Félix Blume
—19 sons
Desierto
Une invitation à parcourir l’Altiplano Potosino, région désertique du Mexique au-dessus de San Luis Potosi, à 400 km au nord de Mexico. Sur ces hauts plateaux à 2000 mètres, le désert est loin d’être vide. On entend les habitants des villages et des hameaux, les bergers avec leurs troupeaux de chèvres ou de moutons. On part à dos d’âne ou en calèche pour aller charruer les champs. Entre cactus et arbustes, des vaches cherchent quelques brins d’herbes. De retour au village, on se retrouve tous à l’église et à la fête locale. Les coyotes chantent en écho au train qui traverse l’immensité de ce “désert” mexicain peuplé de vies et de sons.
Remerciements aux habitants de Wadley, Lavaderos, Charcas, Coyotillos, Presa Santa Gertrudis, San Antonio De Coronados, Estación Catorce et San Agustín.
Félix Blume
Turquie, Mali, États-Unis, Brésil, Haïti, Thaïlande, Mexique, Équateur, Chili... Ce créateur sonore français travaille aux quatre coins du monde à capter l’essence d’un lieu et de ses habitants dans des cartes postales aussi immersives que pleines d’humanité. Son site felixblume.com regorge de merveilles visuelles et sonores.
Dépaysements garantis dans notre podcast “Fermez les yeux”.
Amazônia (10/10) : À la recherche du crocodile
Nuit noire, sur la berge on imite le cri du crocodile en attendant sa réponse. Un bébé crocodile est le premier à répondre. En avançant sur le fleuve, c’est au tour des plus grands de faire écouter quelques vocalises en réponse aux appels. Le calme de la nuit revient ensuite.
Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Amazônia (9/10) : La tombée de la nuit
À la fin de la journée, Leonardo appelle le tinamou oariana qui chante au loin, on l’appelle le tinamou “horloge” parce qu’il chante à chaque heure ; c’est du moins ce que l’on raconte. Les crapauds reprennent peu à peu leur monopole, accompagnés des grillons pour toute la nuit.
Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Amazônia (8/10) : Fin d'après-midi au village
Petits et grands sont réunis sur le champ au centre du village pour jouer au foot. L’unique téléphone du village sonne, c’est pour Eroneson et on l’annonce en criant. À la Casa de Farinha on travaille encore, il faut préparer la farine de manioc, l’unique produit qui se vend à l’extérieur de la communauté, qui se cuit sur de grandes poêles et se remue à l’aide d’une grande spatule de bois.
Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Amazônia (7/10) : Après la pluie
En forêt basse, les dernières gouttes se font entendre et les oiseaux reprennent peu à peu leur routine. La tinamou tao siffle la première, de son chant languissant. Les caciques cul-jaune lui répondent et s’en donne à coeur joie, comme pour montrer leur supériorité sonore. Ces oiseaux ont tendance à imiter le chant des autres, à la manière de certains perroquets, mais ils ne semblent pas savoir imiter celui du tinamou.
Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Amazônia (6/10) : Orage
Les villageois se sont mis à l’abri, les roulements de tonnerre se font entendre, quelques éclairs brisent le ciel dans un grand fracas et la pluie qui les accompagne arrive peu à peu. On attend sur le devant de la maison, en écoutant les gouttes qui tambourinent sur le toit de tôle et en regardant le fleuve, tranquille.
Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Amazônia (5/10) : Avancée en forêt
Edinaldo nous emmène écouter les faucons, en frottant une tige d’arbuste sur sa machette, il en imite le cri et quelques-uns ne tardent pas à lui répondre. Les toucans s’invitent, eux aussi, dans un grand vacarme. La chaleur augmente, l’air est lourd, les cigales prennent le dessus et le grondement au loin annonce une pluie imminente.
Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création se décline en 10 podcasts de 3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Amazônia (4/10) : Au fleuve
Le village est sur la berge du fleuve Tefé, celui-ci est le garde-manger, on y pêche au filet tout type de poissons. C’est aussi le terrain de jeu des enfants, qui y nagent et y jouent. Sous la surface, les dauphins amazoniens discutent entre eux, on raconte qu’ils vivent dans un monde merveilleux, plein de richesses, de palais et de mets délicieux...
Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création se décline en 10 podcasts de 3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Amazônia (3/10) : Pirogue, entre les arbres
Janderson est parti avec sa pirogue sur la rivière au milieu de la forêt, dont une partie est inondée en saison des pluies. Les picidaes font sonner leurs tambours, frappant le tronc des arbres de leur bec. On continue à ramer pour rencontrer quelques colibris qui viennent butiner les fleurs, le vrombissement de leurs ailes peut atteindre 200 mouvements par seconde.
Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création se décline en 10 podcasts de 3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Amazônia (2/10) : Le réveil du village
Les coqs ont leur heure de gloire à l’aube, mais connaissent parfois une triste fin. Assassinat dans la basse-cour : chiens et cochons assistent à la scène, au premier rang. Les enfants eux se préparent pour une journée d’école. Lambada, comptines et hymnes pour commencer la journée en musique.
La série Amazônia
Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création se décline en 10 podcasts de 3 minutes et une version compète de 32 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Amazônia (1/10) : Aube en forêt
Le jour se lève dans la forêt amazonienne. Les grenouilles finissent leur longue nuit de symphonie. Emerson est venu appeler les piauhaus hurleurs qui répondent peu à peu à son sifflement. Leur chant peut atteindre les 120 décibels à 1 mètre, le même niveau qu'un moteur d’avion. Les singes zog-zog crient au loin, et un couple de perroquets aras leur répond, plus proche. La journée peut commencer.
La série Amazônia
Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création se décline en 10 podcasts de 3 minutes et une version compète de 32 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
Amazônia
Les habitants de Tauary, petit village au coeur de la forêt amazonienne, nous emmènent écouter les sons de leur quotidien tout au long d’une journée. De l'aube en forêt à une balade en pirogue, de l'orage à la nuit, des jeux dans le fleuve à la chasse au crocodile... En constant dialogue avec leur entourage, les habitants imitent les cris des animaux (singes, toucans, aras, colibris...) pour faire entendre leur chant. Cette création est aussi disponible en podcast de 10x3 minutes.
Nous sommes à Tauary, petit village à 600 km à l’ouest de Manaus, au Brésil. Il faut 14 heures en bateau express, 2,5 jours en bateau 'normal' ou 1 heure d'avion pour atteindre Tefé, la petite ville la plus proche. De là il faut prendre une pirogue à moteur - comptez entre 1h30 et 2h selon la saison et le niveau des eaux - pour remonter le Rio Tefé et arriver ici : https://goo.gl/maps/4UPT3UVz5GwbwmNw5
Une vingtaine de familles vivent là (environ 80 personnes), aucune ne se reconnaissant comme “indigène”. Les habitants sont issus d'un mélange de colons et d'indigènes, installés ici à l’époque de l'exploitation du latex. Il y a une école, un poste de santé avec des médicaments de base, un téléphone public (pas d’autres téléphones, pas de connexion, pas d’internet), un terrain de foot et un de volley. La ressource du village est la plantation de manioc, qui se fait ensuite en farine et se vend en ville. Le village s’auto-régule, et chacun ne peut travailler que 2ha à chaque fois. On ne déforeste donc que le nécessaire malgré toute la forêt qui est là, toute proche.
Le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, ainsi que des ateliers de création sonore. Voir son site remarquable et son entretien épatant.
32 minutes in the Amazonian Rainforest :
The inhabitants of Tauary, a little village in the heart of the Amazon, invite us to listen to their everyday sounds for a day. From sunrise at the forest up to a canoe ride, throughout a stormy night, from playing in the river up to a crocodile hunting… In constant dialogue with their surroundings, they imitate animal shouts (monkeys, toucans, macaws, hummingbirds) so we can listen to their singing.
Many thanks to all the inhabitants of Tauary.
Radio Mondial
Pendant 90 minutes, le 15 juillet 2018, une grande partie de la planète a suivi la finale de la coupe du monde de football. Nous avons enregistré une soixantaine de radios qui commentaient le match à leur manière dans le monde entier : Ghana, Mali, Brésil, Argentine, Pologne, Croatie, Thaïlande, Bangladesh, Indonésie, Maroc...
Le traitement sonore du même événement donne à entendre ce qui nous rassemble dans un monde globalisé, mais aussi les différences culturelles qui persistent. Certaines radios entrecoupent la diffusion de publicités, d’autres d’appels à la prière, de dédicaces ou de l’annonce de l’heure locale, bombardant des jingles ou de la musique à la mi-temps.
Dans une époque globalement visuelle, où nous sommes tous connectés via le petit écran et l’internet, écouter la radio semble une pratique désuète, mais le commentateur reste une figure importante pour les amateurs de football du monde entier. Ce collage sonore propose de réécouter un récit dont tout le monde connaît l’issue, à travers ses langues, ses accents, ses rythmes et ses mélodies, sur fond de grésillements et de saturations propres à la radio hertzienne.
Radio Mondial (Español)
Durante 90 minutos el 15 de julio 2018, una gran parte del planeta siguió la final de la Copa Mundial de Fútbol. Grabamos unas 60 estaciones de radio del mundo entero comentando el partido, cada uno a su manera : en Ghana, Mali, Brasil, Argentina, Polonia, Croacia, Tailandia, Bangladesh, Indonesia, Marruecos…
El tratamiento sonoro del mismo acontecimiento nos ofrece escuchar aquello que nos une y nos reúne en un mundo globalizado, pero también las diferencias culturales que persisten. Algunas radios interrumpen la transmisión con publicidad, otras con los llamados del muecín, dedicatorias, anuncios de la hora local, bombardeo publicitario y música durante el medio tiempo.
En una época globalmente visual, donde estamos conectados a través de pequeñas pantallas y el internet, escuchar la radio parece una práctica antigua, pero el comentador sigue siendo una persona importante para los aficionados de la pelota. Este “collage” sonoro propone re-escuchar un relato del cual todo el mundo conoce el final, a través de una variedad de lenguas, acentos, ritmos y melodías sobre un fondo sonoro de interferencias y saturaciones propias de la radio.
Radio Mondial (English)
On July 15, 2018, over the course of 90 minutes, a big part of the planet followed the FIFA’s World Cup final tournament. We recorded around 60 radio broadcasters from all over the world which all commented on the match each in their own way: in Ghana, Mali, Brazil, Argentina, Poland, Thailand, Bangladesh, Indonesia, Morocco, among others.
Through the sound-based coverage of one of the planet’s biggest events the act of listening unites people and brings us together in a global sense, but also gives us the opportunity to identify our cultural differences. For example, during half-time, some radio broadcasters interrupt the match with advertisements, while others have prayer calls, personal dedications, the local hour announcement, or simple bombarding listeners with jingles and music.
In global and mostly visual times, when we are connected through a small screen and the internet, listening to the radio seems like an old-fashioned practice, but for soccer lovers the commentator is still a relevant and an important character in their lives. This sound collage invites us to listen to a story of which we all know the end through a variety of languages, accents, rhythms and melodies within a background of crackling and saturation, very common sounds in radio broadcasts.
Radio Mondial (português)
15 de julho de 2018.
Durante 90 minutos, grande parte do planeta seguia a copa do mundo de futebol. Enquanto isso, gravávamos rádios de 60 países a narrar, cada uma à sua maneira, esse mesmo evento: Ghana, Mali, Brasil, Argentina, Polônia, Croácia, Tailândia, Bangladesh, Indonésia, Marrocos...
Escutar uma centena de vozes a comentar, juntas, as mesmas dinâmicas no campo, evidencia o que nos une e nos assemelha em um mundo globalizado. Deixando, no entanto, soar suas marcas e particularidades culturais que persistem em suas transmissões permeadas por publicidades, dedicatórias, pausas para a reza, jingles, anúncios de hora local ou músicas no intervalo.
Em uma época globalmente visual, em que estamos todos conectados às nossas telinhas e à internet, escutar a rádios talvez seja um gesto em desuso, mas o narrador de futebol não deixa de ser uma figura importante para os amantes do esporte.
Essa colagem sonora tem como proposta reescutar uma história em que todos conhecemos o final, através de diversas línguas, sotaques, ritmos e melodias, muitas vezes saturadas e ao fundo ruidoso, típicos da rádio.
Mutt dogs
Une balade sonore au ras du sol, enregistrée en binaural par des chiens d’un quartier récemment urbanisé en bordure de Belo Horizonte, au sud-est du Brésil. Les preneurs de son Marmita, Pretinha, Nina, Bob, Frida et Una ont été équipés d'un micro binaural placé au niveau des oreilles.
Connus sous le noms de “vira-latas” (retourneurs de poubelle), les chiens des rues du Brésil proposent une écoute de leur monde et de leur cohabitation avec les humains. Quand on est chien, on aime fouiller dans les déchets pour dénicher quelque chose à manger, on aboie quand une moto passe, on court après les voitures qui envahissent notre territoire, on se faufile à l'intérieur des maisons et on explore les terrains abandonnés...
MUTT DOGS (English)
Known as “vira-latas” (dump tippers), stray dogs offer their canine listening abilities in conjunction with human cohabitation. As a dog, you love rummaging through dumpsters, looking for something to eat; you bark when a motorcycle passes by; you run after cars invading your territory; you dash in and out of houses; and you explore abandoned fields. This piece offers a ground level sonic walk, binaurally recorded by dogs in a recent urbanized neighborhood close to Belo Horizonte in Southeast Brazil.
A retrouver sur la chaîne YouTube ARTE Radio / To discover on the YouTube ARTE Radio channel.
Jouk Li Jou
DeFélix Blume&Caroline Berliner
Los gritos de Mexico
Une ville de 20 millions d'habitants. Bruyante si l'on veut. Sonore si on sait l'écouter. Le micro de Félix Blume parcourt les rues, les salles de catch et les manifs. Il s'attarde avec tendresse sur le monde des vendeurs ambulants et les multiples cris de la rue, recompose leurs voix et leurs appels en choeur polyphonique. Sous la ville, le lac englouti garde les secrets du passé. Jeune réalisateur sonore installé à Mexico, Félix Blume compose de splendides cartes postales sonores pour lui-même et pour ARTE Radio. Hommage musical à sa ville d'adoption, cette création a reçu le prix Phonurgia / Pierre-Schaeffer 2015.
Gran Sabana
Au fin fond du Venezuela, la savane fait place à la forêt amazonienne. La nature s'étend à perte de vue, la végétation est dense : seuls les oiseaux, singes et coyotes sont les bienvenus. Les hommes s'enfoncent pourtant dans la forêt. Ils cassent la roche jusqu'à des centaines de mètres sous terre pour chercher de l'or. Le maigre butin de plusieurs mois disparait dans les plaisirs de quelques heures au village. L'or devient argent, il se perd en pariant sur les combats de coqs. La pluie efface les traces, enterre les souvenirs et les hommes oublient bien vite les mois écoulés.
La vache et le Peul
À l'approche de la saison des pluies, les jeunes Peuls du Mali partent en transhumance pour six mois avec la majorité du troupeau. Les vaches traversent le fleuve Niger vers l'Ouest. Au village, les femmes travaillent pour nourrir la famille, et les hommes plus âgés gardent quelques vaches laitières. Le Peul vit au rythme de l'animal. Il accompagne son quotidien de chants et de prières. La légende raconte que Dieu a d'abord créé la vache, puis les Peuls pour accompagner l'animal et le protéger.