ils nous accompagnent depuis la nuit des temps et traversent sans difficulté nos frontières. C’est cette histoire que nous raconte le microbiologiste Philippe Sansonetti, professeur émérite à l’Institut Pasteur, dans son dernier ouvrage « Microbes sans frontières » — publié aux éditions Odile Jacob. À mesure que le monde se globalise, ces compagnons invisibles ne cessent de circuler et deviennent de mieux en mieux armés pour lutter contre notre « miracle sanitaire » du 21e siècle — vaccins, antibiotiques, hygiène individuelle et collective. Si les microbes sont inséparables d’une bonne santé humaine et d’un environnement planétaire sain, comment pouvons-nous bien « cohabiter » pour éviter les pandémies ? Philippe Sansonetti est notre invité pour en parler. L’État engage 10 milliards d’euros d’économies : le retour de la rigueur ? Fini le « quoi qu’il en coûte ». Le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a annoncé, dimanche soir, vouloir faire des économies pour un montant « immédiat » de dix milliards d’euros. Les raisons : une hausse du PIB plus timide que celle prévue par le gouvernement — il ne dépassera pas 1 %, contre 1,4 % annoncé — et surtout, la nécessité de réduire le déficit public dans l’objectif de respecter les critères de Maastricht, cet indicateur économique censé être respecté par les pays de l’Union européenne. Réduction du budget des ministères, baisse de l’aide publique au développement et de l’aide à la rénovation énergétique « MaPrimeRénov’ »... S’il n’est aujourd’hui pas question de toucher aux impôts — un marqueur des quinquennats d’Emmanuel Macron — toutes les coupes sont bonnes pour boucler le budget. Mais le gouvernement pourra-t-il tenir longtemps sur cette ligne ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Paola Puerari ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Qui peut arrêter Vladimir Poutine ?
La mort d’Alexeï Navalny, le vendredi 16 février, a créé une onde de choc dans la communauté internationale. Le nom du célèbre opposant politique de Vladimir Poutine et « espoir de renouveau de la Russie » s’ajoute à la longue liste des personnalités silenciées par le régime, condamnées à l’exil, à la prison ou à la mort. Ce contexte ne semble pas ébranler la campagne présidentielle et l'élection qui, dans un mois, devrait reconduire Vladimir Poutine pour un nouveau mandat. Le candidat ne participera d'ailleurs pas aux débats télévisés à cause de son « emploi du temps très intense », comme l'a fait savoir son porte-parole. Alors que le conflit en Ukraine s’enlise dans une guerre d’usure et que l’unité occidentale semble de plus en plus fragile, le président russe paraît inébranlable. Qui peut arrêter Vladimir Poutine ? Nos invités en débattent.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
De Tibériade à Hollywood, le parcours extraordinaire d'une actrice palestinienne « N’ouvre pas les douleurs du passé. » C'est ce que Lina Soualem a souvent entendu de la bouche de sa mère, la comédienne palestinienne Hiam Abbass. Un mantra passé de génération en génération que la jeune réalisatrice se réapproprie pour raconter l’histoire de sa famille maternelle. Lina Soualem n'en est pas à son premier essai : celle qui ne se destinait pas au milieu du cinéma réalise finalement des documentaires, et en 2021, raconte le parcours de son père Zinedine Soualem et de ses grands-parents algériens dans « Leur Algérie ». Un album de famille qu'elle réalise comme un devoir de mémoire : « J’ai eu peur qu’ils disparaissent de manière définitive, sans m’avoir transmis leur histoire personnelle. Ça aurait été pour moi une tragédie. » Dans son film « Bye bye Tibériade » — en salle le 21 février — elle raconte les raisons qui ont poussé sa famille maternelle à quitter sa ville en Galilée pour s’installer à Paris. C'est aussi l'histoire de sa mère, une rebelle dont « les rêves ne correspondaient pas à la réalité tracée d’une femme traditionnelle. » Lina Soualem et Hiam Abbass sont nos invitées. Qui peut arrêter Vladimir Poutine ? La mort d’Alexeï Navalny, le vendredi 16 février, a créé une onde de choc dans la communauté internationale. Le nom du célèbre opposant politique de Vladimir Poutine et « espoir de renouveau de la Russie » s’ajoute à la longue liste des personnalités silenciées par le régime, condamnées à l’exil, à la prison ou à la mort. Ce contexte ne semble pas ébranler la campagne présidentielle et l'élection qui, dans un mois, devrait reconduire Vladimir Poutine pour un nouveau mandat. Le candidat ne participera d'ailleurs pas aux débats télévisés à cause de son « emploi du temps très intense », comme l'a fait savoir son porte-parole. Alors que le conflit en Ukraine s’enlise dans une guerre d’usure et que l’unité occidentale semble de plus en plus fragile, le président russe paraît inébranlable. Qui peut arrêter Vladimir Poutine ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Paola Puerari ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Meriem Amellal, journaliste à France 24, spécialiste de l’Afrique et du Moyen-Orient — Juan José Dorado, correspondant espagnol à Paris — Denis Strelkov, journaliste de la rédaction russe de RFI — et la dessinateur de presse Patrick Chappatte. Panthéonisation : pourquoi « sanctifier » nos héros laïcs ? « Votre nom devra s’inscrire aux côtés de ceux qui ont tant fait pour le progrès humain et pour la France et vous attendent au Panthéon ». Lors de l’hommage national à Robert Badinter, mercredi 14 février, Emmanuel Macron a annoncé la panthéonisation de l’ancien ministre et avocat qui a fait abolir la peine de mort en France. Depuis son arrivée à l’Élysée, le président français a déjà décidé la panthéonisation de Simone Veil, Maurice Genevoix, Joséphine Baker, ainsi que des résistants Missak et Mélinée Manouchian plus récemment. À ce jour, sur 300 places disponibles dans la crypte du fameux mausolée, 81 sont occupées, dont seulement six par des femmes. Quel est le récit politique derrière le choix de « ces grands hommes qui méritent la reconnaissance nationale » ? Cette tradition est-elle dépassée ? Bientôt deux ans de guerre en Ukraine : et si Poutine avait déjà gagné ? « Les occupants russes continuent d’augmenter leurs efforts et dépassent en nombre les forces ukrainiennes. » Deux années après le début de l’offensive russe en Ukraine — déclenchée le 24 février 2022 par le président Vladimir Poutine — Kiev semble être à la croisée des chemins. En grande difficulté sur le terrain militaire, l’Ukraine appelle ses alliés à l’augmentation considérable de l’aide matérielle, alors que l’arrêt du soutien américain a déjà un « impact » sur le champ de bataille, a averti ce jeudi le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg. Joe Biden peine à obtenir les financements pour de nouvelles armes à l’Ukraine et sur le terrain, le nouveau commandant en chef ukrainien Oleksandre Syrsky a jugé mercredi la situation « extrêmement complexe », admettant que l’Ukraine manque d’hommes et d’armes. Faut-il continuer à armer l’Ukraine ? La Russie a-t-elle déjà gagné ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction les Pays-Bas où l’ancien Premier ministre Dries van Agt et sa femme Eugenie ont eu recours à l’euthanasie ensemble. Après soixante-dix ans de vie commune, les deux époux très malades ont choisi de mettre fin à leur vie : une tendance exponentielle dans le pays où l’euthanasie et le suicide assisté sont légaux depuis 2002. Jean-Mathieu Pernin zappe sur Netflix, où une série documentaire sur Alexandre le Grand fait polémique en Grèce. Alors que le mariage pour tous et l'adoption pour les couples homosexuels viennent d'être approuvés, un baiser entre le célèbre chef de guerre antique et son général Héphestion enflamme les partis politiques conservateurs et certains historiens. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employée de la semaine à la Première ministre estonienne Kaja Kallas. Ancienne avocate et eurodéputée, elle se distingue des autres leaders politiques mondiaux par son soutien à l'Ukraine et son opposition ouverte à Vladimir Poutine. Le journal « Libération » vient de publier une enquête sur le magazine « Playboy », relancé en France en 2020. En prétendant vouloir « exposer tous les points de vue », il donnerait une large tribune à des figures de l'extrême droite. Alix Van Pée nous raconte. Avec la comédienne franco-irlandaise Kelly Rivière, partons pour un voyage dans le temps, des années 1930 à 2000, de l'Irlande à la France. Dans son spectacle « An irish story », à La Scala du 11 février au 19 juin 2024, elle raconte son enquête pour retrouver son grand-père irlandais, mystérieusement disparu dans les années 1970. Une façon de mettre en lumière — en anglais et en français — l'histoire d'un pays et la précarité des émigrés Irlandais, partis pour l'Angleterre, mais aussi celle d'une famille en quête de ses origines. Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Jean Quatremer, correspondant européen de « Libération » ; Rokhaya Diallo, journaliste, autrice et réalisatrice ; Paul Melun, président du think tank « Souverains demain ! » et le dessinateur de presse Kak reviennent sur l'actualité de la semaine. Ils seront rejoints par Xavier Mortimer, prestidigitateur et comédien français. Du 21 février au 3 mars 2024, il se produit aux Folies Bergères dans le spectacle « The Illusionists », qui réunit six des plus grands magiciens du monde. De son passage au Cirque du Soleil à la création de son propre spectacle à Las Vegas, Xavier Mortimer s'est particulièrement fait connaître lors du confinement, en se lançant sur les réseaux sociaux : il est aujourd'hui l'un des magiciens les plus suivis, avec près de cinq millions d'abonnés sur Tik Tok. Retour sur deux actualités de la semaine : Fin du droit du sol à Mayotte : une brèche dans la tradition française ? En visite à Mayotte, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a fait part d'une décision radicale, celle de « l’inscription de la fin du droit du sol avec une révision de la constitution » pour lutter contre l’immigration illégale du département. Il ne sera ainsi plus possible de devenir citoyen français sans être né de parents eux-mêmes français. Cette annonce n’a pas manqué d’enflammer la classe politique. Si Jordan Bardella a déclaré la nécessité d’étendre cette démarche à l’ensemble du territoire national, Manon Aubry — députée européenne La France Insoumise — a dénoncé « une remise en cause fondamentale de notre histoire, de notre droit ». Cette décision est-elle juridiquement applicable ? Aura-t-elle l’effet dissuasif escompté ? Conflit à la SNCF : La France, pays de la « gréviculture » ? L’annonce récente de la grève des contrôleurs SNCF en ce début de vacances scolaires a fait réagir le Premier ministre Gabriel Attal, qui se plaignait déjà de la « gréviculture » en 2018. Lors d’un déplacement en Val-de-Marne, celui-ci a rappelé que « les Français savent que la grève est un droit », mais « aussi que travailler est un devoir ». En parallèle, des sénateurs de l'UDI ont déposé une proposition de loi visant à « encadrer » ce droit constitutionnel et fondamental. Les grèves sont-elles un syndrome français ? Le dialogue social ne passe-t-il que par le rapport de force en France ? Dans son duel de la semaine, Valérie Brochard oppose Pascal Praud à Christophe Deloire — directeur général de Reporters sans frontières. En réponse à un recours de cette ONG, le Conseil d’État a demandé à l’ARCOM de ne plus se limiter au décompte des temps de parole des personnalités politiques : la diversité des opinions des chroniqueurs et animateurs sera aussi contrôlée pour apprécier le respect du pluralisme. Cette « décision historique » a donné lieu à une violente passe d’arme entre Pascal Praud et Christophe Deloire, invité sur le plateau de CNews, mercredi matin. Comment exercer ce contrôle ? Rachida Dati — nouvelle ministre de la Culture — a fait un passage remarqué au « DVM Show », émission de rap diffusée sur la plateforme Twitch. Cette dernière a même lancé une invitation aux organisateurs, déclarant qu'un « ministère de la Culture sans bruit, ce n'est pas un ministère de la Culture ». La séquence n'a pas manqué de faire réagir, notamment à l'extrême droite. C'est le Point com d’Alix Van Pée. Frédéric Pommier nous raconte l'histoire de Philippe Grumbach, ancien directeur de « l’Express » et grand nom de la presse… en réalité agent du KGB pendant 35 ans ! Proche des présidents François Mitterrand et Valéry Giscard d'Estaing, il a été, à l'insu de tous, un des plus grands espions soviétiques de la Cinquième République. Notre Une internationale est celle du quotidien britannique « The Independant », qui titrait, mardi 13 février : « S'arrêter et réfléchir : le Royaume Uni demande à Israël d'arrêter l'assaut sur Gaza ». De nouvelles frappes israéliennes meurtrières ont visé le sud de la bande de Gaza, où Israël a promis de mener une « puissante » opération terrestre dans la ville surpeuplée de Rafah, malgré la multiplication des pressions internationales. Jusqu'où ira l’offensive israélienne ? Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Transports : les JO de Paris, chronique d’un désastre annoncé ? « Ne partez pas de Paris, ce serait une connerie ! Ça va être incroyable ». Peut-on vraiment croire Anne Hidalgo ? Alors que la capitale française s’apprête à accueillir les prochains Jeux Olympiques — du 26 juillet au 11 août — l’inquiétude grandit quant à une paralysie des transports. En 2015, dans son dossier de candidature, Paris avait fait de belles promesses : un futur « Charles-de-Gaulle Express » pour rejoindre le centre de la capitale en vingt minutes, la ligne 14 prolongée jusqu’à Orly, la gratuité des transports… La réalité sera finalement tout autre : le « Charles-de-Gaulle Express » ne sera pas prêt pour 2024, le ticket de métro coûtera finalement 4 euros, mais surtout, le service aux usagers du réseau existant s’est fortement dégradé ces dernières années. Comment le réseau francilien va-t-il faire face à l’afflux de 800 000 à 1 million de personnes supplémentaires en France, chaque jour, pendant les compétitions ? Les transports pendant les JO, est-ce la chronique d’un désastre ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Nicolas Mathieu : du Goncourt à Instagram, à cœur ouvert « Je suis une machine à formuler les choses, mais vraiment à la lettre, je ne sais pas faire grand-chose d’autre. C’est-à-dire que j’éprouve des trucs, qu’il m’arrive des choses, et je pense que je suis né pour mettre des mots dessus ». Lauréat du prix Goncourt pour « Leurs enfants après eux » en 2018, Nicolas Mathieu a longtemps pensé qu’il avait raté sa vie. Né fils unique dans les Vosges, l’écrivain traverse une adolescence douloureuse et tombe en dépression à 17 ans. Une période qui, plus tard, nourrit son écriture et lui inspire son deuxième roman, qui lui vaut donc le Graal des prix littéraires. Un succès qui le rassure mais qui n’apaise néanmoins pas toutes ses angoisses, qu’il partage, entre autres, sur Instagram, sous forme de longues légendes de photos : « Il y a des histoires personnelles, des moments de mon existence, des solitudes, des voyages, des choses qui m’ont traversé, affecté et qui ont exigé des mots. Et c’est là que je les ai mis. ». Il regroupe aujourd’hui quelques-uns de ces écrits dans « Le Ciel ouvert », publié aux éditions Actes Sud. Transports : les JO de Paris, chronique d’un désastre annoncé ? « Ne partez pas de Paris, ce serait une connerie ! Ça va être incroyable ». Peut-on vraiment croire Anne Hidalgo ? Alors que la capitale française s’apprête à accueillir les prochains Jeux Olympiques — du 26 juillet au 11 août — l’inquiétude grandit quant à une paralysie des transports. En 2015, dans son dossier de candidature, Paris avait fait de belles promesses : un futur « Charles-de-Gaulle Express » pour rejoindre le centre de la capitale en vingt minutes, la ligne 14 prolongée jusqu’à Orly, la gratuité des transports… La réalité sera finalement tout autre : le « Charles-de-Gaulle Express » ne sera pas prêt pour 2024, le ticket de métro coûtera finalement 4 euros, mais surtout, le service aux usagers du réseau existant s’est fortement dégradé ces dernières années. Comment le réseau francilien va-t-il faire face à l’afflux de 800 000 à 1 million de personnes supplémentaires en France, chaque jour, pendant les compétitions ? Les transports pendant les JO, est-ce la chronique d’un désastre ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Dérives des sectes : faut-il employer la manière forte contre les nouveaux gourous ? Ils savent « contrôler les esprits, en exploitant les peurs, la perte de repères, la recherche de solutions simples face à des questionnements existentiels » : c’est ainsi que la Miviludes — mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires — décrit les « gourous 2.0 ». Dans son rapport publié fin 2022, l’organisme constatait une hausse de 86 % des signalements entre 2015 et 2021, expliquée notamment par la prolifération de coaches et autres pseudo-thérapeutes sur les réseaux sociaux, largement favorisée depuis la crise du Covid-19. En réponse, une loi pour renforcer la lutte contre ce phénomène est discutée, ce mardi, à l’Assemblée nationale. Elle érige, en circonstance aggravante, l’abus de faiblesse commis au moyen d’un support numérique ou électronique, et punit jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 750 000 euros d’amende. Mais alors qu’il n’existe pas de définition juridique précise de ce qu’est une secte en France, comment lutter contre ces nouveaux gourous ? Qui sont-ils ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le politologue Olivier Roy ausculte les frontières de l’islam Olivier Roy a dix-neuf ans, en mai 1969, lorsqu’il prend son sac à dos et part en auto-stop pour rejoindre l’Afghanistan. Mais « sous quel prétexte se lancer sur les chemins de l’Orient » ? « La Frontière » nous le raconte : issu d’un manuscrit perdu et désormais exhumé, écrit durant la jeunesse du philosophe et politologue, ce roman nous emmène sur les chemins d’un intellectuel à l’aube de sa carrière, « rongé par l’ennui de la bien-pensante université », « le cœur brûlant du monde ». Envahi par l’URSS, devenu une terre d’accueil pour les djihadistes du monde entier, l’Afghanistan est la matière première des ouvrages d’Olivier Roy, spécialiste des mouvements politiques islamistes. Si pour certains politologues comme Gilles Kepel, les attentats comme ceux de 2015 à Paris sont le signe d’une radicalisation de l’islam, lui y voit plutôt l’expression d’une jeunesse désœuvrée, trouvant dans la religion l’occasion d’exprimer de manière violente sa colère. Il est notre invité. Dérives des sectes : faut-il employer la manière forte contre les nouveaux gourous ? Ils savent « contrôler les esprits, en exploitant les peurs, la perte de repères, la recherche de solutions simples face à des questionnements existentiels » : c’est ainsi que la Miviludes — mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires — décrit les « gourous 2.0 ». Dans son rapport publié fin 2022, l’organisme constatait une hausse de 86 % des signalements entre 2015 et 2021, expliquée notamment par la prolifération de coaches et autres pseudo-thérapeutes sur les réseaux sociaux, largement favorisée depuis la crise du Covid-19. En réponse, une loi pour renforcer la lutte contre ce phénomène est discutée, ce mardi, à l’Assemblée nationale. Elle érige, en circonstance aggravante, l’abus de faiblesse commis au moyen d’un support numérique ou électronique, et punit jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 750 000 euros d’amende. Mais alors qu’il n’existe pas de définition juridique précise de ce qu’est une secte en France, comment lutter contre ces nouveaux gourous ? Qui sont-ils ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Populistes, isolationnistes… : Trump et Poutine sont-ils devenus alliés de circonstance ? En théorie, tout oppose les États-Unis et la Russie. Mais le possible retour de Donald Trump à la présidence américaine en novembre prochain pourrait changer la donne : l'ex-président a marqué les esprits en déclarant qu’il laisserait la Russie attaquer les membres de l’OTAN qui ne contribuent pas suffisamment au budget de l’Alliance. Cette prise de position — reflet d’un isolationnisme et d’un certain mépris de Donald Trump envers ses alliés traditionnels — inquiète les Européens. En parallèle, aux États-Unis, les élus républicains continuent de bloquer depuis octobre une nouvelle aide de 60 milliards de dollars destinée à l’Ukraine. Dernièrement, l’interview promotionnelle organisée par l’ex-présentateur de Fox News — Tucker Carlson, proche de Trump — à Moscou ne fait que conforter le président russe dans sa stratégie guerrière. Poutine et Trump partagent-ils le même populisme ? Ce binôme serait-il un danger pour l’OTAN et l’Europe ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Du Chasseur français à Tinder, deux siècles sur le marché de la rencontre « Sur les sites de rencontres, […] on rencontre précisément les personnes que l’on est destiné à rencontrer, notamment parce que les algorithmes font en sorte que ce soit le cas. » Docteure en histoire contemporaine et chercheuse à l'INED, Claire-Lise Gaillard s'intéresse d'abord au marché de la rencontre par hasard, alors qu'elle recherche un sujet de mémoire de Master. Son diplôme en poche, elle découvre Dominique Kalifa, historien ayant travaillé sur les agences matrimoniales : « Il appelait les jeunes chercheuses et chercheurs à s'emparer de ce sujet sur le temps long et sur une échelle importante. Je me suis présentée à lui comme répondant à cet appel-là. » Car il y a une histoire longue du marché de la rencontre en France : du Courrier de l’hymen dans les années 1790 aux agences et aux petites annonces du « Chasseur français », de nombreux couples en sont issus bien avant l'apparition des applications de rencontre que l'on connaît aujourd'hui. Dans « Pas sérieux s’abstenir - Histoire du marché de la rencontre. XIXe-XXe siècles », publié aux éditions CNRS, Claire-Lise Gaillard décrypte les mécanismes de la « quête au bon parti ». Populistes, isolationnistes… : Trump et Poutine sont-ils devenus alliés de circonstance ? En théorie, tout oppose les États-Unis et la Russie. Mais le possible retour de Donald Trump à la présidence américaine en novembre prochain pourrait changer la donne : l'ex-président a marqué les esprits en déclarant qu’il laisserait la Russie attaquer les membres de l’OTAN qui ne contribuent pas suffisamment au budget de l’Alliance. Cette prise de position — reflet d’un isolationnisme et d’un certain mépris de Donald Trump envers ses alliés traditionnels — inquiète les Européens. En parallèle, aux États-Unis, les élus républicains continuent de bloquer depuis octobre une nouvelle aide de 60 milliards de dollars destinée à l’Ukraine. Dernièrement, l’interview promotionnelle organisée par l’ex-présentateur de Fox News — Tucker Carlson, proche de Trump — à Moscou ne fait que conforter le président russe dans sa stratégie guerrière. Poutine et Trump partagent-ils le même populisme ? Ce binôme serait-il un danger pour l’OTAN et l’Europe ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
33 millions de Français piratés : qui en veut à nos données de santé ?
C'est sans doute l'une des fuites de données les plus massives jamais observées en France : la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a révélé que les données de santé de plus de 33 millions de Français avaient fait l’objet d’une cyberattaque, soit celles d'un Français sur deux. En passant par Viamedis et Almerys — deux opérateurs de tiers payant — les pirates ont eu accès à l'état civil, à la date de naissance, au numéro de Sécurité sociale et au nom de l’assureur santé des usagers. Si ces données ne semblent pas « sensibles » a priori, elles peuvent toutefois servir comme appâts lors d’opérations de « phishing ». Ce « hameçonnage » prend l'apparence d'un email d'apparence légitime, mais vise en réalité à soutirer des identifiants ou informations bancaires. Si la CNIL a mis en garde les établissements de santé concernant leur sécurité informatique, certains soulignent que le partage numérique des données de santé ne comporte pas que des risques, et qu'il peut représenter une avancée. Comment concilier progrès et sécurité en la matière ? Nos invités en débattent.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
L’aventurière Caroline Riegel réhabilite les grandes exploratrices « Ce qui m’a frappée chez ces femmes, c’est que, le plus souvent, elles ont passé leur temps à essayer de vendre leur intelligence, le fond de ce qu’elles faisaient plus que la forme. » Originaire d’Alsace, Caroline Riegel suit d’abord une formation d’ingénieure à l’École spéciale des travaux publics. Mais cette vie « entre quatre murs, derrière un ordinateur » ne parvient pas à assouvir son envie d’aventure. De sa première expatriation au Gabon, en passant par l'Ouganda, l'Equateur ou l'Inde, c'est à 32 ans que l'exploratrice rejoint la Société des explorateurs français. Ce qui ne l'empêche pas de ressentir « un sacré sentiment d'infériorité face à des monstres l'exploration. » Il faut dire que l’histoire de l’exploration s’est majoritairement écrite au masculin. Pourtant, les exploratrices existent, parfois célèbres — comme Jane Goodall et Alexandra David-Néel — mais le plus souvent oubliées — comme Gertrude Bell, mentor de Lawrence d’Arabie. Dans « Une histoire des grandes exploratrices », publié aux éditions Glénat, Caroline Riegel fait ainsi le portrait de quarante-cinq aventurières hors du commun, comme un hommage à toutes celles « qui ont fait bouger les lignes de la géographie ». Elle est notre invitée. 33 millions de Français piratés : qui en veut à nos données de santé ? C'est sans doute l'une des fuites de données les plus massives jamais observées en France : la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a révélé que les données de santé de plus de 33 millions de Français avaient fait l’objet d’une cyberattaque, soit celles d'un Français sur deux. En passant par Viamedis et Almerys — deux opérateurs de tiers payant — les pirates ont eu accès à l'état civil, à la date de naissance, au numéro de Sécurité sociale et au nom de l’assureur santé des usagers. Si ces données ne semblent pas « sensibles » a priori, elles peuvent toutefois servir comme appâts lors d’opérations de « phishing ». Ce « hameçonnage » prend l'apparence d'un email d'apparence légitime, mais vise en réalité à soutirer des identifiants ou informations bancaires. Si la CNIL a mis en garde les établissements de santé concernant leur sécurité informatique, certains soulignent que le partage numérique des données de santé ne comporte pas que des risques, et qu'il peut représenter une avancée. Comment concilier progrès et sécurité en la matière ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Mariam Pirzadeh, rédactrice en chef à France 24 — Isabelle Durant, experte droit au développement au Conseil des Droits de l’Homme — John Henley, correspondant Europe pour le quotidien « The Guardian » — et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz. Total, un bénéfice record de 20 milliards d'euros : chance ou scandale ? En 2023, TotalEnergies a réalisé le plus gros bénéfice net de son histoire : 21,4 milliards de dollars, essentiellement grâce à ses revenus issus du pétrole et du gaz. Selon la firme, ces résultats permettront d’investir dans la transition énergétique, et ainsi d’atteindre son objectif de neutralité carbone d’ici 2050. Mais dans l’immédiat, Total va encore consacrer 65 % de ses investissements aux énergies fossiles sur la période 2024-2028. Si son PDG Patrick Pouyanné souligne que l’entreprise est l’une des plus engagées dans la transition énergétique, les ONG environnementales restent très critiques, dénonçant notamment son « hypocrisie ». Faut-il se scandaliser ou se féliciter des profits records de Total ? Europe, États-Unis… : la Russie prête à tout pour influencer les élections ? À l’approche des multiples élections qui jalonnent l’année 2024, les intentions de la Russie sont claires : contribuer à faire gagner les partis « antisystèmes ». Sur le réseau Telegram, l’ancien président russe Dmitri Medvedev déclarait explicitement : « Notre tâche est de soutenir de toutes les manières possibles ces hommes politiques et leurs partis en Occident, en les aidant apertum et secretum (ouvertement et secrètement, NDLR), pour obtenir des résultats corrects aux élections. » De quoi craindre de nouvelles interférences dans les élections à venir, dans le sillage de l’élection présidentielle américaine de 2016, usant de piratage et de faux comptes sur les réseaux sociaux pour favoriser le candidat Donald Trump. En 2024, comment l’ingérence russe peut-elle concrètement se matérialiser ? La Russie va-t-elle tenter de faire le jeu de Donald Trump aux États-Unis ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction l'Irlande du Nord. Après deux ans de blocage politique, Michelle O'Neill vient d'être élue cheffe du gouvernement. C'est la première fois que ce poste est occupé par un membre du parti politique républicain Sinn Féin, favorable à la réunification de l'Irlande. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la chaîne YouTube du journaliste américain Tucker Carlson qui a obtenu une interview exclusive avec Vladimir Poutine. La guerre en Ukraine, le combat face aux « nazis », les rumeurs d'invasion de la Pologne et de la Lettonie… Pendant deux heures, le président russe a déroulé ses arguments sans aucune contradiction. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine à Yuriy Kosyuk, le « roi du poulet » ukrainien. À la tête d'une entreprise agroalimentaire puissante, ce milliardaire a fait fortune en misant sur l'exportation de volaille dans toute l'Europe. Les agriculteurs français dénoncent aujourd'hui une concurrence déloyale. Son règne aura duré deux semaines. Karolina Shiino, Miss Japon 2024, s’est vu retirer son titre et sa couronne à cause d’une liaison avec un homme marié, révélée par la presse à scandale. Mais la polémique avait commencé dès son élection : d’origine ukrainienne, elle est la première citoyenne japonaise naturalisée à avoir remporté le concours. Alix Van Pée nous raconte. C’est à travers des lettres et des mots que la comédienne Helena Noguerra a souhaité rendre hommage à Frida Kahlo. Les mots de la peintre elle-même, rédigés dans une correspondance de 1925 à 1953. On y découvre l’intimité de l’artiste mexicaine, de son accident de bus qui l’a profondément meurtrie, aux conversations passionnées avec son amant Diego Rivera, jusqu’aux critiques des surréalistes à Paris. C’est également dans la solitude de la peintre qu’Helena Noguerra s’est retrouvée. Dans la peau de Frida Kahlo, elle dresse un parallèle entre leurs deux vies, séparées par quatre-vingt années mais réunies le temps d’une lecture. Écoutez donc… Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Nesrine Slaoui, écrivaine et journaliste ; Jean Quatremer, correspondant européen de « Libération » ; Laetitia Strauch-Bonart, essayiste et rédactrice en chef des pages Débats de « L’Express » et la dessinatrice Coco reviennent sur l'actualité de la semaine. Ils seront rejoints par Yann Bouvier, professeur d’histoire et de géopolitique à Toulouse. Depuis 2019, l’enseignant tient un compte TikTok, « Yann tout court », suivi par plus de 770 000 personnes. Il y déconstruit les idées reçues diffusées par des pseudo-historiens qui remettent parfois en cause des pans entiers de l’Histoire à des fins politiques, idéologiques et complotistes. Avec le dessinateur Eloi Chevallier, il signe « Microcosmes - L'histoire de France à taille humaine », un roman graphique construit autour de douze portraits, douze époques, douze microcosmes, qui mêlent la petite et la grande histoire. Retour sur deux actualités de la semaine : Les révélations de Judith Godrèche. L’actrice a déposé plainte mardi 6 février pour viols sur mineure de moins de 15 ans contre le réalisateur Benoît Jacquot. Dans une enquête au « Monde », Judith Godrèche raconte l’emprise sous laquelle elle a vécu adolescente, lors de sa relation avec le metteur en scène de 25 ans son aîné. D’autres actrices ont également témoigné des violences et du harcèlement sexuel de sa part. Judith Godrèche a accusé par ailleurs le réalisateur Jacques Doillon de l’avoir abusée sexuellement à deux reprises, au moment du tournage de « La fille de quinze ans » en 1989. Le cinéma français a-t-il fermé les yeux ? Taxe voitures lourdes à Paris. À la suite du « oui » lors de la votation citoyenne du dimanche 4 février à Paris — qui n’a mobilisé que 5,6 % des inscrits —, Anne Hidalgo se dit résolue à tripler, dès septembre prochain, le tarif du stationnement pour les voitures de plus de 1,6 tonne (donc pas seulement les SUV), soit 18 euros de l’heure dans les arrondissements centraux de la capitale. La mairie entend ainsi « s'adapter à la question du dérèglement climatique ». Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France, a dénoncé une « taxe sur les familles qui ne dit pas son nom » et un « péage urbain entre Paris et sa banlieue ». Des villes comme Bordeaux ou Lyon envisagent aussi une « taxe SUV », mais est-ce une mesure écologique ou démagogique ? Dans son duel de la semaine, Valérie Brochard oppose Emmanuel Macron à François Bayrou. Pressenti pour entrer au gouvernement, ce dernier a non seulement refusé les propositions qui lui ont été faites (notamment le ministère des Armées), mais en a aussi profité pour dénoncer « le gouffre qui s’est creusé entre Paris et la province ». Est-ce un coup dur pour Emmanuel Macron ? En 2023, le « Time Magazine » l’a désignée « personnalité de l’année », elle est la chanteuse la plus écoutée sur Spotify, elle remplit des stades plusieurs soirs de suite... Taylor Swift enflamme le web ! C'est le Point com d’Alix Van Pée. Le 18 janvier dernier, deux ouvriers de nationalité roumaine, un père et son fils âgés respectivement de 52 et 21 ans, sont décédés sur le chantier d’une maison à Istres, dans les Bouches-du-Rhône. Claude Askolovitch nous raconte une histoire d’invisibles, celle des travailleurs morts sur les chantiers. Notre Une internationale est celle du quotidien américain « The Times » qui titrait mardi 6 février « The King has cancer » : « Le roi a un cancer ». Le Palais de Buckingham n’a pas précisé la nature de ce cancer, découvert à l’occasion d’une opération classique pour traiter une hypertrophie de la prostate. Moins d’un an et demi après l’accession au trône de Charles III, le Royaume-Uni se prépare-t-il déjà à la succession avec le prince William ? Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard !
Tensions États-Unis - Iran : une escalade régionale sous contrôle… pour l’instant ? Depuis la mi-octobre et le début de la riposte israélienne à Gaza, les forces américaines présentes en Irak, en Syrie et en Jordanie sont régulièrement la cible d’attaques de drones ou de tirs de roquette. Aucun soldat n’avait perdu la vie au cours de ces raids, jusqu'au dimanche 28 janvier : trois d'entre eux ont été tués dans le nord-est de la Jordanie. Cette attaque est attribuée à la milice chiite irakienne « Kataeb Hezbollah », faction armée proche du régime iranien. La riposte ne se fait pas attendre : une trentaine de personnes sont tuées en Syrie et en Irak par des frappes américaines cinq jours plus tard. Les lieux visés appartiennent à des groupes affiliés à l’Iran, qui condamne une « action aventureuse et une erreur stratégique de la part des Américains, qui n’aura d’autre résultat que d’intensifier les tensions et l’instabilité dans la région ». Que penser d’un risque d’escalade au Moyen-Orient, et d’un éventuel affrontement direct entre Washington et Téhéran ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La transition énergétique peut-elle se faire sans pétrole ni charbon ? « Les sources d’énergie ne se substituent pas les unes aux autres, elles s’accumulent et sont en symbiose. » Chercheur au CNRS, historien des sciences, des techniques et de l’environnement, Jean-Baptiste Fressoz est souvent à contre-courant. Déjà en 2012, dans « L’Apocalypse joyeuse », il contestait l'idée que nous serions la première génération à prendre conscience de la crise climatique. Dans son dernier livre « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie », publié aux éditions du Seuil, le scientifique nous offre une toute autre perspective sur la transition énergétique. Les nouvelles énergies ne remplacent jamais les anciennes : en réalité elles s’additionnent, mais sont aussi étroitement intriquées ! Il faudrait donc repenser l'avenir sous d’autres horizons, sous le prisme de la sobriété, voire de la décroissance. Même s’il indique que son livre « n’est ni contre les [énergies] renouvelables, ni contre l’innovation », l’ouvrage fait fortement réagir dans la communauté scientifique, qui lui reproche son « déclinisme écologique » et un défaitisme contre-productif à l’émergence d’une transition effective. Jean-Baptiste Fressoz est notre invité. Tensions États-Unis - Iran : une escalade régionale sous contrôle… pour l’instant ? Depuis la mi-octobre et le début de la riposte israélienne à Gaza, les forces américaines présentes en Irak, en Syrie et en Jordanie sont régulièrement la cible d’attaques de drones ou de tirs de roquette. Aucun soldat n’avait perdu la vie au cours de ces raids, jusqu'au dimanche 28 janvier : trois d'entre eux ont été tués dans le nord-est de la Jordanie. Cette attaque est attribuée à la milice chiite irakienne « Kataeb Hezbollah », faction armée proche du régime iranien. La riposte ne se fait pas attendre : une trentaine de personnes sont tuées en Syrie et en Irak par des frappes américaines cinq jours plus tard. Les lieux visés appartiennent à des groupes affiliés à l’Iran, qui condamne une « action aventureuse et une erreur stratégique de la part des Américains, qui n’aura d’autre résultat que d’intensifier les tensions et l’instabilité dans la région ». Que penser d’un risque d’escalade au Moyen-Orient, et d’un éventuel affrontement direct entre Washington et Téhéran ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Les Français ont le sexe en berne : bonne ou mauvaise nouvelle ? Les Français font de moins en moins l’amour. C’est l’IFOP qui le révèle de manière très claire dans sa dernière enquête : parmi la population initiée sexuellement — soit ayant déjà couché avec un tiers une fois dans sa vie —, 24 % déclarent n’avoir eu aucun rapport sexuel au cours des 12 derniers mois. C’est 15 points de plus qu’en 2006. Un phénomène surtout marquant chez les jeunes : 28 % des 18-24 ans n’ont eu aucune activité sexuelle depuis un an, c’était seulement 5 % en 2006. Enfin, quand les Français font l’amour, ils le font de moins en moins fréquemment : 43 % déclarent au moins un rapport sexuel par semaine, quand ils étaient 58 % en 2006. Montée de l’abstinence par choix, nouvelles visions du couple, solitude assumée, asexualité, répercussions de #MeToo, mais aussi dépression et consommation des écrans et de pornographie… Les explications avancées sont multiples. Est-ce là la fin de l’injonction au sexe ? Quelles conclusions tirer de ce sondage ? On en débat.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Gisèle Niango, une enfant des pouponnières nazies Gisèle Niango est une enfant des « Lebensborn », ces maternités où naissaient des enfants de race aryenne, dits « parfaits » selon les critères de l'idéologie nazie. Élevée par Thérèse et Adolphe Marc, un couple de Jouy-sous-les-Côtes — un minuscule village de la Meuse — ce n’est qu’à 61 ans qu’elle découvre la vérité sur son origine. Sa mère biologique, une Hongroise réfugiée en Belgique, s’est retrouvée enceinte d’un Allemand et a accouché en secret. Le passé de Gisèle n’a pas déterminé sa vie, elle est tombée amoureuse, a épousé Justin Anga Niango en 1972 et a eu quatre enfants : Virginie, Grégoire, Gabriel et Matthieu. Ce dernier, écrivain et philosophe, raconte l’histoire de sa mère et de milliers d’autres enfants, nés dans ces « Fontaines de vie », à travers la pièce « Les petits chevaux », jouée au théâtre de la Reine Blanche à Paris, du 10 février au 9 mars 2024. Gisèle Niango et son fils Matthieu sont nos invités. Les Français ont le sexe en berne : bonne ou mauvaise nouvelle ? Les Français font de moins en moins l’amour. C’est l’IFOP qui le révèle de manière très claire dans sa dernière enquête : parmi la population initiée sexuellement — soit ayant déjà couché avec un tiers une fois dans sa vie —, 24 % déclarent n’avoir eu aucun rapport sexuel au cours des 12 derniers mois. C’est 15 points de plus qu’en 2006. Un phénomène surtout marquant chez les jeunes : 28 % des 18-24 ans n’ont eu aucune activité sexuelle depuis un an, c’était seulement 5 % en 2006. Enfin, quand les Français font l’amour, ils le font de moins en moins fréquemment : 43 % déclarent au moins un rapport sexuel par semaine, quand ils étaient 58 % en 2006. Montée de l’abstinence par choix, nouvelles visions du couple, solitude assumée, asexualité, répercussions de #MeToo, mais aussi dépression et consommation des écrans et de pornographie… Les explications avancées sont multiples. Est-ce là la fin de l’injonction au sexe ? Quelles conclusions tirer de ce sondage ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Présidentielle reportée, opposants réprimés : le Sénégal, une pétaudière ? Coup de théâtre au Sénégal : le président Macky Sall, qui achève son deuxième mandat, a annoncé le report du scrutin présidentiel qui devait se tenir le 25 février. Dans le camp présidentiel, on explique qu’il s’agit de permettre aux élections de se dérouler dans de bonnes conditions. L’Assemblée nationale — où la majorité est largement en faveur du président sortant — a mis en cause le Conseil constitutionnel après sa décision d’exclure certains candidats, dont Karim Wade, fils de l’ancien président. Du côté de l’opposition, c’est un prétexte choisi par Macky Sall pour se maintenir au pouvoir. De l’avis des observateurs, les troubles qui ont eu lieu au Sénégal ces derniers mois, avec l’arrestation d’un des principaux opposants au régime, Ousmane Sonko, en mars 2021, sont inédits. Sachant que le discours anti-français prospère dans toute l’Afrique francophone et que le pays a un rôle stabilisateur dans une région secouée par le djihadisme et les coups d'État militaires, faut-il s’inquiéter de la situation ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
"Les yeux de Mona", le roman phénomène qui en met plein la vue C’est un best-seller avant même d’avoir vendu le moindre exemplaire. « Les yeux de Mona », le nouveau roman de Thomas Schlesser est un véritable phénomène : il est déjà en cours de traduction dans 26 pays, avant même sa publication française. « Le livre est né il y a dix ans, en 2013, tandis que je traversais une épreuve très douloureuse. J’ai vécu le non-avènement d’un enfant. » L’historien de l’art qui a pour maître absolu Gustave Courbet — il a dédié quatre essais au peintre — s’est inventé une « fille imaginaire » de dix ans, Mona, qui risque de devenir aveugle. Son grand-père, érudit, décide de l’accompagner chaque mercredi dans un grand musée parisien. L’objectif : que la petite-fille mémorise des chefs-d'œuvre de l’histoire de la peinture et emporte avec elle toute la beauté du monde. « J’avais envie d’écrire un livre qui défende l’idée d’un art au service de la vie. » Thomas Schlesser est notre invité. Présidentielle reportée, opposants réprimés : le Sénégal, une pétaudière ? Coup de théâtre au Sénégal : le président Macky Sall, qui achève son deuxième mandat, a annoncé le report du scrutin présidentiel qui devait se tenir le 25 février. Dans le camp présidentiel, on explique qu’il s’agit de permettre aux élections de se dérouler dans de bonnes conditions. L’Assemblée nationale — où la majorité est largement en faveur du président sortant — a mis en cause le Conseil constitutionnel après sa décision d’exclure certains candidats, dont Karim Wade, fils de l’ancien président. Du côté de l’opposition, c’est un prétexte choisi par Macky Sall pour se maintenir au pouvoir. De l’avis des observateurs, les troubles qui ont eu lieu au Sénégal ces derniers mois, avec l’arrestation d’un des principaux opposants au régime, Ousmane Sonko, en mars 2021, sont inédits. Sachant que le discours anti-français prospère dans toute l’Afrique francophone et que le pays a un rôle stabilisateur dans une région secouée par le djihadisme et les coups d'État militaires, faut-il s’inquiéter de la situation ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Cet épisode a été tourné en public à la Gaîté Lyrique dans le cadre du Festival "Et Maintenant". L'homme préhistorique, c'est quoi ? À priori, c'est une brute chevelue, vêtue de peau de bête, constamment en proie au froid et à la faim. Quand il n'est pas occupé à se défendre contre des fauves féroces ou à chasser le mammouth la bave aux lèvres, il passe le plus clair de son temps à se battre à coups de gourdins. Tous ces clichés pourraient faire sourire s'ils ne portaient pas autant à conséquence. Car si nos ancêtres ont toujours été guerriers, ça veut dire que l'homme est naturellement violent et qu'il serait illusoire d'espérer le changer. C'est la thèse du philosophe anglais Thomas Hobbes, pour qui, à l'état de nature, c'est la guerre de tous contre tous. Marylène Patou-Mathis est préhistorienne, spécialiste des Néandertaliens. Pour elle, au contraire, la violence n'est pas une fatalité. Dans son essai "Préhistoire de la violence et de la guerre", elle affirme que les conflits mortels entre groupes sont apparus très tard à l'échelle de l'histoire de l'humanité. Qu'est-ce que l'archéologie et la préhistoire peuvent nous apprendre sur la nature humaine ? Depuis quand faisons-nous la guerre ?
D'où vient la violence ?
Références : - Marshall Sahlins, "Âge de pierre, âge d'abondance : L'économie des sociétés primitives", 1972
- Jean Jacques Rousseau, "Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes", 1755
- Pierre Kropotkine, "L'entraide un facteur de l'évolution", 1902
- Marylène Patou-Mathis, "Une mort annoncée à la rencontre des bushmen, derniers chasseurs cueilleurs du Kalahari”, 2007 Archives sonores : - La Guerre du Feu - Jean Jacques Arnaud - (1981)
- 2001 l'odyssée de l'espace - Stanley Kubrick (1968)
- L'Age de Glace - Chris Wedge (2002) Musique Générique :
« TRAHISON Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions. » Rectificatif : la citation de Jean-Jacques Rousseau est bien tirée du “Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes”, (1755) et non de “l’Emile et l’Education”. Nous nous excusons pour cette erreur qui a échappé à l’équipe.
La crise agricole a-t-elle enterré et sacrifié notre ambition écologique ? « Contre-révolution écologique », « recul historique », « écologie en jachère »… Les réactions ne manquent pas pour qualifier les annonces de Gabriel Attal jeudi sur la crise agricole. En cause : la suspension du plan « Ecophyto 2030 » visant à réduire de 50 % l’usage des pesticides, qui s’ajoute au renoncement de la hausse des taxes sur le gazole non routier (GNR) annoncé en début de semaine. Si ces décisions ont contenté la FNSEA — et permis la levée des blocages — les ONG environnementales contestent et dénoncent « une régression vertigineuse ». Pour le gouvernement, il s’agit de « sortir de l’écologie punitive » pour privilégier une « écologie des solutions », plus en phase avec les besoins des agriculteurs. Ce dernier a-t-il enterré son « écologie à la française » ? Agriculture et ambition écologique sont-elles fondamentalement inconciliables ? Nos invités en débattent.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
« Capital et race » de l'historienne Sylvie Laurent : le capitalisme est-il forcément raciste ? « Sans en être directement le produit à la manière de la classe, la race s’est manifestée dans l’histoire comme l’une des infrastructures essentielles du capitalisme ». Historienne et américaniste, Sylvie Laurent commence sa carrière dans un lycée technologique de l’Oise, avant de reprendre des études de littérature française. Les attentats du 11 septembre 2001 sont un tournant : elle s’oriente alors vers le cycle d’études américaines de Sciences Po et fait sa thèse sur le « white trash » (le « pauvre blanc ») au département d’études afro-américaines d’Harvard. Elle publie « Capital et race. Histoire d’une hydre moderne » aux éditions du Seuil, qui retrace l'histoire du « capitalisme racial » et articule la pensée de Karl Marx à celle de Martin Luther King. Un essai à la jonction de l’histoire, de la philosophie, de la sociologie et de la littérature. La crise agricole a-t-elle enterré et sacrifié notre ambition écologique ? « Contre-révolution écologique », « recul historique », « écologie en jachère »… Les réactions ne manquent pas pour qualifier les annonces de Gabriel Attal jeudi sur la crise agricole. En cause : la suspension du plan « Ecophyto 2030 » visant à réduire de 50 % l’usage des pesticides, qui s’ajoute au renoncement de la hausse des taxes sur le gazole non routier (GNR) annoncé en début de semaine. Si ces décisions ont contenté la FNSEA — et permis la levée des blocages — les ONG environnementales contestent et dénoncent « une régression vertigineuse ». Pour le gouvernement, il s’agit de « sortir de l’écologie punitive » pour privilégier une « écologie des solutions », plus en phase avec les besoins des agriculteurs. Ce dernier a-t-il enterré son « écologie à la française » ? Agriculture et ambition écologique sont-elles fondamentalement inconciliables ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Kéthévane Gorjestani, journaliste à France 24 et ancienne correspondante à Washington — Richard Werly, correspondant du quotidien suisse « Blick » — Hans Stark, professeur de civilisation allemande à Sorbonne Université — et le dessinateur de presse Pierre Kroll. La crise agricole révélatrice d’un modèle à réinventer ? Jeudi dernier, des milliers de tracteurs ont défilé dans les rues de Bruxelles pour contester la politique agricole européenne. Face à ce mouvement, la Commission devrait proposer des règles moins contraignantes : dérogation partielle aux obligations de jachères imposées par la PAC, limitation des hausses des importations de poulets et de céréales en provenance d’Ukraine… Une situation de grand écart de la part de l’Union européenne, qui veut continuer à soutenir l’économie du pays en guerre tout en protégeant les marchés de l’Union. Ces gages donnés par Bruxelles vont-ils suffire à calmer la colère des agriculteurs dans toute l’Europe ? Peut-on tout mettre sur le dos des normes européennes, alors que les agriculteurs français sont les premiers bénéficiaires de la PAC ? Gaza : l'aide humanitaire menacée ? Depuis le week-end dernier, l’UNRWA — l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens — est en pleine tourmente : plusieurs de ses employés ont été limogés, accusés par Israël d’être impliqués dans l’attaque du 7 octobre. Si l’investigation est en cours, dix-sept pays donateurs ont d’ores et déjà suspendu leur aide à cette agence qui finance des missions d’éducation, de santé et d’assistance dans les camps de réfugiés palestiniens. Une aide pourtant capitale alors que Gaza fait face à une catastrophe humanitaire. Peut-on mettre fin à cette aide alors que 25 000 personnes ont été tuées depuis le début de l’offensive israélienne? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction le Royaume-Uni qui souhaiterait former une « armée citoyenne », en cas de conflit ouvert entre l'OTAN et la Russie. Une proposition choc qui résonne dans d'autres pays européens, alors que la guerre en Ukraine entre dans sa troisième année. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision nationale américaine qui a retransmis l'audition au Sénat de cinq dirigeants de réseaux sociaux — Meta/Instagram, X, TikTok, Snapchat et Discord. Interrogés sur leur responsabilité face au harcèlement, au chantage ou à l'exploitation sexuelle des jeunes en ligne, ils ont essuyé de nombreuses critiques devant les familles des victimes. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine au Premier ministre albanais Edi Rama, au pouvoir depuis dix ans. En novembre dernier, il avait signé un accord avec Giorgia Meloni pour « délocaliser » en Albanie les demandeurs d'asile arrivés en Italie — une proposition qui vient d'être approuvée par la Cour constitutionnelle de son pays. Connus pour leurs coquilles magnifiques empruntées à d’autres espèces, les bernard-l'ermite ont désormais une nouvelle cachette : les déchets plastiques omniprésents dans les fonds marins. Pourquoi un tel comportement et quelles conséquences pour ces mollusques ? Alix Van Pée nous raconte. Brutalisation du débat public, surenchère d’agressivité dans les discours politiques, violence urbaine… Et si la société française manquait d’empathie ? C’est le constat que dresse l’auteure et conférencière Malene Rydahl dans son dernier livre, « L’empathie ça s’apprend ». Plus qu’une qualité, il s’agit d’une intelligence émotionnelle qu’il lui semble crucial de cultiver dès le plus jeune âge. Au Danemark — son pays d’origine qui prône le vivre-ensemble — des cours d’empathie sont dispensés dès l’école primaire. Depuis janvier 2024, ce modèle est en cours d’expérimentation dans certaines écoles françaises, dans la perspective d’être généralisé à la prochaine rentrée de septembre. Malene Rydahl nous explique comment l’apprentissage de l'empathie — de l’école jusqu’à l’entreprise — permet d’assurer le bien-être de la société en formant des citoyens attentifs à l’autre. Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, l’historien Pascal Blanchard, Laurence de Nervaux, directrice du think tank « Destin commun », Jean-Loup Bonnamy, essayiste, docteur en philosophie et spécialiste de géopolitique et le dessinateur Thibaut Soulcié reviennent sur l'actualité de la semaine. Ils seront rejoints par la comédienne et boxeuse Julie Duval. Elle livre un seul en scène, « L’odeur de la guerre », à la Scala à Paris — « c’est le mélange de la sueur et du camphre, et on ne trouve cette odeur que dans une salle de boxe. » Entre catharsis, colère et frustration, elle allie pour la deuxième fois dans un spectacle ses deux passions, le théâtre et la boxe, après une première représentation, « Aux poings », en 2021. Retour sur deux actualités de la semaine : Le logement, bombe sociale à retardement ? C’est une « année noire pour le mal-logement ». Soixante-dix ans après l’appel du célèbre prêtre français l'abbé Pierre, le rapport 2024 de sa fondation éponyme fait état de 330 000 personnes sans domicile, et de 4,2 millions de personnes mal-logées ou en absence de logement personnel. Des chiffres alarmants au moment où le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé vouloir « soutenir » le monde du logement social, tout en souhaitant « le faire évoluer » — en ajoutant notamment à la loi SRU, fixant des quotas de logements sociaux dans certaines communes, une part accessible à la classe moyenne. Après la crise agricole, assistons-nous aux prémices du prochain dossier explosif du gouvernement ? Crise agricole en France : la faute à l’Ukraine ? « Les travailleurs européens ont aimé le plombier polonais, nos paysans vont adorer leurs agriculteurs ukrainiens. » L’ancien secrétaire d’État chargé des affaires européennes Pierre Lellouche ironisait, jeudi 1er février, dans le quotidien « Le Figaro ». Depuis quelques jours, les critiques contre l’Ukraine, soi-disant responsable du malaise des agriculteurs français, se font de plus en plus nombreuses. La raison : l’exemption de tarifs douaniers des produits agricoles ukrainiens, conséquence de l’invasion russe, provoquant alors une distorsion de concurrence avec le reste des pays de l’Union européenne. Faut-il bloquer les importations ukrainiennes ? Dans son duel de la semaine, Frédéric Says oppose Sophie Vénétitay, secrétaire générale de la FSU, syndicat majoritaire de l’Éducation nationale, à sa nouvelle ministre Amélie Oudéa Castera. Cette dernière a affronté sa première grève, jeudi 1er février, avant de déclarer connaître un début de mandat « sportif ». Peut-elle tenir face aux enseignants ? « C’est vous qui bossez comme des chiens pour faire manger le monde ». Les Bodin’s, Karine Le Marchand… Plusieurs personnalités publiques affichent publiquement leur soutien aux agriculteurs. C'est le Point com d’Alix Van Pée. Accusée d’avoir blessé trois néonazis à Budapest, Ilaria Salis, institutrice italienne à Milan et militante antifasciste, est détenue en Hongrie depuis près d’un an dans une prison sous haute surveillance. Menottée, enchaînée : elle est apparue lundi, tenue par un policier, pour le premier jour de son procès. C'est l’histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Notre Une internationale est celle du célèbre quotidien américain le « New York Times », titrée : « Une guerre que le monde ne peut pas voir. » Gaza plonge un peu plus chaque jour dans la crise humanitaire alors que plane la menace de ne plus recevoir d’aide. Depuis qu’Israël accuse certains employés de l’UNRWA d’être impliqués dans l’attaque du 7 octobre, dix-sept pays donateurs, dont les États-Unis, ont suspendu leurs aides à cette agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens. Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
4 ans de Brexit : bilan négatif… mais fantasme intact en Europe ? Il y a quatre ans sonnait l’heure du Brexit, « l’aube d’une nouvelle ère » selon Boris Johnson, le Premier ministre britannique de l’époque. Mais aujourd’hui, le Royaume-Uni a surtout déchanté : seulement 22 % des Britanniques estiment que la sortie de l’Union européenne a eu un effet positif sur leur pays. Il faut dire que l’économie n’a pas connu l’embellie promise par les partisans du Brexit : selon une étude du Cambridge Econometrics, il aurait coûté 140 milliards de livres (soit 163 milliards d’euros) et causé la perte de deux millions d’emplois. Les contrôles sanitaires sur les importations des produits végétaux et animaux en provenance de l’Union européenne — en vigueur à partir du 1er février — ne risquent pas d'arranger la situation. Pourtant, l’expérience du Brexit reste un modèle à suivre pour les populistes européens tels que Gert Wilders — qui envisage un référendum sur un « Nexit » aux Pays-Bas — ou Alice Weidel — leader de l’AfD qui rêve d’un « Dexit » allemand. Le bilan du Brexit est-il totalement négatif ? Comment expliquer qu’il reste un objectif pour de nombreux populistes en Europe ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Velibor Čolić, un soldat en exil poursuivi par la guerre « L’exil recommande de bien doser sa visibilité. […] C’est rarement une question de présence. C’est, presque toujours, une addition d’ombres, une histoire d’absence. » Né en 1964 dans le nord de la Bosnie-Herzégovine, Velibor Čolić devient soldat à vingt-huit ans, en 1992. En juillet, il déserte l’armée de République de Bosnie-Herzégovine, se retrouve enfermé dans le camp de Slavonski Brod avant de s’en échapper. En septembre de la même année, il fuit en France où il est reconnu comme réfugié politique. Depuis, l’écrivain raconte des récits inspirés de sa vie passée et de son exil, et écrit désormais en français : « Ma frontière, c’est la langue ; mon exil, c’est mon accent. J’habite mon accent en France depuis vingt-cinq ans. » Ce qui persiste : un tiraillement entre l’amour du pays quitté et celui porté au pays d’accueil. « Guerre et pluie », son dernier roman publié aux éditions Gallimard, oppose un univers d'effroi à la douceur des souvenirs, dans un récit drolatique. 4 ans de Brexit : bilan négatif… mais fantasme intact en Europe ? Il y a quatre ans sonnait l’heure du Brexit, « l’aube d’une nouvelle ère » selon Boris Johnson, le Premier ministre britannique de l’époque. Mais aujourd’hui, le Royaume-Uni a surtout déchanté : seulement 22 % des Britanniques estiment que la sortie de l’Union européenne a eu un effet positif sur leur pays. Il faut dire que l’économie n’a pas connu l’embellie promise par les partisans du Brexit : selon une étude du Cambridge Econometrics, il aurait coûté 140 milliards de livres (soit 163 milliards d’euros) et causé la perte de deux millions d’emplois. Les contrôles sanitaires sur les importations des produits végétaux et animaux en provenance de l’Union européenne — en vigueur à partir du 1er février — ne risquent pas d'arranger la situation. Pourtant, l’expérience du Brexit reste un modèle à suivre pour les populistes européens tels que Gert Wilders — qui envisage un référendum sur un « Nexit » aux Pays-Bas — ou Alice Weidel — leader de l’AfD qui rêve d’un « Dexit » allemand. Le bilan du Brexit est-il totalement négatif ? Comment expliquer qu’il reste un objectif pour de nombreux populistes en Europe ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Colères sociales : les paysans sont-ils mieux traités que les écolos ? « Est-ce que les agriculteurs ont le droit de revendiquer et est-ce qu’ils souffrent ? Oui. Est-ce qu’on doit les laisser faire sans envoyer les CRS ? Oui. On ne répond pas [comme ça] à la souffrance. » Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin n’a habitué personne à une telle mansuétude. Alors que les agriculteurs tentaient de franchir le marché de Rungis, mardi 30 janvier — une « ligne rouge » à ne pas dépasser pour le gouvernement — la réponse sécuritaire des forces de l’ordre semble s’illustrer par sa modération. Cette stratégie se démarque de celles mises en place pour d’autres mouvements sociaux. En mars dernier, Gérald Darmanin qualifiait « d’éco-terroristes » les participants à la manifestation interdite contre les méga-bassines de Sainte-Soline, soldée par de lourdes violences entre militants écologistes et forces de l’ordre. Même exemple avec l’autoroute A13, bloquée à ce jour sans que les autorités ne jugent utile d’intervenir, mais où la justice a été saisie en mai dernier pour les Soulèvements de la terre. Y aurait-il un « deux poids, deux mesures » dans la manière de traiter les mouvements sociaux en France ? Certains manifestants valent-ils plus la peine que d’autres ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
L’historienne Annette Wieviorka revient sur la légendaire Affiche rouge « Isoler un nom, c’est rompre la fraternité de leur collectif militant. Distinguer une seule communauté, c’est blesser l’internationalisme qui les animait. » Missak Manouchian, résistant communiste d’origine arménienne, fera son entrée au Panthéon le 21 février, quatre-vingt ans après son exécution par les nazis. Mais cette panthéonisation fait débat : dans une tribune, publiée en novembre dernier dans « Le Club de Mediapart », une vingtaine d’intellectuels et de personnalités — dont le cinéaste Costa-Gavras, la rabbine et écrivaine Delphine Horvilleur ou encore le prix Nobel de littérature Patrick Modiano — regrettent que ses vingt-et-un autres camarades exécutés le même jour n’aient pas droit au même honneur. Annette Wieviorka, historienne et pionnière des questions de mémoire de la Shoah et de la Résistance, est l’une des signataires. Dans « Anatomie de l’Affiche rouge » elle revient sur l’histoire de ce tract nazi devenu tristement célèbre, sur lequel était imprimé le visage et le nom de Missak Manouchian. Elle est notre invitée.
Annette Wieviorka signe également la postface de « Vivre », roman graphique de Ken Krimstein, souvenirs de manuscrits oubliés de jeunes Juifs des années 1930. Colères sociales : les paysans sont-ils mieux traités que les écolos ? « Est-ce que les agriculteurs ont le droit de revendiquer et est-ce qu’ils souffrent ? Oui. Est-ce qu’on doit les laisser faire sans envoyer les CRS ? Oui. On ne répond pas [comme ça] à la souffrance. » Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin n’a habitué personne à une telle mansuétude. Alors que les agriculteurs tentaient de franchir le marché de Rungis, mardi 30 janvier — une « ligne rouge » à ne pas dépasser pour le gouvernement — la réponse sécuritaire des forces de l’ordre semble s’illustrer par sa modération. Cette stratégie se démarque de celles mises en place pour d’autres mouvements sociaux. En mars dernier, Gérald Darmanin qualifiait « d’éco-terroristes » les participants à la manifestation interdite contre les méga-bassines de Sainte-Soline, soldée par de lourdes violences entre militants écologistes et forces de l’ordre. Même exemple avec l’autoroute A13, bloquée à ce jour sans que les autorités ne jugent utile d’intervenir, mais où la justice a été saisie en mai dernier pour les Soulèvements de la terre. Y aurait-il un « deux poids, deux mesures » dans la manière de traiter les mouvements sociaux en France ? Certains manifestants valent-ils plus la peine que d’autres ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Au bout de six années, la secte commence à se délier. En réaction, Gabriel impose au groupe des initiations chaque fois plus extrêmes. L'une d'entre elles aboutit au viol d'une jeune mineure, et conduira Gabriel et Julie sur le banc des accusés. C'est le début de la déprise de Julie, qui constate jusqu'où son désir d'obéissance l'a poussée.
La moitié du gourou
Pendant 6 ans, Julie a été membre de « l'Université de la Nature, de l'écologie et de la Relation » qui se présentait comme un collectif avant-gardiste mêlant projet écologique et développement personnel. Fascinée par les ambitions que porte son leader Gabriel, elle s'y consacre corps et âme, au point de devenir son bras droit le plus zélé.
Six ans plus tard, le groupe est caractérisé comme une secte, et elle se retrouve sur le banc des accusés au même titre que son gourou, notamment pour des faits de viol commis sur une mineure.
Comment expliquer qu'elle ait été capable d'accomplir les actes les plus violents et les plus humiliants, devenant parfois plus redoutable que celui qui lui en donnait l'ordre ? Jusqu'où peut pousser le désir d'obéissance ? Décortiquant avec méthode la mécanique du mal, le témoignage de Julie offre une réflexion non pas sur la jouissance du pouvoir mais sur la jouissance de l'obéissance au pouvoir et l’incapacité à dire non.
Ou comment avoir toujours le souci de bien faire, y compris quand on vous demande de faire du mal.
Remerciements : Merci à Yohann, Françoise, Mélodie et Gilles. Merci également à Silvain Gire et Mathias Théry
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en histoire de l’art, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent décide de s’initier à la prise de son et à la réalisation sonore. Depuis 2019, elle réalise des documentaires radiophoniques pour ARTE Radio (L’amour à Pattaya, Tout fout le camp) et France Culture principalement (émissions LSD et L’Expérience). Elle travaille actuellement à l’écriture d’un film documentaire avec Mathias Théry.
Devenue le bras-droit de Gabriel, Julie acquiert une autorité au sein du groupe qu'elle ne soupçonnait pas. Elle va participer à l'instauration d'un climat de peur et de violence qui va conduire les membres du groupe à commettre des agressions sexuelles les uns sur les autres.
La moitié du gourou
Pendant 6 ans, Julie a été membre de « l'Université de la Nature, de l'écologie et de la Relation » qui se présentait comme un collectif avant-gardiste mêlant projet écologique et développement personnel. Fascinée par les ambitions que porte son leader Gabriel, elle s'y consacre corps et âme, au point de devenir son bras droit le plus zélé.
Six ans plus tard, le groupe est caractérisé comme une secte, et elle se retrouve sur le banc des accusés au même titre que son gourou, notamment pour des faits de viol commis sur une mineure.
Comment expliquer qu'elle ait été capable d'accomplir les actes les plus violents et les plus humiliants, devenant parfois plus redoutable que celui qui lui en donnait l'ordre ? Jusqu'où peut pousser le désir d'obéissance ? Décortiquant avec méthode la mécanique du mal, le témoignage de Julie offre une réflexion non pas sur la jouissance du pouvoir mais sur la jouissance de l'obéissance au pouvoir et l’incapacité à dire non.
Ou comment avoir toujours le souci de bien faire, y compris quand on vous demande de faire du mal.
Remerciements : Merci à Yohann, Françoise, Mélodie et Gilles. Merci également à Silvain Gire et Mathias Théry
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en histoire de l’art, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent décide de s’initier à la prise de son et à la réalisation sonore. Depuis 2019, elle réalise des documentaires radiophoniques pour ARTE Radio (L’amour à Pattaya, Tout fout le camp) et France Culture principalement (émissions LSD et L’Expérience). Elle travaille actuellement à l’écriture d’un film documentaire avec Mathias Théry.
De retour du Maroc, Julie se fixe un nouveau cap : elle est prête à s'engager dans ce collectif et à se former pour en devenir un membre actif. Elle est rapidement repérée pour ses capacités par Gabriel, à la tête du collectif, qui va la convaincre qu'elle ne doit pas être simplement membre, mais sa tête pensante.
La moitié du gourou
Pendant 6 ans, Julie a été membre de « l'Université de la Nature, de l'écologie et de la Relation » qui se présentait comme un collectif avant-gardiste mêlant projet écologique et développement personnel. Fascinée par les ambitions que porte son leader Gabriel, elle s'y consacre corps et âme, au point de devenir son bras droit le plus zélé.
Six ans plus tard, le groupe est caractérisé comme une secte, et elle se retrouve sur le banc des accusés au même titre que son gourou, notamment pour des faits de viol commis sur une mineure.
Comment expliquer qu'elle ait été capable d'accomplir les actes les plus violents et les plus humiliants, devenant parfois plus redoutable que celui qui lui en donnait l'ordre ? Jusqu'où peut pousser le désir d'obéissance ? Décortiquant avec méthode la mécanique du mal, le témoignage de Julie offre une réflexion non pas sur la jouissance du pouvoir mais sur la jouissance de l'obéissance au pouvoir et l’incapacité à dire non.
Ou comment avoir toujours le souci de bien faire, y compris quand on vous demande de faire du mal.
Remerciements : Merci à Yohann, Françoise, Mélodie et Gilles. Merci également à Silvain Gire et Mathias Théry
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en histoire de l’art, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent décide de s’initier à la prise de son et à la réalisation sonore. Depuis 2019, elle réalise des documentaires radiophoniques pour ARTE Radio (L’amour à Pattaya, Tout fout le camp) et France Culture principalement (émissions LSD et L’Expérience). Elle travaille actuellement à l’écriture d’un film documentaire avec Mathias Théry.
Julie a 31 ans lorsque, à un moment où tout semble s'arrêter dans sa vie (job, vie amoureuse, thérapie), elle fait la rencontre de Paul. Paul lui parle d'un collectif soucieux de développer des projets humanitaires et environnementaux au Mexique et au Maroc. Elle décide d'embarquer pour un stage de 3 semaines où elle espère trouver les réponses à ses questions.
La moitié du gourou
Pendant 6 ans, Julie a été membre de « l'Université de la Nature, de l'écologie et de la Relation » qui se présentait comme un collectif avant-gardiste mêlant projet écologique et développement personnel. Fascinée par les ambitions que porte son leader Gabriel, elle s'y consacre corps et âme, au point de devenir son bras droit le plus zélé.
Six ans plus tard, le groupe est caractérisé comme une secte, et elle se retrouve sur le banc des accusés au même titre que son gourou, notamment pour des faits de viol commis sur une mineure.
Comment expliquer qu'elle ait été capable d'accomplir les actes les plus violents et les plus humiliants, devenant parfois plus redoutable que celui qui lui en donnait l'ordre ? Jusqu'où peut pousser le désir d'obéissance ? Décortiquant avec méthode la mécanique du mal, le témoignage de Julie offre une réflexion non pas sur la jouissance du pouvoir mais sur la jouissance de l'obéissance au pouvoir et l’incapacité à dire non.
Ou comment avoir toujours le souci de bien faire, y compris quand on vous demande de faire du mal.
Remerciements : Merci à Yohann, Françoise, Mélodie et Gilles. Merci également à Silvain Gire et Mathias Théry
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en histoire de l’art, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent décide de s’initier à la prise de son et à la réalisation sonore. Depuis 2019, elle réalise des documentaires radiophoniques pour ARTE Radio (L’amour à Pattaya, Tout fout le camp) et France Culture principalement (émissions LSD et L’Expérience). Elle travaille actuellement à l’écriture d’un film documentaire avec Mathias Théry.
Crise agricole : sommes-nous victimes des accords de libre-échange ? En pleine crise agricole, l’éventuelle signature d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et l’Amérique du Sud — le Mercosur — devient un point de discorde. Les agriculteurs dénoncent une concurrence déloyale et voient dans ces accords — avec la Nouvelle-Zélande, le Chili ou le Brésil — la cause principale de leurs problèmes. Parmi les éléments jugés inacceptables : les importations de produits agricoles qui ne respectent pas les mêmes normes sociales ou environnementales que celles imposées en France. Par conséquent, la France importe et consomme de plus en plus de produits agricoles étrangers — environ 20 % de notre alimentation en 2022 — que notre agriculture pourrait en théorie produire. Après la promesse de Gabriel Attal de ne pas signer le traité Mercosur, faut-il en finir avec les accords de libre-échange pour sauver l’agriculture française ? Comment rétablir la souveraineté agricole française dans nos assiettes ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Après les braquages et la prison, la scène rédemption de Frank Henry « Je me demande comment j’ai pu être un voyou. Si j’avais su que j’étais un raconteur d’histoires, que je pouvais amener les téléspectateurs dans mon délire et gagner ma vie honnêtement, je l’aurais fait avant. » Multi-braqueur de banques et de casino, Frank Henry a passé 21 ans derrière les barreaux. C'est en prison qu'il commence à écrire, d’abord pour amadouer le tribunal de Bobigny. Mais la passion prend rapidement le dessus : « J’ai découvert une aventure intérieure que je ne soupçonnais pas un instant. Et surtout, j’ai découvert que je savais écrire. ». Un autre déclic — la naissance de son fils en 2001 — le pousse à changer définitivement de voie. De là naissent une vocation et une mission : démystifier le folklore du banditisme qu’il a laissé derrière lui. Après avoir participé à l’écriture de séries télévisées comme « Braquo » ou encore « Engrenages », son dernier aboutissement est plus personnel. Mis en scène par Jérémie Lippmann, son premier seul-en-scène « Gangster : Ni fier Ni honteux » est à retrouver à la Nouvelle Eve à Paris, jusqu’au 30 mars. Frank Henry est notre invité. Crise agricole : sommes-nous victimes des accords de libre-échange ? En pleine crise agricole, l’éventuelle signature d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et l’Amérique du Sud — le Mercosur — devient un point de discorde. Les agriculteurs dénoncent une concurrence déloyale et voient dans ces accords — avec la Nouvelle-Zélande, le Chili ou le Brésil — la cause principale de leurs problèmes. Parmi les éléments jugés inacceptables : les importations de produits agricoles qui ne respectent pas les mêmes normes sociales ou environnementales que celles imposées en France. Par conséquent, la France importe et consomme de plus en plus de produits agricoles étrangers — environ 20 % de notre alimentation en 2022 — que notre agriculture pourrait en théorie produire. Après la promesse de Gabriel Attal de ne pas signer le traité Mercosur, faut-il en finir avec les accords de libre-échange pour sauver l’agriculture française ? Comment rétablir la souveraineté agricole française dans nos assiettes ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
L’Europe doit-elle se préparer à faire la guerre contre la Russie ? 90 000 soldats, plus d’un millier de véhicules de combat, cinquante navires de guerre, quatre-vingt avions : jamais, depuis la guerre froide, l’OTAN n’avait mené un exercice militaire de cette ampleur. Baptisé « Steadfast Defender » — Défenseur inébranlable — il doit se déployer pendant plusieurs semaines, de l’Atlantique jusqu’au flanc est de l’Europe. Si cette opération doit démontrer la force de l’alliance face à « un adversaire de taille comparable », le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius laissait entendre, le 19 janvier, une résistance contre la Russie : « nous entendons des menaces du Kremlin presque tous les jours, nous devons tenir compte du fait que Vladimir Poutine pourrait même attaquer un jour un pays de l’OTAN », d’ici « cinq à huit ans ». Pour autant, l’Union européenne doit-elle tout miser sur cette organisation pour assurer sa défense ? Une guerre avec la Russie est-elle possible ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
« La ferme des Bertrand » casse les clichés sur le monde paysan Chez les Bertrand, l’agriculture est une affaire de famille. Il y a eu d’abord André, Joseph et Jean, les trois frères ; puis Patrick, le neveu, et Hélène, sa femme ; et enfin Marc, le fils, et Alex, le gendre. Voilà des années que de pères en fils, d’oncles à neveux, ils sacrifient leur vie pour reprendre l’élevage laitier familial de Quincy, au pays du reblochon, en Haute-Savoie. Le documentariste Gilles Perret, voisin depuis son enfance, les a filmé en 1997, avant de reprendre la caméra en 2022 : « Certains se moquaient de moi parce que je faisais un film sur mes voisins. Je répondais qu’en racontant [leur] histoire, je pouvais raconter [celle] du monde. » « La ferme des Bertrand » présente le quotidien de « cinquante ans d’observation du monde agricole » — entre archives de 1971, souvenirs de 1997 et images d’aujourd’hui. Entre modernisation, transmission et évolution des normes de l’exploitation, « présents et passés donnent autant la mesure du chemin parcouru que de ce qui demeure immuable. » Accompagné d’Hélène Bertrand, Gilles Perret est notre invité. L’Europe doit-elle se préparer à faire la guerre contre la Russie ? 90 000 soldats, plus d’un millier de véhicules de combat, cinquante navires de guerre, quatre-vingt avions : jamais, depuis la guerre froide, l’OTAN n’avait mené un exercice militaire de cette ampleur. Baptisé « Steadfast Defender » — Défenseur inébranlable — il doit se déployer pendant plusieurs semaines, de l’Atlantique jusqu’au flanc est de l’Europe. Si cette opération doit démontrer la force de l’alliance face à « un adversaire de taille comparable », le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius laissait entendre, le 19 janvier, une résistance contre la Russie : « nous entendons des menaces du Kremlin presque tous les jours, nous devons tenir compte du fait que Vladimir Poutine pourrait même attaquer un jour un pays de l’OTAN », d’ici « cinq à huit ans ». Pour autant, l’Union européenne doit-elle tout miser sur cette organisation pour assurer sa défense ? Une guerre avec la Russie est-elle possible ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Michela Marzano, philosophe et écrivaine — Zyad Limam, directeur et rédacteur en chef de « Afrique Magazine » — Daniel Borrillo, juriste et enseignant à l’Université Paris Nanterre — et le dessinateur de presse Kianoush Ramezani. Avec Donald Trump, le retour à d’autres règles du jeu ? Après la victoire écrasante de Donald Trump dans l’Iowa face aux autres candidats républicains, celui-ci a récidivé le 24 janvier dans l'État du New Hampshire. Son plus grand opposant, Ron de Santis, a jeté l’éponge, et seule Nikki Halley — ancienne ambassadrice à l’ONU — reste en course pour affronter l’ancien président. Certains — Donald Trump en tête — crient déjà victoire et s’attendent au match retour Biden-Trump pour les présidentielles en novembre prochain. Alors que l’ancien président est visé par six procès pénaux ou civils, ce dernier promet de redonner « la priorité à l’Amérique », ainsi que de « résoudre très vite » les conflits en Ukraine et au Proche-Orient. Pour le meilleur ou pour le pire ? L’Europe doit-elle anticiper dès maintenant une victoire de Trump ? Alerte en mer Rouge : les Houthis, péril majeur pour le commerce mondial ? Si l’entrée en guerre des miliciens Houthis du Yémen contre Israël a d’abord pu faire sourire, les événements prennent une toute autre tournure depuis quelques semaines. Les attaques incessantes de l’organisation — armée par l’Iran — contre les navires commerciaux ont des conséquences concrètes. Le volume du commerce via le Canal de Suez a baissé de 42 % ces deux derniers mois, alors que 15 % du commerce mondial transite par ce passage. Par conséquent, de nombreuses compagnies maritimes privilégient la route passant par le cap de Bonne Espérance, faisant ainsi craindre une hausse des prix alimentaires mondiaux. Cette situation peut-elle impacter durablement l’économie mondiale ? Que peuvent faire les Occidentaux contre les Houthis ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction la Pologne où la pilule du lendemain pourrait revenir en accès libre. Sévèrement limitée par le précédent gouvernement, cette contraception d'urgence serait disponible sans prescription à partir de 15 ans, si le projet de loi est approuvé au Parlement. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision indienne qui a diffusé la cérémonie d'inauguration d'un temple, dans le nord de l'Inde, présidée par le Premier ministre Narendra Modi. Deux en un, cet événement marquait le lancement de sa campagne pour les élections législatives, et la toute-puissance du nationalisme hindou sur la politique indienne. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employée de la semaine à Alice Weidel, la cheffe du parti populiste allemand AfD. Homosexuelle affichée à la tête d'un parti qui rejette le mariage gay, députée d'extrême droite anti-migrants et anti-Europe, elle aimerait que le Brexit inspire un Dexit : une sortie de l'Allemagne de l'Union européenne. Au Japon, l'autrice Rie Kudan a remporté un prestigieux prix littéraire pour son roman futuriste… dont quelques passages ont été écrits par le logiciel d'intelligence artificielle ChatGPT. Outil de création ingénieux ou triche ? Les avis divergent dans le milieu littéraire. Alix Van Pée nous raconte. Vous avez sûrement déjà observé des planisphères, des globes terrestres… mais vous souvenez-vous des mappemondes ? Avec ses deux hémisphères découpés et son esthétisme suranné, cette carte mythique était utilisée dans les anciens atlas avant de tomber dans l’oubli. Dans « Mappemondes, Un voyage dans le temps pour raconter le monde contemporain », le journaliste-cartographe Xemartin Laborde réhabilite cette ancienne cartographie pour faire un état des lieux du monde actuel. De la géographie au climat, des guerres à l’impact des GAFAM, en passant par l'évolution des grandes questions de société : il invite à observer la planète sous tous ses angles, d’un point de vue à la fois global et détaillé. Un voyage cartographique qui nous emmène même jusque dans l’espace ! Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, l’historien Pascal Blanchard, la rédactrice en chef au « Point » Géraldine Woessner, le président du think tank « Souverains demain ! » Paul Melun et la dessinatrice Louison reviennent sur l'actualité de la semaine. Ils seront rejoints par Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Co-auteur de l’ouvrage « Rock la France : 60 ans de rock français », publié aux éditions Marabout, il est aussi le fondateur de l’Hyper week-end festival, dont la troisième édition débute ce vendredi. Du Concert de la Nation en 1963 avec Johnny Hallyday à la scène émergente d’aujourd’hui, d’Alain Bashung à Phoenix : cette anthologie est un grand « jukebox musical » dédié à ceux qui ont façonné le rock français, qu’ils soient acteurs de l’ombre ou stars internationales. Retour sur deux actualités de la semaine : Immigration. « Le Conseil constitutionnel censure les mesures de fermeté les plus approuvées par les Français : la loi immigration est mort-née ». Le président de Rassemblement national Jordan Bardella n’a pas caché son mépris, jeudi 25 janvier, après que les neuf Sages ont largement désapprouvé une grande partie de la loi immigration — 32 articles sur 86, propositions de la droite et de l’extrême droite — dont le durcissement de l’accès aux prestations sociales ou le regroupement familial. Si c’est « une leçon d’État de droit » pour la gauche, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin se félicite aussi : le Conseil a validé « l’intégralité du texte du gouvernement ». À cette actualité vient s’ajouter un chiffre record : 323 260 premiers titres de séjour auraient été délivrés en 2023. Est-ce une victoire pour Emmanuel Macron ? Mobilisation des agriculteurs. Quatre-vingt départements seraient désormais touchés par la mobilisation des agriculteurs, qui appellent au « blocus de Paris », à partir de 14 h, ce samedi. Si plusieurs partis politiques comme le Rassemblement national tentent de se presser au chevet de la colère paysanne, seuls Les Verts n’arrivent pas à nouer le dialogue. Si la cheffe de file Marine Tondelier assure que « l’agriculture n’a pas d’avenir sans transition écologique » et que leurs « destins sont liés », Sandrine Rousseau accuse les agriculteurs de ne pas toujours être « les premiers écologistes de France »… pendant que la FNSEA reproche aux défenseurs de l’environnement les normes écologiques contraignantes. À qui la faute ? Dans son duel de la semaine, Frédéric Says oppose Gérard Larcher au ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti. L’Assemblée nationale a voté, mercredi 24 janvier, en faveur de l’inscription comme droit fondamental de la « liberté » d’avoir recours à l’IVG. Si le Sénat doit désormais voter dans les mêmes termes, son président pense que « la Constitution n’est pas un catalogue de droits sociaux et sociétaux ». « Anatomie d’une chute », réalisé par Justine Triet, nommé cinq fois aux Oscars… mais ne représentera pas la France dans la catégorie « meilleur film étranger ». Anatomie d’un succès et d’une polémique ? C'est le Point com d’Alix Van Pée. Jérôme Garnache-Creuillot souhaitait recycler « proprement » des déchets industriels toxiques avec sa société Europlasma. La guerre en Ukraine en a décidé autrement : le chef d’entreprise français se retrouve à produire des obus par milliers. C'est l’histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Notre Une internationale est celle du quotidien argentin « Clarín », titré, jeudi 25 janvier : « Une grève timide et un acte fort qui ne change rien ». Une partie du pays s’oppose à la « tronçonneuse » et à la cure d'austérité du nouveau président Javier Milei. L'Argentine deviendra-t-elle un pays durablement fracturé ? Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Agriculture, commerce, logement… : la France est-elle étouffée par les normes ? Alors que la colère des agriculteurs français ne faiblit pas, la FNSEA — premier syndicat agricole — a adressé, mercredi, une liste détaillée de vingt-quatre revendications au gouvernement. Parmi ces demandes, la mise en œuvre d’un « chantier de réduction des normes » fait grand bruit. Les agriculteurs ne sont pas les seuls à dénoncer cette situation. Dès 1992, le Conseil d’État parlait déjà d’un « fardeau normatif », évoquant même une « menace pour l’État de droit » en 2016. Un rapport sénatorial publié en juin dernier dresse également un sombre tableau, observant que l’application des normes coûte à la France soixante milliards d’euros, soit 3 % du PIB. Pour y remédier, un projet de simplification administrative — initié par Bruno Le Maire — a été lancé en novembre dernier et devrait donner naissance à une nouvelle loi en mars prochain. Mais la dénonciation de ce phénomène comporte aussi une dimension idéologique : lutter contre l’excès de normes en réduisant le périmètre de l’État est l’indicateur d’une approche ouvertement libérale. Les normes deviennent-elles trop lourdes à appliquer ? Restent-elles un atout pour la compétition économique et un moyen indispensable de protéger les citoyens ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Dolkun Isa, le porte-voix de la détresse des Ouïghours « J’ai toujours été conscient de la répression, de la discrimination systémique et du racisme subis par le peuple ouïghour aux mains du gouvernement chinois. Depuis ma naissance, c’était ma réalité quotidienne. » C’est en 1988, à 18 ans, que Dolkun Isa participe à sa première manifestation pour dénoncer le traitement injuste des Ouïghours. Une révélation pour un combat politique qui ne le quittera plus. Obligé de fuir en Turquie, puis réfugié en Allemagne en 1996, il découvre son statut de « terroriste » recherché par la Chine en 2003. À la surveillance de ses proches succède leur disparition, vers 2018, sans qu'il ne puisse obtenir plus de détails. Président depuis 2017 du Congrès mondial ouïghour, Dolkun Isa poursuit le combat par le biais de cette ONG. La Chine est aujourd'hui accusée d’avoir interné plus d’un million de Ouïghours dans la province du Xinjiang. Dans « Le piège chinois », publié chez Flammarion, il revient sur son parcours et son combat. Agriculture, commerce, logement… : la France est-elle étouffée par les normes ? Alors que la colère des agriculteurs français ne faiblit pas, la FNSEA — premier syndicat agricole — a adressé, mercredi, une liste détaillée de vingt-quatre revendications au gouvernement. Parmi ces demandes, la mise en œuvre d’un « chantier de réduction des normes » fait grand bruit. Les agriculteurs ne sont pas les seuls à dénoncer cette situation. Dès 1992, le Conseil d’État parlait déjà d’un « fardeau normatif », évoquant même une « menace pour l’État de droit » en 2016. Un rapport sénatorial publié en juin dernier dresse également un sombre tableau, observant que l’application des normes coûte à la France soixante milliards d’euros, soit 3 % du PIB. Pour y remédier, un projet de simplification administrative — initié par Bruno Le Maire — a été lancé en novembre dernier et devrait donner naissance à une nouvelle loi en mars prochain. Mais la dénonciation de ce phénomène comporte aussi une dimension idéologique : lutter contre l’excès de normes en réduisant le périmètre de l’État est l’indicateur d’une approche ouvertement libérale. Les normes deviennent-elles trop lourdes à appliquer ? Restent-elles un atout pour la compétition économique et un moyen indispensable de protéger les citoyens ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
+ 10% sur la facture d’électricité : le retour de bâton du « quoi qu’il en coûte » ? » Les associations de consommateurs crient au scandale, et les oppositions dénoncent. Dimanche soir, sur TF1, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé une hausse du prix de l’électricité de près de 10 % dès le 1er février. Plus précisément, on assistera à une augmentation de 8,6 % pour le tarif de base — 10,6 millions de ménages — et 9,8 % pour les tarifs heures pleines-heures creuses — 9,3 millions de ménages. Soit au total, une hausse de 44% de la facture d’électricité en deux ans. Le gouvernement a décidé de rétablir une taxe sur l’électricité (TICFE) qui avait baissé de 32€ à 1€ le MWh : un douloureux revers du « bouclier tarifaire » mis en place en 2021 lors de la crise énergétique découlant de la guerre en Ukraine. Entre la baisse annoncée de l’inflation qui ne se perçoit pas encore réellement, les comptes publics en alerte rouge, la mobilisation des agriculteurs, et la promesse d’Emmanuel Macron d’aider les classes moyennes… Cette hausse des taxes et de la facture d’électricité est un choix risqué pour le gouvernement. Y avait-il une autre option ? Est-ce là le « juste prix » ? On en débat.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
« Citoyens policiers » : en France, 300 ans de police parallèle « La question de la violence dépend moins des faits objectifs mesurables que d’un ressenti. Et tout le problème du ressenti, c’est qu’il fonctionne à un double niveau : c’est une construction sociale et historique évolutive ». La police, instrument de la « violence légitime » pour organiser la société ? Normalien, agrégé d’histoire, Arnaud-Dominique Houte s’est intéressé au métier de gendarme dans le cadre de sa thèse. Spécialiste des bandits et de ceux qui les arrêtent, il s’interroge aujourd’hui sur les pratiques policières, les obsessions sécuritaires et la participation citoyenne dans son enquête « Citoyens policiers, Une autre histoire de la sécurité publique en France ». Une exploration historique de deux siècles de participation de la société à sa propre sécurité, publiée aux éditions de La Découverte. + 10% sur la facture d’électricité : le retour de bâton du « quoi qu’il en coûte » ? » Les associations de consommateurs crient au scandale, et les oppositions dénoncent. Dimanche soir, sur TF1, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé une hausse du prix de l’électricité de près de 10 % dès le 1er février. Plus précisément, on assistera à une augmentation de 8,6 % pour le tarif de base — 10,6 millions de ménages — et 9,8 % pour les tarifs heures pleines-heures creuses — 9,3 millions de ménages. Soit au total, une hausse de 44% de la facture d’électricité en deux ans. Le gouvernement a décidé de rétablir une taxe sur l’électricité (TICFE) qui avait baissé de 32€ à 1€ le MWh : un douloureux revers du « bouclier tarifaire » mis en place en 2021 lors de la crise énergétique découlant de la guerre en Ukraine. Entre la baisse annoncée de l’inflation qui ne se perçoit pas encore réellement, les comptes publics en alerte rouge, la mobilisation des agriculteurs, et la promesse d’Emmanuel Macron d’aider les classes moyennes… Cette hausse des taxes et de la facture d’électricité est un choix risqué pour le gouvernement. Y avait-il une autre option ? Est-ce là le « juste prix » ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Guerre Israël-Hamas : le temps de la diplomatie est-il arrivé ? Au 108e jour du conflit entre Israël et le Hamas, de timides signes d’apaisement apparaissent. « Dans le nord de Gaza, la phase intensive est terminée. Dans le Sud, elle le sera bientôt », déclarait la semaine dernière le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant. Dans le même temps, le Hamas reconnaît, dans un document d’une vingtaine de pages, avoir tué des civils « par accident », laissant transparaître une volonté de lisser son image. Ces déclarations ont lieu sur fond de discussions de plus en plus insistantes au fur et à mesure que la guerre s’éternise. Les États-Unis, l’Égypte et le Qatar tentent de pousser Israël et le Hamas à s’engager dans un processus diplomatique — les deux parties auraient donné leur accord — tandis qu’en Europe, les ministres des Affaires étrangères recevaient séparément, ce lundi à Bruxelles, leurs homologues israélien et palestinien, avec là encore l’idée de les convaincre de la nécessité d’une solution politique à Gaza et en Cisjordanie. Le temps de la diplomatie est-il enfin arrivé ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Tout, tout, tout, vous saurez tout sur les p’tites bites « Sous le regard éberlué de leurs contemporaines, les hommes continuent inlassablement de se chamailler pour savoir qui a la plus grosse. » Si le genre se déconstruit et que la parole se libère, être affublé d’un petit pénis est encore considéré comme un handicap insurmontable pour une vie sexuelle épanouie. C’est à cette idée reçue que s’attaque l’écrivaine Octavie Delvaux, dans son « Éloge des petites bites. Pour en finir avec la dictature viriliste », publié aux éditions La Musardine. Des sexes minuscules des statues grecques aux pénis démesurés des films pornographiques, l’autrice de littérature érotique revient sur les origines de ce phénomène et explore les doutes et complexes de celles et ceux qui se sentent concernés. Octavie Delvaux est notre invitée. Guerre Israël-Hamas : le temps de la diplomatie est-il arrivé ? Au 108e jour du conflit entre Israël et le Hamas, de timides signes d’apaisement apparaissent. « Dans le nord de Gaza, la phase intensive est terminée. Dans le Sud, elle le sera bientôt », déclarait la semaine dernière le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant. Dans le même temps, le Hamas reconnaît, dans un document d’une vingtaine de pages, avoir tué des civils « par accident », laissant transparaître une volonté de lisser son image. Ces déclarations ont lieu sur fond de discussions de plus en plus insistantes au fur et à mesure que la guerre s’éternise. Les États-Unis, l’Égypte et le Qatar tentent de pousser Israël et le Hamas à s’engager dans un processus diplomatique — les deux parties auraient donné leur accord — tandis qu’en Europe, les ministres des Affaires étrangères recevaient séparément, ce lundi à Bruxelles, leurs homologues israélien et palestinien, avec là encore l’idée de les convaincre de la nécessité d’une solution politique à Gaza et en Cisjordanie. Le temps de la diplomatie est-il enfin arrivé ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Je me demande parfois ce que je ferais si j'étais rentière. Si j'avais de l'argent qui tombait tous les mois, quoi qu'il arrive. Est-ce que je travaillerais quand même, ne serait-ce que par besoin de reconnaissance sociale ? Ou est-ce que j'en profiterais pour faire tout autre chose ? Voyager, lire, boire des cafés en terrasse. Difficile de savoir… C'est assez vertigineux d'imaginer un monde où on serait libéré de la peur du chômage.
L'économiste et sociologue Bernard Friot travaille depuis des années sur une théorie du salaire à vie. Il défend l'idée d'un salaire inconditionnel qui permettrait de s'affranchir du chantage à l'emploi. Je me souviens de la claque que ça a été la toute première fois que j'ai rencontré ses travaux. C'était dans son livre “Émanciper le travail” (La Dispute, 2014). Son salaire à vie se veut très différent dans sa philosophie du revenu universel, qui lui ressemble a priori. Quelle différence entre le revenu universel et le salaire à vie, les gens continueraient- ils à travailler s'ils n'y étaient pas obligés ? Et si on était payé à ne rien faire ?
Un épisode des Idées Larges avec Bernard Friot, économiste et sociologue. Références : - Bernard Friot, Emanciper le travail entretien avec Patrick Zech, La Dispute, 2014
- Bernard Friot, Prenons le pouvoir sur nos retraites, La Dispute, 2023
Archives sonores : - American Beauty - Sam Mendes (1999)
- Triangle of sadness - Ruben Ostlund (2022)
- Une stratégie pour réduire le poids des depenses publiques France Stratégie
- Good evening Business - BFM Business
- Ministère du Travail - Spot publicitaire (1981)
- Mediapart - [Extrait] Emmanuel Macron et les chauffeurs Uber (2016)
- Être pauvre, est-ce manquer d'argent ? - Les Idées larges (2022) Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Ils sont six hommes et femmes. Six thérapeutes : psychiatres, psychologues, sexologues, assistant sociaux, et criminologues. Ils ont entre 30 et 60 ans et toutes les semaines, ils se retrouvent pour parler de leurs patients. Des patients bien particuliers puisqu’il s’agit en grande majorité de pédocriminels. Lors de ces réunions hebdomadaires, les thérapeutes évoquent ensemble leurs cas, le chemin thérapeutique qui se fait ou pas, les difficultés personnelles qu’ils peuvent rencontrer. Ils discutent, échangent, ne sont pas toujours d’accord et rient aussi, contre toute attente.
Ces thérapeutes travaillent au sein d'une structure spécialisée dans la prise en charge des auteurs d’infractions à caractère sexuel. Ce centre a été mis en place suite aux manquements révélés par l’affaire Dutroux – une affaire qui a laissé une trace indélébile en Belgique. Désormais, la sanction judiciaire pour les auteurs d’infractions à caractère sexuel s’accompagne d’un suivi thérapeutique sous contrainte. Ce ne sont pas des « Dutroux » qui sont pris en charge dans cet établissement, ceux-là sont plus rares qu’on ne le pense, ce sont des gens de toutes les catégories sociales, de tous les milieux, des adolescents jusqu’aux personnes âgées.
Nos six thérapeutes, Marie-Hélène, Jessica, Ludivine, Dorothée, Jean-Marc, Bertrand et Luca ainsi que leurs collègues Dorothée, Gauthier et Justine, se retrouvent dans la maison de Tournai en Wallonie. C’est là qu’ils font leurs consultations ou s’occupent d’une ligne téléphonique anonyme à destination de personnes qui se questionnent sur des comportements sexuels potentiellement inadéquats. C’est aussi là que se tient leur réunion hebdomadaire.
Ils sont passionnés par leur métier, par la conviction de sa nécessité, car prendre en charge des auteurs de violences sexuelles, c'est indispensable pour éviter de nouvelles victimes.
« En septembre 2021 est sorti Le loup, un livre pour enfants de Mai Lan Chapiron qui évoque l’inceste afin d’en briser le tabou et s’inspire de celui qu’elle a subi. En découvrant le livre, je suis sidérée. Je connais Mai Lan depuis toujours, nous ne sommes pas proches, mais nos familles sont liées depuis trois générations. Et il m’a toujours semblé impossible, inconcevable, inimaginable que dans mon entourage, il puisse y avoir des violences quelconques faites aux enfants. En découvrant le livre je suis aussi impressionnée par la réflexion et la maturité de Mai Lan car elle dit à propos du loup – et donc de son agresseur - que « pour apprendre à être moins sauvage et à ne plus attaquer les gens » lui aussi peut avoir de l’aide. Et je me demande : qui sont ces gens qui soignent les loups ? »
Manifestations des agriculteurs : d'où vient la colère du monde rural ? Après les Pays-Bas et l’Allemagne, la colère des agriculteurs gagne désormais la France. Le mouvement initié il y a quelques jours en Occitanie avec le blocage de l'A64 risque de s'étendre au reste de l'Hexagone. En parallèle, de nombreux agriculteurs appellent au boycott du Salon de l’agriculture qui débutera le 24 février prochain à Paris. Les raisons de la colère sont multiples : hausse des charges, concurrence des produits ukrainiens, manque de considération… Le tout dans un contexte de crise climatique qui fragilise le secteur. Il est aussi reproché à l'Union européenne et son « Pacte Vert » d'imposer trop de contraintes, notamment concernant les restrictions sur les pesticides et les produits phytosanitaires. À six mois des élections européennes, cette mobilisation devient décisive : le monde rural et agricole attise la convoitise du Rassemblement National, qui se rêve en « porte-voix des campagnes ». Comment le gouvernement peut-il répondre à la colère des agriculteurs ? Les populistes européens, et le RN, vont-ils en profiter ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
« Vivre avec les loups » : Jean-Michel Bertrand, son appel au vivre ensemble « Il faut essayer de dépasser le côté émotionnel […]. Le but, c’est essayer d’apaiser tout cela, sans donner de leçons ». Pour désamorcer les tensions autour du prédateur, Jean-Michel Bertrand n'en est pas à son premier essai. Ses deux premiers films, « La vallée des loups » (2017) et « Marche avec les loups » (2019) — des succès en salle — ont donné une nouvelle vision de l'animal, de retour sur le territoire français depuis une trentaine d'années. Ses missions : rétablir le dialogue entre pro-loups et éleveurs et créer les conditions d'une cohabitation plus sereine avec le canidé. Dans son dernier volet — « Vivre avec les loups » —, le réalisateur suit depuis sa cabane une nouvelle famille de loups installée au milieu de sa vallée du Champsaur, dans les Hautes-Alpes. Cette fois encore, la réalisation de ce documentaire s’est faite sur le temps long — un an et demi — nécessaire « pour réussir à filmer les loups dans leur milieu naturel, mais aussi pour installer la confiance avec les personnes (éleveurs, bergers, chasseurs…) qui interviendront dans le film. » « Vivre avec les loups » est à découvrir en salle dès le 24 janvier. Manifestations des agriculteurs : d'où vient la colère du monde rural ? Après les Pays-Bas et l’Allemagne, la colère des agriculteurs gagne désormais la France. Le mouvement initié il y a quelques jours en Occitanie avec le blocage de l'A64 risque de s'étendre au reste de l'Hexagone. En parallèle, de nombreux agriculteurs appellent au boycott du Salon de l’agriculture qui débutera le 24 février prochain à Paris. Les raisons de la colère sont multiples : hausse des charges, concurrence des produits ukrainiens, manque de considération… Le tout dans un contexte de crise climatique qui fragilise le secteur. Il est aussi reproché à l'Union européenne et son « Pacte Vert » d'imposer trop de contraintes, notamment concernant les restrictions sur les pesticides et les produits phytosanitaires. À six mois des élections européennes, cette mobilisation devient décisive : le monde rural et agricole attise la convoitise du Rassemblement National, qui se rêve en « porte-voix des campagnes ». Comment le gouvernement peut-il répondre à la colère des agriculteurs ? Les populistes européens, et le RN, vont-ils en profiter ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Meriem Amellal, journaliste à France 24, spécialiste de l’Afrique et du Moyen-Orient — Annika Joeres, correspondante de l’hebdomadaire allemand « Die Zeit » — Jeremy Stubbs, directeur-adjoint de la rédaction de la revue « Causeur » — et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz. Manifestations en Allemagne : peut-on interdire l’extrême droite ? Mercredi 10 janvier, le site d’investigation « Correctiv » a révélé la rencontre secrète près de Potsdam, le 25 novembre dernier, entre des membres du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), des donateurs financiers et des représentants de la mouvance néonazie. Cette réunion visait — entre autres – la planification d’une expulsion à grande échelle de millions de « citoyens non assimilés » vers l’Afrique du Nord. Les réactions face à ce projet de « remigration » ne se sont pas fait attendre. Depuis une semaine, les manifestations se sont multipliées : plus de 20 000 personnes rassemblées à Berlin, 30 000 à Cologne, où l’on pouvait entendre des slogans tels que « Les nazis dehors » ou « L’AfD, précurseur du fascisme ». Faut-il interdire ce parti comme le réclament certains manifestants ? L’Allemagne peut-elle sombrer dans le populisme, entre la récession et les manifestations qui agitent le monde agricole ? 100 jours après l’attaque du Hamas, Israël sur le banc des accusés ? Depuis le 11 janvier, la Cour internationale de Justice à La Haye étudie une plainte de l’Afrique du Sud accusant Israël d’actes génocidaires dans le cadre de son offensive sur Gaza. Pretoria reproche notamment à l’État hébreu de violer la Convention des Nations unies sur le génocide — signée en 1948 à la suite de l’Holocauste — et demande par conséquent la suspension des opérations militaires dans l’enclave palestinienne. Le président israélien Isaac Herzog évoque une affirmation « atroce et absurde ». Plusieurs pays — dont la France et l’Allemagne — rejettent cette accusation et soulignent le risque « d'instrumentalisation politique » du droit. Alors, peut-on parler de fuite en avant dans ce conflit ? Est-ce « le monde à l’envers », comme le dit le Premier ministre Benjamin Netanyahu, alors qu’Israël est né du plus grand génocide du 20e siècle ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction l'Espagne qui veut bloquer l'accès des sites pornographiques aux mineurs, grâce à une technologie basée sur la vérification de l’âge. Alors que les violences sexuelles commises par des mineurs augmentent dans le pays, les autorités espagnoles mettent en cause l'accès, de plus en plus précoce, des jeunes au porno sur Internet. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la série télévisée russe « Slovo Patsana. Krov na asfalte » — « Parole de garçon. Du sang sur l’asphalte » — sortie en novembre dernier sur la plateforme Start. Ponctuée de violentes bagarres et d'insultes en patois russe, elle a déjà séduit des millions de spectateurs, jusque dans certains pays d'ex-URSS… et même en Ukraine où cet engouement interroge en temps de guerre. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employée de la semaine à Marlène Engelhorn, une jeune héritière autrichienne ultra-riche qui demande à payer plus d'impôts. Alors que la fortune des milliardaires a augmenté trois fois plus vite que l'inflation — d'après le dernier rapport d'Oxfam — elle souhaite distribuer 90 % de son héritage qu'elle estime ne pas « mériter ». Dix ans après sa démission, l'ancien PDG d'Abercrombie & Fitch — la célèbre marque de vêtements américaine — est visé par une enquête du FBI. Mike Jeffries est accusé d'exploitation et d'abus sexuels sur des hommes, lors d'événements organisés par l'entreprise. Objectification du corps des vendeurs, vente de vêtements en petite taille uniquement : Alix Van Pée nous raconte l'histoire controversée de cette marque tombée en disgrâce. Si la paix avait un nom, elle porterait celui de Zamir. C’est aussi celui du héros de Hakan Günday, dans son roman éponyme, victime de la guerre dans un camp de réfugiés à la frontière turco-syrienne, six jours après sa naissance. Son visage balafré deviendra, des années plus tard, l’étendard des organisations humanitaires internationales qui transformeront le jeune homme en agent de paix malgré lui. À travers un style franc et sans concession, l’écrivain turc dévoile l’hypocrisie et la corruption qui se cachent derrière cette charité occidentale. Dans un monde où la violence est devenue un outil de communication banal, entre des cessez-le-feu passagers, Hakan Günday s’interroge : comment l’être humain fait-il la paix ? Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, l’essayiste et économiste Nicolas Bouzou, le correspondant européen de « Libération » Jean Quatremer, Catherine Tricot, directrice de la revue « Regards » et le dessinateur de presse Pascal Gros reviennent sur l'actualité de la semaine. Ils seront rejoints par la conservatrice au Musée des Arts décoratifs de Paris Sophie Lemahieu. Dans la perspective des Jeux olympiques de 2024, elle vient nous présenter « Mode et sport, d’un podium à l’autre », une exposition qui explore les liens tissés entre ces deux disciplines de l’Antiquité à nos jours. Ce projet, qui rassemble affiches, magazines, ou photographies, met en lumière l’influence du vêtement sportif sur la mode contemporaine et inversement, et pose une question : comment deux univers a priori éloignés participent aux mêmes enjeux sociaux ? Retour sur deux actualités de la semaine : Classes moyennes : l’angle mort de l’économie française ? « Il y a au fond ce que j'appellerais "une France de l'angle-mort" : ce sont tous nos compatriotes qui gagnent déjà trop pour être aidés et pas assez pour bien vivre, [...] les classes moyennes. » Lors de son allocution télévisée, mardi soir, Emmanuel Macron a promis à cette catégorie sociale une baisse des impôts de deux milliards d’euros pour 2025. Terme à géométrie variable, les « classes moyennes » sont une nouvelle fois dans le viseur du second quinquennat du président. Mais qui sont-elles réellement ? Sont-elles les grandes oubliées de la fiscalité, ou le discours d’Emmanuel Macron relève-t-il plutôt d’une stratégie électorale ? L’école : « mère des batailles » ou nouvelle bataille privé-public ? À peine nommée ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudea Castera est déjà au cœur d’une polémique après s’être justifiée de scolariser ses enfants dans le secteur privé, à cause de « la frustration de paquets d’heures perdues » à l’école publique. Malgré ses excuses, le débat s’enflamme et ravive les tensions entre l’école publique et privée ; ce à quoi rétorque Amélie Oudea Castera : « l’école est la mère des batailles », toute communauté éducative confondue. Si 17 % des élèves en France sont scolarisés dans des établissements privés, le taux de ceux issus de milieux très favorisés a considérablement augmenté. Le privé est-il en train de gagner la bataille de l’Éducation nationale ? Dans son duel de la semaine, Frédéric Says oppose Rachida Dati, la surprise du gouvernement Attal, à Anne Hidalgo, maire de Paris. Alors que cette dernière souhaite « bon courage » au monde de la culture, la nouvelle ministre a déjà confirmé, mercredi sur RTL, sa candidature à la mairie de Paris en 2026. Pari risqué ou gagnant ? Face à la baisse de la natalité en France, Emmanuel Macron a présenté, mardi soir, son « réarmement démographique »… porte ouverte à un florilège de blagues plus ou moins salaces sur les réseaux sociaux. C'est le Point com d’Alix Van Pée. « Il faut qu’elle comprenne le mal qu’elle a fait à son fils. » Six mois de bracelet électronique, c’est la peine encourue par la maman d’un enfant de neuf ans ayant vécu tout seul, durant deux ans, dans un appartement à Nersac, en Charente. C'est l’histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Notre Une internationale est celle du quotidien « The West Australian », qui ironise, cette semaine : « Hair we go again », « C’est reparti pour un tour » — originellement « Here we go again », « hair » se traduit par « cheveux » et fait référence à la chevelure de Donald Trump. L’ancien président conservateur a remporté l’Iowa à la primaire présidentielle, à 51 % des voix. Qui peut l’arrêter ? Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Uniforme à l’école, Marseillaise, SNU… : ce « réarmement civique » est-il nécessaire ? Emmanuel Macron l’a martelé lors de sa conférence de presse : le pays a besoin d’un « réarmement civique ». Expérimentation de l’uniforme à l’école, cérémonies de remise des diplômes, possible généralisation du Service National Universel pour les élèves de seconde… Autant de mesures qui illustrent un nouveau cap du quinquennat, dans la lignée de la formule « ordre et progrès » d’Auguste Comte, père de la philosophie positiviste. Également dans le viseur du chef de l’État, le temps d’écran des plus jeunes devient « un sujet démocratique ». Potentiel risque dans leur « rapport à la vérité », des régulations – voire des interdictions – sont envisagées, sans plus de précision. Démarche saluée par la droite afin que « la France reste la France ». Retour de la « Vieille France » et d'un « passé fantasmé » pour la gauche, Emmanuel Macron affirme pourtant que « l’autorité va avec l’émancipation ». La France doit-elle se réarmer civiquement ? Les mesures et la vision proposées par le président vont-elles dans le bon sens ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Diane Foley, au nom de son fils assassiné : il était une foi « Je n’ai pas pleuré, je n’ai même pas tourné la tête devant l’horreur. C’était forcément un photomontage. Une blague cruelle. Ce ne pouvait pas être vrai. L’impossible ne pouvait pas s’être produit. » Diane Foley raconte sa vie de combat face à l'horreur depuis que son fils, le journaliste James Foley – enlevé en 2012 par l’État islamique – a été décapité en 2014. Les ravisseurs sont finalement arrêtés en 2018 et extradés vers les États-Unis. En 2021, elle ira jusqu’à la prison où est détenu à vie un de ceux qui ont torturé et tué son fils. Ravisseur qu'elle finit par pardonner. Raconter son histoire devient alors nécessaire pour « aider d’autres personnes dans la même situation » et « extraire du positif du fond de l’horreur. » Diane Foley fait désormais campagne au sein de la Fondation Foley pour inciter le gouvernement américain à prendre davantage en compte les otages et payer les rançons, comme le font discrètement les États européens. Elle publie – avec Colum McCann – « American Mother », aux éditions Belfond. Uniforme à l’école, Marseillaise, SNU… : ce « réarmement civique » est-il nécessaire ? Emmanuel Macron l’a martelé lors de sa conférence de presse : le pays a besoin d’un « réarmement civique ». Expérimentation de l’uniforme à l’école, cérémonies de remise des diplômes, possible généralisation du Service National Universel pour les élèves de seconde… Autant de mesures qui illustrent un nouveau cap du quinquennat, dans la lignée de la formule « ordre et progrès » d’Auguste Comte, père de la philosophie positiviste. Également dans le viseur du chef de l’État, le temps d’écran des plus jeunes devient « un sujet démocratique ». Potentiel risque dans leur « rapport à la vérité », des régulations – voire des interdictions – sont envisagées, sans plus de précision. Démarche saluée par la droite afin que « la France reste la France ». Retour de la « Vieille France » et d'un « passé fantasmé » pour la gauche, Emmanuel Macron affirme pourtant que « l’autorité va avec l’émancipation ». La France doit-elle se réarmer civiquement ? Les mesures et la vision proposées par le président vont-elles dans le bon sens ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Manifs, récession : quand l’Allemagne s’enrhume, c’est l’Europe qui tousse ? Des tracteurs qui bloquent l’accès aux grands axes de la capitale, des cheminots qui paralysent les transports, une économie en récession, des citoyens vent debout contre leur gouvernement… L'Allemagne — habituellement connue pour sa stabilité — traverse une période de turbulences. D'abord sur le plan économique : la quatrième puissance mondiale s'est retrouvée en récession en 2023, avec un recul de son PIB de 0,3 %, alors que les autres puissances du G7 ont vu leur économie progresser. Mais aussi sur le plan politique, avec une coalition sociale-démocrate particulièrement impopulaire face à la progression de l'AfD, le parti d'extrême droite. Enfin, le terrain social est gagné par une vague de colère dans le secteur agricole, ferroviaire et métallurgique. Est-ce à dire que l’Allemagne est redevenue « l’Homme malade de l’Europe », comme le qualifiait « The Economist » en 1999 ? Doit-on s'inquiéter des problèmes de notre principal partenaire ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Régis Jauffret plonge dans les entrailles de la mère d’Hitler « Jauffret a un regard terrible. Il aime écrire sur l’insoutenable. Il s’en approche de manière très neutre. » Né à Marseille dans la « branche pauvre » d’une grande famille phocéenne, Régis Jauffret se passionne rapidement pour la littérature. Dès seize ans, il en est persuadé : il sera écrivain. C'est à trente ans qu'il publie son premier roman, début d'une série de livres qui bousculent les lecteurs, avec des univers glauques et des sujets sensibles tels que le suicide ou le viol. Son œuvre et son style décapant lui forgent l'aura d'un auteur « aussi cinglé que brillant ». L’écrivain habitué à raconter la bêtise, la folie et l’inhumanité récidive avec son nouveau roman. « Dans le ventre de Klara », publié aux éditions Récamier, donne la parole à la mère d’Adolf Hitler et raconte les neuf mois de gestation d’un monstre. Un récit dans lequel la vérité historique côtoie l’invention littéraire.
Manifs, récession : quand l’Allemagne s’enrhume, c’est l’Europe qui tousse ? Des tracteurs qui bloquent l’accès aux grands axes de la capitale, des cheminots qui paralysent les transports, une économie en récession, des citoyens vent debout contre leur gouvernement… L'Allemagne — habituellement connue pour sa stabilité — traverse une période de turbulences. D'abord sur le plan économique : la quatrième puissance mondiale s'est retrouvée en récession en 2023, avec un recul de son PIB de 0,3 %, alors que les autres puissances du G7 ont vu leur économie progresser. Mais aussi sur le plan politique, avec une coalition sociale-démocrate particulièrement impopulaire face à la progression de l'AfD, le parti d'extrême droite. Enfin, le terrain social est gagné par une vague de colère dans le secteur agricole, ferroviaire et métallurgique. Est-ce à dire que l’Allemagne est redevenue « l’Homme malade de l’Europe », comme le qualifiait « The Economist » en 1999 ? Doit-on s'inquiéter des problèmes de notre principal partenaire ? Nos invités en débattent.
Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Cyclones, tempêtes… : faut-il apprendre à vivre avec les catastrophes ? Au moins un mort, des centaines de milliers d’habitants privés d’électricité, des voitures englouties… Frappée par le cyclone Belal — le plus puissant connu par l’île depuis 1989 —, la Réunion constate aujourd’hui les dégâts. Un événement tragique qui prouve à nouveau que les cyclones — ou ouragans, ou typhons, selon la zone géographique — sont appelés à devenir plus puissants à l’avenir, du fait du dérèglement climatique. Tempête tropicale Fiona en Guadeloupe, inondations à répétition dans le Pas-de-Calais, tempête destructrice en Bretagne, ouragan au Mexique, ou encore vagues de chaleur en Europe, en Chine et aux États-Unis… En 2023, sur les 26 événements climatiques extrêmes répertoriés, 23 sont liés au changement climatique d'origine humaine, selon une étude des principaux instituts européens de recherche sur le climat. Faut-il apprendre à vivre avec ces phénomènes météo de plus en plus extrêmes ? Sommes-nous en mesure de nous adapter ? On en débat avec Amandine Richaud-Crambes, Gaël Musquet et Boris Weliachew. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
« J’y vais mais j’ai peur » : Clarisse Crémer, navigatrice de la nouvelle vague « Je fais du bateau pour performer, pas juste pour finir une course ». Clarisse Crémer est navigatrice. Originaire de Paris, elle comprend assez tôt que sa vie est ailleurs. À 25 ans, en 2015, elle quitte la capitale pour la Bretagne et y rejoint son compagnon, le skippeur professionnel Tanguy Le Turquais. C’est le début de l’aventure. Son ascension est fulgurante : après avoir traversé l’Atlantique et participé à la Mini-Transat en 2017, elle est appelée par Ronan Lucas, directeur de la « team Banque Populaire », qui lui propose de participer au mythique Vendée Globe en 2020. Elle terminera la course à la douzième place, après 87 jours, 2 heures et 24 minutes de traversée, devenant ainsi la femme la plus rapide à venir à bout de « l’Everest des mers ». En février dernier, elle est lâchée par son partenaire Banque Populaire, après avoir donné naissance à sa fille, ce qui a résonné au-delà même de sa discipline. Elle raconte son histoire dans « J’y vais mais j’ai peur, journal d’une navigatrice » co-écrit avec l’illustratrice Maud Benezit et publié aux éditions Delcourt. Cyclones, tempêtes… : faut-il apprendre à vivre avec les catastrophes ? Au moins un mort, des centaines de milliers d’habitants privés d’électricité, des voitures englouties… Frappée par le cyclone Belal — le plus puissant connu par l’île depuis 1989 —, la Réunion constate aujourd’hui les dégâts. Un événement tragique qui prouve à nouveau que les cyclones — ou ouragans, ou typhons, selon la zone géographique — sont appelés à devenir plus puissants à l’avenir, du fait du dérèglement climatique. Tempête tropicale Fiona en Guadeloupe, inondations à répétition dans le Pas-de-Calais, tempête destructrice en Bretagne, ouragan au Mexique, ou encore vagues de chaleur en Europe, en Chine et aux États-Unis… En 2023, sur les 26 événements climatiques extrêmes répertoriés, 23 sont liés au changement climatique d'origine humaine, selon une étude des principaux instituts européens de recherche sur le climat. Faut-il apprendre à vivre avec ces phénomènes météo de plus en plus extrêmes ? Sommes-nous en mesure de nous adapter ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Dati à la Culture : la droite a-t-elle gagné la bataille de la politique culturelle ?
C’est une nomination que personne n’a vu venir : celle de Rachida Dati au poste de ministre de la Culture, lors du dernier remaniement ministériel. Très marquée à droite — ancienne garde des Sceaux sous Nicolas Sarkozy, membre du parti Les Républicains — l’ex-maire du 7e arrondissement de Paris s’est aussi très rarement exprimée sur la culture ou l’audiovisuel public. « Elle n’y connaît rien et n’a aucun point de vue sur [ces] questions » selon un membre du Conseil de Paris ; ce à quoi répond l’intéressée, aussi fille d’immigrés : « ces réactions révèlent un mépris social », ajoutant que son intention sera de rendre la culture « accessible à tous ». Alors qu’il y a quelques mois, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez préférait valoriser les actions culturelles en faveur des traditions plutôt que celles des institutions jugées trop contestataires, est-ce aussi là l’idée d’une démocratisation culturelle pensée par Rachida Dati ? Assisterons-nous, comme dénoncé par Anne Hidalgo, à une « trumpisation de la culture » ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Israéliens et Palestiniens, "condamnés" à vivre ensemble ? « Tout comme un enfant né d’un viol a le droit de vivre, je défends le droit d’Israël à exister. Car Israël est né d’un viol qui a fait beaucoup de mal. » Si Shlomo Sand s’est fait connaître par ses déclarations choc, l’historien isréalien dynamite aussi le récit autour de la création d’Israël. La création de l’État hébreu est pour lui est un acte de pure colonisation, plutôt qu’un retour des Juifs sur une terre qui leur appartenait autrefois. Son nouvel ouvrage — écrit avant les attaques du 7 octobre — « Deux peuples pour un État ? Relire l’histoire du sionisme », et publié aux éditions du Seuil, « se propose de réfléchir sur la nature des idées binationales », présentes en Israël depuis la fin du 19e siècle, Il s’appuie sur la présence des Arabes dans l’État hébreu, autant que celle des Juifs en Cisjordanie, pour réfléchir à une fédération reconnaissant les droits de tous. Une utopie ? Shlomo Sand est notre invité pour en parler. Dati à la Culture : la droite a-t-elle gagné la bataille de la politique culturelle ? C’est une nomination que personne n’a vu venir : celle de Rachida Dati au poste de ministre de la Culture, lors du dernier remaniement ministériel. Très marquée à droite — ancienne garde des Sceaux sous Nicolas Sarkozy, membre du parti Les Républicains — l’ex-maire du 7e arrondissement de Paris s’est aussi très rarement exprimée sur la culture ou l’audiovisuel public. « Elle n’y connaît rien et n’a aucun point de vue sur [ces] questions » selon un membre du Conseil de Paris ; ce à quoi répond l’intéressée, aussi fille d’immigrés : « ces réactions révèlent un mépris social », ajoutant que son intention sera de rendre la culture « accessible à tous ». Alors qu’il y a quelques mois, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez préférait valoriser les actions culturelles en faveur des traditions plutôt que celles des institutions jugées trop contestataires, est-ce aussi là l’idée d’une démocratisation culturelle pensée par Rachida Dati ? Assisterons-nous, comme dénoncé par Anne Hidalgo, à une « trumpisation de la culture » ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Eva Morletto, correspondante pour le magazine italien « Grazia » — Richard Werly, correspondant du quotidien suisse « Blick » — Philip Golub, professeur de relations internationales à l’Université américaine de Paris et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz. 2024 : une année électorale record… et de tous les dangers ? « 2024 sera une année d’épreuves pour les démocraties », prévient le politologue Bruno Tertrais. Élection à Taïwan ce samedi, élection présidentielle en Russie fin mars et aux États-Unis en novembre, élections européennes en juin, législatives en Inde au printemps… En 2024, près de la moitié de la population mondiale est appelée aux urnes. Une année électorale record qui pourrait néanmoins rimer avec « désordre mondial », tant certains scrutins à l’issue incertaine pourraient avoir des conséquences multiples sur nos démocraties. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, la mainmise de la Chine sur Taïwan, ou encore la poussée de l’extrême droite au Parlement européen : 2024 sera-t-elle l’année de tous les dangers ? Le modèle démocratique est-il réellement menacé ? Énergie : la France qui rit, et l’Allemagne qui pleure ? L’année dernière, la France craignait de manquer d’électricité pour passer l’hiver : la moitié des 56 réacteurs nucléaires était à l’arrêt et le risque d’une crise énergétique planait. Aujourd’hui, la production nucléaire française est remontée et tout semble fonctionner au mieux. Alors qu'une vague de froid frappe l'Europe, l'Hexagone se chauffe même avec une électricité très peu carbonée : 60g de CO2/kWh. À l’Est, sa voisine allemande fait tourner ses centrales à gaz et à charbon au maximum pour traverser l’hiver, et produire les deux tiers de son électricité — le dernier tiers grâce à ses énergies renouvelables. Sur le mois écoulé, l’Allemagne voit donc son électricité grimper à 697g de CO2/kWh, soit dix fois plus que la France. En parallèle, les questions énergétiques continuent de diviser la société allemande : les agriculteurs ont organisé une semaine d’action pour dénoncer la politique du chancelier Olaf Scholz. Les choix énergétiques français triomphent-ils sur les choix allemands ? Comment l’Allemagne va-t-elle gérer cette crise énergétique ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction l'Italie où des centaines de militants d'extrême droite se sont réunis à Rome, pour rendre hommage à trois des leurs, assassinés en 1978. Un hommage symbolisé par un salut romain devant l'ancien siège du parti néofasciste, et largement relayé sur les réseaux sociaux. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la chaîne publique équatorienne TC Television, où des hommes cagoulés et armés ont fait irruption sur le plateau, en direct. Un épisode surréaliste qui illustre la tension sécuritaire dans le pays, où le trafic de drogue sème le chaos et la terreur. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employée de la semaine à la candidate républicaine américaine Nikki Haley. De plus en plus populaire, elle apparaît aujourd'hui comme la principale concurrente à Donald Trump pour les prochaines primaires présidentielles. On connaissait la passion d'Elon Musk pour l'espace et les fusées, pas celle pour les drogues. LSD, cocaïne, ecstasy, champignons ou encore kétamine : selon le « Wall Street Journal », l'entrepreneur milliardaire consommerait régulièrement ces substances illicites dans un cadre privé mais également au travail, où ses décisions peuvent avoir un impact majeur. Alix Van Pée nous raconte. On connaît le carnaval de Rio, de Venise ou celui de la Nouvelle-Orléans, mais qu’en est-il du carnaval de Nice, de Québec ou de Notting Hill ? Passionnée par ces grandes fêtes populaires traditionnelles, la photographe Emmanuelle Rochard a fait un tour du monde des carnavals qu’elle a immortalisés en clichés. Des costumes extravagants, des chars flamboyants et des défilés tonitruants : elle nous emmène dans les coulisses d’un « monde à l’envers » et décrypte ses origines, ainsi que ses différentes déclinaisons au gré des pays et des cultures. Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, l’historien Pascal Blanchard, l’écrivain et philosophe Nathan Devers, l’essayiste Julie Graziani et la dessinatrice à « Charlie Hebdo » et « Libération » Coco reviennent sur l'actualité de la semaine. Ils seront rejoints par le journaliste et auteur Jean-Baptiste Bonaventure. Du célèbre Orient-Express au Train des nuages en Argentine, en passant par des trains méconnus comme celui des Deux océans, en Afrique, qui relie la Tanzanie à l’Angola, il nous fait découvrir dans « Voir le monde en train », 80 aventures ferroviaires et nous incite à repenser le voyage par les rails. Retour sur deux actualités de la semaine : Remaniement. Pour redonner un élan à son quinquennat — et à sa popularité — Emmanuel Macron a choisi Gabriel Attal, ancien ministre de l’Éducation nationale, pour succéder à Élisabeth Borne en tant que Premier ministre. « Choix audacieux » de la « carte jeune », selon une partie de la presse, « clone d’Emmanuel Macron » et « coup de communcication », pour d’autres médias… Derrière les remarques, les enjeux sont nombreux pour le nouveau chef du gouvernement, entre une majorité parlementaire introuvable depuis 2022 et de futures élections européennes défavorables pour le parti Renaissance. Gabriel Attal est-il un atout ou un problème ? Transition énergétique. La Norvège a autorisé, mardi 9 janvier, l’ouverture d’une partie de ses fonds marins à la prospection minière. Elle devient ainsi l’un des premiers pays au monde à se lancer dans cette pratique controversée et écocide, dans une région inexplorée. Malgré les alertes des ONG comme Greenpeace, cette nouvelle pratique serait, selon le gouvernement, nécessaire pour réussir sa transition énergétique : « Nous avons besoin de minéraux [car] nous devons mener une transition verte sous la forme de panneaux solaires, de voitures électriques, de téléphones mobiles. » La Norvège a-t-elle raison ? Dans son duel de la semaine, Frédéric Says oppose le nouveau Premier ministre Gabriel Attal, 34 ans, au président du Rassemblement national Jordan Bardella, 28 ans. Les deux personnalités politiques, qui « incarnent la jeune génération », se feront face lors des prochaines élections européennes… et pendant la future présidentielle ? Le « Dry January », appelé aussi « janvier sobre » en français, a commencé ! Initié et importé de Grande-Bretagne, ce défi, dont le principe est de réduire et de questionner sa consommation d’alcool, devrait être relevé par plus de 30 % des Français cette année. Vraiment ? C'est le Point com d’Alix Van Pée. « La petite fille en moi ne peut plus taire ce nom. Il s’appelle Benoît Jacquot. » La comédienne Judith Godrèche a révélé l’emprise que le cinéaste, alors âgé de plus de 40 ans, a exercée sur elle qui n’en avait que 15. C'est l’histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Notre Une internationale est celle du journal chilien « El Mercurio », titrée, mercredi 10 janvier : « Une journée de chaos et de terreur ». Depuis quatre jours, la peur règne dans le pays depuis l’évasion de prison de Fito, important chef de gang et narcotrafiquant. Les affrontements avec la police et l’armée ont provoqué une dizaine de morts. Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio
Présidentielle à Taïwan sous surveillance chinoise : risque de déflagration mondiale ? Dimanche, les Taïwanais sont appelés aux urnes pour élire leur nouveau président et renouveler le parlement de cet État insulaire, situé à 180 kilomètres à l’est de la Chine. Une élection qui s’annonce décisive pour la souveraineté de l’île, pour la défense de la démocratie, mais aussi pour la stabilité politique régionale et le commerce mondial. Trois candidats sont en lice pour succéder à la présidente sortante Tsai Ing-wen : Lai Ching-te, considéré comme le favori, membre du Parti démocratique progressiste (DPP) actuellement au pouvoir, son principal rival Hou Yu-ih, membre du Kuomintang, et Ko Wen-je, candidat du Parti populaire taïwanais. La Chine a appelé les habitants de Taïwan à faire « le bon choix » lors de l'élection, qualifiant le candidat favori de « grave danger » pour ses positions en faveur de l'indépendance. Mais le sort de Taïwan dépasse largement ses frontières. L’issue de ces élections peut-elle bouleverser l'ordre mondial ? On en débat.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
L’historien Pierre Singaravélou remet l’Europe à sa place « Il faut apprendre à travailler sur les sources, à les critiquer, à les croiser, à ne pas croire tout ce qu’on lit sur internet ou les réseaux sociaux. » Né en 1977 à Bordeaux, un des hauts lieux de la traite négrière au temps de l’esclavage, Pierre Singaravélou passe les premières années de sa vie en Guadeloupe, au contact de la société créole, et aux côtés de son père, d’origine indienne. Aujourd’hui professeur et historien spécialiste des empires coloniaux et de la mondialisation, il se bat pour permettre au plus grand nombre de « faire face aux multiples tentatives de falsification et d’instrumentalisation du passé ». Pour lui, le roman national français et le récit glorifiant les conquêtes des Européens ne sont que des visions partielles et partiales de la réalité. Il nous invite aujourd’hui à décentrer le regard dans une exposition présentée jusqu’au 11 mars au Mucem à Marseille : « Une autre histoire du monde ». Présidentielle à Taïwan sous surveillance chinoise : risque de déflagration mondiale ? Dimanche, les Taïwanais sont appelés aux urnes pour élire leur nouveau président et renouveler le parlement de cet État insulaire, situé à 180 kilomètres à l’est de la Chine. Une élection qui s’annonce décisive pour la souveraineté de l’île, pour la défense de la démocratie, mais aussi pour la stabilité politique régionale et le commerce mondial. Trois candidats sont en lice pour succéder à la présidente sortante Tsai Ing-wen : Lai Ching-te, considéré comme le favori, membre du Parti démocratique progressiste (DPP) actuellement au pouvoir, son principal rival Hou Yu-ih, membre du Kuomintang, et Ko Wen-je, candidat du Parti populaire taïwanais. La Chine a appelé les habitants de Taïwan à faire « le bon choix » lors de l'élection, qualifiant le candidat favori de « grave danger » pour ses positions en faveur de l'indépendance. Mais le sort de Taïwan dépasse largement ses frontières. L’issue de ces élections peut-elle bouleverser l'ordre mondial ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
« Dry January »… mais premier producteur de vin : la France en pleine schizophrénie ? Janvier, c’est sans alcool ! Au moins pour les 33 % de Français qui se sont lancé le défi cette année. Un « Dry January », pour boire de plus belle en février ? Car la France reste l’un des plus gros pays consommateurs dans le monde. En moyenne, un adulte sur cinq dépasserait le plafond de consommation recommandé par Santé publique France — « maximum dix verres par semaine, deux verres par jour, et des jours dans la semaine sans consommation » — une personne sur dix boit quotidiennement et l’alcool causerait 41 000 morts par an. En 2023, l’Hexagone est aussi redevenu le premier producteur de vin devant l’Italie, ainsi que le premier pays importateur de bière en Europe. Si le gouvernement refuse de soutenir officiellement le « Dry January », et que les pouvoirs publics ne semblent pas être aussi rigoureux dans la prévention de l’alcoolisme que contre le tabagisme, le vin continue-t-il d’être considéré comme un patrimoine culturel plutôt qu’un problème de santé publique ? 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
« La tyrannie de la reproduction » : le professeur René Frydman sonne l’alarme Il est à l’origine de la naissance du premier « bébé éprouvette » français — Amandine, née en 1982 — ainsi que de celles à partir d’ovocytes congelés. « J’ai vécu les “trente glorieuses” de la gynécologie » raconte René Frydman, gynécologue-obstétricien, qui a commencé son métier alors que l’IVG, la contraception ou la péridurale n’étaient pas encore démocratisées. Opposé à la gestation pour autrui (GPA) — pour lui, « il n’y a pas un endroit au monde où il existe une GPA “éthique” » — et convaincu que le monde de la gynécologie « a ouvert des portes importantes », le scientifique, aujourd’hui âgé de 80 ans, signe « La tyrannie de la reproduction ». Publié aux éditions Odile Jacob, cet essai alerte sur l’émergence d’un « marché de la reproduction », où le désir d’enfant devient parfois une obsession, « qu'importe le nombre de tentatives, qu'importe la santé, qu'importe si le conjoint est consentant, qu'importe même si la principale intéressée ne l'est plus vraiment. » René Frydman est notre invité. « Dry January »… mais premier producteur de vin : la France en pleine schizophrénie ? Janvier, c’est sans alcool ! Au moins pour les 33 % de Français qui se sont lancé le défi cette année. Un « Dry January », pour boire de plus belle en février ? Car la France reste l’un des plus gros pays consommateurs dans le monde. En moyenne, un adulte sur cinq dépasserait le plafond de consommation recommandé par Santé publique France — « maximum dix verres par semaine, deux verres par jour, et des jours dans la semaine sans consommation » — une personne sur dix boit quotidiennement et l’alcool causerait 41 000 morts par an. En 2023, l’Hexagone est aussi redevenu le premier producteur de vin devant l’Italie, ainsi que le premier pays importateur de bière en Europe. Si le gouvernement refuse de soutenir officiellement le « Dry January », et que les pouvoirs publics ne semblent pas être aussi rigoureux dans la prévention de l’alcoolisme que contre le tabagisme, le vin continue-t-il d’être considéré comme un patrimoine culturel plutôt qu’un problème de santé publique ? Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le monde doit-il se préparer au retour de Trump en 2024 ? À quelques mois de l’élection présidentielle américaine — qui aura lieu le 5 novembre prochain — tout porte à croire que Joe Biden va une nouvelle fois affronter Donald Trump. Chez les républicains, aucun adversaire de taille ne semble s’opposer à l’ancien président. Du côté démocrate, la candidature de Joe Biden est présentée comme la moins mauvaise des solutions. Si les primaires et la journée déterminante du Super Tuesday n'ont pas encore eu lieu, les sondages placent déjà Donald Trump devant Joe Biden, plombé par son âge — il aura 82 ans en novembre — et une côte de popularité au plus bas. Le candidat républicain a par ailleurs déjà exprimé sa volonté de ne plus soutenir l’Ukraine s’il revenait au pouvoir, ce que craignent les puissances européennes. Si rien n’est joué d’avance, faut-il se préparer à un éventuel retour de Trump en 2024 ? Débat avec Pierre Bourgois, Giovanna de Maio et Gérald Olivier. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
L’écrivain Boualem Sansal imagine la fin de l’humanité Paolo est visité dans un songe par une entité qui lui annonce la fin prochaine de l’humanité. Il a la charge — avec d’autres « Appelés » — de sélectionner celles et ceux qui ont vocation à être sauvés pour être conduits sur une autre planète, le tout en 780 jours. Voilà le résumé du dernier roman de l’écrivain algérien Boualem Sansal. Celui qui a démarré une carrière littéraire sous les meilleurs auspices — avec un premier roman primé à deux reprises en 1999 — signe aujourd'hui un roman démonstratif. Il revient sur ses thèmes de prédilection : son combat contre le fondamentalisme religieux, et plus récemment, contre le « wokisme ». L'auteur a su se distinguer par ses prises de position courageuses et radicales contre l’islamisme et le pouvoir algérien, qui lui ont valu censure, sans le dissuader de quitter son pays. Boualem Sansal est l’invité de 28 Minutes. Le monde doit-il se préparer au retour de Trump en 2024 ? À quelques mois de l’élection présidentielle américaine — qui aura lieu le 5 novembre prochain — tout porte à croire que Joe Biden va une nouvelle fois affronter Donald Trump. Chez les républicains, aucun adversaire de taille ne semble s’opposer à l’ancien président. Du côté démocrate, la candidature de Joe Biden est présentée comme la moins mauvaise des solutions. Si les primaires et la journée déterminante du Super Tuesday n'ont pas encore eu lieu, les sondages placent déjà Donald Trump devant Joe Biden, plombé par son âge — il aura 82 ans en novembre — et une côte de popularité au plus bas. Le candidat républicain a par ailleurs déjà exprimé sa volonté de ne plus soutenir l’Ukraine s’il revenait au pouvoir, ce que craignent les puissances européennes. Si rien n’est joué d’avance, faut-il se préparer à un éventuel retour de Trump en 2024 ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Record du nombre de salariés payés au SMIC : vers une « France des bas salaires » ? Alors que le Smic s’élevait à 1 218 euros en 2020, il est désormais revalorisé à 1 398 euros net par mois depuis le 1er janvier 2024. Une bonne nouvelle qui fait face à un constat plus alarmant : la part des salariés du privé payés au salaire minimum n’a jamais été aussi forte et concernerait plus de trois millions de personnes en 2023. L’augmentation constante du nombre de « smicards » s’explique par une faible revalorisation des salaires plus élevés, rattrapés par celle du Smic – seul dispositif indexé à l’inflation. Alors que le pouvoir d’achat reste la priorité des ménages français, cette massification d’une « France des bas salaires » est-elle annonciatrice d’une crise sociale ? Ou est-elle un mal nécessaire pour soutenir la compétitivité de l’économie française ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Emmanuelle Devos face au mur du secret et du silence « Je suis entrée dans ce métier avec toutes les cartes en main. Je ne pouvais même pas imaginer faire autre chose ». Familière du théâtre et du cinéma dès son enfance, Emmanuelle Devos se lance dans une carrière de comédienne en toute humilité : « Si j’ai voulu être actrice, ce n’est pas pour montrer ma bobine ou être aimée. C’est d’abord et avant tout parce que j’aime les textes ». Depuis ses débuts dans le court-métrage de Noémie Lvovsky « Dis-moi oui, dis-moi non » en 1989, elle fait aujourd’hui partie des rares actrices de plus de cinquante ans que l’on continue de voir à l’écran. Sans avoir subi un « appauvrissement des rôles », elle admet avoir été « la fille qu’on appelle au dernier moment parce qu’une autre actrice a déclaré forfait ». À l’affiche du film « Un silence », réalisé par Joachim Lafosse, Emmanuelle Devos incarne Astrid, épouse d’un avocat reconnu — joué par Daniel Auteuil — confrontée au poids de lourds secrets de famille. Elle est l’invitée de 28 Minutes. Record du nombre de salariés payés au SMIC : vers une « France des bas salaires » ? Alors que le Smic s’élevait à 1 218 euros en 2020, il est désormais revalorisé à 1 398 euros net par mois depuis le 1er janvier 2024. Une bonne nouvelle qui fait face à un constat plus alarmant : la part des salariés du privé payés au salaire minimum n’a jamais été aussi forte et concernerait plus de trois millions de personnes en 2023. L’augmentation constante du nombre de « smicards » s’explique par une faible revalorisation des salaires plus élevés, rattrapés par celle du Smic – seul dispositif indexé à l’inflation. Alors que le pouvoir d’achat reste la priorité des ménages français, cette massification d’une « France des bas salaires » est-elle annonciatrice d’une crise sociale ? Ou est-elle un mal nécessaire pour soutenir la compétitivité de l’économie française ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le meilleur du Club international de 28', c'est par ici ! En compagnie de journalistes internationaux, on part pour un tour du monde de l'actualité : la rencontre entre Xi Jinping et Joe Biden, la victoire des syndicats américains, le procès XXL de la mafia calabraise, la montée en puissance de l'extrême droite aux quatre coins de l'Europe ou encore les enjeux de la COP28. Avec le médiéviste Emanuele Arioli, on part sur les traces de Ségurant, le chevalier au dragon dont la légende arthurienne n'a pas retenu le nom. Puis direction le Grand Nord canadien avec la chanteuse inuk Elisapie, qui revisite dans sa langue natale les grands tubes pop-rock de sa jeunesse. Dernière escale : la Terre du Milieu avec l'illustrateur John Howe, qui a traduit en dessins l'univers médiéval-fantastique de J.R.R. Tolkien. Sans oublier les indispensables Valérie Brochard, Jean-Mathieu Pernin, Olivier Boucreux, Alix Van Pée et la question très intéressante de David Castello-Lopes — à ne manquer sous aucun prétexte ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Découvrez ou redécouvrez les débats de notre Club d’intellectuels qui ont marqué l’émission ces derniers mois : dissolution de groupuscules d'extrême droite et débat sur la fin de vie. Retrouvez aussi nos trois invités, la journaliste Judith Benhamou-Huet et ses histoires extraordinaires de l’Hôtel des ventes Drouot ; le bédéiste Fred Bernard passionné de surf ; et le danseur Étoile, Karl Paquette. Et quoi de mieux pour conclure que la question cruciale et actuelle de Benoît Forgeard, passionné des cagnottes en ligne : qui n'a pas déjà donné ? 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Au programme de l’émission 28 Minutes :
Ce jeudi 4 janvier, Renaud Dély reçoit Laurent Berger, ancien secrétaire général de la CFDT. 2023 aura été une année douloureuse pour la démocratie, qui, à l’aube de 2024, se trouve quelque peu fissurée : un mouvement social puissant contre une réforme controversée, le recours répété à l’article 49-3, et un fossé qui ne cesse de se creuser entre les citoyens et leurs élus… Pourquoi notre démocratie semble-t-elle si fragile ? On en parlera avec lui. Nous continuerons de dresser un bilan de santé de la démocratie française avec Joséphine Kollmannsberger, maire de Plaisir, petite ville d’Île-de-France. Engagée dans la politique du quotidien, elle a subi, comme d’autres, cette agressivité qui transforme nombre d’élus locaux en cibles de notre démocratie. Puis nous retrouverons les chroniques d’Alix Van Pée et de Paola Puerari, ainsi que l’intermède musical « À la loop » de Matthieu Conquet !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Au programme de cette émission hors-série du 3 janvier :
Depuis 2022, les chiffres de l’immigration vers l’Europe sont au plus haut : 3,4 millions de personnes arrivées légalement en 2022, 966 000 nouvelles demandes d'asile reçues par les pays de l'Union européenne, la Norvège et la Suisse, soit une augmentation de plus de 50 % par rapport à l'année précédente. L’agence européenne Frontex a également détecté l’année dernière 330 000 franchissements irréguliers, le nombre le plus élevé depuis 2016. L’Europe peut-elle se permettre d’accueillir autant ? Pour en parler, Renaud Dély reçoit le haut-fonctionnaire Didier Leschi, directeur général de l’Organisation française de l’immigration et de l’intégration. Son livre « Ce grand dérangement. L’immigration en face », ressort dans une nouvelle édition publiée chez Gallimard. Nous poursuivrons nos discussions autour de l’immigration avec le poète guinéen Mohamed Bangoura dit Falmarès. Un invité au parcours unique : arrivé en France il y a six ans via la Libye puis l’Italie en traversant la Méditerranée dans un canot pneumatique, il a frôlé l’expulsion. Sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français en 2021, sa situation a été régularisée grâce à de nombreux soutiens. Il viendra nous raconter son histoire sur le plateau de 28 Minutes. Puis nous retrouverons les chroniques de Marie Bonnisseau et de Xavier Mauduit, ainsi que l’intermède musical « À la loop » de Matthieu Conquet ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Au programme de cette émission hors-série : Ce mardi 2 janvier, Renaud Dély reçoit la docteur en sciences numériques et entrepreneure Aurélie Jean. 2023 a été une année charnière pour l’intelligence artificielle, cette révolution numérique qui bouleverse nos savoirs et nos certitudes. Le 9 décembre, après trois jours de négociations, les États membres de l’Union européenne ont réussi à trouver un accord sur les règles régissant les systèmes d’IA. Avec cet « Artificial Intelligence Act », l’Europe devient ainsi une pionnière, dans un monde aux prémices de cette nouvelle technologie. Alors, faut-il avoir peur de l'avenir ? Fondatrice de la société In Silico Veritas, — notamment spécialisée en algorithmique — autrice de l’ouvrage « De l’autre côté de la machine », ou encore de l’essai « Data et sport, la révolution », Aurélie Jean nous éclairera sur cette question. Doit-on vraiment craindre que l’intelligence artificielle nous remplace — par exemple, au travail ? Comment, demain, distinguer le vrai du faux ? Nous poursuivrons ces discussions avec l’essayiste et magistrat Raphaël Doan. Dans ses essais historiques — le dernier en date, « Si Rome n’avait pas chuté », publié aux éditions Passés composés — il s’amuse à recourir à l’intelligence artificielle pour changer les événements de l’Histoire. Enfin, retrouvez également les chroniques d’Alix Van Pée et de Paola Puerari, ainsi que notre intermède musical, « À la loop » de Matthieu Conquet. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Découvrez ou redécouvrez les débats de notre Club d’intellectuels qui ont marqué l’émission ces derniers mois : utilisation du 49-3, choc des savoirs annoncé par le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal… Retrouvez aussi nos deux invités, la chercheuse en thanatologie qui refait l'histoire des rites funéraires, Juliette Cazes, et l'archéologue, spécialiste de la piraterie, Jean Soulat. Et quoi de mieux pour conclure que la question cruciale et actuelle de Benoît Forgeard : faut-il interdire les pseudos ? 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Au programme de cette émission hors-série : Ce jeudi 28 décembre, Élisabeth Quin reçoit François Gemenne, chercheur et spécialiste de la gouvernance du climat, pour faire un bilan environnemental de ces douze derniers mois. 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, mais également l'année du record mondial de consommation de charbon, ou encore celle de la COP28 aux Émirats arabes unis. Elle a été marquée par la notion de sobriété — consentie ou subie — pour ralentir le réchauffement climatique, mais aussi par les différentes réactions face à l'urgence climatique. De l'activisme écologique à la désobéissance civile, en passant par le déni des climato-sceptiques : a-t-on encore le temps de convaincre les citoyens ? Nous poursuivrons ces discussions avec l'exploratrice low-tech Caroline Pultz, qui a passé quatre mois en autonomie totale dans le désert mexicain. L'objectif : prouver que les techniques sobres en énergie sont viables et peuvent accompagner la lutte contre le dérèglement climatique, avec une empreinte environnementale favorable. Au nom de la sobriété, peut-on se passer de technologie ? Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marjorie Adelson, ainsi que l'intermède musical « À la loop » de Matthieu Conquet. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Au programme de cette émission hors-série du 27 décembre :
La France chassée du Mali, du Burkina Faso, de Centrafrique, du Niger, le putsch contre Ali Bongo, l’échec du G5 Sahel, le rapprochement des acteurs africains antifrançais avec la Russie, sans parler des relations tendues entre Paris et Rabat/Alger… « Annus horribilis », année horrible pour les relations entre l’Hexagone et le continent africain, qui n’ont cessé de se déchirer tout au long de l’année 2023. Pour en discuter, Élisabeth Quin reçoit Niagalé Bagayoko, chercheuse, spécialiste des politiques internationales de sécurité en Afrique de l’Ouest. Nous retrouverons ensuite Zyad Limam, directeur et rédacteur en chef « d’Afrique Magazine ». Né en Tunisie, il a su observer et analyser avec précision l’évolution du lien aujourd’hui compliqué entre le Maghreb et la France, notamment abîmé depuis le début de la présidence d’Emmanuel Macron. Il viendra partager son expertise sur le plateau de 28 Minutes. Puis nous retrouverons les chroniques de Xavier Mauduit et de Marjorie Adelson, ainsi que l’intermède musical « À la loop » de Matthieu Conquet !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
J'ai longtemps aimé l'idée d'être une citoyenne du monde. L'idée de voyager, de rencontrer d'autres cultures, de ne pas être définie par mes nationalités, de ne pas être bêtement chauvine ou fière d'une zone géographique sous prétexte que j'y suis née ou que j'y ai grandi. Pourtant, au fil des années, il a fallu le reconnaître, je me suis aussi follement attachée à certains lieux. « Attachée », c'est le mot qui me vient, mais est-ce vraiment un bon terme ? Joëlle Zask est philosophe et dans son dernier livre, "Se tenir quelque part sur la Terre", (Premier Parallèle, 2023) elle se demande comment parler des lieux qu'on aime. Comment nommer les émotions que font naître les endroits qui nous sont chers, sans tomber dans le registre des racines ou de l'appropriation. Peut-on appartenir à un lieu sans que ce lieu nous appartienne ? Quelle différence entre l'émerveillement et l'idéalisation d'un lieu ? Comment parler des lieux qu'on aime ? Un épisode des Idées Larges avec Joëlle Zask, philosophe et Maurizio Bettini, philologue et anthropologue. Références : - Maurice Barrès, Les déracinés, 1897- Maurizio Bettini, Contre les racines, Flammarion, 2017- René-Antoine Ferchault de Réaumur, Mémoires pour servir à l'histoire des insectes, 1737- Romain Bertrand, Le détail du monde L'art perdu de la description de la nature, Seuil, 2019 Archives sonores : - Pompoko - Isao Takahata (2006)
- David Goodhart - Anywhere VS Somewhere (2017)
- The Wire, Saison 3, Épisode 1, HBO (2004)
- TF1 - Cérémonie d'ouverture coupe du monde de Rugby 2023
- Mud - Jeff Nichols (2013) Everest Entertainment - FilmNation Entertainment Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Suite à la disparition de son père, Leslie s’interroge sur son appréhension de la mort. Sa quête va l’amener à la rencontre joyeuse de quatre personnages qui la fréquentent au quotidien : Mathieu thanatopracteur, son frère Julien conseiller funéraire et maître de cérémonie, Eddy responsable de chambre mortuaire, André photographe de tombes et passionné de cimetières.
À travers des questionnements intimes sur leur pratique et leur propre rapport à la mort, surgiront des scènes de préparation de corps. Des écoutes de musiques mortuaires inattendues. Des découvertes de rituels. Des partages de poèmes, d’objets ou de lettres laissées auprès des défunts. Des balades au Père Lachaise. De l’humour noir. Du rire, des larmes et des actes d’amour.
Entre conversations téléphoniques lunaires avec sa mère, et enquête sur un sujet tabou et effrayant, Leslie tente de se familiariser avec ce qui lui fait peur, tout en essayant de faire son deuil.
Scénariste et réalisatrice radio, Leslie Menahem écrit des fictions diffusées sur France Culture et France Inter. Elle réalise également plusieurs podcasts documentaires avec ARTE Radio, la RTBF, la RTS, et Audible. Elle est également dramaturge au théâtre et à l’opéra. À la télévision, elle écrit pour Karambolage sur ARTE, et développe sa série « Motel », produite par La Belle Affaire Productions et Laïdak Films. Au cinéma, elle développe son long métrage « Les autonautes de la cosmoroute » avec Ikki Films.
On connaît la puissance des images. Leur capacité à capter notre attention, à nous séduire et à nous donner envie d’acheter des produits. On connaît un peu moins bien la puissance du son. On sent bien que certaines mélodies nous détendent et que certains bruits nous heurtent, mais je ne me rendais pas compte à quel point une grande partie des sons qui m’entourent ont été soigneusement conçus pour produire un effet particulier.
Juliette Volcler est critique sonore et chercheuse indépendante. Dans son dernier livre, L'orchestration du quotidien, Design sonore et écoute au 21e siècle (La Découverte, 2022), elle s’intéresse à tous ces sons composés et à nos manières de les percevoir et d’y réagir.
Après l’avoir lu, j’ai commencé à entendre différemment les bip-bip de mon lave-linge, le jingle de la sncf et le ding de mon pass navigo. Pourquoi certains sons nous plaisent et d’autres nous agressent ? Jusqu'où peut-on contrôler notre environnement sonore ? Quel pouvoir a le son ?
Un épisode des Idées Larges avec Juliette Volcler, critique sonore et chercheuse indépendante et Victor Stoichita, ethnomusicologue au CNRS.
Références :
- Juliette Volcler, L'orchestration du quotidien - Design sonore et écoute au 21e siècle, La Découverte, 2022
- Juliette Volcler, Le son comme arme - Les usages policiers et militaires du son, La Découverte, 2011
- Juliette Volcler, Contrôle - Comment s'inventa l'art de la manipulation sonore, La Découverte, 2017
- Murray Schafer, The Soundscape - Our Sonic Environment and the Tuning of the World, Destiny Books, 1994
- Mark Hagood, Hush - Media and Sonic Self-Control, Duke University Press, 2019
- Yves Citton, Pour une écologie de l’attention, Seuil, 2021
- Nicola Di Croce, « Towards a multi‐species sonic ecology », colloque « Réaliser un urbanisme sonique – À l’écoute de la vie non humaine » organisé par Theatrum Mundi et IRIS (EHESS), La Gaîté lyrique, 18 mars 2021
- Tia DeNora, Music in Everyday Life, Cambridge University Press, 2004
- Gilbert Rouget, La musique et la transe - Esquisse d'une théorie générale des relations de la musique et de la possession, Gallimard, 1990 (1re éd. 1980)
Archives sonores :
- Musique zen relaxante avec sons d'eau, Peder B. Helland, Soothing Relaxation (2019)
- Puppy enjoying Salmon, DOG ASMR MUKBANG (2023)
- Ma machine à laver, Tony Maksoud (2013)
- Annonces SNCF, Benjamin Boutigny, Vu Duo (2011)
- Depuis quand : Le bruit de Passe Navigo 1/2 / Ep.4, David Castello-Lopes (2021)
- Samsung Washing Machine Song Live, andermansverenlive (2015)
- Nouveau jingle Netflix, Actu Médias (2019)
- Discreet Music (Remastered 2004), Brian Eno, Virgin Records Ltd
- The Microsoft Sound, Brian Eno, The Microsoft Corporation (1995)
- Ah, vita bella !, La Tarentella: Antidotum Tarantulae, Lucilla Galeazzi, Marco Beasley, L'Arpeggiata, Christina Pluhar, Alpha (2002)
- Magazine D. - Nouveaux trains Paris - Troyes, JT Reims / INA (1971)
- Simone Hérault, la voix de la SNCF, 20 heures le journal, France 2 / INA (2002)
- Départs gare de Lyon, 20 heures le journal, France 2 / INA (2006)
- Je veux être caissière. Bip, Hélène Souillard (2014)
- La La Land, Damien Chazelle, Summit Entertainment / Marc Platt Productions / Impostor Pictures / Gilbert Films / Lionsgate (2016)
- Murray Schafer, André Leduc
- Listen, David New, Office national du film du Canada (2009)
- Paris COVID-19 Lockdown by drone - le confinement à Paris vu du ciel, Alexis Olas, Bertrand Debeuret, AIRbuzz (2020)
- Friends, Saison 2, Episode 17, Michael Lembeck, NBC (1996)
- Publicité Casque à réduction de bruit Bose Quiet confort 35, Bose France (2019)
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
C’est quoi les différences entre le bridge et la belote ? « Tout » répondent à l'unisson les aficionados. Pas si évident, à priori, pour Romain Cavallin et Matthieu Cauchy, qui ne pensent pas que l’écart entre 32 et 54 cartes soit insurmontable pour jouer ensemble. Pourtant, entre une partie de belote au fin fond de la Picardie et un match de bridge à 200 mètres du château de Versailles, lorsque les cartes sont distribuées, tout le monde n’a pas les mêmes atouts dans son jeu. Entre la meringue et le flan, entre le rosé et le crémant, embarquez avec nous dans le match bridge vs. belote.
Et vous alors, vous êtes plutôt bridge et mocassin à glands ou belote et toile cirée ?
Romain Cavallin et Matthieu Cauchy sont photographes. Ils travaillent régulièrement en duo avec le projet Obscura Machine. Bridge vs Belote est leur second podcast après Le répondeur du maire.
Ce sont nos héros modernes : Steve Jobs, Mark Zuckerberg ou encore Elon Musk. Ces grands entrepreneurs de la Silicon Valley font l’objet d’innombrables articles, biographies, biopics et documentaires.Anthony Galluzzo est maître de conférences en sciences de gestion, et dans son dernier livre, "Le mythe de l’entrepreneur" (Zones, 2023), il aborde ces célébrités sous le prisme du mythe. Le mythe du rebelle innovant, visionnaire et disruptif qui aurait changé le monde.Ces récits de génies partis de rien et prenant tous les risques sont intéressants à décortiquer parce qu’ils irriguent le grand roman de notre économie, ils dessinent l’idéal à atteindre. Comment s’est forgé cet imaginaire ? Les entrepreneurs sont-ils réellement ceux qui portent les risques et produisent les innovations ? D’où vient le mythe de l’entrepreneur ? Références : - Anthony Galluzzo, Le mythe de l’entrepreneur, Zones, 2022- Mariana Mazzucato, L’Etat entrepreneur, Fayard, 2020- Joseph Schumpeter, Théorie de la destruction créatrice, 1942- Ayn Rand, Atlas Shrugged, 1957- Malcolm Gladwell, Outliers - The Story of Success, Back Bay Books, 2008 Archives sonores : - Steve Jobs: How a Dreamer Changed the Wolrd, Game Changers, Brian Knappenberger, Bloomberg (2010)- TIME Person of the Year 2021: Elon Musk, TIME (2021)- Macron Says He Wants France to Be a 'Startup Nation', Bloomberg Television (2017)- Facebook Live video, Mark Zuckerberg (2017)- Jobs, Joshua Michael Stern, Five Star Institute / Open Road Entertainment (2013)- Peut-on vraiment quitter sa classe sociale ?, Les idées larges, Arte (2022) - TEDxSussexUniversity - Mariana Mazzucato - The Entrepreneurial State, TEDx Talks (2012)- Naître pauvre a été ma plus grande chance, Yomi Denzel, Tiktok (2022)- Gym tonic : émission du 17 juin 1984, France 2- Mad Men, Saison 1, Episode 8, AMC (2007)- The Mike Wallace Interview of Ayn Rand, Newsmaker Production / No Free Lunch Distributors (1959)- The 2021 Atlas Society Gala: Peter Thiel's Speech, The Atlas Society, Ltd. (2022)- Think different, Jennifer Golub, Chiat\Day / Apple (1997)- Lancement de Free Mobile par Xavier Niel à Paris, Mdtmp (2012)- Vague de suicides dans une usine chinoise, France 2 / INA (2010) Musique générique : « TRAHISON Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions. »
Dans la famille de Juliette, il y a : dix profs, cinq ingénieurs, quatre chercheurs, trois marionnettistes, deux maraîchers bio, un clown qui est aussi DJ, un écrivain, une herboriste… Et son grand frère, 1m83 de virilité, chargé d’affaires dans le BTP, fan de bagarre et de rugby, régulièrement accusé d’être le facho de la famille.
C’est aussi l’idole de sa petite sœur depuis leur enfance. Aujourd’hui, elle cherche à comprendre ce qui l’a fait dévier d’un chemin tout tracé par leur milieu socioculturel. Tous deux ont pourtant en commun la passion de la sociologie. Derrière les mots bruts de grand frère résonne une analyse rafraîchissante des inégalités sociales et une vision dérangeante de l’entre-soi intello.
Ouvrage mentionné : "Chantier interdit au public. Enquête parmi les travailleurs du bâtiment", Nicolas Jounin, Éditions La Découverte, 2009.
Cet épisode a été tourné en public à la Gaîté lyrique. Quand je vois ma famille américaine, j’aime bien leur parler de la Sécurité sociale. La Sécu fait partie de ces choses qui me rendent fière d’être Française. Je leur explique que chez nous, le système de santé est public et donc gratuit : si vous allez aux urgences, on ne vous demandera pas si vous avez une bonne mutuelle avant de vous soigner. Je suis donc très attachée à la Sécu, et quand on me dit qu’elle est mal gérée, au point d’être en danger, cela m’inquiète… Nicolas Da Silva est économiste de la santé à l’Université Sorbonne Paris Nord. Quand j’ai lu son livre, La Bataille de la Sécu (La Fabrique, 2022), je me suis rendue compte que j’avais très mal compris le fonctionnement de notre système de santé. A la fois je l’idéalisais et je le sous-estimais. J’ai compris que “la Sécu” en général, ça ne veut rien dire : celle d’aujourd’hui n’a plus grand chose à voir avec celle qui a été fondée en 1946. Pour lui, la Sécurité sociale est en excellente santé financière, et la plus grande menace à laquelle elle fait face n’est pas seulement la liquidation ou la privatisation mais aussi l’étatisation. Étatisation qui est déjà en cours. Quand et pourquoi ce processus a-t-il commencé ? Quelle est la différence entre le “public” et “l’étatique” ? La Sécurité sociale a-t-elle besoin d’être sauvée ?
Références : - Nicolas Da Silva, La Bataille de la Sécu. Une histoire du système de santé, La Fabrique, 2022
- Richard Titmuss, Essays on the Welfare State, London, George Allen and Unwin LTD, 1958- Thomas Piketty, Les Hauts Revenus en France au XXe siècle, Paris, Hachette, 2001 Archives sonores : - Plateau : François Lenglet, LE 20H, TF1 Actu / INA (2020)- Comptes de la Sécurité Sociale, Télématin, 7h30 le journal, France 2 / INA (2010)- Rapport de la cour des comptes sur l'assurance maladie, Soir 3, France 3 / INA (2003)- La situation de la Sécurité Sociale, JT 20H, RTF / ORTF / INA (1970)- Projet de loi en conseil des ministres pour combler le trou du déficit de la Sécurité Sociale, Télématin, France 2 / INA (1986)- Le déficit de la Sécurité Sociale, 19/20, France 3 / INA (1981)- Le trou de la Sécurité Sociale, TF1 13 heures / INA (1994)- Le déficit de la Sécurité Sociale, 20H, TF1 / INA (1975)- Sécurité Sociale : diagnostic, 19/20, France 3 / INA (1995)- Histoire de la Sécurité Sociale, Le Journal 20H, France 2 / INA (1995)- 50 ans de la Sécurité Sociale, 12H45, France 3 / INA (1995)- Sécurité Sociale, Antenne 2 Midi, France 2 / INA (1979)- Barre sur la Sécurité Sociale, TF1 Actualités 13H / INA (1979)- Marisol Touraine célèbre les acquis de la Sécurité Sociale, Francis Curta, Benjamin Bouly Rames, FD / AFPTV / AFP (2015)- Sécurité Sociale : un retour vers un budget équilibré ?, 20 heures, France 2 / INA (2016)- Edith Cresson, A2 Le Journal de 13H, France 2 / INA (1991)- Plateau : François Fillon, 20 heures, France 2 / INA (2016) Musique Générique :
« TRAHISON Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions. »
Christian est le père de Nicolas, il a 68 ans et il passe sa retraite à se soigner. Les hanches, les genoux, le dos, il est tout cassé. Christian était menuisier pendant 38 ans à la cité universitaire d’Antony, la plus grande d’Europe. Pendant longtemps, il a fait son job : construire, réparer et poser des meubles, pour les étudiants. Il travaillait le bois, se sentait utile et il adorait son métier.
Évidemment, cet artisan magicien capable de fabriquer des meubles, mais aussi des jouets faisait l’admiration de son fils, qu’on peut entendre grâce à des conversations enregistrées il y a 30 ans sur le magnétophone familial.
Mais le métier de Christian a changé. On a externalisé, réduit les effectifs et on a commandé les meubles plutôt que de les fabriquer. Peu à peu, on lui a confié d’autres tâches, souvent plus pénibles, il était seul, il faisait beaucoup de manutention et de moins en moins de menuiserie. Alors, il a voulu se reconvertir, mais une cheffe l’a pris en grippe et ses projets ont été bloqués. Il a dû se contenter de ces taches qui n’avaient plus de sens, son corps a pris des coups et a fini par lâcher.
Finalement, il est parti écœuré et usé, sa retraite n’est pas une récompense, elle est une épreuve. Nicolas enrage de voir son père dans cet état. Alors il a voulu le faire témoigner, dans ce podcast qui est autant un hommage à son père qu’à la classe ouvrière.
Nicolas Lansalot est journaliste et réalisateur de documentaires pour RMC Sport. C’est son premier podcast.
Dans le récit biblique de Babel, les premiers êtres humains parlaient une seule langue, la langue adamique - celle d’Adam et Eve. Mais ils ont fait preuve de vanité en construisant une tour géante qui atteignait le ciel. En guise de punition, Dieu a détruit la tour et surtout, il a instauré la multiplicité des langues afin de semer la confusion entre eux, confusion qui se dit “Babel” en hébreu. Depuis, pour se comprendre, il faut traduire.Souleymane Bachir Diagne est un philosophe sénégalais qui enseigne à l'université Columbia à New York. Dans son dernier livre "De langue à langue" (Albin Michel, 2022), il explore les enjeux politiques et philosophiques que charrie la traduction. Il rejette l’idée que certains termes ou certains textes ne seraient pas traduisibles, ou pas traduisibles par n’importe qui et il s’appuie sur l’expérience de la traduction pour penser concrètement l’universel. Comment la traduction reflète-t-elle les rapports d’inégalité qui existent entre les langues ? Peut-elle être un acte de trahison ou d’appropriation ? Peut-on tout traduire ?Un épisode des Idées Larges avec Souleymane Bachir Diagne, philosophe.Produit par Upian et ARTE France. Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références :- Souleymane Bachir Diagne, De langue à langue. L'hospitalité de la traduction, Albin Michel, 2022- Pierre Bourdieu, L’économie des échanges linguistiques, Langue française, Paris, Larousse, n°34, mai 1977- Antoine Berman, L’épreuve de l’étranger. Gallimard, 1984- Barbara Cassin (dir.), Vocabulaire européen des philosophies : Dictionnaire des intraduisibles. Seuil, 2004- Casanova Pascale, La Langue mondiale. Traduction et domination, Le Seuil, 2015- Birago Diop, Les contes d’Amadou Koumba, Fasquelle, 1947- Bernard Dadié, Les Contes de Koutou-as-Samala, Présence africaine, 1982- Paul Ricoeur, Sur la traduction, Les belles lettres, 2016 Archives sonores : - La Bible, John Huston, Dino de Laurentiis Cinematografica / Seven Arts Productions (1966)- Lost in Translation, Sofia Coppola, American Zoetrope / Elemental Films (2004)- Une soirée cosmopolite, Apostrophes, Antenne 2 / INA (1986)- Quand Mahomet se faisait traiter d'"exécrable Mahomet" dans la première traduction latine du Coran, iReMMO, France Culture (2018)- Camille Bloomfield, Santiago Artozqui, La traduction dans tous ses états : une performance-débat de l’Outranspo (Ouvroir de Translation Potencial), BnF (2017)- President Obama Speaks at a Memorial Service for Nelson Mandela, The Obama White House (2013)- Barabara Cassin, Les intraduisibles, symptômes de différences, Réseau Canopé (2016)- Investiture de Joe Biden : la poétesse Amanda Gorman récite un poème, France 24 (2021) Musique Générique :
« TRAHISON Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions. »
Anis Rhali continue son enquête, il tente de mesurer l'impact qu'ont eu sur lui ses « années collège » dans le 93. Il reste convaincu que son année de 4ᵉ, au cours de laquelle il a pu écrire, réaliser et jouer dans un court-métrage grâce à une enseignante déterminée, a été décisive. En effet Anis est aujourd'hui vidéaste. Alors il veut en avoir le cœur net. Après avoir interrogé ses camarades, il décide donc de retrouver cette professeure. Madame Guguen vit aujourd'hui à Amsterdam et n'est plus enseignante depuis des années. Quel souvenir garde-t-elle de ces années ?
L'école c'est de la merde
Les années scolaires sont denses, on se souvient d’autant de choses qu'on en oublie. Il est donc difficile de rendre palpable l’impact qu’a eu l’école sur un être humain. Pourtant, c'est ce qu’Anis a décidé de faire. Le banlieusard qui a grandi dans le 93 n’a pas un bon souvenir de l’école. Il a l’impression qu’il est devenu qui il est grâce à lui et personne d’autre. Aujourd’hui créateur de contenus sur YouTube et scénariste, il doit admettre que son année de 4ᵉ dans laquelle sa classe a pu écrire, réaliser et jouer dans un court-métrage a peut-être eu une influence sur lui. Il va donc rencontrer ses anciens camarades, mais aussi la prof à l’origine de ce projet pour comprendre. Y a-t-il un lien entre cet événement et sa vie d’aujourd’hui ? L’école est-elle si perfectible que ça ? Et si oui à quel endroit ? Que ce soit le témoignage de Tony, le rappeur informaticien, celui de Mohamed, le banlieusard globe-trotter ou encore Madame Guguen, l’enseignante qui mettait des 18/20 facilement, chaque avis va nous permettre de nous questionner sur l’un des principes fondamentaux de notre société : l’éducation.
Anis Rhali
Anis est un scénariste, réalisateur et comédien autodidacte. Le banlieusard a fait ses preuves sur internet en exploitant tout ce qu’il pouvait. Court-métrage sur YouTube, expériences sociales ou encore émission de radio. Pour Anis, faire du contenu populaire qui a du sens et du fond, c’est possible. C’est ce qu’il tente de démontrer à travers ses créations.
Après sa conversation avec Tony, Anis Rhali voudrait nuancer le portrait sévère qu’il a fait de l’éducation nationale à la française. Il continue de penser que son année de 4ᵉ a peut-être changé sa vie en positif. Pour avoir un autre son de cloche, il se rend chez un camarade qu'il a complètement perdu de vue : Mohamed, aujourd'hui jeune patron d'un restaurant dans la ville d'Aubervilliers. Là encore le constat n’est pas glorieux et le problème ne se limite pas à l’école. Mohamed se confie, revisite les souvenirs en commun et raconte comment il a pu s’épanouir à l'étranger et surmonter le mal-être qu'il a malgré lui développé en France. Anis découvre un parcours à l'opposé du sien.
L'école c'est de la merde
Les années scolaires sont denses, on se souvient d’autant de choses qu'on en oublie. Il est donc difficile de rendre palpable l’impact qu’a eu l’école sur un être humain. Pourtant, c'est ce qu’Anis a décidé de faire. Le banlieusard qui a grandi dans le 93 n’a pas un bon souvenir de l’école. Il a l’impression qu’il est devenu qui il est grâce à lui et personne d’autre. Aujourd’hui créateur de contenus sur YouTube et scénariste, il doit admettre que son année de 4ᵉ dans laquelle sa classe a pu écrire, réaliser et jouer dans un court-métrage a peut-être eu une influence sur lui. Il va donc rencontrer ses anciens camarades, mais aussi la prof à l’origine de ce projet pour comprendre. Y a-t-il un lien entre cet événement et sa vie d’aujourd’hui ? L’école est-elle si perfectible que ça ? Et si oui à quel endroit ? Que ce soit le témoignage de Tony, le rappeur informaticien, celui de Mohamed, le banlieusard globe-trotter ou encore Madame Guguen, l’enseignante qui mettait des 18/20 facilement, chaque avis va nous permettre de nous questionner sur l’un des principes fondamentaux de notre société : l’éducation.
Anis Rhali
Anis est un scénariste, réalisateur et comédien autodidacte. Le banlieusard a fait ses preuves sur internet en exploitant tout ce qu’il pouvait. Court-métrage sur YouTube, expériences sociales ou encore émission de radio. Pour Anis, faire du contenu populaire qui a du sens et du fond, c’est possible. C’est ce qu’il tente de démontrer à travers ses créations.
Anis a grandi dans le 93 et a un très mauvais souvenir de l’école et des profs. Lui qui est désormais créateur de contenu sur YouTube, pense que sa créativité n’avait pas sa place à l’école et qu’on ne l’a pas encouragé à la révéler. Mais s’il se trompait ? Si son constat était peut-être finalement un peu caricatural ? Parce que maintenant qu’il y pense, il se souvient qu’en 4ᵉ il a fait un court-métrage grâce à l’une de ses profs. Alors il s’interroge, et si en fin de compte cette année 2003 avait eu un énorme impact sur lui ? Et s’il devait tout au projet cinéma de sa prof de français ? Pour le savoir, il se rend chez Tony, l’un de ses camarades de classe de l’époque qui a eu, comme lui, un parcours artistique, mais lui dans le rap.
L'école c'est de la merde
Les années scolaires sont denses, on se souvient d’autant de choses qu'on en oublie. Il est donc difficile de rendre palpable l’impact qu’a eu l’école sur un être humain. Pourtant, c'est ce qu’Anis a décidé de faire. Le banlieusard qui a grandi dans le 93 n’a pas un bon souvenir de l’école. Il a l’impression qu’il est devenu qui il est grâce à lui et personne d’autre. Aujourd’hui créateur de contenus sur YouTube et scénariste, il doit admettre que son année de 4ᵉ dans laquelle sa classe a pu écrire, réaliser et jouer dans un court-métrage a peut-être eu une influence sur lui. Il va donc rencontrer ses anciens camarades, mais aussi la prof à l’origine de ce projet pour comprendre. Y a-t-il un lien entre cet événement et sa vie d’aujourd’hui ? L’école est-elle si perfectible que ça ? Et si oui à quel endroit ? Que ce soit le témoignage de Tony, le rappeur informaticien, celui de Mohamed, le banlieusard globe-trotter ou encore Madame Guguen, l’enseignante qui mettait des 18/20 facilement, chaque avis va nous permettre de nous questionner sur l’un des principes fondamentaux de notre société : l’éducation.
Anis Rhali
Anis est un scénariste, réalisateur et comédien autodidacte. Le banlieusard a fait ses preuves sur internet en exploitant tout ce qu’il pouvait. Court-métrage sur YouTube, expériences sociales ou encore émission de radio. Pour Anis, faire du contenu populaire qui a du sens et du fond, c’est possible. C’est ce qu’il tente de démontrer à travers ses créations.
Tous les jours on croise en ville des personnes assises à même le sol avec une pancarte très simple : “J’ai faim” . Et comme Coluche, on se dit que “ce n’est pas normal que dans le pays de la bouffe il y en ait qui n’en aient pas assez”. L’humoriste avait lancé les Restos du Coeur dans les années 80, en pleine crise économique. Son idée était de créer une cantine gratuite fonctionnant grâce aux dons. Mais ce qui aurait dû être un éphémère dispositif d’urgence a fini par s’installer dans le paysage comme le mode d’approvisionnement de millions de personnes.
L’anthropologue Bénédicte Bonzi a participé entre 2017 et 2022 aux maraudes des Resto du Coeur en Seine St Denis et elle en a fait le terrain de sa thèse et de son livre La France qui a faim, Le don à l'épreuve des violences alimentaires (Seuil, 2023).
Les bénévoles qu’elle a rencontrés sont animés par la volonté d’agir concrètement face à l’injustice, mais ils sont aussi les premiers à reconnaître les limites et parfois même la violence que peut charrier le don de nourriture, surtout tel qu’il est organisé aujourd’hui. Pourquoi par exemple l’aide alimentaire devrait-elle forcément recycler les invendus des supermarchés ? Une politique sociale basée sur le don peut-elle être juste ? A qui profite le don ?
Un épisode des Idées Larges avec Bénédicte Bonzi, anthropologue.
Produit par Upian et ARTE France.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Bénédicte Bonzi, La France qui a faim. Le don à l'épreuve des violences alimentaires, Seuil, 2023
- Alain Caillé, Anthropologie du don. Le tiers paradigme, La Découverte, 2007
- Marcel Mauss, Essai sur le don, 1925
Archives sonores :
- Inauguration par Coluche du premier restaurant du coeur EDHEC, JT FR3 Nord Pas de Calais / INA (1985)
- Banque alimentaire, Un jour en France, 20 heures, France 2 (26/11/2022)
- Faux steaks hachés : 250.000 euros minimum de préjudice subi, selon les banques alimentaires, RTL (2019)
- Grâce à vos dons, nos bénévoles ont le pouvoir d'agir !, Croix Rouge (2022)
- Gaspillage : des supermarchés alimentent les plus démunis en échange d’une défiscalisation, BFMTV (2015)
- Retour de courses : Resto du Coeur #1, Simplement MylN / Youtube (2022)
- Ce que donner veut dire. Anthropologie et philosophie du don, Alain Caillé, Cité des sciences et de l'industrie / Universcience (2010)
- Pierre Desproges et les Restos du coeur, C'est encore mieux l'après midi, France 2 / INA (1986)
Musique Générique :
« TRAHISON Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions. »
"Enlève ton voile ! " Chaque matin, à l'entrée du lycée, le rituel des surveillants qui interpellent les élèves traduit un malaise qui est devenu un débat de société. Mais alors comment parler tranquillement et faire retomber la pression ?
Au lycée Paul-Éluard de Saint-Denis, dans le cadre d'un atelier radio, des élèves, surtout des filles qui portent le voile, débattent avec leurs enseignants et leurs pairs d’un sujet sensible : la relation entre laïcité et religion et la manière dont chacun la vit, parfois au plus intime, sous le régime de la loi de 2004.“Et vous, vous vous débrouillez comment avec la laïcité ?” À partir de cette simple question posée tout au long d’une année scolaire, la parole, libre, se déploie en d’étonnantes nuances devant le micro : si certaines lycéennes vivent l'application de la loi comme une violence et une négation de ce qu'elles sont, d'autres la vivent avec plus de sérénité parce que “C’est chacun sa croyance !”Avec, en fond sonore, le train-train de la vie lycéenne, les rires, les doutes et les chansons, les sorties au musée, les cours, l'atelier théâtre et l'exercice de la photo de classe. Une réalité quotidienne pas facile, mais loin de tout catéchisme religieux… ou républicain.
Merci pour leur accueil à la direction, à l'ensemble du personnel et aux élèves du lycée Paul-Eluard de Saint-Denis. Merci en particulier à Andréa, Bassim, Binta, Brizio, Carla, Deborah, Havir, Leïla, Marianne, Maeva, Sadia, Lucie-Rose, Yasmine et leurs camarades des classes de première HGGSP et terminale de l'année scolaire 2022-23 ; et à Camille Taillefer, professeure d’histoire-géographie, ainsi qu'à Jean-Pierre Aurières, professeur d'histoire-géographie, Fanny Capel, professeure de français, Hassina Ouacif, agente d’entretien, Gilles Petel, professeur de philosophie, Julie Rual, professeure d’art plastiques, Mona Railhes, conseillère principale d’éducation, Loïc Vidal, professeur de français et de théâtre, Thierry Blotin, atelier musique, Jonathan Navarre, professeur d'EPS, Pierre Gandolfi, professeur de physique.
Même quand on n’a pas lu Freud dans le texte, on se sert souvent de ses notions les plus connues. On se demande ce que son inconscient essaie de nous dire quand on rêve que l’immeuble d’en face s’effondre, ou quand on fait un lapsus… Mais l’inconscient tel que l’a théorisé Freud au début du XXe siècle, à Vienne, est-il vraiment le même que le nôtre aujourd’hui ? Hervé Mazurel est historien à l’Université de Bourgogne. Dans son dernier livre, L’inconscient ou l’oubli de l’Histoire (La Découverte, 2021), il rappelle que, contrairement à ce que prétendait Freud, les mécanismes psychiques ne sont pas des invariants universels que l’on pourrait comprendre séparément de leur contexte. Nos vies affectives sont indissociables des grandes mutations qui affectent nos sociétés. Par quelle voie la société agit-elle en nous ? D’où vient notre surmoi ? Comment l’Histoire façonne-t-elle notre inconscient ? Un épisode des Idées Larges avec Hervé Mazurel, historien des sensibilités et avec Pierre-Henri Castel, psychanalyste, historien et philosophe au CNRS. Produit par Upian et ARTE France.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Hervé Mazurel, L’inconscient ou l’oubli de l’Histoire, La Découverte, 2022- Hervé Mazurel et Elizabeth Serin, « Rêves de confins. Esquisses sur la vie onirique au temps de la Covid19 et du confinement », in Jacqueline Carroy (dir.), « La circulation des rêves », Communications, n° 108, Seuil, mai 2021- Pierre-Henri Castel, « Narcissisme et processus de civilisation. Pour une lecture sociologique », Zilsel, 8, 2021- Georges Didi Huberman, L’invention de l’hystérie, Macula, 1982- Norbert Elias, La civilisation des moeurs, 1939- Sigmund Freud et Breuer, Etudes sur l’hystérie, 1895- Sigmund Freud, Malaise dans la civilisation, 1930 Archives sonores : - Fight Club, David Fincher, 20th Century Fox (1999)- Les meilleurs lapsus des politiques à la télé en 2021, Le Parisien / BFMTV (2021)- Discours d'Emmanuel Macron au 20 heures de France 2 (16/03/2020)- Freud, passions secrètes, John Houston, Universal Pictures (1962)- Augustine, Alice Winocour, Dharamsala / ARP Sélection (2012)- Trouble de la personnalité borderline : Abigail nous raconte son quotidien, Konbini (2022)- Pinocchio, Hamilton Luske et Ben Sharpsteen, Walt Disney Productions / RKO Radio Pictures (1940)- Lessons in sociology, Abram de Swaan et Paul van den Bos, Fondation Norbert Elias (1975)- La vie est un long fleuve tranquille, Etienne Chatiliez, Téléma / MK2 Films (1988) Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
« Il y a trois ans, mon père Jean attend la greffe d’un nouveau cœur. Au même moment, j’entends pour la première fois battre dans mon ventre le cœur de ma fille Aglaé. En parallèle, le cœur de ma grand-mère paternelle, Geneviève, est à bout de souffle. C’est donc un moment où, sur quatre générations, il se passe quelque chose d’intense dans nos corps et dans nos cœurs.
Mon père est greffé avec succès. Après la transplantation, je lui demande comment il se sent. Il me répond : “Tu sais, j’ai l’habitude de me dissocier : d’un côté ma tête et de l’autre mon corps”. Et là, je sais de quoi il veut me parler. » (Léa Chatauret)
Léa Chatauret
Après des études de sociologie et de Sciences politiques à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, Léa Chatauret est monteuse de films documentaires montrés dans de nombreux festivals (Berlinale, Visions du Réel, Cinéma du Réel, IDFA...). Elle intervient régulièrement à la Cinéfabrique, pour le GREC, au DEMC de l'Université Paris-Cité, et participe à plusieurs commissions d'aides sélectives.
Remerciements
Jean Chatauret, Catherine Mabille, Elise et Noémie Chatauret, Marie Baget, Franck Thomas et Aglaé Chatauret Thomas, ainsi que les nombreuses oreilles attentives et amicales.
Ressources :
- Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE)
- Service National d'Accueil Téléphonique de l'Enfance en Danger
Quand les Britanniques ont voté pour le Brexit, ou quand les Américains ont voté pour Trump, on a beaucoup entendu qu’ils avaient “mal voté”, qu’ils s’étaient “fait avoir par les fake news”, et qu’ils étaient “ignorants”. Jacques Rancière est philosophe, professeur émérite à l'Université de Paris VIII et il fait partie des penseurs de la démocratie qui m’ont le plus marquée intellectuellement. L’une de ses hypothèses les plus puissantes est “l’égalité des intelligences”, une idée qui contredit donc complètement la tendance actuelle à déplorer la crédulité ou l'irrationalité des gens. Mais peut-on vraiment dire que tout le monde a la même capacité intellectuelle ? Quelles sont les implications politiques d’une telle affirmation? Et si on arrêtait de prendre les gens pour des cons ? Un épisode des Idées Larges avec Jacques Rancière, philosophe.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Jacques Rancière, Le maître ignorant, Cinq leçons sur l’émancipation intellectuelle, Fayard, 1987- Jacques Rancière, La haine de la démocratie, La Fabrique, 2005- Jacques Rancière, Les trente inglorieuses, La Fabrique, 2022 Archives sonores : - Richard Dawkins on Brexit: No, the British people have NOT spoken (2017), BBC Newsnight- Don Lemon mocks Trump supporters on live TV (2020), CNN- Jeremy Clarkson Slams "Coffin-Dodging Idiots" Who Voted Brexit (2019) LBC- "Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ", Jean Yanne (1982)- Élisabeth Lévy : "Abstention : les électeurs ont une responsabilité" (2022), Sud Radio- Serge Raffy au Débat National, 24h Pujadas (2019), LCI- Emmanuel Macron, quelle mesures après le débat ? (2019) BFMTV- Les conséquences de la grèves (1995), FR3, INA- Débat sur conflits sociaux, Place publique (1995), FR3, INA- Sibeth Ndiaye: "Il y a encore de la pédagogie à faire sur la réforme des retraites" (2020), BFMTV- François Patriat, président du groupe LREM au Sénat : "Il y a un effort d'explication à faire" (2017), France Info- Un budget pour les riches? Le gouvernement doit faire de la pédagogie estime Laurent Neumann (2017), BFM Business- Les 150 - des citoyens s'engagent après la convention citoyenne pour le climat, Baptiste Rouget-Luchaire (2021), Hope Production / Calt Production / LCP-Assemblée nationale- Nuit debout, 2016 Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
La scène se déroule au Musée du Quai Branly. Le 12 juin 2020, cinq activistes dénonçant la “dépossession de l'Afrique de ses richesses”, arrachent de son socle un poteau funéraire Bari du XIXe siècle. “Nous avons décidé de venir récupérer ce qui nous appartient”, affirment-ils, avant d'être interpellés par la police. Depuis quelques années, les musées font de plus en plus l’objet de remises en cause, notamment de la part de mouvements antiracistes. Françoise Vergès est docteure en science politique et présidente de l’association "Décoloniser les arts". Dans son dernier livre, “Programme de désordre absolu” (La Fabrique, 2023), elle rappelle la nature profondément coloniale des grands musées universels et réfléchit à ce que signifierait concrètement la décolonisation des musées. Quelle est la fonction politique de ces espaces ? Pourquoi font-ils aujourd’hui l’objet de contestations ? Faut-il vider les musées ? Un épisode des Idées Larges avec Françoise Vergès, politologue.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Françoise Vergès, Programme de désordre absolu, Décoloniser le musée, La Fabrique, 2023- Smirit Lee, Decolonize museums, Or Books, 2022- Bénédicte Savoy, Felwine Sarr, Rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain - Vers une nouvelle éthique relationnelle, 2017- Matt Apuzzo, Constant Méheut, Selam Gebrekidan and Catherine Porter; “Comment une banque française a fait main basse sur Haïti”, The New York Times, 20 mai 2022Archives sonores : - Mwazulu Diyabanza Siwa Lemba récupère une statue au Musée du Quai Branly à Paris, Ziana tv- Art & Rite. Le pouvoir des objets (2021), Musée L, Louvain-la-Neuve- "Art du Bénin d'hier et d'aujourd'hui" : un vernissage royal, ORTB- Kwakwaka’wakw Traditions & Culture, Lindblad Expeditions-National Geographic, youtube- L'Afrique veut récupérer son patrimoine, JT20H (09/01/2018), France 2 Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
L’affaire Olivier Duhamel a lancé le mouvement MeToo Inceste. La vague de témoignages a montré à quel point il s’agissait d’un phénomène répandu, qui touche tous les milieux sociaux. 1 Français sur 10 affirme en avoir été victime durant son enfance, alors même que c’est censé être un interdit absolu. Un interdit qui serait même le propre de l’Homme. Bien sûr, ce n’est pas parce que quelque chose est censé être interdit qu’il n’est pas du tout pratiqué. Mais que dire d’un interdit qui est à ce point bafoué ? J’ai voulu aller voir ce que deux anthropologues pouvaient nous aider à comprendre sur l’inceste : Maurice Godelier, auteur de "L’Interdit de l’inceste à travers les sociétés" (CNRS Editions, 2021) et Dorothée Dussy, autrice du "Berceau des dominations" (Marseille, La Discussion, Familles, genres, générations, 2013). L’inceste est-il vraiment un interdit ? Un épisode des Idées Larges avec Maurice Godelier, anthropologue, Dorothée Dussy, anthropologue et Anne-Emmanuelle Demartini, historienne.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références : - Maurice Godelier, L’interdit de l’inceste à travers les sociétés, CNRS, 2013- Dorothée Dussy, Le berceau des dominations, anthropologie de l’inceste, Marseille, La Discussion, Familles, genres, générations, 2013 - Anne-Emmanuelle Demartini, Violette Nozière, la fleur du mal. Une histoire des années trente. Ceyzérieu, Champ Vallon, 2017- Claude Lévi-Strauss, Les structures élémentaires de la parenté, EHESS, 1949 Archives sonores : - Affaire Duhamel, JT 20H, (09/02/2021), FR 2- Claude Lévi-Strauss, réalisé par Pierre Beuchot (2004), INA / Arte - Cendrillon (1950), Walt Disney Production - Les dossiers de l'écran: l'inceste, Rembob'INA (1986), INA Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Les toilettes et la miction ne sont pas que source de stress et d’inconfort, elles peuvent aussi être source de soulagement et de plaisir. Saviez-vous que les urinoirs publics ont été lieu de rencontre pour la communauté gay, lorsque l’homosexualité était encore pénalisée ? Et que nombreuses sont les pratiques sexuelles qui s’amusent avec l’urine ? Liées, souvent au milieu BDSM, ces pratiques sont très codifiées. Qu’est-ce que cela dit des normes de genres et du consentement ? Et si nous transgressions le tabou et laissions aller nos pulsions jusqu’au bout. Jouons avec notre miction et nos convictions !
Avec Marc Martin, photographe et écrivain
Lecture : Les tasses. Toilettes privées, affaires publiques, Marc Martin, Ed. Agua
Pause pipi
Nous évacuons en moyenne 1,5 à 2 litres d'urine par jour, soit l'équivalent d’un camion citerne dans une vie ! Faire pipi, est si universel et quotidien, que nous en oublions de questionner ce qui se joue derrière chaque miction : un rapport à son propre corps, à son identité et au monde. Avec malice, Julie Auzou ausculte notre époque par la lunette (relevée ou non, là est la question) en mêlant témoignages de proches, d’une sociologue-géographe, d’un photographe et de personnes rencontrées au fil de ses recherches. Chez soi, dans son lit, à l’école, en manif, dans les bars ou en festival : de l’intimité la plus secrète aux mouvements les plus collectifs, qu’est-ce que l’acte d’uriner révèle de nos rapports de genre ? Une production ARTE Radio.
Cette série a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
Tandis que l’alcool coule à flot, l’urine aussi. Moment agréable ou attente insoutenable ? À la nuit tombée, uriner devient plus simple (sur le mur du voisin) ou plus compliqué (entre deux voitures), tout dépend de notre position et de notre degré d’alcoolisation. De pratiques drôles à d’autres (auto)-humiliantes, quelles constructions virilistes se jouent dans ces moments de fête et de lâcher prise ? Quels constats et aménagements de la part des bars et festivals ? Et si le rêve de toilettes inclusives devenait réalité…
Pause pipi
Chaque jour, nous évacuons en moyenne 1,5 à 2 litres d'urine - soit, dans une vie, l’équivalent d’un camion-citerne par personne ! Faire pipi, est si universel et quotidien, que nous en oublions de questionner ce qui se joue derrière chaque miction : un rapport à son propre corps, à son identité et au monde. Avec malice, Julie Auzou ausculte notre époque par la lunette (relevée ou non, là est la question) en mêlant témoignages de proches, d’une sociologue-géographe, d’un photographe et de personnes rencontrées au fil de ses recherches. Chez soi, dans son lit, à l’école, en manif, dans les bars ou en festival : de l’intimité la plus secrète aux mouvements les plus collectifs, qu’est-ce que l’acte d’uriner révèle de nos rapports de genre ? Une production ARTE Radio.
Cette série a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
Dans l’espace public, quand l’envie devient pressante, les hommes n’ont (presque) qu’à ouvrir leur braguette, tandis que pour les femmes, commence la galère. Chacune développe alors ses « propres » stratégies. Et quand enfin des toilettes font leur apparition, d’autres problématiques aussi ! La non-mixité des toilettes publique est convention même obligation. De quoi cela est-il la manifestation ? Alors que les codes sont inculqués dès la plus tendre enfance, comment cela dégouline-t-il à l’âge à adulte…
Avec Édith Maruéjouls, sociologue et géographe du genre.
Lecture : Faire je(u) égal, Penser les espaces à l’école pour inclure tous les enfants, Édith Maruéjouls, Ed. Double Ponctuation
Pause pipi
Nous évacuons en moyenne 1,5 à 2 litres d'urine par jour, soit l'équivalent d’un camion citerne dans une vie ! Faire pipi, est si universel et quotidien, que nous en oublions de questionner ce qui se joue derrière chaque miction : un rapport à son propre corps, à son identité et au monde. Avec malice, Julie Auzou ausculte notre époque par la lunette (relevée ou non, là est la question) en mêlant témoignages de proches, d’une sociologue-géographe, d’un photographe et de personnes rencontrées au fil de ses recherches. Chez soi, dans son lit, à l’école, en manif, dans les bars ou en festival : de l’intimité la plus secrète aux mouvements les plus collectifs, qu’est-ce que l’acte d’uriner révèle de nos rapports de genre ? Une production ARTE Radio.
Cette série a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
« Ah si je pouvais faire pipi debout ! » Quelle personne dotée d’une vulve n’a pas eu, ne serait-ce qu’une seule fois, cette pensée traverser son esprit ? Position privilégiée ou imposée, dominante ou enfermante ? Et la lunette, levée ou baissée ? Geste anodin ou subi au quotidien ? Qu’est-ce qu’est-ce que ces positions aux toilettes déterminent de notre position dans la société ? C’est le début d’une enquête décalée et documentée. Pour commencer, remontons à la petite enfance. Tandis que les toilettes non mixtes et les urinoirs font leur entrée à l’école élémentaire, les codes genrés s’assimilent goutte après goutte...
Avec :
- Des élèves du collège La Ville aux Roses de Chateaubriant et de l’école publique d’Issé,
- Edith Maruéjouls, sociologue et géographe du genre.
Lecture : Faire je(u) égal, Penser les espaces à l’école pour inclure tous les enfants, Édith Maruéjouls, Ed. Double Ponctuation
Pause pipi
Nous évacuons en moyenne 1,5 à 2 litres d'urine par jour, soit l'équivalent d’un camion citerne dans une vie ! Faire pipi, est si universel et quotidien, que nous en oublions de questionner ce qui se joue derrière chaque miction : un rapport à son propre corps, à son identité et au monde. Avec malice, Julie Auzou ausculte notre époque par la lunette (relevée ou non, là est la question) en mêlant témoignages de proches, d’une sociologue-géographe, d’un photographe et de personnes rencontrées au fil de ses recherches. Chez soi, dans son lit, à l’école, en manif, dans les bars ou en festival : de l’intimité la plus secrète aux mouvements les plus collectifs, qu’est-ce que l’acte d’uriner révèle de nos rapports de genre ? Une production ARTE Radio.
Cette série a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
Les milliers de tonnes d'ordures jonchant les trottoirs lors de la dernière grève des éboueurs ont mis en lumière la quantité spectaculaire de détritus que nous rejetons chaque jour. Ces monceaux d'immondices qui s'obstinaient à grossir de jour en jour sous nos yeux nous ont obligés à regarder en face la contrepartie habituellement invisible de nos modes de consommation. Jeanne Guien est docteure en philosophie et elle travaille sur les questions de l’obsolescence et du consumérisme. Dans ses travaux, elle raconte l’histoire et l’économie du jetable et elle invite à s’interroger sur la notion même de déchet. Que mettons-nous dans nos poubelles ? Pourquoi produisons-nous autant de déchets ? Pourquoi a-t-on besoin de jeter ? Un épisode des Idées Larges avec Jeanne Guien, philosophe, et Baptiste Monsaingeon, sociologue.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Jeanne Guien, Le consumérisme à travers ses objets. Gobelets, vitrines, mouchoirs, smartphones et déodorants, Divergences, 2021 - Jeanne Guien, Une histoire des produits menstruels, Divergences, 2023- Jeanne Guien, « À prendre ou à laisser ? », EchoGéo, 47 | 2019,- Jeanne Guien, Sale punk, dans Penser avec le Punk, dirigé par Catherine Guesde, Puf/ Vie des idées, 2022- Baptiste Monsaingeon, Homo Detritus. Critique de la société du déchet, Collection Anthropocène, Seuil 2017- Cyrille Harpet, Du déchet : philosophie des immondices. Corps, ville, industrie, Paris, L’Harmattan, 1998.- Hannah Arendt, La Condition de l’Homme moderne, 1958 Archives sonores : - How to Fold Your Clothes With Marie Kondo | RS Home (2019), Youtube- Marie Kondo explains Spark Joy (2016), Youtube- Toy Story 3, Lee Unkrich, Walt Disney Pictures, Walt Disney Studios Motion Pictures (2010)- Nonsense Song (Titine), Les Temps modernes, United Artists (1936)- Mad men, S2E01, Tim Hunter (2008), AMC- Les 40 ans du BIC, le stylo jetable (1992), FR3PA, INA- Plastic partout ! Histoire de déchets, Albert Knechtel (2020) Spiegel TV / ZDF / ARTE G.E.I.E.- De l'or dans les poubelles, JT 13H (1974) ORTF, INA- Une grande vague des "emballages perdus", Journal National, (1964), Les Actualités Françaises, INA Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Cet épisode a été enregistré au Studio 104 de Radio France dans le cadre du Festival Et Maintenant. Depuis le mouvement Me Too, une question que je me pose souvent c’est : qu’est ce qui a vraiment changé ? Cinq ans après la déflagration de 2017, au-delà de la prise de conscience, a-t-on assisté à une véritable révolution ? Les comportements des hommes et des femmes sont-ils réellement différents ? Ou bien les règles du jeu sont-elles fondamentalement restées les mêmes ? Irène Théry est sociologue du droit, de la parenté et du genre. Dans son dernier livre “Moi aussi la nouvelle civilité sexuelle”, elle nous aide à y voir plus clair en inscrivant le moment MeToo dans le temps long. Et c’est ça qui me plait dans son essai : elle aborde les questions des mœurs sexuelles, des normes sociales, du consentement et du couple pas seulement avec les outils du féminisme mais aussi avec ceux de la socio-anthropologie et de l’histoire. Et cette approche offre un éclairage extrêmement original sur le sens des bouleversements en cours. Comment ont bougé les frontières de la sexualité permise et de la sexualité interdite ? Comment la notion de consentement a-t-elle évolué dans le temps ? Quelles sont les nouvelles règles du jeu sexuel ?
Un épisode des Idées Larges avec Irène Théry, sociologue.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Irène Théry, Moi aussi, La nouvelle civilité sexuelle, Seuil, 2022- Blandine Grosjean, De la résignation au consentement, le problème de la « zone grise » entourant les rapports sexuels, Le Monde, 2018 Archives sonores :- Rose McGowan in Detroit, Channel 7 (21/10/2017)- Mesdames les jurés : Gisèle Halimi (1978), A2/FR2, INA- Procès viol à Aix, Journal 20h, A2 (1978), INA- Procès viol à Aix-en-Provence, Journal 20h, FR3MA (1978), INA- 5 ans après #MeToo, les femmes sont-elles mieux protégées ? (2022) ARTE Info plus Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Jeanne, 31 ans, mesure 1m85. Soit 21 cm de plus que la Française moyenne et 9 cm de plus que le Français moyen. Depuis qu’elle est petite, elle est grande : dès son enfance, celle qui est déjà perçue comme hors norme doit faire avec les “Tu n’auras jamais de petits copains” ou “Il fait beau, là-haut ?”. Conséquences : le sentiment d’encombrer en permanence, une maladresse récurrente et des tentatives grotesques de compenser sa taille, dans la rue, en soirée et même au lit. La très grande taille pour les femmes n’est pas un handicap, mais c’est quelque chose qui dérange la norme du genre. Et en effet, comment ne pas angoisser quand les statistiques prouvent que les femmes très grandes ont moins d'enfants et sont moins souvent en couple que les femmes de taille « normale » ? Comment dédramatiser ? Comment le vivent ces 2% de femmes dont la tête dépasse la foule ?
Dans ce premier podcast, Jeanne Paravert est allée à la rencontre de nombreuses femmes à la taille « hors norme », âgées de 24 à 80 ans : la sociologue Marie Buscatto, 1m88, (La TRÈS grande taille au féminin, CNRS Editions), Aïsha, 1m80 (1m90 avec les talons qu’elle arbore fièrement), ainsi que Léa, une comédienne-danseuse, la musicienne Blumi (Emma Broughton) qui a composé la musique de ce podcast et la comédienne Sandrine Kiberlain (1m74).
On utilise le mot travail tous les jours. Le matin on repense à un rêve qui nous travaille. On travaille sur nos émotions chez le psy et bien sûr on va tous les jours au travail pour pouvoir payer son loyer. Mais parfois quand on est au travail et qu’on passe des heures dans de longues réunions inutiles, on a le sentiment qu’on n’a pas eu le temps de vraiment travailler. Alors de quoi parle-t-on ? Tout le monde comprend le mot travail, mais on est bien embêtés dès lors qu’on nous demande de le définir. C’est le point de départ du livre de la sociologue Marie-Anne Dujarier, "Troubles dans le travail : Sociologie d’une catégorie de pensée". Elle y explique que “le travail” n’existe pas en soi, que c’est une catégorie de pensée qui a émergé à partir du XIe siècle, et qui est valorisée moralement et socialement depuis le début du capitalisme. Non seulement le mot travail a plusieurs sens, mais de plus en plus de gens s’interrogent sur le sens qu’a leur travail, et notamment sur son utilité. Travailler a-t-il un sens, dans tous les sens du terme ?
Un épisode des Idées Larges avec Marie-Anne Dujarier, sociologue et Thierry Schaffauser, porte-parole du Strass.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références : - Marie-Anne Dujarier, Troubles dans le travail : Sociologie d’une catégorie de pensée, Puf, 2021
- Marie-Anne Dujarier, Le travail du consommateur, La Découverte, 2008
- Maud Simonet, Travail gratuit, la nouvelle exploitation ? Textuel, 2018
- Jocelyne Porcher, Joseph de La Bouere,Travail animal, un autre regard sur sur nos relations aux animaux, Educagri, 2017
- Bernard Friot, Puissances du salariat, La Dispute, 1998
- Thierry Schaffauser, Les luttes des putes, La Fabrique, 2014
- David Graeber, Bullshit jobs, Les liens qui libèrent, 2018
- Marie-Anne Dujarier, Le management désincarné, La Découverte, 2015 Archives sonores : - Office Space, Mike Judge, (1999)- DANPII - Caisse libre service, François Morency (2020) - Interview de Maud Simonet dans Les Idées Larges (2022) - Jocelyne Porcher, Les enjeux relatifs aux questions d'élevage, de transport et d'abattage en matière de bien-être animal, CESE (2019)- Interview de Bill Gates, Quartz (2017)- Johannesbourg : les travailleuses du sexe réclament la dépénalisation de la prostitution (2021), AFP- Appel à déserter, Remise des diplômes AgroParisTech (2022)- Interview de David Graeber, Brut (2018) - Bullshit jobs, la Barbe, Nicolas Meyrieux (2015)- Usul, les dernières heures de l’hôpital public, Médiapart (2018) - Les Temps modernes, Charlie Chaplin (1936) Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Depuis que Clara a emménagé avec son copain il y a six mois, ils ont de nouveaux sujets de conversation : de quelle manière range-t-on les casseroles ? Est-ce que l’on passe la raclette après la douche ? Doit-on replacer le joint du lave-vaisselle avant de le lancer ?
Clara avait souvent entendu dire que « le plus important dans un couple, c'est la communication ». Elle n’avait pas imaginé que les échanges seraient aussi romantiques. Mais après tout, pourquoi pas ?
Ce projet a été initié lors de la formation «Initiation artistique et technique à la réalisation sonore » de Phonurgia Nova.
Pendant la pandémie, des soignants ont affirmé qu’il n’était pas possible d'accueillir tous les malades en réanimation. L’idée fait froid dans le dos, et pourtant le tri de patients existe depuis longtemps, et constitue même une pratique inhérente à la médecine. Guillaume Lachenal est historien des sciences au medialab de Sciences Po, et Céline Lefève est philosophe de la médecine et co-directrice de l'Institut la Personne en médecine (Université Paris Cité). Dans l’ouvrage qu’ils ont co-dirigé, "La médecine du tri", ils décrivent la hiérarchisation des patients comme “un acte médical à la fois indispensable et insupportable, qui sauve et qui sacrifie des vies”. Qui soigner en premier quand on ne peut pas s’occuper de tout le monde ? Certaines personnes méritent-elles de vivre plus que d’autres ? Qui décide et selon quels critères ? Toutes les vies se valent-elles ? Un épisode des Idées Larges avec Guillaume Lachenal, historien et Céline Lefève, philosophe.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Guillaume Lachenal, Céline Lefève et Vinh-Kim Nguyen, La médecine du tri, Histoire, éthique, anthropologie, PUF, 2014- Nicolas Belorgey, L’Hôpital sous pression, La découverte, 2010- Tom Koch, Thieves of virtue, when bioethics stole medicine, MIT Press, 2012 Archives sonores : - Gabriel Attal sur le tri des patients (31/03/2021), Elysée- Covid au lycée de Drancy : manifestation devant l'hôpital avicennes (29/03/2021), AFP- Un hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale (1917), DAEDU et SCA - Leçon inaugurale de Didier Fassin au Collège de France (01/2020) - Zackie Achmat (2006)- Fin du procès des laboratoires pharmaceutiques contre l'Afrique du sud (19/04/2001), FR3 - Ebola/Liberia: MSF se prépare à une nouvelle aggravation (27/08/2014), MSF / AFP Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Il y a une chose qui m'a marquée pendant la pandémie : l'apparition des "enterrements zoom". Les cortèges funéraires étant réduits au strict minimum, la plupart des proches du défunt devaient suivre la cérémonie de chez eux, à travers un écran, en vidéo. Qu'est ce que cela a produit ? Comment cela a-t-il perturbé le processus de deuil ?
Quelques années avant la pandémie, la philosophe et psychologue belge Vinciane Despret avait publié "Au bonheur des morts, Récit de ceux qui restent" (La Découverte, 2015), une enquête sur les manières dont les gens entretiennent parfois des relations très vivantes – presque surnaturelles - avec leurs défunts, plutôt que de se résoudre à accepter leur disparition. Et si on ne faisait pas son deuil ?
Un épisode des Idées Larges avec Vinciane Despret, philosophe, et Laurie Laufer, psychanalyste.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Vinciane Despret, Au bonheur des morts, récits de ceux qui restent, La Découverte, 2015
- Vinciane Despret, Les morts à l'œuvre, Les Empêcheurs de penser en rond, 2023
- Grégory Delaplace, Les Intelligences particulières. Enquête dans les maisons hantées, Vues de l’esprit, 2021
- Geoffrey Gorer, Ni pleurs, ni couronnes, E.P.E.L, 1965
- Le Nouveau Savoir-vivre universel dans toutes les circonstances de la vie, 1881
- Gilles Deleuze, Sur Spinoza, cours de 1980-1981
- Bruno Latour, Factures/fractures: de la notion de réseau à celle d’attachement, In André Micoud et Michel Peroni, Ce qui nous relie, Editions de l’Aube, 1998
Archive sonore :
- Gilles Deleuze à la FEMIS, 1996
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Leurs voix ont longtemps été tues. Entre 1930 et 1980, environ 2000 enfants amérindiens et bushinengués de Guyane ont été arrachés de force à leurs familles et placés dans des pensionnats tenus par l'église catholique. Si on connaît l'histoire des pensionnats autochtones au Canada et en Australie, on sait moins que ce procédé d'assimilation coloniale a également été mis en place par la France, sur ce territoire d'Amérique du sud. Gérés par des religieux et financés par l'État, ces "homes indiens" furent le passage obligé de plusieurs générations d'enfants sacrifiés sur l'autel de la République une et indivisible. Là-bas, loin de leurs villages et de leurs proches, il fallait se lever tôt, prier, ne pas parler sa langue. Ce quotidien fait de maltraitances et d'interdictions voulait leur faire oublier leur culture, leur spiritualité ; les transformer en "bons petits Français". Depuis peu, d'anciens et anciennes pensionnaires prennent la parole. Documentaire choral, Comme des oiseaux écoute le récit de trois d'entre eux. Leurs voix sont rares et puissantes, elles nous invitent à relire l'Histoire. Comment ces enfants ont-ils grandi ? Comment ont-ils choisi de se reconstruire ?
Aujourd’hui, les Amérindiens de Guyane se mobilisent pour obtenir la création d’une Commission Vérité et Réconciliation sur le modèle du Canada.
En 2023, un “home“ est toujours en activité à Saint-Georges de l'Oyapock. Il accueille une soixantaine d’enfants.
Publié en septembre 2022, le travail précieux de la journaliste Hélène Ferrarini "Allons enfants de la Guyane " (Editions Anarchasis) a permis de prendre conscience de l'ampleur du phénomène et de la façon dont l'État français et l'église catholique ont travaillé main dans la main pour évangéliser et "civiliser" les enfants autochtones de Guyane.
Remerciements : Hélène Ferrarini, Kadina Johannès, Alexis Tiouka, Tawakele Kouyouri, Marie Renault
- Journaliste et réalisateur radio indépendant, Clément Baudet travaille le documentaire pour différents médias (France Culture, le CNRS, Le Monde). Il a un tropisme prononcé pour les sciences, l’environnement et les sujets de société. Attaché aux voix humaines et aux ambiances, il aime raconter des histoires avec ou sans paroles et fait partie du collectif Phaune Radio.
- Alice Lefilleul est chercheuse indépendante en littérature comparée et en anthropologie. Autrice et réalisatrice sonore, elle travaille à faire circuler les imaginaires et mettre en avant les récits silenciés par l’histoire. Elle a collaboré à de nombreux médias et fait partie du collectif Making Waves.
Références :
- « La légende de Kalali » d'Eléonore Kadi Johannes, à paraître en août aux éditions Mahury.
- « Allons enfants de la Guyane », d'Hélène Ferrarini, aux éditions Anarchasis.
- « Petit guerrier pour la paix », d'Alexis Tiouka et Hélène Ferrarini, aux éditions de l'Ibis rouge.
- L'Espaces Autochtones de Radio Canada.
La guerre en Ukraine détruit (aussi) la nature. Depuis le début du conflit, le ministre de l'Écologie ukrainien tient d’ailleurs un registre des dégâts écologiques provoqués par les affrontements, avec l’intention de traduire la Russie devant la justice pour écocide.
Fabien Locher est un historien de l’environnement qui travaille sur le rapport entre la guerre et l’écologie. Ce qui l’intéresse, ce ne sont pas seulement les impacts directs des conflits armés. C’est aussi comment, même en temps de paix, les guerres passées et l’anticipation des guerres futures influent sur nos choix technologiques et énergétiques.
Comment les conflits passés façonnent-ils notre environnement présent ? Quel rapport entre les mouvements pacifistes et écologistes ? Comment la guerre intoxique-t-elle le monde ?
Un épisode des Idées Larges avec Fabien Locher, historien, et Syeda Rizwana Hasan, avocate en droit de l’environnement.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Edmund Russell, “War and Nature, Fighting Humans and Insects with Chemicals from World War I to Silent Spring”, Cambridge University Press, 2001.
- Rachel Carson, “Silent Spring”, 1962.
- Barry Weisberg, “Ecocide in Indochina”, The ecology of war, Canfield Press, 1970.
Pour aller plus loin :
- Ben Cramer, auteur de “Guerre et paix et écologie”, Ed. Yves Michel, 2014
- Claire Legros, “Le coût écologique exorbitant des guerres, un impensé politique”, Le Monde, 10 juin 2022,
- Katja Doose, Alexander Vorbrugg, “Les politiques climatiques, ces autres victimes de la guerre de Poutine en Ukraine”, The conversation, 7 juillet 2022
Archives sonores :
- Reportage en Ukraine, Euronews (2022)
- Bombardements au napalm (1965), Atelier des Archives - NARA
- Pluies artificielles au Vietnam, JT 13H RTF / ORTF (1972), INA
- Film promotionnel DDT Let's Put It Everywhere (1946), Internet Archives
- Film promotionnel “Doomsday for Pests” (1946)
- Avion pulvérisateur de DDT, Journal Les Actualités Françaises (1957), INA
- Essai nucléaire Nutmeg sur l'atoll de Bikini (1958), Lawrence Livermore National Laboratory
- Women protest at Nevada Atomic Test (1960), Kinolibrary
- Documentary on the controversy surrounding the publication in 1962 of Silent Spring by Rachel Carson, CBS (1962)
- Storax-York Nuclear Test Subsidence Crater Formation (1962), Lawrence Radiation Laboratory
- Film de communication, Portland Cement Association (1961)
- Highway Hearing, Dow Chemical Company, (1956)
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
En Bolivie, la ville de Potosí est sortie de terre à l'époque coloniale. Quand les quantités phénoménales extraites des mines d'argent enrichissaient la couronne espagnole, elle fut l'une des cités les plus riches du monde, au prix de la vie de millions d'Indiens. Aujourd'hui, Potosí n'est plus que l'ombre de sa grandeur passée. Mais elle s'agite encore autour de ses marchés et ses messes, de ses matchs de foot et ses concerts de charango.
Mais, à plus de 4000 mètres d'altitude, là où l'air et la lumière manquent, j'ai aussi enregistré les sons étouffants des mines d'argent du Cerro Rico. Le sifflement des tuyaux acheminant l'oxygène, les explosions de dynamite, les foreuses électriques et le grondement omniprésent des vieux wagons métalliques. Le quotidien des mineurs est ici d'une rare dureté. Leurs outils sont rudimentaires et, entre risques d'effondrement et air empoisonné au mercure, le danger est permanent.
Plongez dans l'enfer du Cerro Rico et dans les rues de Potosí. Découvrez le destin mêlé d'une ville et de ses mines. Écoutez l'histoire tragique de Potosí et de la montagne qui dévore les hommes.
Dire “je t’aime”, c’est compliqué. La première fois on peut avoir l’impression de lâcher une bombe, mais très vite l’expression semble galvaudée. En anglais c’est pire : c’est devenu une espèce de formule de politesse automatique.. Juste avant de raccrocher le téléphone on peut dire “I love you, bye…”. Bref, ce n’est plus du tout une déclaration d’amour. Julie Neveux est linguiste, maîtresse de conférence à l’Université Paris Sorbonne. Dans son livre Je parle comme je suis (Grasset, 2020), elle raconte ce que notre vocabulaire dit de l’époque. Elle part du principe qu’on parle notre langue autant que notre langue nous parle et elle s’intéresse notamment aux manières dont on exprime le sentiment amoureux. Comment formule-t-on nos émotions ? Pourquoi le “je t’aime” s‘épuise-t-il si vite? Les mots d’amour perdent-ils leur sens ? Un épisode des Idées Larges avec Julie Neveux, linguiste, et Maxime Bertoux, chercheur en neurosciences.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Julie Neveux, Je parle comme je suis. Ce que nos mots disent de nous, Grasset, 2020- Marc Allégret, Entrée des artistes, 1938 - William Shakespeare, Sonnets, 1609- Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, 1916- George Lakoff, Les Métaphores dans la vie quotidienne, 1980- Penelope Brown et Stephen C. Levinson, Politeness. Some universal in language usage, Cambridge UP, 1987 Archives sonores :- Ghost, Jerry Zucker, Paramount Pictures (1990)- Animaniacs, S2E159, Tom Rueggger, Amblin Entertainment, Warner Bros Studio - Quatre mariages et un enterrement, Mike Newell, PolyGram Filmed Entertainment, Channel Four Films, Working Title Films (1994)- Entrée des artistes, Marc Allégret, Régina films, Filmsonor Marceau, Editions René Château (1938)- Hit Sale, Therapie Taxi ft. Roméo Elvis, Panenka, Wagram, Original Kids, HK Corp (2017)- En mode, Rohff, Foolek Empire, (2005)- Saint Just et la force des choses, Pierre Cardinal (1975)- Vidéos tiktok de @williamcommercial, @muatori, @illogicallrecords Musiques :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions
Artiste : VITALIC (P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions
MYMA (My Music Agency)
Quand les Talibans ont pris Kaboul à l’été 2021, la France a connu des débats enflammés pour savoir s’il fallait laisser entrer les Afghans fuyant le pays. Finalement, elle a organisé l’évacuation de 2600 Afghans. Ce n’est pas rien, mais quand on pense aux 150 000 boat people fuyant l’ex-Indochine qui avaient été accueillis à bras ouvert il y a 40 ans, force est de constater que les choses ont bien changé.
La sociologue Karen Akoka travaille sur la manière dont les politiques d’asile ont évolué dans l’histoire, en fonction de la nationalité des demandeurs et des besoins politiques du moment. Dans son livre "L’asile et exil", elle revient sur l’histoire de la distinction réfugiés/migrants et notamment sur la façon dont s’est construite l’idée qu’il y aurait des “mauvais” migrants et des "bons" réfugiés. Y a-t-il des vrais et des faux réfugiés ?
Un épisode des Idées Larges avec Karen Akoka, sociologue, Eve Shahshahani, avocate en droit des étrangers et Emmanuelle Auriol, économiste.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Karen Akoka, L’asile et l’exil, La Découverte, 2020
- L’essentiel sur… les immigrés et les étrangers, Insee, 2020
- Les Européens ont-ils une vision objective des chiffres de l'immigration ? Commission européenne et Institut européen EuroStat, 2018
- Emmanuelle Auriol, Hillel Rapoport, « L’immigration qualifiée : un visa pour la croissance », Notes du conseil d’analyse économique, 2021/7 (n° 67)
Archives sonores :
- Charles Magnien, Débat sur l'accueil des réfugiés afghans, Apolline Matin, RMC (25/08/2021)
- Des afghanes manifestent pour leurs droits à Kaboul, AFP (21/10/2021)
- Patrick Poivre d’Arvor, JT 20H, A2 (25/06/1979), INA
- Apolline Malherbe, Débat sur l'accueil des réfugiés afghans, Apolline Matin, RMC (25/08/2021)
- Gold, "Plus près des étoiles", Champs Elysées, A2 (22/06/1985), INA
- Michel Rocard, Soir 3, FR3 (03/12/1989), INA
- Rétrospective événements Est, Soir 3, FR3 (02/12/1989), INA
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Claire, 30 ans, est psychologue dans une prison pour hommes. En théorie, son travail consiste à accompagner les détenus, à prévenir les passages à l’acte, à les aider à préparer leur réinsertion. Mais dans un milieu pénitentiaire dysfonctionnel, violent, abandonné par les pouvoirs publics, c'est carrément "mission impossible". Pour la première fois, Claire témoigne sur la réalité de la vie en détention, loin des regards de la République.
Car comment effectuer un travail thérapeutique avec des hommes qui ne reçoivent pas à manger tous les jours ? N’ont droit qu’à trois douches par semaine ? Sont forcés de vivre parmi les cafards ? À la violence des conditions de détention s’ajoute celle subie par les soignants. Celle de l’institution, dont le manque de moyens humains et matériels ouvre la voie aux pires drames. Avec humour et fraîcheur, malgré tout, Claire s'interroge : son travail a-t-il encore un sens dans des conditions aussi dégradées que dégradantes ?
Daphné Turpin est journaliste et cadreuse de documentaires. Elle travaille notamment pour ARTE et France Télévisions. C’est son premier podcast.
“Il faut déployer la 5G, comme on a déployé la 2G, la 3G et la 4G” a-t-on entendu fin 2020, car il paraît que l’on “n’arrête pas le progrès”. Et de fait, on est plutôt content de pouvoir aller plus vite et plus loin grâce à l’avion, d’avoir accès au savoir en un clic sur son smartphone et plus généralement de bénéficier d’un certain niveau de confort. Mais quand on regarde les choses de plus près, ce n’est pas si simple.
François Jarrige est historien des sciences à l’université de Bourgogne et auteur de "Technocritiques. Du refus des machines à la contestation des technosciences" (La Découverte, 2016). Contre le dogme du progrès technique, il montre qu’aucune innovation n’est inéluctable, qu’à chaque époque toutes ont rencontré des oppositions, et pas toujours pour des raisons irrationnelles ou rétrogrades.
Pourquoi les nouvelles techniques sont-elles souvent contestées ? Le progrès est-il toujours désirable ? Et si on arrêtait le progrès ?
Un épisode des Idées Larges avec François Jarrige, historien.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- François Jarrige, On arrête (parfois) le progrès, L’Échappée, 2022
- Evgeny Morozov, Pour tout résoudre cliquez ici : L'aberration du solutionnisme technologique, Limoges, FYP éditions, 2014
Archives sonores :
- Faut-il déployer la 5G en France ? Le débat Éco, Dominique Seux, Nicolas Demorand, France Inter (25/09/20)
- Yves Marry, Culture Médias, L’invité Média, Europe 1, (01/10/20)
- Allocution radiodiffusée et télévisée du général de Gaulle (14/06/1960), INA
- The Luddites, Thames Television, (1988)
- Earth Day 1970 Part 10: Earth Week 1of3 Philadelphia (CBS News)
- Coleco - Adam - "Is That Legal?" with Lori Loughlin (Commercial, 1984), The Museum of Classic Chicago Television
- The 5G mass-experiment: Big promises, unknown risks, Investigate Europe, Youtube (13/01/2019)
- Ségolène Royal, BFM Politique, BFMTV (13/09/2020)
- Les apprentis sorciers du climat, Pierre Oscar Lévy, Artline Films, ARTE France, (2015)
- Une maison totalement écologique et low-tech, Reporterre, (2021)
- Emmanuel Macron, French Tech, Le Parisien, AFP (14/09/2020)
- A History of the Chemical Industry in Widnes, Imperial Chemical Industries Limited, Hardie, D. W. F., (1950)
- Le salon du progrès, Journal Les Actualités Françaises, INA, (10/07/1952)
- Trieuse, Sciences d'aujourd'hui, Etienne Lalou et Jean Loup Berger, INA, (1956)
- Mayenne : stage informatique, JT Le Mans soir, INA, (28/12/1983)
Musiques :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions
Artiste : VITALIC (P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions
MYMA (My Music Agency)
Ils travaillent pour que la musique résonne dans les plus grandes salles. Les régisseurs de concerts racontent l’envers du live avec NTM et Oasis, Marilyn Manson et MHD. Ils sont à la fois baby-sitter, couteau suisse et confident. Ils travaillent dans l’ombre des plus grandes stars de la pop, du rap et du rock. Dans les coulisses comme dans le tour bus, ils ont tout vu et tout vécu, mais ils ne racontent (presque) jamais rien.Pour organiser les concerts les plus fous avec les musiciens les plus fantasques, il faut des régisseurs rigoureux, pragmatiques, et toujours à la hauteur des événements. A travers des anecdotes insolites et touchantes, ces femmes et ces hommes de l’ombre racontent leur métier et leur proximité pas toujours simple avec les musiciens.
Maddly évoque l’un de ses meilleurs souvenirs de régisseuse : une tournée acoustique et 100 % bio de la chanteuse Camille, où chaque concert est l’occasion d’une promenade dans la campagne.
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils travaillent pour que la musique résonne dans les plus grandes salles. Les régisseurs de concerts racontent l’envers du live avec NTM et Oasis, Marilyn Manson et MHD.
Ils sont à la fois baby-sitter, couteau suisse et confident. Ils travaillent dans l’ombre des plus grandes stars de la pop, du rap et du rock. Dans les coulisses comme dans le tour bus, ils ont tout vu et tout vécu, mais ils ne racontent (presque) jamais rien.
Pour organiser les concerts les plus fous avec les musiciens les plus fantasques, il faut des régisseurs rigoureux, pragmatiques, et toujours à la hauteur des événements. À travers des anecdotes insolites et touchantes, ces femmes et ces hommes de l’ombre racontent leur métier et leur proximité pas toujours simple avec les musiciens.
Insultes racistes et mise à l’amende : lors d’une nuit bouillante dans un squat à Vilnius, en Lituanie, le régisseur Boris Memmi voit le pianiste Christophe Chassol foncer dans une meute de jeunes skinheads éméchés.
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils travaillent pour que la musique résonne dans les plus grandes salles. Les régisseurs de concerts racontent l’envers du live avec NTM et Oasis, Marilyn Manson et MHD.
Ils sont à la fois baby-sitter, couteau suisse et confident. Ils travaillent dans l’ombre des plus grandes stars de la pop, du rap et du rock. Dans les coulisses comme dans le tour bus, ils ont tout vu et tout vécu, mais ils ne racontent (presque) jamais rien.
Pour organiser les concerts les plus fous avec les musiciens les plus fantasques, il faut des régisseurs rigoureux, pragmatiques, et toujours à la hauteur des événements. À travers des anecdotes insolites et touchantes, ces femmes et ces hommes de l’ombre racontent leur métier et leur proximité pas toujours simple avec les musiciens.
Grève des employés municipaux, concert de Simple Minds interrompu, électrocution et séjour à l'hôpital : J.P. Pernet se rappelle sa pire journée de régisseur en 30 ans de métier.
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils travaillent pour que la musique résonne dans les plus grandes salles. Les régisseurs de concerts racontent l’envers du live avec NTM et Oasis, Marilyn Manson et MHD.
Ils sont à la fois baby-sitter, couteau suisse et confident. Ils travaillent dans l’ombre des plus grandes stars de la pop, du rap et du rock. Dans les coulisses comme dans le tour bus, ils ont tout vu et tout vécu, mais ils ne racontent (presque) jamais rien.
Pour organiser les concerts les plus fous avec les musiciens les plus fantasques, il faut des régisseurs rigoureux, pragmatiques, et toujours à la hauteur des événements. À travers des anecdotes insolites et touchantes, ces femmes et ces hommes de l’ombre racontent leur métier et leur proximité pas toujours simple avec les musiciens.
La fameuse embrouille des frères Gallagher vécue en coulisses par leur régisseur Philippe Guerreiro au festival Rock en Seine en août 2009. Cette baston fraternelle entre Liam et Noel marque la fin définitive du mythique groupe anglais Oasis.
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils travaillent pour que la musique résonne dans les plus grandes salles. Les régisseurs de concerts racontent l’envers du live avec NTM et Oasis, Marilyn Manson et MHD.
Ils sont à la fois baby-sitter, couteau suisse et confident. Ils travaillent dans l’ombre des plus grandes stars de la pop, du rap et du rock. Dans les coulisses comme dans le tour bus, ils ont tout vu et tout vécu, mais ils ne racontent (presque) jamais rien.
Pour organiser les concerts les plus fous avec les musiciens les plus fantasques, il faut des régisseurs rigoureux, pragmatiques, et toujours à la hauteur des événements. À travers des anecdotes insolites et touchantes, ces femmes et ces hommes de l’ombre racontent leur métier et leur proximité pas toujours simple avec les musiciens.
Quand le rappeur MHD rentre au pays pour un concert gratuit en plein air, son régisseur Christophe Pommier se rappelle la monstrueuse émeute qui a mis tout le monde en danger de mort.
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils travaillent pour que la musique résonne dans les plus grandes salles. Les régisseurs de concerts racontent l’envers du live avec NTM et Oasis, Marilyn Manson et MHD.
Ils sont à la fois baby-sitter, couteau suisse et confident. Ils travaillent dans l’ombre des plus grandes stars de la pop, du rap et du rock. Dans les coulisses comme dans le tour bus, ils ont tout vu et tout vécu, mais ils ne racontent (presque) jamais rien.
Pour organiser les concerts les plus fous avec les musiciens les plus fantasques, il faut des régisseurs rigoureux, pragmatiques, et toujours à la hauteur des événements. A travers des anecdotes insolites et touchantes, ces femmes et ces hommes de l’ombre racontent leur métier et leur proximité pas toujours simple avec les musiciens.
Premier levé, dernier couché, rarement remercié : un bon régisseur doit gérer n’importe quel problème à n’importe quel instant. Mais que faire quand Marilyn Manson « adopte » un chien qui ne lui appartient pas ? Quand même Joeystarr devient câlin après l’ultime concert de NTM ? Quand Gérard Depardieu réclame des frites à trois heures du matin ? Les régisseurs et régisseuses des concerts pop et rap racontent leurs aventures sur les routes et leur dévouement pour les artistes qu’ils accompagnent.
Avec Maddly, Christophe Pommier, Philippe Guerreiro, Boris Memmi et J.P. Pernet.
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils travaillent pour que la musique résonne dans les plus grandes salles. Les régisseurs de concerts racontent l’envers du live avec NTM et Oasis, Marilyn Manson et MHD.
Ils sont à la fois baby-sitter, couteau suisse et confident. Ils travaillent dans l’ombre des plus grandes stars de la pop, du rap et du rock. Dans les coulisses comme dans le tour bus, ils ont tout vu et tout vécu, mais ils ne racontent (presque) jamais rien.
Pour organiser les concerts les plus fous avec les musiciens les plus fantasques, il faut des régisseurs rigoureux, pragmatiques, et toujours à la hauteur des événements. A travers des anecdotes insolites et touchantes, ces femmes et ces hommes de l’ombre racontent leur métier et leur proximité pas toujours simple avec les musiciens.
Comme la majorité des Français, j’ai un a priori plutôt négatif sur les chasseurs. Dans la presse, je lis régulièrement des articles atroces sur un pauvre cerf épuisé qui s’est fait poursuivre pendant des heures jusque dans un jardin et qui est abattu sous les yeux horrifiés des habitants.
Le dernier livre de l’anthropologue Charles Stépanoff, "L’animal et la mort" (La découverte, 2021), a complètement ébranlé mes a priori sur le sujet. Cette ethnographie des chasseurs ruraux dans le Perche, la Beauce et les Yvelines n’est pas un plaidoyer pro-chasse, mais il donne des clés pour comprendre pourquoi cette pratique - qui peut sembler obsolète - subsiste. Et il est très fort pour mettre le doigt sur les incohérences des gens comme moi, qui à la fois se réjouissent quand on interdit la chasse à la glu pour protéger les oiseaux, mais qui continuent de manger du poulet…
Pourquoi le fait d’aller tuer un cerf dans la forêt heurte-t-il plus que le fait de poser un piège à souris chez soi ou d’égorger une vache dans un abattoir ? Pourquoi certaines mises à mort émeuvent-elles plus que d’autres ?
Un épisode des Idées Larges avec Charles Stépanoff, anthropologue.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Charles Stépanoff, L’animal et la mort, Chasses, modernité et crise du sauvage, La Découverte, 2021
- Norbert Elias, La civilisation des mœurs, Calmann Levy, 1994
Archives sonores :
- Un cerf tué dans un jardin, JT 12/13 (25/10/2017), FR3, INA
- L'intolérable réalité de la chasse à la glu (2019), LPO
- La chasse : vieille querelle française qui s'envenime à l'approche de la présidentielle (08/01/2022), AFP
- Les chasseurs, Les Inconnus (1991)
- Le monde opaque des enclos de chasse, Sur Le Front © Winter prod (2021)
- La chasse en Sologne, One Voice (2021)
- Raymond Louis, Brut (2022)
- My Dog's EXCITING Third Birthday!!!, Mayapolarbear, Youtube (2020)
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Josiane, la grand-mère de Diane Sprimont, est mordue des Sims. Un célèbre jeu de simulation sur ordinateur qui permet de créer des personnages et d’organiser leur quotidien dans les moindres détails. « S’ils ne sont pas gérés, ils font des bêtises… » , explique-t-elle. Une à deux heures par jour depuis 2007, tandis que son mari Bernard vaque à ses occupations, Josiane rejoint ainsi sa tribu numérique, présidant aux repas, aux parties de "crac-crac" (comme on dit dans le jargon Sims) ou aux naissances qui s’ensuivent. Un monde virtuel où la mort rôde, mais où les petits bobos et autres assauts redoutés de la vieillesse n’existent pas... En dix minutes aussi drôles que touchantes, le récit d’une addiction refuge, rythmé par les confidences d’une attachante gameuse de 78 ans.
Peut-on jouir dans un monde injuste, sans être complice de l’injustice? La question se pose aujourd’hui alors que nos plaisirs, qu’ils soient érotiques, alimentaires ou festifs, semblent conditionnés par la société de consommation et butent sur des impératifs politiques nouveaux : le refus de la violence patriarcale post MeToo, la préservation du vivant, les exigences sanitaires liées au Covid.
Dans son essai « Quartier Rouge, le plaisir et la gauche », le philosophe Michaël Fœssel reproche à une partie du camp progressiste d’avoir abandonné la défense du plaisir à la droite. Peut-on consommer de manière insouciante dans un monde inégalitaire et aux ressources limitées ? Ou doit-on au contraire refuser les plaisirs que nous offre le système si on veut critiquer ce système ? Face à la crise écologique, plutôt que de seulement demander à l’individu de renoncer à ce qu’il possède, Michaël Foessel invite à défendre une conception du plaisir alternative et à repenser sa dimension émancipatrice et subversive.
Un épisode des Idées Larges avec Michaël Fœssel, philosophe et Elsa Godart, philosophe et psychanalyste.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Michaël Foessel, Quartier rouge, Le plaisir et la gauche, PUF, 2022
-Blaise Pascal, Pensées, Éditions Bordas, 1669
- Voltaire, Le Mondain, 1736
- Jean-Jacques Rousseau, Discours sur les sciences et les arts, 1750
- Elsa Godart, En finir avec la culpabilisation sociale, Albin Michel, 2021
Archives sonores :
- Conférence de presse du maire de bordeaux de rentrée (09/2020)
- Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, France Info 8h30 (11/09/2020)
- Les villes écolos bannissent le foie gras : "Bientôt, ça sera la côte de bœuf", Johnny Blanc (02/12/2021), RMC
- L'enjeu : Émission spéciale avec le Président de la République (15/09/1983), TF1 Actu, INA
- Pierre Bérégovoy, L'heure de vérité, (20/11/1985), A2, INA
- E.coli: Lidl retire les steaks SEB dans le Nord de la France (11/06/2011), AFP
- Traverser la rue : qu’est devenu Jonathan ? (21/09/2019) BFMTV
- Le foie gras, une spécialité française de plus en plus contestée (20/12/2021), France 24
- Grèves d'occupations - Ciné-Archives, fonds audiovisuel du PCF et du mouvement ouvrier
- Gilets jaunes, les perçus fadas, (16/12/2018) Youtube
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Un an après son désarmement, l’organisation ETA s’est officiellement auto-dissoute le 4 mai 2018. C’est Josu Urrutikoetxea qui a lu le communiqué, depuis sa nouvelle vie cachée, quelque part dans les Alpes françaises. Sa longue cavale clandestine prend fin le 16 mai 2019, lors d’une consultation à l’hôpital de Sallanches. Il est alors dénoncé et arrêté par la police française. Aujourd’hui, il risque encore de la prison en France et la justice espagnole l’attend de pied ferme pour le juger et le condamner. Qu’est ce qui va se passer maintenant pour Josu et tous les autres indépendantistes incarcérés, alors qu’ETA n’existe plus ? Est-ce que le désarmement à permis d’avancer dans le processus ? Le Pays basque est-il enfin en paix ?
Avec Josu Urrutikoetxea, militant indépendantiste et ancien membre d’ETA, Laure Heinich, avocate de Josu Urrutikoetxea, Caroline Guibet Lafaye, chercheuse en sciences sociales, spécialiste de la question de la violence politique et Véronique Dudouet, médiatrice internationale dans une ONG allemande, spécialiste de la transformation des conflits violents en conflit non violents.
Ressources
- Interview de David Pla du 20 février 2017
Sur Josu Urrutikoetxea :
- « À partir de maintenant, rien n’est tracé, vous êtes les acteurs »
- Toute une vie dans ETA
Caroline Guibet Lafaye :
- Violence stratégique et autodéfense au Pays basque.
- ETA Euskadi Ta Askatasuna ; témoignage de quatre générations de militantes et militants, avec Alexandra Frénod.
Véronique Dudouet, La société civile, un acteur moteur du processus de paix au Pays basque.
Prisonniers basques
Association Etxerat
Sur le processus de paix :
- De la fin de la lutte armée au défit de la réconciliation, Interview de Jean-Pierre Massias.
- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste. Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?
Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque. RemerciementsMerci à tou·te·s celles et ceux qui ont pris le temps de me raconter, d’expliquer, de répondre à mes questions :Anais Funosas de Bake Bidea, Argi Perurena dont le père, Bixente Perurena, a été assassiné par les GAL en 1984 à Hendaye, Anita Lopepe militante à EH Bai, Agus Hernan pour le forum social permanent, Xantiana Cachenaut avocate, Françoise Sironi chercheuse en psychologie, Christian Aguerre paysan gourmet, Gabi Mouesca ancien prisonnier et travailleur social, Giuliano Cavaterra, pour son livre « Au cœur du conflit basque », Kristiane Etchalus militante indépendantiste, Nekane Txapartegi ancienne prisonnière et victime de torture, militante indépendantiste, Olatz Retegi chercheuse, Olivier Peter avocat, Maritxu Paulus Basurco avocate, Denis O’Kelly sympathisant de la cause basque, les membres de l’association Harrera, Sophie Wahnich chercheuse en histoire, Egoitz Urrutikoetxea chercheur en histoire, Olivia Ipharraguerre, chanteuse. Merci aussi à Jean-François Lefort, Thomas Lacoste, Christian Borde, Joana Pochelu, Kristof Hiriart et Maite Garra de la compagnie Lagunarte, Arnaud Sauvage et la compagnie La Fabrique Affamée et à Floriane Miny.Enfin, un merci spécial à Jenofa Berhokoirigoin.
Txetx Etcheverry rentre au Pays basque après quatre jours de garde à vue dans les locaux de la section antiterroriste de Levallois-Perret. Il a été embarqué avec Michel Berhokoirigoin et Michel Tubiana, suite à une tentative de désarmement d’une partie de l’arsenal d’ETA. Une opération qui s’est déroulée le 16 décembre 2016, à Louhossoa, un petit village du Pays basque Nord. Au Pays basque, tout le monde salue l’action de Txetx Etcheverry, Michel Berhokoirigoin, et Michel Tubiana. C’était risqué, mais c’est ce qu’il fallait faire. Autour de ces trois-là, toute une population se rassemble : des gens qui se disent prêts à s’engager eux aussi pour faire avancer le processus de paix. On les appelle les artisans de la paix. En attendant, ETA est toujours officiellement armée, et il y a plusieurs tonnes d’armes à rendre et à détruire. Il faut absolument trouver un accord avec l’État français pour un déminage sécurisé. Mais jusque là, la France n’a pas eu l’air concernée par cette situation. Pourtant il n’est pas question pour les artisans de la paix de s’arrêter en chemin : ils iront jusqu’au bout d’un désarmement reconnu et officiel.
Avec Txetx Etcheverry, militant altermondialiste, Jean-René Etchegaray, maire de Bayonne et président de la communauté d’agglomération du Pays basque et Michel Berhokoirigoin, éleveur paysan à la retraite (décédé en mai 2021).
Ressources
- Interview de David Pla du 20 février 2017
- Récits du désarmement
- Les artisans de la paix
Sur le processus de paix :
- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.
Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?
Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.
2016, cinq années ont passé depuis le cessez-le-feu d’ETA. Aucune négociation n’a eu lieu, et l’organisation est toujours armée. Ses membres continuent d’être arrêtés et condamnés. Mais ils et elles ont quand même réussi à rassembler la majeure partie des armes et à les mettre sous scellés. Quant aux habitant·e·s du Pays basque, ils et elles sont de plus en plus nombreus·e·s à se mobiliser pour chercher des solutions. Il leur faut sortir de ce blocage qui empêche le processus de se mettre en place. Ils et elles tournent en rond, réfléchissent. Désespèrent parfois.
Jusqu’au soir du 16 décembre 2016. Ce soir-là, on apprend par les réseaux sociaux qu’une opération de désarmement est en cours dans un village du Pays basque français, Louhossoa. Une opération qui s’avère aussitôt être neutralisée par la police française et le RAID, selon les informations locales puis nationales. Au Pays basque, l’info se répand comme une traînée de poudre : mais qui est donc en train de désarmer ETA ?
Avec Txetx Etcheverry, militant altermondialiste, Michel Berhokoirigoin, éleveur paysan à la retraite (décédé en mai 2021) et Ekhi Erremundegi, journaliste au quotidien en langue basque Berria.
Ressources
Sur les arrestations de Louhossoa :
- Louhossoa : les interpellés mis en examen et remis en liberté
- Arrestations à Louhossoa : les personnes interpellées de retour à Bayonne
Sur le processus de paix :
- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.
Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?
Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.
Iratxe Sorzabal est l’une des trois militants d’ETA partis à Oslo pour ces négociations avec l’État espagnol qui n’ont finalement pas eu lieu. En 2001, elle a été torturée dans une caserne de la Guardia Civil (la police espagnole) à Madrid. Cet épisode est consacré à son récit. La torture envers les indépendantistes a été une pratique régulière durant le conflit, et ce jusque dans le début des années 2010. En parler aujourd’hui est encore difficile. Iratxe Sorzabal a livré ce récit pour la première fois en français, au téléphone, depuis le centre de détention de Réau (Seine-et-Marne) où elle était encore incarcérée au moment de l’interview.
Avec Iraxte Sorzabal Diaz, ancienne militante d’ETA, actuellement détenue dans le centre pénitentiaire de Zaballa, Pays basque, Espagne. Et Pauline Guelle, doctorante en droit public à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Elle travaille sur la torture au Pays basque. Plus précisément, elle étudie comment la torture a pu se pérenniser au-delà de la chute de la dictature franquiste (Franco est mort en 1975) et comment le système a permis l’impunité des tortionnaires.
Ressources
Iraxte Sorzabal Diaz, procès de Madrid en février 2022
Sur la torture au Pays basque :
- Pauline Guelle, Torture et vérité au Pays basque
- Pauline Guelle, Une justice en transition
- Caroline Guibet Lafaye, La fabrique de la torture en contexte démocratique : l’antiterrorisme espagnol face aux militants basques
- Torture : le Pays basque Nord en a été témoin, Médiabask
Sur les systèmes tortionnaires en général :
- Françoise Sironi et Raphaëlle Branche La torture aux frontières de l’humain
- Françoise Sironi, Comment devient-on tortionnaire ?
Un grand merci à Xantiana Cachenaut et à Françoise Sironi. Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?
Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.
C’est la déroute. Deux ans ont passé depuis le cessez-le-feu d’ETA et ni le gouvernement espagnol, ni le gouvernement français ne sont venus dialoguer avec les représentants de l’organisation. Josu Urrutikoetexea, David Pla et Iratxe Sorzabal sont forcés de retourner à leur vies cachées quelque part dans les montagnes françaises. Et de passer au plan B : se désarmer tout seuls. C’est à dire clandestinement. Mais la police française surveille des caches d’armes. Un jeu de chat et de souris commence. Des arrestations de membres d’ETA ont lieu. Au Pays basque Nord, la colère enfle. Quand le gouvernement français est interpellé, y compris par des élus basques, il affiche un mépris évident pour la situation. Comment ETA va-t-elle se débrouiller pour avancer seule dans le processus de paix qu’elle a déclaré ?
Avec David Pla, ancien militant d’ETA et membre de la délégation d’Oslo, Sylviane Alaux, députée socialiste pour la 6ème circonscription du département des Pyrénées Atlantiques de 2012 à 2017, et Peio Etcheverry Ainchart, historien, écrivain, militant de la gauche abertzale.
Ressources
Actualité :
- Pays basque : la police espagnole affirme avoir "décapité" ETA en arrêtant deux chefs politiques.
- Interview de David Pla du 2 janvier 2016.
Ouvrages de Peio Etcheverry Ainchart :
- Initiation à l’histoire du Pays basque
- Pourquoi nous sommes abertzale
- Pays basque dans la transition démocratique
Sur le processus de paix :
- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.
Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?
Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.
A Oslo, le temps passe. Les trois membres d’ETA attendent toujours. Mais le gouvernement espagnol ne vient pas. Le processus semble être compromis. Le moral est en chute libre pour le camp basque. D’autant plus que la répression contre les indépendantistes bat son plein, et la collaboration policière franco-espagnole déborde de nouvelles idées pour combattre le terrorisme. C’est le moment où Aurore Martin, militante française de la gauche abertzale (gauche indépendantiste) connaît une petite célébrité dans l’hexagone. La jeune femme est la cible d’un mandat d’arrêt européen parce qu’elle est soupçonnée d’appartenir à une mouvance terroriste. Les preuves ? Avoir participé à un meeting de son parti politique, Batasuna, et avoir écrit un article dans un journal indépendantiste. On est loin du trafic de cocktails molotov. Mais la France accepte le mandat d’arrêt européen, et Aurore Martin doit être arrêtée et extradée vers l’Espagne. Elle décide alors d’entrer en clandestinité.
Avec Aurore Martin, militante abertzale, Josu Urrutikoetxea, ancien militant d’ETA et membre de la délégation d’Oslo et David Pla, ancien militant d’ETA et membre de la délégation d’Oslo.
Ressources
Aurore Martin :
- Entretien avec Aurore Martin, Mediapart, 2011.
- La parisienne libérée – Si Aurore Martin vous fait peur.
Sur le processus de paix :
- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.
Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?
Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.
Octobre 2011, David Pla, Iratxe Sorzabal et Josu Urrutikoetxea, tous trois membres de l’organisation armée ETA, sont à Oslo en Norvège pour entamer un dialogue avec le gouvernement espagnol. Objectif : mettre fin officiellement aux violences du conflit politique. Mais il n’est pas question d’abandonner leur lutte pour autant. L’indépendance du Pays basque est toujours au programme pour les militants d’ETA. Et ils sont loin d’être les seuls, car il existe au Pays basque un large mouvement politique dit « aberztale » (la gauche indépendantiste) qui poursuit un projet d’autonomie. Pourquoi ? Comment comprendre cette volonté souvent qualifiée en France de « séparatiste » ? C’est quoi ce sentiment d’appartenance à un peuple et à une terre ? Comment devient-on basque ?
Ce deuxième épisode nous permet de mieux comprendre nos voisins les Basques et leur désir d'indépendance.
Avec Ekhi Erremundegi, journaliste au quotidien en langue basque Berria et Peio Etcheverry Ainchart, historien, écrivain, militant de la gauche abertzale.
Ressources
Ouvrages de Peio Etcheverry Ainchart :
- Initiation à l’histoire du Pays basque
- Pourquoi nous sommes abertzale
- Pays basque dans la transition démocratique
Sur le processus de paix :
- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.
Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?
Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.
Automne 2011. Le Pays basque attendait ça depuis longtemps : l’organisation armée ETA (Euskadi Ta Askatasuna, soit Pays basque et Liberté en basque) annonce un cessez-le-feu définitif. La communauté internationale demande aux États espagnols et français de saisir cette main tendue et d’entamer un processus de paix. Ce n’est pas la première fois que des négociations ont lieu dans l’histoire du conflit basque, mais cette fois-ci, tout indique que c’est la bonne.
Parallèlement à ces évènements officiels, à l’autre bout de la chaîne pyrénéenne, dans un petit village d’Ariège, vit un homme connu sous le nom de Daniel. Cet homme a un accent espagnol, il est venu vivre là il y a déjà plusieurs années, pour sa retraite. Lors de cet automne 2011, alors que la société basque guette les réactions des gouvernements français et espagnol, Daniel reçoit une visite discrète et étonnante. « On » vient le chercher parce qu’« on » a besoin de lui pour faire la paix au Pays basque. Ce n’est en réalité pas Daniel que ces visiteurs mystérieux viennent voir, mais une des figures les plus influentes du groupe ETA, volatilisé dix ans auparavant et activement recherché par les polices espagnoles et françaises : Josu Urrutikoetxea. Avec Josu Urrutikoetxea, ancien militant d’ETA. Ressources
- Josu Urrutikoetxea sur les négociations de 2005.
- La conférence internationale d’Aiete.
- Center for Humanitarian Dialogue (anciennement Centre Henri Dunant).
Sur le processus de paix :
- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.
Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ? Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.
"Viens danser, c’est ta chanson !" : c’est ce qu'entendent Hassen et Mehdi à chaque fois que résonne en soirée l'intro de "Ya Rayah", le tube de Rachid Taha.C'est le point de départ d'une enquête documentaire et décontractée sur cette chanson qui fut deux fois un succès. Créée par le chanteur algérien Dahmane El Harrachi en 1971, “Ya Rayah” raconte la douleur de l’exil en France et le regret du pays natal. Sa reprise par Rachid Taha en 1998 triomphe sur les dancefloors du monde entier et unit la France lors du concert "1, 2, 3 Soleil" à Bercy.Dans les deux cas, ce tube chanté en arabe est aussi une chanson française, car produite et enregistrée en France. Elle appartient désormais à notre patrimoine commun. C'est l'une des mille histoires racontées à deux grands documentaristes, Hassen Ferhani (143, rue du Désert) et Mehdi Ahoudig (Poudreuse dans la Meuse). On les suit dans les bars de Noailles (Marseille) et de Barbès (Paris) ; chez l'historienne et musicologue Naïma Huber-Yahi ; chez le musicien Hakim Hamadouche dont la mandole porte la version de Taha ; avec le musicien Sofiane Saïdi ; avec les coiffeurs et les vendeurs de Marlboro. À l'aide d'analyses brillantes et de punchlines, de témoignages et de confidences, ce documentaire questionne ce que la chanson "Ya Rayah" dit de l'histoire des Français d'origine maghrébine et de leurs exils intimes.
Avec Naïma Huber-Yahi (historienne et musicologue), Hakim Hamadouche (musicien et mandoliste de Rachid Taha), Slimane Dazi (comédien et ami de Rachid), Sofiane Saïdi (chanteur, musicien), Rafik (coiffeur à Barbès), Toufik Baalache (ami de Rachid), Farid Diaz (rappeur), Mohamed Kably (musicien), Tahar Kessi (cinéaste), Sofiane Allaoua (musicien), des voix diverses de Noailles et de Barbès.
Hassen Ferhani
Réalisateur, chef-opérateur et photographe né en 1986 à Alger, Hassen Ferhani a nourri sa passion au ciné-club Chrysalide dont il est co-animateur de 2003 à 2008. Les Baies d’Alger (2006), court-métrage de fiction, est repéré dans plusieurs compétitions internationales. S’ensuivent Le vol du 140 (2008, Fémis d’été), Afric Hotel (2010, coréalisation) et Tarzan, Don Quichotte et nous (2013). Il forge ainsi sa démarche – un travail sur le réel imprégné de fiction – dont il donne la pleine mesure avec ses deux longs-métrages multi-primés. Dans ma tête un rond-point (2015) est, entre autres, lauréat du Grand Prix FID et du McMillan-Stewart Fellowship (Harvard) et devient le premier film à recevoir deux Tanit d’Or au Festival de Carthage. Parmi une vingtaine de distinctions (Alger, Nantes, Séoul, Toronto, Turin, Valdivia…), 143 rue du Désert (2019) lui vaut le Léopard du meilleur réalisateur émergent au Festival de Locarno.
Mehdi Ahoudig
Mehdi Ahoudig est un réalisateur sonore et audiovisuel multi-primé, né à Pantin en 1967. Il réalise des bandes-son pour le spectacle vivant de 1995 à 2015. Depuis 2004, il réalise des podcasts documentaires pour ARTE Radio dont « Wilfried », « Poudreuse dans la Meuse » (Prix Europa 2015, Prix grandes ondes 2016), « Qui a connu Lolita ? » (Prix Europa 2010), ainsi que pour France Culture. Il réalise aussi des documentaires pour le web, dont « A l’abri de rien » (Prix Europa 2011). Il a réalisé plusieurs films documentaires dont « Une caravane en hiver » produit par Squawk (prix de la diffusion Raï au Primed en 2020). Le film « La parade » co-réalisé avec Samuel Bollendorff, reçoit une étoile de la SCAM en 2018. En 2022, tous deux ont proposé le film "Il était une fois dans l'Est" et une exposition multimédia, « Frontaliers, des vies en stéréo », pour la capitale européenne de la culture Esch-Sur-Alzette au Luxembourg.
En conquérant l’accès à l’avortement et à la contraception, les féministes des années 70 ont libéré les femmes des grossesses non choisies et de la maternité obligatoire. Une véritable révolution. Mais un demi-siècle plus tard, force est de constater que le travail de libération corporelle est loin d’être terminé. Depuis une dizaine d’années, les thématiques liées au corps féminin reviennent sur le devant de la scène : on parle des règles et du clitoris, de la simulation de l’orgasme, des fausses couches ou encore du post-partum.
Camille Froidevaux Metterie est une philosophe qui théorise la séquence actuelle. Dans son dernier livre, "Un Corps à soi", elle plaide pour un féminisme incarné qui ne passe pas par l’effacement du corps féminin, mais par le fait d’arriver à se le réapproprier.
Le corps continue encore trop souvent d’être un lieu de domination, un lieu d’injonctions à la minceur ou au sourire, un objet de prédation. Le corps féminin est-il donc voué à rester un fardeau, une source de souffrance et de honte ? Les femmes peuvent-elles se libérer de leur corps ?
Un épisode des Idées Larges avec Camille Froidevaux Metterie, philosophe.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Camille Froidevaux-Metterie, Un corps à soi, Seuil, 2021
- Camille Froidevaux-Metterie, Seins : En quête d'une libération, Anamosa, 2020
- Judith Butler, Trouble dans le genre, Pour un féminisme de la subversion, La Découverte, 2005
- Iris Marion Young, On female body experience : throwing like a girl and other essays, London, Oxford University press, 2005
- Antoinette Fouque, Il y a deux sexes : essais de féminologie. 1989 - 1995, Gallimard, 1995
- Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe, Gallimard, 1949
- Christine Delphy, L’Ennemi principal, Syllepse, 2013
- Edmund Husserl, L'idée de la phénoménologie, PUF, 1992
Archives sonores :
- Simone de Beauvoir dans Aujourd'hui la vie (14/05/1985), A2, INA
- Big Mouth Clip, Ashbgame (2018)
- Ce que veulent les femmes, Swann Périssé (10/06/2017)
- Illana Weizman, Brut Original (20/01/2021)
- Simone de Beauvoir : pourquoi je suis féministe (07/1982), TF1, INA
- Riley on Marketing (2011), Youtube
- Simone de Beauvoir dans Aujourd'hui la vie (14/05/1985), A2, INA
- Une heureuse nouvelle ! - Broute, Guillaume Cremonese, Pauline Clement, Martin Darondeau, Bertrand Usclat, Canal+
- Les règles - ft. Marion Séclin, Camille & Justine (2018), Youtube
- Le sexe post accouchement (feat LAURADOMENGE), Parlons peu Mais parlons ! (2020), Youtube
- 9 MOIS - Accouchement & Post Partum, Coucou Les Girls (2021), Youtube
- Procès Weinstein : où en est le mouvement #MeToo en France ? (02/01/2020), A2, INA
- The Power of MAKEUP!, Nikkie Tutorials (2015), Youtube
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Depuis une trentaine d’années, c’est la grande mode du cerveau. On pourrait tout expliquer par les mécanismes cérébraux. Non seulement comment on voit et comment on parle, mais aussi comment on pense et comment on se trompe, et même pourquoi les gens mangent gras, sont paresseux, échouent à l’école ou votent à gauche. La connaissance du cerveau pourrait entraîner des progrès non seulement en médecine, mais dans l’éducation, les politiques publiques, le management, et l’amélioration de soi.
Albert Moukheiber est psychologue et docteur en neurosciences cognitives, formé à Beyrouth puis à Paris. Et c’est en tant que spécialiste du cerveau qu’il veut alerter sur les dérives médiatiques et politiques de sa discipline. Que révèle cette neuromanie ? Les neurosciences peuvent-elles vraiment aider à comprendre nos comportements, et à résoudre nos problèmes de société ? Suis-je mon cerveau ?
Un épisode des Idées Larges avec Albert Moukheiber, psychologue et docteur en neurosciences cognitives, et Hervé Mazurel, historien des sensibilités.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Albert Moukheiber, Votre cerveau vous joue des tours, Allary, 2019
- Alain Ehrenberg, La mécanique des passions. Cerveau, comportement, société, Éditions Odile Jacob, 2018
- Hervé Mazurel, L’inconscient ou l’oubli de l’Histoire, Profondeurs, métamorphoses et révolutions de la vie affective, La Découverte, 2021
- Barbara Stiegler, Il faut s’adapter, Sur un nouvel impératif politique, Gallimard, 2019
Archives sonores :
- Dans la tête d'Homer Simpson, Matt Groening, Fox Broadcasting Company /Educational Broadcasting System
- Interview de Sébastien Bohler par Nidhya Paliakara (14/03/2019), TV5MONDE
- Analyse des comportements d'achats des consommateurs, TF1 Actu (2012), INA
- Cours d'anatomie : extraction d'un cerveau humain, ORTF (1967), INA
- En direct du cerveau humain, RTF (1956), INA
- Alain Ehrenberg, Le changement de notre société au profit des neurosciences cognitives, France Culture (2018)
- Nudges : vous manipuler pour votre bien, JT 20H A2/FR2 (15/03/2019), INA
- Barbara Stiegler, L'idéologie des biais cognitifs, la Fabrique du citoyen (07/04/2022)
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Pour aller plus loin :
- Nicolas Chevassus-au-Louis, Le nouvel impérialisme neuronal, Les neurosciences à l’assaut des sciences humaines, La Revue du Crieur, 2016
- E. Clément, F. Guillaume, G. Tiberghien, B. Vivicorsi, Le cerveau ne pense pas tout seul, Le Monde diplomatique, Septembre 2014
Au Congo-Brazzaville, difficile d'échapper à la vibration perpétuelle de Brazza, capitale en ébullition, à la frénésie des marchés, au tempo soutenu des danses et des chants. Mais le Congo, c'est aussi le temps lent des campagnes et des villages, et le cœur de la forêt équatoriale qui pulse sans discontinuer. Le jeune ingénieur du son Mathieu Chiaverini propose un bref montage d'atmosphères audio-naturalistes pour tisser ces divers rythmes du Congo.
Comme tous les journalistes, j’ai commencé par des stages non payés dans des rédactions qui tournaient avec 50% de stagiaires, et ça me paraissait normal. Jusqu’à ce que je découvre la notion de “travail gratuit”, dans le livre Travail gratuit : la nouvelle exploitation ? de Maud Simonet, sociologue au CNRS, spécialiste du bénévolat.
Depuis, je vois du travail gratuit partout. Le stagiaire en entreprise, le blogueur et le bénévole aux Restos du Coeur travaillent tous sans être payés. Et quand je passe mes produits devant les caisses automatiques au supermarché, est-ce que je ne fais pas aussi gratuitement un travail de caissière ? Peut-on vraiment mettre dans la même catégorie ces différentes activités, sous prétexte qu’elles ne sont pas rémunérées ? Où commence le travail gratuit ? Travaillons-nous tous et toutes gratuitement ?
Un épisode des Idées Larges avec Maud Simonet, sociologue.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Maud Simonet, Travail gratuit : la nouvelle exploitation ? Textuel, 2018
- Marie-Anne Dujarier, Trouble dans le travail, Puf, 2021
- Danièle Kergoat, Division sexuelle du travail et rapports sociaux de sexe, in : Hirata H., Laborie F., Le Doaré H., Senotier D., Dictionnaire critique du féminisme, PUF, 2007
- Christine Delphy, L’Ennemi principal, Tome 1 et 2, Syllepse, 1997, 2001
- Silvia Federici, Point zéro: propagation de la révolution. Salaire ménager, reproduction sociale, combat féministe, Éditions iXe, Donnemarie, 2016
- Kylie Jarrett, The Digital Housewife, Routledge, 2015
- John Krinsky et Maud Simonet, Who cleans the park ? University of Chicago Press, 2017
Archives sonores :
- Manifestation de femmes à Paris, Antenne 2 Le Journal de 20H, A2/France 2 (06/10/1979), INA
- La grève des femmes, JT 20H, RTF / ORTF, (09/06/1974), INA
- 3000 étudiants en grève à l'UQAR; les cours suspendus, (20/11/2018), TVA Nouvelles
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Des années 1920 à la fin des années 70, de très nombreuses femmes accèdent aux emplois de bureau à travers la sténographie. Une technique d'écriture rapide qui permet d’écrire à la vitesse de la parole pour pouvoir ensuite taper le texte à la machine. Elles deviennent ainsi des sténo-dactylos, comme les fameuses secrétaires que l’on voit dans les films. Des milliers de jeunes femmes trouvent là un emploi et une autonomie nouvelle. Janine, Françoise et Hélène racontent ce qu’a été ce métier très particulier, quasi-exclusivement féminin, entre don de soi et manque de reconnaissance. Elles dévoilent aussi comment, le soir venu, elles utilisent parfois la sténo comme une écriture secrète pour tenir leur journal intime...
Pour son premier podcast, Clara Blein-Renaudot mêle des témoignages inédits, un entretien avec la sociologue Delphine Gardey ("La dactylographe et l’expéditionnaire. Histoire des employés de bureau (1890-1930)", Belin, 2001) et des archives sonores croquignolesques. Ancienne étudiante aux Beaux-Arts, elle documente aussi au fil du documentaire son propre apprentissage de la sténo.
Ce documentaire a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
En France, une personne est considérée comme pauvre si ses revenus sont inférieurs à 1 063 euros par mois. Mais est-ce vraiment une définition satisfaisante ? La question a toute son importance, puisque la manière dont on définit un problème va déterminer le genre de politiques que l’on mettra en face pour le résoudre. Sociologue à l’Université Libre de Bruxelles, Daniel Zamora montre que cette approche en termes de revenu est récente. Elle date du tournant néolibéral des années 80 et elle est allée de pair, aussi bien en Europe qu’aux Etats Unis, avec une nouvelle conception des politiques sociales : on a cessé d’étendre les services publics pour tous et on a commencé à verser de l’argent aux plus pauvres. Vaut-il mieux avoir des services publics ou du cash ? Des droits sociaux ou du pouvoir d’achat ? Être pauvre est-ce vraiment manquer d’argent ? Un épisode des Idées Larges avec Daniel Zamora, sociologue et Daniel Hirschman, sociologue. Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Karl Marx, Les manuscrits de 1857-1858, appelés couramment Grundrisse- Karl Polanyi, La grande transformation, 1944- Milton Friedman, Capitalisme et liberté, Alisio, 1962- Thomas Piketty, Le capital au XXIe siècle, Le Seuil, 2013- Daniel Hirschman, Rediscovering the 1%: Knowledge Infrastructures and the Stylized Facts of Inequality, American Journal of Sociology, novembre 2021 Archives sonores : - Rétrospective sur les 50 ans du Ministère du Travail, Les actualités françaises (1956), INA- Milton Friedman Speaks (1978), University of Rochester- Discours de politique générale de Michel Rocard, Assemblée nationale, FR3 (1998), INA- La chronique de Pierre Emmanuel Barré "Eradiquons la pauvreté, éradiquons les pauvres", Radio France (2003), INA- Indemnisation chômage, TF1 20h (30/12/2003), INA- Bernie Sanders, My message to Fox News viewers, 14/06/2022 Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions
Tous droits réservés. Pour aller plus loin : - Eugène Buret, de la Misère Des Classes Laborieuses En Angleterre Et En France, Paulin, 1840- Daniel Zamora, Anton Jäger, Welfare for Markets. A Global History of Basic Income, University of Chicago Press, 2023- Daniel Zamora, Contre l’allocation universelle, Lux, 2017
Depuis quelque temps, dans les articles et les livres que l’on peut lire sur l’écologie, on ne parle plus de la “nature” mais du “vivant”. On doit en partie ce changement de vocabulaire aux travaux du grand anthropologue Philippe Descola. Médaille d’or du CNRS et professeur au Collège de France, il est spécialiste des rapports entre les humains et les non-humains. Dans son livre Par-delà nature et culture, il a montré que “la nature” en tant que monde séparé des êtres humains, n’existe pas, du moins pas pour tout le monde. Alors que l’opposition entre la nature et la culture était fondamentale pour l’anthropologie depuis les travaux de Claude-Lévi Strauss, Philippe Descola va découvrir, lors de ses années passées chez les Jivaros Achuar d’Amazonie, que cette distinction n’a aucun sens pour eux. Pourquoi le mot “nature” pose-t-il problème ? Comment cette notion a-t-elle émergée ? Qui a inventé la “nature” ?
Un épisode des Idées Larges avec Philippe Descola, anthropologue, et Charlotte Brives, anthropologue des sciences.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Philippe Descola, Par-delà nature et culture, Gallimard, 2005
- Peter Marler, Behaviour of the Chaffinch, E. J. Brill, 1956
- René Descartes, Discours de la méthode, 1637
- Charlotte Brives, Face à l’antibiorésistance, Une écologie politique des microbes, Amsterdam, 2022
- Peter Singer, La libération animale, Harper Collins, 1975
Archives sonores :
- Le magazine des explorateurs, Bertrand Flornoy : Le Pérou (1962), RTF, INA
- Les jivaros, TF1 Actualités (22/08/1978), José Castang, INA
- Switzerland science physics particles Higgs (2012), CERN/AFP
- Switzerland science physics particles (2015), CERN/AFP
- Retour vers le futur, Robert Zemeckis (1985), Universal Pictures / Amblin Entertainment
- Cultural Evolution of White-Throated Sparrow Song
- K.A. Otter, A. Mckenna, S.E. LaZerte, and S.M. Ramsay (2020). Continent-wide Shifts in Song Dialects of White- Throated Sparrows. Curr. Biol. 30.
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions
Tous droits réservés
Pour aller plus loin :
- Philippe Descola, Les formes du visible, une anthropologie de la figuration, Seuil, 2021
- Fernando Worcel et Laura Raim (Les pires critiques du monde), “Spécial Test, C’est quoi ton ontologie ?” L’Express, 2010
La phrase avait semé le trouble lors des Césars de 2020. “À chaque fois que je me retrouve comme ça, dans une grande réunion du métier, je ne peux pas m’empêcher de compter le nombre de noirs dans la salle”, avait déclaré la comédienne Aissa Maiga. Une noire avait compté les noirs dans un pays où ça ne se fait pas. La France a interdit les statistiques ethniques. Théoriquement, la République ne reconnaît que des citoyens définis de manière abstraite et égaux en droit.
Or cet “universalisme républicain” est de plus en plus contesté par des militants antiracistes qui l’accusent d’être un principe abstrait qui masque les inégalités réelles. Pourtant, si l’on veut démontrer qu’il y a un problème de sous-représentation des non blancs au cinéma, il faut bien les compter…
Yala Kisukidi est une philosophe franco-congolaise qui travaille sur la philosophie française et les questions coloniales. Dans l’ouvrage co-écrit avec Djamila Ribeiro Dialogue transatlantique, elle se présente explicitement comme une femme noire et elle réfléchit à cette question des identités.
Comment faire en sorte que la mise en avant des identités n'entraîne pas la racialisation des débats ou la fragmentation de la société ? L’identité menace-t-elle le collectif ?
Un épisode des Idées Larges avec Yala Kisukidi, philosophe et Sophie Wahnich, historienne.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine. Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Nadia Yala Kisukidi et Djamila Ribeiro Dialogue transatlantique, 2021, Éditions Anaconda
- Aimé Césaire, Discours sur la négritude, 1987
- Edward W. Said, L’orientalisme, 1978, Seuil
- Walter Mignolo, La désobéissance épistémique, Peter Lang, 1997
Archives sonores :
- Aïssa Maiga, Séquence de la 45e cérémonie des César 2020
- Leçon inaugurale d'Alain Mabanckou au Collège de France, 2016
- Jamel Debbouze invité par Claire Chazal, Entrée Libre 2017, FR5
- Nicolas Sarkozy, Dakar, 26 juillet 2007
- Léopold Sédar Senghor, En direct avec (19/12/1966), ORTF, INA
- Léopold Sédar Senghor, Variations (21/07/1963), RTF, INA
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions
Tous droits réservés
On entend souvent dire que l’ascenseur social serait en panne depuis 40 ans. En France, il faudrait six générations pour qu'un descendant de famille pauvre atteigne le revenu moyen. Il y a toutefois des exceptions, parfois spectaculaires. Des enfants d’ouvriers qui deviennent ministres, des écrivains célèbres ou PDG.
Chantal Jaquet est philosophe, professeur à la Sorbonne, et elle est spécialiste de Spinoza. Pour étudier les parcours de gens qui passent d'une classe à l'autre, elle a créé le concept de transclasse, à l’occasion de son premier livre sur le sujet.
Comment comprendre ces trajectoires qui semblent démentir les lois de la sociologie ? Dans quelle mesure est-ce une affaire de volonté, d’ambition ou de mérite ? Que reste-t-il du milieu d’origine ? Peut-on vraiment quitter sa classe sociale ?
Un épisode des Idées Larges avec Chantal Jaquet, philosophe et Olivier Galland, sociologue.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Chantal Jaquet, Les transclasses ou la non-reproduction, Puf, 2014
- Jules Michelet, Le Peuple, 1846
- Stendhal, Le Rouge et le Noir, Gallimard, 1831
- Édouard Louis, En finir avec Eddy Bellegueule, Seuil, 2014
- Annie Ernaux, La Place, Gallimard, 1983
Archives sonores :
- Gerald Darmanin, Migrants: Darmanin appelle les Britanniques à "tenir leur promesse" de financement (2021), AFP
- Fleur Pellerin, Passation de pouvoir au ministère de la Culture (2016), AFP
- Edouard Louis, La Grande Libraire (2014), ROSEBUD Productions
- Jean-Claude Decaux, Journal de 20h (13/05/1977), Antenne 2, INA
- Laure Adler interroge Pierre Bourdieu sur la sociologie (1998), A2/France 2, INA
- Le Rouge et le Noir (1997), Jean-Daniel Verhaeghe, coproduction TF1, Alya Productions, Telfrance mediaset, Tellux Film GmbH
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions,
Tous droits réservés
Accompagnée de penseuses et penseurs venus de disciplines différentes, Laura Raim explore dans cette série les questions qui travaillent notre société et qui font débat dans le champ intellectuel.
Un nouvel épisode tous les 15 jours.
Pour ne pas que les voix s’effacent, Sophie a gardé tous les messages du répondeur téléphonique de ses 20 ans. Des centaines de messages qui racontent les années 90, les amis, les amours et le temps qui passe... Désormais réalisatrice TV et radio, Sophie commente un montage dynamique de toutes ces voix. Elle revit ses vingt ans, ses histoires d’amour et ses débuts en radio… La saga s’achève à la veille de ses 40 ans, âge de la (pseudo) maturité professionnelle et amoureuse. Un formidable hommage aux pouvoirs du sonore et à la mémoire des voix, un documentaire exceptionnel à la recherche du temps perdu.
Episode 6
Sophie a quitté la radio pour travailler auprès d’un réalisateur de documentaires de télévision, Daniel Karlin. Elle vit désormais en couple. Autour d’elle, on ne parle que d’achat immobilier et de bébés. Saura-t-elle y résister ? Peut-on recoller les morceaux épars de sa vie, tous ces petits échos de répondeur qui sont autant de fragments contradictoires de son identité et de ses rêves ? Après le dernier bip s’achève son voyage initiatique, sonore et amoureux.
Pour ne pas que les voix s’effacent, Sophie a gardé tous les messages du répondeur téléphonique de ses 20 ans. Des centaines de messages qui racontent les années 90, les amis, les amours et le temps qui passe... Désormais réalisatrice TV et radio, Sophie commente un montage dynamique de toutes ces voix. Elle revit ses vingt ans, ses histoires d’amour et ses débuts en radio… La saga s’achève à la veille de ses 40 ans, âge de la (pseudo) maturité professionnelle et amoureuse. Un formidable hommage aux pouvoirs du sonore et à la mémoire des voix, un documentaire exceptionnel à la recherche du temps perdu.
Episode 5
En 1996, Sophie vit une nouvelle aventure radiophonique, celle de la création du Mouv’, la future "radio jeune" de Radio France. Un projet fou pour lequel on réunit 15 jeunes professionnels de la radio. 15 jeunes enfermés dans un studio jour et nuit, tous en pleine forme et en pleine montée d’hormones. Une aventure dans laquelle, comme toujours, vont venir s’entremêler amour du son et liaisons dangereuses, et obliger Sophie à se poser la seule question qui vaille : est-il possible de rester rock’n’roll ad vitam ?
Pour ne pas que les voix s’effacent, Sophie a gardé tous les messages du répondeur téléphonique de ses 20 ans. Des centaines de messages qui racontent les années 90, les amis, les amours et le temps qui passe... Désormais réalisatrice TV et radio, Sophie commente un montage dynamique de toutes ces voix. Elle revit ses vingt ans, ses histoires d’amour et ses débuts en radio… La saga s’achève à la veille de ses 40 ans, âge de la (pseudo) maturité professionnelle et amoureuse. Un formidable hommage aux pouvoirs du sonore et à la mémoire des voix, un documentaire exceptionnel à la recherche du temps perdu.
Episode 4
En 1994, Sophie profite de son stage à RFI à la Maison de la Radio pour aller toquer à la porte de son idole, Daniel Mermet, responsable de « Là-bas si j’y suis ». Pendant deux ans, elle travaille d’arrache-pied pour répondre à l’exigence hautement radiophonique de cette émission mythique. Elle trouve du réconfort auprès d’amoureux qu’elle rencontre, évidemment, dans les couloirs de la maison ronde. Mais en amour comme au boulot, il n’est pas facile de rester fidèle à ses idées…
Des audiences en forte progression, des récompenses à foison, une pandémie qui bloque tout le monde à la maison…Dans ce 5e et dernier épisode, il sera question de pause déjeuner, de baby-foot et de lingettes désinfectantes. On parlera aussi cinéma, psychanalyse, TikTok et multilingue.
Avec la participation de Paul Laurent, Audrey Kamga, Karen Michael, Guillaume Thomas, Caroline Oltz, Arnaud Forest, Sara Monimart, Adrienne Frejacques, Claire Doutriaux, Stéphanie Poncelet et Annette Gerlach.
Mon ARTE - 30 ans d’aventures racontés par ses salarié.esA travers les témoignages des salarié.e.s, cette série en 5 épisodes invite à plonger dans les 30 ans de la chaîne culturelle ARTE. Une odyssée parfois cosmique, souvent comique, faite d’orages solaires et de disquettes informatiques, d’entente franco-allemande et de réunions Teams, de pizza et d’Internet, de hard-rock et de sang de chèvre. Un podcast d'entreprise garanti sans mot du directeur ni de la DRH, qui relate en toute liberté les petits ratés et les grands succès de l’aventure d’ARTE.
2011, changement d’ère à ARTE : Jérôme Clément quitte la présidence. Véronique Cayla prend les rênes de la chaîne, développant notamment la fiction et les séries européennes. Dans ce 4e épisode, il sera aussi question de réunion Teams, de sang de chèvre et de jeu vidéo.
Avec la participation de Stéphanie Poncelet, Karen Michael, Arno Forest, Audrey Kamga, Adrienne Frejacques, Paul Laurent et Rudy Chambard.
Mon ARTE - 30 ans d’aventures racontés par ses salarié.esA travers les témoignages des salarié.e.s, cette série en 5 épisodes invite à plonger dans les 30 ans de la chaîne culturelle ARTE. Une odyssée parfois cosmique, souvent comique, faite d’orages solaires et de disquettes informatiques, d’entente franco-allemande et de réunions Teams, de pizza et d’Internet, de hard-rock et de sang de chèvre. Un podcast d'entreprise garanti sans mot du directeur ni de la DRH, qui relate en toute liberté les petits ratés et les grands succès de l’aventure d’ARTE.
À l’aube du nouveau millénaire, fidèle à son esprit pionnier, ARTE se lance avec envie dans l’Internet. Web-radio, web-docu… Dans ce troisième épisode, on vous raconte la conquête de la Toile par ARTE, mais aussi les messages plus ou moins farfelus postés sur la “Diff générale”, une messagerie interne qui permettait d'écrire un message qui s’affiche en pop-up sur les écrans de tous les salariés.
Avec la participation de Sylvie Smets, Audrey Kamga, Elena Zenone, Silvain Gire, Mehdi Ahoudig, Samuel Hirsch, Richard Gaitet, Chloé Assous-Plunian et Hélène Vayssières.
Mon ARTE - 30 ans d’aventures racontés par ses salarié.esA travers les témoignages des salarié.e.s, cette série en 5 épisodes invite à plonger dans les 30 ans de la chaîne culturelle ARTE. Une odyssée parfois cosmique, souvent comique, faite d’orages solaires et de disquettes informatiques, d’entente franco-allemande et de réunions Teams, de pizza et d’Internet, de hard-rock et de sang de chèvre. Un podcast d'entreprise garanti sans mot du directeur ni de la DRH, qui relate en toute liberté les petits ratés et les grands succès de l’aventure d’ARTE.
Une soirée de lancement un peu ratée, un directeur des programmes inspiré, une entente franco-allemande pas toujours facile à trouver… Ce second épisode revient sur la création de la chaîne ARTE et ses premières années d’existence. Bienvenue dans les nineties, à la glorieuse époque du fax et des disquettes informatiques.
Avec la participation d’Annette Gerlach, Karen Michael, Silvain Gire, Caroline Oltz, Elisabetta Zampa, François Pieretti.
Mon ARTE - 30 ans d’aventures racontés par ses salarié.esA travers les témoignages des salarié.e.s, cette série en 5 épisodes invite à plonger dans les 30 ans de la chaîne culturelle ARTE. Une odyssée parfois cosmique, souvent comique, faite d’orages solaires et de disquettes informatiques, d’entente franco-allemande et de réunions Teams, de pizza et d’Internet, de hard-rock et de sang de chèvre. Un podcast d'entreprise garanti sans mot du directeur ni de la DRH, qui relate en toute liberté les petits ratés et les grands succès de l’aventure d’ARTE.
Aux origines d’ARTE, il y eut la SEPT, Société d'Édition de Programmes de Télévision à vocation culturelle et européenne. Ce premier épisode raconte la préhistoire de la chaîne, faite d’orages solaires et de satellites qui se détraquent, d’émissions emblématiques et d’habillages loufoques. On va vous parler d'un temps que les moins de 30 ans peuvent ne pas connaître, l'époque des K7 Betacam et des VHS PAL SECAM.
Avec la participation de Franck Evin, Elisabetta Zampa, Eglantine Dupuy, Claire Doutriaux, Elena Zenone.
Mon ARTE - 30 ans d’aventures racontés par ses salarié.esA travers les témoignages des salarié.e.s, cette série en 5 épisodes invite à plonger dans les 30 ans de la chaîne culturelle ARTE. Une odyssée parfois cosmique, souvent comique, faite d’orages solaires et de disquettes informatiques, d’entente franco-allemande et de réunions Teams, de pizza et d’Internet, de hard-rock et de sang de chèvre. Un podcast d'entreprise garanti sans mot du directeur ni de la DRH, qui relate en toute liberté les petits ratés et les grands succès de l’aventure d’ARTE.
Daniel Nieto est activement recherché. Les enquêteurs ont identifié le Marseillais en cavale. Dans un geste désespéré, il donne un dernier rendez-vous à Giovanna Amati, le 24 mai 1978...
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Le 16 mars 1978, Aldo Moro est enlevé par les Brigades Rouges. Rome est un champ de mines patrouillé par la police. Après avoir fini dans un placard à balais, Giovanna Amati est enfin libérée contre rançon. Daniel Nieto échappe à un vaste coup de filet et reste en contact avec son ancienne victime. Leur relation ambigue née dans la contrainte brutale de l'enlèvement se poursuit une fois que Giovanna a retrouvé la liberté.
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Daniel Nieto, le bourreau, et Giovanna Amati, la victime, concluent un pacte. Une tension ambigue monte entre le kidnappeur et son otage. À Pâques, Daniel Nieto commet l’irréparable. Avec le recul des années, il comprend aujourd'hui qu'une relation qu'il croyait consentie était en fait vécue sous la contrainte, et il la qualifie lui-même de viol.
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Athlétique et intrépide, Giovanna Amati n’a qu’une idée en tête : devenir pilote automobile. Pour l’heure, la jeune femme de 19 ans vit enchaînée dans un caisson obscur et insonorisé de 4m². Daniel Nieto est son geôlier attitré. Une nuit, il entre dans la cage à visage découvert...
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Daniel Nieto et sa bande sont à la recherche d’une nouvelle victime. Ils arrêtent leur choix sur Giovanna Amati, la fille du « roi du cinéma » local. Après quelques hésitations et plusieurs semaines de filature, elle est enlevée avec brutalité sur le pas de sa porte en février 1978. Mais le rapt-éclair de la riche héritière s’éternise.
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Avec un enlèvement tous les quatre jours en moyenne, 1977 marque un record dans l’Italie des années de plomb. À Rome, Daniel Nieto intègre une bande de voyous "anonymes" qui s’essaie aux kidnappings. Entre deux prises d’otages, le Marseillais en cavale mène la dolce vita en tuant le temps au cinéma.
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Après une enfance miséreuse mais pas malheureuse dans le Marseille de l’après-guerre, Daniel Nieto multiplie les braquages avant d'être emprisonné. En 1976, il profite d’une permission pour s’enfuir en Italie. Il gravit les échelons du crime aux côtés de "l'ennemi public numero uno", Renato Vallanzasca. Les braquages devant trop dangereux, la bande décide de se lancer dans le kidnapping...
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes et en musique de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Dans le cimetière d'un petit village d'Ariège se trouve la tombe de mes parents. Heureusement, ils ne sont pas encore dedans.
1er prix du concours de podcasts 2022 "Un été en liberté" :
Le jury a été touché par cette histoire de famille cocasse et tendre, tournée en mode documentaire. Comme quoi le podcast, parfois, se passe très bien de voix off et de narration...
Le concours de podcasts des Audioblogs d'ARTE Radio a lieu chaque été. Le concours 2022 était animé par Thomas Guillaud-Bataille, coordoinateur des Audioblogs. Il était proposé par ARTE Radio en partenariat avec Télérama et Sennheiser. La gagnante Anne Defraiteur-Nicoleau pour "Rien ne presse" gagne un mix par Samuel Hirsch + une diffusion rémunérée sur ARTE Radio + une diffusion sur le site de Télérama + un abonnement papier d'un an à Télérama + un micro de reportage Sennheiser + un casque audio Sennheiser. Les 2ème et 3ème prix ainsi que l'ensemble des envois au concours sont là.
Après avoir découvert que son petit frère Antoine, âgé de 32 ans, fumait de l’héroïne depuis plusieurs années, Étienne décide de l’accueillir chez lui à Paris pour l’aider à vaincre son addiction. Durant près de 3 ans de vie commune, Étienne enregistre leurs discussions et raconte leur combat quotidien pour la réinsertion. Entre espoir et désillusion, moments de complicité, de fête et de disputes, les deux frères se rapprochent jusqu'à s’interroger sur leur relation. Que peut faire Étienne pour accompagner son frère ? Quelles sont les limites de l'aide que l'on peut apporter aux autres ? Confronté aux difficultés de la réinsertion dans un monde en déclin, ainsi qu’aux nombreuses tentations du nord-est parisien, Antoine va pourtant peu à peu sortir la tête de l’eau avant de connaître une fin tragique.
Etienne Karlen est coordinateur de parcours pédagogique à Paris. Il travaille sur un programme de recherche destiné aux personnes éloignées de l’emploi. C’est son premier podcast.
L'auteur remercie :
Mes parents Albert et Sylvia, ma sœur Bérénice, mon beau-frère Thomas et leurs enfants, les amis, Jérôme Pecout, François de Riedmatten, Frédéric Udry, Nicolas Peillon, Pierre Chartier, Inès Bedrani (Les Enfants du Canal), Pierre Hecart, Essie Assibu, Antoine Migzer, Caroline Barkhou, Françoise Lebas, Michael Pawlak, Véronika Abraham, Johann Pons, Julie Bluma, Frédéric Evequoz, Margherita Massafra, Ryadh Roublev, Véronique, Elysa et Tarik. Aux amis d'Antoine et à toutes les personnes qui ont été là pour lui quand il en avait besoin.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier survivant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 8 :
Cette fois, fin de partie pour le trafiquant. Le voilà « enchristé » pour longtemps. Milou donne alors carte blanche à ses avocats pour le faire sortir de prison. Mais sa plus lourde peine ne sera pas celle prononcée par la justice.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier survivant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 7 :
Le juge Michel le suit à la trace, mais Milou se pense intouchable. D’autant qu’un nouveau partenaire lui promet un avenir radieux : la Cosa Nostra.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier survivant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 6 :
À peine sorti de prison, Milou reprend les affaires. La French Connection est morte, mais pas lui. La Turquie et sa fameuse « base » lui tendent les bras mais, très vite, le revoilà dans le viseur des autorités.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier survivant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 5 :
Le filet se resserre autour de Milou. Les policiers de Marseille ont vu monter en puissance ce trafiquant âgé d’à peine 30 ans. En 1974, ils sont décidés à le faire plonger.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier survivant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 4 :
À la suite de l’assassinat d’un de ses oncles, Milou est rattrapé par la vendetta. Comme on dit en Corse, "le sang appelle le sang". Son instinct de survie l’amène à commettre l’irréparable.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier survivant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 3 :
Milou installe des labos près de Marseille pour transformer la morphine base en héroïne. Le jeune homme est déjà un voyou accompli, qui jette l’argent par les fenêtres jusqu’au prochain voyage.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier survivant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 2 :
Milou se lance le trafic de drogue. D’abord simple transporteur, il décide de remonter à la source en Turquie pour en tirer, cette fois, le maximum de profit.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier trafiquant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 1 :
Émile Diaz, dit « Milou », naît dans une famille de voyous corso-marseillais. Des petits chapardages au trafic d’armes, le jeune garçon entre dans le monde très fermé de la voyoucratie. Et commence ses premiers trafics…
Rana Eid est sound designer et réalisatrice. Depuis près de 40 ans, elle enregistre les ambiances de Beyrouth, sa ville natale. Elle enregistre donc les sons de la guerre civile (1975-1990), la reconstruction, la guerre de 2006, la révolution civile de 2019, l’explosion du port le 4 août 2020 et enfin l’effondrement actuel du Liban. Aujourd'hui, elle commente ses propres archives sonores qui racontent son pays meurtri et une ville qui retient son souffle. Marine Vlahovic (Carnets de correspondante) a rencontré Rana Eid une première fois en 2014 avant de la retrouver quelques années plus tard. Un manifeste sensible sur l’importance du son dans nos mémoires.
Ce documentaire est lauréat de l'appel à projets 2021 du ministère de la Culture.
À l’angle de la 76e rue et la 1ere avenue, dans la vitrine éclairée d’un lobby d’immeuble, les concierges en costume noir veillent sur ceux qui dorment comme sur les noctambules qui s’apprêtent à sortir. Un taxi jaune stationne devant l’entrée d’un club. Des visages peints et couverts de paillettes s’embrassent sur le trottoir. À deux pas, des poubelles éventrées dégueulent sur le trottoir et les rats se régalent. Une sirène de police, les basses du rap qui passe, un rire évanescent... Au coin de la rue, là où s'évaporent les lumières des buildings, on distingue les faisceaux lumineux de deux lampes de poches entre les arbres de Central Park. Les chasseurs de rats commencent leur nuit de travail...
L'Insomniaque
Dans ce podcast mensuel ARTE Radio travaille la nuit, en immersion auprès de bien singuliers personnages. Pensé, réalisé et animé par Camille Juzeau (L'avocat des terreurs, Les baladeurs, Bleue comme Mars), ce podcast documentaire explore la nuit à travers des situations fortes qui éclairent le versant caché de nos vies.
Qui appelle t-on quand on a un souci dans une petite commune rurale de 200 habitants ? Le maire. Et quand le maire est occupé sur son tracteur, on lui laisse un message. Pour dire ses doutes, ses questions, ses angoisses et parfois ses joies. Le soir, Laurent et son épouse Laure, présidente du comité des fêtes, écoutent et commentent ces messages comme des archives vivantes de la vie du village. Un chien qui chasse le gibier, une panne de l'éclairage public, un nouvel arrivant qui demande à ce qu'on lui transporte ses tonnes de livres... Toutes ces petites choses qui font la vie, et qui rendent celles de Laure et Laurent fatigante, palpitante mais surtout essentielle. Vous vous posez des questions sur la vraie vie des maires d’une petite commune rurale ? La réponse après le bip.
Romain Cavallin et Matthieu Cauchy sont photographes. Ils travaillent régulièrement en duo et beaucoup en milieu rural. Le répondeur du maire est leur premier podcast.
Pendant des décennies, les personnes analphabètes de ma famille se sont enregistrées sur des cassettes afin de communiquer avec leurs proches en France. Ma mère et moi venons de retrouver une K7 audio datant de 2004, glissée dans une enveloppe qui n’a jamais été ouverte. Elle l’écoute pour la première fois, dix-sept ans plus tard. Nous étions persuadées qu’elle contenait un message de ma grand-mère. Mais la cassette renferme en réalité un message de la première femme de mon grand-père, yaye Elisa ou "maman Elisa", aujourd’hui décédée. Ma mère semble bien plus émue que s’il s’agissait de la voix de sa “vraie” maman. Cette découverte surprenante me pousse à échanger avec elle sur la polygamie, mais aussi sur l'importance de l'oralité et de la transmission dans notre famille partagée entre France et Sénégal. Ma mère, comme beaucoup d'immigrés, a mené une double vie entre deux continents. L’écoute de cette cassette réactive une mémoire de l’immigration : une arrivée en France douloureuse et l’amour des siens laissés au pays. (Emilie)
Ce documentaire a été soutenu par l'appel à projets 2021 du ministère de la Culture.
Emilie Mendy est auteure de podcasts et journaliste. En 2021, elle coécrit avec Annabelle Martella la fiction "Game Lover" produite par ARTE Radio, et classée parmi les 10 podcasts les plus marquants de l’année par Les Inrocks. Elle aide les auteurs débutants à lancer leur podcast sur sa plateforme Emilie Podcast. Depuis 2020, elle tient également la chronique mode “Dress code : street” sur Mouv’. Ses sujets de prédilection sont les contre-cultures et les populations marginalisées.
Les souvenirs des nuits où il dormait si bien remontent à son enfance. À 50 ans, Lamyne est insomniaque. Ni le bruit de la pluie dans la campagne camerounaise dont il vient, ni le ronron des voitures de la banlieue parisienne où il vit, ne parviennent à l’endormir. Lamyne est musulman, sa femme est juive, et leur fils préfère les jeux vidéos. Alors, pour ne pas les déranger, Lamyne choisit de passer les soirées du Ramadan chez son amie Néné qui prépare de vrais festins. Tandis que la bouillie et les beignets mijotent en cuisine, il retrouve la famille et les amis, les anciens comme l'étudiante. Après la prière du crépuscule on se rappelle les anecdotes du pays, on débat du dernier match de foot... Et Lamyne oublie un moment ses angoisses de sans-sommeil.
L'Insomniaque
Dans ce podcast mensuel ARTE Radio travaille la nuit, en immersion auprès de bien singuliers personnages. Pensé, réalisé et animé par Camille Juzeau (L'avocat des terreurs, Les baladeurs, Bleue comme Mars), ce podcast documentaire explore la nuit à travers des situations fortes qui éclairent le versant caché de nos vies.
"Je suis né en 1991, l’année de la chute de l’URSS. Avec un grand-père résistant et un père militant, chez moi le communisme est une affaire de famille. J’ai fait mes premières manifs en poussette et mes premiers concerts à la fête de l’Huma. Des années plus tard, j’apprends que mon grand-père a dissimulé une lettre sous une pile d'assiettes. Un témoignage bouleversant qui dénonce la répression du printemps de Prague par les troupes soviétiques en août 1968. Et qui anticipe fortement les réactions à l'actuelle invasion de l'Ukraine par la Russie. Pourquoi mon grand-père, que je vénérais pour son intégrité, a-t-il choisi de cacher cette lettre ? C'est l'occasion de questionner une génération contrainte de se positionner suite à l'invasion de la Tchécoslovaquie. C'est aussi le point de départ d'une enquête intime et politique qui me plonge dans l’histoire du Parti Communiste Français, avec ses dirigeants comme Pierre Laurent comme avec la grande famille des militants de base." (Paul Bertiaux)
Réalisateur sonore et technicien du son, Paul Bertiaux a gagné le concours de l'été 2021 des Audioblogs ARTE Radio avec L'été de Prague. Il a également travaillé trois ans dans l'agronomie et a réalisé un documentaire audio pour la Confédération paysanne autour des alternatives naturelles aux pesticides. Il est compositeur de musique électronique depuis une dizaine d'années sous le nom de Polbee.
Le mythe de l’Eldorado comme celui du self-made man résonnent fort chez beaucoup d’exilés. L’idée selon laquelle « tout est possible en Amérique si tu le veux », ils ont pu la mesurer, la vivre, l’expérimenter. Qu’ont-ils trouvé en Amérique du Nord qui semblait impossible en Europe ? Et y resteront-ils ?
La route de l'Eldorado
Ils et elles ont quitté leur pays pour la France avant de choisir de s’installer au Canada. Ils et elles nous racontent la France, son accueil, ses opportunités, mais aussi ses blocages. Après leur expérience française ils ont finalement atterri à Montréal, Ottawa ou Vancouver, où Halima Elkhatabi les a rencontrés. Après la Route du Bled, Halima Elkhatabi tisse avec finesse onze récits qui racontent un double exil avec émotion et lucidité. Une coproduction ARTE Radio - Radio Canada qui permet de passionnants regards croisés sur la France et la Canada.
Myriam et Caroline ont quitté leurs pays respectifs pour des raisons politiques. Le Maroc en 1967 pour Myriam en tant que juive après la guerre des 6 jours, et la Chine pour Caroline au début des années 90 après le massacre de Tian’an men. L’une était encore adolescente, l’autre passionnée par la langue française. Tout aurait dû bien se passer pour elles en France, et pourtant, elles l’ont quittée en espérant des jours meilleurs au Canada.
La route de l'Eldorado
Ils et elles ont quitté leur pays pour la France avant de choisir de s’installer au Canada. Ils et elles nous racontent la France, son accueil, ses opportunités, mais aussi ses blocages. Après leur expérience française ils ont finalement atterri à Montréal, Ottawa ou Vancouver, où Halima Elkhatabi les a rencontrés. Après la Route du Bled, Halima Elkhatabi tisse avec finesse onze récits qui racontent un double exil avec émotion et lucidité. Une coproduction ARTE Radio - Radio Canada qui permet de passionnants regards croisés sur la France et la Canada.
Mekki, Benjamin et Grace ont fait des études universitaires en France avant de tenter d’intégrer le monde du travail. Qu’on soit Algérien, Camerounais ou Franco-Congolaise, les opportunités en tant que Noir ou Maghrébin sont-elles différentes d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre ?
La route de l'Eldorado
Ils et elles ont quitté leur pays pour la France avant de choisir de s’installer au Canada. Ils et elles nous racontent la France, son accueil, ses opportunités, mais aussi ses blocages. Après leur expérience française ils ont finalement atterri à Montréal, Ottawa ou Vancouver, où Halima Elkhatabi les a rencontrés. Après la Route du Bled, Halima Elkhatabi tisse avec finesse onze récits qui racontent un double exil avec émotion et lucidité. Une coproduction ARTE Radio - Radio Canada qui permet de passionnants regards croisés sur la France et la Canada.
Miguel, Gloria et Rachel ont bien connu les déboires de l’administration française. Obtenir ses papiers, qu’on vienne du Mexique ou du Cameroun, amène à devoir vivre l’expérience de la préfecture - pour ne pas dire le cauchemar de la préfecture. Visa temporaire, permis de travail à renouveler, récépissé, file d’attente, confrontation avec les agents, incohérences bureaucratiques… Ils ont fini par renoncer. Mais est-ce mieux au Canada et particulièrement à Vancouver ou Winnipeg ? Il faut y aller pour le savoir.
La route de l'Eldorado
Ils et elles ont quitté leur pays pour la France avant de choisir de s’installer au Canada. Ils et elles nous racontent la France, son accueil, ses opportunités, mais aussi ses blocages. Après leur expérience française ils ont finalement atterri à Montréal, Ottawa ou Vancouver, où Halima Elkhatabi les a rencontrés. Après la Route du Bled, Halima Elkhatabi tisse avec finesse onze récits qui racontent un double exil avec émotion et lucidité. Une coproduction ARTE Radio - Radio Canada qui permet de passionnants regards croisés sur la France et la Canada.
Bochra, Samlé et Renata ont quitté la Tunisie, la Côte d’Ivoire ou le Brésil pour émigrer en France. L’une est réfugiée politique, l’autre est issu d'un mariage mixte, la troisième est passionnée de langue française. Qu’est-ce qui a fait qu’ils ont un jour voulu quitter la France ? Quels rêves et quels espoirs entrevoyaient-ils au Canada et particulièrement au Québec ?
La route de l'Eldorado
Ils et elles ont quitté leur pays pour la France avant de choisir de s’installer au Canada. Ils et elles nous racontent la France, son accueil, ses opportunités, mais aussi ses blocages. Après leur expérience française ils ont finalement atterri à Montréal, Ottawa ou Vancouver, où Halima Elkhatabi les a rencontrés. Après la Route du Bled, Halima Elkhatabi tisse avec finesse onze récits qui racontent un double exil avec émotion et lucidité. Une coproduction ARTE Radio - Radio Canada qui permet de passionnants regards croisés sur la France et la Canada.
Ils et elles ont quitté leur pays pour la France avant de choisir de s’installer au Canada. Ils et elles nous racontent la France, son accueil, ses opportunités, mais aussi ses blocages. Après leur expérience française ils ont finalement atterri à Montréal, Ottawa ou Vancouver, où Halima Elkhatabi les a rencontrés. Après la Route du Bled, Halima Elkhatabi tisse avec finesse onze récits qui racontent un double exil avec émotion et lucidité. Une coproduction ARTE Radio - Radio Canada qui permet de passionnants regards croisés sur la France et le Canada.
24 janvier 1980 : Franck Balandier, jeune éducateur pénitentiaire à Fleury-Mérogis, jubile. Le groupe Trust, héros du hard-rock hexagonal portés par le succès d’« Antisocial » sorti moins d’un an plus tôt, vient de passer les portes de la prison. Dans leurs pantalons en cuir, les quatre musiciens chevelus – auteurs d’une autre chanson subversive, « Le mitard », qui sample une cassette testamentaire de Jacques Mesrine – sont invités par Franck pour offrir un concert à 350 détenus. La tension monte derrière « les barreaux fleuris ». Mais personne ne perd son sang-froid et le show, généreux et émouvant, confirme qu’une voie vient de s’ouvrir en France pour la musique live en milieu carcéral. In Trust we trust !
Quarante ans plus tard et presque autant de temps passé dans l’administration pénitentiaire, Franck Balandier, 68 ans, est devenu écrivain. En février 2021, ce passionné de rock et d’Apollinaire aurait dû avoir le plaisir de voir paraître son dernier livre, « Sing Sing – musiques rebelles sous les verrous », épais recueil de portraits de musiciens ayant passé quelques heures ou plusieurs années en zonzon : de Johnny Cash à Daniel Darc, de Chuck Berry à Booba (éditions Le Castor Astral). Hélas, un cancer incurable l’emporta en décembre 2020, moins d’un mois après l’enregistrement de cette histoire dans les studios d’ARTE Radio. Nos pensées vont à ses proches.
Richard Gaitet est écrivain et journaliste pour ARTE Radio (« Bookmakers ») et Radio Nova (« Le roman noir des radios libres ! »).
Mathilde habite à Quimper avec son fils Léon et son compagnon Corentin. Entre deux services au restaurant, elle aime profiter de la vie, comme tout le monde. Mais Mathilde ne ressemble pas vraiment à tout le monde. Elle a des tics, sonores et gestuels. Et le responsable, c’est Gilles. Ou plutôt Gilles de la Tourette. Camille, sa petite sœur, a décidé de mener l'enquête sur cet intrus qui a débarqué dans la famille sans prévenir. Qui est-il vraiment ? Comment s'est-il incrusté ? Et comment Mathilde a-t-elle appris à vivre aussi bien avec lui ?
Le long des côtes du Finistère, à table autour du poulet dominical ou en balade à la mer, du Booba dans les oreilles, Mathilde et Camille partent ensemble à la découverte de Gilles, celui qui a bouleversé leur quotidien. Un récit familial qui interroge notre rapport au handicap et à la « normalité ».
Prix Italia 2022 : Special mention, catégorie documentaire
- > Vidéo
Camille Descroix est journaliste. Elle travaille pour la presse écrite et la radio, notamment avec Vice, Slate ou encore franceinfo. C’est son premier podcast.
Remerciements
Aux docteur(e)s Marie Mailly, Fernanda Maciel et Andreas Hartmann.
À Jean-Francois Mittaine, vice-président de l’association Française de Gilles de la Tourette.
Le Syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) est une maladie neurologique dont la cause est encore méconnue. Elle est caractérisée par des tics moteurs (mouvements involontaires plus ou moins complexes) et par des tics vocaux (vocalisations, cris, raclements de gorge….). Pour plus d'informations : https://www.france-tourette.org/.
Sacha est anarchiste. À 22 ans, elle traîne son drapeau noir entre manifs et squats. Mais la police est partout, y compris à la maison, avec son père flic qui travaille aux renseignements territoriaux. Entre la fille pour laquelle "ACAB = All cops are bastards, tous les flics sont des salauds", et le père aux idées d'extrême droite, l’ambiance est électrique et les débats impossibles. Pourtant, la situation a quelques avantages. Si Sacha n’assume pas le métier de son père dans le milieu militant, son papa flic lui transmet parfois des infos utiles sur la surveillance dont elle et ses amis font l’objet... Mais Sacha voudrait pouvoir dépasser ce conflit. Comment conserver une relation père-fille quand on n’est pas du même côté de la barricade ?
5 minutes et 40 secondes : c'est la durée moyenne d'un rapport sexuel selon les chercheurs. Parfois c'est plus, et parfois... c'est moins. Beaucoup moins. Près d'un homme sur 4 ou 5 éjacule en quelques secondes, juste après le début de la pénétration. Si certains n'y attachent aucune importance, la plupart en souffre énormément. Perte de confiance en soi. Baisse de libido. Peur de décevoir leur partenaire. Et surtout, surtout... silence absolu. L'éjaculation précoce, ou "rapide" comme disent les sexologues, est totalement taboue dans une société qui prône la réussite et la performance. Après 6 mois de recherches, un seul homme a accepté de témoigner au micro de Louise Régent. De raconter sans pudeur ce qui se passe sous la couette et dans sa tête. "De moi-même, dit Benjamin, je ne vais pas aller voir une fille qui va me plaire. Parce que je sais pertinemment que je ne serai peut-être pas à la hauteur de ce qu'elle attend d'un rapport". Son récit intime est éclairé par l'analyse du médecin sexologue Gilbert Bou Jaoudé, directeur du Centre d'études et de traitements des dysfonctions sexuelles et du couple, et co-fondateur de la plateforme de télé-consultation Charles.co.
Coralie, 18 ans, prépare un BTS agricole au lycée de Coutances dans la Manche. Son rêve : reprendre la ferme que son père destinait au fils qu’il n’a pas eu. Un regret et une amertume que, malgré son grand amour pour ses deux filles, ce cultivateur "conventionnel" ne parvient pas à masquer. Une souffrance pour Coralie qui travaille d’arrache-pied sur l’exploitation familiale pour prouver qu’elle peut faire autant, voire plus et mieux qu’un homme. Mais à ses yeux comme à ceux de son père, le résultat n’est jamais à la hauteur de la représentation que l’une et l’autre se font des garçons du même âge. En particulier de son cousin Pierre-François, élève de la même classe de BTSA et futur repreneur de l’exploitation de ses parents, voisine de celle de Coralie.
Ce documentaire en immersion suit l’apprentie agricultrice le temps d’une année scolaire en plein cœur du bocage normand. Une vie de jeune fille d'aujourd'hui, entre fêtes le week-end, bains de mer entre copines, cours au lycée ou stage dans une ferme de la Hague. À des années-lumière des préjugés sur la jeune génération, Coralie s’interroge sur la transmission de l'exploitation, sur son avenir en couple et en famille, et sur la question du genre dans son milieu. Pas simple pour elle de « prouver qu’une fille peut être agricultrice » comme elle le formule, surtout sous le regard d’un père omniprésent, partagé entre une réelle tendresse à l’égard de sa fille et la frustration de ne pas avoir son « gars ».
Merci à Coralie et sa famille - aux élèves et à l’équipe pédagogique de la classe de première année de BTS ACSE du lycée agricole "Coutances, métiers, nature", en particulier à Marine Pizzala, professeure d’agronomie - à l’équipe de l’atelier Podcasts d’Émergence et à sa directrice Nathalie Bessis, où ce podcast a été initié.
Devenu journaliste et écrivain après une reconversion professionnelle radicale, Yves Deloison collabore à de nombreux titres de presse. Bien avant la révolution #metoo, il a écrit "Pourquoi les femmes se font toujours avoir ?" et "L’homme, le nouveau sexe faible" (First Document) sur les questions de genre et le poids des stéréotypes. Dans son dernier livre "Il était une bergère" (Le Rouergue, 2020), il aborde les enjeux agricoles majeurs à travers l’histoire d’une néo-paysanne, prémices de cette plongée documentaire qui croise agriculture, genre et transmission. "La Jeune Fille et la ferme" est son premier podcast.
C’était le début des années 90 au collège Maurice-Ravel, dans une petite ville des Yvelines. Nous étions 4 amies inséparables : Claudia, Audrey, Vanessa et moi. On formait le quatuor de Ravel mais les profs nous surnommaient "le quatuor bavard". En classe, on papotait beaucoup, on était un peu rebelles (mais pas trop). En 4ème, mes trois copines ont commencé à sacrément s’intéresser à Vanessa Paradis et aux garçons. Pas moi. Au sein du quatuor, il était évident pour moi que je ne ressemblais pas à mes copines, parce que je n’étais pas doué pour rentrer dans la case fille. Cette question m’a poursuivi toute ma vie jusqu’à ce que j’y apporte une réponse concrète.
A quarante ans passés, je suis devenu un garçon transgenre. Mon processus de transition de genre m’a amené à me poser pleins de questions, comme on peut l'imaginer. J’ai notamment eu envie de comprendre comment on m’a façonné comme fille au moment de l’adolescence alors que je me suis toujours senti garçon. Pour y répondre, je suis allé retrouver mes copines du collège pour engager une conversation intime avec chacune d’entre elles. J’ai voulu trouver les morceaux manquants de mon histoire en convoquant leurs souvenirs d’adolescentes, et leur perception de notre amitié à quatre au fil de ces trente années passées.
Sur ce montage photo de g. à d e 1997 : Audrey, Adam, Vanessa et Claudia.
Adam.M
Adam.M est un artiste-activiste féministe transgenre qui concentre son travail sur l’image des femmes et des identités hors-normes. En art visuel, Adam a notamment réalisé en 2014 le court-métrage « Thérèse(s) et Simone(s) » sélectionné dans plus d’une vingtaine de festivals en France et à l’international. Il mène actuellement les projets photographiques « 107 Lesbiennes », série de portraits sur la visibilité lesbienne et « ECCE HOMO », autoportraits de pratiques transgenres.
En tant que performeur, il a participé au feuilleton d’Avignon 2018 « Mesdames, messieurs et le reste du monde », mis en scène par David Bobée, et à la création théâtrale 2018 de Rébecca Chaillon « Où la chèvre est attachée, il faut qu’elle broute ». Depuis 2019, Adam est interprète et co-créateur avec le collectif NU.E.S (Montréal) de « Quand la neige fond entre mes cuisses », spectacle sur les érotismes queer et féministes.
Parallèlement à ses activités artistiques, Adam.M est également maraîcher dans une ferme urbaine permacole et agroécologique à Poitiers.
En mars 2019, Nessrine est renvoyée en France après avoir été arrêtée par les autorités turques à sa sortie de Syrie. Mise en examen pour "association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste", elle est immédiatement incarcérée et séparée de son fils et de sa fille. Libérée après un an et demi de détention, Nessrine est aujourd’hui placée sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès où elle risque une très lourde peine. Elle suit une thérapie et tente de se recontruire avec ses enfants.
La cage : une Française dans le djihad
Nessrine a passé cinq ans en Syrie au coeur de Daech. Jamais une Française de retour de l’Etat islamique n’a parlé aussi librement et avec autant de lucidité de ce qu’elle a vécu et des motifs de son embrigadement. Une série documentaire d'Édith Bouvier et Céline Martelet, toutes deux grandes reporters et spécialistes du Moyen Orient.
"Je m’appelle Nessrine, j’ai 29 ans et deux enfants. J’ai passé cinq ans en Syrie dans le territoire de Daech. Je suis en liberté conditionnelle et j’attends l’ouverture de mon procès." La voix de la jeune Française paraît d’autant plus douce que la descente aux enfers qu’elle raconte est terrible. Fuyant une famille violente et oppressante (sa première "cage"), Nessrine, en manque de repères et manipulée par des islamistes, est partie en Syrie en pensant se rendre utile auprès d’un peuple en souffrance. Elle pensait aussi pouvoir y vivre plus librement un Islam radical. Elle paiera cher sa naïveté et son manque de repères, tombant aussitôt entre les griffes de l’État islamique dans une Raqqa mise en coupe réglée. Revenue de tout, après deux mariages avec d’importants djihadistes, elle est la première Française à faire, de l’intérieur, le récit intime et détaillé de la mécanique du monstre terroriste et de son propre parcours. Un éclairage indispensable pour comprendre la mécanique de l'embrigadement et du terrorisme.
Édith Bouvier et Céline Martelet sont toutes deux grandes reporters, spécialistes du Moyen Orient. Elles ont publié "Un parfum de djihad" (éditions Plon, 2018), une enquête inédite sur les Françaises de l'État islamique. Elles ont tout récemment remporté le 3ème prix radio pour un reportage à Idlib (Syrie), au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.
Fin 2014, Nessrine arrive à Raqqa, devenue capitale syrienne de l’État Islamique. La ville millénaire est paralysée par la terreur imposée par l’organisation terroriste. Les frappes aériennes du régime de Damas et de son allié russe sont de plus en plus fréquentes. Puis viennent celles de la coalition internationale. C’est à Raqqa que Nessrine donne naissance à ses deux enfants. Et c’est pour eux qu’elle trouve la force de fuir Daech.
La cage : une Française dans le djihad
Nessrine a passé cinq ans en Syrie au coeur de Daech. Jamais une Française de retour de l’Etat islamique n’a parlé aussi librement et avec autant de lucidité de ce qu’elle a vécu et des motifs de son embrigadement. Une série documentaire d'Édith Bouvier et Céline Martelet, toutes deux grandes reporters et spécialistes du Moyen Orient.
"Je m’appelle Nessrine, j’ai 29 ans et deux enfants. J’ai passé cinq ans en Syrie dans le territoire de Daech. Je suis en liberté conditionnelle et j’attends l’ouverture de mon procès." La voix de la jeune Française paraît d’autant plus douce que la descente aux enfers qu’elle raconte est terrible. Fuyant une famille violente et oppressante (sa première "cage"), Nessrine, en manque de repères et manipulée par des islamistes, est partie en Syrie en pensant se rendre utile auprès d’un peuple en souffrance. Elle pensait aussi pouvoir y vivre plus librement un Islam radical. Elle paiera cher sa naïveté et son manque de repères, tombant aussitôt entre les griffes de l’État islamique dans une Raqqa mise en coupe réglée. Revenue de tout, après deux mariages avec d’importants djihadistes, elle est la première Française à faire, de l’intérieur, le récit intime et détaillé de la mécanique du monstre terroriste et de son propre parcours. Un éclairage indispensable pour comprendre la mécanique de l'embrigadement et du terrorisme.
Édith Bouvier et Céline Martelet sont toutes deux grandes reporters, spécialistes du Moyen Orient. Elles ont publié "Un parfum de djihad" (éditions Plon, 2018), une enquête inédite sur les Françaises de l'État islamique. Elles ont tout récemment remporté le 3ème prix radio pour un reportage à Idlib (Syrie), au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.
À son arrivée en Syrie, Nessrine se retrouve rapidement plongée dans la violence. D’abord celle de l'homme qu’elle a épousé sans le connaitre, mais aussi celle des autres Françaises qui l’entourent. Prise au piège, elle ne parvient pas à s’enfuir. Après la mort de son premier mari, et sous la pression des autres femmes de l’État Islamique, elle accepte de se remarier.
La cage : une Française dans le djihad
Nessrine a passé cinq ans en Syrie au coeur de Daech. Jamais une Française de retour de l’Etat islamique n’a parlé aussi librement et avec autant de lucidité de ce qu’elle a vécu et des motifs de son embrigadement. Une série documentaire d'Édith Bouvier et Céline Martelet, toutes deux grandes reporters et spécialistes du Moyen Orient.
"Je m’appelle Nessrine, j’ai 29 ans et deux enfants. J’ai passé cinq ans en Syrie dans le territoire de Daech. Je suis en liberté conditionnelle et j’attends l’ouverture de mon procès." La voix de la jeune Française paraît d’autant plus douce que la descente aux enfers qu’elle raconte est terrible. Fuyant une famille violente et oppressante (sa première "cage"), Nessrine, en manque de repères et manipulée par des islamistes, est partie en Syrie en pensant se rendre utile auprès d’un peuple en souffrance. Elle pensait aussi pouvoir y vivre plus librement un Islam radical. Elle paiera cher sa naïveté et son manque de repères, tombant aussitôt entre les griffes de l’État islamique dans une Raqqa mise en coupe réglée. Revenue de tout, après deux mariages avec d’importants djihadistes, elle est la première Française à faire, de l’intérieur, le récit intime et détaillé de la mécanique du monstre terroriste et de son propre parcours. Un éclairage indispensable pour comprendre la mécanique de l'embrigadement et du terrorisme.
Édith Bouvier et Céline Martelet sont toutes deux grandes reporters, spécialistes du Moyen Orient. Elles ont publié "Un parfum de djihad" (éditions Plon, 2018), une enquête inédite sur les Françaises de l'État islamique. Elles ont tout récemment remporté le 3ème prix radio pour un reportage à Idlib (Syrie), au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.
Nessrine grandit dans un cadre familial étouffant et violent qui lui vaut d'être surnommée « la prisonnière » par ses amis d’école. À l’université, la jeune femme s’isole et se réfugie sur les réseaux sociaux. C’est là qu’elle croise une recruteuse pour des candidat.e.s au djihad en Syrie. Convaincue qu’une vie meilleure l’attend, elle se marie par Skype à un Français djihadiste déjà sur place, quelques semaines après sa radicalisation. Le 9 décembre 2013, âgée de 22 ans, Nessrine embarque dans un avion pour partir en Syrie...
La cage : une Française dans le djihad
Nessrine a passé cinq ans en Syrie au coeur de Daech. Jamais une Française de retour de l’Etat islamique n’a parlé aussi librement et avec autant de lucidité de ce qu’elle a vécu et des motifs de son embrigadement. Une série documentaire d'Édith Bouvier et Céline Martelet, toutes deux grandes reporters et spécialistes du Moyen Orient.
"Je m’appelle Nessrine, j’ai 29 ans et deux enfants. J’ai passé cinq ans en Syrie dans le territoire de Daech. Je suis en liberté conditionnelle et j’attends l’ouverture de mon procès." La voix de la jeune Française paraît d’autant plus douce que la descente aux enfers qu’elle raconte est terrible. Fuyant une famille violente et oppressante (sa première "cage"), Nessrine, en manque de repères et manipulée par des islamistes, est partie en Syrie en pensant se rendre utile auprès d’un peuple en souffrance. Elle pensait aussi pouvoir y vivre plus librement un Islam radical. Elle paiera cher sa naïveté et son manque de repères, tombant aussitôt entre les griffes de l’État islamique dans une Raqqa mise en coupe réglée. Revenue de tout, après deux mariages avec d’importants djihadistes, elle est la première Française à faire, de l’intérieur, le récit intime et détaillé de la mécanique du monstre terroriste et de son propre parcours. Un éclairage indispensable pour comprendre la mécanique de l'embrigadement et du terrorisme.
Édith Bouvier et Céline Martelet sont toutes deux grandes reporters, spécialistes du Moyen Orient. Elles ont publié "Un parfum de djihad" (éditions Plon, 2018), une enquête inédite sur les Françaises de l'État islamique. Elles ont tout récemment remporté le 3ème prix radio pour un reportage à Idlib (Syrie), au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.
Elevée dans une famille turque à la fois ouverte et traditionnelle, Derya arrive au collège en petite fille sage au look « col Claudine ». Pourtant, elle s’aperçoit vite que tout le monde la respecte. A la récré, elle a même le droit de s’installer à la table de ping-pong réservée au « gratin » de la cour. Elle comprend vite que son frère, Cem, est un caïd du quartier, craint et respecté. Pour elle, au début, c’est trop stylé d'avoir un grand frère qui corrige celles qui t'embêtent... Et puis un matin, les flics font irruption dans l’appartement familial, lampe torche au poing et chiens en laisse. Ils perquisitionnent les lieux et embarquent Cem menottes aux poignets. C’est le début de la dégringolade. De délinquances en addictions, le grand frère s'abîme dans les marges. Il conserve pourtant toute l'affection et la tolérance de sa famille, quand la "petite soeur" se voit toujours autant surveillée. Vingt ans plus tard, Derya revisite le passé, les tensions, les secrets, à travers ses souvenirs et les lettres qu’elle a échangé des années durant avec son frère. Elle raconte pour la première fois la délinquance vue par une « petite sœur » et se confronte avec son aîné.
Karine Le Loët est journaliste et autrice pour ARTE Radio (« Mon enfant Terrible ») et Les Pieds sur Terre sur France Culture.
Derya en turc signifie Océan. Ses sœurs s’appellent Devrim et Deniz, des noms de révolutionnaires. « Dans ma famille, on a un lien fort avec l’engagement, la révolte, la liberté », raconte celle qui est née il y a 36 ans dans un quartier sensible de Strasbourg. Ses parents ont quitté l’Anatolie pour émigrer en France en 1973. Derya a grandi avec son frère et ses deux sœurs dans le 91, à Saint-Michel sur Orge. Dans son entourage turc, elle est celle qui est libre, « qui vit comme les Français ». Après avoir enchainé les petits boulots, elle décroche à 19 ans son premier contrat de médiatrice socio-culturelle dans l’association Assemblée citoyenne des originaires de Turquie. Toujours en quête de sens, elle intègre en 2016 W, l’école où l’on apprend à raconter des histoires… Aujourd’hui encore, elle aime y côtoyer des élèves et des professionnels de tous les horizons. De quoi rassasier sa soif de connaissances, son envie de créer des liens et de mener des projets. Comme ce court-métrage sur la génération Hirak, en pleine élection présidentielle en Algérie, qu’elle a présenté au Nikon Film Festival, ou ce podcast « Petite sœur » qui la raconte elle-même. Sans filtre.
A 13 ans, la nièce de Judith Duportail, qu’on appellera ici Little Miss TikTok, passe au moins deux heures par jour sur les réseaux sociaux. Elle a eu déjà jusqu'à 1800 abonnés sur TikTok. Réseau social ultra-populaire chez les moins de 15 ans, TikTok est aujourd’hui LE média de la culture jeune. Les ados y partagent de courtes vidéos où ils y racontent leur contrôle de math surprise, font des playback sur leurs tubes préférés et s’échangent des recettes de cookies au m&m's nutella-coco. Hélas, il ne s'échangent pas que cela. Qu’est-ce que ça fait de grandir immergé dans le flux vidéo infini de Tiktok, de se construire avec un smartphone greffé à l’âme ? Sur la planète TikTok, on s’habitue sans s’en rendre compte à composer avec la menace d’un harcèlement au moindre faux pas. Et l’idéologie matérialiste martelée dans chaque vidéo d’influenceur s’imprime au fer rouge dans leurs cerveaux fringants. Bienvenue dans le monde de Little Miss TikTok.
Judith Duportail est journaliste et autrice (Qui est Miss Paddle, Dating Fatigue, L’amour sous algorithmes). Elle étudie les impacts des nouvelles technologies sur nos subjectivités.
Musicien éclectique à la personnalité chaleureuse, DJ Mehdi aura illuminé l’âge d’or du rap français des années 90-2000. Il a donné un « son » aux quartiers populaires avec le tube du groupe 113 « Tonton du bled » et bien d'autres. Mais il a aussi fait des excursions électroniques dans la « french touch » avec Justice ou Daft Punk. Il a donc réconcilié le hip hop et l'électro à une époque où c'était mal vu, voire impossible ! Éditeur du magazine Rockyrama, Johan Chiaramonte s’attache au parcours de Mehdi Faveris Essadi, plus connu sous le nom de DJ Mehdi, trop tôt disparu (à 34 ans !) le 13 septembre 2011. Le podcast va à la rencontre de ceux avec qui il a travaillé, de ses débuts en banlieue à l'âge de 14 ans (Manu Key de Mafia K'1 Fry) à ses complices à Paris : Pedro Winter du label Ed Banger, Romain Gavras de Kourtrajmé, Xavier de Rosnay du groupe Justice, le journaliste rap Arnaud Fraisse, le compositeur et chef d'orchestre Thomas Roussel. Tous participent à remettre son oeuvre en contexte, et surtout donnent à entendre l'originalité du son de DJ Mehdi.
Johan Chiaramonte grandit dans les années 80, ce qui lui permet plus tard, après avoir longuement étudié Pif Gadget et Strange, de créer les revues de cinéma Rockyrama et Otomo. En parallèle il réalise une trentaine de documentaires pour la télévision, toujours sur le cinéma qui semble être son obsession. Amoureux de radio, dès son plus jeune âge il s’endort la radio allumée, de préférence avec des gens qui parlent doucement, et se lance pour la première fois dans le documentaire audio.
L'épilogue est extrait d'un entretien avec DJ Mehdi par Silvain Gire en octobre 2002.
Vivre dans une cité c’est une expérience unique. Un lieu où l’on n’est jamais seul, où l’on ressent une promiscuité parfois pesante, mais qui est aussi un espace d’entraide et de fraternité. Pour les garçons plus encore que pour les filles, elle se révèle comme un terrain d’apprentissage, une école de la vie.
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
Il y a 35 ans dans un quartier populaire de Paris la cité Paganini sortait de terre. Un ensemble d’immeubles modernes, avec ses équipements, ses services et ses commerces. Aujourd’hui elle n’a plus la même apparence.
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
En 85, la cité Paganini sortait de terre. A notre arrivée, nous étions tous des gamins et on jouait tous ensemble. En grandissant nous nous sommes séparés, les filles à l’intérieur et les gars à l’extérieur…
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
Une cité c’est un petit pays avec son territoire, ses codes, ses valeurs et sa propre langue. Une langue inventée et parlée uniquement par ses habitants, où seul compte le pouvoir des vannes et de la « charriance ».
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
Les embrouilles avec d’autres cités, pourtant en tous points identiques à la nôtre, étaient fréquentes. Les garçons portent sur leur jeunesse un regard lucide.
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
J’ai grandi cité Paganini, une cité construite dans les années 80 dans un quartier populaire de Paris. J’ai grandi là mais en tant que fille, j’étais à l’écart, comme protégée de la vie de la cité, de la vie nocturne, de la vie parallèle : la vie des garçons et de leurs trafics.
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
Grandir en cité, c’est surtout un formidable melting-pot. A Paga se croisent sans heurts des familles de Blancs, Noirs, Arabes, Juifs, Antillais, Africains chrétiens et musulmans… Ce sont leurs voix diverses qui animent la série.
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
Grandir dans une cité, c’est particulier. On connaît tout le monde et tout le monde nous connaît. On y tisse des amitiés solides, sincères et fidèles – ici de l’école primaire à la quarantaine ! 20 ans plus tard j’ai retrouvé les copains de Paga pour qu’ils me racontent notre cité, leur cité.
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
Il y a 35 ans, ils étaient des enfants, les premiers habitants de Paganini. Ils racontent leur arrivée dans cette cité flambant neuve du XXe arrondissement de Paris.
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
Les gars de Paga
« Ma cité s’appelait « Paganini », mais pour nous c’était Paga. Une cité de l’Est parisien. Une cité populaire du XXe arrondissement, sortie de terre au milieu des années 80. 20 bâtiments, 600 logements, 2000 habitants, un parc, une école, un cabinet médical, un magasin alimentaire, un coiffeur et deux restaurants. Je suis arrivée à Paga à 6 ans en 85. J’en suis partie à 22 ans en 2001. 15 ans dans l’appartement 73, 7e étage, bâtiment 7.
Vivre à Paga dans ces années-là, selon qu’on soit une fille ou un garçon, ce n’est pas la même chose. A l’extérieur, ce territoire semble exclusivement masculin. Les garçons qui y habitent sont aussi les gardiens de la cité. Des halls au parking, des toits aux caves, ils en détiennent les clés. Ils l’occupent, ils la squattent, la défendent, se battent pour elle… Ils la malmènent mais l’aiment profondément.
C’est cette histoire que racontent Cédric, Charlin, Samir, Robinson, Franck, Madala, Mohamed, Giscard, Tarik, Rodney, Silvio, Guillaume et Kassim. Pendant 9 épisodes, ils évoquent leur arrivée au quartier, leur amitié depuis l’école primaire à l’âge adulte, la mixité des origines et des religions, la petite délinquance, mais aussi les guerres de territoires entre cités pourtant identiques, la « charriance » des vannes et du langage, le rapport compliqué aux filles, le démantèlement de la cité et pour finir l’héritage de cette expérience commune.
Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
Un jour, pour son anniversaire, le réalisateur et musicien Jérémi Nureni Banafunzi s'offre un disque vinyle titré "Festival". Le groupe ? Super Mama Djombo, 12 musiciens africains de la Guinée-Bissau. Un chant créole-lusophone proche des sons du Cap-Vert. Les deux pays sont cousins, ils formaient une seule et même colonie portugaise. Le même jour et par hasard, Jérémi reçoit des mains de son pianiste "Les Grands", un roman de Sylvain Prudhomme. Le livre raconte justement en détails le Super Mama Djombo. Un groupe de légende, adulé par tout un pays, acclamé à travers le monde. Un pilier de la Guinée-Bissau post-coloniale.
Un disque, un livre, un même frisson : l'alchimie est parfaite.
Une part de la légende du Mama Djombo vit toujours, ici même en France : Malan Mané, le chanteur principal du groupe. Ce musicien oublié par son pays vit désormais isolé en banlieue parisienne loin de la gloire que son micro lui offrait il y a 35 ans. Au pays, beaucoup le croit même décédé. Pourtant, dans les rues de Bissau, aujourd'hui encore la voix de Malan retentit dans les enceintes à chaque événement national. C'est lui qui chante le morceau devenu le second hymne national du pays, la chanson de cœur des Bissau-Guinéens : « Sol Maior Para Commandante ». Avec ses camarades, Malan a été la voix d'une révolution. Le cri d'un peuple qui se libérait. Dans son petit studio à Montreuil, le chanteur retrouve le micro et raconte sa vie en exil, le destin du Super Mama Djombo, l'histoire d'un groupe et la sienne. Et à travers elles on entend l'histoire de la Guinée post-coloniale, celle de milliers de musiciens africains et de millions d'exilés.
Ressources :
- Extraits du livre "Les grands" de Sylvain Prudhomme (éditions Gallimard).
- Extraits de l'émission "Néo Géo" sur Radio Nova (nov. 2014). Merci à Bintou Simporé et Benoît Thuault.
- Musiques : Super Mama Djombo, José Carlos Schwartz.
Le temps d'un été, Jeanne retourne vivre dans le décor de son adolescence : un lotissement dans les Bouches du Rhône, au pied des collines de Pagnol et d'une ancienne mine de charbon. Ni en ville, ni tout-à-fait à la campagne, dans la France des rond-points, des tondeuses à gazons et des sardines à la plancha. Jeanne se replonge dans ses années 90, ado perdue au sein d'un hameau tout neuf, à l'époque un peu prolo, avec les jeunes du coin assis sur leurs scooters à l'arrêt de bus, alors que son éducation très ouverte la pousse à voyager loin. Aujourd'hui, les arbres et les piscines ont poussé, les enfants de cadres ont remplacé les fils et filles d'ouvriers, mais le théâtre des opérations des ados n'a pas tellement changé : vingt-deux maisons collées à vingt-deux garages, la placette pour les petits, le terril comme terrain de jeux, l'arrêt du car comme spot de rendez-vous. Alors à quoi rêvent-ils, ces adolescents qui vivent dans le lotissement aujourd'hui ? Où sont leurs frontières, leurs espaces de liberté ? La garrigue est-elle plus verte ailleurs ?
Jeanne Robet
Née en 1979, Jeanne Robet écrit et réalise des documentaires, des audio-guides et des créations sonores pour la radio et les musées. Après une formation en audiovisuel en France et à Londres, elle s'oriente vers la création et le documentaire sonores en intégrant l'équipe d'ARTE Radio en 2003, où elle se forge une solide expérience en production de podcasts. A partir de 2010, elle poursuit son travail d’auteure et de réalisatrice sonore en indépendante. Plutôt connue pour ses montages excentriques et sa recherche de personnages interlopes qui tendent vers la fiction ("Violent femmes", "Crackopolis"), "Le Terril jeune", est le second documentaire où elle livre des bribes de son histoire personnelle, après la comédie familiale "Quelque chose en nous de Tunisie".
Lassée d’être dans le viseur des autorités israéliennes et épuisée par ses conditions de travail ultra-précaires, Marine Vlahovic décide de quitter Ramallah et son costume de correspondante. Un départ à la fois libérateur et déchirant. A son retour en France, la journaliste continue de subir des pressions des organisations militantes et, pour la première fois, elle est confrontée à la censure. - Prix Scam du podcast documentaire 2021 - Paris Podcast Festival
Carnets de correspondante
De 2016 à 2019, Marine Vlahovic est correspondante pour les radios publiques francophones en Palestine. Chaque jour elle jongle entre les urgences des rédactions, l’attente aux checkpoints, les pressions des deux camps et sa vie personnelle en territoire occupé. Elle enregistre tout, et aujourd’hui elle raconte tout : un podcast exceptionnel, intime et sans concession sur la fabrique de l’information.
Journaliste depuis 2009, Marine Vlahovic a fait ses armes avec ARTE Radio avant de vivre et travailler autour de la Méditerranée pour différents médias francophones. Son reportage “Amours occupées ” (ARTE Radio) a remporté le prix Découverte-URTI en 2012. De 2016 à 2019 elle a été correspondante en Palestine pour les radios publiques francophones.
Les balles des snipers israéliens sifflent à la frontière entre la bande de Gaza et l’Etat hébreu, et frôlent l'oreille de la journaliste. Marine Vlahovic navigue entre ces deux mondes séparés par un mur de béton et de haine. En Terre sainte, ce n’est pas une mais trois religions qui rythment sa vie personnelle et professionnelle. Prise à partie par les soldats et les colons, la journaliste tente de sauver une vieille amitié mise à rude épreuve par ce conflit qui n’est pas le sien. - Prix Scam du podcast documentaire 2021 - Paris Podcast Festival
Carnets de correspondante
De 2016 à 2019, Marine Vlahovic est correspondante pour les radios publiques francophones en Palestine. Chaque jour elle jongle entre les urgences des rédactions, l’attente aux checkpoints, les pressions des deux camps et sa vie personnelle en territoire occupé. Elle enregistre tout, et aujourd’hui elle raconte tout : un podcast exceptionnel, intime et sans concession sur la fabrique de l’information.
Journaliste depuis 2009, Marine Vlahovic a fait ses armes avec ARTE Radio avant de vivre et travailler autour de la Méditerranée pour différents médias francophones. Son reportage “Amours occupées ” (ARTE Radio) a remporté le prix Découverte-URTI en 2012. De 2016 à 2019 elle a été correspondante en Palestine pour les radios publiques francophones.
Dans les Territoires occupés, les manifestations se suivent et se ressemblent et la nouvelle Intifada tarde à éclater. En attendant la “guerre promise” et leur heure de gloire, les journalistes font la bringue. A Ramallah, Marine Vlahovic enchaine les soirées arrosées et les histoires sans lendemain avec des amants des deux côtés du Mur alors que les bombes tombent sur la bande de Gaza. Un territoire verrouillé que la correspondante découvre en tournant sur place des reportages télévisés “à sensation”. Avant de couvrir les convulsions qui secouent l’enclave depuis chez elle, en pyjama. - Prix Scam du podcast documentaire 2021 - Paris Podcast Festival
Carnets de correspondante
De 2016 à 2019, Marine Vlahovic est correspondante pour les radios publiques francophones en Palestine. Chaque jour elle jongle entre les urgences des rédactions, l’attente aux checkpoints, les pressions des deux camps et sa vie personnelle en territoire occupé. Elle enregistre tout, et aujourd’hui elle raconte tout : un podcast exceptionnel, intime et sans concession sur la fabrique de l’information.
Journaliste depuis 2009, Marine Vlahovic a fait ses armes avec ARTE Radio avant de vivre et travailler autour de la Méditerranée pour différents médias francophones. Son reportage “Amours occupées ” (ARTE Radio) a remporté le prix Découverte-URTI en 2012. De 2016 à 2019 elle a été correspondante en Palestine pour les radios publiques francophones.
Comme les bouquets de feu d'artifice qui fusent dans le ciel de Ramallah, "Marine la machine" a la tête qui explose. Depuis sa maison-studio, elle produit de l'information à la chaîne. Un contre-la-montre au diapason des rédactions parisiennes sous le règne de l'urgence et de la pression. Dopée au café-clopes, la correspondante jongle entre les commandes imprévues, les conférences de presse interminables de l'Autorité palestinienne, les micro-trottoirs prétextes et les reportages chronométrés aux quatre coins des Territoires pour alimenter le flux de l'actualité. - Prix Scam du podcast documentaire 2021 - Paris Podcast Festival
Carnets de correspondante
De 2016 à 2019, Marine Vlahovic est correspondante pour les radios publiques francophones en Palestine. Chaque jour elle jongle entre les urgences des rédactions, l’attente aux checkpoints, les pressions des deux camps et sa vie personnelle en territoire occupé. Elle enregistre tout, et aujourd’hui elle raconte tout : un podcast exceptionnel, intime et sans concession sur la fabrique de l’information.
Journaliste depuis 2009, Marine Vlahovic a fait ses armes avec ARTE Radio avant de vivre et travailler autour de la Méditerranée pour différents médias francophones. Son reportage “Amours occupées ” (ARTE Radio) a remporté le prix Découverte-URTI en 2012. De 2016 à 2019 elle a été correspondante en Palestine pour les radios publiques francophones.
Etre journaliste au Proche-Orient, c’est le Graal de la profession. Quand le poste de correspondant en Palestine s’est libéré en 2016, Marine Vlahovic a sauté sur l’occasion et s’est installée dans une maisonnette avec jardin en bordure de Ramallah. C’est le début d’une vie en alerte et sous pression, coincée dans les embouteillages au checkpoint, loin du quotidien fantasmé des reporters de guerre. - Prix Scam du podcast documentaire 2021 - Paris Podcast Festival
Carnets de correspondante
De 2016 à 2019, Marine Vlahovic est correspondante pour les radios publiques francophones en Palestine. Chaque jour elle jongle entre les urgences des rédactions, l’attente aux checkpoints, les pressions des deux camps et sa vie personnelle en territoire occupé. Elle enregistre tout, et aujourd’hui elle raconte tout : un podcast exceptionnel, intime et sans concession sur la fabrique de l’information.
Journaliste depuis 2009, Marine Vlahovic a fait ses armes avec ARTE Radio avant de vivre et travailler autour de la Méditerranée pour différents médias francophones. Son reportage “Amours occupées ” (ARTE Radio) a remporté le prix Découverte-URTI en 2012. De 2016 à 2019 elle a été correspondante en Palestine pour les radios publiques francophones.
Norman Lasker, mieux connu sous le nom de Norman Paraisy, est né le 7 janvier 1986 à Paris. Fils d’une professeure de latin-grec d’origine polonaise et d’un ouvrier d’origine haïtienne, il grandit élevé par sa mère dans le quartier de Strasbourg-Saint-Denis à Paris. À 16 ans Norman découvre le MMA (art martial mixte ou free fight) et tombe amoureux de ce sport sulfureux, alors interdit en France, qu’il va pratiquer aux quatre coins du monde pendant 17 ans. Le résultat ? 22 combats, 15 victoires, un joli palmarès et un statut de pionnier d’une discipline longtemps méconnue.
Parfaitement lucide sur ce sport, son image parfois choquante et sur la rudesse des préparations qu’il réclame, Norman revient sans fard sur son parcours. Donc sur la peur, les douleurs et les sacrifices qui mènent à la cage où a lieu ce défi de puissance entre deux hommes, qui rappelle sur bien des points l’époque des gladiateurs.
Loin du cliché du bad boy, parlant 4 langues, amoureux des livres et des voyages, Norman a connu les beaux hôtels, les grandes victoires, un milieu parfois inquiétant, l’argent, les blessures et les lendemains de défaites. À 34 ans, il tourne la page sur sa vie de boxeur et change de nom pour porter celui de sa mère. Aujourd’hui, il a pour la première fois de sa vie un statut. Norman est acteur et retrouve sur les plateaux l'adrénaline qu'il aime tant, loin de la cage et des coups. Il a pu participer à la saison 8 de la célèbre série "Engrenages" et sera à l’affiche de La Fracture, nouveau film de la réalisatrice Catherine Corsini.
MMA : 22 combats, 15 victoires, 4 défaites, 2 nuls, 1 no-contest.
Palmarès : Champion - 84 kg du Strength & Honor Championship (SHC) - Champion - 84 kg du Fighting Marcou Challenge (FMC) - Champion - 84 kg du Pancrace Fighting Championship (PFC) - Contender pour la ceinture des - 84 kg du Cage Warriors Fighting Championship (CWFC)
Comment une femme de ménage analphabète née en Guinée-Bissau, immigrée en France dans une cité de banlieue, a pu transmettre à ses enfants des valeurs d’indépendance et de féminisme. En parvenant à travailler contre l'avis de son mari, en élevant cinq enfants avec fierté et rigueur, la mère de Liz Gomis a fait éclore chez sa fille des valeurs d’accomplissement personnel et de féminisme sans en connaître la théorie. Récits croisés et échange entre mère et fille autour d'un parcours remarquable.
"Je m’appelle Liz Gomis. J’ai grandi dans les années 90 aux Mureaux dans les Yvelines. Je suis journaliste. J’ai travaillé chez Canal + et France 4, beaucoup pour Radio Nova, et aujourd’hui j’ai lancé mon propre magazine dédié aux villes africaines.
J’ai un parcours assez atypique. J’ai toujours suivi mon instinct. J’ai pu fouler les planches de l’Apollo Theater à New York comme je me suis retrouvée en voyage officiel dans l’avion présidentiel de Macron. Mais je ne suis pas là pour raconter une histoire d’ascension sociale comme on les aime à la télé, genre « de la cité à l’Elysée », non. Parce ce que c’est beaucoup plus nuancé.
En vérité, je crois que mon parcours je le dois à ma mère : Emilie Gomis en VF, Amilia pour la version immigrée. Une femme pauvre si on parle sociologie. Une combattante, une femme indépendante et courageuse, une féministe qui s’ignorait et qui m’a transmis les bonnes clés pour avancer sereinement. Je lui dois beaucoup et c’est de cela dont je veux parler aujourd’hui."
Liz Gomis travaille pour la radio (Nova) et la télévision. Elle a réalisé la série "Africa Riding" sur le skate et les sports de glisse en Afrique pour ARTE Web et prépare une nouvelle série sur les personnes LGBT en Afrique. Cet hommage à sa mère est son premier podcast personnel.
Un fils doit gérer les délires de persécution dont souffre son père de 55 ans. De la confrontation de leurs réalités naît une relation complexe et délicate, tour à tour conflictuelle, drôle ou émouvante. Ce documentaire nous plonge dans leur intimité, ponctuée de coups de téléphones, de témoignages de psys et d'entretiens avec une association de proches aidants. Un cheminement qui interroge notre rapport à la souffrance mentale d'un proche, avec une très grande délicatesse dans la prise de son et le montage de différents plans sonores. Et qui évoque au passage les questions de marginalité, de mal logement, de confinement (un tout petit peu), de la misère des hôpitaux psychiatriques, de Jésus Christ, de Marine Le Pen et des musiques d'attentes.
Un documentaire réalisé dans le cadre de la résidence radio Si Loin Si Proche animée par Mehdi Ahoudig.
Remerciements : Mehdi Ahoudig, Radi'Olive, RadioLà, Radio Saint Ferréol, l'UNAFAM26, le (psy)trialogue, Agnès et Guillaume de l'hôpital Sainte Marie Drôme Ardèche.
Juliette grandit dans une petite ville du Nord de la France entre un père Marocain musulman et une mère française athée. Après sa classe préparatoire à Paris, elle prend ses distances avec une éducation parfois rigoureuse. Alexandrie, New York, Dakar : entre son père et elle, les kilomètres ont scellé le silence. Mais lorsqu'il lui a dit : "Reviens et je te raconterai ma vie", Juliette est rentrée. Au fil de ses questions, le prof retraité déroule pour elle sa jeunesse marocaine : l’école coranique au village, les moqueries essuyées au collège, les bières sifflées au lycée pour "braver les interdits". Mais aussi les idéaux révolutionnaires de l’étudiant de gauche qu’il a été avant de se rapprocher de son identité religieuse (“Ce n’est pas parce que je suis musulman que je ne suis pas dans la lutte des classes"). Dans ce dialogue empli d’amour, de non-dits et de conflits réprimés, un père "déraciné" (“Je suis déraciné, donc je peux vivre dans un pot !”) invite sa fille à visiter son passé.
Juliette Jabkhiro est journaliste et productrice de podcasts.
Pendant trois ans, Charly* a travaillé dans une conciergerie de luxe non loin des Champs-Élysées. Son job : exaucer les moindres désirs de ses clients, parmi lesquels des dignitaires de la famille royale saoudienne. 24/24h, sept jours sur sept. Traverser tout Paris pour amener des petites culottes à la princesse ? Sitôt dit, sitôt fait. Dénicher des animaux exotiques pour amuser un prince fantasque ? Oui, votre Altesse ! Dépenser des milliers d'euros pour assouvir les fantasmes sexuels de ses riches employeurs ? Tout de suite, votre Magnificence ! Pendu jour et nuit à son téléphone, Charly satisfait des caprices de plus en plus insolites. Il découvre aussi les vices d'un monde très fermé où l'argent abolit tout : la loi, la morale et même l'humanité.
*Le prénom a été modifié
François Oulac est journaliste et créateur de podcasts (Le tchip).
Comment, à chaque époque, les jeunes se sont-ils emparés des mots pour se tailler une place dans le monde des adultes ? En nous confiant leur lien intime avec le langage, entre violence et aisance, les jeunes que l’on écoute nous montrent combien la bataille avec le langage est un enjeu intemporel. En entremêlant les voix des jeunes d’hier et d’aujourd’hui, il apparait plus clairement encore combien, plus que le temps, c’est surtout l’espace social qui détermine l’aisance avec laquelle on manie la langue. Saurez-vous dater les extraits qui composent ce dernier épisode ?
Tout fout le camp
Pourquoi a-t-on toujours l’impression que les gens parlaient mieux avant ? Et pourquoi ce sont toujours les jeunes qui « parlent mal » ? Des blousons noirs aux rappers, de « astap » à « wesh gros », une histoire ludique du langage des jeunes pour savoir, si, vraiment, tout fout le camp. Lauréate de la bourse INALAB 2019, Manon Prigent s’appuie sur les trésors des archives audiovisuelles de l’INA pour tendre son micro aux principaux intéressés, les jeunes d’aujourd’hui, avec le renfort de quelques spécialistes du langage.
Une coproduction INA-ARTE Radio.
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en arts visuels, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent s’initie en 2018 à la prise de son et à la réalisation de documentaires. Elle entame alors ses premières collaborations avec ARTE Radio et France Culture.
Avec : Aliocha, Ben Mohammed, Léana, Manel, Mourad, Sana, Toumany, Yanis.
Archives INA : Extraits des émissions Radioscopie, Nuits Magnétiques, Les Chemins de la connaissance, Mercredi Jeunesse, Inter Actualités
Remerciements : Anne-Lise Alexis, Judith Chalier, Lila Loupias, Pauline Maucort, Romain Poulet, Mathias Théry, Elsa Vettier.
Merci également au Centre d’animation Louis Lumière (Paris), à la Médiathèque Assia Djebbar (Paris) et au Lycée Eugène Delacroix (Drancy).
Qu’est-ce qui aujourd’hui façonne « le langage des jeunes » ? Quels sont les mots nouveaux, quels sont les usages ? Dans ce troisième épisode, treize jeunes nous prennent par la main pour nous expliquer leur rapport avec ce langage. Leur plaisir et leur déplaisir à manier les mots qui circulent parfois à une vitesse vertigineuse, laissant les boomers sur le carreau. Et leurs stratégies à chacun et chacune pour se singulariser, ou passer incognito.
Tout fout le camp
Pourquoi a-t-on toujours l’impression que les gens parlaient mieux avant ? Et pourquoi ce sont toujours les jeunes qui « parlent mal » ? Des blousons noirs aux rappers, de « astap » à « wesh gros », une histoire ludique du langage des jeunes pour savoir, si, vraiment, tout fout le camp. Lauréate de la bourse INALAB 2019, Manon Prigent s’appuie sur les trésors des archives audiovisuelles de l’INA pour tendre son micro aux principaux intéressés, les jeunes d’aujourd’hui, avec le renfort de quelques spécialistes du langage.
Une coproduction INA-ARTE Radio.
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en arts visuels, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent s’initie en 2018 à la prise de son et à la réalisation de documentaires. Elle entame alors ses premières collaborations avec ARTE Radio et France Culture.
Avec : Aliocha, Amélie, Ben Mohammed, Héloïse, Léana, Léonore, Manel, Mourad, Nathan, Sana, Toumany, Victoria, Yanis.
Archives INA : Extraits des émissions Bien entendu, Radioscopie, Tribune de Paris, Le Chemin des écoliers, Le Masque et la Plume.
Musique additionnelle (archive INA) : Damia, Tout fout l'camp
Musiques additionnelles :
- Jul, BDG
- Nicki Minaj, Did It On'em
- Extraits YouTube : OhPlai, Rayton
Remerciements : Anne-Lise Alexis, Judith Chalier, Lila Loupias, Pauline Maucort, Romain Poulet, Mathias Théry, Elsa Vettier. Merci également au Centre d’animation Louis Lumière (Paris), à la Médiathèque Assia Djebbar (Paris) et au Lycée Eugène Delacroix (Drancy).
Pourquoi associe-ton toujours la jeunesse à la prétendue détérioration de la langue ? Comment est-on passé de l’expression « parler jeune » à « parler de banlieue » ? Quel dette ce langage doit-il à la gouaille populaire ?
Dans ce deuxième épisode, les linguistes nous éclairent sur les évolutions naturelles de la langue. En se référant à l’histoire du cinéma, du théâtre ou de la radio, ils nous montrent comment la croyance en un « âge d’or de la langue » oriente notre regard sur le langage des jeunes.
Tout fout le camp
Pourquoi a-t-on toujours l’impression que les gens parlaient mieux avant ? Et pourquoi ce sont toujours les jeunes qui « parlent mal » ? Des blousons noirs aux rappers, de « astap » à « wesh gros », une histoire ludique du langage des jeunes pour savoir, si, vraiment, tout fout le camp. Lauréate de la bourse INALAB 2019, Manon Prigent s’appuie sur les trésors des archives audiovisuelles de l’INA pour tendre son micro aux principaux intéressés, les jeunes d’aujourd’hui, avec le renfort de quelques spécialistes du langage.
Une coproduction INA-ARTE Radio.
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en arts visuels, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent s’initie en 2018 à la prise de son et à la réalisation de documentaires. Elle entame alors ses premières collaborations avec ARTE Radio et France Culture.
Avec :
- Michael Abecassis, linguiste et enseignant de langue française à Oxford
- Philippe Boula de Mareüil, phonolinguiste et chercheur au CNRS
- Maria Candea, sociolinguiste et directrice du département Langue et littérature françaises et latines – Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3
- Cyril Trimaille, sociolinguiste et responsable du Master Sciences du langage – Université Grenoble Alpes
- Héloise, Mourad, Nathan, Yanis et Léonore.
Et les voix de (archives INA) : Renaud, Coluche, JoeyStarr, Arletty, André Malraux, des jeunes de Trouville et du Métropolis.
Archives INA : Extraits des émissions Radioscopie, Dimanche dans un fauteuil, Nuits Magnétiques, Le Masque et la Plume, Les Pieds sur Terre.
Musiques additionnelles (archives INA) :
- Damia, Tout fout l’camp
- Extraits de films : Marcel Carné, Hôtel du Nord ; Edgar Morin & Jean Rouch, Chroniques d’un été
Remerciements : Jean-Julien Aucouturier, Henri Boyer, Nathalie Chouchan, Marc Jacquin, Jean Lebrun, Agathe Maire, Irène Omelianenko, Edwige Roncière, Jacqueline Schaeffer, Mathias Théry, Jack Vidal, Elsa Vettier.
Pour aller plus loin :
- Michael Abecassis, Gudrun Ledegen, Les Voix des Français Volumes 1 & 2, Peter Lang, 2010
- Michael Abecassis, The Representation of Parisian Speech in the Cinema of the 1930s, Peter Lang, 2005
- Philippe Boula de Mareüil, D’où viennent les accents régionaux ?, éd. Le Pommier 2010
- Maria Candea, Le français est à nous ! Petit manuel d’émancipation linguistique, La Découverte, 2019
- Maria Candea, L’Académie contre la langue française. Le dossier « féminisation », éd. Ixe, 2016
- Michel Chion, Le complexe de Cyrano, la langue parlée dans les films français, Cahiers du cinéma — Essais, 2008
- Cyril Trimaille, Études de parlers de jeunes urbains en France. Éléments pour un état des lieux, Presses Universitaires de Rennes, 2004
Un groupe d’adolescents de 15 à 18 ans découvre avec stupéfaction et humour, les pépites des archives de l’INA sur les jeunes. Que produit cette rencontre avec leurs alter-egos des années 60, 70, 80 ?
Dans ce premier épisode, en s’amusant, s’émouvant, se questionnant, ils en viennent à comprendre comment chaque époque imprime sur le langage une marque particulière.
Tout fout le camp
Pourquoi a-t-on toujours l’impression que les gens parlaient mieux avant ? Et pourquoi ce sont toujours les jeunes qui « parlent mal » ? Des blousons noirs aux rappers, de « astap » à « wesh gros », une histoire ludique du langage des jeunes pour savoir, si, vraiment, tout fout le camp. Lauréate de la bourse INALAB 2019, Manon Prigent s’appuie sur les trésors des archives audiovisuelles de l’INA pour tendre son micro aux principaux intéressés, les jeunes d’aujourd’hui, avec le renfort de quelques spécialistes du langage.
Une coproduction INA-ARTE Radio.
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en arts visuels, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent s’initie en 2018 à la prise de son et à la réalisation de documentaires. Elle entame alors ses premières collaborations avec ARTE Radio et France Culture.
Avec : Aliocha, Ben Mohammed, Héloïse, Léonore, Mourad, Nathan, Sana, Toumany, Victoria, Yanis.
Archives INA : Extraits des émissions Qu’en pense la jeunesse, Radioscopie, Le Chemin des Ecoliers, Le Cahier à Spirales, Nuits Magnétiques.
Musique additionnelle (archive INA) : Daniel Teruggi, concert du 12/12/1998
Remerciements : Anne-Lise Alexis, Judith Chalier, Pauline Maucort, Romain Poulet, Mathias Théry, Elsa Vettier. Merci également au Centre d’animation Louis Lumière (Paris), à la Médiathèque Assia Djebbar (Paris) et au Lycée Eugène Delacroix (Drancy).
Alexandre est surveillant pénitentiaire depuis 20 ans. Fils de maton, la prison est sa maison, son repaire, son jardin bien gardé. Il la raconte de son point de vue : entrez dans la tête d’un maton.
Je m’appelle Alexandre et je vis en prison (« On sait quand on rentre, on sait pas quand on ressort »). Petit, j’ai vu mon père (« Mon père a gardé Mesrine ») puis mon frère habiter ces couloirs et ces cours de promenade. Alors, en dépit de mon passé de commercial (« Je voulais pas le faire, ce métier » ), me voici à mon tour surveillant pour l'administration pénitentiaire (« Comme chez les flics, on a un taux de suicide assez important »). Après des années enfermé, ma vision de la vie a changé et j'ai pas mal de choses à raconter : sur les détenus (« Je vais pas mettre une personne qui fait partie des gens du voyage avec un Maghrébin »). Sur leurs peines (« Y’en a un qui a carrément mis le feu à sa cellule pour rigoler, il en est mort »). Sur le cannabis (« Demain y’a plus de shit en prison, t’es mort. Le mec quand il fume son bordel, derrière il est calme et il te casse pas les bonbons »). Sur les conditions de détention (« On dispose de 5-6 douches pour 50 personnes »). A force de vivre devant des barreaux d'acier, mon caractère a changé. À l’instar des bandits que je surveille, la prison m’a rendu sec. Et pourtant, « La prison, ça doit être le dernier moyen de contrainte ».
À l’arrivée de tes premières règles, à 13 ans en moyenne, te voilà devenue femme, ma fille… Et cela jusqu’à ta ménopause - en grec dans le texte, « arrêt des règles » - qui te tombera dessus autour de la cinquantaine. Un mini-évènement intime que Valérie découvre accompagné de bouffées de chaleur à répétition. Pourquoi ne lui en a-t-on jamais parlé ? Pourtant 14 millions de Françaises sont ménopausées. Environ un quart de ces femmes vivent ou ont vécu des effets secondaires physiques gênants, voire handicapants, ou même flippants. Le sujet n’est plus si tabou : les réseaux sociaux regorgent de conseils pour bien vivre sa ménopause, de forums et de blogs de ménopausées épanouies… Les laboratoires pharmaceutiques vendent des hormones se substituant à celles que nos corps ne fabriquent plus. Comme ça ne lui suffit pas, Valérie mène sa petite enquête : au théâtre de la Madeleine pour une comédie musicale intitulée « Ménopause », puis auprès de sa famille, de ses amies, d’une gynécologue spécialisée. Elle croisera quelques baleines, l'autre animal ménopausé, mais aussi des Japonaises qui la vivent mieux, et comprendra que la ménopause n’est que la pointe émergée de l’iceberg. Derrière ce phénomène naturel se cache un phénomène social : la manière pas toujours joyeuse dont nous considérons l’entrée des femmes dans la vieillesse.
Vous l’aurez compris, Valérie Ganne est récemment ménopausée. Journaliste, elle a longtemps travaillé pour la presse cinéma, papier et internet. Elle a réalisé un documentaire et un web-documentaire, a co-écrit des livres sur le féminisme et sur le cinéma d’animation français. "Bouffées de chaleur" est son premier podcast.
Avec la participation de Christine Khandjian, Dominique Magloire, Marianne Viguès, Marion Posta, comédiennes ; de Danielle Hassoun, gynécologue obstétricienne ; des douze amies du Women Forum ; de Chantal et Robert, Victor, Isabelle, Sedef, Gladys.
Merci à Stella Pire, à Benoît, et à l’atelier Podcasts d’Émergence où ce podcast a été initié.
Biblio :
- Françoise Héritier, "Masculin Féminin", Éditions Odile Jacob
- Daniel Delanoë, "Sexe, croyances et ménopause", Hachette Littératures
- Cécile Charlap, "La fabrique de la ménopause", CNRS Editions
Savez-vous que « Une souris verte » et « Jean Petit qui danse » racontent, sur un rythme joyeux, des tortures ? Tandis qu’ « Au clair de la Lune » et « Gentil coquelicot » sont des métaphores à peine voilées de rapports sexuels ?
Transmises de génération en génération depuis des siècles, les comptines pour enfants font partie de notre patrimoine culturel et sont profondément ancrées dans notre imaginaire collectif. On les connaît par coeur, et on ne s'attarde pas sur leurs paroles parfois étranges. Sabrina Seddiki, réalisatrice TV, s’est interrogée sur le sens de ce qu’elle chante tous les soirs à ses deux enfants.
Marie-Claire Bruley, psychologue et auteure de plusieurs ouvrages sur la littérature jeunesse, décrypte ici le sens caché de ces comptines, en dévoile les origines, et apporte un éclairage sur ces vers mystérieux. Qu’il faut, malgré leur sens équivoque, continuer à chanter aux enfants pour les faire bien grandir...
Comme les concerts mythiques, il y a ceux qui y étaient et ceux qui n’y étaient pas. Durant les années 90, les playgrounds (terrains urbains) de basket étendent leur toile en France. Dans toute la région parisienne, le bitume est chaud, le verbe haut et le hip-hop coule à flot. La culture street se développe et les marques emblématiques prennent la balle au bond à travers un marketing sportif de masse.
École de la vie et rite de passage entre deux crossovers, tout est concentré sur un terrain où il faut assumer son jeu, se faire sa place et « prendre les coups comme tout le monde », comme le résume l’ancienne internationale Diana Gandega. Les matchs sont aussi rugueux que la créativité débridée, et une communauté se fédère autour du culte de la balle orange. Du un contre un sur demi-terrain au « tous pour un » lors des contrôle de police serrés à Stalingrad, la génération « Dream-Team » passe à l’âge adulte.
Avec la participation de :
- Robert Carman : originaire de Cleveland, aux États-Unis, ancien joueur professionnel en France.
- Diana Gandega : ancienne joueuse professionnelle, elle a grandi dans le 18e arrondissement de Paris et a participé aux JO 2008 de Pékin dans l’équipe du Mali.
- George Eddy : journaliste franco-américain, a popularisé la NBA en France en devenant le commentateur des matches pour Canal+ à partir de 1985.
- Jean-Louis Mendy : membre du club Lapelcha-Goutte d’or Basket-ball et éducateur à l’Espace Jeune de la Goutte d’or.
- Julien Müller: a écumé les terrains parisiens, fan de basket NBA et auteur des livres : "Les légendes de la NBA" et "Les rivalités de la NBA".
- Samuel Nadeau : ancien joueur professionnel, premier Français à avoir signé au Real Madrid, aujourd’hui éducateur sportif à Sarcelles.
- Guillaume Marietta : chanteur et guitariste de rock-psyché sous le nom de Marietta et avec le groupe The Feeling of Love (Born Bad Records)
- William Sambin : joueur de club et de playground de l'est parisien (Val-de-Marne)
Alexandre Duval, 42 ans. Né à Poitiers. Réalisateur sonore, travaille avec France Culture (Les Passagers de la nuit) et depuis 2005 avec Arte Radio autant pour des documentaires que des essais radiophoniques. Responsable de la filière son du master de création documentaire (Angoulême, Université de Poitiers) entre 2016 et 2019.
La Jordan-mania est à son comble au niveau mondial. En France, le rêve NBA poursuit sa déflagration dans l’imaginaire des ados. Face aux écrans, sur les terrains, la passion orange rythme les journées et la fascination tourne à l’obsession. Maillot Barkley, Kemp ou Robinson sur le dos, chacun s’invente une autre identité. Certains se la créent vraiment, comme Samuel Nadeau. Avant même le lever du jour, il travaille ses fondamentaux à Sarcelles sur le terrain situé en bas de son immeuble. À l’autre bout de la banlieue, Julien Müller se fait tirer dessus à la carabine à plombs par des voisins pas très fans de son tir à la manière de Scottie Pippen. Si chacun s’imagine faire 2 mètres 05, Paris se fait tout petit quand un jour de septembre 1990, Jordan vient taper la balle dans la salle Géo André. Un moment unique « difficile à partager, tellement c’était particulier » se rappelle Clarisse Mercier qui a la chance de côtoyer ce jour-là le « dieu du basket ».
Avec la participation de :
- Robert Carman : originaire de Cleveland, aux États-Unis, ancien joueur professionnel en France.
- François Chevalier : basketteur amateur, journaliste à Télérama, co-auteur du livre "Bonnes vacances ! La trilogie du CSP Limoges".
- George Eddy : journaliste franco-américain, a popularisé la NBA en France en devenant le commentateur des matches pour Canal+ à partir de 1985.
- Jean-Louis Mendy : membre du club Lapelcha-Goutte d’or Basket-ball et éducateur à l’Espace Jeune de la Goutte d’or.
- Clarisse Mercier : ancienne joueuse professionnelle, a remporté à 12 ans le concours de trois-points lors de la venue de Michael Jordan à Paris en septembre 1990.
- Julien Müller: a écumé les terrains parisiens, fan de basket NBA et auteur des livres : "Les légendes de la NBA" et "Les rivalités de la NBA".
- Samuel Nadeau : ancien joueur professionnel, premier Français à avoir signé au Real Madrid, aujourd’hui éducateur sportif à Sarcelles.
- Guillaume Marietta : chanteur et guitariste de rock-psyché sous le nom de Marietta et avec le groupe The Feeling of Love (Born Bad Records)
- Alexandre Vrac : joueur de club et de playground de l'est parisien (Seine-et-Marne)
Alexandre Duval, 42 ans. Né à Poitiers. Réalisateur sonore, travaille avec France Culture (Les Passagers de la nuit) et depuis 2005 avec ARTE Radio autant pour des documentaires que des essais radiophoniques. Responsable de la filière son du master de création documentaire (Angoulême, Université de Poitiers) entre 2016 et 2019.
Au milieu des années 80, le sport US arrive à la télé en même temps que la nouvelle chaîne Canal+. Et la Dream Team enfonce le clou aux J.O. de Barcelone 92 avec ses stars XXL : Jordan, Magic, Ewing, Bird, Barkley écrasent la concurrence et marquent les esprits. Du jour au lendemain, tout le monde veut être l’Américain, « celui qui fait la magie dans ta tête » comme le dit Samuel Nadeau qui lance sa carrière en lycée aux Etats-Unis avant de rejoindre le Real Madrid.
Une génération découvre alors le frisson de se lever en pleine nuit pour suivre les play-offs en direct sur Canal +, un bol de céréales à la main. On rêve d’avoir des Reebok Pump, un survêt à bouton-pression et d’épater tout le monde en jouant en tirant la langue. Ce sport-spectacle a un prophète : George Eddy, le commentateur des matchs NBA sur Canal+, et ses expressions badaboumesques ! C’est lui qui donne le top départ de ce podcast-fantasme : une conversation entre des amateurs et des pros, des joueurs de la bouillonnante Île-de-France et d’autres perdus dans « le trou du cul du monde de la campagne mosellane », à l’instar du chanteur de rock-psyché Guillaume Marietta. Un jeu de miroir entre des anciens ados fascinés par le même objet et qui ont repeint leur chambre avec les mêmes posters format géant NBA. Archives et jingles a gogo, il est temps de replonger !
Avec la participation de :
- Robert Carman : originaire de Cleveland, aux États-Unis, ancien joueur professionnel en France.
- François Chevalier : basketteur amateur, journaliste à Télérama, co-auteur du livre "Bonnes vacances ! La trilogie du CSP Limoges".
- George Eddy : journaliste franco-américain, a popularisé la NBA en France en devenant le commentateur des matches pour Canal+ à partir de 1985.
- Jean-Louis Mendy : membre du club Lapelcha-Goutte d’or Basket-ball et éducateur à l’Espace Jeune de la Goutte d’or.
- Clarisse Mercier : ancienne joueuse professionnelle, a remporté à 12 ans le concours de trois-points lors de la venue de Michael Jordan à Paris en septembre 1990.
- Julien Müller: a écumé les terrains parisiens, fan de basket NBA et auteur des livres : "Les légendes de la NBA" et "Les rivalités de la NBA".
- Samuel Nadeau : ancien joueur professionnel, premier Français à avoir signé au Real Madrid, aujourd’hui éducateur sportif à Sarcelles.
- Tex Lacroix : spécialiste de la street culture, consultant marketing et DJ.
- Guillaume Marietta : chanteur et guitariste de rock-psyché sous le nom de Marietta et avec le groupe The Feeling of Love (Born Bad Records)
- Odile Méndez-Bonito : documentariste, co-directrice du Créadoc
- Alexandre Vrac : joueur de club et de playground de l'est parisien (Seine-et-Marne)
Alexandre Duval, 42 ans. Né à Poitiers. Réalisateur sonore, travaille avec France Culture (Les Passagers de la nuit) et depuis 2005 avec ARTE Radio autant pour des documentaires que des essais radiophoniques. Responsable de la filière son du master de création documentaire (Angoulême, Université de Poitiers) entre 2016 et 2019.
Dans les années 1990, la France succombe à la passion du basket américain. Souvenirs persos et parcours de pros, entrecoupés d'archives bondissantes et commentés par George Eddy, le speaker mythique des matches NBA sur Canal+.
Cinq ans après les attentats du 13 novembre, des rescapés du Bataclan racontent comment leur rapport au son fut blessé ce soir-là. De leur amour de la musique live au traumatisme subi, du vécu post-traumatique à la reconstruction personnelle, leurs récits résonnent avec les plus récentes recherches en matière de son et de musique.
Dans L'écho du Bataclan, plusieurs survivants racontent ce qu’ils ont vu... mais surtout entendu. Car le traumatisme fut aussi sonore, attisé par les déflagrations, les cris, les râles, un indescriptible chaos assourdissant qui a pulvérisé tous leurs repères. Par la suite, le stress post-traumatique a pu altérer leur écoute et leur rapport au son – et donc au monde. Le moindre bruit soudain, intense ou percussif, les faisait replonger dans un état de stress aigu et incontrôlable. Dans ce bouleversement profond de leurs émotions, de leur rapport aux autres et à eux-mêmes, la musique est restée pour beaucoup un repère, voire un dérivatif vital à leurs angoisses. Leur parcours tend à nous révéler le rôle essentiel du sonore dans nos vies.
Recueillis par Jérémy Leroux et mis en forme avec Samuel Hirsch, ces témoignages essentiels sont commentés par des chercheurs et experts du son. En faisant dialoguer ces récits intimes avec les éclairages de musicothérapeutes, ethnomusicologues, acousticiens ou philosophes de la musique, ce podcast propose une réflexion sur le rôle du son dans nos sociétés ainsi qu'un voyage dans l’univers du sonore qui permet de retrouver un peu de lumière. De la grotte préhistorique à l'enfer du Bataclan, le chant et la musique sont d'éternels témoins de notre humanité.
- Prix Premios Ondas du meilleur podcast international 2022
-> Vidéo avec ST français
-> Video with English subs
Les rescapés
Franck (41 ans), Virginie (43 ans), Gabrielle (35 ans) et Jean-Camille (34 ans). Tous sont adhérents de l'association Life for Paris.Les chercheurs
- Arnaud Norena, chercheur en neuroscience au CNRS, spécialiste de l'hyperacousie et des acouphènes
- Anthony Brault, psychologue clinicien et musicothérapeute
- Dana Rappoport, ethnomusicologue au CNRS, centre Asie du Sud-Est (CNRS, EHESS, Inalco)
- Iégor Reznikoff, professeur émérite de philosophie à l'université Paris X, spécialiste du chant antique, auteur de « La dimension sonore des grottes paléolithiques et des rochers à peintures »
- Francis Wolff, professeur émérite de philosophie à l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, auteur de « Pourquoi la musique ? »L’auteur
Depuis 10 ans, Jérémy Leroux travaille comme chef monteur de films documentaires pour la télévision et le cinéma. Ces expériences ont peu à peu développé son goût pour la matière sonore. L'écho du Bataclan est le fruit de 4 années d'écriture et de rencontres. C'est aussi son premier travail en tant qu'auteur.
Penser l’impensable, par Jérémy Leroux
Life for Paris, une des associations constituées après le 13 novembre, m’a donné la possibilité de présenter ma démarche à ses adhérents. Rapidement plusieurs personnes m’ont contacté, qui toutes étaient présentes au Bataclan. Les échanges que j’ai pu avoir avec chacune d’elles ont apporté un véritable ancrage à mes réflexions. Oui, l’expérience du trauma donnait une part importante au sonore. Certaines victimes n’ont d’ailleurs quasiment rien vu. Oui, le traumatisme s’exprime presque avant tout par une altération de l’écoute. N’importe quel bruit soudain, intense et percussif, fait replonger la victime dans un état de stress aigu et incontrôlable. Leur écoute du monde a changé. Et oui, la musique agit pour eux comme une fragile continuité d'existence, contenant souvenirs et émotions, et se révèle parfois aussi nécessaire que l’amour d’un proche. Mais comment retrouver l'esprit de fête associé aux Eagles of Death Metal ?
Au gré de mes recherches et de mon écriture, j’ai pu rencontrer des chercheurs explorant différents champs du sonore. Ils sont musicothérapeute, philosophe, chercheur en neuroscience, ethnomusicologue. J'ai pu constater une démarche commune à celle des victimes : le besoin de comprendre. Explorer les domaines liés au son semble répondre à une nécessité intime, à une part d'eux-mêmes enfouie mais qui vibre très fortement. Mon ambition n'est pas simplement de transmettre leur pensée, mais le besoin sourd qu'ils expriment à travers elle.
Dans mon esprit, un curieux dialogue s'est peu à peu instauré entre les chercheurs et les victimes, chacun éclairant la problématique de l'autre. Voilà pourquoi j'ai souhaité mettre en sons un récit choral, où chaque rencontre s'enrichit de la précédente.
L'objectif du podcast est d'appréhender un événement surréaliste, de représenter l'irreprésentable. Travailler sur le sonore permet d'aborder et d’absorber le choc. Le sonore, c'est du concret qui rencontre également l'invisible : ce qui nous donne vie, ce qui nous lie, ce qui fait sens. Ce projet m'a appris la fragilité de l'écoute, et toute son importance.
Le Picolette ou pikolèt en créole, c'est un petit passereau d'Amérique du Sud réputé pour son chant. Les Brésiliens en sont fous, les Français de Guyane aussi. Dans les rues de Cayenne ou de Saint-Laurent du Maroni, il est courant de voir des hommes, souvent jeunes, une cage sous le bras, promener leur pikolèt. C'est une passion presque exclusivement masculine, un genre de tuning pour amateurs de petits oiseaux...
Car les Picolettes sont l'objet de beaucoup de soins : leurs maîtres leur achètent des cages coûteuses, les bichonnent, et surtout leur enseignent des mélodies, soit en les chantant, soit en leur passant de la musique dans un caisson étanche de "programmation". En effet, le Picolette adulte pourra chanter les mélodies qu'il a entendues bébé. Régulièrement, on organise des concours de chant, et les passionnés s'affrontent chaque année pendant la coupe de Guyane.
Avec la participation d'Eddy, Melvin, Yoan, Jocelyn et leurs pilokèt.
Suite à un test ADN, Leslie découvre que son père n’est pas son père. Son père biologique est en fait son parrain, qui fut autrefois l’amant de sa mère. Leslie se confronte à son histoire et à ses deux familles.
Alors que le père raccompagne sa fille à la gare en voiture, ils croisent une caravane qui interpelle la fille. Cette caravane la renvoie à des vacances qu’elle a passé, petite, avec son frère, sa mère et …son parrain. Les souvenirs remontent. Ce parrain, que tout le monde appelait « Parrain » dans la famille, et qui est aujourd'hui décédé, qui était-il vraiment ? Pourquoi prenait-il tant de place dans leur vie ? Sur la route, le père et la fille plaisantent : c’est vrai qu’ils ne se ressemblent pas trop physiquement. Et s’ils faisaient un test ADN pour en avoir le cœur net ? Et ça resterait leur secret... Un documentaire à la première personne qui circule joyeusement entre passé et présent, amour libre et test ADN, trophées de chasse et chamanisme, quête d'identité et histoires d’amour.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
9. Lendemain de fête
Des années de carrière, ça laisse des traces.
Musiques :
- D'Julz - Waiting for visa
- DJ Deep - Porte
- Sergie Rezza - Envolé
- D'Julz - Yo momo
- DJ Deep - Porte
- Prassay - Krusin
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
8. Et la semaine vous faites quoi ?
Studio, famille, dodo, chaque minute est comptée.
Musiques :
- D'Julz - Da madness
- D'Julz - Silent Drum II
- Soha - Les enfants du bled
- D'Julz - Serendipity
- Deep contest - Sexual behaviour
- Sergie Rezza - Max
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
7. Voyages, voyages...
Japon, Miami, Moscou... le tour du monde en musique.
Musiques :
- D'Julz - Da madness
- D'Julz - Silent drums III
- D'Julz - At the end of the day
- D'Julz - Silent drums I
- DJ Gregory & Gregor Salto - Canoa
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
6. Demande à mon agent
Le rôle et pouvoir de l'agent sur la carrière du DJ.
Musiques :
- D'Julz - Waiting for visa
- D'Julz - Silent drums VI
- D'Julz - Just so you know
- D'Julz - Houdini
- Sergie Rezza - Decal
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
5. Riches et célèbres
Gérer son succès et rester dans le coup.
Musiques :
- D'Julz - Waiting for visa
- DJ Gregory - Elle
- DJ Gregory - Venus (Sunshine people venus)
- D'Julz - Silent drums X
- DJ Deep - Stressed
- D'Julz - Silent Drums VII
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
3. Sacrées soirées, soirées foirées
Quand les soirées ne se passent pas comme prévu.
Musiques :
- D'Julz - Da madness
- Point G - Braka
- Point G - Underwater
- DJ Deep - Happy people
- Sergie Rezza - Treehouse
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
4. Le clubbing nuit à la santé
Jet-lag, dos cassé, drogues diverses et petits tracas.
Musiques :
- D'Julz - Waiting for visa
- D'Julz - Silent drums V
- Sergie Rezza - Le réveil
- Point G - Baléa
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
2. Tombé dans la nuit
Comment on devient DJ.
Musiques :
- D’Julz - Da madness
- D’Julz - Silent drums IX
- Siler - Saint eustache
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
1. DJ c’est un métier
Mais il faut d'abord en convaincre ses parents...
Musiques :
- D’Julz - Da madness
- DJ Gregory - Tropical soundclash
- Sergie Rezza - Eclipse
- Point G - Braka
- D’Julz - Acid trix
- D’Julz - Silent drums IV
- DJ Deep - Swinging with the P
- D’Julz - Nuage
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
« Un sauvage peut-il être sophistiqué ? » interroge Christophe Chassol à propos de la musique d’Eugene Mona. « En tant que Martiniquais, je suis fier de Mona de la même façon dont je suis fier de Glissant et Fanon. »
Chantre de la Créolité, ami d’Aimé Césaire, Mona est l’un des plus fascinants artistes antillais du siècle dernier. Tambours bêlés et flûtes en bambou suffisent à transcender sa « musique racine ». Sa voix puissante chante le quotidien miséreux des paysans de son île, les traditions festives du carnaval, ou l’histoire de l’ancienne capitale martiniquaise intégralement rasée par la nuée ardente du volcan. Celui que l’on surnommait « Le nègre debout » se sera dressé toute sa vie contre le colonialisme et l’injustice sociale, jusqu’à sa disparition tragique en 1991, à l’âge de 48 ans.
David Commeillas a parcouru la Martinique de long en large pour recueillir anecdotes et témoignages inédits à propos de Mona. Entre deux chants de colibris, on écoute les récits de ses retraites spirituelles dans les montagnes, de ses engagements politiques avec Césaire, et de ses séances d’enregistrements ésotériques jusqu’à l’aube.
Liens sur Eugène Mona :
- Documentaire « Sur les traces de Mona » (52 min) de Nathalie Glaudon
- Rares images d’ Eugene Mona en enregistrement au studio Hibiscus
Musiques :
- 00'00 : Chassol « Birds Pt.1 » (Tricatel)
- 02’30 : Eugene Mona « Energie Vibrations Positive » (3A Prod)
- 03’40 : Extrait du documentaire de Nathalie Glaudon « Sur les traces de Mona » (R.F.O.)
- 05’20 : Eugene Mona « Oui je finirais » (3A Prod)
- 08’40 : Eugene Mona et son groupe du Marigot « Ti' Mouton » (Hit Parade)
- 11’48 : Eddie Palmieri « Bilongo » (Tico Rec)
- 13’25 : Eugene Mona « Bwa Brillé » (Hit Parade)
- 18’00 : Eugene Mona « Yo le ou Touni en Tet » (3A Prod)
- 21’50 : Eugene Mona « 1700 » (Hit Parade)
- 24’40 : Eugene Mona « Doudou Menard » (3A Prod)
- 27’45 : Eugene Mona « Mi Mwen Mi Ou » (3A Prod)
- 30’00 : Extrait du film de Euzhan Palcy « Rue Cases-Nègres » (Présence Africaine)
- 33’15 : Max Cilla « La Flûte des Mornes » (Bongo Joe)
- 35’00 : La Perfecta « La Divinité » (Disques Vacances)
- 37’20 : Eugene Mona « Tambou Serie » (3A Prod)
- 41’17 : Eugene Mona « Ouverture » (Hibiscus Rec)
- 42’20 : Eugene Mona « Bégui Bégui Bang » (Hit Parade)
- 44’35 : Eugene Mona « Bidon Dachine » (3A Prod)
- 48’00 : Eugene Mona « An Goulouss Cé Lan Mo » (3A Prod)
- 48’50 : Eugene Mona « Face à Face » (Hibiscus)
- 53’10 : Eugene Mona « Roi Nigo » (3A Prod)
Membre d'une unité de police d’escorte à Rouen, Alex découvre l'existence d'un groupe privé d’échanges audio sur WhatsApp, dont font partie une dizaine de ses co-équipiers. Certains sont encore stagiaires en école de police, d'autres, comme lui, sont policiers titulaires depuis plus de 20 ans. Intrigué par la présence de son prénom dans les messages, Alex, qui est noir, découvre des propos orduriers, ouvertement racistes, misogynes et antisémites. Certains de ses collègues se revendiquent du fascisme et du suprémacisme blanc. Dans leurs échanges, ces soi-disant "gardiens de la paix" se vantent d'acheter des armes en prévision de la "guerre civile et raciale" qu'ils appellent de leurs voeux. Sur les conseils de son avocate, M° Yaël Godefroy, Alex dépose plainte et déclenche une enquête interne. Après son audition, la hiérarchie décide de muter Alex dans une autre unité. Ses collègues titulaires ont finalement été révoqués. Leur procès est attendu pour septembre 2021.
Ilham Maad a réuni le policier et son avocate pour commenter des extraits de ces enregistrements. Une enquête sur cette affaire menée par Camille Polloni est à lire dans Mediapart.
Ingé-son pour le cinéma et artiste sonore, le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, des ateliers avec des enfants ou des handicapés, des installations immersives. Du pic-vert d'Amazonie au reflux des vagues en Thaïlande, du chant d'un éleveur malien aux cris des vendeurs de rue de Mexico, Félix passe en revue 20 ans d'expéditions sonores, expliquant au passage sa conception du Field Recording comme façon d'être au monde, à l'écoute, curieux de la nature et de ceux qui l'habitent.
Personnage adorable et artiste surdoué, Félix Blume a réalisé plusieurs créations sur ARTE Radio, dont "Amazônia", "Terre de feu", "Jouk li Jou" et son chef d'oeuvre "Los gritos de Mexico". Son site perso regorge de trésors et de vidéos burlesques sur l'univers du sonore. Vous le retrouverez aussi interviewé en longueur par Thomas Guillaud-Bataille sur le site de nos Audioblogs.
Mon copain Corentin est royaliste, militaire et d'extrème-droite. On n'a rien en commun sauf nos souvenirs de bringues. Il me raconte sa foi, ses opinions politiques, son engagement dans l'armée sur les traces d'un père dont la figure brutale le hante. De l'amour du Roi à celui des drogues, de la foi chrétienne à une virée dans un bordel de Djibouti, confessions d'un jeune homme pas si catholique.
De belles rencontres et c’est la vie qui bascule du bon côté. Au sortir de prison, Jean-Pierre découvre une société nouvelle, rencontre l’amour sous toutes ses formes, le cinéma, mais surtout la sagesse. Aujourd’hui, à l’âge de 72 ans, le braqueur fait le bilan d’une vie sans regrets. De la cavale à la prison, du flingue au biberon. Et si c’était à refaire ?
Jean-Pierre Tagliafferi est un ancien braqueur. Un titi de Paris 13e, un voyou à l’ancienne avec la gouaille d’Audiard qui raconte sa vie, les braquages et les kidnappings, les règlements de comptes et la prison, jusqu’à son mariage avec une femme trans… Un personnage étonnant et délicieux. Il a aussi raconté sa vie à sa femme dans « Je n’ai jamais tué quelqu’un qui ne le méritait pas » de Kristina Dariosecq, éditions Pascal Petiot (2007)
Les talents de braqueur de Jean-Pierre s’exportent à l’étranger. Mais dans certains pays, les sommations de la police sont parfois très sommaires. Retour en France à la case prison après 6 mois de coma. L’ordonnance est sévère : quinze piges au placard ! A la Centrale de Poissy, Jean-Pierre découvre le théâtre, le jeux et l’écriture. C’est une révélation, l’évasion est permanente…
Jean-Pierre Tagliafferi est un ancien braqueur. Un titi de Paris 13e, un voyou à l’ancienne avec la gouaille d’Audiard qui raconte sa vie, les braquages et les kidnappings, les règlements de comptes et la prison, jusqu’à son mariage avec une femme trans… Un personnage étonnant et délicieux. Il a aussi raconté sa vie à sa femme dans « Je n’ai jamais tué quelqu’un qui ne le méritait pas » de Kristina Dariosecq, éditions Pascal Petiot (2007)
La récolte fut difficile mais intense : de fin mars à mi-avril, on a reçu 229 messages vocaux venus de 61 contributeurs, soit 3 heures et 54 minutes de rushes qui racontent les vies confinées de la plupart d’entre nous. Mais aussi celles de soignants, caissière et factrice qui continuent à travailler sur le terrain. L'éloignement, la peur, mais aussi les joies imprévues et l'humour intact... Ces voix pleines d'émotions passent entre les ciseaux de Mathilde Guermonprez, autrice de podcasts sur le même principe ("C'est maman", etc), pour donner « C'est confiné » : un concentré de 10 minutes sur nos vies altérées pendant la pandémie.
Années 70 : passage à la vitesse supérieure. Dans une France prospère, l’argent se prend facilement. Les braquages s’enchaînent, banques, fourgons, kidnapping ; l’argent coule à flots. C’est le plein emploi ! Le braqueur est prudent, ne travaille que sur tuyaux. C’est le temps de la fête, de la flambe et des copains. Jusqu’à quand ? Premières arrestations, premiers pas dans les palais de justice, règlement de compte entre voyous. On n'enfreint pas les règles du milieu. Il y a la mort qui rode…
Jean-Pierre Tagliafferi est un ancien braqueur. Un titi de Paris 13e, un voyou à l’ancienne avec la gouaille d’Audiard qui raconte sa vie, les braquages et les kidnappings, les règlements de comptes et la prison, jusqu’à son mariage avec une femme trans… Un personnage étonnant et délicieux. Sa vie est aussi racontée à sa femme dans « Je n’ai jamais tué quelqu’un qui ne le méritait pas » de Kristina Dariosecq, éditions Pascal Petiot (2007).
Comment entre-t’on dans le grand banditisme ? Jean-Pierre débute sa carrière au sortir de l’enfance. Dans le Paris des années 60, le garçon fait très vite ses premiers pas de travers. Le blouson noir comme uniforme, l’adolescent fréquente les bars et les mauvais garçons. Fascination des aînés, attrait de l’action, de l’adrénaline et de l’argent, il ne lui en faut pas plus pour plonger dans le grand bain. La vocation lui vient très vite, le jeune homme est doué. Mais à l’école du banditisme, on ne badine pas sur la méthode…
Jean-Pierre Tagliafferi est un ancien braqueur. Un titi de Paris 13e, un voyou à l’ancienne avec la gouaille d’Audiard qui raconte sa vie, les braquages et les kidnappings, les règlements de comptes et la prison, jusqu’à son mariage avec une femme trans… Un personnage étonnant et délicieux. Sa vie est racontée à sa femme dans « Je n’ai jamais tué quelqu’un qui ne le méritait pas » de Kristina Dariosecq, éditions Pascal Petiot (2007)
Journaliste financier pour l'agence Reuters, Tassilo travaille pendant des mois confiné dans un bureau avec des alertes qui sonnent en permanence. Selon ces alertes, qui signalent des infos politiques ou économiques, il doit réagir et publier en quelques secondes une dépêche d’information, si possible avant la concurrence. De ces quelques secondes dépendent des milliards de dollars : le trading à haute fréquence utilise en effet des robots et des algorithmes qui scannent les dépêches et agissent en conséquence pour acheter ou vendre. Des milliards sont en jeu, mais aussi parfois la survie des entreprises clientes… Récit rare d’une économie et d'une info accélérées devenues folles.
Mathilde est née en Vendée dans les années 80, dans un milieu où l’homosexualité n’existe pas. Elle a dû se battre pour pouvoir accepter et vivre la sienne. A force de lectures et de militantisme, elle a enfin pu trouver son identité de gouine au sein de la communauté queer. Enfin, elle croyait savoir qui elle était. Et puis un jour elle s’est mise en couple. Elle a réalisé qu'elle ne savait pas allumer un poêle à bois. Et tout s’est écroulé.
Un regard personnel et drôle sur le couple, l'identité LGBT et le pouvoir des normes...
Remerciements :
- Maya, Marion et mes parents pour leurs témoignages.
- Olivier Minot, Myriam Prévost, Florence Bruny, Margot Mignot et Céline Gascoin pour leur écoute, leurs voix et leur bienveillance.
Xavier est infirmier dans une unité de soins palliatifs à l’hôpital de Metz. Un lieu singulier, souvent la dernière demeure de ceux qui y sont hospitalisés. Mais Xavier souhaite sublimer le quotidien de ses patients. Dessert sur-mesure servi chaque jour, musique, complicité : pour les patients sur qui il veille, les attentions de cet homme, tatoué des pieds à la tête, ne manquent pas. Xavier témoigne de son quotidien à travers des dessins, regroupés et publiés dans sa BD « À la vie ! ».
Liens :
- « À la vie ! » chez Calmann Levy Graphic
- Xavier dans 28 Minutes
Comment le serial killer Michel Fourniret a dépouillé le gang des Postiches... Comment j’ai aidé mon enfant harcelée à l’école... Qu’ils soient journalistes, écrivains ou grands témoins, les invité.e.s de l’émission 28 minutes d'ARTE ont des histoires formidables à raconter. Voici leur podcast !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi.
"Les histoires de 28’" est un podcast coproduit par KM et ARTE Radio.
Internet s’est faufilé jusque dans les prisons. Officiellement interdits, les téléphones portables sont pourtant omniprésents en détention. Comme une lucarne sur l’extérieur, ils permettent de garder le lien avec les proches et de tuer le temps. On drague, on regarde des séries, et surtout on utilise Snapchat, le réseau social préféré des détenus. Pendant quatre ans, dont deux au centre pénitentiaire de Fresnes, Lamal El Pistolero a snapé son quotidien derrière les barreaux. Dégaine à la Paul Pogba et dernier iPhone en main, il raconte sa trajectoire d'ancien vendeur de stups devenu phénomène d’Internet depuis sa cellule de 9m2.
À Toulouse, le Centre de consultation médicale maritime, rattaché au SAMU 31, reçoit les appels des navires français en détresse. À Pornichet, le docteur Jean-Yves Chauve veille sur les skippers des courses de voile en solitaire. À travers ces témoignages de médecins qui les écoutent et les soignent par téléphone, se dessine la vie des blessées ou malades en mer. Quand on ne peut ni se toucher ni se voir, comment se fabrique une relation patient-médecin ? Et au fait, quelle est la meilleure musique d’attente pour patienter au téléphone quand on est très mal, tout seul, au milieu de l’océan ?
Avec les docteurs Amalric, Dehours, Pauron et Saccavini du Centre de consultation médicale maritime de l’hôpital Purpan de Toulouse. Et le docteur Chauve, médecin attaché au Vendée Globe, à la route du Rhum, à la transat Jacques Vabre, etc. Merci au docteur Roux pour son accompagnement.
Pauline Lecerf est artiste. « Allô, médecine en mer » a été présenté sous forme d’installation à la 69ème édition du salon Jeune Création du 25 janvier au 12 février 2020.
L’installation comprenait aussi 12 propositions de musique d’attente par des artistes à écouter ici.
Sea Shepherd est une organisation qui défend l’océan et toutes les formes de vie qui s'y trouvent. Pendant longtemps - c’est ainsi que l’ONG fondée en 1977 par Paul Watson s’est faite connaître - sa principale mission était de poursuivre les chasseurs de baleines en Antarctique et d’empêcher les massacres. Quitte à prendre de gros risques, quitte à se mettre en danger... L’étendard de Sea Shepherd flotte aujourd’hui sur toutes les mers du globe, et notamment près des côtes françaises où des pêches accidentelles déciment les populations de dauphins.
Lamya Essemlali est présidente de Sea Shepherd France. C’est elle qui mène ces opérations. Activiste auprès de Paul Watson depuis longtemps, elle a surtout mené plusieurs campagnes aux Iles Féroés, au nord de l’Europe, où chaque année les habitants organisent des massacres de centaines de dauphins globicéphales.
Retrouvez "Les histoires de 28'" un mardi sur deux sur ARTE Radio.
Arpenter les plus hauts sommets du monde sans laisser aucune trace de son passage… C’est la philosophie de l’alpiniste Elisabeth Revol. Une passion dévorante pour les expéditions extrêmes qu'elle partageait avec son compagnon de cordée, le polonais Tomasz Mackiewicz, alias Tomek. Le 25 janvier 2018, après plusieurs tentatives, ils se sont lancés à la conquête du Nanga Parbat - le neuvième plus haut sommet du monde et l'un des plus ardus, situé au Pakistan.
Mais après l’euphorie de l’ascension jusqu'à 8 125 mètres d'altitude, le cauchemar commence pour les deux alpinistes : Tomek est frappé de cécité au sommet, son état se dégrade brusquement. Dans l’espoir de lui porter secours, Elisabeth Revol entame une interminable descente au péril de sa vie.
Liens :
- Vivre, un livre d'Élisabeth Revol en collaboration avec Éliane Patriarca, paru le 16 octobre 2019 aux éditions Arthaud.
- Élisabeth Revol dans 28 Minutes
Comment le serial killer Michel Fourniret a dépouillé le gang des Postiches... Comment j’ai aidé mon enfant harcelée à l’école... Qu’ils soient journalistes, écrivains ou grands témoins, les invité.e.s de l’émission 28 minutes d'ARTE ont des histoires formidables à raconter. Voici leur podcast !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi.
"Les histoires de 28’" est un podcast coproduit par KM et ARTE Radio.
Pour que les livraisons de cocaïne soient fluides, la relation au client est centrale. Elie reçoit de la « cabine » des adresses à livrer dans tout Paris. Une fois devant le client, tout va très vite, Elie échange des grammes contre des euros.
Dans ce deuxième épisode, Elie analyse son rapport au risque et à sa clientèle très particulière.
Selon le rapport de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) d’avril 2019, la cocaïne est le deuxième produit illicite le plus consommé par les Français. Sa consommation a doublé en 20 ans et quadruplé chez les jeunes. Traditionnellement vue comme une drogue des élites urbaines, on trouve désormais la coke à la campagne comme dans les milieux populaires.
Plus d’informations sur drogues-info-service.fr
Elie parcourt Paris la nuit en scooter pour livrer de la cocaïne. Toutes les commandes passent par la « cabine », un genre de standard qui trie les demandes et dirige Elie vers les clients. Employé modèle d’un réseau très particulier, travailleur précaire affecté aux livraisons, Elie est le dernier maillon d’un dangereux trafic qui augmente au rythme de la demande en « C ».
Dans ce premier épisode, il raconte le fonctionnement de ce service très particulier.
Selon le rapport de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) d’avril 2019, la cocaïne est le deuxième produit illicite le plus consommé par les Français. Sa consommation a doublé en 20 ans et quadruplé chez les jeunes. Traditionnellement vue comme une drogue des élites urbaines, on trouve désormais la coke à la campagne comme dans les milieux populaires.
Plus d’informations sur drogues-info-service.fr
Elle s’appelle Bo Van Spilbeeck. Mais avant janvier 2018, elle était plus connue sous le nom de Boudewijn (Baudouin), grand reporter sur la chaîne flamande VTM depuis plus de 30 ans. Pendant des années, Boudewijn est femme à temps partiel, et son épouse, Marianne, est au courant. En 2015, c’est le déclic avec la médiatisation de la transition de Caitlyn Jenner, ancien athlète américain né William Bruce, à l’âge de 65 ans. Boudewijn se muera petit à petit, opérations après opérations, en Bo.
Liens :
- Comment je suis devenue BO, Bo Van Spilbeeck chez Les Arènes
- Bo Van Spillbeck dans 28 Minutes
Comment le serial killer Michel Fourniret a dépouillé le gang des Postiches... Comment j’ai aidé mon enfant harcelée à l’école... Qu’ils soient journalistes, écrivains ou grands témoins, les invité.e.s de l’émission 28 minutes d'ARTE ont des histoires formidables à raconter. Voici leur podcast !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi.
"Les histoires de 28’" est un podcast coproduit par KM et ARTE Radio.
Après plusieurs années d’enquête, c’est l’heure de l’audience. Alexandre, dans sa robe d’avocat, ses notes à la main, s’apprête à rentrer dans la salle. Il raconte la position des juges, les réactions des prévenus et la fabrique de la défense dans les affaires de terrorisme.
Quand les attentats djihadistes frappent Paris en 2015, le jeune avocat Alexandre Luc-Walton est très vite commis d’office. Impliqué depuis dans de nombreux dossiers de terrorisme, ses régulières visites en prison, sa proximité avec les familles, la préparation de la défense des mis en cause lui donnent une connaissance rare du terrorisme « né en France ». 5 ans après les massacres de Charlie et du Bataclan, ce podcast propose un regard neuf sur l’aspect judiciaire de la terreur.
Quand des attentats ont été préparés ou menés par des femmes, la justice les poursuit désormais de la même manière que les hommes. Nous voici au procès de Farida qui a envoyé de l’argent à son frère parti combattre « sur zone ». Elle raconte la prison, le procès, les autres femmes radicalisées, et revient sur son rapport à Daesh.
Quand les attentats djihadistes frappent Paris en 2015, le jeune avocat Alexandre Luc-Walton est très vite commis d’office. Impliqué depuis dans de nombreux dossiers de terrorisme, ses régulières visites en prison, sa proximité avec les familles, la préparation de la défense des mis en cause lui donnent une connaissance rare du terrorisme « né en France ». 5 ans après les massacres de Charlie et du Bataclan, ce podcast propose un regard neuf sur l’aspect judiciaire de la terreur.
Quand les attentats djihadistes frappent Paris en 2015, le jeune avocat Alexandre Luc-Walton est très vite commis d’office. Impliqué depuis dans de nombreux dossiers de terrorisme, ses régulières visites en prison, sa proximité avec les familles, la préparation de la défense des mis en cause lui donnent une connaissance rare du terrorisme « né en France ». 5 ans après les massacres de Charlie et du Bataclan, ce podcast propose un regard neuf sur l’aspect judiciaire de la terreur.
En attendant le procès, c’est en prison que l’avocat doit construire la défense d’un client inculpé de terrorisme. Alexandre, comme ces confrères, se rend en RER jusqu’à Fresnes, Fleury-Mérogis, Nanterre, Villepinte, Osny... Dans les grandes maisons d’arrêt de l'Ile de France, un régime carcéral spécifique se met en place...
Siège de la DGSI à Levallois-Perret. C’est là qu’Alexandre rencontre ses clients pour la première fois, au moment de la garde à vue. Loin du cliché du commissariat de quartier, les conditions sont rudes, les entretiens très codifiés. Point de vue privilégié sur le traitement policier du terrorisme, avant l’ouverture des dossiers judiciaires.
Quand les attentats djihadistes frappent Paris en 2015, le jeune avocat Alexandre Luc-Walton est très vite commis d’office. Impliqué depuis dans de nombreux dossiers de terrorisme, ses régulières visites en prison, sa proximité avec les familles, la préparation de la défense des mis en cause lui donnent une connaissance rare du terrorisme « né en France ». 5 ans après les massacres de Charlie et du Bataclan, ce podcast propose un regard neuf sur l’aspect judiciaire de la terreur.
Paris, Nice, Magnanville, Strasbourg… La liste des attentats s’allonge. Alexandre défend un client dans un dossier d’attentat déjoué contre des militaires. Les prévenus sont tous des radicalisés durs. Les procès à venir qu’on appelle déjà “les procès du siècle”, celui du massacre à Charlie Hebdo jugé en 2020 et celui du Bataclan l’année suivante, seront extraordinaires dans leur ampleur et en raison du nombre de victimes. Comment défendre les prévenus dans des dossiers aussi sensibles ?
Quand les attentats djihadistes frappent Paris en 2015, le jeune avocat Alexandre Luc-Walton est très vite commis d’office. Impliqué depuis dans de nombreux dossiers de terrorisme, ses régulières visites en prison, sa proximité avec les familles, la préparation de la défense des mis en cause lui donnent une connaissance rare du terrorisme « né en France ». 5 ans après les massacres de Charlie et du Bataclan, ce podcast propose un regard neuf sur l’aspect judiciaire de la terreur.
Début 2015, Alexandre et ses confrères sont fraîchement diplômés de la conférence du barreau de Paris. Lui et d’autres jeunes avocats sont dans l’attente d’être appelés en qualité de commis d’office dans des « gros dossiers » criminels. Avec l’attaque contre Charlie-Hebdo le 7 janvier, ils sont tout de suite confrontés au caractère inédit des affaires de terrorisme.
Quand les attentats djihadistes frappent Paris en 2015, le jeune avocat Alexandre Luc-Walton est très vite commis d’office. Impliqué depuis dans de nombreux dossiers de terrorisme, ses régulières visites en prison, sa proximité avec les familles, la préparation de la défense des mis en cause lui donnent une connaissance rare du terrorisme « né en France ». 5 ans après les massacres de Charlie et du Bataclan, ce podcast propose un regard neuf sur l’aspect judiciaire de la terreur.
Jean-Luc Nancy est l’un des plus grands philosophes français vivants, traduit dans le monde entier, auteur, entre autres, de « La communauté désœuvrée ». Admiratrice de son œuvre, Léa découvre avec joie qu’il s’avoue aussi, et sans réserve, fan de Dalida ! Au milieu d’un échange sur les paroles de « Il venait d’avoir 18 ans », il lui parle de la sculpture qui se trouve sur la tombe de Dalida. Léa se rend au cimetière Montmartre, où elle découvre une étrange boîte aux lettres. C’est le début de l’été et ça fait un an que Dalida est entrée dans sa vie.
Qui vit encore avec Dalida ? Comment ses chansons lui survivent aujourd’hui, dans les cœurs, les esprits, et les fins de soirées ? À travers une approche sensible teintée d’humour et de mélancolie, Léa Veinstein décide d’enquêter sur cette personnalité enchanteresse, entre ultra-féminité et androgynie. Sur sa mélancolie malgré les strass et paillettes. Sur son parcours de femme orientale exilée. Sur la malédiction qui semble planer sur ses relations amoureuses. A chaque thème correspond une rencontre avec un fan inattendu : un psychanalyste, un chanteur travesti, un écrivain marocain, un philosophe traduit dans le monde entier...
Son podcast raconte son année avec Dalida. Une année à chanter dans sa voiture, à errer sur Youtube en pleurant, et à tenter de comprendre : et si Dalida, loin d’être ringarde, était une histoire du transgenre, de l’immigration, et même une cougar avant la lettre ?
Alors que l’obsession Dalida ne la quitte pas, Léa se rend à la mairie du 18ème arrondissement de Paris où se tient chaque année la réunion du fan-club officiel de Dalida. Au milieu des mugs, des coussins et des posters géants, elle rencontre Lulu qui incarne Dalida chaque soir en travesti au célèbre cabaret de Michou. Retour au cabaret pour Léa, mais cette fois derrière le rideau, là où l’on assiste à la métamorphose...
Qui vit encore avec Dalida ? Comment ses chansons lui survivent aujourd’hui, dans les cœurs, les esprits, et les fins de soirées ? À travers une approche sensible teintée d’humour et de mélancolie, Léa Veinstein décide d’enquêter sur cette personnalité enchanteresse, entre ultra-féminité et androgynie. Sur sa mélancolie malgré les strass et paillettes. Sur son parcours de femme orientale exilée. Sur la malédiction qui semble planer sur ses relations amoureuses. A chaque thème correspond une rencontre avec un fan inattendu : un psychanalyste, un chanteur travesti, un écrivain marocain, un philosophe traduit dans le monde entier...
Son podcast raconte son année avec Dalida. Une année à chanter dans sa voiture, à errer sur Youtube en pleurant, et à tenter de comprendre : et si Dalida, loin d’être ringarde, était une histoire du transgenre, de l’immigration, et même une cougar avant la lettre ?
Après avoir beaucoup pleuré sur les vidéos de Dalida sur YouTube, Léa rencontre l’écrivain marocain Abdellah Taia, fan de la chanteuse. L’auteur du livre « Une mélancolie arabe » voit en Dalida un symbole de l’exil et de l’immigration. C’est ainsi qu’il se reconnaît en elle : Dalida est une femme arabe qui, comme lui, a pris le large.
Qui vit encore avec Dalida ? Comment ses chansons lui survivent aujourd’hui, dans les cœurs, les esprits, et les fins de soirées ? À travers une approche sensible teintée d’humour et de mélancolie, Léa Veinstein décide d’enquêter sur cette personnalité enchanteresse, entre ultra-féminité et androgynie. Sur sa mélancolie malgré les strass et paillettes. Sur son parcours de femme orientale exilée. Sur la malédiction qui semble planer sur ses relations amoureuses. A chaque thème correspond une rencontre avec un fan inattendu : un psychanalyste, un chanteur travesti, un écrivain marocain, un philosophe traduit dans le monde entier...
Son podcast raconte son année avec Dalida. Une année à chanter dans sa voiture, à errer sur Youtube en pleurant, et à tenter de comprendre : et si Dalida, loin d’être ringarde, était une histoire du transgenre, de l’immigration, et même une cougar avant la lettre ?
Même son compagnon doit se rendre à l’évidence, Léa est en train de devenir fan de Dalida. Du coup il lui offre un livre : « Dalida sur le divan ». La psychanalyse peut-elle aider à comprendre la mélancolie de Dalida ? Et le nombre élevé de ses amants qui ont, comme elle, choisi le suicide ? Léa rencontre l’auteur, Joseph Agostini, un psychanalyste passionné par la vie et l’œuvre de Dalida.
Qui vit encore avec Dalida ? Comment ses chansons lui survivent aujourd’hui, dans les cœurs, les esprits, et les fins de soirées ? À travers une approche sensible teintée d’humour et de mélancolie, Léa Veinstein décide d’enquêter sur cette personnalité enchanteresse, entre ultra-féminité et androgynie. Sur sa mélancolie malgré les strass et paillettes. Sur son parcours de femme orientale exilée. Sur la malédiction qui semble planer sur ses relations amoureuses. A chaque thème correspond une rencontre avec un fan inattendu : un psychanalyste, un chanteur travesti, un écrivain marocain, un philosophe traduit dans le monde entier...
Son podcast raconte son année avec Dalida. Une année à chanter dans sa voiture, à errer sur Youtube en pleurant, et à tenter de comprendre : et si Dalida, loin d’être ringarde, était une histoire du transgenre, de l’immigration, et même une cougar avant la lettre ?
Intello revendiquée, Léa Veinstein ne s’intéresse guère à Dalida. Mais voici que la chanteuse mythique, décédée l’année de sa naissance, cherche à entrer dans sa vie. Ça commence par une soirée dans un cabaret de Pigalle, à Paris, et des frissons en entendant « Je suis malade ». Ça s’aggrave avec la tentative de suicide d’une amie. Puis ça se confirme avec une robe au mariage de sa sœur. Cet été-là, Dalida arrive dans la vie de Léa et y prend vite beaucoup de place...
Qui vit encore avec Dalida ? Comment ses chansons lui survivent aujourd’hui, dans les cœurs, les esprits, et les fins de soirées ? À travers une approche sensible teintée d’humour et de mélancolie, Léa Veinstein décide d’enquêter sur cette personnalité enchanteresse, entre ultra-féminité et androgynie. Sur sa mélancolie malgré les strass et paillettes. Sur son parcours de femme orientale exilée. Sur la malédiction qui semble planer sur ses relations amoureuses. A chaque thème correspond une rencontre avec un fan inattendu : un psychanalyste, un chanteur travesti, un écrivain marocain, un philosophe traduit dans le monde entier...
Son podcast raconte son année avec Dalida. Une année à chanter dans sa voiture, à errer sur Youtube en pleurant, et à tenter de comprendre : et si Dalida, loin d’être ringarde, était une histoire du transgenre, de l’immigration, et même une cougar avant la lettre ?
Intello revendiquée, Léa Veinstein ne s’intéresse guère à dalida. Mais voici que la chanteuse mythique, décédée l’année de sa naissance, cherche à entrer dans sa vie. Ça commence par une soirée dans un cabaret de Pigalle, à Paris, et des frissons en entendant « Je suis malade ». Ça s’aggrave avec la tentative de suicide d’une amie, puis ça se confirme avec une robe au mariage de sa sœur. Cet été-là, Dalida arrive dans la vie de Léa et y prend vite beaucoup de place...
Rien ne prédestinait Léa Veinstein, intello revendiquée, à se prendre de passion pour Dalida. C’est à peine si, en fin de soirée, elle chantait sur « Laissez-moi danser ». Morte l’année de sa naissance, elle la considérait comme une icône disco dépassée. Mais un été, plusieurs événements intimes la conduisent jusqu'à Dalida. Léa se met à vouloir tout savoir. Qui vit encore avec Dalida ? Comment ses chansons lui survivent aujourd’hui, dans les cœurs, les esprits, et les fins de soirées ? À travers une approche sensible teintée d’humour et de mélancolie, Léa Veinstein décide d’enquêter sur cette personnalité enchanteresse, entre ultra-féminité et androgynie. Sur sa mélancolie malgré les strass et paillettes. Sur son parcours de femme orientale exilée. Sur la malédiction qui semble planer sur ses relations amoureuses. Son podcast raconte en cinq épisodes son année avec Dalida.
Une année à chanter dans sa voiture, à errer sur Youtube en pleurant, et à tenter de comprendre : et si Dalida, loin d’être ringarde, était une histoire du transgenre, de l’immigration, et même une cougar avant la lettre ?
À l’EHPAD de Luc-sur-mer, en Normandie, c’est le coup de foudre entre Raymond et Jeanine. À 90 ans, l’EHPAD est devenu le lieu de leur vie de couple. Les portes de leurs chambres se font face. Chaque jour, Raymond pousse le fauteuil de Jeanine pour aller se promener, déjeuner, chanter, goûter... Ils s’aiment, ils sont heureux ensemble, et un jour Raymond se lance : « et si on se mariait ? ».
La belle histoire vraie d'un amour sans âge.
Il émane d’Olivier Roellinger une sagesse bienveillante, une tranquillité parfois déconcertante, presque mystique. Le chef étoilé né à Cancale, et qui n'a jamais quitté sa Bretagne, a eu de nombreuses vies. Ou plutôt de nombreux “chapitres de vie” comme il se plaît à le dire. Un soir de sa vingt et unième année, il croise la route d’une bande de jeunes qui rejoue une scène d'« Orange mécanique » sur lui. C’est cette tentative d’homicide qui va lui ouvrir la voie de la cuisine, puis celle des épices venues du monde entier. Mais l’histoire des vies d’Olivier Roellinger ne s’arrête pas là…
Liens
- Pour une révolution délicieuse, d’Olivier Roellinger chez Fayard.
- Les Maisons de Bricourt
- Olivier Roellinger dans l'émission 28 Minutes
Comment le serial killer Michel Fourniret a dépouillé le gang des Postiches... Comment j’ai aidé mon enfant harcelée à l’école... Qu’ils soient journalistes, écrivains ou grands témoins, les invité.e.s de l’émission 28 minutes d'ARTE ont des histoires formidables à raconter. Voici leur podcast !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi.
"Les histoires de 28’" est un podcast coproduit par KM et ARTE Radio.
« Retourner les vieux troncs morts, voilà le travail du biologiste » nous dit Nicolas, en train d'extraire un nid d’Odontomachus. Des fourmis dont les mâchoires se referment 2 000 fois plus vite qu'un battement de cils. Nicolas Châline est enseignant-chercheur au laboratoire d’Éthologie, écologie et évolution des insectes sociaux, du département de Psychologie expérimentale de l’Université de São Paulo au Brésil (« USP » ou « Ousspi « pour les intimes). En bref, il étudie les fourmis et ça tombe bien, il y a en a plein sur le gigantesque campus de la fac.
Rodolphe Alexis est allé lui rendre une petite visite sur le terrain. Après le repérage des insectes, voici pour la première fois au micro, des enregistrements de leur langage. Entre cliquetis de mandibules et stridulations de gastres hypertrophiés.
Patricia Tourancheau est journaliste. Jusqu’à ses révélations à la une de Libération le 24 juillet 2004, personne, ni la police, ni le gang des Postiches, ni même Michel Fourniret, ne savait que le butin volé par le “l’ogre des Ardennes” était celui du fameux gang des postiches, qui s’était fait connaître au début des années 1980 pour ses braquages de banques.
Liens :
- Le magot, de Patricia Tourancheau au Seuil
- Patricia Tourancheau dans 28 Minutes
Comment le serial killer Michel Fourniret a dépouillé le gang des Postiches... Comment j’ai aidé mon enfant harcelée à l’école... Qu’ils soient journalistes, écrivains ou grands témoins, les invité.e.s de l’émission 28 minutes d'ARTE ont des histoires formidables à raconter. Voici leur podcast !
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi.
"Les histoires de 28’" est un podcast coproduit par KM et ARTE Radio.
Dans la famille d’Arthur, les 3 enfants sont issus de dons de gamètes par un donneur anonyme. Ses deux soeurs et lui, ont donc une mère, un père et un géniteur et tout le monde est au courant, les parents ayant toujours été totalement transparents avec leurs enfants. Mais cela n’a jamais empêché Arthur d’être curieux, titillé et même embêté par cette histoire de géniteur inconnu. Et après l’avoir attendu pendant toutes ces années d’enfance, il a decidé à l’âge adulte, de partir à sa recherche…
Liens :
- Le fils, un livre d'Arthur Kermalvezen avec Charlotte Rotman
- Arthur Kermalvezen dans 28 minutes
Comment le serial killer Michel Fourniret a dépouillé le gang des Postiches... Comment j’ai aidé mon enfant harcelée à l’école... Qu’ils soient journalistes, écrivains ou grands témoins, les invité.e.s de l’émission 28 minutes d'ARTE ont des histoires formidables à raconter. Voici leur podcast !
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi.
"Les histoires de 28’" est un podcast coproduit par KM et ARTE Radio.
Que se passe-t-il lorsqu’un enfant décide d’arrêter d’aller à l’école ? Le fait-il exprès ou est-ce plus fort que lui ? C’est grave docteur ? Quand faut-il s’en inquiéter ? Et au fond, les parents n’ont-ils pas leur part de responsabilité ?
L’histoire que vous vous apprêtez à écouter est celle de François Cuel, père d’une jeune fille de 14 ans, Louise. Elle fait partie du 1% d’élèves français qui souffre de « refus scolaire anxieux ». Mais avant de pouvoir poser un tel diagnostic, Louise et ses parents ont beaucoup enduré, cherché, échoué… François Cuel a longtemps observé sa fille avant de tout poser sur papier dans « T’es vraiment nul et vieux, lettre à ma fille qui ne va plus à l’école » (éditions HarperCollins). Aujourd’hui, nous vous invitons à plonger dans la vie de cet homme, dont, selon ses mots, le seul métier qu’il exerce depuis plus de dix ans est celui de père, de père de Louise.
Crédits :
- T’es vraiment nul et vieux, lettre à ma fille qui ne va plus à l’école, paru le 3 avril dernier chez HarperCollins.
- François Cuel dans 28 minutes
Comment le serial killer Michel Fourniret a dépouillé le gang des Postiches... Comment j’ai aidé mon enfant harcelée à l’école... Qu’ils soient journalistes, écrivains ou grands témoins, les invité.e.s de l’émission 28 minutes d'ARTE ont des histoires formidables à raconter. Voici leur podcast !
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi.
"Les histoires de 28’" est un podcast coproduit par KM et ARTE Radio.
Le 2 mars 1955 était une journée banale pour Claudette Colvin. Après les cours, cette lycéenne de 15 ans prit le bus de Montgomery, en Alabama, pour rentrer chez elle. Habituée aux règles de la ségrégation, elle se dirige vers les sièges du fond, réservés aux Noirs. Mais, alors que le bus se remplit, Claudette refuse de céder sa place à un Blanc, malgré les menaces. Ce geste courageux et déterminant a peut-être inspiré celui de Rosa Parks. Neuf mois plus tard, cette élégante couturière, très investie dans la lutte pour les droits civiques, s’oppose à son tour à la ségrégation dans les transports. Le même geste. Mais les conséquences sont tout autres...
Qu’est devenue Claudette Colvin ? Âgée de 80 ans aujourd’hui, elle n’a jamais cessé de se battre pour ses convictions, “dans l’ombre” de Rosa Parks. Que lui est-il arrivé après son arrestation dans le bus de Montgomery ? Pourquoi n’a-t-on (presque) jamais entendu parler d’elle ? Plus de 60 ans après, l’auteure Tania de Montaigne donne enfin une voix à Claudette Colvin et nous raconte le combat contre la ségrégation d’une oubliée de l’histoire.
Liens :
- Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin, une bande dessinée sortie le 18 janvier 2019 chez Dargaud, d’après un livre éponyme publié en 2015 chez Grasset
- Tania de Montaigne dans 28 minutes
Comment le serial killer Michel Fourniret a dépouillé le gang des Postiches... Comment j’ai aidé mon enfant harcelée à l’école... Qu’ils soient journalistes, écrivains ou grands témoins, les invité.e.s de l’émission 28 minutes d'ARTE ont des histoires formidables à raconter. Voici leur podcast !
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi.
"Les histoires de 28’" est un podcast coproduit par KM et ARTE Radio.
Ils ont trouvé l'amour auprès de jeunes femmes. Pierre (78 ans), Philippe, (69) et Maurice (64) coulent des jours heureux à Pattaya, en Thaïlande. Située à une centaine de kilomètres de Bangkok, cette ville balnéaire a d’abord été choisie par les militaires américains pour venir s’y délasser en pleine guerre du Vietnam. Elle accueille aujourd’hui un nombre croissant d’expatriés français, majoritairement des hommes de plus de 60 ans. Béatrice, la soixantaine, s’y est quant à elle installée avec son mari français depuis une dizaine d’années. Elle voit se multiplier autour d’elle les histoires amoureuses unissant de jeunes femmes thaïlandaises à des retraités français, à l’instar de Pierre, Philippe et Maurice. Histoires d’un soir, concubinages, mariages ou déconvenues, ils racontent sans tabou le quotidien de ces relations qui dessinent des rapports de force inattendus. Comme dit l'un des intervenants, c'est "Plateforme" de Michel Houellebecq, mais en vrai.
Il y a encore quelques années, on dissociait facilement notre vie numérique, sur les réseaux sociaux, de notre vie réelle, celle de tous les jours. C’était du virtuel tout ça, quelque chose d’un peu éloigné. Mais aujourd’hui, il est impossible de ne pas qualifier de réels nos échanges numériques. Ils ont mille conséquences sur nos vies quotidiennes. Et parfois, cette identité numérique nous échappe, on ne la contrôle plus. Selon un sondage d’OpinionWay, la moitié des 18-30 ans disent avoir déjà subi une situation de cyber violence. Dans cet épisode, Cécile Duflot nous raconte le cyberharcèlement, les centaines de milliers de tweets haineux reçus depuis dix ans. Vled Tapas,lui, a été outé sur les réseaux. Quant à Rémi Deblois, il a été viré en quelques jours pour un message Facebook. il y a aussi des impacts plus doux, plus légers, plus... amoureux. Les réseaux sociaux, Cupidon des temps modernes ?
1 heure et 22 minutes chaque jour. C’est le temps consacré aux réseaux sociaux, en moyenne, par internaute français. À s’inventer une vie, à l’embellir, à (se) la raconter ? La documentariste Elodie Font (« Coming in », « Mycose the night », « Il était une fois la PMA ») enquête avec rigueur et humour sur nos vies numériques et nos identités multiples, sur tout ce que l’on dit de nous (et des autres) en ligne, pour le meilleur et pour le pire. Une production INA réalisée par Charlène Nouyoux.
Avec la participation de :
- Cécile Duflot, femme politique française et directrice générale de Oxfam France. Présente sur Twitter sous son nom (@CecileDuflot) et très suivie sur les réseaux sociaux, elle a été la cible d'attaques et se déclare victime de cyberharcèlement en 2019.
- Vled Tapas (@VledTapas), il anime la page Youtube La tronche en biais et il revient sur son coming out dans cette vidéo.
- Jean-Windows et son compte twitter.
- Rémi Deblois, Caroline et Yann Tersinet.
Il y a le pseudo que l’on prend par jeu, par mimétisme ou par passion pour la géographie, comme #Elodu53. Il y a aussi les internautes qui se cachent par plaisir, pour la possibilité du frisson d'être quelqu’un d’autre, ou de n’être qu’une partie de soi. Mais il y a aussi tous ces parcours que vous allez rencontrer dans cet épisode. Ceux qui se camouflent parce qu’ils n’ont pas le choix, parce qu’ils risquent gros : un harcèlement, un licenciement, de la prison ou même une mise à mort. Ils doivent se cacher pour des raisons politiques, sexuelles, religieuses... Et décliner leur véritable identité constitue une réelle menace. Alors que le débat sur l’anonymat refait régulièrement surface, certains d’entre eux ont accepté de lever fébrilement leur masque.
1 heure et 22 minutes chaque jour. C’est le temps consacré aux réseaux sociaux, en moyenne, par internaute français. À s’inventer une vie, à l’embellir, à (se) la raconter ? La documentariste Elodie Font (« Coming in », « Mycose the night », « Il était une fois la PMA ») enquête avec rigueur et humour sur nos vies numériques et nos identités multiples, sur tout ce que l’on dit de nous (et des autres) en ligne, pour le meilleur et pour le pire. Une production INA réalisée par Charlène Nouyoux.
Avec la participation de :
- France Hamon sous le pseudo EmmaStreet.
- Louise Mey (@MeyLouise), autrice.
- FoO ou @fo0_, cofondateur de Nothing2hide, une association axée la diffusion et la protection des informations.
- Uraz Aydin, auteur d'une thèse et qui ne pouvait pas, à une époque, publié en son nom.
"Don’t feed the troll" : n’alimentez pas ces lutins des réseaux qui vous titillent, vous énervent. Sauf que les trolls peuvent parfois devenir, à coups d’insultes, des haters. Ceux qui harcèlent, humilient et profitent de leur anonymat pour déverser leur violence et leur colère. Mais ne sommes-nous pas tous le hater d’un autre ? Quand je m’indigne des propos homophobes d’une députée en l’insultant, j’ai l’impression d’être dans mon droit. Mais elle, en face, n’a-t-elle pas l’impression que je ne suis que violence ? Parfois, il suffit juste d’un « like » ou d’un « retweet » pour faire partie du tribunal d’Internet, celui qui met à mort aussi rapidement qu’il vénère. Dans cet épisode, des internautes nous racontent leurs visions de la meute, qu’ils y aient participé ou qu’ils en aient fait les frais. Une question demeure alors, pourquoi sommes-nous si attirés par l’ombre, par les masques, par la double identité ?
1 heure et 22 minutes chaque jour. C’est le temps consacré aux réseaux sociaux, en moyenne, par internaute français. À s’inventer une vie, à l’embellir, à (se) la raconter ? La documentariste Elodie Font (« Coming in », « Mycose the night », « Il était une fois la PMA ») enquête avec rigueur et humour sur nos vies numériques et nos identités multiples, sur tout ce que l’on dit de nous (et des autres) en ligne, pour le meilleur et pour le pire. Une production INA réalisée par Charlène Nouyoux.
Avec la participation de :
- Mehdi Meklat et son double maléfique, Marcelin Deschamps (son pseudo), a twitté durant cinq ans des propos haineux sur la toile. Il revient sur cette période dans un livre intitulé Autopsie, publié aux éditions Grasset.
- Michael Stora, psychanalyste. Biographie disponible sur le site de l'observatoire des mondes numériques en Sciences humaines.
- Hannan ( @Cheikhapostat2), qui se revendique "Athée par conviction" sur Twitter;
- FoO ou @fo0_, cofondateur de Nothing2hide, une association axée sur la diffusion et la protection des informations.
- Amin et Arnaud du podcast P2J, dédié au football.
- QuentinRetrouvez également, Pharos, le portail officiel de signalement des contenus illicites de l'internet, ici.
Il est tard, un soir d’été, et vous faites défiler votre fil Instagram. Toutes ces photos de gens qui ont l’air d’être au top de leur vie avec leurs dents blanches, leurs enfants heureux, et leurs voyages sur des plages de sable fin. En maillot de bain toute l’année ! Vous n'êtes pas dupe, vous savez qu’Instagram re-cadre nos réalités, il n’empêche, vous aimeriez vous aussi siroter un thé en surplombant le Bosphore ! Quelle est cette vie qu'on crée, qu'on transforme et qu'on retouche sur les réseaux sociaux ? Ce double qu'on choisit, qu'on met en scène, et que parfois, l’on monnaie ? Qui sont ces gens qui s’exposent et qui deviennent dans nos téléphones des personnages de téléréalité avec qui on peut échanger ?
1 heure et 22 minutes chaque jour. C’est le temps consacré aux réseaux sociaux, en moyenne, par internaute français. À s’inventer une vie, à l’embellir, à (se) la raconter ? La documentariste Elodie Font (« Coming in », « Mycose the night », « Il était une fois la PMA ») enquête avec rigueur et humour sur nos vies numériques et nos identités multiples, sur tout ce que l’on dit de nous (et des autres) en ligne, pour le meilleur et pour le pire. Une production INA réalisée par Charlène Nouyoux.
Avec la participation de :
- Emeline ( @passionnement_a_la_folie ) et Julien ( @ju_reef ) et leurs enfants Baptiste et Clément. Leurs comptes Instagram sont principalement dédiés à la famille et aux voyages.
- Camille ( @HolyCamille ), blogueuse et suivie par plus de 100 000 abonnés sur Instagram.
- Laurence Allard, sociologue et sémiologue française.
- Également Roméo et Meryl.bie.
1 heure et 22 minutes chaque jour. C’est le temps consacré aux réseaux sociaux, en moyenne, par internaute français. À s’inventer une vie, à l’embellir, à (se) la raconter ? La documentariste Elodie Font (« Coming in », « Mycose the night », « Il était une fois la PMA ») enquête avec rigueur et humour sur nos vies numériques et nos identités multiples. Sur tout ce que l’on dit de nous (et des autres) en ligne, pour le meilleur et pour le pire. Une production INA réalisée par Charlène Nouyoux.
C’est l’histoire d’un pseudo que vous créez pour les réseaux sociaux. Au début, seulement quelques personnes vous suivent, puis des centaines, puis des milliers, puis des dizaines de milliers... À partir de 50 000 abonnés, vous devenez un concept, que l’on peut insulter en fonction de nos humeurs. Un tweet, et vous recevez une rafale de notifications, si bien que vous êtes obligé de les désactiver. Votre téléphone n’en supporte plus le poids. Vous êtes le héros du jeu vidéo, celui qui est sur la scène, et c’est comme une drogue dont vous voulez reprendre une dose, quotidiennement.
Quel est l’impact de ces pseudos ? Ont-ils une influence sur les identités hors réseaux de ceux qui, dans l’ombre, les alimentent ?
Avec la participation de :
- William, professeur d'anglais, présent sur Twitter sous le pseudo de @M’sieur le prof depuis 2011 et suivi par plus de 476k abonnés. Il y publie les chroniques d'un professeur que "les jeunes aiment sur Twitter mais pas en vrai".
- Dieu (@_Dieuoff sur Twitter ) compte plus de 489k abonnés, il fêtera bientôt ses 700 tweets.
- Klaire fait Grr ( @Klaire sur Twitter ), elle est l'auteure des podcasts Plaisir d'offrir et Mon prince viendra, qui a remporté le Prix Italia de la meilleure fiction radio 2018.
- Cécile Duflot ( @CecileDuflot ), femme politique française et directrice générale de Oxfam France. Très suivie sur les réseaux sociaux, elle a été la cible d'attaques et se déclare victime de cyberharcèlement en 2019.
On passe en moyenne 1h22 chaque jour sur les réseaux sociaux. A s’inventer une vie, à l’embellir, à (se) la raconter ? La documentariste Elodie Font (« Coming in », « Mycose the night », « Il était une fois la PMA ») enquête avec rigueur et humour sur nos vies numériques et nos identités multiples, sur tout ce que l’on dit de nous en ligne, pour le meilleur et pour le pire. Une production INA, réalisée par Charlène Nouyoux.
"J’aurais voulu entendre plus de femmes dans la série « Beatmakers » sur ARTE Radio. Seulement voilà, aucune n’est aussi célèbre que Laurent Garnier et n’a composé un titre aussi bien vendu que « Sapé comme jamais ». Ça m’a rappelé que, dans ma jeunesse, j’avais le rêve secret d’être beatmakeuse. Alors je suis allée en rencontrer trois, pour qu’elles me parlent d’un morceau de leur répertoire qui fait figure de tube à leurs yeux. Et pour leur demander comment elles avaient fait, elles, pour un jour oser toucher un clavier. Voici Vicky R et son morceau afro hip hop « Plan B », Flore et son morceau bass music « Congo », Parveen aka The Marv et son morceau hip hop instrumental « Blind reminiscence ». La première a commencé à 12 ans et s'éclate sur l'afro rap entre Paris et Libreville. La deuxième est une geek qui dompte les machines et les rythmes énervés. La troisième jumelle avec respect le Sri-Lanka avec le 9-3." (Mia Ma)
Le soundcloud de Vicky R, celui de Flore et celui de The Marv.
Les beatmakeuses citées : Wondagurl, Sônge, Sudan Archives, Yami, Estère, Penelope Antena, Sadiva, Karami, Sarah, the !llstrumentalist, Cheetah, Rynea Soul, Beachulgi, Tālā, Handycat, Eevee, Emy Zaluzna, Deja Dom, Fishdoll, Emeraldia Ayakashi, Idhaz, AndieMar, Marie-Gold, Jillesque, London Elixir, Heddy Fur, Seneca B.
Remerciements : David Phuong, Emmanuel Forlani, Denis Jelen, Daria, Jasmée, Haya, Tiali.
Dans sa petite chambre du 13 ème arrondissement de Paris, le producteur franco-vietnamien Don Nodey a produit le beat du fracassant « Cabochard » par 25G et Seth Gecko. S’il existe une version française du rap white trash (ayant consacré Eminem aux États-Unis par exemple), aucun titre ne la définirait mieux que ce classique underground. C'est le rap des camps de gitans, avec des détonations de flingues en guise de rythmique. Ou comment créer un son crasseux et assourdissant en superposant des samples de « Voodoou Child » de Hendrix, des guitares de Rage Against The Machine et des instruments de musique traditionnelle vietnamienne. Don Nodey explique aussi comment la guerre du Vietnam a permis l’émergence d'un rock vietnamien faisant parti de son héritage, mais l’ayant pourtant moins influencé que les sub-bass de Lil' Jon, ou le son de DJ Medhi en France.
Le SoundCloud de Don Nodey.
Autres extraits de l’épisode :
- Carol Kim : « Cai Tram Em Cai »
- Julie Quang : « Ngay Xua Hoang Thi »
- Lil' Jon feat E-40 & Youngbloodz : « Snap your fingers »
- 113 : « Tonton du Bled »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
En partenariat avec Clique.tv
Les chapeaux à paillettes de Bootsy Collins et les boules à facette de Shalamar peuvent-ils être numérisés dans nos enceintes digitales ? Depuis 2007, Breakbot balance des productions plus funky les unes que les autres. Signé sur Ed Banger grâce à ses copains de Justice, il est vite devenu l’une des figures internationales du label de Pedro Winter. Ses machines filtrent des lignes de moog et des riffs de guitares disco. Dans son studio des quartiers huppés de l’ouest parisien, le producteur aux cheveux longs confie ses secrets pour faire chanter les filles, et particulièrement sa fiancée Capucine sur son tube « Mystery ».
Le SoundCloud de Breakbot.
Autres extraits de l’épisode :
- Michael Jackson : « Thriller »
- Justice : « D.A.N.C.E. »
- Space : « Magic Fly »
- DJ Medhi : « Signatune »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
En partenariat avec Clique.tv
Le rap est devenu la nouvelle pop music, Myth Syzer élabore des beats acidulés et synthétiques comme des bonbons Haribo. Pour la série Beatmakers, il fait d’abord l'inventaire de ses influences 90’s, du R&B de R.Kelly au boom-bap de J. Dilla qui lui a inspiré son nom. Il décompose les pistes de son fameux single « Le Code », le premier track ou il assume pleinement de chanter au micro, mais aussi celui où il démontre vraiment que son rap est soluble dans une pop « à la Etienne Daho ». Muddy Monk, le rappeur Ichon et l’excentrique Bonnie Banane le rejoignent sur ce tube aussi doux qu'imparable. Du rap qui chante l’amour, avec glamour.
La chaîne YouTube et le SoundCloud Myth Syzer.
Autres extraits de l’épisode :
- Aaliyah : « At your best (You are love) »
- Joke : « Kyoto »
- Sade : « War of the Hearts »
- Etienne Daho et Françoise Hardy: « Et si je m’en vais avant toi »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
En partenariat avec Clique.tv
Désormais, tout est permis : on peut être fan du label néerlandais de techno hardcore Thunderdome et apprécier l’énergie du rap le plus provoquant, celui de LIM par exemple. En mélangeant le gabber (une forme particulièrement tapageuse de techno batave) et des a cappella rap français, Evil Grimace a créé un genre baptisé « Frapcore » : des punchlines scandées a tue-tête, des basses d’une violence foudroyante, et l’acharnement des drums comme des claques dans la gueule à répétition… Il dissèque ici son hymne des free partys, le morceau emblématique et générationnel « 3 Litres ».
La chaîne YouTube et le SoundCloud d'Evil Grimace.
Le SoundCloud de Casual Gabberz.
Autres extraits dans l’épisode :
- Jebroer (Prod. by Paul Elstak & Dr.Phunk) : « Kind Van De Duivel »
- Wu-Tang Clan : « Protect Your Neck »
- Evil Grimace : « Pour mes gens » (remix de « That's my people » de NTM, avec un sample du Préludes op.28 N.4 de Chopin)
- Goth Von Core : « Helplessness »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
En partenariat avec Clique.tv
Un demi-siècle après la naissance des Beatles, ça ressemble à quoi un groupe de pop ? Isaac Delusion assume leur démarche de beatmakers, avec un process de production qui tourne essentiellement autour des machines, Les Parisiens rejouent ici le scénario de leur premier succès, « Midnight sun », un titre inspiré par « Soul kitchen » des Doors, avec des chœurs mystiques façon chants grégoriens, et une mélodie de clavier Rhodes qui ouvre le morceau vers les étoiles.
Autres extraits dans l’épisode :
- Neil Young : « Old man »
- Gang Starr : « Full clip »
- Supertramp : « Goodbye stranger »
- Tame impala : « Solitude is bliss »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
En partenariat avec Clique.tv
Dans l’espace, les réverbes des claviers de DJ Chloé résonnent à l’infini. Composé en son binaural 360°, avec des delays et échos abyssaux, « Because it’s there » renvoie au rock de Suicide autant qu’au Boléro de Ravel, et même aux exploits de l’alpiniste George Mallory ayant inspiré le titre du morceau. Toujours aussi indépendante dans sa démarche depuis plus de vingt ans, Chloé Thévenin a su sortir des clubs nocturnes pour entrer dans la lumière. Sa musique électronique raffinée n’a rien perdu de son mystère et de son élégance dans le processus.
Autres extraits de l’épisode :
- Rae Sremmurd : « Swang » (Chopped and Screwed) par DJ Purpberry
- Beatles : « Revolution 9 »
- Maurice Ravel : « Boléro » par Boston Symphony Orchestar & Seiji Ozawa
- Nina Kraviz : « Pain in the ass »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
En partenariat avec Clique.tv
Quand OrelSan lui envoie un refrain a cappella, Guillaume Brière l’habille d’une orchestration rappelant fortement « Pastime paradise » de Stevie Wonder. En 2019, a-t-on encore le droit de reprendre ce genre de classiques déjà samplés et rejoués mille fois par les rappeurs depuis les années 90 ? Le producteur plaide non coupable et assume sa passion pour la soul music. Dans son studio de Reims, il explique aussi l’importance de sa rencontre avec le pionnier de la french touch Philippe Zdar (Cassius), pas encore disparu lors de cette interview, et son amitié avec Orelsan, le rappeur ayant patienté pendant un an afin qu’il sorte de l’hôpital pour finir « Paradis » avec lui.
Discographie de Guillaume Brière.
Autres extraits dans l’épisode :
- Primal Scream : « Movie’ On Up »
- Kendrick Lamar : « Element »
- Phoenix : « 1901 »
- Coolio : « Gangsta's Paradise »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
En partenariat avec Clique.tv
D’abord, un orgue B3 à la Deep Purple. Ensuite, des skanks reggae et une flûte digne des musiques de westerns d’Ennio Morricone. Enfin, un gimmick sonore ayant fait le succès du "Clandestino" de Manu Chao. Fidèles à leur réputation, les TrackBastardz agencent un spectre très large d’influences pour concocter un instrumental d’une richesse rare. Leur son digital sonne presque acoustique, et le rap de Damso se transforme en chant urbain sur le très sulfureux "Julien". D’ailleurs, question subsidiaire : accepteriez-vous de signer la musique d’un titre dont les paroles racontent la vie d'un pédophile ? Les TrackBastardz répondent pour "Beatmakers"…
SoundCloud et Instagram des TrackBastardz.
Autres extraits dans l’épisode :
- Manu Chao : « Je ne t’aime plus »
- Jok’air : « La mélodie des quartiers pauvres »
- Migos : « Stir fy »
- Deep Purple : « Child in time »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
En partenariat avec Clique.tv
Entre transe et amertume, euphorie et désespoir, Laurent Garnier nourrit ses machines de sentiments humains intenses. Le DJ français est aussi généreux aux platines que lorsqu’il s’agit de parler musique, et pas seulement celle de Carl Graig ou du label Transmat par exemple. Pionnier de l’electro en France, icone des clubs internationaux, l’adolescent qui rêvait de faire danser les gens est toujours dans le coup après 30 ans de carrière, comme le prouve ce single, « Jacques In The Box ». Avec son complice Scan X du LBS crew, ils décomposent ensemble chaque ingrédient de leur recette avec la précision des grands chefs.
Le site et le SoundCloud de Laurent Garnier.
Autres extraits dans l’épisode :
- Carl Craig : « Goodbye World »
- Dream Frequency featuring Debbie Sharp : « Feel So Real »
- Laurent Garnier « First reaction »
- DJ Medhi : « Tunisia Bambata »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
En partenariat avec Clique.tv
Et si le style de PNL n’était finalement qu’une version ghetto de la sensibilité de Francis Cabrel ? Dans son petit home studio à Lyon, le producteur King Doudou dévoile les ficelles de l'énorme tube qu’il a composé en 2015 pour l’énorme duo star du rap français : « Oh Lala », avec plus d’une centaine de millions de streams sur les plateformes. Une déclinaison de ce que les Américains surnomment le « cloud rap ». Mais le producteur n’est pas seulement un esthète du trap moderne, il s’inspire aussi de la cumbia péruvienne, du ragga jamaïquain, du rap sudiste de Lex Luger, ou des B.O. de films apocalyptiques comme « La Route » de John Hillcoat. Question subsidiaire : comment fait-on, quand on ne l'a jamais rencontré, pour proposer un beat au groupe le plus mystérieux et le plus clanique du rap français ?
Le site et le SoundCloud de King Doudou.
Autres extraits dans l’épisode :
- Omulu & King Doudou : « Bonde da pantera »
- Francis Cabrel : « Octobre »
- PNL : « Luz de la luna »
- 2 Live Crew : « Me so horny »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
En partenariat avec Clique.tv
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
Amélie a 40 ans. Les yeux noisette. Des fossettes. Plus de cheveux ni de sourcils et un seul sein. Pourtant, elle est belle, Amélie. Belle, sexy, et surtout en vie. Son cancer, elle l’a battu à plate couture. Une fois l’ennemi à terre, c’est un autre combat qui a commencé : celui du retour à la drague et au sexe. Au micro de Louise Régent, elle livre ses astuces d'été pour conclure à coup sûr, même après un cancer et des séances de chimiothérapie. Parce que fuck la mort et vive la vie.
Cancerdusein.org
La route du bled (3/3) : Gibraltar et l’odeur des grillades
Le détroit de Gibraltar et ses gigantesques bateaux-ferrys, dans lesquels on se sent parfois entassés comme du bétail, réservent quelques épreuves mais le soulagement se fait sentir avec l’odeur de la mer. C’est la grande traversée ! Enfin, ça y est, on met le pied sur le sol du pays d'origine. Un poids tombe des épaules des parents et les enfants commencent à imaginer la fin de ce voyage sans fin. Même s’il reste encore beaucoup de route pour certains avant la destination finale, le but est presque atteint et ce sera peut-être le premier restaurant, les premières grillades tant attendues. On les dégustera comme jamais.
La route du bled, c’est le rituel du retour au pays d'origine pour les vacances estivales au Maroc. On est dans les années 80-90, un porte-bagages chargé à bloc sur la Renault Nevada, et parfois même une remorque, avec des malles bleues et des sacs Tati qui débordent. Une brochette d’enfants sur la banquette arrière qui se disputent la place dans le coffre pour piquer un somme tranquille. Une maman qui cuisine sur le butagaz dans les aires de repos et qui refuse de fermer l’œil de peur que son mari s’endorme au volant. Des affiches d’interdiction de se laver les pieds dans les lavabos des stations-services espagnoles (ablutions non désirées !). Tout ça sur des routes sinueuses et denses (les autoroutes espagnoles n’étaient encore qu’un rêve), sans GPS (mais avec des cartes Michelin) et bien-sûr sans clim. C’est un mélange de nostalgie joyeuse et douce-amère qui fait remonter à la surface les souvenirs d’une époque. Un road trip dans l’histoire des Maghrébins de France.
Ayant connu elle-même la route du bled lors des vacances au pays de ses parents, Halima Elkhatabi a choisi de faire raconter cette histoire par plusieurs voix. Drôles, lucides et contradictoires, mais toujours émouvantes, les paroles des unes et des autres tissent un récit méconnu et picaresque, partagé par des millions de Français d'origine maghrébine.
« J’ai peur en avion. J’ai vraiment très peur en avion ». Agathe souffre d’aérodromophobie (la peur des transports aériens) à un niveau aigu. Le bruit de sa machine à laver lui rappelle celui d'un moteur d’Airbus. L’idée de mettre les pieds dans un aéroport, même pour acheter un Toblerone géant, lui cause des insomnies. Et la carlingue lui donne des sueurs froides malgré le jus de tomates.
Agathe fait des efforts. Elle écoute poliment son pote scientifique expliquer que "l'avion est le moyen de transport le plus sûr au monde". Mais tout récemment, Agathe a rencontré Adrien, jeune journaliste comme elle. Et comme elle terrorisé par l'avion, au point de faire Marseille-Prague en car et en deux jours. Les néo-amoureux ont prévu un voyage en Tunisie, évidemment en bateau à l'aller, mais avec retour obligatoire... en avion.
Agathe et Adrien vont-ils réussir à monter dans l'avion ? a t-on vraiment envie qu'une hôtesse de l'air nous dise la vérité ? quels sont les meilleurs épisodes de la série "Dangers dans le ciel" ? Un aller simple pour la névrose, entre la culpabilité écologique et le bonheur de savourer un gin-to’ en classe éco.
La route du bled (2/3) : L’Espagne, la route de l’extrême
Quand on pense à la route du bled, c'est la traversée de l'Espagne qui surgit dans nos mémoires comme la partie la plus longue, la plus ardue, la plus fatigante. Chacun la vit (et y survit) à sa manière. La langue, le rapport avec les Espagnols, les pannes sur les routes de campagne, la chaleur pesante... Puis, enfin, l’arrivée à Algesiras où l'attente avant d'embarquer est interminable sous le soleil plombant. La fin approche mais ressemble à un mirage. On est exténué, déshydraté et on a surtout besoin d’un vrai répit.
La route du bled, c’est le rituel du retour au pays d'origine pour les vacances estivales au Maroc. On est dans les années 80-90, un porte-bagages chargé à bloc sur la Renault Nevada, et parfois même une remorque, avec des malles bleues et des sacs Tati qui débordent. Une brochette d’enfants sur la banquette arrière qui se disputent la place dans le coffre pour piquer un somme tranquille. Une maman qui cuisine sur le butagaz dans les aires de repos et qui refuse de fermer l’œil de peur que son mari s’endorme au volant. Des affiches d’interdiction de se laver les pieds dans les lavabos des stations-services espagnoles (ablutions non désirées !). Tout ça sur des routes sinueuses et denses (les autoroutes espagnoles n’étaient encore qu’un rêve), sans GPS (mais avec des cartes Michelin) et bien-sûr sans clim. C’est un mélange de nostalgie joyeuse et douce-amère qui fait remonter à la surface les souvenirs d’une époque. Un road trip dans l’histoire des Maghrébins de France.
Ayant connu elle-même la route du bled lors des vacances au pays de ses parents, Halima Elkhatabi a choisi de faire raconter cette histoire par plusieurs voix. Drôles, lucides et contradictoires, mais toujours émouvantes, les paroles des unes et des autres tissent un récit méconnu et picaresque, partagé par des millions de Français d'origine maghrébine.
La route du bled (1/3) : Rêve d’or sur le porte-bagages
Quand on peut partir pour les vacances d'été au pays d'origine, au Maghreb, les préparatifs débutent plusieurs semaines à l'avance. On accumule de nombreux bagages. Chacun a son avis sur leur contenu, leur nombre, leur poids, mais ce qui compte avant tout, ce sont les cadeaux pour la famille ! Le grand départ se fait tôt le matin ou au coucher du soleil pour éviter les bouchons et passer inaperçus avec la montagne de bagages sur le toit couverts de la légendaire bâche bleue. La traversée de la France est l'étape la moins pénible du voyage. La fatigue n'est pas encore installée, les routes sont belles et plutôt clémentes. Pour les enfants, c'est quand même le début de la galère, on ne sait pas où mettre les pieds, avec la glacière qui prend toute la place et les sacs enfouis un peu partout. Péage de St-Arnoult, Bordeaux, Hendaye, plusieurs étapes importantes et déjà quelques (més)aventures alors qu’on n’a pas encore atteint la première frontière.
La route du bled, c’est le rituel du retour au pays pour les vacances estivales au Maroc. On est dans les années 80-90, un porte-bagages chargé à bloc sur la Renault Nevada, et parfois même une remorque, avec des malles bleues et des sacs Tati qui débordent. Une brochette d’enfants sur la banquette arrière qui se disputent la place dans le coffre pour piquer un somme tranquille. Une maman qui cuisine sur le butagaz dans les aires de repos et qui refuse de fermer l’œil de peur que son mari s’endorme au volant. Des affiches d’interdiction de se laver les pieds dans les lavabos des stations-services espagnoles (ablutions non désirées !). Tout ça sur des routes sinueuses et denses (les autoroutes espagnoles n’étaient encore qu’un rêve), sans GPS (mais avec des cartes Michelin) et bien-sûr sans clim. C’est un mélange de nostalgie joyeuse et douce-amère qui fait remonter à la surface les souvenirs d’une époque. Un road trip dans l’histoire des Maghrébins de France.
Ayant connu elle-même la route du bled lors des vacances au pays de ses parents, Halima Elkhatabi a choisi de faire raconter cette histoire par plusieurs voix. Drôles, lucides et contradictoires, mais toujours émouvantes, les paroles des unes et des autres tissent un récit méconnu et picaresque, partagé par des millions de Français d'origine maghrébine.
"Mon truc à moi, c’est l’Algérie. Pas l’Algérie dont on parle aux infos, mais plutôt celle des livres d’histoire ou des chansons d’Enrico Macias. C’est le "paradis perdu" que ma famille pied-noire a quitté en 1962.
De cette histoire je ne sais pratiquement rien. De la vie de ma famille là-bas, de la guerre civile et de leur exil, je n’ai que des bribes de récit, des anecdotes… et des photos de gens en maillot de bain ! En 2012, on a trouvé le journal de mon grand-père en vidant son bureau. Il y raconte l’année 1962, la guerre, les attentats, les derniers soubresauts de l’Algérie française. Ça nous a fait l’effet d’une claque.
Ma mère a bien voulu me raconter : les bombes qui explosent dans la rue, ses terreurs d’enfant et ce qu’il en reste encore aujourd’hui. Et comme je voulais savoir si cette mémoire de la guerre d’Algérie était aussi compliquée pour tout le monde, je suis allée voir ma copine Saleha, fille de harki et de FLN, mais aussi Olivia, qui a une mère pied-noire comme moi."
Marion Pillas est autrice et productrice de documentaires. Elle commence à interroger sa mémoire familiale en fac d’histoire avec la rédaction d’un mémoire sur le Centenaire de la conquête de l’Algérie en 1930. En 2012, elle co-signe pour France 3, avec Frédéric Biamonti, le film "L’amère patrie : le retour des français d’Algérie".
Peut-on n'avoir besoin de personne (en Harley Davidson), mener sa barque en toute autonomie, déconstruire le patriarcat, tout en rêvant d'être attachée, dominée, voire insultée par un homme quand on se trouve entre les draps ?
Claire Richard explore le tabou du fantasme de soumission chez les filles hétéros, et se demande ce qui se cache sous ces contradictions intimes. Un documentaire où il est question de trouble, de plaisir, de décolonisation intérieure, et surtout de droit à jouir envers et tout contre ses principes. Avec des femmes qui ont voulu rester anonymes et Manon Garcia, auteure de "On ne naît pas soumise on le devient".
Nos mères appellent. Elles laissent des messages, parfois plusieurs. Parce qu'elles ont une galère ou une question ou un cadeau en cours. Qu'elles ont envie d'entendre ta voix ou juste envie de parler.
Qui laisse encore des messages vocaux sur nos répondeurs ? Après le succès de ses podcasts "C'est maman", "C'est papa" et "C'est papy-mamie", Mathilde Guermonprez a demandé aux auditeurs et -trices de lui envoyer les plus beaux (drôles, émouvants, bizarres) messages de leur maman. Parmi 44 contributeurs et 128 messages reçus, voici son montage des meilleurs. Rappelle ta mère !
Faut-il comptabiliser les bulletins blancs dans les suffrages exprimés lors des élections ? Cette revendication prend chaque année de l'ampleur, jusqu'à être reprise par certains politiques. Mais qu'en est-il des bulletins nuls ? Y a t-il vraiment une différence entre blancs et nuls (non, ceci n'est pas une blague raciste ;) ? Conservés au Conseil consitutionnel, les bulletins nuls, invalidés parce que rayés, écrits, tachés, etc., recèlent des trésors d'humour, de poésie, et même de revendications politiques. On y retrouve par exemple des causes portées désormais au grand jour par les "gilets jaunes". Kristen Falc'hon est allé au Conseil dépouiller ces "voix des nuls" et en parler avec le sociologue Jérémie Moualek, spécialiste du sujet.
Plaisir d'offrir (5/5) : On ne fait pas d'omelette
Klaire commence le processus de stimulation hormonale à base de piqûres quotidiennes. Elle cumule les effets secondaires, les examens et les coups de blues : est-ce que ça va marcher ? Ou est-ce que tout va foirer, et qu’une anonyme sera privée de bébé à cause d’une sombre histoire d’injection dans les WC ?
Un beau jour, l’auteure radio Klaire fait Grr (prix Italia et prix du Podcast 2018 pour sa fiction « Mon prince viendra ») décide de donner ses ovocytes. Pour crâner à la cantine, et parce que des milliers de femmes attendent ce don dans l’espoir d’un enfant. Commence alors un parcours de la combattante, entre consultations à l’hôpital, effroi de sa mère et doutes dans son couple. Une enquête aux pays des gamètes, un podcast hilarant et touchant, enlevé comme un cartoon sonore.
Plaisir d'offrir (4/5) : Marcher sur mes oeufs
Liberté, égalité, ovules congelés ? Que dalle. En France, faire vitrifier ses ovocytes pour soi-même est interdit. Sauf dans quelques cas et notamment… pour les donneuses, qui peuvent désormais garder une partie de leurs œufs au congélo. Comme ça, ça parait youpi, mais en fait, ça pue le chantage et l’hypocrisie. Merci mais non merci.
Un beau jour, l’auteure radio Klaire fait Grr (prix Italia et prix du Podcast 2018 pour sa fiction « Mon prince viendra ») décide de donner ses ovocytes. Pour crâner à la cantine, et parce que des milliers de femmes attendent ce don dans l’espoir d’un enfant. Commence alors un parcours de la combattante, entre consultations à l’hôpital, effroi de sa mère et doutes dans son couple. Une enquête aux pays des gamètes, un podcast hilarant et touchant, enlevé comme un cartoon sonore.
Plaisir d'offrir (3/5) : Minute, cocotte
Processus oblige, Klaire est bien obligée de se confronter à ce qu’en pense sa mère, à ce qu’en pense son mec, à ce qu’en pense la psy. Et puis, il y a l’administration qui rend maboule. Et encore, ça, c’est quand tu es du bon côté de la poule. Parce que si déjà pour donner tes ovocytes, c’est long et fastidieux, alors quand tu attends pour en recevoir…
Un beau jour, l’auteure radio Klaire fait Grr (prix Italia et prix du Podcast 2018 pour sa fiction « Mon prince viendra ») décide de donner ses ovocytes. Pour crâner à la cantine, et parce que des milliers de femmes attendent ce don dans l’espoir d’un enfant. Commence alors un parcours de la combattante, entre consultations à l’hôpital, effroi de sa mère et doutes dans son couple. Une enquête aux pays des gamètes, un podcast hilarant et touchant, enlevé comme un cartoon sonore.
Le 15 avril 2019, alors que l'incendie de Notre-Dame de Paris fait rage, Chloé Duval déclenche son enregistreur près de la cathédrale. Une séquence tout-sonore avec cris, brasier, chants et prières. Un moment d'écoute plus fort que toutes les images.
Ce son était proposé dans le cadre d'une intervention sur le podcast au CELSA.
Plaisir d'offrir (2/5) : Mes oeufs dans un autre panier
Klaire décide de prendre un premier rendez-vous médical et un menu enfant au McDo pour s’en remettre. En fait, entre les campagnes de recrutement de donneuses et la réalité, il y a une petite marge où se faufilent les doutes, la parano et le numéro de l’hôpital. Ne quittez pas, nous allons prendre vos gamètes. Enfin, peut-être.
Un beau jour, l’auteure radio Klaire fait Grr (prix Italia et prix du Podcast 2018 pour sa fiction « Mon prince viendra ») décide de donner ses ovocytes. Pour crâner à la cantine, et parce que des milliers de femmes attendent ce don dans l’espoir d’un enfant. Commence alors un parcours de la combattante, entre consultations à l’hôpital, effroi de sa mère et doutes dans son couple. Une enquête aux pays des gamètes, un podcast hilarant et touchant, enlevé comme un cartoon sonore.
Un beau jour, l’auteure radio Klaire fait Grr (prix Italia et prix du Podcast 2018 pour sa fiction « Mon prince viendra ») décide de donner ses ovocytes. Pour crâner à la cantine, et parce que des milliers de femmes attendent ce don dans l’espoir d’un enfant. Commence alors un parcours de la combattante, entre consultations à l’hôpital, effroi de sa mère et doutes dans son couple. Une enquête aux pays des gamètes, un podcast hilarant et touchant, enlevé comme un cartoon sonore.
Plaisir d'offrir (1/5) : Mes oeufs dans un autre panier :
Klaire entend parler de la démarche du don d’ovocytes, et confie à ses tartines ses interrogations et les raisons qui pourraient la pousser à les donner, elle, ses œufs. Et pendant qu’elle se regarde le nombril pépère, on réalise que des milliers de couples ont le coquetier en galère.
Pendant la semaine, Adèle et ses amis étudient, travaillent et mangent cinq fruits et légumes par jour. Le week-end, ils se défoulent dans des soirées dansantes où la drogue est très répandue. Une consommation de cocaïne et MDMA festive, plus ou moins contrôlée, pas toujours assumée. Entre insouciance et peur de l'addiction, Adèle et ses potes, 25 ans, racontent les bonheurs et les doutes des amateurs de produits. Fêtards ou dépendants ?
Ce podcast a été élaboré dans le cadre de la formation libre de narration radiophonique "Transmission", complété et finalisé à ARTE Radio.
Ils préparent des petits plats, elles galèrent sur l'ordi, ils se font voler leur sac... mais surtout, papy et mamie t'aiment et savent te le rappeler. A ton tour de jouer.
Qui laisse encore des messages vocaux sur nos répondeurs ? Après le succès de ses podcasts "C'est maman" et "C'est papa", Mathilde Guermonprez a demandé aux auditeurs et -trices de lui envoyer les plus beaux (drôles, émouvants) messages reçus. Parmi 32 contributeurs et 73 messages sur ce premier thème, voici le meilleur de nos grand-parents.
Un beau jour, l’auteure radio Klaire fait Grr (prix Italia et prix du Podcast 2018 pour sa fiction « Mon prince viendra ») décide de donner ses ovocytes. Pour crâner à la cantine, et parce que des milliers de femmes attendent ce don dans l’espoir d’un enfant. Commence alors un parcours de la combattante, entre consultations à l’hôpital, effroi de sa mère et doutes dans son couple. Une enquête aux pays des gamètes, un podcast hilarant et touchant, enlevé comme un cartoon sonore.
B.L. d’Otterzele a vingt ans quand un ami lui confie avoir fabriqué un faux dessin de James Ensor, qu’il a revendu en le faisant passer pour un vrai. B.L. d’Otterzele est joueur, c’est aussi un très bon dessinateur et un amateur d’art. Ce jour-là, il découvre une manière excitante, exigeante et élégante de gagner de l’argent. Alors il se met au travail, soutenu par une bande d’amis. Arpenter les salles de ventes, détailler l’état des cadres et des étiquettes, étudier les tableaux des grands maîtres... Et enfin, dessiner "à la manière de" (Delvaux, Permeke, Picasso, Le Corbusier, Ensor, Spilliaert, Frits van den Berghe) des croquis et esquisses, mais sans jamais les signer. A ce jeu-là, la mise en scène est aussi importante que l’objet d'art : B.L. d’Otterzele y excelle... jusqu’à la case prison.
Avec humour et simplicité, cet honnête faussaire belge raconte un marché de l'art où les apparences comptent parfois plus que la qualité de l'oeuvre.
Goûtez aux bals parés-masqués du carnaval de Guyane : ambiance biguine et chaleur tropicale dans les dancings mythiques de Cayenne. On y retrouve chaque samedi soir de carnaval de drôles de créatures, les touloulous. Sous le costume se cachent des femmes qui dissimulent leur identité. Chacun connaît les codes : les touloulous disposent d’un droit éphémère, mais absolu, celui de choisir leurs cavaliers non déguisés. Là, au milieu de la foule, au rythme des instruments, elles se connectent à la musique, à leur partenaire, à elles-mêmes. Le costume est un doux complice pour se laisser porter par les mouvements de leur corps dans un anonymat rassurant.
"Au royaume des touloulous" est une plongée dans les secrets d’une pratique qui fait la fierté de toute une communauté. Groupes de musique : Les Blue Star, Les Mécènes et Karnivor
Ce documentaire a bénéficié d'une bourse d’aide à la création ‘Brouillon d'un rêve sonore’ de la SCAM en 2018.
Déjà 4 épisodes sur le son au cinéma et ce podcast n’a toujours pas parlé de Star Wars ! Cet ultime épisode revient sur la révolution qu’a été le design sonore de Ben Burtt pour le film de George Lucas (1977), et élargit le champ sur le rôle du sound design dans le cinéma fantastique et S-F contemporain.
Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur. Ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.
Films cités dans l’épisode : Terminator 2, Avengers, Valérian, Star Wars, Planète interdite, Matrix.
Anecdote : Le monteur Pascal Villard décortique le sound design révolutionnaire de Ben Burtt pour le film Star Wars. Par exemple, le son des chasseurs TIE fait d'un mélange de moteur et de barrissement d’éléphant.
Avec : Guillaume Bouchateau, Pascal Villard, Grégory Vincent, Jean-Stéphane Guitton
Épisode 4/5: Un frisson dans la nuit
Susciter la peur du spectateur est une entreprise aussi vieille que le cinéma lui-même. Les ingénieurs du son révèlent leurs trucs pour donner le frisson, et décodent les classiques du film d’épouvante, un genre extrêmement sonore.
Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur. Ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.
Films cités dans l’épisode : King Kong, M le Maudit, La Féline, Silent Hill, Martyre(s), Les Rivières pourpres 2, The Shining, Frankenstein
Anecdote :
Le son de la pluie sur un toit rassure, parce que c’est un son régulier, alors que si le son comporte des ruptures, il crée un malaise. Guillaume Bouchateau donne en exemple le petit Danny sur son tricycle dans les couloirs de l’Hôtel Overlook : le son discontinu des roues passant des tapis au plancher rend la scène oppressante pour le spectateur de Shining.
Avec : Jean-Stéphane Guitton, Guillaume Bouchateau, Pascal Villard, Nicolas Becker, Nicolas Dubois, Judith Guittier
Épisode 3/5: Marcher sur des os
Poireaux, pâtes et cuir : les bruiteurs du cinéma font parler les matières. Gros plan sur un métier encore artisanal qui est au cœur du travail de la bande son des films de genre.
Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur, ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.
Films cités dans l’épisode : Le labyrinthe de Pan, Alien, Le loup-garou de Londres, Total Western, 127 heures, Revenge.
Anecdotes :
Nicolas Dubois fait pousser un poil de loup-garou en épluchant un pamplemousse...
Au tout début de sa carrière, Judith Guittier travaille sur le film Total Western pour lequel elle doit bruiter une scène de torture... avec des endives ! Le son qu’elle obtient est si réaliste et si écoeurant qu’elle doit sortir du studio.
Avec :
Grégory Vincent, bruiteur (Premier contact, Revenge, Au revoir là-haut, L’écume des jours...)
Judith Guittier, bruiteuse (Le transporteur, Taxi 3, La Princesse de Montpensier...)
Nicolas Dubois, bruiteur, créateur et responsable de la société Soundfishing
Nicolas Becker, Pascal Villard
Depuis la naissance de notre fille, Rose, d'improbables bonnes fées veillent sur elle. Elles sont chinoises, travailleuses du sexe et font partie de notre vie. Car mon homme, Tim, bosse depuis dix ans avec elles à Médecins du Monde. Il y a quatre ans, j'étais enceinte quand elles ont créé leur propre association, Les Roses d'acier. Quelques mois plus tard, notre fille est née et on a décidé de l'appeler Rose. Notre Rose et les Roses d'acier ont en commun une chanson de pop chinoise, un goût prononcé pour les gâteaux d'anniversaire gonflés à la chantilly, et des histoires de résistance. Entre soirées de karaoké endiablées et manifs de travailleur.se.s du sexe, c'est le récit de cette rencontre miraculeuse et de combats communs. "Nous sommes les Roses d'acier, aux quatre coins du monde, notre sourire s'étend sans jamais rien céder."
Anne-Sophie Lepicard a grandi à Rouen en écoutant la radio. Auteure de plusieurs courts métrages, elle travaille désormais comme formatrice et intervenante en audiovisuel tout en développant ses propres projets.
Épisode 2/5 : Le cri des monstres
Pascal, Guillaume et Nicolas travaillent le son pour les plus grands réalisateurs. De King Kong à Premier contact, de Jurassic Park à Godzilla, ils décryptent les cris des créatures fantastiques les plus célèbres et dévoilent leurs astuces pour donnent vie aux monstres.
Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur, ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.
Films cités dans l’épisode : Godzilla, King Kong, Premier contact (Arrival), Valérian, E.T, Jurassic Park, Silent Hill, Them (Des monstres attaquent la ville).
Anecdotes :
Le cri inventé pour le monstre japonais Godzilla a été fabriqué à partir d’un gant de crin frotté contre une contrebasse. Ce son si reconnaissable est encore utilisé dans les remakes d’aujourd’hui.
Pour créer le langage des octopodes du film Premier contact (Arrival), le bruiteur Nicolas Becker a utilisé comme base le chant des baleines.
Avec : Pascal Villard, Guillaume Bouchateau, Nicolas Becker
Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur, ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.
Episode 1/5 : Du vent dans la plaine
Dans ce premier épisode, les ingénieurs du son de La haine, Gravity et Sur mes lèvres dévoilent les bases de la mise en scène sonore. Ils racontent le rôle de l’ambiance au cinéma, expliquent comment le son des films peut raconter une histoire, donner des indices et entrer dans l’inconscient du spectateur pour influencer ses émotions.
Films cités dans l’épisode : La Môme, Sur mes lèvres, Blade Runner, La Haine, Gravity, Rencontres du troisième type.
Anecdote : Dans La Haine, toutes les séquences à Paris sont en son mono, et tout ce qui se passe en banlieue est en stéréo. Ce qui donne à la capitale l’effet d’une ville inconnue, confuse et dangereuse pour les banlieusards, quand au contraire leur cité trouve avec un son large et riche une forme de grâce et de profondeur.
Avec : Pascal Villard, monteur son et sound designer (Santa & Cie, De rouille et d’os, De battre mon cœur s’est arrêté). César du meilleur son pour La Môme et Sur mes lèvres.
Guillaume Bouchateau, monteur son et sound designer (Valérian, Les Combattants, Jack et la mécanique du cœur).
Jean-Stéphane Guitton, compositeur et professeur de musique de film au conservatoire de Paris.
Anne Le Campion, mixeuse (La jeune fille et la mort, Miss Sloane, Léon...) César du meilleur son pour Tous les matins du monde.
Nicolas Becker, bruiteur, sound designer et compositeur (Gravity, 127 heures, La Haine, Premier contact...)
Aurore conçoit des publicités sur le web pour des banques ou des marques de luxe. Au début, les paillettes du CDI et des tickets restos lui suffisent. Mais très vite, elle se demande pourquoi, après avoir dépensé 30 000 euros dans une école de commerce avec l'espoir d'une bonne carrière , elle se pose autant de questions sur le sens de son travail. Et puis, un jour, elle découvre l'existence du "bullshit job" ou "job à la con". Un bullshit job, pour Jean-Laurent Cassely, journaliste et auteur du livre "La révolte des premiers de la classe", c'est un métier qu'on ne peut pas expliquer à sa grand-mère. Chef de projet, community manager, responsable marketing... Tous ces nouveaux boulots, valorisés socialement, mais dont l'impact sur la société est nul ou négatif. Et donnent à ceux qui les occupent un fort sentiment d'inutilité. Elle enquête sur ce phénomène et rencontre celles et ceux qui pensent être plus utiles à boire des cafés au bar du coin plutôt que de passer leur journée à "bullshiter".
Pour Nénette, ma grand-mère, ça n’a pas toujours été facile de parler le français. Sa langue à elle, c’est le patois limousin. Mais aujourd’hui, de Limoges à Bordeaux, il ne reste plus grand monde avec qui échanger. La langue s’évapore en même temps que les gens qui la parlent. Alors, je reviens à la ferme lui rendre visite et enregistrer les mots, les graver, avant qu’ils ne disparaissent.
Mathilde veut devenir juive. Personne dans sa famille n’est juif. Mais depuis plusieurs années déjà, elle étudie la Torah et ses commandements, elle apprend l'hébreu et fréquente des rabbins. Car ce sont les rabbins du Consistoire qui, un jour, lui accorderont ou pas sa conversion. Elle apprend sa future religion et pratique avec passion : ne pas fumer le samedi, allumer les bougies de shabbat, réciter les prières...
Mais il y a un problème. Mathilde est avec une fille, d’origine iranienne en plus. Une situation inadmissible pour les orthodoxes : "S’ils me chopent en train d’embrasser ma copine, je suis morte, quoi." Pourquoi, comment, peut-on se convertir à une religion qui refuse son identité sexuelle ?
Depuis mes 17 ans, je couche avec le même garçon : Léo, mon amoureux du lycée. Ca peut paraître curieux en 2018, mais à bientôt 25 ans, je n’ai connu qu’un seul partenaire sexuel. Comme ma grand-mère Colette ! Sauf que Colette a épousé un mari plutôt dominateur et volage, voire carrément abusif. A 90 ans, elle parle pour la première fois de son intimité et livre enfin tout ce qu’elle s’est retenue de dire durant toute sa vie : la vie sexuelle d’une femme dans les années 50. Une vie prisonnière des normes, de la religion, mais où brûle encore le regret d'un amour échappé.
A 20 ans, Rémi, Georges, Gilles et les autres se sont retrouvés soldats, appelés au cœur de la guerre d’Algérie. Une guerre sans nom et sans visage, avec son lot d’atrocités et de crimes. A leur retour en France, personne ne leur a posé de questions : ni leurs femmes, ni leurs parents. Comme beaucoup d'autres ils se sont tus.
50 ans plus tard, c’est le déclic quand ils reçoivent leur pension d’ancien combattant. Impossible pour eux d’accepter cet argent pour des crimes qu’ils ont commis là-bas. Alors Rémi et ses amis, une bande de vieux paysans retraités du Tarn, fondent la 4ACG, Association des Anciens Appelés d’Algérie Contre la Guerre. Par ce biais, ils reversent leur maigre pension à des associations humanitaires en Algérie. Mais surtout, ils permettent à tout nouvel adhérent de raconter pour la première fois son histoire de la guerre d'Algérie. Des témoignages émouvants et pas militants, qui font la part des horreurs. Des récits durs et d'autant plus nécessaires pour lever les tabous sur une guerre qui n'a jamais dit son nom.
"Je n'ai pas vraiment connu ma mère qui est morte quand j'avais treize ans. Mais j'ai gardé pas mal d'affaires dont un petit agenda rouge de l’année 1966. C’est l’agenda de ses 20 ans, quand elle étudiait dans l'Espagne franquiste. Je suis curieuse de savoir ce qu’il contient, mais il est écrit en russe. Heureusement, je connais une traductrice qui va pouvoir m’aider à le déchiffrer pour découvrir la jeune fille qu’était ma mère. Mais, au fait, qu’est-ce que j'espère vraiment trouver là-dedans ?"
Claire Latxague est enseignante-chercheuse et éditrice de bandes dessinées.
À 19 ans, Anouk a connu le garçon idéal, beau, drôle et intelligent... Mais dans l'intimité, Damien avait tendance à mal traiter ses compagnes, à « forcer » les rapports sexuels. Six ans plus tard, Anouk retrouve Damien et le confronte sur leur relation. Entretemps il y a eu l’affaire Weinstein et le mouvement #MeToo, et le jeune homme a beaucoup réfléchi à son attitude envers les femmes... La confrontation devient un dialogue, rare, tendu, émouvant. Un moment de résilience, un podcast étonnant qui aborde avec franchise les enjeux majeurs de 2018.
Si vous voulez savoir « ce que veulent les femmes », demandez à un professionnel. Andy est flamand, vit à Anvers (Belgique) et parle plusieurs langues. Il rencontre des femmes pour leur donner de l’amour et du « plezier ». Escort-boy, il propose des moments de douceur, de sexe, de massage ou de sorties de 80€ à 1500€. Ce personnage tendre et truculent fait découvrir sa ville et son métier, et partage quelques réflexions sur l’amour. Alors que l'on questionne enfin les rites et les pratiques de la masculinité, sa parole révèle beaucoup sur les attentes des unes et les manques des autres. Andy, on lui dit oui ("Andy, vertelt ons ya").
Pour ne pas que les voix s’effacent, Sophie a gardé tous les messages du répondeur téléphonique de ses 20 ans. Des centaines de messages qui racontent les années 90, les amis, les amours et le temps qui passe... Désormais réalisatrice TV et radio, Sophie commente un montage dynamique de toutes ces voix. Elle revit ses vingt ans, ses histoires d’amour et ses débuts en radio… La saga s’achève à la veille de ses 40 ans, âge de la (pseudo) maturité professionnelle et amoureuse. Un formidable hommage aux pouvoirs du sonore et à la mémoire des voix, un documentaire exceptionnel à la recherche du temps perdu.
Episode 3
En 1993, Sophie débarque à la Maison de la Radio comme Alice au pays des merveilles. Une année charnière, où l’amour du son s’entremêle avec l’amour tout court. Un premier stage, une rencontre explosive et décisive avec l’homme idéal, qui, dans les années 90 à Paris et en tout cas pour Sophie, se devait forcément d’être brun, latino ou breton, avec des pattes et délicieusement torturé…
Cet été, je l’ai passé en hiver.
J’ai jonglé, j’ai esquivé, j’ai couru dans tous les sens, je me suis roulé par terre, j’ai gueulé et j’ai pleuré. Comme Neymar. Sauf que lui, il n’a pas accouché sans péridurale.
Voici les états d’âme d’une mère au bout du scotch. Comme toutes les mères.
Vivement le printemps !
1er prix de notre concours de podcasts 2018 "Alors ton été, raconte !", Aimée Cymbalista gagne un mixage et cette diffusion rémunérée sur ARTE Radio + un casque Sennheiser HD 300 Pro + un abonnement digital d'un an aux Inrockuptibles. Tous les podcasts (et bientôt peut-être le vôtre) sont à retrouver sur les Audioblogs d'ARTE Radio, la plateforme gratuite dédiée aux créateurs de podcasts.
Pour ne pas que les voix s’effacent, Sophie a gardé tous les messages du répondeur téléphonique de ses 20 ans. Des centaines de messages qui racontent les années 90, les amis, les amours et le temps qui passe... Désormais réalisatrice TV et radio, Sophie commente un montage dynamique de toutes ces voix. Elle revit ses vingt ans, ses histoires d’amour et ses débuts en radio… La saga s’achève à la veille de ses 40 ans, âge de la (pseudo) maturité professionnelle et amoureuse. Un formidable hommage aux pouvoirs du sonore et à la mémoire des voix, un documentaire exceptionnel à la recherche du temps perdu.
Episode 2
Installée dans son studio de Bastille, Sophie, grâce à son répondeur, découvre la liberté. Après trois ans d‘amour fou avec Stéphane qu’elle a connu au lycée, la jeune femme - pour qui l’indépendance est la valeur suprême - multiplie les aventures : Antony, Serge et Michel, fan de l’émission « Là-bas si j’y suis », et qui lui offre son premier enregistreur. Peu à peu, les K7 de son petit Sony viennent grossir la pile déjà grande des K7 du répondeur : Sophie découvre la radio...
Passionné depuis l'enfance par la nature et les grands singes, "Chanee" s'exile à 18 ans en Indonésie. Là le jeune Français vit une vie d'aventurier-écolo, se marie et adopte son nouveau pays. Devenu Indonésien, il créé le premier programme de sauvegarde des gibbons à Bornéo. Dans une magnifique balade sonore au milieu des grands singes, Chanee explique comment l'achat de terrains par l'association Kalaweit est devenu la seule façon efficace de protéger la forêt contre son exploitation abusive. Et pourquoi "l'huile de palme responsable" n'est qu'une illusion pour les ONG et les fabriquants de pâtes à tartiner...
A l'instar d'Aliette Jamart avec les chimpanzés du Congo, ou d'Hélène Collongues avec les singes laineux du Pérou, l'engagement personnel de Chanee est devenu un moteur concret de conservation locale et de prise de conscience globale. Rodolphe Alexis l'a suivi à "Kalaweit Supayang" le deuxième site de l'association, à la fois réserve forestière et centre de conservation, sur l'île de Sumatra-est.
Pour ne pas que les voix s’effacent, Sophie a gardé tous les messages du répondeur téléphonique de ses 20 ans. Des centaines de messages qui racontent les années 90, les amis, les amours et le temps qui passe... Désormais réalisatrice TV et radio, Sophie commente un montage dynamique de toutes ces voix. Elle revit ses vingt ans, ses histoires d’amour et ses débuts en radio… La saga s’achève à la veille de ses 40 ans, âge de la (pseudo) maturité professionnelle et amoureuse. Un formidable hommage aux pouvoirs du sonore et à la mémoire des voix, un documentaire exceptionnel à la recherche du temps perdu.
Episode 1
Le répondeur téléphonique fait partie de ces inventions, comme le minitel ou le bi-bop, qui ont révolutionné la façon de vivre d’une génération. C’est d’ailleurs le tout premier objet acheté par Sophie pour meubler son tout premier studio, dans le quartier de la Bastille, à Paris, en 1989. Pour elle et pour sa bande de copains, cette machine est vite devenue la pierre angulaire de leur vie sociale. Mais pour Sophie, atteinte du "syndrome du sablier" qui ne veut pas que le temps s’écoule ni que les bons moment disparaissent, le répondeur a vite représenté beaucoup plus que tout ça…
A 46 et 56 ans, Mélissa et Soraya ont vécu leur vie dans les marges : prostitution pour l'une, cambriolage pour l'autre, drogues pour les deux. Chez Soraya, le samedi à l'heure du thé, les vieilles copines racontent le bon vieux temps des braquages propres, des amours de voyous et de la coke plus pure.
Portrait à deux voix d'une marginalité féminine féroce et assumée, qui questionne notre morale, nos certitudes et nos choix. Vous reprendrez bien une galette de crack avec votre tasse de thé ?
Ce documentaire a bénéficié d'une aide à l'écriture Brouillon d'un rêve de la SCAM.
A retrouver sur la chaîne YouTube ARTE Radio.
Après « C’est maman », parité oblige, voici le tour de « C’est papa ». Un bref montage de 4 min composé à partir des 214 messages vocaux de vos pères collectés grâce aux réseaux sociaux. Merci à tous les contributeurs.
Et rappelez votre papa !
A retrouver sur la chaîne YouTube ARTE Radio.
En 2015, Zoé rêve d'un petit cocon au calme pour dormir allègrement. Elle trouve un studio au rez-de-chaussée dans le 15ème arrondissement, réputé le plus tranquille de la capitale. Les premiers mois elle dort comme un bébé. Mais une nuit, des grosses basses et des cris de jaguar la tirent d'un sommeil profond. Qui est ce voisin foutraque qui balance du gros son à 3h du mat ? Une enquête de voisinage.
Ancien caïd d’une cité de Villiers-le-Bel, en banlieue parisienne, Wilfried parle avec recul de son passé de délinquant, de son enfance, de son quartier… De son désir de s’en éloigner aussi, en achetant un pavillon pas trop loin des barres d’immeuble où il a grandi. C’est au moment où il pensait quitter sa cité que la cité l’a rattrapé. Wilfried Atonga a été tué le 17 mars 2016 dans un bar-tabac de Goussainville. Isabelle Coutant et Mehdi Ahoudig l’enregistraient depuis plus d’un an pour faire son portrait.
De portrait, le documentaire se mue alors en enquête pour comprendre le drame. Les auteurs rencontrent son frère Jean, ex-champion du monde de boxe et animateur d’un club dans le quartier, son autre frère Yvon qui enregistre un rap à sa mémoire, sa femme et mère de ses enfants Sandrine, mais aussi l’avocate de la famille et la journaliste locale du Parisien. L’honneur, l’omerta, la vengeance, l’orgueil, les armes, tels semblent les ingrédients du destin de Wilfried, qui prend des allures de tragédie grecque…
Décembre 2019 : le meurtrier de Wilfried est condamné à 18 ans de prison.
Une enquête signée Isabelle Coutant (les Migrants en bas de chez soi, Seuil) et Mehdi Ahoudig (Prix Europa pour Qui a connu Lolita ? et Poudreuse dans la Meuse).
A retrouver sur la chaîne YouTube ARTE Radio.
Il n’a laissé qu’une vingtaine de chansons, mais elles ont changé à jamais la musique de l’île de La Réunion. En ballade entre les champs de cannes à sucre et les volcans, David Commeillas part sur la piste d’Alain Péters, chanteur et poète maudit mort à 43 ans. Génie torturé, alcoolique et autodestructeur, Alain Péters a magnifiquement transformé le maloya en poésie dans les années 70. Ses chansons sont plus proches de la mélancolie de Nick Drake ou de Leonard Cohen que des clichés d’une musique des îles forcément festive… Pour mieux saisir la création de Péters, David rencontre le groupe Groove Lélé qui nous initie au maloya, la musique traditionnelle des esclaves de La Réunion. Puis le grand chanteur Danyel Waro prépare un rougail à la morue en racontant ses souvenirs et ses regrets avec Péters. Carlos de Sacco du groupe Grèn Semé nous conduit chez Jean-Marie Pirot, l’homme qui a réalisé ses rares enregistrements. Enfin le musicien Labelle, esthète d’une musique électronique métissé, explique pourquoi Alain Péters est une inspiration évidente pour une génération créolisée.
Avec les voix de : Alain Péters, Danyèl Waro, Grèn Sémé, Jean-Marie Pirot, Groove Lélé, Labelle...
La playlist du podcast avec les morceaux d'Alain Péters, Danyèl Waro, Labelle... est disponible sur Deezer et Spotify.
Judith et Babou sont des poètes, des fonnkézers comme on dit à la Réunion. Ils écrivent des poèmes que l'on nomme en créole des fonnkèrs, des fond'coeur. Cette forme de poésie a été créée dans les années 60 /70 pour lutter contre la politique assimilationniste que menait à l'époque l'état français dans les départements d'outre-mer. Ainsi, comme leur ont montré une génération de fonnkézers avant eux, ils inventent et déclament des fonnkèrs pour faire vivre leur langue créole aussi sensuelle que fragile. Une manière pour eux de revendiquer leur identité multiple, de rendre hommage à leurs ancêtres, de soigner leurs blessures cachées.
Le youyou (youyou youyou...) est un cri de joie qui résonne lors des fêtes au Maghreb et au Machrek. C'est une pratique vocale et sociale plutôt réservée aux femmes, qui lancent des youyous lors des naissances, mariages ou spectacles. Mais d'où vient le youyou ? Et que veut-il dire ? Petite enquête sonore entre Marrakech et la vallée de l'Ourika, dans le Haut-Atlas marocain, plus précisément dans les villages berbères de Setti Fatma et Aguelmouss ; et à Paris auprès d'un ethnomusicologue.
Avec : Izza Genini, réalisatrice ; Jean Lambert, ethnomusicologue ; Jamila Samat et sa mère ; des femmes berbères du Haut-Atlas au travail dans les champs.
CGT, FO, CFDT, SNJ... les syndicats peuplent ma mauvaise conscience. Comment se fait-il que je ne sois pas syndiquée, alors que je suis une jeune journaliste exploitée de gauche ? Et d'ailleurs, pourquoi y a t-il si peu de syndiqués en France ? Est-on à ce point allergique aux merguez et aux mégaphones ? Est-ce que le problème vient des syndicats ou de moi ? J’ai mené l’enquête dans ma tête et dans les cortèges de tête. J'ai rencontré des gens sérieux et des gens formidables pour vous raconter ce qu'on peut faire, ici et aujourd'hui, tous ensemble tous ensemble ouais.
Ancienne prof dans une banlieue difficile, Delphine Saltel retrouve les élèves qu’elle avait enregistrés au collège et confronte leur voix d’enfant à leur parcours d’adulte. 12 ans après leur troisième, que sont devenus les petits caïds et les premières de la classe ? Inattendu, drôle et parfois dérangeant, un podcast documentaire sensible sur l’école, la banlieue et la diversité des destins.
En partenariat avec L’Obs.
4. Assa
Assa, c’était la bonne élève, celle qui faisait parfois régner l’ordre à ma place. Issue d’une famille nombreuse et polygame, elle m’a permis de la suivre pendant plusieurs mois et de découvrir la cité à travers elle. 12 ans plus tard, Assa accomplit en toute discrétion une étonnante ascension sociale.
Ancienne prof dans une banlieue difficile, Delphine Saltel retrouve les élèves qu’elle avait enregistrés au collège et confronte leur voix d’enfant à leur parcours d’adulte. 12 ans après leur troisième, que sont devenus les petits caïds et les premières de la classe ? Inattendu, drôle et parfois dérangeant, un podcast documentaire sensible sur l’école, la banlieue et la diversité des destins.
En partenariat avec L’Obs.
3. Hélène
Hélène était une élève difficile, perdue, timide. Je la voyais chaque semaine en tutorat [https://cdn.arteradio.com/permanent/arteradio/son/1368/prof_6]. Je la retrouve 12 ans après, mère célibataire et sans emploi. L’écoute des sons enregistrés à l’époque crée un profond malaise, tant Hélène semble toujours prisonnière de ses difficultés et de son attitude de « victime ». Du coup, je m'interroge sur le rôle de l'école et sur le mien : qu'est-ce qu'on a raté ? Un destin est-il tout tracé ?
Ancienne prof dans une banlieue difficile, Delphine Saltel retrouve les élèves qu’elle avait enregistrés au collège et confronte leur voix d’enfant à leur parcours d’adulte. 12 ou 15 ans après leur troisième, que sont devenus les petits caïds et les premières de la classe ? Inattendu, drôle et parfois dérangeant, un podcast documentaire sensible sur l’école, la banlieue et la diversité des destins.
En partenariat avec L’Obs.
2. Ange
Dans mes souvenirs de prof débutante, Ange, c’était la terreur. L’élève que je redoutais de croiser dans le couloir. Un grand gaillard imposant, et un perturbateur qui sabotait mes cours sur le complément d’objet direct. Il a d'ailleurs fini par se faire exclure du collège . Quand je le retrouve, il a 25 ans et un profil de gendre idéal, en CDI et propre sur lui. Comment ça marche, une telle métamorphose ?
Ancienne prof dans une banlieue difficile, Delphine Saltel retrouve les élèves qu’elle avait enregistrés au collège et confronte leur voix d’enfant à leur parcours d’adulte. 12 ans après leur troisième, que sont devenus les petits caïds et les premières de la classe ? Inattendu, drôle et parfois dérangeant, un podcast documentaire sensible sur l’école, la banlieue et la diversité des destins.
En partenariat avec L’Obs.
1. Abdelkader
A 14 ans, Abdelkader, cancre ingérable mais attachant, était abonné aux conseils de discipline et massacrait Rimbaud. Il rêvait de quitter le collège au plus vite, d’aller en BEP, d’entrer enfin dans la vraie vie. Quand je le retrouve 10 ans plus tard, il habite encore chez sa mère et ne manque pas d’aplomb pour raconter les turbulences de sa vie au quartier.
Oscar, 2 ans et 8 mois, pique des grosses colères à toute heure du jour et de la nuit. Il tape, se roule par terre, devient rouge écarlate, mord… Ses parents sont perdus, ils ne dorment plus, culpabilisent, s’engueulent. Alors sa mère va trouver réconfort et conseils auprès de ses copines avec des enfants également "difficiles". Et quand vraiment ça devient ingérable, les parents d’Oscar vont voir une psy. Mais avant même d’appliquer ses conseils, il se passe un truc étrange…
En racontant son histoire à la première personne, Karine Le Loët affronte avec humour les tabous sur les enfants difficiles, la culpabilité des mères, les tensions dans le couple, la difficulté à élever un enfant... tout en restant jusqu'au bout lucide et drôle. Un podcast d'utilité publique.
Ma mère Catherine, 82 ans, vient de retrouver un compagnon, Antoine, 73 ans. Pas toujours facile de voir sa mère amoureuse... et de toucher aux tabous du désir chez ses vieux parents africains. Antoine avait 16 ans quand ils se fréquentaient au village, en Côte d’Ivoire. Après une vie en exil et 60 ans sans nouvelles, Antoine raconte ses retrouvailles inattendues avec son amour de jeunesse : ma mère.
Quand elle était jeune, Andréa écoutait tellement de rap qu'elle avait peur de la fellation, toujours présentée comme un truc sale. Elle réunit ses copains et une collégienne pour discuter de ces questions : jusqu'où le rap influence-t-il la sexualité ? les rappers sont-ils tous des bonhommes ? et les rappeuses alors ? Entre story perso et punchlines, un débat mi-sérieux mi-détendu pour tenter de cerner l'influence du hip-hop sur les codes d’une société sexualisée. Un podcast frais sur un sujet chaud.
Avec Kim Chapiron, réalisateur, 6rano, rapper libertin, Maonghe, photographe féministe, et Coralie, collégienne.
A 33 ans, Léo est fiancé et vit en couple. Haut fonctionnaire, il effectue diverses missions pour la diplomatie française. Mais surtout, Léo revendique une sexualité hors des sentiers battus : bisexuel, libertin, s'adonnant aux plaisirs SM... Léo nous livre, à voix nue, les moments déclencheurs qui l'ont poussé à explorer une sexualité différente. De ses entretiens d'embauche où il dévoile sa vie privé à ses premières expériences sado masochistes, de la violence dans le sexe à la confiance dans le couple, Léo parle sans filet et sans tabou.
Kevin, 21 ans, est déficient visuel depuis sa naissance. Il pratique le torball, un sport collectif qui se joue "à l'aveugle" avec un ballon à clochettes. Un sport fondé sur une qualité d’écoute particulièrement précise et sur un repérage de l’espace extrêmement méticuleux. Un sport collectif qui favorise rencontres, autonomie, esprit de compète et divertissement.
A déguster au casque pour l’effet binaural en 3D audio.
Il y a plusieurs années, ma cousine Malou et mon amie Esther m'ont parlé du flux instinctif libre, une méthode qui consiste à retenir son sang dans son vagin lorsque l'on a ses règles. Plus besoin de serviettes, de tampons, ni même de coupe menstruelle : on contracte le périnée, puis le sang s'écoule de lui-même lorsqu'on va aux toilettes. Au bout de quelques mois, cela devient un automatisme. Je ne les ai pas crues. J'ai évité de penser à mes règles et au tabou fondateur qu'elles constituent pour notre société. J'en ai parlé avec Elise Thiébaut, auteure de "Ceci est mon sang" (La découverte). Et puis un jour, mes amies ont fini par me convaincre d'essayer...
Extraits de pubs vintage et textes de : Pline l'Ancien, "Histoire naturelle", 77 après JC - Claude Levi-Strauss, "l'Origine des manières de table", 1968 - Coran, sourate II, verset 222, VIIème siècle après JC - Saint-Grégoire, "Homélie 29", Vème siècle après JC - Tardieu, "Manuel de pathologie et de clinique médicale", 1873 - Séverin Icard, "la Femme pendant la période menstruelle : étude de la psychologie morbide", 1890 - Sigmund Freud, "Nouvelle Conférence d'introduction à la psychanalyse", 1932.
Rodolphe Alexis pose ses micros dans les forêts d'Asie. Chef d'orchestre d'une nature bruyante et talentueuse, il construit son plan sonore avec la nature et ses animaux musiciens, gibbons, oiseaux, cigales ou batraciens. Réflexions et éthique d'un "musicien documentaire" au micro d'ARTE Radio, et dernier épisode d'une série dédiée au paysage sonore. Qui s'achève avec le son de la chauve-souris bourdon, le plus petit mammifère au monde...
Il est une heure du matin au Nicaragua. A quelques 9000 km du brouhaha parisien.
Là-bas se trouve un autre espace-temps, mais aussi une autre musique, celle de la jungle, de sa nature et de son peuple. De jour comme de nuit alternent les choeurs d’insectes, de batraciens, de serpents, de mammifères et d’oiseaux. Au milieu de ce chorus, une homo sapiens vacille entre le sommeil et ses souvenirs de théories du sonore. Elle se dit qu’on ferait bien de passer plus de temps à écouter la nature pour questionner notre place parmi elle.
Un bref moment d'écoute à la fois intime et thérapeutique. Une page arrachée à un carnet de voyage, prétexte à une exploration des vertus du son sur le corps.
Enfant, Assetou a été excisée. A 32 ans, elle a décidé de subir une opération du clitoris pour retrouver le plaisir et l'estime de soi. A l'approche du passage au bloc, la jeune femme appréhende. Va t-elle franchir le pas ? Alexandra Vardi a rencontré Assetou avant et après l'opération.
Marc Namblard est audio-naturaliste. Il "chasse le silence" pour enregistrer les sons de la nature et des animaux. En France, les zones de silence sans bruit d'origine humaine sont devenues extrêmement rares et précieuses. Notre chasseur est contraint de parcourir plus de 600 km depuis les Vosges pour se rendre en Lozère, l'un des départements les plus silencieux de France. Très peu de trafic aérien et routier, peu de vent, et une riche faune sauvage. Sa mission du jour est de piéger le brâme du cerf. Il lui faut pour cela une base de silence la plus pure possible sur laquelle peindre au micro son paysage sonore. Rendez-vous entre le Causse Méjean et le Mont Aigoual. Les lieux précis de "chasse" seront tenus secrets, pour ne pas troubler la magie du silence...
Parmi les sons de la nature, le bruit des vagues est l'un des plus connus et des plus appréciés. Il a aussi beaucoup à nous dire. Parce qu'il a longtemps enseigné le son, Christian Canonville sait comment enregistrer et comment lire ce paysage sonore des vagues sur la plage. Comment se jouer des rafales du vent, des rouleaux assourdissants, des ondées passagères, pour capter les multiples langages de l'estran, cet espace éphémère découvert à marée basse. Fond d’air, ambiance, paysage, personnage… Avec sensibilité, il explique ce que l'écoute nous apprend d'un territoire, et comment mettre en scène le réel pour qu’il sonne plus vrai.
Christian Canonville a enseigné durant 20 ans à l' E.N.S. Louis-Lumière les fondements de la prise de son au cinéma, puis ceux de la réalisation de documentaires et de fictions radiophoniques.
A 30 ans, Demba, fils d’immigrés sénégalais, menait une petite vie tranquille. Un travail, une femme, un bébé en route, son chemin était tout tracé. Il avait oublié un détail : la promesse faite par ses parents à un oncle alors qu’il était enfant. Pour éviter le déshonneur dans le village dont ils sont originaires, et parce qu’il n’a pas su dire non à ses parents, Demba a épousé sa cousine au Sénégal. Il est ainsi devenu polygame. Il raconte la façon dont le destin bascule.
Yolande, 82 ans, est esthéticienne. Depuis 50 ans qu’elle arrache des bandes de poils, elle a vu les maillots s’échancrer et, avec eux, les corps se libérer. Mais s’épiler entièrement le sexe et la raie des fesses, est-ce vraiment une libération ? Et au fait, pourquoi on s'épile ? Ou pour qui ? Pauline Boulet a posé son micro entre les cuisses des clientes et la marmite de cire chaude.
Dans la petite commune de Maconge, en Bourgogne, les cloches sonnent toutes les heures de nuit comme de jour. Un ancien enfant du pays, revenu de Paris dans son village pour ouvrir des chambres d’hôtes, ne l’entend pas de cette oreille. Hors de question que ses clients soient réveillés par des bruits nocturnes. La guerre est déclarée...
Une comédie documentaire au son des cloches.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
(9/9) Sauvée par le son
Un nouveau magnétiseur, monsieur H, dégage tant de choses qu’il fait pleurer Fabienne. Elle décide de partir en vacances.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
(8/9) Madame M. et les vies antérieures
L’année est largement écoulée et Fabienne est envahie de plaques rouges. A bout de ressources, elle part consulter ses ancêtres.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
7. Pourquoi pas l'ayahuasca
Puisque le psoriasis a une dimension psychosomatique, pourquoi ne pas se purifier l’esprit? L’ayahuasca, plante hallucinogène d’Amérique du Sud, est à la mode. Fabienne participe à une cérémonie shamanique dans les Flandres belges.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
6. La poupée vaudou
Fabienne fabrique une poupée vaudou pour jeter un sort à sa voisine de Bruxelles. A Paris, le remède à base de fugo est arrivé d’Afrique.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
5. Attaque de la voisine
A Bruxelles, un conflit de voisinage accentue les crises de psoriasis. Fabienne décide de se défendre. Et la meilleure défense, c’est bien connu, c’est l’attaque…
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
4. Le marabout
Après un rendez-vous manqué, Fabienne rencontre Doudou, un sympathique marabout Africain.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
3. L'exorciste
Retour en Normandie, cette fois pour une tentative de soin par la puissance de la pensée et les prières catholiques.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
2. La bave d'escargot n'atteint pas le magnétiseur
Sur les conseils d’un paysan vendéen, Fabienne traite ses plaques rouges à la bave d’escargot. Elle rencontre ensuite un magnétiseur qui lui pose des questions troublantes.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
1. Les fleurs rouges et l’homme du Caire
Depuis une dizaine d’années, Fabienne a du psoriasis. Des plaques rouges apparaissent sur sa peau, ses bras, ses jambes. Elle n’ose plus se déshabiller à la plage. La médecine classique, remboursée, ne la guérit pas. Fabienne décide de suivre pendant un an tous les traitements alternatifs qu’on lui conseille. Première rencontre, au Caire, un homme l’aborde et l’entraîne pour acheter une pommade miraculeuse…
Pour Caroline, la nourriture, c’est compliqué. Manger lui procure un mélange de peur et de plaisir, d'angoisse et d'apaisement. Comme une toxico, elle alterne boulimie et privation, sport et orgie de gras. Elle raconte sans rien cacher sa semaine de désordre alimentaire. Un document coup de poing, superbement écrit et mis en sons, qui lève un pan du voile sur les problèmes de boulimie, d'anorexie, de rapport à la nourriture.
A retrouver sur la chaîne Youtube ARTE Radio.
Feriez-vous un bon croque-mort ? A l’Ecole nationale des métiers du funéraire, une dizaine « d’élèves », pour la plupart en reconversion professionnelle, suivent une formation pour devenir conseillers funéraires. Rédaction d’hommages, interro « cimetières et concessions », psychologie du deuil : le programme est dense et les gaffes se multiplient. Aujourd’hui, séance d’impro : on reçoit et on joue des familles endeuillées. Si l’ambiance est bon enfant et l'humour forcément noir, force est de reconnaître que la mort est un métier.
"Wargames", "2001", "Alien", "Blackhat"... il y a toujours un écran dans l'écran et un ordinateur dans le film. Guillaume Bouchateau est monteur son depuis vingt ans. Il commente les bruitages bizarres que ses collègues imaginent pour donner une voix aux machines.
Gaspard a 12 ans et une maman chamane (ou shamane, si tu préfères). Ils racontent leur quotidien pas banal, avec du tambour derrière la cloison, des esprits dans le salon et des chips à la cuisine. Maman a quitté un poste de cadre pour s'épanouir dans la thérapie parallèle. Ado est partagé entre l'envie de croire à ses pouvoirs et celle de jouer à l'ordi sans odeurs de sauge.
Mathilde doit adopter l'enfant qu'elle a eu avec sa compagne. Depuis le mariage pour tous, c'est la seule solution dans une famille homoparentale pour que "l'autre mère", la pas-biologique, puisse avoir un statut auprès de l'enfant qu'elle a voulu, bercé, soigné... Mais à l'automne 2013, tout le monde tâtonne autour de cette démarche. Entre tracas administratifs, visite des flics et tensions dans le couple, ce parcours à la fois intime et politique révèle des inquiétudes enfouies autour du statut de parent.
Prix "Grandes ondes" de la meilleure création documentaire au festival de Brest Longueur d'ondes 2018.
A retrouver sur la chaîne Youtube ARTE Radio
"Mon père était un cosmonaute soviétique. Enfin, presque : il entraînait les cosmonautes sur la base secrète de Soyouz en URSS. Depuis qu'on est arrivés en France, il dépérit. J'ai voulu faire son portrait avec des synthés vintage.
"Cosmic Dad" est un documentaire intime qui s'écoute comme une fiction rétrofuturiste. Le héros, Vadim Demine Vladimirovich, était ingénieur militaire dans la recherche spatiale soviétique. Nous avons quitté l'URSS quand j'étais enfant. Aujourd'hui, à 74 ans, mon père vit de sa maigre retraite en banlieue parisienne. Il est resté un monsieur fantasque, obsédé par les sonnets de Shakespeare, la bidouille de circuits électriques et ses souvenirs hallucinés de la conquête spatiale. Nous ne sommes pas très proches. Hommage à un homme étrange et obsessionnel, comme je les aime."
Artiste et performeuse, Regina Demina aime les vieux synthés et chanter quelquefois.
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (12/12) : La configuration idéale. Zoé aimerait vivre auprès d’un couple en gardant sa totale liberté sexuelle. Mais, en secret, elle rêve de tomber amoureuse…
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (11/12) : L'effet tiroir-caisse. Zoé a découvert que toutes les femmes peuvent devenir des femmes fontaines…
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (10/12) : savoir dire non. Zoé a arrêté de boire et elle a appris à dire non.
Nicolas a perdu l’odorat pendant son enfance. Il est atteint d’anosmie, une maladie rare qui le prive des odeurs. On peut s’imaginer ne pas voir, ne pas entendre... mais que veut dire de ne pas sentir ? Plongé dans une bulle de vide, il mène une vie en partie coupée des souvenirs et du plaisir. Un témoignage fort, à la fois lucide, drôle et terrible, et qui invite à fourrer son nez partout.
A retrouver sur la chaîne Youtube ARTE Radio
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (8/12) : l'appétit vient en mangeant. Pour Zoé, le sexe donne envie de sexe et le plaisir s’apprend.
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (8/12) : Zoé veut pouvoir baiser comme un homme. Et être sur un même pied d’égalité, sans être jugée.
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (7/12) : Séduction
Zoé est attirée par les hommes et les femmes. Elle distingue dans sa vie sexuelle le sexe-amour du cul récréatif.
"Mon album de photos, c’est une famille française blanche typique des années 80. La petite métisse avec la coupe afro, c’est moi. Mes parents m’ont adoptée en toute illégalité, en court-circuitant la procédure imposée par la DDASS. 36 ans plus tard, je réunis ma petite famille, biologique ou pas, pour éclaircir cette histoire…"
Auteure et performeuse, Cécile Cozzolino fait le récit choral de son adoption rocambolesque. Une histoire qui se révèle pleine d'humour, d'amour et de complicité. L'écho d'une époque, pas si lointaine, où l'on pouvait encore ruser avec la loi pour sortir du cadre.
Avec la complicité de Dimitri Merchie et Sarah Jacobs - Ce projet a bénéficicé d'une aide à la production Gulliver (SACD Belgique)
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (6/12) : L'aspirateur
Zoé ne se sépare jamais de sa petite mallette à jouets. Depuis, elle lit beaucoup moins le soir.
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (5/12) : collection privée
D’irrumation à "jeez-up", la sexualité, c’est aussi une culture. De la théorie à la pratique, Zoé dresse un petit inventaire des formes de sexes et des différents types d’éjaculation…
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (4/12) : transports amoureux
Zoé ne s’est jamais inscrite sur Tinder. Elle rencontre ses amants dans des soirées ou les transports en commun. Pour jongler avec ses plans culs et ses sex-friends, elle s’est s’organisée…
Que sont devenu les radios libres ? A Radio Saint-Affrique, dans l'Aveyron, comme dans de nombreuses radios locales associatives, on vient travailler par passion. Passion du micro, de la musique, de l'engagement dans la vie locale. Mais, de plus en plus, la recherche de subventions et de financements occupe les salariés à plein temps. Jusqu'à prendre le pas sur le plaisir de la radio. Pour Grégoire comme pour d'autres, c'est l'heure de la rupture. L'heure d'écrire, avec tendresse, humour sonore et amertume, une lettre d'amour déçu.
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (3/12) : Apprentissages
Arrivée au collège, Zoé a dû sortir de son monde imaginaire. Elle s’est entraînée avant sa première fois qu’elle voulait tout sauf romantique…
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (2/12) : Le clitoris de Proust
Zoé se souvient de ses premières découvertes sexuelles avec ses voisines et ses cousines, Marion, Jenifer et Mélanie. Grosses peluches et premiers cunnis.
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (1/12) : L’enfance de l’art
Fille unique éduquée sans tabou, Zoé parle de sexe librement avec ses parents.
Aurore a passé son été à Berlin. Son enregistreur la suit avec ses amis Ben et Flavio, entre clubbing et petits matins, amours fugaces et traces de c. Le récit honnête et cru d'un bon weekend berlinois au XXIème siècle.
Nina Almberg est partie sur les traces des Amazones. Voyageant de Belém au fleuve Nhamundà, au cœur de l'Amazonie brésilienne, elle croise les témoignages des habitant.e.s et les récits des conquistadors du XVIème siècle. A l'époque, on est persuadé d'avoir trouvé en Amérique du Sud les tribus de femmes guerrières dont parlent les légendes de la Grèce antique. Mais les Amazones sont-elles seulement une légende ? En remontant le fleuve, le mythe fait place à une incroyable réalité...
Ce projet a bénéficié de la bourse SCAM Brouillon d'un rêve sonore 2015.
Dans les années 90, Mohamed se radicalise en prison au contact de musulmans salafistes qu'il appelle les "frères muz'". Devenu imam autoproclamé, il exhorte à son tour des détenus à s'entraîner pour le djihad. A 40 ans, après 20 ans à l'ombre, celui que les surveillants surnommaient "Oussama Ben Laden" a aujourd'hui décroché et est sur la voie de la réinsertion. Il raconte le processus d'embrigadement derrière les barreaux, favorisé par la tension et le racisme à l'oeuvre en détention. Entre "frères muz" et matons se multiplient les violences, la provoc' et les coups de pression...
En partenariat avec Libération.
A retrouver aussi sur la chaîne Youtube ARTE Radio.
Depuis son studio dans la cave d'un vieil immeuble marseillais, DJ Oil explique comment piller les médiathèques, sampler Herbie Hancock et les Last Poets sans se faire pincer, découper des voix dans des discours improbables. C'est comme ça qu'il a créé le tube "Afrotress" de l'album Phantom, enregistré intégralement en live.
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
En partenariat avec Clique
Que faire quand il ne reste que 24 heures pour finir un album ? Dany Synthé mélange percussions d'orchestre et djembés africains pour créer un énorme tube. Il raconte l'ambiance survoltée de l'enregistrement de "Sapés comme Jamais" pour Maître Gims feat. Niska, un titre qui va engranger plusieurs centaines de millions de vues avant de détrôner Johnny aux Victoires de la Musique.
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
En partenariat avec Clique
Les deux jeunes Parisiens de Synapson, l'un fan de hip-hop et l'autre de house, dévoilent les secrets de leur tube "All in you" interprété par Anna Kova. Et nous expliquent pourquoi ce morceau est celui qui a achevé de les réunir.
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
En partenariat avec Clique
Depuis son home-studio à Montmartre, Nicolas Repac explique comment les voix du passé peuvent nourrir le son d’aujourd’hui. Démonstration à partir d'un morceau aussi emblématique qu'hypnotique : "All ready", extrait de son album "Black Box".
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
En partenariat avec Clique
Pascale est une femme trans de 49 ans. Elle trouve que sa voix sonne encore trop masculine. Depuis plus d'un an, elle fait des exercices de diction et d'intonation chez une orthophoniste toulousaine sensibilisée aux personnes trans. Une thérapie sonore qui interroge tous et toutes : au fait, ça veut dire quoi d'avoir "une voix de femme" ?
Blundetto, bricoleur de boucles et de samples depuis 2005, nous explique la mécanique à l'oeuvre dans son morceau emblématique : le fameux « Voices » avec la chanteuse Hindi Zahra…
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
En partenariat avec Clique
La Caution, c’est avant tout deux frères : Hi-Tekk et Nikkfurie, rappeurs et beatmaker, compositeurs de raps à tiroirs loin de tous les formats du genre. Nikkfurie raconte l'histoire d'un standard de leur répertoire, "Poltergheist", et comment on exporte sa musique de la banlieue à Hollywood...
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
En partenariat avec Clique
Visiblement, la terre entière le savait avant elle : Elodie est homo. Encore aujourd'hui, on lui demande comment s'est déroulé son coming-out. Alors que le plus dur n'est pas forcément de le dire aux autres. Ca peut être surtout de se le dire à soi. A travers des extraits de son journal intime, les témoignages de ses proches et des sons rigolos, Elodie raconte un changement progressif de regard. Un chemin vers soi qui passe par le déni, la peur, les idées noires, et mène à l'acceptation.
Prix de la visibilité LGBTI : Out d'or 2018 du meilleur documentaire pour Elodie Font.
A retrouver sur la chaîne Youtube ARTE Radio
Le podcast "Coming In" est devenu en 2021 un superbe roman graphique écrit par Elodie Font et dessiné par Carole Maurel. Déjà 10 000 exemplaires vendus (Payot/ARTE Editions) !
Précurseur de l’importation en France d’un rap aux sons électroniques, Animalsons dévoile les dessous d’un de ses plus gros succès avec Booba : le fameux « Numéro 10 »…
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
En partenariat avec Clique.
De Sean Paul à Beenie Man, Frenchie a travaillé avec les plus grands artistes jamaïcains. En France, il fait sa réputation en produisant les deux premiers albums de Raggasonic, devenus des classiques du genre. Lors d’un passage éclair en France il raconte le processus de création de l’énorme tube « Aiguisé Comme Une Lame » avec Suprême NTM…
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
En partenariat avec Clique
David Commeillas et Samuel Hirsch rencontrent Etienne De Crécy dans son studio à Paris. Il nous dévoile piste par piste les secrets du très vocodé « Hashtag My Ass ».
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
En partenariat avec Clique
Depuis son studio à Marseille, Imhotep révèle les secrets d’un grand classique d’IAM : « L’École du Micro d’Argent ». Un titre extrait de l’album du même nom, vendu à plus d’un million et demi d’exemplaires depuis sa sortie en 1997.
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
En partenariat avec Clique
Comment être aux petits soins pour de grands criminels ? Ce jeune infirmier travaille dans un service qui accueille des détenus très surveillés, assassins, terroristes ou pédocriminels. Le soignant se pose des questions sur son métier et son quotidien hors du commun. Peut-on faire du bien à ceux qui ont fait du mal ? De Hannah Arendt au sentiment religieux, petit précis de bienveillance à l’usage de tous.
Mathieu, 18 ans, a fait un burn-out à cause de son téléphone portable. Il a dû renoncer au smartphone qui prenait tant de place dans sa vie. D'hyper-connecté, il devient déconnecté : plus de réseaux sociaux, plus de notifications. Mathieu retrouve la paix… et un autre rapport au monde.
Chez moi, on est communiste et athée de mère en fils. Arrivée en France dans les années 1920, ma famille juive polonaise s’est vite détournée de l’Ancien Testament pour se consacrer à la lutte finale. 70 ans sans parler de religion, et voilà qu’en 2016, la grand-tante Jeannette, bientôt centenaire, annonce qu’elle veut faire dire la prière des morts (le Kaddish) en souvenir de ses parents morts à Auschwitz.
C’est l’histoire d’une famille communiste qui a oublié qu'elle était juive. Une histoire où la troisième génération (moi) interroge les précédentes sur ce déni de leur identité. De la religion à la révolution et retour : une histoire d'aujourd'hui ?
Mais pourquoi les journalistes parlent-il tous de la même façon ? Que le journal télévisé annonce un accident nucléaire ou l'arrivée du beau temps, les voix off des reportages se ressemblent toutes. Exagération, articulation excessive, pauses artificielles, formules toutes faites... L'auteure, ancienne apprentie-journaliste au JT, a elle aussi dû se plier aux lois de "la bonne voix". Elle raconte le formatage avec humour et pose la question à un expert : Pascal Doucet-Bon, ex-rédacteur en chef du 20h de France 2. Et là, c'est le drame !
A retrouver aussi sur la chaîne Youtube ARTE Radio.
L'année dernière, Olivier, participant actif à l’éphémère Radio Debout, a encore une fois cru à la révolution. Vu les échéances électorales qui arrivent, la redescente est dure. 35 minutes d'aller-retours entre 2016 et 2017, entre Nuit debout et les présidentielles, entre les lacrymos et les manifs de flics, entre Lyon et Paris, entre ses rêves et la vraie vie...
Documentariste, Olivier Minot questionne avec humour sa militance politique et radiophonique. Avec ARTE Radio il a remporté le Prix Longueur d’ondes 2015 du meilleur documentaire pour Là-bas si j’y suis plus, sur son rapport avec la défunte émission de Daniel Mermet ; et le Prix Italia 2016 du meilleur documentaire pour La Révolution ne sera pas podcastée, sur son rapport aux manifs.
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.Tito : épisode 3. Tito s’est rendu lui-même après 4 jours de cavale. Arrêté en 2005 pour avoir commis 11 braquages de banques en 5 mois, il prend 6 ans de prison. Aujourd’hui, il est éducateur à Bobigny et a écrit son histoire dans « Confession d’un braqueur suicidaire ». Il participe également à la préparation d’une série, « Standing ».En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.Tito : épisode 2. Tito décide d’agir, à visage découvert, avec une arme en plastique. Au fur et à mesure, il parfait sa connaissance des systèmes de sécurité et apprend à éviter les pièges.En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.Tito : épisode 1. Né en Haïti, grandi en banlieue parisienne avec un père abusif et brutal, Tito déteste la violence. A tel point que, atteint d’une grave dépression suite à la stérilité de sa femme policière, il n’envisage comme porte de sortie que de mourir sous les balles de la police…En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.Episode 5. Miki a passé près de 17 ans en prison. Il est libre depuis 3 ans, un record pour lui qui n’avait jamais été en liberté plus de 8 à 10 mois. Il a été condamné pour le braquage de deux bijouteries. La police estime qu’il en aurait commis une vingtaine.En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.Episode 4 . Miki intègre ceux que Scotland Yard a surnommé les « Pink Panthers ». Il explique comment est structurée cette organisation qui n’a pas de chef défini mais des receleurs en commun. Et décrit par le menu le braquage d’une bijouterie de luxe et ses suites inattendues…En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.
Miki, épisode 3. Après 7 ans de prison, Miki est expulsé des Etats-Unis et rentre à Paris. Nous sommes au début des années 2000. Il a 34 ans. Il passe du braquage de banques à celui de bijouteries de luxe...En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.
Miki, épisode 2. En 1984, Miki a 18 ans et part aux Etats-Unis. Il commence une carrière de professeur de fitness. Mais, accro au casino, Miki intègre une équipe de braqueurs, le gang de la trotteuse ("the stopwatch gang") qui dévalise des banques en 3 minutes chrono.En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.
Miki, épisode 1. Miki grandit en France. Son père, marbrier, est venu à Paris dans les années 60. La violence de son père le rapproche de son grand frère qui, après une carrière de boxeur interrompue, se reconvertit dans le banditisme. Faisant régulièrement la une des journaux au début des années 80, le frère de Miki et son complice sont alors surnommés les « gentlemen braqueurs », pour la non-violence avec laquelle ils opèrent. Alors que rien ne prédestinait Miki à suivre la voie de son frère, un événement va le faire basculer.En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.
François, épisode 3 - En cavale, François travaille dans la culture sous de fausses identités. Alors que son petit garçon grandit, il doit faire un choix difficile...
François est arrêté à Paris en 2004. Passionné par le cinéma, il reprend en prison des études de Lettres Modernes. A sa libération, il écrit des scénarios de BD et réalise des courts métrages.
François Troukens a créé l’association Chrysalibre pour rendre accessibles l’instruction et la culture en prison.
En partenariat avec Slate
A retrouver sur la chaîne Youtube ARTE Radio
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.
François, épisode 2. De 1993 à 2003, François fait partie d’un gang qui attaque les fourgons blindés en Belgique et dans le nord de la France. Une équipe dite « à tiroir » compte en moyenne 4 personnes : François occupe le poste de chauffeur ou de plastiqueur. Il détaille à quel point un braquage se prépare comme un tournage...
En partenariat avec Slate
A retrouver sur la chaîne Youtube ARTE Radio
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.
François, épisode 1. François Troukens grandit en Belgique avec un père ingénieur agronome et une mère professeure, dont il déteste le mode de vie « écolo-hippie »… A 23 ans, il bascule et organise sa première attaque en se faisant enfermer dans la chambre forte…
En partenariat avec Slate
A retrouver sur la chaîne Youtube ARTE Radio
Chaque année, Francky profite à fond de l’ambiance du carnaval en Guyane. Au bal des tololos, les hommes masqués sont les rois de la piste. Pour Francky, c’est l’occasion d'inviter la femme qu’il désire... ou de satisfaire sa curiosité. Il aime découvrir d'autres corps, se caler entre les cuisses d’une sportive ou rebondir sur un gros ventre. Et s’il sent qu’une femme se lâche, il s’abandonne avec plaisir entre ses bras.
Confidences réjouissantes d’un danseur adepte du jeu de masques.
Le Studiomobile, c'est comme un photomaton mais avec deux micros. On y entre avec un proche, on dialogue en toute liberté, et on repart avec l'enregistrement. Invité à poser sa cabine aux Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil sur le thème "Féminin-Masculin", le Studiomobile a ouvert la porte aux clichés érotiques, aux souvenirs culottés, aux zizis de tous âges et aux féministes de tous genres.
Un florilège de questions de genres, dix minutes pour se mettre d'accord à la fin : qui fera le ménage ?
Julia, 25 ans, a déjà eu des amoureux. Mais il lui manquait quelque chose qu'elle a enfin trouvé... toute seule.
Alice, 36 ans, est avocate pénaliste. Elle défend des clients très méchants, délinquants sexuels, violeurs ou pédophiles. Pour la première fois, elle raconte sans tabou son métier, de la prison au Palais de Justice, de la stratégie gagnante à la plaidoirie violente. Ethique personnelle et petits arrangements avec la vérité : la justice est-elle une affaire de morale ? Ou comment rester droite dans sa robe quand tout vous condamne.
Extraits :
« J’ai une fascination pour les faits divers. Et pour l’humain, ou ce qui paraît inhumain. »
« Y’a plein de mes clients que je trouve pas sympathiques, ça m’empêche pas de les défendre. »
« Je suis pas sûre qu’on défende différemment [un violeur] en étant une femme ou un homme. »
« Moi, je ne suis pas soumise à la vérité. »
Un roucoulement, un battement d’aile, la cage aux oiseaux est ouverte. Arina Poteaux ne fait pas de bêtises, elle laisse s’envoler les pigeons voyageurs pour l’entrainement. Cette jeune championne a seulement 10 ans et habite Denain, près de Valenciennes. Avec son père, elle passe son temps libre à entraîner ses pigeons pour des concours de vitesse. Dans le Nord, la colombophilie est un sport et une passion populaire. Les sons ont été enregistrés en binaural, écoutez-les au casque pour profiter de l'effet 3D.
Dans la tête : une immersion en audio 3D dans un métier et une passion.
Française d'origine chinoise, Mia devient écarlate après un seul verre de cidre. C'est qu'elle n'a pas l'enzyme. Cette enzyme qui permet de digérer l'alcool et qui manque à pas mal d'Asiatiques. Comment ? Pourquoi ? Enquête à la première personne et recettes asiates pour survivre en France.
Avec la participation de Chow Chi Fai, Sema Ros, Man Ma, Dr Craplet, David Dusa, Grace Ly, Alain Hing
Remerciements : les restaurants My Canh et New China Town, le caviste Alain Hing (Au Quai), le groupe "7 Corrompus"
De sa cité à Saint-Tropez, des boîtes des Champs-Elysées à un dîner avec madame Trump, « Sarah » raconte son ascension sociale grâce au désir des hommes. Dans la lignée de « Crackopolis » et de « Flicopolis », un récit vrai et captivant sur l’univers des « michetonneuses » qui se louent pour une soirée, un sac à main, des bijoux... Un parcours qui résonne étrangement comme un manifeste féministe !
Episode 4/4 : le prince charmant.
De sa cité à Saint-Tropez, des boîtes des Champs-Elysées à un dîner avec madame Trump, « Sarah » raconte son ascension sociale grâce au désir des hommes. Dans la lignée de « Crackopolis » et de « Flicopolis », un récit vrai et captivant sur l’univers des « michetonneuses » qui se louent pour une soirée, un sac à main, des bijoux... Un parcours qui résonne étrangement comme un manifeste féministe !
Episode 3/4 : toucher ses limites
De sa cité à Saint-Tropez, des boîtes des Champs-Elysées à un dîner avec madame Trump, « Sarah » raconte son ascension sociale grâce au désir des hommes. Dans la lignée de « Crackopolis » et de « Flicopolis », un récit vrai et captivant sur l’univers des « michetonneuses » qui se louent pour une soirée, un sac à main, des bijoux... Un parcours qui résonne étrangement comme un manifeste féministe !
Episode 2/4 : Le charme est une arme.
De sa cité à Saint-Tropez, des boîtes des Champs-Elysées à un dîner avec Madame Trump, « Sarah » raconte son ascension sociale grâce au désir des hommes. Dans la lignée de « Crackopolis » et de « Flicopolis », un récit vrai et captivant sur l’univers des « michetonneuses » qui se louent pour une soirée, un sac à main, des bijoux... Un parcours qui résonne étrangement comme un manifeste féministe !
Episode 1/4 : Le pouvoir de séduire.
Alain Veinstein a travaillé sur France Culture pendant plus de trente ans (Les Nuits magnétiques, Surpris par la nuit, Du jour au lendemain). Depuis son éviction en 2014, il se consacre à la peinture. Sa fille Léa est née la même année que ‘Du jour au lendemain’. Pour elle, la radio de papa, c’est sa voix dans le poste : la voix de France culture, la voix de la nuit, tellement différente de celle du "papa gaga" de la vie de tous les jours. Dans un récit à la première personne, Léa fait entendre ces deux voix, et raconte la façon dont sa propre vie est liée à la radio. Celle de son père, celle de sa mère Laure Adler, et celle qu’elle essaye d’inventer ici, à sa façon.
Où est passé la musique ? Est-ce qu’elle s’est noyée quelque part entre l’Afrique et Lampedusa ? Ou est-ce qu’elle a survécu à la traversée, cachée dans les smartphones et les voix des réfugiés ?
Eliseo Martini a transformé sa petite Fiat en studio d’enregistrement, et est parti collecter les chansons des réfugiés dans un petit centre d’accueil à Trente, Italie. Pour découvrir que tout le monde chante car ça fait du bien. Reggae du Ghana, soul nigérienne, romances pakistanaises : la musique voyage avec les exilés et leur portables. Un peu souvenir, un peu consolation, les chansons racontent des histoires de guerre, d’amour, de persécution et d'espoir.
Je suis née au Danemark. Mon père était danois, ma mère française. Lorsque j'avais six ans, mon père est décédé. Avec ma mère, nous sommes parties nous installer en France. À partir de ce moment-là, je n'ai plus jamais voulu prononcer un seul mot de danois et je n'ai jamais assumé ma part de danité. Mon père danois n'appréciait pas son propre pays. Ma mère française adore toujours le Danemark. Tous deux étaient très engagés en faveur des réfugiés et ne fréquentaient pratiquement que des étrangers. Comment dans ces conditions se sentir appartenir à un pays ?
J'ai décidé de retourner au Danemark. J'ai bredouillé quelques mots de danois et j'ai rencontré des personnes qui, comme moi, se posent des questions de langue et d'identité.
Suzanne, onze mois, a rendez-vous au BabyLab de Nanterre, un laboratoire qui étudie le langage des bébés. Dans une cabine insonorisée, des micros enregistrent son babillage et des logiciels le décryptent. Maya, Aude et Xavier, chercheurs, décodent pour vous ce mystérieux langage. Petit manuel à l'usage des plus de 2 ans, pour comprendre les conversations des chérubins.
Bonne élève et symbole d'intégration républicaine dans les années 80, la "beurette" est aujourd'hui l'une des insultes les plus prisées chez les 12-25 ans. En tête des fantasmes sur Youporn, elle est incarnée par les stars siliconées de la télé-réalité et sa présence fait grimper l'audience des plateaux tv. Une image hyper-sexualisée qui n'est pas sans rappeler le mythe de la "femme orientale" hérité du 19ème siècle. Comment interpréter cette spectaculaire transformation ? Wissale, Mounia, Malika et Rakidd livrent sans détour leurs points de vue sur un fantasme bien français.
Journée de la glande, des gueules de bois et des échanges de sueur, le dimanche sent bon la régression. Témoignages croisés sans douche et sans reproche.
Si l’athéisme a toujours existé dans le monde musulman, il se développe ces dernières années à la faveur des « printemps arabes » et en réaction contre l’intégrisme. Mais la libre pensée reste difficile à vivre au quotidien. En Algérie, quand on est athée, on ne le dit pas à n’importe qui. Omar, Mustapha et Lamine se cachent même de leurs familles. Pourtant, ils s'activent sur les réseaux sociaux pour l'instauration d'un État laïc... Entre petits arrangements et menaces bien réelles, des athées algériens racontent leur monde à part.
Si l’athéisme a toujours existé dans le monde arabo-musulman, il progresse chez les jeunes ces dernières années en réaction à la montée de l’intégrisme. Ilham Maad est allée au Maroc à la rencontre de celles et ceux qui doutent : étudiante, travailleur social, bon vivant ou lesbienne, leur mode de vie les éloigne de la religion. Salma, Rouchdi, Ghita, Soukaina témoignent d'un combat pour faire changer les choses dans une société conservatrice.
En janvier 2014, Dominique Bons apprend la mort de son fils par SMS. Nicolas, 30 ans, est décédé "du côté de Homs" en Syrie dans un attentat-suicide. Depuis, cette "mère courage" de Toulouse mène un combat acharné contre l'embrigadement djihadiste en soutenant les familles concernées, et en rencontrant comme ici les élèves d'un institut musulman. Par-delà les clichés et les amalgames, elle dresse le portrait de son fils, un jeune converti à l'islam en quête d'idéal, et pose de bonnes questions dont beaucoup restent en suspens.
Vas-tu réussir ta vie professionnelle et amoureuse ? Pour le savoir, Alexandra est allée consulter les oracles. L'avenir d'une trentenaire (et de beaucoup d'autres) racontée par des voyants, médiums et autres diseurs de bonne aventure.
Mon père aime les histoires de Pierre Bellemare, l'Agence tous risques et les films de Bruce Lee. Et depuis son accident on vit de chouettes moments ensemble.
Dans un récit à la première personne, avec une captation sonore très fine, Laetitia Druart raconte la vie après un accident vasculaire cérébral. Sans pathos et au plus près de l'échange magique entre un père et sa fille.
Être célibataire à la campagne quand on a près de 60 ans ? Pas facile. Mais David, lui, garde espoir. Il surfe sur internet, répond à des annonces, essaye d'être cet homme parfait que les femmes recherchent. Mais alors, faut-il cacher son mal de dos ou en parler ? Être honnête ou mentir ? Pour trancher David a une solution : sa fille aînée. A elle de rédiger les annonces Meetic ou de divulguer quelques conseils pour père célibataire. Mais jusqu'où une fille peut-elle aider son père à trouver l'amour ?
Gégé est le tenancier des Chiffons, un rade perdu dans la rue Marcadet, dans le 18ème arrondissement encore populaire de Paris mais en voie de gentrification. Matthieu vient d'ouvrir le Fichon à quelques mètres de là, un restaurant de poissons et vins tendance "fooding". Entre Picon-bière et bourgogne aligoté, flipper et déco branchée, leurs établissements symbolisent les contrastes d'un quartier - d'un monde - en pleine mutation.
Chloé était surveillante de prison. Dans son travail elle a rencontré Samuel, détenu pour une longue peine. En cachette, ils se sont écrit des centaines de lettres et sont tombés amoureux. Ils se sont mariés en taule, elle est tombée enceinte, et depuis elle attend sa sortie pour l'aimer en liberté. Une histoire d'amour pas banale.
Une danse du tapis et un baiser à l’aveugle.Pelles et râteaux (10/10) : la surprise.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
Une pelle de comptoir et une blessure de collège. Parfois, c'est comme au cinéma.Pelles et râteaux (9/10) : le cinéma.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
A 31 ans, Steven est chargé de TD à l'université Bordeaux-Montaigne. Il vient de passer le CAPES pour devenir professeur. Il a un temps côtoyé le collectif Racine de Gironde, qui regroupe des enseignants proches du Front National. Un natio à l'EN ? Les temps changent... En attendant ses résultats, on découvre un jeune homme chez lui (ou plutôt chez son père), avec ses livres et ses valeurs : discipline, nationalisme, autorité.
Souvenirs de vacances et conquêtes de jeunesse.Pelles et râteaux (8/10) : l'étranger.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
Drôles d’histoires entre mecs.
Pelles et râteaux (7/10) : les garçons.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
A Paris comme ailleurs, les pokemons ont envahi l'été 2016. Au parc de la Villette les chasseurs sont à l'affût d'une bonne prise.
Isabelle Field remporte le 1er prix du concours de créations sonores avec ce bref reportage rythmé, sonore et on ne peut plus "été 2016". Tous les autres lauréats en suivant le lien ci-dessous.
Le bus arrive et avec lui les premiers baisers.Pelles et râteaux (6/10) : le bus.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
« Vitry… Je n’y suis jamais retournée, tu ne viendrais pas avec moi ? » demande ma mère, avec cette façon qu’elle a de poser des questions négatives, comme pour se préserver d'avance d’un refus. Je l’ai donc accompagnée Cité des Peupliers à Vitry-sur-Seine, 54 ans et 2 mois après son départ. Elle est partie en train de nuit, juste après le décès de sa propre mère. Ma mère avait 8 ans, sa mère 28. Et déjà une vie de biture, à boire du vin rouge tous les jours, en solitaire, jusqu’à en mourir. La rencontre de Gisèle, voisine de l'époque, réactive la mémoire de ce sordide secret de famille.
Malgré elle, ma mère fait récit, conte, raconte, libère ce dont on ne parlait pas. Ce dont on ne devait pas parler.
Dans la voiture, une femme invente un stratagème imparable, une autre se découvre amoureuse.Pelles et râteaux (5/10) : la voiture
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
Sur la piste de danse, une jeune femme se venge, un homme profite de la mésaventure.Pelles et râteaux (4/10) : la fête.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
Moment d'élévation ou chute vertigineuse, c'est dans l'ascenseur que les jeux sont faits.
Pelles et râteaux (3/10) : l'ascenseur
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
Marion vit à Dakar, où elle est confrontée au goût local pour les grosses fesses. Mais Marion a "le cul plat. La miche triste. Le popotin en berne". Sans peur du ridicule, elle se lance dans l'opération "Pimp mes fesses" pour acquérir un peu de volume. Au Sénégal le booty XXL est un enjeu de séduction mais aussi un commerce, à base de pommade miracle et de faux-cul. Marion danse, teste, enquête. Et reçoit l'éclairage inattendu de Fatou Sarr, sociologue du genre à l'université de Dakar.
Au réveil, le lendemain, tout est beaucoup plus clair.
Pelles et râteaux (2/10) : le lendemain.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
Dans la cage d’escalier, une femme embrasse son amant et un clown tente sa chance.
Pelles et râteaux (1/10) : l'escalier.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
Le monde est gris (8/8) : voir la vie par les yeux d'un flic
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
La ligne jaune (7/8) : Insultes, corruption, violences... qui franchit la ligne jaune ?
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
Grade à vue (6/8) : code de savoir-vivre en GAV.
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
Les indics (5/8) : dans la vraie vie, les "balances" ne sont pas comme au cinéma ou dans le rap.
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
Justice nulle part (4/8) : des injustices de la justice à la politique du chiffre.
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
Stupéfiants (3/8) : moeurs et coutumes du trafic de drogues.
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
Mécanique du terrain (2/8) : balade en voiture sur le territoire du deal et ses lieux de pouvoir.
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
Premiers pas (1/8) : pour son premier jour, le jeune flic se retrouve face à un début d'émeute dans une cité.
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Oscar, 17 ans, est lycéen à Paris. Il se demande comment vivre son adolescence, cette période d’entre deux où l’on commence à définir sa personnalité. La tête pleine de questions, il va voir sa tante Marie-Claude, enceinte à 17 ans en 1969... Betty, une amie de sa mère, punk à 17 ans en 1990… Et son grand-père Jean-Marie Le Pollotec, jeune paysan de 17 ans en 1941. Chacun évoque le rapport aux parents, les goûts musicaux, les plaisirs interdits, la première fois, les espoirs, à la veille du passage à l'âge adulte. Oscar enregistre aussi ses amis, réunis pour faire la fête ensemble un certain vendredi 13 novembre 2015…
Lucile, jeune et jolie trentenaire, est misophone. Elle déteste les bruits des autres, surtout ceux qu'ils font avec leur bouche. Au point d’avoir envie de trucider celui qui respire, mâche ou souffle trop fort. Un récit aussi inquiétant qu'hilarant.
Le ronflement de la pompe qui remonte l'eau de la Seine aux fontaines environnantes. Les mouches qui bourdonnent sur les étals des bouchers. Deux carrosses qui se frôlent. Fermez les yeux, vous êtes à Paris avant la révolution française. Comment faire entendre les sons du passé ? Mylène Pardoen, mécano d'hélicoptère pendant 17 ans dans l'armée de l'air, est la première (et la seule) archéologue du paysage sonore. Depuis huit ans, une obsession la guide : recréer l'ambiance du Grand Châtelet au XVIIIe siècle. Cette fascination est née d'une rencontre avec le plan Turgot-Bretez des années 1730 qui chantait déjà à ses oreilles. Depuis, elle n'a eu de cesse d'enquêter pour rendre ce Paris audible à tous. Empruntez la machine à remonter le temps.
Les Hmongs, peuple des montagnes d'Asie du Sud-Est, retranscrivent les divers tons de leur langue pour siffler leur amour à l'aide de feuilles d'arbre. On appelle ça le "baimai". Voici ce que dit le premier : "Je me sens si nostalgique, moi qui suis venu de ce côté de la montagne lointaine. Je n’ai pas une petite amie comme toi qui consolerait mon coeur. M’entends-tu ou pas, toi qui es Hmong ?"
Enregistrée dans la région de Xiang Kouang au Laos à la saison des pluies, cette pièce est un témoignage de la vie rurale : la montagne, la mousson, le riz, les cigales, les grenouilles, les oiseaux et le bien-être. Là où la 3G gagne du terrain, les traditions persistent difficilement.
« Quand je fabrique une kora, je mets mon âme dedans ». Professeur à l’Institut National des Arts de Bamako, Djélimady Sissoko enseigne la tradition séculaire de la kora, cette harpe africaine à 21 cordes dont les mélodies chantent l’identité du peuple mandingue. Dans sa salle de cours, il répare aussi les koras de ses élèves, car la coutume veut que la pratique de l’instrument se transmette en même temps que les techniques de fabrication. Lorsque son cousin, l’illustre Ballaké Sissoko, est en tournée avec Vincent Ségal ou avec Stranded Horse, il supervise à sa place les répétitions du nouvel Orchestre de Koras de la famille Sissoko. On en écoute ici un morceau inédit, somptueux, sur fond de bêlements de moutons.
Roland Lepers, aka "Daddy Roland", est le dernier pilote du groupe Lorraine à tenir encore debout. Après avoir fait de la résistance sur le territoire français, Roland rejoint le général De Gaulle à Londres en juin 1942. Il est affecté au groupe Lorraine, première unité de la France Libre, créée en novembre 1940 et basée au Royaume-Uni. A Londres, il quitte une femme et en rencontre une autre... Après le débarquement en Normandie, il bombarde l’Allemagne à bord de son B-25 Mitchel. A 94 ans, il dépose encore des fleurs sur le tarmac de son vieil aérodrome à Vitry en Artois, dans le Nord. Mais il ne peut plus ni piloter ni conduire… Donc, en 2015, c’est sa petite fille Sarah-Lou qui l'accompagne en voiture. Elle tient d’une main le volant, de l’autre un micro.
Nichée dans l’océan Indien à plus de 8 000 km de la Métropole, Mayotte est au bord de l’insurrection. Cinq ans après son statut de département français, l'île est paralysée par une grève générale. Les syndicats bloquent les routes avec des barrages. Les Mahorais, qui se sentent oubliés par l’État, revendiquent l’égalité réelle avec l’Hexagone : alignement des prestations sociales, lutte contre l’insécurité, construction de nouvelles écoles, mais aussi application du Code du travail… En marge de la contestation, des jeunes, bloqués dans une vie dont ils ne veulent pas, s’enflamment et sèment la terreur.
A Mayotte, île française dans l'Océan indien, trois femmes et un homme parlent de leurs histoires d’amour polygames. Sans détour et avec dérision, ils racontent la pratique courante de la polygamie, l’importance du mariage, le poids de la religion musulmane, mais aussi le quotidien des couples et des familles.
Dahabou, jeune mariée, prie pour que son mari n’en épouse pas une autre. Faoula, mère de cinq enfants, raconte ses déboires amoureux avec un mari polygame. Abu, bon père de familles, explique pourquoi il a épousé deux femmes. Zaina, femme libérée, dénonce sans détour «la vie foutue» des femmes qui vivent entre trahisons, abandons et injustices.
Quand j’étais gamine, ma grand-mère me laissait jouer avec les colliers de fleurs ramenés de ses séjours en Polynésie. Un jour, elle a perdu ses cheveux. L’hiver suivant elle était morte.
J’avais 18 ans la première fois que j’ai entendu parler des essais nucléaires français à Mururoa, dans le Pacifique. Il m’a fallu un petit moment pour faire le lien. Ca m'a donné envie d'enquêter et de rencontrer d’autres vétérans comme Yann et Jean-Pierre.
Ce documentaire a été réalisé dans le cadre du Master 1 de création documentaire CREADOC à Angoulême et finalisé avec ARTE Radio.
Nadia El-Bouga est musulmane pratiquante, voilée et sexologue. Rien de contradictoire selon elle. Dans son cabinet de Garges-lès-Gonesse (Val d'Oise), elle reçoit de nombreuses femmes de culture maghrébine qui souffrent de la honte, de l’« hachouma ». Des témoignages évoquent le poids d'une éducation où le corps, c’est hachouma. Le sexe, hachouma. Désirer un homme, hachouma. Nadia explique que l’islam n’interdit pas le plaisir sexuel aux femmes et les aide à découvrir leur corps.
Ma mère n'avait jamais vu un Star Wars avant la sortie de l'épisode VII. Elle a rattrapé son retard mais sa vision de l'univers des Jedis est très personnelle. De Luke Swiviller à Yoda le hobbit, redécouvrez Star Wars comme vous ne l'avez jamais vu !
Un beau jour, Benoît réalise qu'il laisse à sa copine le soin de gérer la contraception. Du coup, il entreprend des démarches pour utiliser la contraception masculine. Il y a deux méthodes efficaces, le slip chauffant et la piqûre de testostérone. Mais personne n'en parle : c'est un tabou pour les médecins comme pour les copains. Benoît va découvrir que, culturellement, ce n'est pas simple pour un homme de parler de contraception. Une enquête à la première personne qui ouvre le débat.
Hervé a 25 ans et rêve du grand amour. Il le cherche sur Tinder, célèbre appli de rencontres, et sur Happen, une application qui met en relation les gens croisés dans la rue. Pour l'instant, il n'a pas encore trouvée "la fille" mais il ne désespère pas. Entre virées en skate et soirées GTA entre potes, Hervé met au point des stratégies de séduction imparables.
Marine, 25 ans, range les photos de son père dans son studio. Robert est décédé il y a quelques mois. Elle évoque leur relation, la photo comme transmission, les mots qu’ils ne se sont jamais dits.
Robert, 73 ans, était atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis cette nouvelle il portait un regard neuf sur son existence. Souvenirs, espoirs et combats : d'un épisode à l'autre de la série En vie, chronique du cancer Robert nous a appris ce qu'être vivant veut dire.
Trois ans après en avoir été chassée, elle a fini par revenir à Tombouctou, au nord du Mali. Les djihadistes lui avaient interdit de chanter, détruit ses instruments, menacé sa famille et sa vie… Contrainte à l’exil, Khaira Arby, légendaire griotte à la carrière internationale, n’a jamais cessé de chanter pour son peuple et de se battre pour son droit à la musique. Dans cet enregistrement réalisé à Bamako en 2016, elle nous présente l’une des coutumes festives que les fous de Dieu avaient prohibé : le "Tabaikar", la cérémonie du turban. Ce rituel est pratiqué pour les hommes Tamasheq et Sonrhaï lors du mariage religieux ou pendant les fêtes de Maouloud (anniversaire de la naissance du Prophète). Il marque le passage de l’enfance à l’âge à adulte, l’acquisition du turban symbolisant la prise de responsabilité de l’homme au sein de sa communauté, et de l’époux dans sa famille. Guitares électriques, chants, tindés et percussions variées, cette cérémonie est surtout l’occasion de (re)découvrir ici l’une des plus fabuleuses voix d’Afrique de l’ouest.
Le titre interprété est « Mali » de Khaira Arby.
Brève rencontre avec le métal en Norvège et son célèbre cri, le growl. Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Comment on le fait ?
Joachim Poutaraud a passé quelques jours à Bergen et à Haugesund (Norvège) aux sources du black et du death metal. Il a rencontré un producteur (Eirik "Pytten" Hundvin) et deux chanteurs (Espen Hillbilly Myklebust, Evig Hat) pour parler du growl. Un bref écho de cette musique extrême, avec pluie, arbres et corbeaux.A brief encounter with Norwegian metal and its famous vocal scream, the growl. What is it ? What does it mean ? How do you do it ?
Joachim Poutaraud spent a few days in Bergen and Hugesund, Norway, looking for the origins of black and death metal. He met a studio producer (Eirik "Pytten" Hundvin) and two vocalists (Espen Hillbilly Myklebust, Evig Hat). A short and soft echo of this extreme music complete with rain, trees and crows.
Signy, un petit village poitevin sans histoires, entre les vignes du Haut-Poitou et les étendues céréalières du Neuvillois. On y faisait du maraîchage : asperges, choux, poireaux, carottes, courges, melons… Comme partout, Signy a pratiqué l’agriculture intensive, avec grosses machines et bidons de têtes de mort à diluer. DDT, Decis, Gesarol… Trente ans et trop de cancers plus tard, les veuves et les rares cultivateurs qui s'accrochent encore se posent des questions. Pratiques, agriculture raisonnée, circuits courts, bio… Ni hippies ni écolos, ces paysans retissent le fil de leur histoire.
Adrien Vives est l'un des participants de "L'amour est dans le pré - saison 10", l'émission de téléréalité sur M6. Sa gouaille et son accent du Sud-Ouest ont fait de lui une vedette à l'été 2015. Alexandre Mognol l'a suivi pendant plusieurs mois, alors que Adrien doit gérer sa célébrité, ses réseaux sociaux, ses contrats alléchants et sa morale vacillante...
Claudette et Francis ont plus de 80 ans, dont 60 ans de mariage. Dans la campagne charentaise mamie prépare la soupe, papy prend sa tension. Devant "Thalassa", dans la cuisine ou encore au cimetière, ils discutent avec leur petite-fille. D'enterrement, de laque pour les cheveux, du temps qui passe, des potins du village... Le tout ponctué de chansons et d'éclats de rire.
L'un lit, l'autre chante. Fabien Clain et son frère Jean-Michel ont tous deux revendiqué les attentats du 13 novembre 2015 dans un communiqué audio glaçant et... chantant. Quel est le parcours de ces djihadistes toulousains, devenus aujourd'hui les voix françaises de Daech ? Amis proches et vagues connaissances des quartiers retracent l'itinéraire de ces deux frères catholiques, d'abord jeunes chanteurs de rap chrétien (!), avant de se convertir à l'islam, d'enregistrer des anashid (chants religieux musulmans), et enfin d'oeuvrer pour la sanglante propagande de Daech.
Lana est une étudiante parisienne en communication. Née à Bagdad en 1991, elle a dû quitter l’Irak à neuf ans avec sa famille pour s’installer en banlieue parisienne. Après 15 ans d’exil, elle a retrouvé pour la première fois sa ville natale. De retour à Paris, elle évoque avec émotion ce voyage avec ses cousins. Elle a revu la maison de son enfance depuis un taxi : pas question de s’arrêter, le quartier est devenu trop dangereux. A partir de ce bref weekend à Bagdad, Lana et sa famille racontent l’Irak d'hier et d'aujourd'hui, l'exil et les espoirs qu'une famille place dans l'exil.
"Ma mère parle un français bien à elle, avec un accent et des mots bizarres..." Leila raconte son rapport avec la langue singulière de sa maman kabyle. Et comment elle est passée de la gêne à la fierté de ses origines. Une histoire très personnelle qui parlera à beaucoup de monde !
Guerric et Amandine sont noirs et ils n'aiment pas trop qu'on les appelle "black ". Né comme eux dans les années 80, l'anglicisme "black" est censé désigner les personnes noires en France. Derrière son masque cool et funky, le mot cache un vrai malaise dénoncé ici avec humour et des extraits salés. "Noir" not black - Guerric and Amandine are black but they refuse to be defined by the English word, preferring the French word "noir". Having entered the French language in the 1980s, when Amandine and Guerric were coming into the world, "black" has a cool, funky façade that overruns legitimate misgivings and is exposed here with humor and caustic clips.
A retrouver sur la chaîne Youtube ARTE Radio
Raymonde, Simone et Colette, vaillantes octogénaires, ont passé leurs étés d'enfance à la colonie de vacances de la ville d'Ivry dans les années d’après-guerre. Planté au milieu d'une forêt de pins près du village charentais des Mathes, ce camp est un emblème du communisme municipal et de l'engagement du PC en faveur de l'enfance. Il est le lieu d'expérimentations éducatives originales, comme un conseil des enfants baptisé « Villanous ». C'est également l’un des rares camps d'été mixtes dans les années 50. Maurice Thorez vient parfois visiter les petits « colons » et les tentes marabout s'appellent « Russie » ou « Les marins de la mer Noire »...
La mairie d’Ivry, communiste sans interruption depuis 1925, envoie aujourd’hui encore des enfants à la colo des Mathes. Raymonde, Simone et Colette n’ont jamais quitté cette ville de la banlieue parisienne (94).
Merci à Alex, Anna, Lou et Raïan, jeunes lecteurs des carnets rédigés par des colons ivryens aux Mathes en 1949 et 1951. Merci aux Archives municipales d’Ivry. Extraits de Ivry ou vingt ans de gestion municipale communiste (1945) et de Les châteaux du bonheur d’Albert Mourlan (1936), deux films conservés par Ciné-Archives.
Après les massacres du 13 novembre à Paris, beaucoup de gens ont fait des rêves. Des rêves violents, parfois troublants, qui en disent long sur l'impact des attentats et leurs suites dans nos vies. Si la journée on fait bonne figure, on blague, dans les nuits s'exprime le sentiment que la guerre est entrée en soi, qu'il n'y a plus de lieu sûr, et qu'il va falloir fuir ou se défendre.
Chaque matin, Delphine Saltel emprunte avec ses filles le chemin de l’école. Mais à un moment le flot des familles se divise en deux. Beaucoup de parents, y compris d’origine étrangère et de milieu populaire, ont fait pour leurs enfants le choix du privé. Delphine a choisi l’école publique où ses filles sont parmi les rares « blanches » de leur classe. Pourquoi choisit-on une école plutôt que l’autre ? Que dit la sociologie ? Et que valent mes convictions face au réel ?
En interrogeant des parents, des enfants, des spécialistes et ses propres angoisses, Delphine Saltel pose à la première personne les enjeux d’un débat brûlant.
Delphine Saltel est documentariste sonore (Journal d’une jeune prof, Une amie de trente ans sur ARTE Radio). Elle a reçu le prix des radios francophones pour le Journal de Mohammed et Yi sur France Culture.
Y'a deux écoles (4 et fin) : Où la mère laïque et obligatoire est tentée par le privé.
Après avoir « harmonisé » les chants d’oiseaux, les discussions en créole, les parties de domino et autres délices sonores de la Martinique sur Big Sun, le pianiste Christophe Chassol revient sur l’île de ses ancêtres. Il retrouve avec plaisir les disques de son père, ceux de Malavoi et du génie mystique Eugène Mona. Il rencontre aussi les virtuoses de La Perfecta, le plus grand groupe du siècle dernier, étonnement méconnu en métropole. Oubliez tout ce que vous pensiez savoir de la musique des Antilles : Francky Vincent et La Compagnie Créole peuvent se rhabiller, voici quelques véritables trésors cachés des Caraïbes.Extraits de : Chassol "Birds Pt 1", "Reich & Darwin", Steve Coleman & Five Elements "Black Phonemics", Malavoi "Antoinise", Eugène Mona "Doudou Ménard", Chassol : Remix de "Doudou Ménard" (maquette inédite), Eugène Mona "Ti Milo", "Ma Maman M’a Dit", "Bwa Brillé", Aaron Copland "Fanfare For The Common Man", Chick Corea "Armando’s Rhumba", La Perfecta "Roro Deg Deg", "En Nous Allé", Daddy Harry & Don Miguel "L’Automatique", Frank Sinatra "It Was A Very Good Year", La Perfecta "La Divinité", Kassav’ "Zouk La Se Sel Medikaman Nou Ni", Ensemble La Perfecta "Jojo".
Une mère immigrée qui se prive pour mettre ses enfants dans le privé. Des bobos qui insistent pour garder leurs ados dans le public. La vie est surprenante quand on lui tend une perche.
Pourquoi les Blancs ont-ils déserté l'école publique du quartier ? Pourquoi les parents immigrés se sacrifient pour mettre leurs enfants dans le privé ? Et que valent mes convictions face au réel ? En interrogeant des parents, des enfants et ses propres angoisses, Delphine Saltel pose à la première personne les enjeux d’un débat brûlant.
Delphine Saltel est documentariste sonore (Journal d’une jeune prof, Une amie de trente ans sur ARTE Radio). Elle a reçu le prix des radios francophones pour le Journal de Mohammed et Yi sur France Culture.
Y'a deux écoles (2) : le passage à niveau. Où la mère inquiète cherche le réconfort chez les parents d'élèves et la sociologie.
Beaucoup de parents, y compris d’origine étrangère et de milieu populaire, ont fait pour leurs enfants le choix du privé. Delphine a choisi l’école publique où ses filles sont parmi les rares « blanches » de leur classe. Pourquoi choisit-on une école plutôt que l’autre ? Que dit la sociologie ? Et que valent mes convictions face au réel ?
En interrogeant des parents, des enfants, des spécialistes et ses propres angoisses, Delphine Saltel pose à la première personne les enjeux d’un débat brûlant.
Chaque matin, Delphine Saltel emprunte avec ses filles le chemin de l’école. Mais à un moment le flot des familles se divise en deux. Beaucoup de parents, y compris d’origine étrangère et de milieu populaire, ont fait pour leurs enfants le choix du privé. Delphine a choisi l’école publique où ses filles sont parmi les rares « blanches » de leur classe. Pourquoi choisit-on une école plutôt que l’autre ? Que dit la sociologie ? Et que valent mes convictions face au réel ?
En interrogeant des parents, des enfants, des spécialistes et ses propres angoisses, Delphine Saltel pose à la première personne les enjeux d’un débat brûlant.
Delphine Saltel est documentariste sonore (Journal d’une jeune prof, Une amie de trente ans sur ARTE Radio). Elle a reçu le prix des radios francophones pour le Journal de Mohammed et Yi sur France Culture.
Y'a deux écoles (1) : les deux fleuves. Où le flot des enfants se sépare en deux, et où la mère distingue la couleur des eaux.
Vingt ans qu'Olivier Minot fait toutes les manifs avec son micro à la main. Il enregistre les défilés encadrés et les nuits d'émeutes, les colères lycéennes ou féministes. Ca lui fait des gigaoctets de slogans, de chansons, et autant de défaites politiques. Avec son style enthousiaste et désabusé (voir "Là-bas si j'y suis plus", prix Longueur d'ondes 2015), Olivier raconte son rapport ambigu aux manifs. Est-ce que ça sert encore à quelque chose ? Pourquoi le documentariste se cache derrière son micro ? Une plongée drolatique et superbement rythmée dans une mémoire intime et collective.
Prix Italia 2016 du meilleur documentaire radio.
Après avoir traité du son chez Alfred Hitchcock, Yves-Marie Mahé nous fait entendre le rôle de la musique dans son cinéma. D’après les théoriciens, la musique de film peut être "extra-diégétique", c’est-à-dire hors de la narration - les personnages ne l'entendent pas - ou alors "diégétique" et dans la narration, c’est-à-dire produite par un objet sonore. Hithcock joue à merveille de ces deux registres. Les instruments de musique jouent un grand rôle dans ses films d'Hitchcock, et survivent souvent à leur propriétaire. Avec un montage ludique et dynamique de diverses séquences, on redécouvre les coups d'archet et de couteau dans "Psychose", l'influence de Bela Bartok sur Bernard Hermann, et autres délices musicaux de maître Hitchcock.
Hitchcock'n'roll (2) : la musique chez Hitchcock.
L’inventivité visuelle d’Alfred Hitchcock est reconnue à juste titre, mais le son a aussi une importance considérable dans son cinéma. A travers des exemples précis, nous explorons cette facette essentielle de son travail sous forme de collage ludique commenté par Yves-Marie Mahé, cinéaste et cinéphile. On (re)découvre donc comment Hitch utilise le cri, de "Frenzy" aux "39 Marches". La chasse d'eau de "Psychose". L'électro avant-gardiste des "Oiseaux". Les bruits du dehors dans "La Corde" et "Fenêtre sur Cour". Serge Daney écrivait d'ailleurs à propos de ce dernier film : "La cour sur laquelle donne la fenêtre est avant tout un bain sonore, saturé, urbain, plein de rumeurs et de promiscuité, d'air chaud et de réverbération inavouable. Et dans ce magma sonore il y a une petite chanson qui fraie son chemin et dont finalement tout dépend. Ecoutez "Fenêtre sur cour" ».
Hitchcock'n'roll (1) : le son. A suivre avec "La musique aux trousses" sur les rôles de la musique chez Hitchcock.
Annelise passe son été au travail dans un call center à Barcelone. Le jour on lui crie dessus au téléphone, la nuit on crie sous ses fenêtres. C'est "L'auberge espagnole" en version hard.
Cette création a remporté le 3ème prix ex-aequo du concours "L'été 2015" organisé par les audioblogs d'ARTE Radio avec Rue 89 et Hindenburg System. La voici en version mixée pour ARTE Radio.
"Monsieur Nobodian" est un jeune Français d’origine arménienne. Rescapés du génocide, ses grands-parents avaient fui l’Empire ottoman. Lui se rend pour la première fois en Turquie, en touriste, pendant les commémorations du centenaire du génocide arménien. Avec une bonne dose de cynisme, "monsieur Nobodian" a toujours plus ou moins rejeté cette part de son identité. Au milieu des célébrations, entre agacement et questionnement, il réfléchit à voix haute sur cette "arménité" qui revient le hanter.
Jeune journaliste noire, Chayet Chiénin assume une identité mutante, entre racines africaines, vie à l'occidentale et style afropunk. Mais comment vivre son rapport à l'Afrique quand on ne parle pas, ou plus, sa langue maternelle ? Celle qui nous relie aux origines, à la tribu, aux ancêtres ? Pour son premier reportage radio, Chayet questionne son rapport à la langue attié de Côte d'Ivoire. Petite enquête familiale pour délier les langues...
<p>Habitant de Jérusalem-Est, Ali "Rince-Cul" est Palestinien et francophone. On le suit à micro ouvert alors qu'il va chercher sa dope, la terrible "Mister Nice Guy", par une fissure du mur de séparation. En parallèle il nous raconte le marché de la drogue en Israël et en Palestine. </p>
Une ballade langoureuse et festive sur les plages du Cap-Vert, où de grands musiciens africains découvrent les musiques de l'archipel. Le rappeur sénégalais Didier Awadi, ex-Positive Black Soul, cap-verdien d'origine, rencontre Elida Almeida, jeune chanteuse et valeur montante du Cap-Vert. Lura, chanteuse de Lisbonne également originaire du Cap-Vert, fait découvrir à Richard Bona, célèbre bassiste jazz, les percussions traditionnelles de la batuque. A l'occasion de l'Atlantique Music Expo et du Kriol Jazz festival, le producteur de Cesaria Evora est également du voyage : Jose Da Silva est une figure incontournable de la musique cap-verdienne moderne. Au cours de cette ballade musicale et sonore, on entend un workshop de percussions humaines par Nana Vasconcelos, on parle de l'Afrique, de l'histoire et des musiques du Cap-Vert. On improvise des duos sur la plage, on rit fort et on chante doucement.
Dans un sous-marin nucléaire d'attaque, l'arme la plus puissante est celle de l'écoute. Sous les mers a lieu une véritable guerre acoustique menée par ceux qu'on appelle les "oreilles d'or". Avec une ouïe extrêmement fine due à un entraînement intensif, une oreille d'or est capable d'identifier un navire, sa direction et sa vitesse.
Jean a été oreille d'or pendant vingt ans à bord de sous-marins français. Le casque sur les oreilles, il se retrouve à plus de 80 ans à nouveau plongé dans la situation qu'il a connu en mer. Il tente de reconnaître les sons, puis de nous les décrire. Sa mémoire reste vive et son oreille aiguisée.
Pour ce portrait Aurélia Nardini a créé des micro-compositions, sortes de chimères sonores d'un périple sous-marin fantasmé.
Cette création a reçu la bourse Scam Brouillon d'un rêve sonore 2015.
On passe tous par là mais on ne s'en souvient pas. Zina Hebbache, sage-femme, accompagne ce moment pour que ça se déroule au mieux. Nous l'avons suivie avec nos micros dans une des salles d'accouchement de la maternité des Lilas (93).
Ce reportage est en binaural : à écouter au casque pour profiter du son 3D.
Le Dr Jean Girard est gynécologue. Il y a 26 ans et il a choisi de quitter le 10e arrondissement de Paris pour s'installer à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Un choix, un vrai, pour être au chevet des plus précaires. Le monde entier défile dans son cabinet, et ses patientes sont chinoises, brésiliennes, égyptiennes...
Louise Regent a posé deux micros de chaque coté de la tête de ce médecin, à qui les femmes confient leurs secrets les plus intimes.Dans la tête : en binaural dans la tête d'un dentiste, une skieuse, un aveugle, un batteur... A écouter au casque.
Certains sons nous font du bien, et même beaucoup de bien. Emma Broughton fouille le web et sa mémoire à la recherche du plaisir acoustique. Souvenirs d'enfance et Youtubers à succès, découvrez le monde étonnant de l'ASMR.
En Jamaïque, Tiken Jah Fakoly se sent "comme à Abidjan". Quand le chanteur ivoirien est à Kingston pour enregistrer dans l'ancien studio de Bob Marley, les plus grandes stars jamaïquaines viennent partager le micro avec lui : Ken Boothe chante l'hymne national avec le coeur sur la main, le batteur Sly Dunbar (de Sly & Robbie) sort ses baguettes magiques, et la tchatche de U Roy rebondit sur "Get Up, Stand Up"... Une virée à Kingston avec Tiken Jah ne se refuse pas : "Pull Up !" comme on dit là-bas.
<p>Dans les studios jamaïquains, le producteur de dancehall et vidéaste français Romain Chiffre se fait appeler Sherkhan, en référence au tigre du "Livre de la Jungle". Son bras droit est véritablement tigré, tatoué de rayures du coude au poignet. Il a épousé la chanteuse Diana Rutherford et ils vivent en famille dans le ghetto d'August Town, tout prêt de chez Sizzla, icône rasta radicale et suprématiste noir dont Sherkhan est le "white friend". Virée musicale et portrait d'un tigre blanc adopté par l'un des quartiers les plus sauvages de Kingston.</p>
<p>C'est le seul prénom brandi sur les Zone à Défendre (ZAD) à l'intention des micros et des caméras. Un nom unisexe et militant : ici, tous et toutes s'appellent Camille. Défiance envers les médias, désir d'anonymat, horizontalité des décisions ou encore abolition des frontières de genre : Camille en dit long sur l'esprit qui anime ces « utopies concrètes ». Adrien, bordelais et infirmier, est passé par les ZAD de Notre-Dame-des Landes et de Sivens avant de devenir Camille à plein temps.</p>
<p>Le château de Villers-Cotterêts dans l'Aisne, à 85 km de Paris, a une histoire glorieuse. Ici François 1er signe en 1539 l'ordonnance qui instaure le français comme langue de l'administration. En 1808, Napoléon 1er y fait enfermer les mendiants parisiens pour leur apprendre le travail et la discipline. En 1889, le dépôt de mendicité se transforme en maison de retraite pour vieillards indigents. Et le 15 juillet 2014, cette "maison de retraite publique pour personnes âgées sans domicile fixe" a quitté sa demeure royale pour un établissement neuf - et aux normes... Elisa et Raphaël ont passé plusieurs jours en immersion dans "le château des SDF", entre mémoire et burlesque, histoire sociale et comédie humaine.</p>
<p>'Amsterdam', 'Les Bergers...' : bizarrement, les chansons de Jacques Brel rappellent à Monjia sa Tunisie natale, et l'aident à supporter son exil. Arrivée en France en 1981 pour retrouver son mari, travailleur dans le bâtiment, Monjia ne parle pas le français. Seule toute la semaine au 4ème étage d'un HLM d'Angers, elle écoute des cassettes de Brel. Elle commence à noter des phrases pour améliorer son français et s'enregistre sur ces mêmes cassettes. Peu à peu, Monjia fait des progrès...</p>
<p>Comme Daredevil le super-héros aveugle, Boris 'voit' le relief avec les oreilles. Boris est formateur en écholocation (ou écholocalisation) pour des personnes aveugles. Pour se déplacer, il apprend à utiliser le même système que les dauphins et les chauves-souris. Il suffit d'émettre un 'clic' sonore avec la langue. Certains sont capables d'évaluer l'espace, la distance voire la matière alentour selon l'écho de leurs clics. Dans la tête : trois minutes en binaural dans la tête d'un dentiste, une skieuse, un aveugle, un batteur... A retrouver chaque semaine et à écouter au casque.</p>
<p>Mathilde, 27 ans, et Lucie, 24 ans, utilisent l'application de rencontres Tinder dans l'espoir de trouver un plan cul ou un amoureux. D'un glissement de doigt, elles "matchent" ou zappent les photos de prétendants pas toujours à leur goût. Car entre les chauves, les hommes en costard-cravate ou encore les fans de tuning, les deux copines sont devenues exigeantes. Petit aperçu décomplexé de leur méthode de sélection.</p>
<p>Mieux qu'à la Philharmonie et pour moins cher, écoutez l'orchestre à la place du chef ! Pierre-Michel Durand est chef d'orchestre au Conservatoire à rayonnement régional de Paris. Il dirige la répétition du poème symphonique 'Shéhérazade' de Rimski-Korsakov. Comment se répartit l'orchestre dans l'espace ? A quoi ressemble la musique vue de son podium ? Dans la tête : trois minutes en binaural dans la tête d'un dentiste, une skieuse, un aveugle, un batteur... A retrouver chaque semaine et à écouter de préférence au casque pour bénéficier de l'effet 3D audio.</p>
<p>Les mères nous appellent. Les pères aussi, mais moins. Les mères téléphonent tout le temps, et si vous n'êtes pas là elles laissent un message. Voire plusieurs. Mathilde Guermonprez a récolté les messages des mères sur le répondeur. Elle en propose un bref montage drôle et poignant. Moralité ? Rappelle ta mère tout de suite !</p><p> </p><p><strong>Mum here </strong>- Mums call. Dads, too, but less often. Mums call all the time. And if you're not in, they'll leave a message. Or even several. Mathilde Guermonprez has edited together messages left by mothers on answering machines in a sharp, funny and moving montage. The moral of the story? Call your mother back now!<br /><br />A retrouver sur la <a href="https://youtu.be/QJeptUHsGKk">chaîne Youtube</a> ARTE Radio</p>
<p>La Chapelle est le plus vieux squat de Toulouse. En 2015 cela fera 22 ans que des gens se relaient pour faire perdurer cette expérimentation sociale et culturelle placée sous les valeurs de l'autogestion. Comme le dit Julien, un des plus vieux acteurs du lieu : 'L'idée a toujours été de faire le lien entre l'artistique et le militant'. Dans toutes les activités qui traversent la Chapelle, spectacle, réunion ou bar de nuit, on essaie de penser collectivement le contenu comme la façon de le partager. Théorie, pratique et ambiances du lieu. Mediapart et ARTE Radio s'associent pour une nouvelle série d'enquêtes sur ce (et ceux) qui change le monde aujourd'hui. Sans attendre le grand soir, comment des 'utopies concrètes' offrent déjà des alternatives.</p>
Pour transporter une vingtaine de poulets vivants ? J'ai ma mob. Pour braquer une banque et semer les flics ? J'ai ma mob. Pour frimer devant les maquis (bars) de la capitale ? J'ai ma mob.
Dans le centre de Ouagadougou au Burkina Faso ('le pays des hommes intègres'), des nuées de mobylettes et de petites motos bloquent la circulation à chaque feu rouge. Plus qu'un signe extérieur de richesse, la mob est un art de vivre sa ville. Boubacar Diawara, 53 ans et quatre mobs à son compteur, raconte comment les Burkinabés virevoltent entre nids de poule et queue de poisson.
<p>Après avoir produit 1999 'reportages témoignages et bruits pas sages' plutôt agréables à entendre, ARTE Radio propose pour sa 2000ème création UN SON QUI FAIT MAL. Mettez un casque pour ce rendez-vous chez le dentiste enregistré en binaural. Pour se reposer du détartrage, on y a semé les 'perles du dentiste' recueillies au fil de ses consultations par le docteur René Plunian. Dans la tête : trois minutes en binaural dans la tête d'un dentiste, une skieuse, un aveugle, un batteur... A retrouver chaque semaine et à écouter au casque.</p>
<p>Dans le XIe arrondissement de Paris, et surtout les rues Popincourt, Sedaine, Chemin-Vert et boulevard Voltaire, on compte plusieurs centaines de boutiques tenues par des Chinois. Il s'agit de vente en gros de vêtements pour femmes, réservée aux professionnels. Au milieu d'un ballet incessant de camions de livraison, de diables et de cartons, les riverains ont d'abord mal vécu cette mono-activité. Comment ce quartier est-il devenu un 'Sentier bis' ? Quelle cohabitation entre les habitants et les grossistes chinois ? Quelle avenir pour ce secteur frappé par la crise économique ? Habitante du quartier, Elsa Ruault a mené l'enquête au coin de sa rue. Et découvert que l'histoire des 'Chinois du XIème' n'est pas si simple...</p>
<p>A Ouagadougou, à deux cent kilomètres du Niger ou des églises ont été brûlées pour protester contre les caricatures de Mahomet, le Journal du Jeudi publie des dessins et articles satiriques depuis presque 25 ans. Un Charlie Hebdo burkinabé ? Pas vraiment, et pourtant il n'épargne personne : ni les religieux, ni les militaires, ni les politiciens. Pour défendre la mémoire du journaliste Norbert Zongo, ou pour dégommer le président Blaise Compaoré - qui a fini par quitter le pouvoir - le directeur Damien Glez dégaine ses crayons. Ça tire juste à Ouaga.</p>
<p>En vie, chronique du cancer (épisode 8) : Robert rend visite à Michel, son ami de 30 ans. Le temps d'un déjeuner ils rejouent leur amitié. Robert, 72 ans, est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis cette nouvelle il porte un regard neuf sur son existence. Souvenirs, espoirs et combats: d'un épisode à l'autre Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire.</p>
<p>Alors qu'elle s'apprête à devenir mère pour la première fois, Élisa cherche comment endosser ce nouveau personnage. Elle part à la rencontre d'une de ses "filles-repères" : Wendy Delorme, féministe, militante pro-sexe & jeune maman. Peut-on concilier le désir de faire un enfant avec une pensée féministe radicale ? Faut-il choisir entre être mère et performeuse nue ? Partage d'expériences entre filles.</p>
<p>Elsa a récemment découvert son syndrome prémenstruel. Cette sensation désagréable, synonyme de douleur ou de nervosité, qui survient dans les jours précédant les règles. Petite remise à niveau entre copines sur ce fichu SPM (ou PMS pour premenstrual syndrom, tout de suite plus chic).<br /><br />A retrouver aussi sur la <a href="https://youtu.be/CYAUdIadCNI">chaîne Youtube</a> ARTE Radio.</p>
<p>Hafed s'est fait la belle le 20 février 2015. Auteur de polars condamné à plusieurs reprises pour braquages de banque, il avait publié une extraordinaire autobiographie 'Éboueur pour échafaud' (Rivages). ARTE Radio l'aimait beaucoup. Mehdi Ahoudig, qui a tourné avec lui 'Les ventriloques de leurs pères', a retrouvé dans ses rushes une petite chanson sur la coco. Elle est extraite du roman 'Marche de nuit sans lune' en cours d'adaptation par Abdellatif Kéchiche.</p>
<p>Mais que se passe t-il à Paris depuis quelques temps ? Les taxis sont aimables, les artistes s'enrichissent, les gens se sourient malgré un ciel gris. Y a t-il un lien avec les avions qui laissent dans leur sillage de longues traînées blanches et persistantes ? Certains voient dans ces chemtrails (traces chimiques) un complot du gouvernement pour empoisonner les populations. Dans un formidable documenteur, Charles Trahan enquête sur ces étranges phénomènes qui font de Paris une ville moins déprimante.</p>
<p>En 1979, Sylvie et Fabienne sont deux ados qui habitent Aulnay-sous-Bois en région parisienne. Elles témoignent dans un film documentaire de Jean-Pierre Gallèpe sur la jeunesse des cités. Pour les deux soeurs, ces années sont celles de l'ennui. Pour la cité, c'est l'apparition de l'héroïne, la dégradation de l'habitat et le départ des ouvriers français vers les banlieues pavillonnaires. Nina Almberg mesure avec elles le chemin parcouru depuis cette archive étonnante.<br />Remerciements : Jean-Pierre Gallèpe pour son film 'A force, on s'habitue' et Tangui Perron (Périphérie).</p>
Où l'on retrouve Eric Cormier, chantre décomplexé de l'ultralibéralisme qui nous avait expliqué les raisons de son exil en Suisse (écouter : 'le cerveau droit'). Avec une fortune estimée à 500 millions d'euros, et après quelques déboires avec le fisc, l'homme d'affaires est aujourd'hui ambassadeur de l'Organisation mondiale pour la paix (OMPP). A ce titre, il était reçu le 10 octobre dernier à l'hôtel de Lassay par Claude Bartolone, Président de l'Assemblée nationale - cocktail non ouvert à la presse. Le but de l'OMPP est de parvenir au cesser-le-feu partout sur la planète. Eric Cormier raconte comment il est passé de la spéculation sur les matières premières au règlement des conflits pour l'amour du continent africain...
Warning : may content elements of Michel Sardou.
<p>Au bord du fleuve Congo s'étendent d'immenses carrières à ciel ouvert. Des hommes, des femmes et même des enfants travaillent ici. Ici, on casse encore la pierre avec des marteaux et des barres de fer. A côté, une entreprise concurrente chinoise attaque le sol à grand coups d'explosifs. Travail des enfants, menace écologique : témoignages forts des mineurs du Congo.</p>
<p>L'accent jambon, faut être de Marseille pour connaître. Et encore. On a plus de chance de l'entendre dans les quartiers chics que sur le Vieux Port. Les prolos disent que c'est l'accent de la bourgeoisie. Les bourgeois disent que c'est celui des nouveaux riches. Il y a de la distinction dans l'air peuchère, comme dirait Bourdieu. En gros, c'est un accent provençal qui se retient de chanter. Un accent qui monte dans le nez. Où les 'en' se prononcent 'on', comme dans 'tout simplemont'.</p>
<p>Après avoir été mannequin puis photographe de mode, Sarah Moon est devenue célèbre avec un travail plus intime. Ses images très poétiques sont fortement mises en scène, et pourtant Sarah Moon croit dans le fameux ''instant décisif'. Dans une rue de New York, cet instant va disparaître en une phrase. Rien à voir (saison 2, épisode 12 et fin) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Jean-Christian Bourcart habite à New York depuis 1997. Il aime photographier l'intime, le sexe et le plaisir. Lors d'un gigantesque tremblement de terre près d'Istanbul, il refuse les images parfaites de la douleur qui s'offrent à lui. Rien à voir (saison 2, épisode 11) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Ils sont de plus en plus nombreux mais on ne les entend jamais. Dans notre époque de crispation identitaire, que signifie être métis ? Jérémi Nureni Banafunzi croise les expériences de quatre métis de milieux et de genres différents. Adélaïde Diallo, Renée Greusard, Peter Klobcar et Karim Miské racontent leur quête identitaire, leurs amours, leurs galères et celles de leurs parents. En contrepoint, un duo accordéon (Alexis Collin) et kora (Chérif Soumano) apprend à jouer 'Yeke Yeke', 'Il est des nôtres' ou 'Family Affair'. Réflexions crues et témoignages touchants : un récit humain et musical de l'expérience métisse en France.</p>
<p>Sacha van Dorssen est née aux Pays-Bas. Elle photographie la mode. Très intuitive, elle laisse la lumière naturelle donner le ton pour mieux capter l'intimité de ses sujets. Lorsqu'elle est encore étudiante, au lieu de s'installer à Saint-Germain des Près, elle se retrouve fille au pair à Saint-Germain en Laye. Une histoire lumineuse. Rien à voir (saison 2, épisode 9) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Photographe vivant en Egypte et en France, membre de l'agence Vu, Denis Dailleux observe les évènements qui deviendront la révolution égyptienne. Les affrontements sont violents et dangereux. Tout le monde photographie. Bouleversé parce qu'il voit, il ne fera lui, aucune photographie de ce moment historique. Rien à voir (saison 2, épisode 10) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie.</p>
<p>Charles suit une thérapie familiale afin de comprendre les raisons de son addiction. Épisode bonus ou morceau caché : voici un bref aperçu de sa vie de famille.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 15 brefs récits plus un dernier rappel, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p>Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. </p>
<p>Photographe d'origine américaine vivant en France, Jane Evelyn Atwood travaille avec un profond attachement pour ses sujets : les prostituées, les prisons, les enfants aveugles, Haïti... Une grande exposition lui a été consacrée à la Maison Européenne de la Photographie en 2011. Alors qu'elle réalise le premier reportage aux côtés d'un homme qui vit avec le sida, une rencontre importante a lieu... Rien à voir (saison 2, épisode 8) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Photographe de l'agence Magnum, Guy Le Querrec part en Afrique pour une commande de l'entreprise Renault. Il emmène son fidèle Leica argentique qui prend des photographies en noir et blanc... ou parfois ne les prend pas. Une image fantôme racontée par Guy Le Querrec. Rien à voir (saison 2, épisode 7) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Après avoir été électromécanicien au fond des mines de la fosse Delloye de Lewarde, dans le Nord de la France, André Jedrejewski reconstitue en maquette les machines sur lesquelles il travaillait. Extracteuse ou petit train, il a reconstruit son univers de travail comme un jouet d'enfant. Chez lui à Ecaillon, il se souvient des bruits de la mine. Avec les archives sonores du centre historique minier de Lewarde.</p>
<p>Photographe et réalisateur, membre de l'agence Magnum, Patrick Zachmann ne photographie pas de sujets faciles. Il réclame du temps pour mettre en place un projet et se faire accepter. Un soir d'hiver en banlieue parisienne, il est dans un bar glauque quand une bagarre éclate juste devant lui... Rien à voir (saison 2, épisode 5) : douze photographes racontent une photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Olivier Donnet photographie les musiciens avant et juste après leur concert. Il veut montrer comment le visage change avec la performance. Ce soir-là, c'est la dernière tournée d'Alain Bashung qui chante peut-être pour la dernière fois ses chansons sur scène. On peut photographier la fin d'un concert, mais peut-on photographier la fin d'une idole ? Rien à voir (saison 2, épisode 6) : douze photographes racontent une photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Hier cantonné à l'underground, le rap libanais explose aujourd'hui dans le sillage des révolutions arabes. Petite incursion dans la scène hip-hop beyrouthine, un laboratoire de musique engagée et critique. Avec Edd Abbas de Fareeq el Atrash et Jaafar Touffar.</p>
<p>Pour le photographe suédois Anders Petersen, la nuit rime avec rencontre, ivresse, amour et violence. Au début de sa carrière il ne prenait pas le genre de photos qu'il fait aujourd'hui. Selon lui, un photographe doit être curieux, mais aussi timide, faible, effrayé, voire un peu fou... Une rétrospective de Anders Petersen a eu lieu cette année à la BNF. Rien à voir (saison 2, épisode 4) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Sabine Weiss a fêté ses 90 ans. Elle est l'invitée d'honneur du salon de la photographie cette année. Connue pour appartenir au courant 'humaniste' de la photographie, elle a également réalisée de nombreuses photos de mode pour les magazines de luxe. C'est donc une histoire de casino, de bijoux et d'une robe trop petite... Rien à voir (saison 2, épisode 3) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Le département de la Meuse détient le record de la consommation d'héroïne en France. Pourquoi tant de trafics et de défonce en zone rurale ? Mehdi Ahoudig a rencontré les stups, le procureur et les jeunes coincés sous l'abribus. Une enquête émouvante et passionnante, prix Europa 2015 du Meilleur documentaire radio européen et Prix Grandes Ondes 2016 du Meilleur documentaire au festival de Brest. <br />Merci au docteur Dominique Guirlet, à l'éducateur Jean-François Deprais (Centraide de Saint Mihiel), au procureur Yves Le Clair (tribunal de Verdun).</p><p> </p><p><strong>Junkies in the Country</strong> - Meuse county in northeastern France holds the national record for heroin consumption! With Maastricht in the Netherlands three hours' drive away, heroin is ravaging the countryside and the kids hanging out in bus shelters and around fountains. Linda, Gaelle and Sabbia are three young mothers, who got hooked on H in their home village. Today, they are struggling with an addiction that has taken over their lives. Law enforcement, judiciary and medics explain the ins-and-outs of drug-taking in a rural district totally unprepared for this wave of junkies.</p>
<p>Photographe travaillant en Afrique du Sud, Roger Ballen ne photographie pas avec la lumière mais dessine avec les ombres. Plutôt que de raconter la photo qu'il n'a pas prise, il commente (in English - because his voice is so nice !) l'étrange chimie qu'implique de l'acte de photographier. Son livre 'Asylum of the Birds' a été réalisé dans un bidonville de Johannesburg dont les habitants vivent parmi les pigeons. Une exposition a eu lieu en 2014 au musée Niepce de Châlon-sur-Saône. Rien à voir (saison 2, épisode 2) : 12 photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Jean-Charles Skarbowsky a combattu en Thaïlande pour devenir champion de boxe thaï. Il raconte sa pratique, et l'influence des mots du coach sur le corps d'un athlète. Alexandre Mognol a posé deux micros binauraux sur le serre-tête d'un boxeur. Pour tenter de faire entendre les coups, les mots, la peur, comme on les ressent sur le ring. Mettez votre casque et vous y êtes : un round au coeur du combat. Dans la tête : en binaural dans la tête d'un dentiste, une skieuse, un aveugle, un batteur... A écouter au casque.</p>
<p>En vie, chronique du cancer (7) : Robert se rend, comme chaque mois, au groupe de parole organisé par l'association Choix Vital. Robert, 72 ans, est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis cette nouvelle, il porte un regard neuf sur son existence. Souvenirs, espoirs et combats: d'un épisode à l'autre, Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire. Merci à l'association Choix Vital (groupe d'échange et de parole autour du cancer) et au Dr Claude-Alain Planchon.</p>
<p>Françoise Huguier est envoyée en Inde par le journal Actuel pour réaliser un reportage sur le deuil chiite, un rituel très violent où les hommes se flagellent. Elle refuse de prendre une image particulièrement atroce en sachant que le journal voudra la publier... La photographe Françoise Huguier voyage et va à la rencontre des gens. Une grande rétrospective de son travail a eu lieu en 2014 à la Maison Européenne de la Photographie. Rien à voir (saison 2, épisode 1) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Après deux mois d'occupation de la forêt de Sivens, les opposants au barrage ont vu la mort arriver sur la ZAD ('zone à défendre'). Rémi Fraisse, 21 ans a été tué par une grenade offensive lancée par les gendarmes mobiles dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre. Marine Vlahovic a assisté au début des affrontements et est revenue le lundi au Testet. Devant le petit mausolée érigé pour Rémi, Fred et Christian témoignent des violences policières et de ce que plusieurs semaines de combats leur ont appris.</p>
<p>Ouvrir un magasin bio pour les gens modestes : pari impossible ? A Marseille, l'association 'Filière paysanne' veut s'installer dans un quartier populaire. Réunion avec des habitants de La Busserine dans un local associatif pas riche non plus. Tout de suite les questions : combien ça coûte ? est-ce que ça va créer des emplois ? Pas facile de se faire entendre. Comme dit l'autre : le bio, c'est bien beau...</p>
<p>Le séjour de Jimi Hendrix à Essaouira (Maroc) en 1969 est un mystère du rock'n'roll. Aujourd'hui tout le monde prétend avoir tapé le bœuf avec Jimi et des musiciens Gnawas. Pendant le festival d'Essaouira, on peut entendre l'écho de sa guitare dans la transe du guembri. Mieux encore, on sent souffler le vent de liberté hippie qui, dans les années 70, a touché certains Marocains.</p>
Bruno est artiste, poète, et depuis peu prêtre orthodoxe. Son nom de baptême est Séraphim. Ce drôle d'oiseau entend parfois de drôles de choses entre les voyelles et les consonnes. Il sur-interprète les mots du quotidien en Lacanien forcené, en cryptologue avide. Croyez-vous qu'il s'égare dans les anagrammes, assonances et autres jeux d'esprit ? Que non. Père Séraphim parle la langue des oiseaux. L'essence cachée du monde.
<p>Marie-France est créatrice de costumes à Hollywood. Au milieu des années 80 elle travaille avec Prince, imposant notamment la fameuse chemise à jabot dans 'Purple Rain'. Une nuit, Prince la convoque dans son studio de Paisley Park : il a besoin d'une traduction française pour 'Girls and Boys', extrait de son futur album 'Parade ' et du film 'Under the cherry moon'. La suite appartient à la (petite) histoire de la pop. </p>
<p>Aleth et Jean se sont rencontrés en 1956 dans une surprise-partie (aujourd'hui on dirait : une teuf). Aleth est issue d'une famille catholique et pétainiste, Jean est un Juif de gauche immigré de Roumanie. Ils ne se sont jamais mariés mais Aleth et Jean sont restés amants pendant soixante ans. Une étonnante histoire d'amour à deux voix qui épouse l'Histoire de France.<br /><br />A retrouver aussi sur la <a href="https://youtu.be/tOs3_eHLGXI">chaîne Youtube</a> ARTE Radio.</p>
Jennifer Walshe est une véritable 'lady dada' à l'accent dublinois. Planquée derrière ses brumes irlandaises, la fée baroque modèle une langue inconnue pour contes noirs et spectres chanteurs. Petites épingles sonores dans les oreilles, auditeur envouté.
En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier). Merci à Angela Kent (traduction).
<p>La nuit, quand la plupart des gens dorment tranquillement, Renée affronte un monde hostile. Dans son sommeil elle voit des fantômes. Elle sent le sol qui s'écroule, le plafond qui tombe. Elle crie, elle hurle, parfois même elle cogne. Qui est le plus à plaindre : la mauvaise dormeuse ou son amoureux ? Et que faire pour que ça cesse ? Enquête médicale à la recherche du sommeil perdu.</p>
<p>Béatrice, franco-colombienne, revient dans son pays d'origine. Ce voyage est aussi l'occasion de retrouver ses racines, que ce soit la culture du maïs ou auprès des paysannes indiennes. Ces communautés sont menacées par l'industrie minière qui se développe fortement dans la région de Boyaca. A l'ombre de cette disparition annoncée, un retour au pays marqué par la douceur du paysage sonore et le rire des habitants croisés sur les chemins des Andes.</p>
<p>En vie, chronique du cancer (6) : Robert fouille dans ses étagères pour en extraire les musiques qui le touchent aujourd'hui. Robert, 72 ans, est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis cette nouvelle il porte un regard neuf sur son existence. Souvenirs, espoirs et combats : d'un épisode à l'autre Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire.</p>
<p>Ahmed, 18 ans, est Égyptien et étudiant en art à Paris. De retour pour les vacances à Abu Dhabi, il annonce à sa mère qu'il est homosexuel. Un choc pour ses parents qui décident alors de le 'guérir' et l'envoient chez une psy. Sonia Leyglene a confié un enregistreur à Ahmed pour noter ses impressions.</p>
<p>Ca fait quel effet de devenir fou ? Il y a treize ans, Joris a été diagnostiqué schizophrène. Il raconte très simplement son expérience de la folie. En parallèle, un psychiatre apporte quelques éclairages. Dialogue virtuel, extraits de films, échange épistolaire : le documentaire de Fabienne Laumonier (prix Longueurs d'Ondes 2013 pour 'J'aime pas l'école !' avec Christophe Rault) multiplie les formes pour une approche sensible de la folie. Avec le soutien du fonds 'Du côté des ondes' et de l'ACSR (Bruxelles). </p><p> </p><p><strong>White madness </strong>- What does it feel like to go mad? Thirteen years ago, Joris was diagnosed as schizophrenic. He gives a straightforward account of his experience of madness, interspersed with the explanations of a psychiatrist. Their virtual dialogue, film clips, correspondence: this documentary by Fabienne Laumonier (Longueur d'Ondes First Prize 2013 for <em>J'aime pas l'école </em>with Christophe Rault) combines various forms in a sensitive approach to madness. <br />With the support of the Du Côté des Ondes Fund and ACSR (Brussels).</p>
<p>L'émission de reportages de Daniel Mermet 'Là-bas si j'y suis' a été supprimée de la grille de France Inter. Jeune réalisateur, Olivier Minot lui rend un hommage intime et virtuose, une déclaration d'amour à la radio qui jongle entre sa bio perso, sa découverte du reportage sonore et l'âge du caporal. Prix Longueur d'ondes 2015 du documentaire. <br />"Depuis que j'ai l'âge de raison, 'Là-bas si j'y suis' faisait partie de mon quotidien. Avec la disparition de l'émission, j'ai perdu un lien intime avec les miens. Avec la radio que je veux faire, avec le monde que je veux combattre. J'ai perdu un repaire." (Olivier Minot). Avec un extrait de 'Juste avant Là-bas' de Chloé Sanchez (disponible en intégralité sur Syntone.fr).</p>
Marc pratique la 'transcommunication instrumentale', une méthode imaginée par Thomas Edison pour communiquer avec les morts. Entre technologie et spiritisme, il tente d'enregistrer sur sa vieille radio les voix de l'au-delà. Selon lui, les morts parlent entre les fréquences. Policier en région parisienne, il lui arrive même d'utiliser ses facultés de médium dans le cadre de ses enquêtes... Confidences au coin du poste.
<p>Elle a 100 ans, comme la Grande Guerre. Anne est née le 6 octobre 1914 à Prin-Deyrançon, petit village de 600 âmes en plein Poitou. Et elle est encore là. Entretemps, une vie de fermière : le foin, les vaches, la lessive. Veuve, Anne vit seule dans l'ancienne écurie transformée en deux-pièces. Elle est autonome ou presque - sa fille vient remplir le frigo de temps en temps. Décroissante sans le savoir, elle a une canne, un demi-dentier, des impatiences et toute sa tête. Elle se marre en racontant une gifle qu'elle a reçu il y a 90 ans et cite Victor Hugo en patois. Respect.</p>
C'est un tsunami, que dis-je, une révolution ! En fait, l'éducation numérique est juste un marronnier qui revient chaque année dans les débats. Avant on disait que 'l'informatique à l'école' allait tout bouleverser, aujourd'hui les profs ont un logiciel pour gérer les absences. Voici la journée de deux enseignants en lycée technique dans leur nouvel environnement 2.0. Il reste quelques bugs dans le système...
<p>Le label Time Bomb bouleverse le rap français des années 90. Là se révèlent les talents de Booba, Oxmo Puccino, Pit Bacccardi, les X-Men... Animé par DJ Sek, DJ Mars et Ricky, ce label indé fait la nique aux majors et cumule les rimes hardcore. De la gloire à l'oubli, du bling à la poésie, la saga de Time Bomb est aussi un bon résumé des destins variés du rap français. Avec les témoignages inédits de Oxmo Puccino, Pit Baccardi (depuis le Cameroun !), Mars, Sek, Ill, Cassidy et Mark de l'émission Bombattak sur la radio Générations.</p>
<p>De sa première fois à sa dernière rupture, Laure raconte sa vie amoureuse. La volupté, l'insouciance, l'amour fusionnel ou l'angoisse du célibat. Avec dérision et violoncelle, quelques étapes dans la vie d'une jeune femme de l'adolescence à la trentaine. Un récit à la fois perso et générationnel plein de franchise, de fleurs bleues et de punk-rock.</p>
<p>Il est tard. La radio est cachée sous les draps, le walkman est sur les oreilles. Comme chaque soir dans toute la France les ados écoutent en cachette les émissions de libre antenne qui, dans le sillage de 'Lovin' Fun', bousculent la FM des années 90. Sexualité, prévention, banlieue... Tous les sujets sont abordés avec humour (gras) et sans tabous sur les ondes de Fun ou de Skyrock. Le lendemain au collège on ne parle que de ça. ARTE Radio croise les témoignages d'auditeurs avec les archives de Doc et Difool, Tabatha Cash, Maurice, Supernana... Rires, émotions et madeleines musicales garantis.</p>
<p>En vie, chronique du cancer (5) : Robert évoque les deux femmes qui ont compté pour lui, et la musique d'opéra qui les relie. Robert, 72 ans, est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis cette nouvelle il porte un regard neuf sur son existence. Souvenirs, espoirs et combats : d'un épisode à l'autre Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire.</p>
<p>Un moment de grâce avec les Dupondt de Brazzaville, deux musiciens barrés du mythique FB Stars. Aux rythmes des bat-bidons et en écho poétique, Moïse l'ainé de la famille et son oncle Kaizer racontent l'inspiration des ancêtres et l'espoir du futur. Branchez-vous sur la connexion africaine astrale !</p>
<p>Charles parvient à gagner la confiance d'un grossiste. Mais sa place reste encore à trouver.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis.</p><p> </p><p><strong>Crackopolis (15/16 - The place) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis.</p>
<p>Peu à peu remplacés par des dealers d'Afrique de l'Ouest, il ne reste qu'une équipe de Maghrébins. À sa tête un petit homme très nerveux.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (14/16 - The Gangster) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. </p>
Sophie et Jipé ont moins de vingt-cinq ans. Tous les deux ont grandi avec une pornographie accessible librement sur Internet. Le porno en ligne a-t-il changé leur vie sexuelle ? Portraits croisés de 'digital natives' qui sont aussi des 'porn natives'.
<p>Ce spot de vente dans une cité du XIXe arrondissement brasse jusqu'à 25 000 euros par week-end. À la tête de ce trafic, qui dure depuis des années, on trouve le grossiste.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de la vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (13/16 - The wholesaler) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis.</p>
<p>Vol de cartes bleues, de portables ou de papiers d'identité, arnaques en tous genres : les combines de Charles pour financer sa consommation.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de la vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (12/16 - Stealing) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis.</p>
<p>Que reste-t-il de l'amour à Crackopolis ? Quelles est la place des femmes dans un monde de violence et de rapports marchands ?</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de la vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, aimer et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (11/16 - Love) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. </p>
<p>Charles est ressorti du parking mais y a laissé son ami Moussa, avec qui il faisait les 400 coups.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de la vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (10/16 - The friend) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis.</p>
<p>Cofondateur du groupe Teleperformance, leader mondial des centres d'appels, Jacques Berrebi nous reçoit dans ses bureaux à Uccle, quartier huppé de Bruxelles. Entre la photo de son ami Ben Ali et celle de sa femme Dominique, il explique son amour de la Belgique, de l'Europe et des exemptions d'impôts. Non loin de là, Pierre Cornette de Saint-Cyr, commissaire priseur et président du Palais de Tokyo, a ouvert une salle de vente d'art contemporain. Les SDF européens - "sans domicile fiscal" ou "sans difficulté financière" - s'y retrouvent pour le brunch. Pierre Cornette de Saint-Cyr partage avec ses amis exilés les douceurs de la Belgique : pas d'ISF et pas de taxation des plus-values mobilières... Europe : Manuel de l'usager - une série d'enquêtes en partenariat avec Mediapart.</p>
Paysan connecté, Fabrice Genin jongle avec les chiffres comme il laboure ses champs. De son tracteur guidé par GPS, ce cogérant d'une exploitation céréalière de 800 hectares suit les cours du marché et surveille son lobbying à Bruxelles. Avec les aides européennes de la PAC (politique agricole commune) revues à la baisse sur ce type d'exploitation, le problème de Fabrice est simple : comment faire plus de blé avec moins de blé ?
En partenariat avec Mediapart.
<p>Métis cultivé, issu de la classe moyenne, Charles circule partout mais peine à trouver sa place. Il se compare à Omar dans 'The Wire'.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de la vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (9/16 - Identity) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis.</p>
<p>À la rue, Charles trouve refuge dans un parking du XIXe arrondissement, squatté par les plus vulnérables. Us et coutumes des sans-domiciles fixes.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de la vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (8/16 - The parking garage) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. Sixteen trips to an alternative, somber, violent and on occasion terribly funny town, so close yet so totally foreign.</p>
<p>Bruxelles est la capitale du lobbying en Europe. Pascal Kerneis dirige ESF, un cabinet incontournable pour défendre les intérêts des entreprises. Ses clients ? Le Medef, Orange, Veolia... Comme un grand nombre de lobbyistes, Pascal a commencé sa carrière au sein même de la Commission européenne. Et il fait aujourd'hui partie du groupe d'experts qu'elle consulte sur le traité transatlantique TTIP... Loin de craindre les médias, ESF tente de les utiliser pour servir son combat : la libéralisation des services et la défense du traité. Un petit guide du bon lobbying que ne contredira pas Martin Pigeon, de Corporate Europe Observatory, un groupe alter qui organise un "Lobby tour" de la capitale européenne. En partenariat avec Mediapart.</p>
<p>Comment tout a commencé : adolescent, Charles devient le poulain du dealer de son quartier.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (7/16 - 200,000 Francs) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis.</p>
<p>Premier joint à dix ans, dernier caillou la veille... Charles est aussi passé par la MDMA, l'héroïne et la cocaïne.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir, aimer et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (6/16 - Wired) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. Sixteen trips to an alternative, somber, violent and on occasion terribly funny town, so close yet so totally foreign.</p>
<p>Pas d'impôt sur la fortune ni sur les plus-values mobilières : la Belgique est la destination la plus prisée des exilés fiscaux. Devenu Belge, Régis Mulliez a été rejoint par de nombreux membres de sa famille, propriétaire d'Auchan (et de Flunch, Saint-Maclou, Attac, Leroy-Merlin... près de 60 milliards d'euros de chiffre d'affaire). Chez lui à Bruxelles, il s'explique sur l'Europe, les taxes, la France et les délocalisations. Une plainte est en cours contre le groupe Auchan. Des étiquettes de sa marque In extenso ont été retrouvées dans les décombres de l'atelier qui s'est écroulé le 24 avril 2013 à Daca, au Bengladesh. L'effondrement du Rana Plaza avait tué 1 138 ouvriers et blessé plus de 2 000 autres.</p>
<p>The Wire sur Seine ! Il existe à Paris et en banlieue de véritables crackhouses où l'on peut acheter et fumer. Charles raconte leur fonctionnement, ainsi que la vente dans des cités à Couronne ou à Laumière.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis.</p><p> </p><p><b>Crackopolis (5/16) </b>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. Sixteen trips to an alternative, somber, violent and on occasion terribly funny town, so close yet so totally foreign.</p>
<p>Comment Charles cuisine ses galettes à partir de la cocaïne.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. 16 ballades dans une ville parallèle, sombre, violente, parfois terriblement drôle, toute proche et pourtant inconnue.</p><p> </p><p><strong>Crackopolis (4/16 - The recipe) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. Sixteen trips to an alternative, somber, violent and on occasion terribly funny town, so close yet so totally foreign.</p>
<p>Place de la Rotonde à Stalingrad, chacun a remarqué le ballet des dealers et des clients. Surnommé 'le village', c'est le point central et visible de la consommation de crack à Paris.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis.</p><p> </p><p><strong>Crackopolis (3/16 - The village) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis.</p>
<p>Charles navigue entre deux mondes : celui des consommateurs de crack, les 'geushs', et celui des dealers qui les méprisent.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (2/16 - "Geushes")</strong> - Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. </p>
<p>Charles met en relation un grossiste et un dealer de cocaïne et touche sa commission au passage.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de la vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. 16 ballades dans une ville parallèle sombre et violente, parfois terriblement drôle, toute proche et pourtant inconnue.</p><p> </p><p><strong>Crackopolis (1/16 - 100g of coke) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. Sixteen trips to an alternative, somber, violent and on occasion terribly funny town, so close yet so totally foreign.</p>
<p>36 000 communes en France et presque autant de monuments aux morts. Maurice Muller les photographie depuis une quarantaine d?années, en archiviste patient et silencieux. Ses photos racontent la France des petites villes et des villages, la répétition et la mélancolie de ces pierres qui peuplent discrètement l?espace urbain. Maurice Muller n?aime pas la guerre et ne célèbrera rien cette année.</p>
<p>'C comme chômage, P comme Précaire, E comme exploitée...'. En 2006, Lydie manifestait contre le Contrat Première Embauche (CPE). Deux masters plus tard, le désenchantement est brutal : Lydie et ses amis bac+5 galèrent entre stages à répétition et emplois aidés. Les contrats précaires sont devenus la norme. Chômeuse, précaire, exploitée : la génération qui a vaincu le CPE a-t-elle perdu la bataille ?</p>
<p>En vie, chronique du cancer (4) : promenade en forêt avec Robert. De belles leçons de vie inspirées par les racines, l'olivier ou le ficus. Robert, 72 ans, est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis cette nouvelle il porte un regard neuf sur son existence. Souvenirs, espoirs et combats : d'un épisode à l'autre Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire.</p>
<p>Colette Bertin a enregistré des centaines d'émissions de radio sur des cassettes audio. Elle en tirait ses 'merveilles sonores' - hurlements de loups, gouttes d'eau, chants de pygmées Aka - qu'elle utilisait lors de ses cours d'éveil musical dans les conservatoires et les écoles. Aujourd'hui, à 82 ans, Colette replonge dans ses cartons et évoque une vie entière passée à l'écoute, de la cassette au wifi ! Un éloge de la radio et des plaisirs de l'écoute. Mention spéciale au prix Italia et Mention spéciale au prix Europa 2014 ! </p><p> </p><p><strong>Colette's podcasts </strong>- Colette loves to listen to the radio. Years ago, she found a way to record programs when she was away. She has now dozens of audio cassettes which she plays again and again. Colette invented podcast. </p>
<p>Dans les faubourgs de Brazzaville, les Louzolo consacrent la bière comme un médicament. Ils l'utilisent aussi pour des cérémonies où ils invoquent leur chef spirituel, le défunt leader bègue Papa Émile. Entre guérison miraculeuse et chansons épatantes, une impressionnante immersion au coeur de la transe.</p>
Oublie GTA V, rallume l'Amazon Hunt ! On voit encore dans les bistrots des virtuoses de la fourchette, des as de l'extraballe, des champions du flipper. Comme Archi, a.k.a. ARC, qui laisse son blaze sur le high score de toutes les machines du quertier. Et quand Archi croise le nom d'un autre champion sur son flip préféré, la chasse à l'homme commence.
<p>Épisode 5 et fin : Anouk participe à plusieurs tournages de films 'made in Nollywood'. C'est à dire parfois trash, sans trop d'argent, mais avec beaucoup d'énergie et d'invention. Extrait de 'Family on fire', produit et réalisé par Tade Ogidan ; 'Invasion 1897', produit et réalisé par Lancelot Oduwa Imasuen ; 'Mama Africa' produit par Norbert Ajaegbu et réalisé par Ubaka Joseph Ugochukwu. Sufferin' and smilin' : Anouk est partie vivre au Nigeria pour étudier Nollywood, l'industrie locale du cinéma. Son journal sonore de deux années bien pimentées loin des expatriés.</p>
<p>Le percussionniste Kahil El'Zabar raconte (en musique !) comment les Afro-américains ont inventé le blues et le jazz. Comment les deux genres se mêlent à Chicago et engendrent la soul, le rock, le rap et la house. Une saga illustrée par les meilleurs extraits, de Mahalia Jackson à D'Angelo.<br />Traduction française et script bilingue en pdf (picto à droite).</p><p>Jazz and soul musician Kahil El'Zabar (Dizzy Gillespie, Stevie Wonder, Lupe Fiasco) tells his story of black music with drums. How the songs and rhythms of the African slaves in America gave birth to blues and jazz. How Chicago saw those genres mix and eventually breed soul, rock, rap and house. A vivid saga of the African-American gift to the world, and the finest tracks from bebop to hip-hop, from Mahalia to D'Angelo.<br />For full bilingual script in pdf, click (pic right). </p>
<p>En vie, chronique du cancer (3) : Robert se rend à l'hôpital Cochin pour apprendre une bonne nouvelle. En octobre 2012, Robert, 72 ans, apprend qu'il est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis il porte un regard neuf sur son existence. Des souvenirs, des espoirs, des combats : d'un épisode à l'autre et parfois sans s'en apercevoir Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire.</p>
<p>Episode 4. Agressée pendant son séjour au Nigeria, Anouk a recours à la radio-thérapie : raconter, enregistrer, tuer des bêtes. Anouk est partie vivre au Nigeria pour étudier Nollywood, l'industrie locale du cinéma. Souvenirs, paroles et musiques de deux années bien pimentées loin des expatriés.</p>
<p>Épisode 3 : en janvier 2012 un mouvement de protestation sociale secoue le Nigeria. C'est la grève générale contre l'austérité et le président Goodluck Jonathan. Réflexions sur le Nigeria, son gouvernement et Boko Haram, et chansons autour d'un poisson grillé à Bar Beach. Anouk est partie vivre au Nigeria pour étudier Nollywood, l'industrie locale du cinéma. Souvenirs, paroles et musiques de deux années bien pimentées loin des expatriés.</p>
<p>Dans les années 1980, ils portaient des badges et des Doc Martens, étaient libertaires et antimilitaristes. Il leur fallait à tout prix échapper au service militaire. Comme d'autres ont des souvenirs de régiment, les intellos-punks-chétifs ont des histoires de tire-au-flanc. Comment se droguer et mentir au psy pour obtenir le précieux label "P4" qui exemptait du service national. La contre-culture de la réforme en témoignages et archives croustillants.</p>
L'enfant rêve. De crottes de nez. De Harry Potter. D'un mec. L'enfant a grandi. Mehdi Ahoudig a enregistré à dix ans d'intervalle les rêves de sa fille Ijjou. Une création imaginée pour les souscripteurs de la revue Syntone.fr, à découvrir ici en version courte.
<p>On l'appelle "le Davy Crocket du pays de Caux". Il est l'ennemi juré des fouines, taupes, renards, lapins, frelons... et des pigeons, donc. Profession trappeur, spécialiste en animaux nuisibles ou gênants. Capture au piège ou au lasso. Le tir à la carabine dans les cas désespérés. Démonstration dans un clocher. En cas d'attaques répétées, joignez Rémi Guerinot sur trappeur-normand.com</p>
<p>Anouk est partie vivre au Nigeria pour étudier Nollywood, l'industrie locale du cinéma. Elle raconte en mode 'journal intime sonore' deux années pimentées loin des expatriés. Episode 2 : ce soir, hommage à Fela avec un concert de Femi Kuti au Afrika Shrine, la boîte qui a remplacé le Shrine de son père. Bonne occasion pour parler d'amour et des rapports hommes-femmes avec les copines.</p>
<p>Brigitte, Michèle, Anne et Catherine étaient membres du Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception (MLAC). Même après la loi Veil de 1975, elles ont continué à pratiquer des avortements à la maison de façon illégale. Parce qu'à l'époque la loi n'est pas toujours bien appliquée dans les hôpitaux, et l'avortement pas remboursé par la Sécurité sociale. Surtout, le MLAC de Paris XXème milite contre la médicalisation du corps des femmes. Celles-ci apprennent aussi à s'examiner et à poser des stérilets dans la joyeuse ambiance des années 1970. En contrepoint, les manifs des catholiques intégristes opposés à l'avortement nous rappellent que ce combat n'est jamais tout à fait gagné.</p>
<p>Anouk est partie vivre au Nigeria pour étudier le cinéma local. En cinq épisodes d'un journal sonore, elle raconte deux années bien pimentées : rencontres, musiques et galères loin des expatriés. Episode 1 : panne de courant, générateur et marché noir. Welcome to Nigeria. Anouk Batard a reçu le Prix Europa 2010 du meilleur documentaire pour 'Qui a connu Lolita ?'.</p>
1 milliard de cartes postales sont éditées en Allemagne en 1914 et 800 millions en France. Pendant la Grande Guerre la carte postale de propagande fait des allers-retours entre les tranchées et les familles. Au verso les mots doux, au recto la violence des images. Le soldat boche mange les enfants, le soldat nègre fait peur au Allemands. Promenade cruelle dans les classeurs du collectionneur Jean-Charles Lyant.
<p>Rencontré au festival d'Avignon, Laurent Poitrenaux a beaucoup travaillé avec Ludovic Lagarde et Olivier Cadiot. Grand maître du monologue intense, il cite de mémoire et d'une traite un texte magnifique d'Olivier Cadiot sur les voix intérieures qui nous hantent. En 2014, il jouera dans "la Chambre bleue", adaptation du roman de Simenon par Mathieu Amalric. Sur ARTE Radio il faisait un excellent Alain Duhamel dans "le Grand Soir" d'Alexandre Gamelin.</p>
Le 2e effet Kiss-Cool de la déferlante Didier Hendrix, musicien des rues rencontré dans "Bad trip". Une errance avec le Cherokee de la place des Abbesses, qui nous livre les dernières nouvelles de sa réalité hallucinogène. Notre prophète (héraut ?) des temps modernes n'a pas pris une ride, bien au contraire : le voilà amoureux.
<p>Leïla Anis est à la fois comédienne et auteure. Elle a passé son enfance à Djibouti avant de venir vivre en France où elle a appris son métier. Elle raconte ses débuts, la mémoire encore jeune, la voix qui se rode, le métier qui rentre... Elle a écrit "Fille de", un texte sur son départ de Djibouti qui sera joué à la Maison des Métallos en mars 2014 dans une mise en scène de Géraldine Bénichou (Théâtre du Grabuge).</p>
Voici un manuel de traduction destiné aux soldats allemands en France pendant la Première Guerre. Démasquer un franc-tireur, se faire soigner, trouver des chevaux ou des cochons... En 1914, le soldat pouvait se procurer ce manuel pour 18 Pfennig. Et affronter ainsi la guerre en territoire français sans problème, en tous cas linguistique. Nous en proposons ici quelques extraits choisis façon Assimil. Ce manuel appartient à la collection de Jean-Charles Lyant.
<p>Formé au Conservatoire, Christophe Brault a joué de grands rôles : Hamlet, Othello et Cyrano de Bergerac lors d'une tournée marathon. Tous les interprètes ont eu des soucis avec le plus long rôle du répertoire français. Christophe Brault a tenu 120 représentations avant d'y laisser sa voix. Témoignage de notre comédien fétiche sur la perte de son bel outil. Christophe Brault joue plein de rôles dans toutes les fictions d'ARTE Radio, du 'Bocal' à 'Comme un pied' en passant par 'le Vaisseau spécial'. En 2014 il est à l'affiche du 'Canard sauvage' (Ibsen/Braunschweig) en février à la Colline, et de 'Love and Money' en mars au théâtre du Rond-point. En bonne voix : sept comédien(ne)s parlent de leur outil de travail.</p>
<p>Liberté, audace, gouaille et présence : Marlène Saldana a un rapport ludique et débridé à sa voix. A la fois profonde et brute de décoffrage, intello et déjantée, la comédienne parle de son outil de travail. Actrice, metteure en scène, danseuse, Marlène Saldana travaille avec Sophie Perez et Xavier Boussiron de la compagnie ZEREP, récemment au théâtre du Rond-point dans 'Prélude à l'agonie'. Elle a aussi appris avec Yves-Noël Genod , Daniel Jeanneteau, Thomas Lebrun, le Moving Theater (New York), Krystian Lupa... En bonne voix : sept comédien(ne)s parlent de leur voix.</p>
<p>Il sourit, il gronde, il pleure : le stade est comme un être humain. Alexandre, 22 ans, a assisté à des centaines de rencontres sportives. Gamin avec son père et son oncle, rugbymen professionnels. Devenu journaliste radio et commentateur sportif, Alexandre continue d'aller au stade. Émotion, souvenirs et déclaration d'amour tonitruante. Certaines ambiances sont enregistrées en binaural : écouter au casque pour profiter du son en 3D.</p>
<p>En octobre 2012, Robert, 72 ans, apprend qu'il est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis il porte un regard neuf sur chaque évènement de son existence. Des souvenirs, des espoirs, des combats : d'un épisode à l'autre et parfois sans s'en apercevoir Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire. En vie, chronique du cancer (2). Robert fait le tri dans les images de sa vie et commence à se confier.</p>
<p>Depuis la Première Guerre mondiale, on raconte qu'on peut entendre sur les ondes courtes des voix qui répètent des suites de chiffres. Ces 'stations de nombres' permettraient aux services de renseignements de diffuser des phrases cryptées à destination de leurs espions sur le terrain. Mais impossible d'identifier ou de localiser ces radios. Pourtant, on continue de les entendre.... David, jeune radioécouteur, Georges, ancien opérateur militaire chargé des interceptions radio, et Hervé Lehning, spécialiste des codes secrets, déchiffrent l'histoire de ces radios d'espions.</p>
<p>Ginette Kolinka, ancienne déportée, accompagne des lycéens de l'académie de Caen au camp d'extermination d'Auschwitz. Mais que reste-t-il à voir là-bas ? Que reste t-il à entendre ?</p>
<p>Acteur et metteur en scène formé au Théâtre national de Bretagne, Pierre Maillet est membre du théâtre des Lucioles depuis sa création en 1994. Rencontré au festival d'Avignon 2011, alors qu'il jouait plusieurs rôles de femme sous la direction de Marcial di Fonzo Bo, il évoque ce petit quelque chose de flûté et de suave dans sa voix. Une ambiguïté qui le fait rire et travailler, mais qui sème le trouble à la vie comme à la scène. Pierre Maillet prépare actuellement un hommage aux films de Paul Morrissey, 'Little Joe', à la comédie de Saint Etienne en février 2014 et à l'automne au Centquatre. En bonne voix : sept comédien(ne)s parlent de leur outil de travail.</p>
La chorale La Barricade évoque la guerre de 14-18 avec des chansons comme "Craonne" ou "Quand un soldat". Loin de la propagande et de la haine nationaliste, elles témoignent d'une vision antimilitariste et libertaire qui perdure aujourd'hui. Les chanteurs et chanteuses de cette chorale stéphanoise se réunissent pour en pousser une, même le 11 novembre, sans tambour ni trompette.
Avec la chorale La Barricade : accordéon Valérie Gonzales, voix de Josiane Carle, Bernard Scemama, Fred Jasse, Djamila Zeghbab.
<p>En octobre 2012, Robert, 72 ans, apprend qu'il est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis il porte un regard neuf sur chaque évènement de son existence. Des souvenirs, des espoirs, des combats : d'un épisode à l'autre et parfois sans s'en apercevoir Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire. Premier épisode : aujourd'hui comme chaque jour depuis l'annonce de sa maladie, Robert se prend en photo. Merci à l'association Choix Vital (groupe d'échange et de parole autour du cancer) et au Dr Claude-Alain Planchon.</p>
<p>Avant de recevoir ses habitués, David se métamorphose en travesti : douche, épilation, maquillage, perruque. Un rituel qui procède de la magie et de l'illusion, pour des clients qui ignorent qui se cache derrière la grande Sophia : David Dumortier, poète ("For intérieur") et auteur de livres pour enfants.</p>
<p>Annie Mercier, grande dame du théâtre public, a une voix travaillée par la clope et les ans. Cette comédienne a joué sous la direction de Stéphane Braunschweig, Jean-Pierre Vincent ou Christophe Honoré, et récemment dans la cour d'Honneur pour 'Par les villages' mis en scène par Stanislas Nordey. On l'a vue à la télé ('Braquo', 'Un village français') et au cinéma ('Malavita', 'les Femmes du 6ème étage'). Entre Molière et Ibsen, elle aime bien rigoler à ARTE Radio en jouant Iga, l'alien lubrique du 'Vaisseau spécial'. 'En bonne voix' : sept comédien(ne)s parlent de leur outil de travail.</p>
Décembre 2012 : Élisa se rend à la friche culturelle Emmetrop, à Bourges, où la philosophe Beatriz Preciado propose un atelier sur le 'genre'. Elle a invité, entre autres, le chorégraphe Mark Tompkins à animer ce 'Gender Lab', un stage pratique pour explorer, ou exploser, les codes de son genre. Elisa raconte son expérience troublante. Peut-on apprendre à être un garçon quand on croit être une fille ? A-t-on encore un genre quand on n'est plus qu'un corps ?
<p>Éric Herson-Macarel joue régulièrement au théâtre et au cinéma, mais il est surtout connu comme 'comédien de voix'. Spécialisé dans le doublage, il est entre autres la voix française de Daniel Craig, de Robert Carlyle ou de Willem Dafoe. Il est également narrateur de livres audio (Michael Connely, Cormac Mc Carthy) et de documentaires pour la télévision. ARTE Radio emploie très souvent la voix hantée, profonde et fine d'Éric Herson-Macarel pour ses fictions et lectures. En 2014 il est en tournée dans la pièce d'Alexis Michalik, 'le Porteur d'Histoire'. 'En bonne voix' : sept comédien(ne)s parlent de leur outil de travail.</p>
<p>Et toi, tu la vois comment cette année ? Une frise, une roue, un ruban dans l'espace ? La synesthésie est la faculté d'associer des sons avec des couleurs, des odeurs avec des mots, ou dans ce cas précis une image avec le temps. Claire Richard a rencontré des synesthètes temporels. Leur année ressemble à une chambre à air ou à une montagne russe. Leur calendrier intime se voit, et grâce à Arnaud Forest, il s'entend.</p>
<p>En 2007 Charlotte Bienaimé réalisait son premier reportage, 'Mémé radio'. Le portrait de sa grand-mère Adèle qui enregistre sa vie et fait le montage elle-même sur son lecteur à double cassettes. La vie d'Adèle : bilan, souvenirs et transmission. Mémé fait toujours de la radio et sa petite-fille est devenue professionnelle à France Culture.</p>
<p>Madame Saltimbanque a des superpouvoirs : elle chante comme Klaus Nomi sous la douche, danse comme une reine du Buto sous électrochocs, délivre la musique concrète et l'électro de leurs chapelles gothiques. Elle parle aussi le français avec un accent plus léger qu'un haïku. Lorsqu'elle se pique de création radio, Wonder Yoko vampirise Tokyo ou le reste du monde. Grâce à sa super acuité auditive, elle aspire les fluides sonores et en tire de belles plages contemplatives et baroques. Une mutante équipée d'un Nagra. Nagrasaki ? En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Réserve du Hato Masaguaral, Venezuela. Suivez deux chercheurs en bioacoustique qui étudient le langage des crocodiles. Thierry Aubin (CNRS/Orsay) et Nicolas Mathevon (Saint-Etienne) tentent de vérifier leurs théories sur le terrain (glissant) de la jungle. Après sa série sur les animaux musiciens, Antonio Fischetti décrypte le langage des crocos : attention de ne pas tomber à l'eau...</p>
<p>Trafic au rayon bricolant : tiges de ferraille dans la table de mixage et pinces croco multicolores, ça rentre la sortie dedans. C'est pas du tout fait pour mais ça n'empêche. Un électrophone, plutôt plastique, renforcé pour encaisser. Pas forcément des disques et même certains en métal. Tant que ça tient. Au contraire des capteurs qui se collent là où ils tombent, mais pas toujours. Avec des ressorts, en revanche. Bref et sinon, punk D.I.Y., feedbackophile non repenti, Arnaud Rivière se débrouille avec l'accident et l'électro qui tranche. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Photographe indépendante, Yohanne Lamoulère vit à Marseille dans les quartiers Nord. Un jour, le journal Libération l'appelle pour couvrir une marche en l'honneur d'un jeune abattu par un voisin. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. Yohanne Lamoulère fait partie du collectif Transit et de la coopérative Picturetank. Elle publie ses photographies dans Le Monde, Télérama, Elle, Vacarme, VSD, Le Tigre, CQFD... En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>A quel volume sonore entre-t-on en transe ? Combien de décibels pour pousser la conscience au bord du gouffre ? Joachim Montessuis répond : à fond les potards. Plus la dose est forte et plus le son, ce sérum de vérité, te révèle à toi-même. A la fois moine sonique et médium transgenre, Joachim Montessuis conduit son public à l'exode, loin du divertissement et du confort, vers des zones de tensions pure. Ses performances sont des défis à l'entendement. Mais derrière le mur du son, l'espace est vierge et la pensée plus douce. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. Dans le Nord de l'Albanie, la vendetta demande qu'un meurtre soit vengé par la mort d'un membre de la famille du coupable. Un climat tendu quand il s'agit de photographier le fils du parrain local... Fondateur de l'agence l'Oeil public, Guillaume Herbaut photographie l'inacceptable à Tchernobyl, Nagasaki ou Ciudad Juarez. Ses livres : 'La Zone' (Naïve) ; 'Urakami' (Anabet) ; 'Tchernobylsty' (Le Petit Camarguais). En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Qui est donc la "génération identitaire" ? Très présente dans les médias à travers l'occupation d'une mosquée ou des actions au Quick halal, cette mouvance nationaliste veut se distinguer des gros skins fachos. Plutôt que de céder à la dénonciation vertueuse ou à la manip' médiatique, Jeanne Robet a passé du temps avec les Jeunes identitaires de Paris. Dans leur maraude auprès des SDF, à leur entraînement de boxe, sur leur page facebook. Le temps d'entendre un message poli qui emprunte autant à droite qu'à gauche. Mais qui dévoile très vite son fantasme d'un "communautarisme blanc" archaïque et déplaisant.</p>
<p>Christophe Agou est photographe indépendant. Il réalise à la campagne comme à la ville des images parfois très dures. Voici comment il a pu terminer son travail et son livre sur le métro de New York. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Attention, poésie de pickpocket. A-J Chaton te fait les poches, non pour dérober ta carte gold, mais plutôt les traces de ta frénésie consumériste : tickets de caisse, reçus, relevés... Un ready-made fonctionnel qui te montre plus nu que les scanners corporels des aéroports. Pour être encore plus impudique et te faire froid dans le dos, Chaton égrène les grandes et les petites lignes de ta vie surveillée d'une voie grave et sans affect. Une façon de s'absenter de soi-même pour mieux se tenir à distance d'un mode hostile, en crooner désincarné et robotique. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Milomir Kovacevic a photographié Sarajevo et la guerre, puis les bars et les nuits de Paris. Photographe engagé malgré lui, il ne parle pas beaucoup mais ses images le font pour lui. Sa mère a quitté Sarajevo en 1993, il ne la reverra plus. Ses livres : 'Sarajevo dans le coeur de Paris' (Editions Qupé) ; 'Sarajevo' (Photo Poche-Actes Sud). Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Clémentine parcourt les routes du Sud-Loire avec son Canibus, camping-car psychédélique où elle toilette les chiens et les chats. Ce jour-là, elle a rendez-vous avec deux fidèles clientes. Les Français et leurs clébards (de rire), une grande histoire d'amour !</p>
<p>Frédéric Lecloux est photographe indépendant et grand voyageur, notamment au Népal. Sa devise : 'Appliquer ce que Nicolas Bouvier m'a appris sur la lenteur et le temps que doit prendre l'occupation d'être heureux'. Il a trouvé là-bas un équilibre entre violence et beauté comme en témoignent ses livres 'L'usure du monde : Hommage à Nicolas Bouvier' et 'Brumes à venir' (le Bec en l'air). Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
La nuit tombe sur 'Sans fil', un quartier populaire de Kinshasa. L'orchestre Yaco se réunit au fond d'une arrière-cour semblable à celle d'un village. Ces musiciens d'origine yansi ont quitté la Bandundu, une région voisine de Kinshasa, pour trouver un avenir meilleur dans la capitale du Congo. Ils improvisent sur des instruments de fortune, deux guitares fabriquées sur place et des pieds de chaise métallique en guise de percussions. Et quand passe la fanfare des shégés, les enfants abandonnés, les rues de Kinshasa résonnent comme celles de la Nouvelle-Orléans dans la série 'Treme'.
ARTE Radio a coproduit avec Le Monde.fr le webdoc de Geoffroy Heimlich, 'Un archéologue au Congo' - lien plus bas.
<p>Ne comptez pas sur le Montpelliérain pour pousser son auditoire dans les cordes. Ce guitariste subtil, fondateur de l'ensemble expérimental Dédalus, préfère l'accord sensible à l'accord raide. Didier Aschour prouve que le minimalisme n'a rien à voir avec le (presque) rien. D'une vibration, d'un changement de ton, d'un glissando magnétique, c'est un monde qu'il fait disparaître et un autre qu'il fait renaître. Un chaos microscopique qu'il rend audible à l'oreille nue. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Éric Bouvet est photographe indépendant, publié dans les plus grands journaux comme Newsweek, VSD, Paris Match, Time, Stern, New York Times... A ses débuts il est en Somalie lors de la guerre civile et de la famine. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Dans la corrida il y a les 'pour' et les 'contre', et au milieu il y a le taureau. Celui-ci a grandi pendant quatre ans dans le campo de Robert Margé, éleveur dans l'Hérault, avant de combattre le torero dans les arènes de Béziers. Le toro est une mystique, la part sombre et animale de la corrida. Que vit-il réellement ? Voici les derniers jours d'un animal choyé pour mourir en héros devant 13 000 personnes. Certaines ambiances sont enregistrées en binaural : écouter au casque pour profiter du son en 3D.</p>
<p>Photographe indépendant, Édouard Caupeil réalise des photos de mode et des portraits pour la presse. Pour lui, toute photographie est une photo ratée. Brillant éloge du ratage, du silence et de l'espace entre les images. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Sophie Agnel passe la plupart de ses concerts debout, penchée en équilibre sur les entrailles de son instrument, lui triturant les cordes pour qu'il crache jusqu'à la dernière goutte de son. Il faut perdre quelques a priori sur ce que c'est que 'jouer du piano' et accepter que le clavier n'en soit qu'une partie émergée. Une fois ce petit effort accompli, le monde qui s'ouvre est sidérant. Les frottements de cordes, les résonances, les effleurements des étouffoirs font un paysage musical où le temps suit un déroulement singulier et l'espace se remplit de sonorités inouïes. Un voyage passionnant dans le piano moderne. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. Photographe indépendant, membre de l'agence Vu, Denis Darzacq montre la beauté des corps qui flottent en l'air. Il réalise ses premières photographies à quinze ans lors d'un voyage en Italie. Personne ne les a jamais vues : les voici. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Un chèque sans provision, des frais qui se cumulent, un découvert dur à combler... et c'est l'interdit bancaire. Il faut alors vivre sans chéquier, sans carte bancaire et sans autorisation de découvert. Dali, Thibault et Andréa témoignent de cette nouvelle vie de 'démerdises' où tout devient encore plus cher.</p>
<p>Pascal Rostain est un paparazzi, l'un des plus célèbres de la profession. Une photographie réussie est pour lui une photographie publiée, comme celle de Mitterrand et Mazarine, de Cécilia Sarkozy et Richard Attias. Un cigare à la main, il raconte la seule et unique photographie qui manque à son tableau de chasse. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>'9 Songs' de Michael Winterbottom est le premier film interdit aux moins de 18 ans à être doublé en breton. Désacraliser la langue bretonne, toucher un nouveau public (le film alterne scènes de sexe et concerts rock), voilà ce qui pousse de jeunes comédiens à travailler dans le studio de doublage de l'association Dizale. Making of d'une première : comment dit-on 'fuck' en breton ?</p>
<p>Sacha Goldberger travaille dans l'univers de la publicité et de la mode. Il réalise depuis plusieurs années des photographies de sa grand-mère Mamika en super-mamie dans des situations totalement décalées. Quelle place pour l'image des femmes âgées dans l'art et la société ? Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. Livres : 'Mamika & Co' (Place des Victoires) et 'Mamika' (Balland). En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Elles lavent le linge sale des riches, au sens propre. Témoignages de trois travailleuses du luxe à qui il arrive de cracher dans la soupe - toujours au sens propre. Faire la conversation à un milliardaire russe, préparer la salade d'un chef d'état, repriser les chaussettes d'un prince, voilà leur quotidien. Quand le rapport de classe est aussi flagrant, quel lien s'instaure entre celui qui sert et celui qui paye ? Regards croisés de trois femmes sur un monde de luxe qu'elles côtoient sans en être. En association avec Mediapart.</p>
<p>One day Vatanen, a journalist in Helsinki, bumped into a rabbit on a road in Finland. He decided to follow the animal through the woods... And so begins 'the Hare of Vatanen', a best-selling book by Arto Paasilinna (1975). Catherine et Marion take the fiction for granted and use the book as a travelling guide. They follow Vatanen's steps throughout Finland up to the polar circle. (French version : Lapin lapon) This production was helped by : Scam, Conseil général des Bouches-du-Rhône, Radio Grenouille, Finish public radio YLE (Harri Huhtamäki), Novella, WSOY and Denoël. The authors wish to thank Arto's son Petteri Paasilinna, his translator Anne Colin du Terrail and their translator Tommi Hölttä.</p>
<p>Sébastien Calvet est photographe à Libération où il suit les hommes politiques, surtout socialistes. Le 13 juin 2004, un soir d'élections et de match de foot, il se retrouve seul avec François Hollande qui attend le résultat d'un pénalty décisif. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Vatanen, journaliste à Helsinki, renverse un lièvre avec sa voiture. Il décide de le suivre dans la forêt... Ainsi commence "le Lièvre de Vatanen", best-seller mondial de l'écrivain Arto Paasilinna. Catherine et Marion prennent cette fiction pour guide et traversent la Finlande jusqu'au cercle polaire en Laponie. Un docu-fiction où éclatent la gentillesse, l'hospitalité et l'amour de la nature des Finlandais, ainsi que le charme de leur langue, le finnois. Ce documentaire est aussi disponible en version finnoise : Jäniksen jälijillä. <br /><br />Voix : Luc Carissimo, Jarmo Kehusmaa, Franck Lacroix, Olivia Lefébure, Cyril Lévi-Provençal, Christophe Sigognault, Tristan Soler, Clémentine Sutra, Carole Toudic.<br />Soutiens : bourse Scam 'Brouillon d'un rêve', Conseil général des Bouches-du-Rhône, Radio Grenouille, YLE (Harri Huhtamäki), Novella, éditions WSOY et Denoël.<br />Merci au fils de l'auteur Petteri Paasilinna, à sa traductrice Anne Colin du Terrail, à notre traducteur Tommi Hölttä.</p>
<p>Thomas Boivin est photographe salarié dans un cabaret parisien. Son travail consiste à faire le portrait des spectateurs au cours de la soirée. La journée, il se promène et photographie dans la rue. Petite leçon d'éthique du reportage. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Il fait chaud, la mer est loin : ils ont choisi de se baigner à Paris. Dans le canal de l'Ourcq, les fontaines ou la Seine. Là où c'est interdit et un peu dégoûtant. Plongeant dans l'eau brune avec ou sans maillot, ces jeunes militants du rafraîchissement se sont baptisés 'Laboratoire des baignades urbaines expérimentales'. La ville est leur terrain de jeux (d'eau).</p>
<p>A Dunkerque, Jean est élu (PS) au conseil général. Mais quand vient l'hiver, le vrai, en février-mars, il est surtout carnavaleux. 56 ans qu'il enfile ses douze jupons et son chapeau alourdi par les babioles. Maquillé, travesti, il sort faire la fête. Chanter, danser, boire avec les potes. Le carnaval de Dunkerque, c'est sacré.</p>
A bas les impôts, vive les riches ! Millionnaire à 43 ans, Eric Cormier tient un discours libéral très décomplexé. Une pure pensée de droite inégalitaire et réactionnaire à pleurer de rire. Les médias estiment la fortune d'Eric Cormier à 500 millions d'euros. Né dans une grande famille de l'industrie pharmaceutique, héritier de plusieurs immeubles, il réside depuis trois ans en Suisse où il dirige un fonds d'investissement qui intervient notamment dans les matières premières. Célibataire et fêtard, il a ouvert la galerie d'art contemporain 'Horizon Artvision'. Pascale Pascariello l'a rencontré dans le palace Le Métropole au bord du lac Léman.
<p>Première marque de luxe au monde, Louis Vuitton est le fleuron du groupe LVMH. Le monogramme «LV» fait rêver les rappeurs américains comme les mères de famille chinoises. La marque met en avant le savoir-faire de ses artisans français. Mais elle ne communique guère sur ses processus de délocalisation : en Chine, en Roumanie, on fabrique des pièces pour les fameux sacs qui sont ensuite assemblés ici avec le label «Made in France». En plus d'être contraires à l'image qui donne à la marque sa légitimité, ces pratiques de sous-traitance facilitent le développement de la contrefaçon. Une enquête en association avec Mediapart.</p>
<p>Chanteur, réalisateur, lover, Jérémi a eu la bonne idée d'enregistrer la grossesse de Laure, sa compagne. Il raconte cette aventure en commençant par la fin : d'abord l'accouchement, puis l'achat de la poussette, l'échographie, le bricolage dans l'apparte... Le tout mis en musique et en chansons avec Samuel Hirsch, son complice au sein du groupe d'afro-beat Bim Bam Orchestra. Tranche de vie d'un jeune couple en forme de comédie ! musicale ! documentaire ! émouvante et réjouissante.</p>
<p>L'informatique a déjà plusieurs vies : le minitel vient de s'éteindre, les premières machines de mécanographie font figure d'antiquités. Les anciens employés de Bull, à Belfort, sont parmi les pionniers de l'informatique en France. Dans l'association PB2i (Patrimoine belfortain de l'industrie informatique) ils ont créé un petit musée de la mécanographie et des imprimantes. Ils racontent les premiers ordinateurs, et partagent une nostalgie parfois critique pour cette période fondamentale. Un documentaire réalisé avec l'Espace Multimédia Gantner (Territoire de Belfort) par une artiste elle-même pionnière du numérique.</p>
<p>Jean-Baptiste et Rudy, 15 ans, sont les meilleurs copains du monde. Devant la console ou la télé, ils commentent les matches de foot en amateurs passionnés, reproduisant les envolées du tandem mythique Larqué-Gilardi. Et achèvent leur enfance à l'abri.</p>
Un week-end sur deux, Philippe Bonhoure est enfermé face à un écran télé. Au programme, 80 minutes de solitude. Philippe est arbitre vidéo du Top 14, l'élite du rugby français. Son rôle : aider l'arbitre central sur la pelouse à juger certaines actions litigieuses. Les deux hommes communiquent via une liaison audio sans fil. Philippe est aussi relié au réalisateur télé. À chaque consultation, il n'a pour seules alliées que les images et sa conscience. Le stade gronde. Joueurs et supporters attendent sa décision. La pression est à son comble. Alors, essai ou pas essai ?
<p>Charlotte et son compagnon réalisent des documentaires engagés. Mais Cumbia, leur chienne adorée, aboie systématiquement après les Noirs, les Arabes et les Juifs. Charlotte doit se rendre à l'évidence : leur chien est raciste, voire carrément facho. C'est une histoire drôle et vraie.<br /><br />A retrouver aussi sur la <a href="https://youtu.be/xYXt99hgBL0">chaîne Youtube</a> ARTE Radio.</p>
Léopold Enkhino fait du cinéma. Enfin, il essaie. Il rencontre Alexandro Jodorowsky, il achète une caméra, il voyage au Mexique et en Inde. Du road-movie au documentaire on ne peut pas dire qu'il n'a pas essayé. On ne peut pas dire non plus qu'il a réussi.
<p>18 ans, mère alcoolique, père décédé. Thomas a pris 15 mois avec sursis. Il doit faire la preuve qu'il est dans une démarche d 'insertion s'il ne veut pas retourner en prison. Tournée sur un an, la série 'Par la capuche' suit le travail des éducateurs auprès des jeunes de la rue. Trop âgés pour l'Aide sociale à l'enfance (ASE), pas assez pour toucher le RSA, ces jeunes zonent et galèrent dans les rues de Metz. Leurs seuls repères : la gare, le squat et le Point Accueil écoute jeunes (Paej). Là, des éducateurs comme Cécile, Karim et Leïla tentent de les empêcher de sombrer dans la marginalité ou la délinquance.</p>
<p>Depuis qu'il est majeur, Franck, 19 ans, se fait exclure régulièrement des foyers pour violence. Immature, il intimide les autres par sa carrure. Alors que les éducs cherchent une solution pour l'accueillir, Franck va basculer dans l'irréparable. Tournée sur un an, la série 'Par la capuche' suit le travail des éducateurs auprès des jeunes de la rue qui galèrent dans les rues de Metz. Leurs seuls repères : la gare, le squat et le Point Accueil écoute jeunes (Paej). Là, des éducateurs comme Cécile, Karim et Leïla tentent de les empêcher de sombrer dans la marginalité ou la délinquance.</p>
<p>A Naples les euros se comptent par millions... mais ils sont faux ! Plus de la moitié des faux billets saisis en Europe proviennent d'ateliers napolitains. Faux-monnayeurs confirmés qui se transmettent le savoir de génération en génération ou petits imprimeurs frappés par la crise : ces entreprises familiales se spécialisent dans les coupures de 20 euros, bleues comme le maillot de l'équipe locale. Les faux billets sont ensuite dispersés sur tous les continents. Entre monnaie de singe et vraie débrouille, 'making of' d'une monnaie parallèle.</p>
<p>Benjamin, 19 ans, enfant de l'ASE passé par la case prison, zone avec son pote Kevin, lui aussi placé très jeune en foyer. Tournée sur un an, la série 'Par la capuche' suit le travail des éducateurs auprès des jeunes de la rue. Trop âgés pour l'Aide sociale à l'enfance (ASE), pas assez pour toucher le RSA, ces jeunes galèrent dans les rues de Metz. Leurs seuls repères : la gare, le squat et le Point Accueil écoute jeunes (Paej). Là, des éducateurs comme Cécile, Karim et Leïla tentent de les empêcher de sombrer dans la délinquance.</p>
<p>Placé en foyer à l'âge de deux ans, Stéphane sort de l'Aide sociale à l'enfance avec un profil de malade psychiatrique. Il aurait sa place en milieu protégé mais il s'y refuse, tout comme il refuse de suivre son traitement. Cécile va tout mettre en oeuvre pour l'aider. Tournée sur un an, la série 'Par la capuche' suit le travail des éducateurs auprès des jeunes de la rue. Trop âgés pour l'Aide sociale à l'enfance (ASE), pas assez pour toucher le RSA, ces jeunes zonent et galèrent dans les rues de Metz. Leurs seuls repères : la gare, le squat et le Point Accueil écoute jeunes (Paej). Là, des éducateurs comme Cécile, Karim et Leïla tentent de les empêcher de sombrer dans la marginalité ou la délinquance.</p>
<p>L'émouvante célébration d'un mariage gay en Afrique du Sud. Une cérémonie montée en parallèle avec le gospel 'Telephone to Jesus' interprété par une chorale d'écoliers et des chants anti-Apartheid. L'Afrique du Sud est le premier pays du continent à reconnaître le 'same sex wedding'. Officiel depuis 2006, le mariage homosexuel découle directement de la fin de l'Apartheid et de l'interdiction de toutes les discriminations. Car la communauté gay s'est battue comme celle des Noirs pour obtenir sa liberté. Certaines églises se sont toujours engagées pour ces communautés, comme la paroisse du révérend Daniel E. Brits. Attention, c'est un révérend blanc qui marie ici deux hommes blancs. La liberté pour les gays n'est pas une réalité partagée dans tous les quartiers. Chez les blacks, les gays sont souvent agressés ou tués, les lesbiennes victimes du 'corrective rape', et ils fuient souvent chez les Blancs.</p>
<p>Des jeunes traînent dans les rues. Trop âgés pour l'Aide sociale à l'enfance (ASE), trop jeunes pour toucher le RSA. Leur enfance s'est passée en foyer ou en famille d'accueil. Leurs seuls repères : la gare de Metz, le squat et le Point accueil écoute jeunes (Paej). Là, des éducateurs tentent de les retenir «par la capuche». Pour les empêcher de sombrer dans la marginalité ou la délinquance. Pendant un an, Claire Hauter et Samuel Hirsch ont suivi ce travail et ces jeunes. En guise de prologue, un état des lieux : qui sont les jeunes de la rue ? qui s'en occupe ?</p>
<p>Laissé à l'abandon depuis les années 80, le sémaphore de Callelongue, à Marseille, surplombe la mer et alimente les rumeurs. Un mystérieux gardien semble y avoir exercé une surveillance des bateaux étendue aux habitants de la calanque. A partir d'enregistrements de conversations téléphoniques trouvés sur place, Jeanne Robet explore la frontière entre le fantasme et le réel, jouant des codes du polar marseillais et de la mauvaise réputation de la ville. ARTE Radio coproduit deux parcours sonores avec Radio Grenouille dans le cadre de son projet Promenades sonores à l'occasion de Marseille-Provence 2013. Deux balades documentaires à suivre le casque sur les oreilles, sur place ou chez soi .</p>
<p>Il y en a qui lisent au lit, Joy Sorman, elle, écrit sur le Lit. D'octobre 2011 à juin 2012, l'écrivain était en résidence au Lit National, une entreprise de literie de luxe du Pré Saint-Gervais. A l'invitation du Conseil général de Seine Saint-Denis, elle passe ses mercredis parmi les matelassières, couturières et livreurs. Apprentissage de la langue des métiers, observation des gestes, confrontation de deux logiques de création... Mathilde Guermonprez a suivi les premiers mois de cette étonnante immersion, et la naissance du livre 'Lit national' paru depuis aux éditions Le bec en l'air.</p>
<p>A Marseille, la traverse du Petit Bon Dieu monte au monastère de la Serviane, voisin de La Commanderie, le centre d'entraînement de l'OM. Footballeurs et bonnes soeurs se disputent un terrain très convoité... Deux fois lauréat du Prix Europa, Mehdi Ahoudig mixe la religion catholique et celle du ballon. ARTE Radio coproduit deux parcours sonores avec Radio Grenouille/Euphonia dans le cadre de leur projet 'Promenades sonores' pour Marseille-Provence 2013. Deux balades poétiques et documentaires à suivre sur place ou chez soi. Certaines ambiances sont enregistrées en binaural : écouter au casque pour profiter du son en 3D.</p>
Samir supervise la vente de cannabis dans une cité du Plan d'Aou, quartiers nord de Marseille. Il vérifie que les choufs (guetteurs) sont en place, que les rabatteurs dirigent le client vers le point de vente, que le charbonneur (vendeur) ait la marchandise suffisante. Le réseau du deal de shit fonctionne comme une entreprise avec sa hiérarchie, ses fonctions et ses horaires. A la tranche de 11h-18h succède celle de 18h-minuit, celle de Samir. Confession crue face à la mer.
<p>En 1951 la petite ville de Pont St-Esprit est victime d'une forme de folie collective. Des habitants en proie aux hallucinations, des tentatives de suicide, sept morts au total. C'est l'affaire du pain maudit : la farine d'un boulanger aurait été contaminée par l'ergot de seigle, un hallucinogène violent. Mais récemment, un journaliste américain affirme qu'il s'agissait d'une expérience de la CIA qui aurait répandu du LSD. De ce cauchemar éveillé, Madeleine Eynard, 90 ans, entend révéler sa propre vérité. Plongée dans l'autre monde : la face sombre de la Provence ?</p>
<p>À Beyrouth, Omar raconte une histoire macabre et fantastique. Une parodie de mariage touchée par l'ange du bizarre, dans un village chrétien du Mont-Liban.<br /><br />'Histoires vraies' : des récits authentiques, aussi forts que des fictions, où le quotidien bascule dans l'extraordinaire. Des récits recueillis en Méditerranée par l'écrivain François Beaune pour Marseille-Provence 2013.</p>
<p>Quatre femmes-sorcières se réunissent les nuits de la pleine lune pour se 'recharger en énergie' et 'réveiller la déesse en elles'. Une cérémonie inspirée des cultes ancestraux d'Amérique du Sud et d'Europe. Un sabbat féminin moderne et doux dans un appartement de la porte de Bagnolet à Paris.</p>
<p>Trois prisonnières témoignent de leur passage dans le seul camp français pour femmes - le camp de concentration de Brens, dans le Tarn, qui a fonctionné de 1942 à 1944. Les souvenirs de ces trois femmes sont empreints de tendresse, d'amitié et même d'humour dans un contexte si sombre. Un hommage à une 'sororité' vécue, à sa nécessité pour surmonter une telle épreuve. Deuxième aux prix Italia et Europa, 'Soeurs de camp' a reçu le prix Bohemia 2013 du meilleur documentaire radio. Avec les voix de Angelita Bettini, Nuria Mor, Arlette Baena et Rémi Demonsant. </p><p> </p><p><strong>Camp Sisterhood</strong> - Three former inmates of the Brens women's concentration camp, who were detained from 1942-44, recall their experiences </p>
Il existe désormais un 'contrat d'intégration' et des 'stages d'intégration' pour les immigrés qui aspirent à vivre en France. L'intégration est en effet le concept central de la politique d'immigration depuis les années 80. Collage médiatique et politique, reportage et commentaires de Braka, Samira et Rachid.
<p>Robin, sept ans, est autiste. Olivier Minot l'a suivi plusieurs mois en famille, parmi les éclats de voix et les moments difficiles. Un combat quotidien, des espoirs et des peurs joliment commentés par Marion, sa maman comédienne. Après des soins 'classiques', les parents ont fait le choix d'une thérapie dite comportementaliste : Catherine, la psychologue, pousse Robin à évoluer à l'aide de récompenses. En attendant les progrès la famille encaisse, surtout Clémence, la petite soeur de 5 ans qui parle et joue 'normalement'. Un document fort, poignant mais pas larmoyant. Aujourd'hui on ne parle plus d'autisme, on dit 'TED', Trouble envahissant du comportement. Les statistiques disent qu'environ un enfant sur 160 serait TED.</p>
<p>L'Égyptien libéré est de retour dans son pays, prêt à faire la révolution sexuelle place Tahrir. En attendant, il arrange le mariage de sa soeur en donnant des conseils pratiques à son beau-frère, il drague une chanteuse en révolte. Beau parleur, libre penseur et grand baiseur, Aiman était déjà notre chroniqueur préféré : le voici en action, sur son terrain. "L'Égyptien libéré", chronique de la vie sexuelle en terre d'Islam dans la rubrique "Chroniques".</p>
Un bureau de Poste au Landrel, dans la banlieue populaire de Rennes. Ici on retire 3 euros sur un compte à 3,27 euros. Un cadre syndiqué à SUD éclaire la nouvelle politique de La Poste - pardon : La Banque Postale - dont le nouveau patron vient de la Bank of Scotland en faillite. Une stratégie de rendement tourné vers les produits financiers et les marchés, au risque du krach et au détriment du service public.
<p>La guerre froide fut aussi une guerre des ondes. A Berlin, l'Ouest écoutait les communications de l'Est depuis Teufelsberg, la fameuse 'colline du diable'. On entend encore murmurer cette station d'espionnage construite sur les ruines du nazisme... ARTE Radio et la Deutschlandradio Kultur se penchent ensemble sur les drôles d'histoires de la Grande Oreille. Première coproduction avec la Deutschlandradio Kultur, ce documentaire existe aussi en version allemande.</p>
<p>Aus dem Wald hoch über der Großstadt aufragend, mit merkwürdigen weißen Kuppeln aus Wabenstrukturen, sehen die Türme aus wie ein Stonehenge aus der Ära des Kalten Krieges. Die Radaranlage auf dem Teufelsberg in Berlin hatte über Jahrzehnte die Aufgabe, den Funkverkehr im Ostblock abzuhören und für den amerikanischen Geheimdienst verwertbar zu machen. Als Franzose in Berlin sieht der Autor vor allem die bizarren Seiten der heutigen Ruine: Was, fragt er sich, hört man, wenn man abhört ? V.O. du documentaire 'Teufelsberg, la grande oreille' coproduit avec Deutschlandradio Kultur.</p>
"Fin des années 80. Mes parents divorcent. Maman rencontre Isabelle et s'installe avec elle. J'ai 5 ans et mon enfance chez les gays commence. Vingt-quatre ans plus tard elles sont toujours ensemble et amoureuses." D'anecdotes en confidences, un récit intime qui fait voler en éclats toutes les idées reçues sur l'homosexualité et l'homoparentalité.
Merci à Jet FM (Nantes) pour les micros.
<p>À Alger, l'élève comédien Idir nous raconte une nuit de cuite à base de spécialités locales...<br /><br />'Histoires vraies' : des récits authentiques aussi forts que des fictions. Des histoires drôles ou terribles où le quotidien bascule dans l'extraordinaire. Sans exotisme parfumé à l'huile d'olive, des récits recueillis dans treize ports de Méditerranée par l'écrivain François Beaune pour Marseille 2013.</p>
<p>Cet homme regarde des séries télé : Six Feet Under, The Wire, True Blood, Seinfeld, les Simpson... Les séries prennent beaucoup de place dans sa vie. Dans ses nuits. Dans son couple. Un témoignage intime et universel rythmé par nos insomnies.</p>
<p>Depuis que son père et sa mère sont incarcérés, Laëtitia a interrompu ses études de droit pour s'occuper de sa plus jeune soeur. Chaque semaine elle amène Shirel, huit ans, au parloir de la prison des Baumettes à Marseille. En attendant la sortie de sa mère, Laëtitia tente de maintenir sa famille à flots grâce à l'humour, au courage et à la radio. Berlinoises et germanophones, les auteures se sont retrouvées dans cette histoire où il importe 'd'éviter les mots difficiles'.</p>
<p>L'art de respirer pour venir au monde, l'art de souffler pour s'y tenir droit : un héritage soufi pratiqué par le danseur Abdeslam Michel Raji. Pour lui le souffle n'est pas qu'une affaire de respiration, c'est une danse, un art, une technique apprise dans son enfance au Maroc au sein d'une communauté soufie. Inspirez, écoutez, soufflez !</p>
<p>Après les caméras de surveillance, voici les puces RFID. La technologie d'identification par radio-fréquence permet de stocker et de récupérer des données à distance. Elle est déjà présente dans de nombreux objets du quotidien, cartes de transport, vêtements ou pièces d'identité. Une enquête ludique et gaie (si !) sur les enjeux des petites puces qui en savent long. Sortez les mouchards !</p>
<p>A Naples, la nuit tombée, on voit se former de curieux rassemblements d'automobiles en file indienne. Jeunes et moins jeunes font l'amour à l'arrière des voitures, à défaut d'une chambre à eux. Crise permanente, chômage explosif, boulots précaires, ils retardent de plus en plus leur départ du nid familial. Francesca est l'une de ces 'bamboccioni', sorte de Tanguy à l'italienne. Le sexe et la crise : visite coquine et cocasse d'une génération laissée sur le bas-côté.</p>
<p>Les soeurs Cordroc'h, ex-soixante-huitardes, partent en pélerinage sur les traces de leur père, ancien pied-noir de Tunisie. Elles sont accompagnées du cousin Jean-Marie, au franc-parler bien réactionnaire. Chacun tente à sa manière de renouer le dialogue avec les Tunisiens. Jeanne Robet, petite-fille de Joseph Cordroc'h, mêle leurs divergences d'approche aux récits du grand-père enregistrés sur cassette. Une comédie familiale sur fond de Tunisie post-révolutionnaire.</p>
<p>Bienvenue à Carthagène : son centre historique, son festival de musique, ses îles paradisiaques. Ici 70% des habitants vivent dans la pauvreté (la Colombie est le 3ème pays le plus inégalitaire au monde). Jefferson, cuisinier dans un grand restaurant, gagne 1,5 dollars de l'heure. A l'autre extrême, le président d'un grand groupe fait visiter son île privée. Un formidable voyage sonore pour entendre le mur de l'argent. Ce documentaire produit avec l'université de Los Andes (Bogota) existe aussi en version espagnole. Merci à l'ambassade de France en Colombie pour son soutien. </p><p> </p><p><strong>The concert of Carthagena </strong>- Colombia is the third most unequal country in the world. In Cartagena, in January, the disparity between rich and poor reaches a climax. The national jet‐set arrives to spend the holidays in this colonial walled city, between the historical centre’s palaces and the small island paradises of the Caribbean. The wealthy from Colombia and abroad gather at the concerts of the exclusive Cartagena Classical Music Festival. And yet, 70% of Cartagena population lives in poverty…</p>
<p>Bienvenidos a Cartagena : su centro turístico, su festival de música clásica, sus islas caribeñas... pero el 70% de los habitantes de la ciudad vive en la pobreza. Colombia es el tercer país más desigual del mundo. Jefferson, cocinero en un restaurante sofisticado, gana 1.5 dólares por hora trabajada. Al otro extrema, el presidente de un grupo empresarial nos presenta su última adquisición: una isla privada. Viaje sonoro en el corazón de una sociedad rota, que nos habla en voz alta. Versión en español del documental producido con la Universidad de Los Andes (Bogotá).</p>
<p>Une pièce nue. Une baffle dans des bras féminins, une chorégraphie lente et attentive. Puis des infrabasses percutent les murs, des voix se font écho, des aigus glissent sur le sol. Carole Rieussec poursuit sa quête d'expérimentations déjà à l'oeuvre avec Kristoff K.Roll, le duo électro-acoustique qu'elle forme avec J-Kristoff Camps. Ici, c'est la rencontre de l'architecture et du son qu'elle met en scène. Jeu sur la diffusion des ondes et les propriétés acoustiques des surfaces : une écoute d'une rare finesse, entre l'infime et le spectaculaire. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Des bandes magnétiques qui s'affolent, des guitares qui lévitent, des solos de fouet (de cuisine)... J-Kristoff Camps est un fou sonnant. Moitié masculine du duo électro-acoustique Kristoff K.Roll, il joue 'L'Egaré', spectacle pour un homme seul et un fauteuil. Kraps, son personnage, a l'oreille obsessionnelle. A partir d'un quotidien détourné, Kraps prouve que c'est le son qui déclenche la vie, et non l'inverse. Entre fantasia de poche et magie noire, un théâtre sonore burlesque et réjouissant qui croise Jacques Tati, Tex Avery et Pierre Henry. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Parce qu'il nous venge de certains traumatismes d'enfance, Alfredo Costa Monteiro est un héros. Ce que ce Portugais électro-acousticien fait aujourd'hui subir à l'accordéon, ce monstre ventru étudié durant son enfance, dépasse l'entendement, parce que jamais entendu. Un geste d'amour/haine qui par paradoxe rend l'instrument audible, ou presque. Rien de mieux depuis Yvette Horner et ses mains baladeuses. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Clochard ou fantôme ? Tous les étudiants de Paris-8 ont croisé cet ancien professeur qui hante les couloirs de l'université depuis 25 ans. L'histoire singulière de Gérard Girard se mêle à celle d'une fac pas comme les autres, née à Vincennes de l'esprit de Mai-68 avant de déménager à Saint-Denis (93) dans les années 80. Changement d'époque et changement d'idéaux : des utopies libertaires des années 70 à l'individualisme narcissique des années 2010, le parcours du 'fantôme de la fac' raconte aussi la société française. </p><p> </p><p><strong>The phantom of the university </strong>- Tramp or ghost? All the students at the University of Paris VIII have bumped into this strange character, walking around with his underwear on his head. He is in fact a former teacher who has haunted the hallways of the faculty buildings for 25 years. The strange story of Gérard Girard is an essential part of a very singular university, born out of the spirit of the May '68 student uprisings. This university was created in Vincennes in the Paris suburbs. Populated mostly by left-wing students, it welcomed the teachings of radical thinkers like Foucault and Deleuze, before moving to another suburb, Saint-Denis, in the 1980s. Times changed and ideals changed, from the libertarian utopianism of the 1970s to the narcissistic individualism of the 2010s. The life and career of "the phantom of the university" mirror the evolutions in French society. </p>
<p>L'armée française intervient en Afghanistan depuis maintenant dix ans. Plusieurs dizaines de jeunes soldats sont déjà morts dans un conflit sans nom ni fin. Delphine Saltel croise deux récits, celui d'une mère et celui d'un engagé.</p>
<p>Charles Pennequin est vivant, c'est-à-dire dans la merde. Ou plutôt dans le marais salé du langage, cette gangue d'idées noires. Avec sa voix en guise de marteau-piqueur, Pennequin creuse des trous de colère hypnotique, de lyrisme débordant, d'humour mal peigné. Pour combattre la langue qui nous aliène, ce guerrier de l'action poétique a des armes : mégaphone, dictaphone, téléphone et jeux de mots en gros. Charles Pennequin performe dans les trains, dans la rue, sur les autoroutes. Charles Pennequin fait beaucoup rire et un peu peur. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>L'existence de Thierry Madiot ne tient qu'à un souffle : le sien est long, puissant et maitrisé. Quand il expire, ce soliste donne vie à son trombone, machinerie compliquée dont il tire des chants inédits. Ou à des trompes télescopiques de 7 mètres de long, lointaines cousines du didgeridoo. Thierry Madiot a donc un corps augmenté d'excroissances. Ou plutôt : les instruments de Thierry Madiot sont augmentés d'un corps. Qui se gonfle, craque et souffre quand il souffle. L'homme-tube a inventé la musique organique. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
Il a créé la première école française de DJ's. On trouve ses cd de bruitages (avion, coup de feu, orage...) dans les studios son du monde entier, y compris le nôtre. Surtout, Yannick Chevalier est le grand artisan du jingle radio des années 80. Sa voix et ses effets ont coloré la bande FM fraîchement libérée. Il nous raconte tout ça façon 'Good morning France' depuis son home studio : il a envoyé ses réponses en mp3 !
<p>Il y a les drogués au crack qui font peur aux passants, il y a aussi des toxicomanes 'inclus' et invisibles pour la société. Pierre, 41 ans, est fromager ; Philippe, 57 ans, est entrepreneur retraité et franc-maçon actif. Tous deux racontent leur lourde consommation d'héroïne, de cocaïne et désormais de méthadone. Propos libres sur le bonheur, la déchéance et la méfiance.</p>
<p>Bienvenue dans le sous-sol de Lucien à Choisy-le-Roi, en région parisienne. Ici une dizaine de passionnés organisent un concours de chant où cent cinquante concurrents s'affrontent dans des cages. Pour distinguer l'oiseau rare, suivez les bons avis du juge Daniel Graux. Le CD 'Le chant du canari Harz' est produit par le Club technique français du Harz.</p>
<p>Nous l'avons déjà rencontrée sous le nom de 'Madame ISF'. Cette "Madame riche" est, comme elle dit, une bourgeoise. Une vraie. Qui s'expatrie en Belgique par crainte des impôts. Qui stigmatise les assistés sans jamais avoir trop travaillé. Mais une dame, aussi, qui dévoile sans complexe les idées et les moeurs de son milieu, avec ce petit grain sympathique qui fait les bons personnages.</p>
<p>Des jeunes femmes françaises et arabes racontent comme elles vivent l'amour et ses obstacles : virginité, mariage forcé, pression familiale, célibat... Une parole libre et rare pour des récits tissés d'humour et de contradictions. Lauréat du prix Europa en 2010 et 2011, Mehdi Ahoudig croise les récits de Louisa et Leila, 36 et 37 ans, de Habiba et Najet, 45 et 36 ans, sur l'adolescence, la famille, les interdits et la liberté.</p>
<p>Beaucoup de reportages et d'études ont été consacrés aux mineurs, mais rien sur les femmes qui les ont côtoyés, aimés et supportés au quotidien. Du premier forage en 1904 à la fermeture des mines en 2002, on a exploité la potasse autour de Staffelfelden en Alsace. Dans la période glorieuse, les personnels et leurs familles bénéficiaient de nombreux avantages sociaux (logements, vacances...). Une vie à part, en circuit fermé, racontée aujourd'hui dans de beaux récits d'amour et de luttes. Artiste multimédia, Cécile Babiole mêle les voix des femmes du bassin potassique à ses propres créations sonores.</p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime sans tabou les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle en terre d'islam, le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien libéré. Saison 2, épisode 10 et fin : José</p>
<p>A 19 ans, alors qu'elle se rend chez une amie, Adeline est prise en stop par un homme qui la viole. A 25 ans, devenue peintre, elle représente des paysages immenses où le corps se perd. Elle revient sur ce 27 juillet 2006, le procès qui a suivi et sa vie aujourd'hui.</p><p> </p><p><strong>Twisting the landscape </strong>- Hitchhiking to a friend's at that age of 19, Adeline was picked up by a man and raped. Now aged 25 and a painter, she depicts vast landscapes, where the body loses itself. She recalls the events of July 27, 2006, the ensuing trial and evokes her life today. </p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime sans tabou les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle en terre d'islam, le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien libéré. Saison 2, épisode 9 : Très sexuelle</p>
Pour obtenir un titre de séjour, il faut parler français et prouver son intégration. La préfecture a donc élaboré un interrogatoire à la Prévert : 'Quelle est la couleur de votre pantalon ? Regardez-vous des films ?'. Ces questions ont été enregistrées sur un CD par des militants du Réseau éducation sans frontières (RESF), qui proposent aussi des cours pour aider les Chinois sans-papiers à y répondre. Nom de code: 'formation anti-dragons'.
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime sans tabou les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle, le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien libéré. Saison 2, épisode 8 : Érection libre</p>
<p>Au départ Christophe est en couple avec Charlotte, et Nicolas avec Julia. Après avoir testé l'échangisme sur deux weekends, ils se découvrent 'polyamoureux'. Le groupe décide d'emménager ensemble dans une petite maison en Picardie. Depuis, ces jeunes gens entre vingt et trente ans, bien dans leur époque, expérimentent une autre façon d'aimer où les couples s'intervertissent pendant la semaine. Sexe, (absence de) jalousie et jeux vidéo : bienvenue dans un ménage à quatre.</p>
Un magnétophone, un dîner entre copines, un montage aiguisé pour un cadavre exquis de diverses premières fois (baiser, amour, fellation, sodomie, fiasco...) racontées par des jeunes femmes d'aujourd'hui.
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime sans tabou les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle, le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien libéré. Saison II, épisode 7 : Un amour platonique.</p>
<p>Comment un simple dictaphone peut révéler un scandale, faire tomber un ministre et menacer la droite française. La cour de Cassation a validé en février 2012 les enregistrements clandestins de Liliane Bettencourt et de son entourage. Fabrice Arfi, l'un des journalistes de Mediapart qui a sorti l'affaire, commente des extraits audio d'un point de vue politique, éthique... et technique ! <br />Mise à jour novembre 2015 : Mediapart et Le Point sont en procès pour "atteinte à la vie privée". Les enregistrements sont désormais indisponibles sur le site de Mediapart. </p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime sans tabou les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle, le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien libéré. Saison II, épisode 6 : Ma première fois à Paris.</p>
<p>Rémy, 29 ans, est un voleur. En dix ans d'activité, il ne s'est jamais fait prendre. Il repère les caméras et les habitudes des agents de sécurité, se déguise en cadre dynamique et passe à l'action sans transpirer. Micro ouvert lors d'une expédition punitive.</p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime tous les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle en terre d'islam : le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien sans tabous. Saison II, épisode 5 : Pourquoi j'ai quitté l'Égypte.</p>
<p>Sylvie est la gardienne du refuge de haute montagne Adèle-Planchard, dans le massif des Écrins. Elle passe quatre mois dans l'année près d'un glacier, seule avec sa petite fille. Portrait paisible en altitude.</p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime tous les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle en terre d'islam : le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien sans tabous. Saison II, épisode 4 : Au consulat de France.</p>
<p>Julia Abraham, 18 ans, sympa, bien élevée, est la candidate du Front National en Alsace. Une future Marine Le Pen 'dédiabolisée' qu'Andrada Noaghiu a suivi en campagne et en famille. Ca fait drôle et ça fait peur.</p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime tous les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle en terre d'islam : le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien sans tabous. Saison II, épisode 3 : la drague.</p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime tous les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle en terre d'islam : le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien sans tabous. Saison II, épisode 2 : on ne pense qu'à ça.</p>
<p>Comme d'autres régions de France, le territoire du Haut-Diois (Drôme) connaît des attaques de loups sur les troupeaux. Eleveurs et bergers sont confrontés à un prédateur qui avait disparu depuis un siècle. Les réactions sont vives, le loup est dans toutes les conversations. Ecologistes et naturalistes souhaitent que le loup reprenne toute sa place sur le territoire, bergers et éleveurs revendiquent le droit de pouvoir se défendre et de travailler. Avec les témoignages de Martial Bouteille, Matt Booth, Patrice Weiss, Xavier Belakhovsky, Sylvain Macchi, Lucie-Anne Mathevon, Thomas Vernay et l'association des éleveurs de Boulc-Glandage.</p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime tous les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle en terre d'islam : le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien sans tabous. Saison II, épisode 1 : la prostitution.</p>
<p>À Marseille, une famille se réunit pour déguster une bonne bouillabaisse. Et là, c'est le drame... Récit par les quatre protagonistes d'une soirée qui bascule dans l'étrange.<br /><br />L'écrivain François Beaune ('Un ange noir', Verticales) séjourne dans treize ports de la Méditerranée pour collecter des 'histoires vraies'. Des récits authentiques qui mériteraient d'être des fictions. En voici une, à part du projet mais formidable !<br /><br />À retrouver sur la <a href="https://youtu.be/KlsXv4iZr8k">chaîne Youtube</a> ARTE Radio.</p>
<p>C'est une maison perdue au coeur de la Picardie, avec poules, lapins, potager et tracteurs. La ferme de Moyembrie accueille des détenus en fin de peine. Souvent privés de liens familiaux, l'exploitation agricole est leur tremplin pour préparer leur sortie et l'avenir. Entre traite des chèvres et ramassage des oeufs, ils racontent avec force le difficile chemin vers la réinsertion.</p>
<p>Domiciliée en Belgique pour raisons fiscales, Madame voyage du Luxembourg à la Suisse. A Paris, elle se repose à l'hôtel Georges-V. Entre ses séances avec son coach perso, elle nous parle des impôts, des SDF, de ses rêves de justice... Un témoignage poignant qui fait rire et réfléchir.</p>
<p>Aiman est né en 1978 dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui. 13. Un voile à l'horizon (montée de l'islamisme et fin de la première saison)</p>
<p>Aiman est né en 1978 dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 12. Jeux de plage</p>
<p>François Gradvohl dirige Service Plus, qui domicilie des sociétés au 26 rue des Rigoles, Paris XXème. Des petites boîtes d'un seul employé, souvent d'origine étrangère, qui oeuvrent dans le nettoyage, la sécurité, le bâtiment ou les services. Ce concentré de sous-traitance révèle une réalité sociale bien éloignée des mirages de l'auto-entrepreneur : les entreprises externalisent la main-d'oeuvre, et les banques refusent les crédits aux domiciliés. Une leçon d'humanité par temps de crise.</p>
<p>Aiman est né en 1978 dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 11. Sexe, shit et alcool</p>
Dans le campement des 'Occupy Wall Street' à Zuccotti Park, New York. Des gens de tous âges et de toutes races expérimentent une organisation horizontale et anti-autoritaire. Comme toute amplification sonore est interdite, les interventions sont relayées par le 'microphone humain'. Malgré la répression, le mouvement Occupy Wall Street fait encore du bruit.
<p>Aiman est né en 1978 dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 10. Arabes et gays</p>
<p>Aiman est né en 1978 dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 9. L'appel de la chair</p>
<p>En Bulgarie, l'école du village de Stokité a fermé ses portes au début des années 2000. Dans les salles de classe désertes, Bojina Panayotova et Pierre Bariaud ont retrouvé des kilomètres de bandes magnétiques - des leçons enregistrées qui servaient de support à l'éducation socialiste. A partir de ces sons, les auteurs font resurgir les fantômes de l'époque communiste et dessinent le portrait d'un pays qui peine encore à regarder son passé. Ce documentaire a bénéficié d'une bourse SCAM 'Brouillon d'un rêve' en 2010. </p><p> </p><p><strong>Bulgarian gospel </strong>- The school in the village of Stokite in Bulgaria closed down in the early 2000s. In the empty classrooms, Bojina Panayotova and Pierre Bariaud found miles of audio tapes that were teaching tools under the socialist regime. Using the emotional power of forgotten voices and music, our reporters revive the memories of former students still living in the village and sketch the portrait of a country struggling to write its history. </p>
<p>Aiman est né en 1978 dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 8. Avec les garçons</p>
<p>Aiman est né en 1978 dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 7. La première fois</p>
<p>Prenez un club de foot aux ambitions européennes, disons l'Olympique Lyonnais (OL). Prenez son propriétaire ultra-libéral (Jean-Michel Aulas), un maire infra-socialiste (Gérard Collomb), et... ne remuez surtout pas ! Au contraire, laissez le tout-Lyon politico-économico-sportif communier dans l'amour du ballon et des affaires. Une enquête au ton satirique mais très sérieuse sur les mystères du grand stade de Lyon. Avec un Gérard Collomb qui n'aime pas trop les questions et vire les journalistes, hélas en oubliant un micro... Avec des partisans et des opposants au stade, et même avec de mystérieux 'Rendez-vous avec Y'.</p>
<p>Aiman est né dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 6. Les amants de maman</p>
<p>Aiman est né dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 5. Epilation en sucre</p>
<p>La dominatrice 'Courtisane des limbes' reçoit un soumis pour une séance de sadomasochisme. Une cérémonie intime et extrême, enregistrée avec l'accord des participants. Ici l'insoutenable côtoie le burlesque et les actes de torture s'accompagnent d'une réelle tendresse. Un documentaire réservé aux oreilles averties. </p><p> </p><p><strong>Assume the position </strong>- Dominatrix Courtisane des Limbes welcomes a submissive for an S&M session—an intimate and extreme ritual, recorded with the agreement of the participants. On the border between burlesque and pain, torture and tenderness go hand in hand. A documentary not intended for innocent ears. </p>
<p>Né dans une famille modeste d'Alexandrie, Aiman découvre très tôt les jeux de l'amour. Avec ses voisines, ses copains d'école, les amies de sa mère, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs, qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 4. Début de ma carrière solo</p>
<p>Né dans une famille modeste d'Alexandrie, Aiman découvre très tôt les jeux de l'amour. Avec ses voisines, ses copains d'école, les amies de sa mère, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs, qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 3. Gare à mes fesses</p>
<p>Instituteur à l'école publique Jules-Verne à Rouans (Loire-Atlantique), Jean-Yves Vlahovic prend sa retraite après 38 ans de bons et loyaux services. Sa fille l'a suivi dans ses derniers jours de classe. L'adepte du dialogue avec les élèves et de l'expérimentation quitte l'école sur une note amère. A l'heure des suppressions de postes, portrait d'une Education nationale en danger.</p>
<p>Né dans une famille modeste d'Alexandrie, Aiman découvre très tôt les jeux de l'amour. Avec ses voisines, ses copains d'école, les amies de sa mère, il expérimente sans complexe mille et uns plaisirs, qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 2. Premier plan à trois</p>
<p>Affaire DSK ? Malaise social ? Courbature ? Philippe Cahu est guérisseur à St-Martin de Landelles (Manche). Voyant, rebouteux et psychologue, il soigne à domicile tous les maux de ses compatriotes.</p>
<p>Né dans une famille modeste d'Alexandrie, Aiman découvre très tôt les jeux de l'amour. Avec ses voisines, ses copains d'école, les amies de sa mère, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 1. Premier émoi</p>
<p>Fils de marin-pêcheur et guitariste surdoué, Bertrand Belin raconte sa vie de musicien pro : la couleur des goélands, son enfance à Quiberon, le rock et la chanson. ARTE Radio l'a suivi en tournée et dans notre studio pour une conversation émaillée de morceaux joués en acoustique, dont l'inédit 'Il y a de l'eau'.</p>
<p>Dans ce petit café de Bruxelles, on boit, on fume et on chante sans modération. Chez Martine est un repaire discret pour les artistes, les rêveurs et autres noctambules. Ici les habitués sont flamands, wallons et bruxellois, donc belges comme le chanteur Arno (guettez sa voix à 6’25, 10’30, 17’25...) ou venus du monde entier. Familier du lieu et de sa patronne iconique, Irvic D’Olivier en fait un portrait sensible à l’heure des nuits blanches. </p>
<p>Le 11 juin 2009, Ali Ziri, un retraité algérien, décède après son interpellation par la police d'Argenteuil. La Commission de déontologie de la sécurité dénonce des 'violences disproportionnées et un traitement inhumain et dégradant', mais l'instruction est toujours en cours. En enquêtant sur ce fait divers - la mort d'un 'chibani' - Marine Vlahovic patrouille avec les policiers, discute avec les jeunes, et dresse un tableau vivant des tensions entre la police et la population.</p>
<p>L'actualité confirme la nécessité de se protéger des gros relous, avec au besoin un bon coup de pied là. En plus d'enseigner les gestes utiles pour faire comprendre que 'non, c'est non', l'autodéfense féministe aide les femmes à croire en leurs forces. Myriam Prévost a suivi un stage où des filles crient, soufflent et cognent.</p>
Christophe aime se balader à poil chez lui. On le comprend. ARTE Radio souhaite quand même délivrer un message de prévention, au cas où.
<p>Ex-punk devenu Platini des platines, eRikm brise et concasse des galettes de cire dont il jette les tessons aux pieds de l'humble diva Catherine Jauniaux. Heureusement, la fille de Barbara, Janis Josplin et autres licornes à grande bouche ne touche pas terre quand elle chante. Un duo de solistes qui règne à l'improviste (et en improvisant) sur un beau bordel baroque. En partenariat avec le festival Sonorités.</p>
<p>Une pièce maîtresse dans le paysage de la musique concrète, discrète mais plus tenace qu'une boucle de Pierre Schaeffer. Réputée pour ses indispensables B.O. des courts-métrages oniriques de son mari Patrick Bokanowski. En solo, elle compose d'amples rêveries à la finition luxueuse dans lesquelles se cachent de petites machines répétitives. Celles-ci dispensent une angoisse en velours mauve, dont elle détaille les rouages. En partenariat avec le festival Sonorités.</p>
<p>Légende de la musique expérimentale, Charlemagne Palestine promène sa collection de peluches et de chemise hawaïennes sur toutes les scènes du monde en refusant les étiquettes, même celle de «musicien» ou de «minimaliste». Excessif et tonitruant, l'artiste américain prononce d'improbables discours fleuris que personne n'ose contredire, car celui qui fait si bien sonner l'orgue a toujours raison. En partenariat avec le festival Sonorités.</p>
Dans cette école de radio, on apprend à enchaîner un disque et un horoscope. A créer un format d'émission musicale ou une 'actu star'. A parler dans le micro avec 'la Voix' de Secret Story. Immersion chez One School, une école privée qui enseigne la radio... privée.
<p>Riche héritière expatriée, celle que nous appellerons 'madame ISF' n'a pas travaillé un jour dans sa vie. Ce qui n'empêche pas cette aimable lectrice du Figaro de protester contre tous ces pauvres, qui vivent en parasites grâce à l'impôt sur la fortune. Un petit moment de bonheur bourgeois. </p>
<p>A Ramallah, en Cisjordanie, une jeunesse dorée fait la tournée des bars et des boîtes. Hier détruite par l'armée israélienne, la ville se reconstruit et l'argent afflue. Mais comment peut-on s'amuser dans les territoires occupés ?</p>
<p>'Space' est un solitaire. Il recycle des motos, choppers et autres engins mécaniques. Comme il n'a plus de rapports intimes avec les femmes, il se fabrique aussi des 'poupées d'amour', des objets sexuels grandeur nature pour satisfaire sa soif de sexe et d'amour. Et il met en scène ses poupées dans d'étranges cérémonies sur fond de bandes-son de films pornos... <br /><br />Un personnage attachant rencontré par l'écrivain François Beaune (Un ange noir, la lune dans le puits, Omar et Greg...). </p>
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 9 et fin : L'ASE (Aide sociale à l'enfance) peut-elle aider Ornella ?</p><p> </p><p><strong>Teen release (9/9 - A call for help)</strong> - At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>En classe de troisième, Olivier Minot et ses ami(e)s créent une radio très libre. Ils enregistrent chez eux des émissions de 10 minutes qu'ils recopient ensuite sur des cassettes qui circulent dans le collège St-Roch (Bourg-en-Bresse). On y entend la vie d'ados de 14 ans : ragots sur les profs et les élèves, chansons détournées, tentatives de Nirvana... Un montage désopilant parmi 16 heures d'archives, une plongée dans l'adolescence éternelle de 1995.</p>
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : drogues, surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 8 : Alors que le traitement d'Ornella se poursuit, deux jeunes lascars entament un dialogue bouleversant. </p><p> </p><p><strong>Teen release (8/9 - The Two Homies)</strong> - At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : drogues, surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 7 : de lourdes menaces pèsent sur Ornella comme sur l'hôpital</p><p> </p><p><strong>Teen release (7/9 - Threats to the hospital)</strong> - At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : drogues, surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 6 : Ornella est enfin de retour en consultation.</p><p> </p><p><strong>Teen release (6/9 - Ornella is back)</strong> - At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : drogues, surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 5 : Cynthia va mieux </p><p> </p><p><strong>Teen release (5/9 - Cynthia Feels Better) </strong>- At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 4 : le réfugié du Tchad et l'école à l'hôpital</p><p> </p><p><strong>Teen release (4/9 - Issam's dream)</strong> - At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
Mariée, deux enfants, Marie a découvert un site qui favorise les relations adultères. Elle multiplie les amants et les amours clandestines, à l'hôtel après le bureau ou lors de déplacements professionnels. Un éloge troublant de l'infidélité comme épanouissement personnel, et même comme ciment du couple.
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : drogues, surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 3 : Ahmed a des boutons, Ornella a des ennuis.</p><p> </p><p><strong>Teen release (3/9 - Pimples and Punches)</strong> - At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>L'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Drogues, surpoids, contraception, violence : le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute de tous les problèmes liés au corps. Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique de l'adolescence à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 2 : Tabac, nutrition... et on cherche Ornella.</p><p> </p><p><strong>Teen release (9/9 - Tobacco and gym)</strong> - At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : drogues, surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 1 : IST, MST... à la recherche d'Ornella. </p><p> </p><p><strong>Teen release (1/9 - Sexually Transmitted) </strong>- At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>Géographe et fan de Star Wars, Alain Musset est directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales et spécialiste des cités d'aujourd'hui. Il nous fait visiter Coruscant, la ville-planète de Star Wars, et dresse un parallèle entre ce monde imaginaire et le nôtre.</p>
<p>A 83 ans, Jean Marin a une vie sexuelle active. Mais surtout, cet éternel amoureux tient un discours agréablement sensible et provocateur sur le désir, le mariage, l'infidélité et les amours multiples. Une véritable leçon de vie pour les jeunes oreilles, un art d'aimer pour tous.</p>
<p>Honneur, patrie et embruns : à l'Ecole navale de Brest, les futurs officiers de la marine nationale marchent au pas et chantent en choeur. Une immersion 'tout sonore' dans une tradition militaire au goût salé.</p>
<p>On dit que le rap est né d'une 'battle', joute verbale et bataille de rimes, un contre un et le public autour. Pour le tournage du webdocumentaire 'New York Minute' (produit par arte.tv & Tetra New Media avec ARTE Radio), l'équipe assiste à une soirée de battle dans un club de Staten Island. Plaisir des oreilles et de la rhétorique.</p>
<p>Alain Hispiwack, 72 ans, vit dans une famille d'accueil à la campagne près de Cognac. Fils d'instituteur marqué par la guerre et des drames personnels, Alain écrit de beaux poèmes bruts et mystiques. Chaque jour il marche sur la route et s'arrête devant une frontière invisible, puis retourne dans sa chambre.</p>
<p>En Afghanistan, les femmes ont en moyenne six enfants, et le taux de mortalité des mères à l'accouchement est le deuxième au monde après la Sierra Leone. Louis Imbert assiste à une démonstration de l'usage du préservatif pour les maris afghans. Et rencontre Mariam, 24 ans, belle et courageuse Afghane qui initie ses concitoyennes aux bienfaits de la contraception.</p>
<p>Ils s'appellent eux-mêmes les lascars. Ils traînent au pied des immeubles, trafiquent un peu de cannabis et font peur aux passants. Aline Chambras leur pose la question : où sont les filles ? Kamel, Mimoune, Dédé et Moussa évoquent la cité, les parents, la délinquance, le travail. Propos crus et imprévus.</p>
<p>Partie par amour à Johannesbourg, Delphine nous raconte sa nouvelle vie de femme et d'expate. Sincère et cru, un journal intime à l'heure des choix. Episode 6 et fin : où la femme de trente ans revient à elle.</p>
<p>En juin 2008, plusieurs jours d'émeute secouent le petit port d'Ifni, au sud du Maroc. Une ville endormie dans sa splendeur passée se réveille en état de siège. En mars 2009 a lieu le procès des révoltés. Mehdi Ahoudig recueille les témoignages d'acteurs du mouvement, parfois de l'intérieur même des prisons. Des femmes visées par la répression, des militants et de simples témoins décrivent une révolte emblématique des mutations en cours au Maghreb.</p>
Dans la cabine de visionnage du sex-shop Club 88 à Paris, Joe Khalifa commente sa collection unique de 100 000 films X, classés par genre, thème ou centre d'intérêt. Ce catalogue des perversions sexuelles parfois inattendues, outre un moment d'écoute hilarant et dégoûtant, nous permet de faire le tri dans nos désirs.
Ahlam Nimer, 20 ans, est étudiante à Hébron en Cisjordanie (écouter son magnifique témoignage dans 'Amours occupées'). Dans le cadre d'un atelier radio animé par l'association 'L'oeil à l'écoute', elle interviewe sa soeur Shada, 12 ans. Shada n'a jamais vu la mer.
En 2004-2005, Perrine Kervran tenait son journal intime d'une jeune mère sur ARTE Radio ('Je découvre mon enfant'). Elle enregistrait les gazouillis de son bébé ainsi que ses propres angoisses et culpabilités, c'était trop marrant. Quatre ans plus tard, Colas est arrivé, Noëmie a grandi : on l'écoute en train d'écouter.
<p>Trois travailleuses du sexe parlent de leur expérience en salon privé et des clients qu'elles y rencontrent en tête à tête. Que veulent les hommes ? Comment les satisfaire ? C'est cru, drôle, étrange et violent à la fois, à l'image de cette zone floue que le salon privé occupe dans l'industrie du sexe.</p>
<p>Septembre 2008, Limerlé, petit village des Ardennes. Le premier lycée expérimental en Belgique ouvre ses portes. «Pédagogie Nomade» compte sur l'autogestion et l'autonomie pour redonner l'envie d'apprendre. Les auteurs ont suivi cette première année, les cours, les assemblées générales, au plus près des enseignants comme des ados. Partie 2 : l'hiver est là, les tensions augmentent. Les élèves réticents vont-ils sortir de leur coquille ? Prix Scam-Sacd Belgique 2012.</p>
<p>Depuis plusieurs années, un homme parcourt les rues de Paris à vélo... et en bêlant très fort ! Surnommé 'le vélo-mouton' ou 'monsieur bêê' par les passants, acclamé ou hué depuis le trottoir, il est une présence sonore familière et mystérieuse du nord-est de la capitale. Qui est-il ? Que veut-il ? Rencontre avec Frédéric Atlan, l'homme qui bêle en pédalant.</p>
<p>Dans le Nordeste du Brésil, des vachers rassemblent leur troupeau avec des cris étranges et profonds. Une langue archaïque réservée à cet usage. Un échange vocal entre l'homme et l'animal à l'heure de la traite. </p>
<p>Septembre 2008, Limerlé, petit village des Ardennes. Le premier lycée expérimental en Belgique ouvre ses portes. «Pédagogie Nomade» compte sur l'autogestion et l'autonomie pour redonner l'envie d'apprendre. Les auteurs ont suivi cette première année, les cours et les assemblées générales, au plus près des enseignants comme des ados. Eveil d'une utopie. Partie 1 : L'école n'a pas de toit, les élèves en rupture avec le système doivent apprendre l'autonomie... Prix Scam-Sacd Belgique 2012.</p>
<p>On les appelle éco-villages, éco-lieux, éco-hameaux... Leurs habitants se regroupent pour vivre et produire autrement. Autonomie alimentaire et énergétique, refus du salariat, gestion collective mais respect de la vie privée : un mode de vie radical, peu médiatisé, qui suscite beaucoup d'envie et pose des questions cruciales. Avec les habitants des collectifs de l'Orne et de l'Ardèche, les propos de Pierre Rabhi, des textes de René Riesel et diverses brochures.</p>
<p>Jean-Michel Espitallier est un poète sonore ou non selon les nuits, toujours travaillé par le rythme, la frappe des mots, l'impact des formes nouvelles. Auteur de recueils dont le 'Théorème d'Espitallier', fondateur de revues et performer on the road, Espitallier est un doux obsédé. Normal qu'il s'adonne à ce genre littéraire anti-littéraire et répétitif qu'est la liste. Il en détaille ici mécanique et petits moteurs, en citant la Bible et Perec. Sonorités : des musiciens commentent leur son, en partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Ahlam, 20 ans, parle d'amour. Etudiante à Hébron, au sud de la Palestine, elle tente de mener sa vie entre diverses contraintes : l'occupation israélienne, mais aussi le voile, la famille, et par-dessus tout le regard des autres, le si pesant qu'en-dira-t-on. L'amour en Palestine, un témoignage rare dans un français troublant et un bel écrin sonore - Prix URTI Découverte 2012.</p>
<p>Petit joueur, Rhys Chatham : à Montpellier, il propose un concert avec dix guitares, quand il en dirigea quatre cents lors de la Nuit Blanche 2005. Qu'importe, cette formation allégée est suffisante pour mesurer le sens de l'équilibre de ce seigneur new-yorkais à l'accent velouté : entre le punk et l'avant-garde, les Ramones et John Cage. Pas très loin de Sonic Youth, dont il est l'un des inspirateurs. Ancien disciple de La Monte Young, Rhys Chatham est un minimaliste devenu maximaliste par amour d'un rock indocile dont il donne une version hypnotique. One two three four, mais en boucle. Sonorités : des musiciens commentent leur son, en partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Celles qui ont dit non... à la maternité. Des femmes s'expliquent sur leur choix de ne pas avoir d'enfant. Derrière le refus des pressions sociale ou affective, elles racontent un choix tissé de doutes et de certitudes, d'affirmations de soi et de contradictions. Un portrait croisé intime et universel.</p>
<p>De la musique concrète version chipie : cette trentenaire parisienne redonne une vigueur inédite aux codes de l'électro-acoustique. Fraîcheur, palette sonore variée, imaginaire vitaminé : le mythique John Zorn ne s'y est pas trompé, qui a produit le premier album de Bérangère 'Tant que les heures passent'. La jeune compositrice démonte ici l'une des pièces maîtresses, tressée de cordes ukrainiennes et d'élastiques à cheveux. Une musique extensible et déformable à l'infini, qui fait ziing schkloong schhtuuum. Sonorités : des musiciens commentent leur son, en partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Littéralement une dé-voyée : de formation classique, Isabelle Duthoit s'est évadée des parcours trop balisés pour chercher d'autres voie(x)s. Cette clarinettiste réputée sait aussi faire vibrer ses cordes vocales : la secousse est alors tellurique, les anciens mondes s'effondrent et une perception nouvelle se fait jour. En prise directe avec l'inconscient, son chant s'inspire du Nô et tutoie les extrêmes : qu'y a-t-il au-delà du sensible, plus loin que l'inouï ? Une voix qu'on écoute les nerfs à vif et les oreilles en sang. Sonorités : des musiciens commentent leur son, en partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Flegmatique et hyperactif, ce Toulousain trentenaire explore et détourne le potentiel sonore de son instrument fétiche : la trompette. Augmentée de micros, haut-parleurs et de divers dispositifs électro-acoustiques, elle gémit et convulse de plaisir. Logique, Sébastien Cirotteau lui fait des trucs inavouables avec sa bouche. Sonorités : des musiciens commentent leur son, en partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Valentin, 19 ans, est parti au Bénin avec son lycée agricole. Pour lui qui n'a jamais quitté sa région, c'est un véritable choc des cultures. Au final, Valentin aime bien les Africains, mais ne changera pas d'avis sur les Arabes... Un portrait drôle et atroce du racisme ordinaire.</p>
<p>A la TV on ne voit plus que ça, des médecins-experts qui mènent des enquêtes post mortem sur des corps plus ou moins frais. Journaliste à Charlie Hebdo, Antonio Fischetti est allé écouter ce qui se dit au cours d'une véritable autopsie. Mort suspecte, blagues de boulot et scie circulaire : le bel effet gore.</p>
<p>Le chant des oiseaux (alouette, canari, outarde, passereau, manchot, oiseaux exotiques...) décrypté par les meilleurs spécialistes de la communication animale. Neuf modules d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions).<br />9. Le concert de l'oiseau par Fanny Ribak, Gérard Leboucher, Hélène Courvoisier, Florence Levrero, Thierry Aubin, Martine Hausberger, Laurence Henry.</p>
<p>Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />7. Le mot du pinnipède (morse, phoque, otarie) par Isabelle Charrier, chargée de recherche au CNRS.<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions).<br /> </p>
<p>Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />8. Le cri de la grenouille par Renaud Boistel, du Muséum d'histoire naturelle.<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions).</p>
Une voix, un bruit, un jeu... Parfois le souvenir est lié de manière très forte à un son. Charlotte Bienaimé croise des récits émouvants et drôles dans lesquels, comme le goût d'une madeleine chez Proust, un petit son (briquet, tourterelle, clés, cascade, jeu vidéo) ravive la mémoire et la réflexion.
<p>Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />5. L'appel de la cigale expliqué par Michel Boulard et Jérôme Sueur, du Muséum d'histoire naturelle.<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions).</p><p> </p>
<p>Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />6. Le lamento du bébé-croco par Amélie Vergne et Nicolas Mathevon, université Jean-Monnet (St-Etienne).<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions).<br /> </p>
<p><br />Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />3. Les cris d'alarme du singe expliqués par Alban Lemasson.<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions). </p>
<p>Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />4. Le hurlement du loup expliqué par Frédéric Sèbe, de l'université d'Orsay Paris-Sud.<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions).</p>
<p><br />Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />2. Le chant de la baleine par Olivier Adam, bioacousticien à Paris XI.<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions). </p>
<p>Michel est un paysan bio, mais pas un 'néo'. Il est né dans sa ferme de La Barreyrie, dans le Cantal, où il élève toujours ses vaches et fabrique son pain. Avec sa mère Anna, sa compagne Françoise et leur fils Robin, assis au coin du feu par une froide journée d'hiver, ils racontent avec humour les bouleversements du monde agricole et questionnent à leur manière notre modernité. Portrait intemporel d'une famille à la charnière du passé et de l'avenir.</p>
<p>Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />1. Le rire de la hyène expliqué par Nicolas Mathevon, de l'université Jean-Monnet (St-Etienne).<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions).</p><p> </p>
<p>D'habitude ils se taisent, habitués à la gêne et aux moqueries. Bégayer, c'est être 'comme dans un tunnel tout noir', pour soi ou pour l'entourage. Hervé Marchon a su recueillir des paroles de bègues jeunes ou vieux, guéris ou en souffrance. Propos rares, lucides et inattendus sur un mal mystérieux.</p>
Le 20 janvier 2009, Lolita et ses deux filles sont retrouvées mortes dans leur appartement du quartier Saint-Pierre (Marseille). Ce drame fait la une des médias nationaux pendant quelques heures. En consacrant plusieurs mois à l'enquête, la radio dépasse le fait divers et fait entendre la richesse et les contradictions d'un quartier, d'une ville, d'un destin.
Prix Europa 2010 - Meilleur documentaire radio.
<p>Comment on écoutait la musique avant Shakira ? C'est quoi la compression ? Pour des oreilles bien propres, le professeur Tutu répond à des questions son. Une initiation à l'écologie sonore pour "Marseille sur écoute". 4. Le mp3 est-il éternel ?</p>
<p>Comment on écoutait la musique avant Shakira ? le mp3 est-il éternel ? et c'est quoi la compression ? Pour des oreilles bien propres, le professeur Tutu répond à des questions son. Une initiation à l'écologie sonore pour "Marseille sur écoute". 3. Brève histoire du son avant le mp3.</p>
<p>Symbole du nouveau visage voulu pour les villes, la rue de la République à Marseille est vidée de ses habitants pour être reliftée et revendue. On voulait mettre des riches à la place des pauvres, mais la crise est passée par là... Révolte à coeur ouvert ou magouille à micro caché, une enquête précise et drôle pour 'Marseille sur écoute'.</p>
<p>Comment on écoutait la musique avant Shakira ? le mp3 est-il éternel ? et c'est quoi la compression ? Pour des oreilles bien propres, le professeur Tutu répond à des questions son. Une initiation à l'écologie sonore pour "Marseille sur écoute". 2. Comment marche le mp3 ?</p>
<p>Dans cette famille d'origine sicilienne, Katia, la dernière fille, a su dès sa naissance qu'elle devrait s'occuper de sa mère. Aujourd'hui qu'Antonina est très âgée, la pression pèse toujours sur les épaules de la cadette. Sophie Knapp parvient à faire oublier son micro pour révéler les petits arrangements universels qui fondent une famille.</p>
<p>Dis, professeur Tutu, comment on écoutait la musique avant Shakira ? le mp3 est-il éternel ? et c'est quoi la compression ? Pour des oreilles bien propres, le professeur Tutu répond à des questions son. Une initiation à l'écologie sonore pour "Marseille sur écoute". 1. A quoi sert le mp3 ?</p>
<p>Le marché du Soleil, marché traditionnel de la communauté maghrébine de Marseille, a brûlé. On accuse. On proteste. On se défend. On manifeste. Sur les cendres encore chaudes résonne une parole vivante, rebelle, joyeuse et contradictoire... Un concentré de rhétorique politique dans le cadre de 'Marseille sur écoute', une coproduction ARTE Radio / Radio-Grenouille.</p>
<p>L'archipel du Cap-Vert, au large du Sénégal, regorge de musiques et de styles divers. En cherchant la maison de la chanteuse Cesária Évora, alors encore bien vivante, Jérémi croise toutes les musiques de la rue. Balade sonore sans commentaire au plus près des musiciens.</p>
<p>Partie par amour à Johannesbourg, Delphine nous raconte sa nouvelle vie de femme et d'expate. Sincère et cru, un journal intime à l'heure des choix. Episode 5 : où la femme de trente ans perd son français et prend du poids.</p>
<p>Après 15 ans à Paris et en banlieue, Emma s'est installée en Normandie, à la campagne. Elle raconte sa vie de néo-rurale. Episode 7 et fin : la mue est accomplie, la Parisienne fusionne dans l'extase potagère.</p>
<p>Dominique Petitgand propose ses pièces sonores sur disque, en concert, dans les musées, ou à l'été 2009 à l'Abbaye de Maubuisson. Partant des mêmes enregistrements - voix nues, fragments musicaux, bruits divers - il en change à chaque fois le montage et la diffusion. Comment faire entendre le son dans l'espace public ? Réflexions d'un poète de l'écoute.</p>
<p>En 1917, à 18 ans, M. Yung quitte la Chine avec un recruteur français. En 1999, à 20 ans, M. Chen s'endette auprès des passeurs pour venir ici travailler sans papiers. L'histoire de France a un parfum d'ailleurs, et l'immigration chinoise raconte à plusieurs voix un trajet semblable : l'exil, l'arrivée, le travail, la famille, l'intégration. Récits croisés de Monique Mei-len Bordry née Yung, M. Chen et son interprète Li 'Lili' Hong, Paul Ting, Frédéric, Liwen...</p>
<p>On l'a cru condamné par le cd, mais le disque vinyle retrouve une seconde jeunesse. Pourquoi sonne t-il aussi bien ? Comment fabrique t-on ces galettes magiques ? Démonstration dans une usine de pressage et témoignage funky d'André Perriat, l'un des meilleurs artisans-graveurs de Paris.</p>
<p>Delphine s'est expatriée par amour à Johannesbourg. Marie est restée célibataire à Paris. Un échange entre deux copines à l'heure des choix. Episode 4 : où la femme de trente ans cherche un cadre fidèle.</p>
<p>L'enfer de la BNF ? Avec ses quatre tours dressées sur les rives de la Seine, la Bibliothèque Nationale François-Mitterrand est un temple du livre à l'architecture imposante... mais aussi un véritable dédale aux dimensions inhumaines. Visite des coulisses que les lecteurs ignorent, par un personnel souvent privé de repères, de calme et de lumière. Avec l'aimable autorisation de la bibliothèque François-Mitterrand. Un grand merci des auteurs à tous leurs guides.</p>
<p>Elise, 27 ans, et François, 26 ans, attendent leur premier enfant. A moins d'un mois du jour J, le jeune couple peine à se projeter dans son rôle de parents. Une insouciance revendiqué, des pères et mères pas stressés.</p>
Monique, dite Momo de Ménilmontant, est une prostituée à l'ancienne. Indépendante, gouailleuse, elle vend ses services rue St-Denis à Paris. Son ami Antonio Fischetti l'accompagne au boulot. Rituels de la passe, tarifs, loi Sarkozy : anecdotes et confidences sur un petit métier en voie de disparition.
<p>Une partie de chasse en Bourgogne. La traque, les appels, les rabatteurs, l'attente. Et soudain, des coups de feu et une bête abattue... Miracle de la prise de son et du montage manipulateur : car en réalité, tout s'est bien passé, on n'a tué que des animaux coupables.</p>
<p>Expatriée par amour à Johannesbourg, Delphine raconte sa nouvelle vie à son amie Marie, restée célibataire à Paris. Un échange cru entre deux copines à l'heure des choix. Episode 3 : où la femme de trente ans court toute seule dans le salon.</p>
<p>Le dessinateur Siné bande encore, baise parfois, ne pense toujours qu'à chat. D'anecdotes croustillantes en saillies à l'emporte-pièce, ce monologue tendre et cru dessine un beau portrait de Maurice Sinet à 80 ans. Ancien dessinateur viré de Charlie Hebdo, directeur de Siné Mensuel, le voici l'appétit et la verve intacts. Mise à jour : Siné est décédé le 5 mai 2016. </p>
<p>Célibataire à Paris, Marie écrit à son amie Delphine, expatriée par amour à Johannesbourg. Un échange sincère entre deux copines à l'heure des choix. Deuxième épisode : la femme de trente ans est seule en hiver.</p>
<p>Pendant l'Occupation un petit enfant juif, Elie Pressmann, a été caché par un habitant de Montmélian (Savoie). Soixante ans plus tard, Antoine Besson reçoit la médaille de 'Juste entre les nations' à titre posthume. Elie Pressmann revisite les lieux de son enfance en compagnie de sa famille. Du présent au passé, sa fille Frédérique tisse en virtuose la mémoire des siens et l'écho de l'Histoire.</p>
Musicien des rues perché sur la butte Montmartre, il se fait appeler Didier Hendrix. Lorsqu'on lui vole ses trois guitares, le Cherokee de la place des Abbesses raconte une vie d'ange déchu et plane au son des souvenirs. Poésie acide d'une vie rock'n'roll.
<p>Expatriée par amour à Johannesbourg, Delphine raconte sa nouvelle vie à son amie Marie, restée célibataire à Paris. Un échange intime et sincère entre deux copines à l'heure des choix. Première lettre : où la femme de trente ans doit apprivoiser l'homme, l'insécurité et la conduite à gauche.</p>
<p>A l'école Joseph-Gomis de Fann, un quartier de Dakar, madame Henriette N'Diaye fait la classe. En français : à l'école sénégalaise, il est interdit de parler wolof. Sous peine de devoir porter le 'symbole', un os de mouton accroché autour du cou. Micro ouvert dans une classe rude et tendre.</p>
<p>L'ascension et la chute d'un groupe mythique de Bordeaux (1976-1981). Strychnine est formé par quatre copains de lycée amateurs de punk qui partent en tournée en corbillard. Leur belle énergie sera brisée par 1,5 kilo d'héroïne pure et un showbiz de sourds. Pour raconter l'histoire cruelle de Strychnine, les deux jeunes auteurs partent à la recherche de Richard Brousse, bassiste déchu et poète fracassé. Une enquête nerveuse qui donne un formidable éclairage sur le bouillonnement du rock français des années 80.</p>
<p>Après 15 ans à Paris et en banlieue, Emma s'est installée en Normandie, à la campagne. Elle raconte sa vie de néo-rurale. Episode 6 : où notre héroïne découvre la ravirée, une soirée dansante animée par Jean-François, infirmier et violoneux. Le retour du folk ? Mais pourquoi ça fait tant plaisir ?</p>
<p>Le Luberon, une carte postale parfumée à la lavande. Mais pour les enfants du pays, l'avenir est sombre. Le boom immobilier et la spéculation font exploser les prix, et seuls les estivants fortunés peuvent acheter mas et bastides. Conséquence : les pauvres et les jeunes sont contraints à ce qu'ils vivent comme un exil. Agriculteur, jardinier, femme de ménage, agent immobilier ont tous ont leur mot à dire. Une comédie vraie sur un sujet brûlant... Ce documentaire a bénéficié de la bourse Brouillon d'un rêve de la SCAM.</p>
<p>L'association "Parler en paix" propose d'enseigner en même temps l'arabe et l'hébreu. L'occasion d'entendre comment ces deux langues sont souvent proches, à travers quelques mots emblématiques : frontière, territoire, drapeau, paix...</p>
<p>Anna Salzberg a suivi pendant plusieurs semaines une sage-femme en Picardie. Nelly Grosjean écoute, cajole et bouscule les femmes enceintes de cette région rurale et pauvre. Confidences, échographies, souffle du vent et de la vie... Un travail intime, politique et sonore exceptionnel.</p>
<p>Michaël et Stéphane sont hébergés sur la péniche des Restos du coeur. Tous deux se sont retrouvés à la rue après avoir déclaré leur homosexualité à leur famille. SDF, ils subissent la violence de la précarité et celle de l'homophobie. Et pourtant, ils travaillent ! Récits croisés de vies masquées.</p>
<p>Anna Salzberg a suivi pendant plusieurs semaines une sage-femme en Picardie. Nelly Grosjean écoute, cajole et bouscule les femmes enceintes de cette région rurale et pauvre. Confidences, échographies, souffle du vent et de la vie... Un travail intime, politique et sonore exceptionnel.</p>
<p>Anna Salzberg a suivi pendant plusieurs semaines une sage-femme en Picardie. Nelly Grosjean écoute, cajole et bouscule les femmes enceintes de cette région rurale et pauvre. Confidences, échographies, souffle du vent et de la vie... Un travail intime, politique et sonore exceptionnel.</p>
<p>Anna Salzberg suit pendant plusieurs semaines une sage-femme en Picardie. Dans la PMI ou lors de ses visites à domicile, Nelly Grosjean écoute, cajole et bouscule les femmes enceintes de cette région rurale dévastée par le chômage. Confidences, échographies, souffle du vent et de la vie... Un travail intime, politique et sonore exceptionnel.</p>
Thomas Longhi est instituteur auprès des gens du voyage en Seine-Saint-Denis (93). Son camion-école se gare dans les campements et le cours commence. En marge de la classe, deux adolescentes parlent sans tabou de leur identité manouche.
Une fois encore, ARTE Radio vient au secours de nos amis les journalistes. Delphine Saltel réalise de nombreux documentaires radio ici ou sur France Culture. Toute honte bue, elle nous dévoile le piège classique de la 'question fermée' : si emberlificotée qu'on ne peut répondre que oui, ou non, ou à côté.
<p>Anna Salzberg a suivi pendant plusieurs semaines une sage-femme en Picardie. Dans la PMI ou lors de ses visites à domicile, Nelly Grosjean écoute, cajole et bouscule les femmes enceintes de cette région rurale et pauvre. Confidences, échographies, souffle du vent et de la vie... Un travail intime, politique et sonore exceptionnel.</p>
<p>Après 15 ans à Paris et en banlieue, Emma s'est installée en Normandie, à la campagne. Elle raconte sa vie de néo-rurale. Les légumes du marché : bio ou pas bio ?</p>
<p>Sous le métro Barbès, à Paris, ils sont nombreux à vendre des cigarettes à la sauvette. Icham raconte sa vie de clandestin venu d'Algérie en France, condamné, expulsé au bled, puis revenu encore dans des conditions effroyables. Sans jugement ni pathos, un récit cru qui donne un visage à cette fameuse immigration clandestine, et à la marginalité du travail au noir.</p>
<p>Le quartier chinois du XIIIe arrondissement. Du haut des tours des Olympiades, les habitants font admirer la vue. Sur la dalle, les touristes découvrent les Chinois de Paris. Et en sous-sol, une gare oubliée sert au tri des marchandises. Un documentaire impressionniste sur les rumeurs, bruits et légendes des hauteurs et des dessous de Chinatown. Remerciements : Ghislaine Wang, Rosa Jarry, Petit Bain, RFF Ile de France.</p>
ARTE Radio dévoile la face cachée du journalisme. Aujourd'hui : comment louper un reportage sur un stage de sexe tantrique malgré l'aide bienveillante d'un couple d'hôteliers. Comme quoi, il y a encore de braves gens qui aiment les médias.
<p>Pour son anniversaire, ses copains ont offert à Nathan un saut en parachute à Megève (74), face au mont Blanc. Ils l'équipent d'un micro pour enregistrer ses quelque trois minutes de chute libre, vol plané puis atterrissage. Attention, prise de son rare et efficace : comme il dit, 'ça envoie grave'.</p>
Noëmie, Lisa et Alexandra ont rêvé de Nicolas Sarkozy. Un Sarko tel qu'en lui-même, omniprésent, à la séduction assez crue. Ces rêves en disent long sur son impact sur les esprits, et sur ce qu'il touche d'intime en nous.
Ce reportage a inspiré la série d'ARTE 'J'ai rêvé du Président'.
<p>Un bar de nuit à Strasbourg. Un vrai 'bar américain', où les hommes seuls rencontrent des hôtesses, ou animatrices, qui les font boire en les écoutant. Robin a voulu les écouter à son tour. Récits de vie, alcool & désir : le vrai son de la nuit.</p>
Promenade à Reykjavik (Islande) avec chansons folk par le duo Mr Silla & Mongoose, mer, pluie, bain chaud, lecture par Gudrun Eva Minervudottir extraite de son recueil 'Pendant qu'il te regarde tu es la Vierge Marie' (Zulma), voitures et Kärcher.
A l'occasion du festival des cultures nordiques Les Boréales, chaque année à Caen.
<p>Joyce enquête sur un mystère familial : pourquoi son grand-père venu de Kabylie a t-il changé de nom une fois arrivé en France ? Elle retrouve la sœur, le neveu, l'ami d'enfance de Mustapha Aktouche, la femme et les filles du même devenu André Perrin, horloger à Bordeaux, et tisse d'un témoignage à l'autre l'histoire d'une identité multiple. Entre volonté d'intégration, déni de soi et mythomanie, un parcours singulier et pourtant révélateur d'une histoire bien française.</p>
<p>Parti pour filmer une expédition du CNRS et de l'Institut Paul-Emile Victor à Igloolik, dans le grand Nord canadien, le journaliste Antonio Fischetti s'est retrouvé bloqué par la glace. Une radio hasardeuse, plus de nourriture et les morses qui se moquent. Il enregistre la tension qui monte dans la cabane. Journaliste scientifique à Charlie Hebdo, Antonio Fischetti est co-auteur du film 'La symphonie animale', et auteur du livre éponyme.</p>
Reportage 'en direct' sur une intervention policière des plus classiques. Une scène de ménage, le ton monte, la violence s'installe, les flics tentent de maîtriser la situation. Un cas d'école ?
<p>Elsa, 33 ans, a les cheveux châtain, les yeux marron. Un petit faible pour les hommes noirs élégants. Et un fauteuil électrique pour se déplacer. Elsa raconte son infirmité, son désir, son plaisir. L'amour avec handicap, c'est avant tout de l'amour. Une coproduction avec l'acsr (Belgique).</p>
<p>Une rencontre arrangée entre Nouara Naghouche, comédienne à Colmar, et Hafed Benotman, écrivain et ancien braqueur. Entre deux extraits du spectacle de Nouara, la comique venue de cité et le révolté politique échangent sur la question des pères maghrébins. Un drôle de moment fort, où l'on discute de l'obligation faite aux enfants d'origine maghrébine de devoir traduire leurs parents. De devenir ainsi "les ventriloques de leurs pères". </p>
<p>Poussée par le besoin idiot de gagner des sous tout en habitant à la campagne, Emma a travaillé tout l'hiver et délaissé son micro. L'été ayant fini par venir, le journal intime et la vie renaissent. On fait des pique-niques et des travaux, on monte à cheval et on enterre un oiseau. Et on se pose, toujours, des questions sur le bonheur au vert...</p>
<p>Le jour, il est affable, mesuré, presque timide. Mais la nuit, il se métamorphose en une créature hurlant à la lune, inquiétante et sauvage. Pas de chance, c'est mon voisin... La crise du logement (d'à côté), une histoire vraie pleine de couloirs hantés, de plaintes réverbérées et de chansons tragi-comiques.</p>
Damien a 27 ans. Il est IMC (infirme moteur-cérébral) et c'est un joyeux fêtard. Rencontré dans le car de Nantes à Paris, il déchire en six minutes tous les clichés associés au handicap.
Le 29 mars 2008, ils étaient plusieurs dizaines de milliers à manifester à Paris pour une augmentation des minimas sociaux, dont l'allocation adulte handicapé.
En dix minutes et en voisine, Abicha raconte sa vie. Une enfance pauvre au Maroc, le rêve d'un visa, l'exploitation en France, le mariage, les enfants et, enfin, l'émancipation.
Portrait enlevé d'une femme unique, truculente, excessive, dont le parcours résonne sans doute avec celui de beaucoup d'autres.
<p>Une création documentaire pour voix de femmes, sons naturels et piano, consacrée aux petits tracas et autres bonheurs durables engendrés par la routine, les habitudes, la répétition. Une production de l'Atelier de création sonore et radiophonique de Bruxelles (acsr) enregistrée à Limerlé (Ardenne belge) avec le soutien du Fonds d'aide à la création radiophonique de la Communauté française de Belgique.</p>
<p>Etudiante en sciences politiques, Elena travaille dans un centre d'appel pornographique à Bucarest (Roumanie). Trois nuits par semaine, elle émoustille ses clients français via le téléphone ou le Net. Elle a accepté de porter un micro-cravate caché et de raconter ensuite. Aujourd'hui, même le travail sexuel est délocalisé.</p>
<p>Un jour, Nicolas a discuté avec une jeune femme qui squattait l'entrée de son immeuble, dans le quartier de La Goutte d'Or, Paris XVIIIe. Puis il ne l'a plus vue. Alors il est parti à sa recherche, en interrogeant les voisins, la police, les accros au crack, les structures d'aide et de soin aux toxicomanes.</p>
<p>La puberté, les garçons, la sexualité... entre fous-rires et confidences, les jeunes filles se posent beaucoup de questions. Cécilia, 13 ans, d'origine roumaine, et Christelle, 15 ans, d'origine ivoirienne, sont en classe d'accueil pour enfants primo-arrivants au collège Jean-Renoir de Bondy (93). Dans le cadre de l'atelier 'La Claque' animé par deux collaborateurs d'ARTE Radio, elles ont voulu parler désir, première fois, mariage, avec les copines et avec les mères.</p>
Le 6 novembre 1922, les auditeurs découvrent le premier speaker de l'histoire de la radio. Il s'appelle astucieusement Radiolo, car l'émission de TSF est sponsorisée par la société Radiola, qui vend des postes de radio.
Soixante ans plus tard, Marcel Laporte a rejoué son rôle de Radiolo, comme nous l'explique M. Duval, historien de la radio.
<p>Le checkpoint Awara, au Sud de Naplouse, en Cisjordanie. C'est un poste de contrôle de l'armée israélienne à l'intérieur des Territoires occupés. Un point de passage, mais surtout d'attente, de fouille, d'humiliation pour la population palestinienne. Traversée du checkpoint commentée sur place par Ifat, de l'organisation Marsom Watch : des femmes israéliennes qui témoignent contre la brutalité de l'occupation. Extrait du documentaire 'Checkpoint 2007' disponible sur Silence Radio.org.</p>
<p>Jeune réalisatrice parisienne aux convictions de gauche, Sophie veut aider Brigitte, sa nounou ivoirienne, à obtenir ses papiers. Mais au fil des jours, cette démarche soulève pas mal de contradictions. Est-ce que c'est bien légal ? Est-ce que c'est le bon moment de lui donner un CDI ? Sophie doit aussi avoir l'accord du père de son fils dont elle est séparée. Et de ses copines, elles aussi mères célibataires, et qui se mobilisent pour Brigitte. Une comédie vraie et grinçante sur les sans-papiers, la séparation et notre beau pays de France.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Douzième et dernière leçon : le bout de la route.</p>
<p>Le quartier de La Muette à Garges, en banlieue parisienne, va être 'réhabilité', et on détruit déjà quelques immeubles. Mais une barre qui s'écroule, c'est aussi de la mémoire qui disparaît. Des habitants s'expriment sur la réhabilitation en cours, le passé et l'avenir de leur ville. Après son documentaire remarqué 'Ma cité va parler', Mehdi Ahoudig poursuit son écoute du 'peuple des banlieues'.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Onzième leçon : le jour fatidique arrive.</p>
<p>Mathilde Guermonprez a recueilli les témoignages de deux hommes, un cadre et un ouvrier, qui ont 'travaillé toute leur vie' et vivent très mal leur retraite. Un beau montage d'ambiances (essaim d'abeilles, flipper, bruits domestiques) pour une remise en question du travail comme élément central de la vie. Ce documentaire a bénéficié d'une bourse 'Brouillon d'un rêve' de la SCAM en 2007.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Dixième leçon : des femmes au volant.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Neuvième leçon : la conduite est un sport de combat.</p>
<p>Après 15 ans à Paris et en banlieue, Emma s'est installée à la campagne. Nouveau rythme, nouvelle vie : elle nous raconte tout pour nous énerver. Troisième épisode : l'hiver, ça devrait être un calvaire ?</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Huitième leçon : la folie monte.</p>
<p>Epilation, bain de vapeur et confidences. En promenant son micro chez son esthéticienne, Delphine Saltel révèle le pouvoir de l'industrie du cosmétique sur l'image que les femmes ont d'elles-mêmes, et le bruit étonnant des appareils à bronzer, épiler, mincir? Un documentaire drôle et cinglant, intime et politique.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Septième leçon : pendant que l'une le passe, les autres le repassent.</p>
<p>Rue de Lappe, le Balajo est un dancing mythique du Paris des Apaches et du musette. Il est désormais surtout fréquenté par les femmes seules et leurs souvenirs. Le patron, ancien catcheur, les habitué(e)s, le bar, le parquet, l'orchestre suranné... Coréalisé par Kaye Mortley, plusieurs fois lauréate des prix Europa et Italia, un documentaire d'une extrême finesse, où les voix et les sons valsent à la perfection.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Sixème leçon : les affaires sérieuses commencent</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Cinquième leçon : victoire et bon petit plat.</p>
<p>Adèle, 80 ans, est non-voyante. Ses souvenirs sont inscrits sur des cassettes audio enregistrées par elle-même ou par ses petits-enfants. Pour mieux trier ces lettres, chansons ou ambiances, elle tente d'en recopier les meilleurs passages grâce à un antique appareil à double cassette. Elle choisit, avance, recule, stoppe, s'énerve : bref, mémé fait de la radio. Le délicieux portrait d'une dame délicieuse, réalisé par sa petite-fille.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Quatrième leçon : à qui la faute ?</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Troisième leçon : solidarité automobile.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Deuxième leçon : une bonne leçon.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Première leçon : l'inscription.</p>
<p>Pour prolonger sa série « Psychoses » sur l'ordinaire de la folie, Claire Hauter fait entendre le quotidien de deux ambulanciers spécialisés en psychiatrie. Interventions d'urgence, placements d'office, trois épisodes sans commentaires où la tension du réel touche à la poésie pure. Troisième épisode : Tout en travaillant avec Laurence, sa partenaire, Alain expose sa conception de la folie et de la psychiatrie.</p>
<p>Après 15 ans à Paris et en banlieue, Emma s'est installée à la campagne. Nouveau rythme, nouveaux voisins, nouvelle vie : elle nous raconte tout. Deuxième épisode : les mélodies du bonheur.</p>
<p>Pour prolonger sa série « Psychoses » sur l'ordinaire de la folie, Claire Hauter fait entendre le quotidien de deux ambulanciers spécialisés en psychiatrie. Interventions d'urgence, placements d'office, trois épisodes sans commentaires où la tension du réel touche à la poésie pure. Deuxième épisode : nous suivons Alain et Laurence au cours d'une hospitalisation d'office. Dans leur ambulance, la vieille dame se met à chanter...</p>
<p>Pour prolonger sa série « Psychoses » sur l'ordinaire de la folie, Claire Hauter fait entendre le quotidien de deux ambulanciers spécialisés en psychiatrie. Interventions d'urgence, placements d'office, trois épisodes sans commentaires où la tension du réel touche à la poésie pure. Premier épisode : les ambulanciers Alain et Laurence transportent une jeune fille, Jihad, qui a sauté par la fenêtre...</p>
<p>Mehdi revient dans la cité de son enfance à Garges-lès-Gonesse (Val d'Oise). Il retrouve ses amis, Français d'origine arabe, et les interroge : qu'est-ce qui a changé en banlieue depuis les années 80 ? Héroïne & islam, hip-hop & Albator : une plongée pleine de verve dans l'histoire intime et politique d'une jeunesse métisse.</p>
<p>Après 15 ans à Paris et en banlieue, Emma s'installe à la campagne. Nouvelle école, nouveaux voisins, nouvelle vie : elle nous racontera tout. Premier épisode : la rentrée des écoliers.</p>
Caroline et Carl Lévesque proposent des balades en traîneau à chiens dans la région de Sept-îles (Québec).
Embarquez pour une course folle dans la neige, comme si vous y étiez !
<p>En route pour voir (et entendre) les baleines sur le Saint-Laurent. Sur le bateau des touristes, la guide québécoise parle comme chante une sirène. Un son épatant qui résume l'art de la radio : on voit rien, on voit tout, et la patience est récompensée. Oh, waow !</p>
<p>Des dames en maison de retraite se rappellent de leur jeunesse. Ouvrières à Paris, le bon vieux temps n'a pas toujours été rose : ça ne les empêche pas de chanter. Un reportage en marge du projet 'Chantez-vous' à Orly.</p>
<p>Jules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur. 8. Les fêtes de Bayonne. Toutes ses cartes en archives dans 'Séries-Chroniques'.</p>
<p>Jules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur. 7. Le surf. Toutes ses cartes en archives dans 'Séries-Chroniques'.</p>
<p>L'usine de collants Well du Vigan (Gard) délocalise et licencie 300 personnes. Christine et Frédéric y travaillent tous les deux depuis 20 ans. A l'usine, au supermarché, chez eux, trois jours avec un couple d'ouvriers qui n'a plus envie de lutter.</p>
<p>Jules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur. 6. Le photographe. Toutes ses cartes en archives dans 'Séries-Chroniques'.</p>
<p>Jules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur. 5. Le mus. Toutes ses cartes en archives dans 'Séries-Chroniques'.</p>
<p>Jules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur. 4. Le carrefour. Toutes ses cartes en archives dans 'Séries-Chroniques'.</p>
<p>Jules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur. 3. La pelote. Toutes ses cartes en archives dans 'Séries-Chroniques'.</p>
<p>Jules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur. 2. Les bandas. Toutes ses cartes en archives dans 'Séries-Chroniques'.</p>
<p>En vacances de Groland, Jules-Edouard Moustic enregistre son été au pays basque. Pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur et rangées dans 'Séries / chroniques'. 1. Le crapaud-siffleur.</p>
Dean Hurley, 27 ans, est responsable du studio son de David Lynch à Los Angeles. Il a élaboré avec lui la bande-son de l'exposition 'The Air is on Fire' qui réunit pour la première fois l'oeuvre plastique, filmique et sonore de David Lynch à la fondation Cartier (Paris).
Depuis cet entretien, Dean Hurley est devenu le collaborateur musical attitré de David Lynch, notamment sur son album de 2011 'Crazy Clown Time'.
<p>Christophe, 59 ans, se fait beau pour aller au bal. Au micro de Stéphanie, il commente sa toilette, et partage avec nous quelques leçons de séduction. Un moment rare à savourer entre ami(e)s.</p>
<p>Ijjou, 8 ans, est en CE2. Son papa Mehdi doit lui faire la classe à la maison. Géométrie ou histoire des religions, un père se confronte aux évaluations pédagogiques du CE2. Les devoirs : un grand moment éducatif, universel et rigolo.</p>
<p>Un immeuble dans le quartier populaire de la Goutte d'or, Paris XVIIIe. Dans la rue, il y a des Africains qui palabrent, des drogués qui errent, des embouteillages. Dans l'escalier filtrent les sons de la vie : les enfants, les télés, les cuisines, les chasses d'eau, une chanson... Tour à tour, les habitants racontent le bruit des autres.</p>
<p>Dans le cabinet d'une orthophoniste, à Nîmes. Trois personnages : un homme bègue atteint de la maladie de Parkinson, une dame âgée qui souffre d'Alzheimer, un petit gitan déscolarisé. Un travail sonore aux sources du langage, à retrouver dans 'Séries documentaires'.</p>
<p>Dans le cabinet d'une orthophoniste, à Nîmes. Trois personnages : un homme bègue atteint de la maladie de Parkinson, une dame âgée qui souffre d'Alzheimer, un petit gitan déscolarisé. Un travail sonore aux sources du langage, à suivre dans 'Séries documentaires'.</p>
Madame Niang est institutrice dans le petit village de Wodobéré, au Nord-Est du Sénégal.
C'est une femme africaine émancipée, mais pas trop.
En revanche, ses élèves chantent très bien.
<p>Dans le cabinet d'une orthophoniste, à Nîmes. Trois personnages : un homme bègue atteint de la maladie de Parkinson, une dame âgée qui souffre d'Alzheimer, un petit gitan déscolarisé. Un travail sonore aux sources du langage.</p>
<p>Claire séjourne chez son frère en Inde. Depuis 25 ans, Denis est membre de la secte 'La conscience de Krishna'. Dans cette ville dédiée à Krishna, frère et soeur tentent de renouer le contact.</p>
<p>Toute la famille est réunie. Les 10 enfants doivent se partager les objets des parents, récemment décédés. À qui la tondeuse ? La pelle à tarte ? Les photos ? Un beau moment en famille.</p>
<p>En 1977, Hélène reçoit un magnétophone pour Noël. 29 ans plus tard, elle se décide enfin à écouter la cassette qu'elle avait enregistrée ce jour-là. L'actualité de Noël d'hier et d'aujourd'hui.</p>
<p>Une journée en Touraine avec un représentant en machines agricoles. Benoît se rend dans les fermes pour placer des tracteurs ou des moissonneuses-batteuses. Mais les exploitants partent en retraite, ou attendent l'accord du Crédit agricole, ou font traîner la vente... Un moment simple et doux, avec la rosée dans les champs, un chien dans la cour et des comptes en cuisine.</p>
<p>Des jardins ouvriers près des cités à Saint-Denis (93). De vieux travailleurs turcs, portugais, espagnols ou maghrébins font pousser haricots et tomates. Ces lieux de socialité et de mémoire sont peu à peu détruits : on va construire à leur place les archives nationales. Collectage avant travaux.</p>
<p>Le Human Beat Box, c'est l'art de faire du bruit avec la bouche. Au contest national des Beat Boxers au Chabada (Angers), le hip-hop dialogue avec le katajjaq des Inuits. Propos et démos par Ezra, L.O.S. Oslim, Faya Braz, David X, Ange B, Caneton, Mic Spwan, Faty, Waxy Box et Beastie, Foudou, Aymeric, Kamel Box et Clément Lebrun, musicologue.</p>
Gérard rêve de villes volantes, de camions volants et de voitures volantes, comme dans 'Star Wars'. Car il a découvert le graviton : une matière première qui défie la gravité.
Entretien avec un rêveur solitaire. Donnez-lui un appui, il soulèvera le monde.
<p>Une approche ludique, sonore et personnelle pour un Baudelaire actuel, quotidien, vivant. 7e et dernier épisode : Baudelaire est mort, Baudelaire bande encore.</p>
<p>Une approche ludique et personnelle pour un Baudelaire actuel, quotidien, vivant. 6e épisode : une ballade dans Paris, Baudelaire à la main, pour confronter Les Fleurs du Mal à la RATP.</p>
<p>Une approche ludique et personnelle pour un Baudelaire actuel, quotidien, vivant. 5e épisode : rimes masculines et féminines croisées pour lecture en stéréo.</p>
<p>Une approche ludique et personnelle pour un Baudelaire actuel, quotidien, vivant. 4e épisode : le meilleur et le pire des interprétations de Baudelaire, de Marc Seberg à Léo Ferré.</p>
<p>Une approche ludique et personnelle pour un Baudelaire actuel, quotidien, vivant. 3e épisode : Thomas Guillaud-Bataille et son dictaphone.</p>
<p>Une évocation intime et décontractée de Charles Baudelaire. Thomas Guillaud-Bataille enregistre ses poèmes préférés dans la vie courante. Une approche ludique et personnelle pour un Baudelaire actuel, quotidien, vivant. A suivre. 2e épisode : des touristes lisent Baudelaire sur sa tombe.</p>
<p>Une évocation intime et décontractée de l'oeuvre de Charles Baudelaire. Thomas Guillaud-Bataille enregistre ses poèmes préférés dans la vie courante. Une approche ludique et personnelle pour un Baudelaire actuel, quotidien, vivant. A suivre.</p>
<p>'Le Papotin' est un journal rédigé depuis 15 ans par de jeunes 'atypiques', autistes ou considérés comme tels. Chaque mercredi, une conférence de rédaction les réunit autour de Driss el Kesri, animateur du journal. Chacun s'exprime sur le thème du bonheur. Une histoire de fous ?</p>
Au bord du fleuve Sénégal, tout près de la Mauritanie, Radio Timtimol émet sur 91.9 FM. Santé, agriculture, musique et conseils communautaires : de bonnes ondes dans un monde troublé.
<p>Anne-Juliette (15 ans), Thomas (26 ans) et Michel (60 ans) souffrent d'acouphènes ou d'hyperacousie. Des bruits dans la tête qui n'arrêtent pas, ou des bruits du dehors qui cisaillent les tympans. Ils nous racontent ces souffrances invisibles et peu connues : une enquête sonore.</p>
<p>Une lettre issue d'un atelier radio mené au collège Henri-Dunant de Meaux (77). Les textes écrits et lus par les enfants se mêlent aux sons de leur quotidien. 5e lettre : Mehtap est arrivée en France il y a deux ans. L'adaptation est difficile, comme elle l'écrit à sa copine Sevgui, restée en Turquie.</p>
<p>Depuis trente ans, la voix de Jean-Pierre Cossegal règne sur la boxe en Ile-de-France. Speaker, il commente les combats : sa voix sait faire monter la pression ou calmer les passions. Un vétéran du noble art nous emmène sur le ring et dans les coulisses d'une salle du '9-1'.</p>
<p>'T'as pas du feu ? Eh, mais c'est mon briquet !' Pourquoi les fumeurs sont-ils tous des voleurs ? Y a t-il une économie, une morale de la taxe systématique des briquets ? Un sujet brûlant : une enquête sans concession chez nos amis les djeunes.</p>
<p>Une lettre issue d'un atelier radio mené au collège Henri-Dunant de Meaux (77). Les textes écrits et lus par les enfants se mêlent aux sons de leur quotidien. 4e lettre : Abdelkader passe en conseil de discipline et, en parallèle, écrit à l'école.</p>
<p>'Le Papotin' est un journal fait par des 'atypiques', parfois autistes. Claire Hauter prépare un documentaire sonore autour d'eux, en ligne à la rentrée sur ARTE Radio. En attendant, ils nous donnent leurs avis sur les présidentiables. Mélange de spontanéité et de réflexions bien senties.</p>
Petite, Graciela Taki allait chercher de l'eau chez les voisins.
Elle en ramenait des chansons venues, comme eux, du monde entier,
Taki n'a rien oublié. Une création d'Hélène Coeur, en marge de son projet 'Chantez vous' à Longvic (21).
<p>Qu'est-ce qu'on se raconte dans les vestiaires ? Chez les filles du kendo ? Chez les gars du foot ? On papote, on braille, on se douche : chacun son rôle, chacun sa voix.</p>
<p>"Toi qui aimes les sons pas destinés à être diffusés, j'ai retrouvé une vieille cassette envoyée à une amie (pourquoi diable avais-je le double, c'est une énigme). J'avais 16 ans et je m'apprêtais à faire la chose ! Je t'embrasse. Sophie."</p>
<p>A 82 ans, Marguerite a retrouvé son premier amour. Les deux vieux amants vivent une passion physique intense, délicieuse. Marguerite en parle à ses petites-nièces, dont l'une, à 26 ans, cherche encore l'âme soeur...</p>
<p>Jacques Rigaut a eu trois grandes passions : le suicide, la drogue et les femmes riches. Dandy dada, ce génial anti-poète météore (1899-1929) a inspiré 'Le feu follet', livre de Drieu la Rochelle, film de Louis Malle. Ses textes brefs et sublimes sont chez Gallimard, où vient de sortir aussi sa biographie par Jean-Luc Bitton. Pour ARTE Radio, le biographe de Rigaut raconte sa vie et Eric Herson-Macarel lit ses textes. </p>
<p>On peut apprendre à écouter un lieu comme on regarde un tableau. Le célèbre compositeur canadien R. Murray Schafer, disparu le 14 août 2021, commentait en 2006 et pour ARTE Radio le paysage sonore d'une rue parisienne. Le bruit des talons d'une femme, l'écho d'un mur, des cloches au loin... Toute en ambiances et en anglais, une brève leçon d'écoute par un maître du sonore. </p>
<p>A l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, on toilette les morts en prenant soin des vivants. Dans la plus grande chambre mortuaire de France, l'équipe de soignants accueille les défunts et leur famille. Avec humanité et humour, ils travaillent en compagnie des thanatopracteurs à adoucir cet ultime rendez-vous.</p>
<p>Une lettre issue d'un atelier radio mené au collège Henri-Dunant de Meaux (77). Les textes écrits et lus par les enfants se mêlent aux sons de leur quotidien. 3e lettre : de Manja à son frère placé en foyer par la justice. A suivre.</p>
<p>Sur le trajet de l'école à la maison, Marc enregistre le bavardage de sa fille, âgée de 6 ans. La cantine, la gourmandise, les histoires épouvantables... Plan-séquence inouï dans la tête d'une enfant. Un son réalisé lors de la résidence d'ARTE Radio avec l'équipe de Radio-Grenouille (Marseille 88.8 FM).</p>
<p>Unité de lieu : la salle des profs d'un collège classé en ZEP. On y parle des élèves, bien sûr, des mesures du ministère, des collègues... Une parenthèse (dés)enchantée, où les enseignants se posent pour retrouver l'espoir dans le métier.</p>
<p>Une lettre issue d'un atelier radio mené au collège Henri-Dunant de Meaux (77). Les textes écrits et lus par les enfants se mêlent aux sons de leur quotidien. 2e lettre : de Kevin à sa tante décédée. A suivre.</p>
A Brest, sur le chantier naval, on met à la casse un marteau-pilon qui fonctionnait depuis le milieu du XIXe siècle. Robert est le dernier ouvrier à avoir opéré sur cette machine, d'où est sorti entre autres l'arbre d'hélice du Charles-de-Gaulle. Mémoire ouvrière et sonore.
<p>Louis Bachelot est dessinateur pour 'Le Nouveau Détective', le journal des faits divers horribles et des unes racoleuses. Pour réaliser les images-chocs de crimes et autres drames domestiques, il met en scène sa propre famille... Un document vrai, un portrait sonore à mourir de rire.</p>
<p>A Brazzaville, au Congo, on lit et on révise parfois dehors, sous la lumière des lampadaires. Rencontre avec des étudiants courageux.</p>
<p>Une lettre issue d'un atelier radio mené au collège Henri-Dunant de Meaux (77). Les textes écrits et lus par les enfants se mêlent aux sons de leur quotidien. 1ere lettre : d'Antoine à son copain parti vivre en Afrique. A suivre.</p>
Suite à son portrait de Thierry, homosexuel et prostitué (écouter 'Escort Boy' sur ARTE Radio), Anna est contactée par Jean-Noël, un étudiant de province qui voudrait devenir 'travailleur sexuel'. Anna enregistre la rencontre entre le Parisien militant et le jeune novice. Un dialogue étonnant, dérangeant, authentique.
<p>Musicien et performer, Nikko a donné 200 concerts dans sa Mercedes. Le public s'assoit sur la banquette arrière, lui joue et chante à l'avant. Aujourd'hui, il arrête, et invite le public à casser la salle de concert : sa propre voiture.</p>
<p>Devenue actrice à 85 ans parce qu'elle parlait le yiddish, Esther Gorintin est invitée à Tokyo pour la promotion de son dernier film, 'Depuis qu'Otar est parti', de Julie Bertuccelli. Les Japonais raffolent de cette dame de 92 ans, digne et chaleureuse, et ils la promènent de palaces en plateaux-télé. Choc des cultures à prévoir : une comédie documentaire 'lost in translation'. Esther Gorintin nous a quitté le 11 janvier 2010.</p>
<p>Un autocar affrété par les Inrocks, rempli de journalistes "décomplexés" et d'écrivains parisiens, est en route pour assister à une lecture de Michel Houellebecq à Caen. Mais le chauffeur du car ne partage pas l'euphorie générale... Le Houellebecq tour, c'est déjà du Houellebecq !</p>
<p>Les bains-douches municipaux sont gratuits. On y vient retrouver fraîcheur et dignité. On y entend beaucoup de choses, liquides et touchantes.</p>
<p>Balade entre Saint-Denis, La Courneuve et Aubervilliers, micro ouvert, pendant une nuit d'émeutes. On entend les parents, les enfants, les voisins. Moments de vies d'aujourd'hui, avec des problèmes qui ne datent pas d'hier. Des fois, il n'y a pas que le son qui sature.</p>
<p>Audrey est bergère au Puy-en-Velay, en Auvergne. Elle surveille ses chèvres comme une mère trop aimante, et leur joue de la clarinette. Nature, douceur et bonté : ça repose.</p>
<p>C'est l'heure de la récitation au collège. Madame Saltel a demandé aux élèves d'apprendre "Le dormeur du val", d'Arthur Rimbaud. Abdelkader sur l'estrade, seul face à la classe et avec sa mémoire. Un instant de poésie brute.</p>
<p>Perrine et Guillaume sont en vacances. De son côté, Noémie joue avec un copain. Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son premier enfant, Noémie, née le 7 novembre 2002. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. La conclusion d'un feuilleton intime et juste.</p>
A Lacanau, au bord de l'Atlantique, Jérôme attend la bonne vague.
Un surfeur dans le sud-ouest, rien d'original. Sauf quand il est aveugle et qu'il se guide à l'oreille.
Un document étonnant signé Anthony Carcone, reporter qui se mouille.
<p>Pour sauver son couple menacé par la routine et l'absence de communication, Elise, 30 ans, a inventé la suçothérapie. Une fellation tous les 2 jours pendant 2 mois. Une histoire vraie. Une belle histoire ? A vous de voir.</p>
<p>La fabuleuse histoire du magazine BD, SF et rock 'Métal Hurlant'. Le journal culte qui a engendré Moebius, Alien et Les Enfants du rock. Une saga racontée par Jean-Pierre Dionnet, Chantal Montellier, Frank Margerin, Serge Clerc, Etienne Robial, et des extraits de BD mis en sons (L'Incal, Kebra...). Une histoire à plusieurs voix : une machine à rêver.</p>
<p>Enregistré à la volée, mis en ligne dans la foulée : la réaction place de l'Hôtel de Ville à l'annonce de la ville retenue pour les Jeux Olympiques 2012. En France, l'important, c'est de participer... Chaque semaine, l'actualité en bricolage sonore.</p>
<p>Assa Diakité, 14 ans, vit dans une cité de la banlieue parisienne. On a entendu son quartier, sa famille, sa passion pour le basket, son collège... Et l'amour, comment ça se passe ? Une série documentaire de Delphine Saltel.</p>
<p>Compétent et truculent, le musicien Klaus Blasquiz (ex-Magma) explique comment les micros des radios compressent le son. Une démonstration ludique illustrée par l'exemple. Une véritable leçon de sons.</p>
<p>La sociologue Isabelle Coutant enquête sur la délinquance juvénile ('Délit de jeunesse', éditions La Découverte). Mehdi Ahoudig confronte son livre avec les récits des jeunes en difficulté qui l'ont inspiré. Comment la sociologue voit-elle ces jeunes ? Et eux, que pensent-ils de son étude ? Un reportage inattendu sur la sociologie et son objet : la violence quotidienne, le sexisme, la précarité.</p>
<p>Des militants pour la paix ont choisi d'aller dans les quartiers pour débattre sur Israël, la Palestine, les discriminations... Reportage à Toulouse avec Leïla Shahid (déléguée de la Palestine), Michel Warschawski (journaliste israélien) et Dominique Vidal (Le Monde Diplomatique). Au-delà des conflits, la banlieue prend la parole.</p>
<p>Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son premier enfant, Noémie, née le 7 novembre 2002. Elle tient le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Je découvre mon enfant (8) : le quotidien. Réveil pâteux, biberon, crèche, chômage, bain, dodo...</p>
<p>Le champagne a un goût, une couleur, mais aussi un bruit. Ouverture du bouchon, choix du verre, taille et explosion des bulles... chaque vin est différent. Un vigneron en Champagne nous guide dans cet art exigeant : la dégustation du champ' avec les oreilles.</p>
<p>Assa Diakité, 14 ans, est en classe de troisième au collège de sa cité, classé en Zone d'éducation prioritaire (ZEP). Comment ça se passe pour elle, à l'école ? Micro ouvert lors de la réunion parents-profs, en entretien serré, en cours. Une série documentaire de Delphine Saltel.</p>
Bernard, 58 ans, ne travaille pas. Il milite à Attac et à la LCR. Il votera 'Non' au référendum sur la Constitution européenne.
Son fils, Louis, étudie dans une école de commerce. Il croit au travail et à l'effort. Il votera 'Oui' le 29 mai.
Sophie Simonot hésite encore. En attendant, elle enregistre le dîner en famille.
<p>A Strasbourg, Laurence travaille de la voix. Sur les ondes de FIP Alsace, elle donne l'heure et anime la radio musicale en solo. Sur ARTE, elle est la nouvelle voix du magazine Tracks quand il vient d'Allemagne. Portrait d'une voix au travail.</p>
ARTE Radio a retrouvé et réuni quatre comédiens du film 'Zazie dans le métro'. 45 ans après, Catherine Demongeot (Zazie) et Antoine Roblot (Charles) rejouent leur scène sur la tour Eiffel. Yvonne Clech (la veuve Mouaque) et Nicolas Bataille (Fedor) évoquent le tournage. Souvenirs, anecdotes... Mais au fait, qu'est devenue Zazie ? Un son en bonus du dvd ARTE Vidéo.
<p>A Bayonne, dans un cantou, une résidence qui accueille des personnes âgées souffrant de la maladie d'Alzheimer. Une forme de démence sénile qui touchera de plus en plus de gens. Ophélie rend visite à sa grand-mère, récemment internée.</p>
<p>C'est un grand jour pour Ferdinand Gilson, 106 ans, l'un des derniers combattants de la guerre de 14-18. C'est un grand jour pour son village, Les Choux (Loiret) : il y a les médias, la fanfare, le préfet et la chorale des enfants. Le 11 novembre 2004, c'est un grand jour pour la France. F. Gilson est décédé le 26 février 2006.</p>
<p>A deux ans, Noémie a peur des médecins, de l'hôpital et du kiné. Pourquoi ? Et comment y répondre ? Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son premier enfant, Noémie, née le 7 novembre 2002. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Episode 7 : la peur rend malade.</p>
C'est le printemps. Robin teste son micro stéréo tout neuf.
Il emmène Aya, sa fiancée, au bord de l'eau.
Les cygnes sont seuls témoins des baisers des amoureux.
Un moment vrai - et une chanson d'amour en baoulé.
<p>Compétent et truculent, le musicien Klaus Blasquiz (ex-Magma) explique comment le micro modifie le son de la voix. Une démonstration ludique illustrée par plusieurs microphones, des années 50 à nos jours. Une véritable 'dégustation' de sons.</p>
<p>Jeune réalisatrice, Frédérique s'interroge sur son identité juive. Une question de mémoire ou d'héritage ? de cuisine ou de chansons en yiddish ? Elle rencontre Pascal Lederer, animateur de l'appel 'Une autre voix juive', pour la paix au Proche-Orient et les droits des Palestiniens. Un manifeste intime qui dit la volonté de nombreux juifs de France de ne pas céder au repli communautaire.</p>
<p>La grande passion d'Assa Diakité, 14 ans, c'est le basket. Grâce au sport et à une relation très forte avec Olivier, son entraîneur, la jeune fille de cité trouve les mots pour se dire. Une série documentaire de Delphine Saltel.</p>
<p>Marie Surel cherche un appartement, mais les loyers à Paris (et ailleurs) ont beaucoup augmenté. Elle décide d'enregistrer ses démarches auprès des agents immobiliers et autres propriétaires... Plan-séquence : visite d'un 'studio' en proche banlieue, une pièce, 17 m2. Un point de vue intime sur la crise du logement.</p>
En 2005, le Français Jean-Marc Mormeck est devenu champion du monde de boxe des lourds-légers WBA et WBC en battant le Guyanais Wayne Braithwhaite à Worcester (USA). En gagnant, il a rejoint des mythes comme Marcel Cerdan ou Arthur Cravan, le poète-boxeur.
Avant son combat, il s'échauffait au micro d'ARTE Radio.
Stéphane Lerouge restaure et édite de vieilles bandes originales de film. Parmi les trésors cultes du cinéma français, voici Francis Huster dans 'Parking', de Jacques Demy. Agnès Varda lui a confié des maquettes inédites de Michel Legrand pour 'Les demoiselles de Rochefort'. Des versions jamais entendues !
Un trésor exhumé du passé, un grand compositeur au travail.
<p>Où peut-on trouver de la bonne BD, du graphisme underground et de la pornographie japonaise ? Quel est ce magasin minuscule où les hautes piles de livres mélangent Guy Debord, Pascal Doury, William Burroughs et Chris Ware ? La librairie Un Regard Moderne est une caverne fantastique pour amateurs de belles choses. Elle est racontée ici par son libraire Jacques Noël et le dessinateur Pierre La Police.<br />Tristesse : le libraire Jacques Noël est décédé le 1er octobre 2016. </p>
Thierry a 22 ans.
Il est homosexuel, militant à Act Up, étudiant le jour et prostitué la nuit.
Alors que la loi réprimant la prostitution est contestée, Thierry demande la reconnaissance d'un statut de travailleur sexuel. Il dérange : on l'écoute.
<p>Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son premier enfant, Noémie, née le 7 novembre 2002. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Je découvre mon enfant (6) : une journée idéale, c'est luge ou télé ?</p>
<p>Jean-Pierre Aubé enregistre les variations du champ électromagnétique de la Terre. Il nous fait entendre le son des éclairs ou des aurores boréales. Au Québec, en Laponie, il branche ses cerceaux faits avec des hula-hoop, et enregistre cette 'radio naturelle' des ondes. Des paysages sonores à l'étrange beauté.</p>
<p>Artisan de la radio sur France-Inter et France-Culture, auteur de documentaires sonores, Yann Paranthoën est mort le 27 février 2005. Fils d'un tailleur de pierres breton, ce 'tailleur de sons' à l'écoute des gens et du monde savait donner à voir sans musique ni commentaire. En témoignent ses oeuvres : 'Lulu', 'Nagra', 'le Phare des Roches Douvres'...</p>
<p>Assa Diakité, 14 ans, vit dans une cité de la banlieue parisienne. Delphine Saltel fait son portrait. Troisième épisode : à l'occasion d'une sortie à Paris avec ses copines, Assa évoque l'amitié, les garçons... Paroles de banlieue en VO, avec chansons, silences et R'n'B.</p>
<p>Francis est berger de haute montagne en Ariège, dans les Pyrénées. Estelle est sa jeune stagiaire venue apprendre un métier et une passion. Ambiance pastorale, avec clochettes, chiens et brebis - un grand bol d'air frisé.</p><p> </p><p> </p>
<p>Le quartier populaire de l'Estaque, à Marseille. Ici les ouvriers commençaient jeunes à manipuler des produits chimiques chez Penaroya. Depuis, le groupe Metaleurop a fermé l'usine, laissant derrière lui un site pollué, beaucoup de cancers et autant de questions. Mémoires d'immigrés, mémoire ouvrière : un grand documentaire de Nicolas Ruffault.</p>
<p>Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son premier enfant, Noémie, née le 7 novembre 2002. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Je découvre mon enfant (5) : Noémie apprend à parler. Et plus elle parle, moins sa mère la comprend...</p>
<p>Jeune scientifique, Florence Hesters a passé 15 mois sur une île très froide de l'océan Indien, pour étudier les gorfous et autres manchots. Avec humour, elle nous traduit leur langage, et nous fait entendre la vie des albatros, des pétrels et des éléphants de mer.</p>
<p>Au Maroc, Mehdi discute avec son cousin, jeune homme pieux et toujours célibataire, à propos d'amour. En parallèle, le témoignage d'une jeune femme issue du même village. Deux points de vue sur la tradition, la religion musulmane, la modernité, les relations entre les sexes. En stéréo et sans commentaire superflu.</p>
<p>Que le père soit présent à l'accouchement, c'est bien. Qu'il amène un micro, c'est encore mieux. ARTE Radio est heureuse de vous faire entendre la naissance de Louise Mignard. Chaque mercredi, l'actualité en émotion sonore.</p>
<p>Depuis que le téléphone est libéralisé, les téléboutiques poussent comme des champignons. C'est simple, il faut une cabine, un téléphone et une carte. Ici, les étrangers résidant en France prennent des nouvelles du monde qu'ils ont laissé derrière eux. Au passage, ils nous renseignent sur le nôtre.</p>
Au festival Musica de Strasbourg, Sophian a proposé un drôle d'exercice à un musicien : le laisser seul, avec le magnéto minidisc, pour parler de son rapport à son instrument.
Mon instrument (2) : seul dans sa loge, Etienne Charbonnier, du groupe Drôle de Sire, parle de sa contrebasse.
<p>Bruno l'a raté cinq fois. Sophie va le passer. Pierre se l'est vu retirer. Le permis de conduire, c'est pas toujours facile, et en plus c'est cher. Le boulot, lui, est rare et de plus en plus loin du domicile. Bref, ils sont nombreux à conduire une voiture sans permis. Catherine Robin sur la plage arrière.</p>
<p>Assa Diakité vit dans une cité de la banlieue parisienne. Delphine Saltel, qui a tenu l'an dernier son 'Journal de prof' sur ARTE Radio, a décidé cette année de faire son portrait. Deuxième épisode : la famille. Ou comment la polygamie n'est peut-être pas héréditaire.</p>
Le base jump, c'est comme le parachute, mais sans l'avion. On monte en haut d'une falaise et on saute. Une bonne marche à pied en montagne pour quelques secondes d'ivresse. Rencontre avec des sauteurs philosophes.
Chaque été, Mehdi retrouve sa famille dans le Sud du Maroc. Son cousin Brahim est un jeune homme pieux, attaché aux traditions. La copine de Mehdi, elle, voudrait emmener les femmes de la maison en balade. Brahim n'est pas d'accord, mais ne sait pas comment dire non. Micro.
<p>Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son premier enfant, Noémie, née le 7 novembre 2002. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Je découvre mon enfant (4) : Perrine, Guillaume et Noémie sont partis avec des copains et les enfants des copains. En vacances, pas de répit.</p>
<p>Depuis leur chambre de bonne ou leur pavillon de banlieue, ils écoutent le monde entier. Irradiés par la passion des ondes, ils parlent en morse ou en direct jusqu'à point d'heure, communiquant avec des proches qu'ils ne verront jamais. Rencontre avec les radioamateurs.</p>
Au festival Musica de Strasbourg, Sophian a proposé un drôle d'exercice à un musicien : le laisser seul, avec le magnéto minidisc, pour parler de son rapport à son instrument.
Mon instrument (1) : seul dans sa loge, David Sire, chanteur du groupe Drôle de Sire, parle de son ukulélé.
Le chantage terroriste du groupe AZF a mis toutes les polices de France sur les dents. Ce genre de cas est-il fréquent ? Comment distinguer les canulars téléphoniques des véritables menaces ? Comment communiquer avec les terroristes ? Enquête façon film noir.
Actrice, elle joue dans 'Clean', d'Olivier Assayas. Chanteuse, elle a sorti un disque écrit par Rodolphe Burger. Comédienne, elle joue en allemand dans 'Solaris' mis en scène par Martin Wuttke au festival 'Temps d'images'. Trois approches, trois techniques, deux langues : comment Jeanne Balibar a trouvé sa voix.
Au Moyen-âge, un aqueduc permettait d'acheminer l'eau des collines de Belleville et de Ménilmontant pour abreuver les Parisiens. Enfin, pas tous...
Visite underground et prise de conscience écologique.
<p>Assa Diakité vit dans une cité de la banlieue parisienne. Delphine Saltel, qui a tenu l'an dernier son 'Journal de prof' sur ARTE Radio a décidé de faire son portrait. Premier épisode : le quartier. Un lieu que la prof et son élève ne voient pas de la même façon.</p>
<p>Perrine et Guillaume ont une petite fille, Noémie, depuis le 7 novembre 2002. Depuis lors, Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son bébé. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Je découvre mon enfant (3) : face aux caprices, comment devenir parents ?</p>
<p>Il y a un homme nu dans la forêt. On l'a vu. On en connaît qui l'ont vu. C'est un Noir, non, un barbu. La rumeur de l'exhibitionniste hante le petit village de Fontaine-aux-Bois, dans la région de l'Avesnois (Nord). N'écoutant que son courage, Frantz Gault mène l'enquête auprès des copines de sa grand-mère. Autopsie d'une légende rurale : authentique, rigolote et instructive.</p>
<p>Perrine et Guillaume ont une petite fille, Noémie, depuis le 7 novembre 2002. Depuis lors, Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son bébé. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Je découvre mon enfant (2) : premières angoisses et premiers mots.</p>
<p>Perrine et Guillaume ont une petite fille, Noémie, depuis le 7 novembre 2002. Depuis lors, Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son bébé. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Je découvre mon enfant (1) : la rencontre.</p>
<p>Patrick Poivey est une voix connue au cinéma et à la télévision. Doubleur, il mène une double vie : il aime la pêche et le bistrot avec ses potes. Mais dans chaque film ou presque, il doit sauver le monde et péter la tronche des méchants. Patrick est la voix française de l'acteur Bruce Willis. Portrait sonore d'un doubleur sans filtre et au travail.</p>
Grand nom de la musique contemporaine, le compositeur Luc Ferrari enregistrait les sons naturels et les voix en cachette, mélangeait les instruments classiques et électroniques. Jusqu'à se produire en clubs avec des dj's techno comme Erik M. Portrait gourmand d'un sculpteur de sons, décédé le 22 août 2005.
<p>Ce week-end, on réunit les pensionnaires d'une maison de retraite avec de petits enfants pour un séjour 'intergénérationnel', comme ils disent. Histoire de rapprocher les vieilles et les jeunes. Mais voilà, il pleut, et les mamies ne sont pas contentes. Un beau moment pris sur le vif. <br /> </p>
<p>A la fin de l'année, on fait des jeux et on mange des gâteaux à l'école. C'est l'occasion d'un bilan personnel et pédagogique. Et d'une dernière prise de son en classe. Le journal de Delphine Saltel, jeune prof en banlieue : épisode 10 et fin.</p>
Trésor national vivant, le mime Marcel Marceau est l'un des artistes français les plus connus à l'étranger. Il évoque son art et sa carrière au micro de Tatjana Bogucz.
Un mime à la radio, voilà une idée épatante.
<p>Dans les années 70, le journal 'Pif-Gadget' est le meilleur ami de la jeunesse. Une pépinière de talents et d'humour qui a marqué plusieurs générations. Hommage en sons et en bulles avec Richard Medioni, rédac' chef de l'âge d'or 69-73 où émergent les talents de Gotlib, d'Hugo Pratt et des pois sauteurs. Avec aussi le dessinateur Kamb et les voix de Corinne, Jeannot, Rahan, le Dr Justice...</p>
<p>Aujourd'hui, la prof emmène deux classes de sixième au centre Georges-Pompidou, alias Beaubourg. La cité au musée d'art moderne ? Eh oui. Le journal de Delphine, jeune prof de lettres en banlieue (9).</p>
<p>En 1946, autour du musicien Pierre Schaeffer et du poète Jean Tardieu, des jeunes gens inventent le Club d'Essai de la radiodiffusion française. Fausses interviews, musique concrète, jeux de mots et de sons, Boris Vian et Antonin Artaud à micro ouvert... Une radio libre en 1946, ou l'ancêtre d'ARTE Radio ? Témoignages inédits de Pierre Tchernia, Pierre Dumayet, Bernard Blin et Paul-Louis Mignon.</p>
En 1978, le collectif de graphistes punks Bazooka crée le journal 'Un regard moderne' et squatte les pages de 'Libération'. 25 ans plus tard, ils détournent toujours l'actualité sur le web et inaugurent une rétrospective à Rennes, durant le festival Périscopages. Rencontre, revue de presse, provoc' et jolis dessins.
Sur ARTE Radio, on coupe la voix des journalistes.
Du coup, on n'entend pas les questions. Et les interviewés doivent se présenter eux-mêmes.
Ça ne lui a pas plu, ça, à Pierre Tchernia.
Retrouvez son témoignage complet dans 'le Club d'essai, une radio libre en 1946'.
Les recettes du DJ pour mettre le feu à la piste !
Les tubes qui déchirent à l'heure du thé !
Comment emballer sur un tango !
Une enquête de Dinah Bird sur le clubbing des seniors. Chaud.
<p>A l'occasion d'une expo de ses peintures au Triptyque (Paris IIe), Keziah Jones répond aux questions de deux fans. Rencontre en voix et en guitare avec un artiste complet, qui pour son 4e album a appris à écrire la musique. Avec la participation de Mike Ladd, Alison David, David Walters.</p>
<p>Candy et Aurélie ont 24 ans. Elles sont soeurs jumelles. Elles parlent en écho. Ont-elles connu la jalousie ? Tatjana Bogucz tisse leurs voix nues qui se répondent, se chevauchent, se mélangent jusqu'à produire une musique inédite. Les 7 péchés capitaux (5) : la jalousie</p>
<p>On détruit deux grands immeubles, deux barres d'habitation dans la cité de la Pierre-Collinet à Meaux (Seine-et-Marne). Trois jeunes filles se souviennent de leur vie dans ces bâtiments. Solidarité, chaleur, mais aussi violence et dégradation. La banlieue sans oeillères.</p>
Les personnes placées sous tutelle - parce qu'elles sont en difficulté psychique ou médicale - n'ont pas le droit de vote. Elle ne sont pas non plus autorisées à témoigner ou à donner leurs noms. En attendant que la loi change, David Chomentowski leur rend leurs voix.
<p>A Paris, des jeunes gens bien nés ont lancé le Grand Don. Une forme d'acte gratuit où l'on donne ses objets personnels aux passants. Pendant ce temps la misère grandit, et rend toujours plus nécessaire le recours à la charité. Matthieu Crocq met en parallèle deux refus de l'avarice.</p>
Ils en parlent comme d'une maîtresse exigeante ou d'une maladie rare.
Ils vivent avec elle pendant plusieurs années, comme coupés du monde.
Nicolas Ruffault a rencontré des thésard(e)s. Et c'est pas triste.
<p>Dans le Nord, un petit village voit ses jardins privés menacés par le Plan Local d'Urbanisme. Les habitants d'Escautpont organisent la résistance. A partir de ce mini-drame écologique, Christophe Rault orchestre le ballet des sons, des voix, des plantes et de la vie qui pousse. Un grand documentaire sonore par le réalisateur et cofondateur d'ARTE Radio.</p>
<p>C'est le printemps : les élèves sont en short, la prof est à bout. C'est le moment de se poser les vraies questions sur le sens du métier d'enseignant : être ou avoir ? Le journal de Delphine, jeune prof de lettres en banlieue (8).</p>
<p>Deux témoignages croisés : l'un sur la grande époque des bordels, l'autre sur l'église et le sexe. Un dialogue potache entre l'amour charnel et l'amour spirituel monté par David Chomentowski. Les 7 péchés capitaux (3) : la Luxure.</p>
C'est le matin du plus beau jour de sa vie.
Ce matin-là Laurence s'habille en mariée, aidée par ses copines.
La maman et le photographe attendent derrière la porte.
Heureusement, Perrine et son micro étaient là...
<p>Assedic & Playstation : comment survivre sans emploi ? Alors que certains chômeurs sont radiés ou en fin de droits, Guillaume Mignard a enfin rencontré un glandeur heureux. Les 7 péchés capitaux (1) : la Paresse.</p>
<p>Dans le Limousin, des ami(e)s ont créé une entreprise de menuiserie autogérée. Avec salaires égaux, postes tournants, temps partiels, refus de la croissance... Quinze ans après, Ambiance Bois est une affaire qui marche. Comment arriver à travailler, vivre et décider ensemble ? Reportage sonore.</p>
<p>Pascal est SDF. Sa vie a connu des hauts et des bas. Il a joué, il a bu, il a perdu. Pascal est-il une victime de sa gourmandise ? Germain Bréchot accompagne Pascal dans la rue, au Resto du coeur, à travers ses souvenirs et ses regrets. Les 7 péchés capitaux (4) : la Gourmandise.</p>
<p>Un soir, un jeune se heurte à un policier. Jérémi Nureni Banafunzi nous raconte une micro-bavure - même pas un fait divers - révélatrice d'un comportement trop fréquent sous l'uniforme. En bonus, un parallèle instructif entre l'orgueil du flic et celui du caïd. Les 7 péchés capitaux (2) : l'Orgueil</p>
C'est comme un grand vide.
Le temps retient son souffle.
Le plancher craque, les violons tendent l'oreille...
Le trac : de la pression des concours aux concerts ratés, deux musiciennes décrivent cet ennemi familier.
<p>Ils roulent à vélo. Economisent sur la bouffe. Refusent la consommation à outrance. À Lyon, Sophie Divry a rencontré des adeptes de la décroissance au quotidien. Pour sauver la planète, ils préconisent de produire moins, d'inverser la machine. Hérétiques, rigolos ou lucides ?</p>
<p>Jeune prof dans un collège de banlieue, Delphine Saltel tient chaque mois son journal intime sur ARTE Radio. Episode 7 : en face du collège, on va détruire deux tours. Dans la cour, on déblaie les ruines du bâtiment incendié l'an dernier. Là-dessus, inspection académique...</p>
Une nuit de dérive avec Christophe, le 'beau bizarre' de la chanson française. Au bistrot ou chez lui, l'auteur de 'Aline' et des 'Mots bleus' écoute son juke-box et les sons dans sa tête. Propos philosophico-rigolos d'un artiste hors normes.
<p>Le dessinateur-cinéaste Riad Sattouf ("les Beaux Gosses", "Pascal Brutal", "l'Arabe du futur") a été circoncis à l'âge de 8 ans, sans qu'on lui explique vraiment pourquoi. Il raconte cette expérience avec humour, en dessins dans 'Ma circoncision' (éd. Bréal jeunesse) et en paroles sur ARTE Radio.</p>
<p>Rosette et Kevin sont étudiants. Rosette apprend la sociologie, elle aime les chansons à la radio. Kevin veut devenir avocat, il joue au tennis de table. Leurs deux familles ont été massacrées sous leurs yeux lors du génocide rwandais, qui fit près d'un million de morts en avril 1994. Un moment avec eux, entre réminiscences atroces, chanson a cappella et espoirs de réconciliation.</p>
Grosse caisse, trompette, scratches... il reproduit tous les sons rien qu'avec la bouche. Sly the Mic Buddha, membre du groupe rap français Saïan Supa Crew, pratique l'art du beat boxing. Une technique qui permet aux acteurs du mouvement hip-hop de se passer de platines.
<p>Jeune prof dans un collège de banlieue, Delphine Saltel tient son journal intime chaque mois sur ARTE Radio. Episode 6 : tutorat, soutien... Après la classe, le travail de l'enseignant continue. Delphine s'occupe d'Hélène, élève de sixième.</p>
Une ancienne jurée lit le journal qu'elle a tenu pendant les 15 jours de sa participation à un jury populaire, à la Cour d'Assises de Paris. Presque exaltée par son rôle au début, elle doute rapidement de son utilité réelle. En écho, Bernard Debord explique les origines de son documentaire 'Le devoir de juger'.
<p>ARTE Radio a accompagné Anna Karina, muse de la Nouvelle Vague, héroïne du 'Petit soldat', 'Pierrot le fou', 'Vivre sa vie'... au festival de Bilbao qui lui rendait hommage. L'Anna K. d'hier raconte sans nostalgie sa rencontre avec Jean-Luc Godard, pygmalion et ex-compagnon, pendant que l'Anna K. d'aujourd'hui chante 'Ma ligne de chance' en duo avec Philippe Katerine.<br />Anna Karina est décédée le 14 décembre 2019. </p>
Archie Shepp parle comme il joue : free. Le saxophoniste ténor, partenaire de Don Cherry, Cecil Taylor, Bill Dixon, parle ici musique, politique, business et négritude. D'une voix plus rocailleuse tu meurs, il se souvient de John Coltrane et Charlie Parker, qu'il a croisés et entendus. Cool old jazzman.
Les ondes des téléphones mobiles et des antennes relais nous détruisent-elles le cerveau ? Le Dr. Richard Gautier, coauteur de 'Votre GSM, votre santé : on vous ment' (éd. Marco Pietteur), attaque les experts scientifiques officiels, qui ont fait selon lui des erreurs dans leurs rapports. Interviews croisées où l'on se rend compte qu'il n'y a qu'une certitude (de taille) : les mobiles ont bien des conséquences sur la santé.
<p>Ses deux fils sont en prison, condamnés à de lourdes peines. Aujourd'hui, Claude Charles-Catherine se rend au parloir. Elle se maquille, elle sort, elle prend le métro... Un grand reportage sonore signé Joseph Beauregard.</p>
Une virée dans le Paris by night avec Philippe Baldini, photographe de soirée pour la presse people (Voici, Gala...). Entre VIP provisoires et has-been pittoresques, la face cachée du glamour. Jet-set ou Get 27 ?
<p>Jeune professeur dans un collège de banlieue, Delphine Saltel est passionnée par la radio. Elle tient son journal intime sur ARTE Radio.com Episode 5 : au premier trimestre, il a fallu s'imposer face aux élèves. Et en plus, le ministre a voulu organiser un 'grand débat' sur l'Education...</p>
La SNCF poursuit trois magazines qui ont publié des photos de trains graffités. Parmi eux, la revue 'Graff it', qui joue son existence dans le procès. Le rédacteur en chef se défend d'inciter à taguer et dit vouloir simplement montrer une réalité. L'avocat de la SNCF ne l'entend pas de cette oreille. Vous avez dit liberté de la presse ?
'Ecoute sexualité contraception, bonjour'. Le Planning familial répond au téléphone et aux questionnements d'une ado. Instantané, micro ouvert.
Un foyer de jeunes travailleuses boulevard des Filles du Calvaire. Un lieu indispensable pour se loger, étudier et chercher du boulot à Paris. Paroles de filles au quotidien, univers féminin. Interdit aux garçons ?
Au 'café-signes', les sourds et les entendants communiquent et travaillent ensemble. L'occasion d'un voyage tout en sons dans un monde malentendant. Foin du handicap, écoutons des sourds à la radio !
Beaucoup de femmes africaines se décolorent la peau, avec des crèmes parfois dangereuses et pas vraiment légales. Pourquoi cette vogue de la dépigmentation des peaux noires ? Reportage dans le quartier de Château-Rouge, et dans la pharmacie du même nom, Paris 18e.
Deux classes de sixième partent en Bretagne. Certains enfants voient la mer pour la première fois, au point qu'ils en oublient presque le quotidien et la cité. Presque.
Un grand reportage de Delphine Saltel - Retrouvez son 'Journal intime de prof' dans 'séries'.
<p>Visite et éloge du Planning familial. ARTE Radio ouvre son micro dans cette institution, lieu des dialogues qui font grandir et des pudeurs qui se murmurent. 30 ans après la loi sur l'avortement, comment le planning familial mène un remarquable travail d'éducation sexuelle et citoyenne auprès des adolescents.</p>
Un collectif antipub hétéroclite (intermittents, fonctionnaires, étudiants...) pratique des actions rapides dans le métro de la capitale. Ils sont près de 500, ils recouvrent les affiches de grandes croix de peinture noire, de slogans détournés. L'idée : résister à la pub, ''carburant de la marchandisation du monde''. ARTE Radio a accompagné la deuxième sortie du genre, micro embarqué.
<p>Jeune professeur dans un collège de banlieue, Delphine Saltel est passionnée par la radio. Elle tient chaque mois son journal intime sur ARTE Radio.com Episode 4 : la prof part à la mer avec deux classes de sixième. Dans les embruns bretons, les élèves oublient le quartier. Retrouvez les 3 premiers épisodes dans notre dossier 'Journal d'une jeune prof'.</p>
<p>Un jour à la poste de Belleville, quartier populaire et cosmopolite de Paris. Ici, on sert différentes communautés, on accueille aussi la détresse sociale. Echos d'un service public au quotidien.</p>
Un monologue amoureux pour Lolo Ferrari.
Extrait d'une répétition du spectacle suisse 'Je suis le mari de***', écrit par Antoine Jaccoud, mis en scène par Denis Maillefer et interprété par Roland Vouilloz. Un monologue imaginaire prêté au mari de Lolo Ferrari, star et martyre de l'implant mammaire.
Une réflexion étonnante d'Archie Shepp (musicien noir) sur Melvin van Peebles (cinéaste noir), à l'occasion de la sortie en dvd de 'Sweet Sweetback's Baadasssss Song', film culte du cinéma noir indépendant.
<p>Des hommes et des femmes parlent de la masturbation. Des témoignages doux sans tabou, mais non sans tendresse. Une chose est sûre : ça ne rend pas sourd. Un document qu'on retrouve sur le CD qui accompagne le livre 'No Sex Last Year' de David Fontaine, coédité par Les Petits Matins, ARTE Editions et ARTE Radio.</p>
<p>Jeune professeur dans un collège de banlieue, Delphine Saltel est passionnée par la radio. Elle tient chaque mois son journal intime sur ARTE Radio.com Episode 3 : inspirée par François Bon et Georges Perec, la prof propose un exercice d'écriture à une classe de troisième un peu difficile.</p>
<p>Jeune professeur de lettres dans un collège de banlieue, Delphine Saltel est passionnée par la radio. Elle tient désormais son journal intime sur ARTE Radio.com Episode 2 : la prof fait sa rentrée, et elle y croit.</p>
<p>Jeune professeur de lettres dans un collège de banlieue, Delphine Saltel est passionnée par la radio. Elle tient désormais son journal intime sur ARTE Radio.com Episode 1 : la prof est en vacances. Elle pense au boulot, à la radio, à ses élèves...</p>
<p>Alexandra vit à Montréal. Son amoureux est rentré à Paris. Elle lui envoie des lettres intimes, passionnées et sonores. Heureusement qu'il travaille pour ARTE Radio : merci les amoureux.</p>
<p>Depuis dix ans, Sylvie Caspar est la Voix d'ARTE (et désormais celle d'arteradio.com). Sirène sans visage, elle invite les téléspectateurs à découvrir les programmes, tout en les faisant beaucoup rêver. ARTE Radio l'a rencontrée, aussi singulière et attachante qu'on l'imagine. Avec les témoignages de Sonia Fleischmann (voix de Canal+) et d'Henri L'Hostis (responsable d'antenne à ARTE).</p>
35 heures, retraites, conditions de travail, vie culturelle : le coup de gueule d'un prolo survivant.
Christian Corouge est ouvrier chez Peugeot depuis 1968. Il a été membre des groupes d'ouvriers-cinéastes Medvedkine fondés par Chris Marker (écouter le documentaire).
<p>Christophe est l'un des 117 prisonniers en France condamnés à porter un bracelet électronique. Il doit rester chez lui à certaines heures. Depuis la prison de Colmar, un surveillant contrôle ses allées et venues. Joseph Beauregard a croisé le détenu et son gardien. Hommage à Kubrick : 7 reportages inédits.</p>
<p>L'intelligence artificielle est-elle une menace pour l'homme ou une chance ? Réponses avec les voix synthétiques de Ange (Archangelis) et de Kali (Université de Caen) ; les robots-musiciens de Carlos Corpa Martinez (festival Exit à Créteil) ; les humains Jean-Michel Truong et Christophe Jacquemin. Hommage à Kubrick : 7 créations sonores sur arteradio.com</p>
<p>Depuis le livre de Nabokov (1955) et le film de Kubrick (1962), les lolitas affolent la libido du mâle. Aujourd'hui, elles sont partout, surtout dans la chanson et les journaux. Faut-il en avoir peur ? Tatjana a rencontré les rédactrices de 'Lolie', des jeunes filles et des profs. 7 créations inédites en hommage à Kubrick sur arteradio.com</p>
<p>Un jour à l'hippodrome. Les chevaux tournent sur la piste. L'ascenseur social sépare les riches propriétaires des pauvres parieurs. Mais à la fin, tout le monde perd. Hommage à Kubrick : 7 reportages inédits.</p>
<p>L'Association de défense des droits des militaires (www.adefdromil.com) agace le ministère de la Défense. Il est interdit aux soldats d'y adhérer sous peine de sanctions. Pas facile de prendre la parole dans la 'grande muette'. Hommage à Kubrick : 7 créations sonores sur arteradio.com</p>
<p>Jérôme Huon, Philippe Magnole, Azzedine Djerrari... Des boxeurs parlent du lien entre leur sport et l'amour. Des combats, des chutes et des victoires. Des coups donnés ou reçus, sur le ring comme dans la vie. Hommage à Kubrick : 7 créations sur ARTE Radio.com</p>
<p>En 1967, Chris Marker filme les ouvriers en grève de Besançon. Certains d'entre eux, encouragés par Marker et d'autres cinéastes, se mettent à réaliser leurs propres films. Frédérique Pressmann a recueilli des témoignages inédits sur cette aventure exceptionnelle. Les films des Medvedkine sont produits et/ou distribués par Slon-Iskra. Ce documentaire a obtenu le Prix Phonurgia de la création radiophonique, Arles 2003.</p>
<p>En 1962, Chris Marker réalise ''La jetée'', devenu un film culte. Une fable de science-fiction presque entièrement en images fixes, rythmée par la voix de Jean Négroni. 41 ans plus tard, le comédien se souvient de ce tournage particulier. Jean Négroni est décédé le 28 mai 2005.</p>
Pourquoi voit-on peu de jeunes franco-asiatiques faire du rap, du rock, et autres trucs rebelles ? Joseph Beauregard a rencontré le professeur Pierre Picquart, spécialiste de la Chine, et des représentants de la ''génération banane'' (jaune dehors, blanc dedans). Réponses instructives et rigolotes.
<p>Voici Cathie, Florence, Valérie, Fred et Freddy. Ils sont animatrice, secrétaire ou toiletteur pour chiens. Mais leur passion, c'est de danser chaque week-end avec plumes et paillettes au cabaret ''L'étoile de Paris'' à Paillencourt (Nord). Tatjana Bogucz les a suivis avant, pendant et après leur spectacle. Des étoiles dans les yeux et le rêve au coeur.</p>
Une bonne partie de la jeune BD française a usé ses crayons à l'atelier des Vosges, à Paris. Là, les auteurs de l'Association et d'autres dessinateurs ont échangé idées, techniques et fous-rires. Et ça continue... Témoignages de Marjane Satrapi (''Persepolis''), David B. (''L'ascension du haut-mal''), Christophe Blain (''Isaac le pirate'') et Emmanuel Guibert (''La guerre d'Alan'').
David vient de l'Eure, Vangie des Philippines. Ils ont eu le coup de foudre sur l'île de Capalonga. Treize ans plus tard, la famille Pharao se retrouve autour du piano quand les enfants, Fanny et Ninoy, interprètent ''West Side Story'' (diffusé sur ARTE le 1er janvier 2003).
Une belle histoire de famille à découvrir sur arte radio.
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, a observé le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions, qu'elle nous a raconté au quotidien pendant un mois. Au lendemain de l'aïd, elle tire le bilan de cette expérience personnelle. Son journal du ramadan sur ARTE Radio.</p>
<p>N'écoutant que sa folle jeunesse, Jérémi est descendu dans les catacombes de Paris avec deux taggers ''historiques''. Psyckoze et JonOne nous racontent 200 ans d'histoire du graffiti en sous-sol. L'art du graff le plus underground qui soit ! Pour l'anecdote, le réalisateur et les deux artistes ont été attrapés par la police à la sortie des catas.</p>
''Super'', a dit Estelle, ''il y a une soirée Thema sur la virginité. Je vais interviewer des garçons là-dessus. Ce sera très touchant, très intime. Et puis, on ne pense pas assez aux filles sur Internet''. La Thema est passée le 13 octobre 2002 et Estelle a pris du retard. Mais ça valait le coup : enfin du sexe sur arte radio.
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan à suivre.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan à suivre.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan à suivre.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan à suivre.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan à suivre.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan à suivre.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de bonheur et de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions, qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan sur ARTE Radio.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de bonheur et de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions, qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan sur ARTE Radio.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de bonheur et de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions, qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan à suivre.</p>
<p>Tatjana est allé écouter un chef de chantier, les laveurs de vitres de la tour Montparnasse, un maître-nageur sur son plongeoir, un amateur de chute libre... Comment se sent-on, là-haut, entre l'envie de sauter et la peur de tomber ? On tremble ? C'est délicieux ? On entend le vent ?</p>
<p>Le film ''Ghost Dog'' raconte l'histoire d'un samouraï noir interprété par Forest Whitaker. Pour la musique, Jim Jarmusch a fait appel à RZA, producteur du groupe rap Wu-Tang Clan. Le Français DJ Mehdi, lui-même compositeur à succès pour le groupe 113 et auteur d'un bel album solo ''(The Story of) Espion'' (Delabel), écoute pour ARTE Radio le travail impressionnant de son collègue RZA. DJ Mehdi est décédé le 12 septembre 2011. En septembre 2021, ARTE Radio lui a consacré un grand documentaire "DJ Mehdi, le son du Prince" par Johan Chiaramonte. </p>
ARTE a-t-elle le droit de mentir au téléspectateur, avec des images et des témoignages truqués ? Le faux documentaire ''Opération Lune'' de W. Karel est-il dangereux ? La diffusion de ce film sur ARTE le 1er avril 2002 méritait un débat. Points de vue de Laurent Roth, réalisateur, Méziane Daoud, téléspectateur, Pierre Merle, chargé de programmes aux Documentaires, et du réalisateur William Karel.
Pascale Chaemla est mal-voyante. Elle aimerait voir plus de films en audiovision, ce procédé qui permet de traduire les images à l'aide de sons (écouter ''Audiovision 1 et 2'' sur ARTE Radio). Pour en bénéficier, il faut un téléviseur équipé du système NICAM. En attendant, Pascale se débrouille avec les images dans sa tête.
Michèle Barthélémy est mal-voyante. Elle va parfois à l'Association Valentin-Haüy voir des films en audiovision, ce procédé qui permet de décrire les images à l'aide du son (écouter ''Audiovision 1 et 3'' sur ARTE Radio). Chez elle, elle regarde la télévision, comme tout le monde.
L'audiovision est un procédé qui permet aux spectateurs aveugles ou mal-voyants d'écouter une description de l'image en plus du son du film. Traductrice d'images, Marie-Luce Plumauzille travaille à l'Association Valentin-Haüy pour le bien des aveugles. Elle a notamment traduit pour ARTE ''Marius et Jeannette'' et ''Ressources humaines'' en audiovision.
Ecoutez aussi les témoignages ''Audiovision 2 et 3'' sur ARTE Radio.
Disc-jockey techno tendance hardcore, figure de la scène indépendante et des free-parties, Manu le Malin sort son premier album, ''Fighting Spirit'' (Bloc 46/UWE). En pleine tournée promotionnelle, l'ancien skin se confronte aux médias. Sa revue de presse perso en marge de son portrait dans Tracks.
Pendant 10 ans, les téléspectateurs d'ARTE ont veillé tard devant des images inoubliables. Enfin, presque... ARTE vue du canapé, ou le zapping de la mémoire.
<p>Mêlant la danse hip-hop, le basket de rue et la musique rap, le skyball est un nouveau sport qui se joue autant qu'il se groove. Reportage audio à Rouen sur le phénomène skyball.</p>