
Punk & Rock
Le punk, le rock, plus qu'une passion : un art de vivre.
Tous les contenus associés (10)

Post-punk émoi
Une création deJean-Charles Versari
La vie de Jean-Charles Versari a basculé quand il est passé de Duran Duran à The Cure. Aujourd’hui chanteur, musicien et producteur, l’ex-ado touché par la new-wave raconte, guitare en main, son histoire intime du post-punk. Un style énergique et froid, mélancolique et inventif, aussi bref (78-84) qu'influent sur la musique d'aujourd'hui (Interpol, Editors, The XX...).
Jean-Charles Versari interprète des reprises dépouillées de : Duran Duran "Rio", Depeche Mode "Master and Servant", The Cure "A Forest", Siouxsie and the Banshees "Melt", Minimal Compact "It Takes a Lifetime", Cocteau Twins "Blind Dumb Deaf", Joy Division "Colony", Bauhaus "The Three Shadows pt.2", Lydia Lunch "Atomic Bongos", Birthday Party "Fears of Gun", Public Image Limited "Rise", "Death Disco (Swan Lake)".
Jean-Charles Versari travaille dans son studio (Poptones) comme ingénieur du son et producteur, et poursuit sa carrière musicale avec le groupe Versari et récemment avec Adam H.

Trust à Fleury : le hard-rock du bagne
Un documentaire deRichard Gaitet
24 janvier 1980 : Franck Balandier, jeune éducateur pénitentiaire à Fleury-Mérogis, jubile. Le groupe Trust, héros du hard-rock hexagonal portés par le succès d’« Antisocial » sorti moins d’un an plus tôt, vient de passer les portes de la prison. Dans leurs pantalons en cuir, les quatre musiciens chevelus – auteurs d’une autre chanson subversive, « Le mitard », qui sample une cassette testamentaire de Jacques Mesrine – sont invités par Franck pour offrir un concert à 350 détenus. La tension monte derrière « les barreaux fleuris ». Mais personne ne perd son sang-froid et le show, généreux et émouvant, confirme qu’une voie vient de s’ouvrir en France pour la musique live en milieu carcéral. In Trust we trust !
Quarante ans plus tard et presque autant de temps passé dans l’administration pénitentiaire, Franck Balandier, 68 ans, est devenu écrivain. En février 2021, ce passionné de rock et d’Apollinaire aurait dû avoir le plaisir de voir paraître son dernier livre, « Sing Sing – musiques rebelles sous les verrous », épais recueil de portraits de musiciens ayant passé quelques heures ou plusieurs années en zonzon : de Johnny Cash à Daniel Darc, de Chuck Berry à Booba (éditions Le Castor Astral). Hélas, un cancer incurable l’emporta en décembre 2020, moins d’un mois après l’enregistrement de cette histoire dans les studios d’ARTE Radio. Nos pensées vont à ses proches.
Richard Gaitet est écrivain et journaliste pour ARTE Radio (« Bookmakers ») et Radio Nova (« Le roman noir des radios libres ! »).

Marsu, manager de Bérurier Noir (3)
Une création deGuillaume Podrovnik
Dans le Paris en mutation des années 80, le jeune Picard Marsu se retrouve au cœur du mouvement punk et du rock "alternatif". Des squats à la musique, tout est politique. Les squats sont encore teintés des modes opératoires de la lutte armée. La musique, elle, Marsu la conçoit comme un vecteur d’éducation populaire, comme une démarche globale qui propose une façon de vivre et un rapport au monde différent, à une époque où la jeunesse étouffe. C’est bien pour cette raison que l’alternatif va exploser, alors qu’il ne peut compter ni sur l’aide de l’Etat, ni sur celle des médias. Il débarque au bon moment, au bon endroit, tout comme Marsu.
De la « bande du Luxembourg » à Lucrate Milk, des squats de l’Est parisien à l’incroyable succès de Bérurier Noir hors de tout circuit de production et de médiatisation traditionnel, de Bondage Records à Crash Disques, Marsu a été acteur et témoin de la transformation totale des scènes musicales françaises et de leurs publics, des années 80 à aujourd’hui. Et plus particulièrement des scènes militantes, au sein desquelles l’art ne peut jamais, ne doit jamais se dissocier de l’engagement politique. Directement impliqués ou gravitant autour, des plasticiens, des vidéastes, d’innombrables artistes encore en activité aujourd’hui, ainsi que des musiques qui sont apparues à sa suite comme le hip-hop ou la musique électronique, ont eu cette scène alternative pour terreau. Et Marsu est leur archéologue : Indiana Jones au pays d’Orange mécanique, toujours en quête de l’arche perdue d’une contre-culture radicalement antifasciste. Sur une B.O. qui déchire.
Guillaume Podrovnik a réalisé pour ARTE « Pif, l’envers du gadget », « Lucky Luke, la fabrique du Western européen », « René Goscinny, notre oncle d’Armorique » et « On verra demain : excursion en Procrasti-Nation ».
Le podcast Transmission
Brigitte Fontaine, Marsu (Bérurier Noir), Patrice Leconte, Pierre Lescure, Lio… Musiciens, écrivains, producteur ou directeur de chaîne, ils ont bousculé l'écriture, dynamité le rock, émancipé la chanson ou oxygéné la télé. Seuls ou en bande, dans une galaxie alors privée d'Internet, ils ont remué la France avec des rythmes nouveaux et des styles audacieux. Leurs trajectoires illustrent le bien-fondé de la révolte et de la quête de nouveauté. Ces pionniers de la pop culture se racontent dans Transmission, nouveau podcast mensuel coproduit par ARTE Radio et La Fab. – fonds de dotation agnès b. Archives et musiques originales enrichissent ces récits à la première personne, menés par des intervieweurs complices, mais pas trop, tels que Thomas Baumgartner, Laurence Garcia ou Étienne Menu. Un tête-à-tête d'une heure avec des parcours singuliers, défricheurs et inspirants pour réconcilier boomers et millennials.
Une coproduction ARTE Radio et La Fab. – fonds de dotation agnès b.

Backstage (4/6) : Une journée en enfer avec Simple Minds
Un documentaire deDavid Commeillas
Grève des employés municipaux, concert de Simple Minds interrompu, électrocution et séjour à l'hôpital : J.P. Pernet se rappelle sa pire journée de régisseur en 30 ans de métier.

Putain de violon
Une création deJulie Bonnie
A 15 ans, Julie Bonnie joue du violon dans les squats punks de Berlin. Elle propose aujourd'hui son « autobiographie musicale » originale, pleine de rage et de sincérité. Du conservatoire de Tours aux premières parties de Louise Attaque, des nuits chimiques au mp3, elle raconte une vie de femme et de chanteuse (Forguette Mi Notte, Cornu) dans les 90’s. Une autofiction documentée qui mêle archives audio, souvenirs rock’n’roll et violon dingue - entre Marjane Satrapi et Violent Femmes !
Julie Bonnie est écrivain (Chambre 2, prix du roman FNAC 2013, Mon amour, Grasset 2015) et musicienne (5 albums à son actif). Elle a réalisé pour ARTE Radio sa première fiction sonore pour enfants, Guillemette.

Roll with it
Une création deRoisin Burns
Aout 1995. Birkenhead, banlieue populaire de Liverpool. Roisin et son grand frère Ciaran, livrés à eux-mêmes pendant les vacances, n’attendent qu’une chose : savoir qui d’Oasis ou Blur gagnera ce soir la bataille de la britpop. Lorsque Roisin a le malheur de casser le téléviseur juste avant l’annonce des gagnants, et est obligée de fuir les coups de son ainé, les paroles de sa chanson préférée d’Oasis, "Roll with it", prennent pour elle une résonance nouvelle. Car Roll With it, cela veut dire qu’il faut encaisser les coups sans jamais se laisser abattre… "You gotta roll with it / You gotta take your time / You gotta say what you say / Don't let any fucker get in your way / Cause it's all too much for me to take..."
Aout 2020. Rétrospectivement, il est facile d’avancer que la bataille de la britpop n’était qu’un coup marketing inventé par les maisons des disques, de mèche avec la presse britannique, pour vendre un maximum de disques et de journaux pendant un été relativement calme. Mais pour nous à l’époque, c’était tout sauf une blague. Prenant les proportions épiques d'une lutte des classes, du Nord vs le Sud, pour une fois on avait l’impression de faire partie des vainqueurs. Avec leur swag et leur accent du nord, les frères Gallagher étaient à nos yeux deux rois prolétaires. Même si Blur a fini par gagner le duel des singles, Oasis allait remporter les titres de « meilleur groupe » et « meilleur album » de l’année 1995.
Si l’été de mes 8 ans reste si gravé en moi, c’est qu’il ne faut jamais sous-estimer le réconfort que peut apporter la poésie noire du rock dans les vies noires des jeunes vivant dans des banlieues grises et pluvieuses. (Roisin Burns)
Photo : les enfants de Plumer Street, Birkenhead. Roisin est tout à gauche.
Pourquoi elle a gagné :
Le jury a été emballé par ce souvenir d'enfance, porté par une écriture précise, délicate, et par une réalisation remarquable. Roisin y raconte l'été de ses 8 ans dans une banlieue populaire de Liverpool, sur fonds de rivalité entre les groupes Blur et Oasis. Drôle et touchant, "Roll with it" opère un flash-back radiophonique réussi vers l'Angleterre des nineties, vers les pensées d'une fillette qui vénère Liam Gallagher, et qui a des histoires de pirates plein la tête.
Le concours de podcasts des Audioblogs d'ARTE Radio a lieu chaque été. Le concours 2020 était animé par Thomas Guillaud-Bataille, en partenariat avec Télérama et Sennheiser. La gagnante Roisin Burns gagne un mix + une diffusion rémunérée sur ARTE Radio + une diffusion sur le site de Télérama + un abonnement papier d'un an à Télérama + un micro de reportage Sennheiser + un casque audio Sennheiser. Les 2ème et 3ème prix ainsi que l'ensemble des envois au concours sont là : https://audioblog.arteradio.com/blog/150431/concours-arte-radio-2020

JB "Born Bad" Guillot, la revanche des perdants
Une création d'Etienne Menu
Jean-Baptiste Guillot se fait plus souvent appeler JB "Born Bad", du nom du label indépendant qu’il a lancé voici quinze ans : Born Bad Records. Ce gaillard patibulaire en surface vibre, dès qu'on le lance sur le sujet, d’une passion dévorante pour la musique (ainsi que pour la mécanique) et il travaille d’arrache-pied pour défendre ses convictions et ses obsessions. Il cultivait son look de motard rock’n’roll bien avant que la start-up nation ne s’en empare et que les ateliers de motos customisées n’envahissent Paris. Mais JB ne se la ramène pas trop là-dessus, sans doute parce qu’il a mieux à faire que de s’énerver sur la récupération d’un état d’esprit qui est le sien depuis son adolescence. Une adolescence passée entre rock garage et garage pour deux-roues, soirées binouze dans le 78 et week-ends épiques à Londres en scooter et bateau. C’est dans sa maison-bureau de Romainville qu’il nous raconte tout ça, ainsi que ses études moyennes mais efficaces, son expérience mitigée en major, et son goût prononcé pour l’archivage, la pédagogie et les artistes ingérables.
Lui qui approche aujourd’hui la cinquantaine a monté Born Bad voici quinze ans pour éditer les disques des groupes fantastiques qu’il voyait se produire sur des petites scènes parisiennes : Frustration, Magnetix, Cheveu, La Femme ou Yussuf Jerusalem. Depuis, il a sorti des albums de Villejuif Underground, Forever Pavot, Star Feminine Band, Marietta, Julien Gasc, Usé, J.C. Satan, ou du projet Wild Classical Music Ensemble, réalisé avec des handicapés mentaux. Soit des artistes pas forcément simples à vendre, des sortes de losers magnifiques, des inadaptés de génie, dont la rage et la liberté créative suffisent à le convaincre qu’il faut les soutenir et les faire connaître d’un maximum d’auditeurs. En parallèle du catalogue de nouveautés qu’il constitue, JB développe aussi une vaste entreprise d’exhumation et de rééditions de disques du patrimoine francophone, oubliés ou méconnus, sortis depuis les années 60 : les références vont du rock’n’roll primitif aux tentatives de house d’avant la French Touch, en passant par des pépites antillaises ou mauriciennes, ou par les disciples hexagonaux de Kraftwerk. On citera en vrac des anthologies de Pierre Vassiliu, Francis Bebey ou François de Roubaix, les deux volumes de Chébran, consacrés au funk et à la disco de France à l'heure du virage rap, Mobilisation générale, sur le jazz spirituel et militant post-68, Bingo, qui réunit des tentatives purement opportunistes de punk-rock, ou encore les quatre volumes de Wizzz, l'anthologie fondatrice de cette politique d'archivage, qui explore les recoins de notre pop psychédélique.
JB Guillot bosse principalement tout seul, mais son travail touche beaucoup de monde. Peu de gens transmettent aussi bien la passion, l'expérience, le désir de documenter les marges et les exceptions de notre histoire musicale. Pour nous, il tend l’oreille partout, cherche et recherche, fait le tri, édite et construit. Et le résultat, c’est qu’il offre aux auditeurs d’aujourd’hui et de demain une petite encyclopédie informelle, aussi belle à regarder qu’à écouter. Et pour Transmission il offre là une leçon de vie et d'attitude, et la preuve que le succès peut aller de pair avec une exigence autant éthique qu'artistique.
Etienne Menu est journaliste musical, rédacteur en chef de la revue Audimat et du site Musique Journal.
Le podcast Transmission
Brigitte Fontaine, Marsu (Bérurier Noir), Patrice Leconte, Pierre Lescure, Lio… Musiciens, écrivains, producteur ou directeur de chaîne, ils ont bousculé l'écriture, dynamité le rock, émancipé la chanson ou oxygéné la télé. Seuls ou en bande, dans une galaxie alors privée d'Internet, ils ont remué la France avec des rythmes nouveaux et des styles audacieux. Leurs trajectoires illustrent le bien-fondé de la révolte et de la quête de nouveauté. Ces pionniers de la pop culture se racontent dans Transmission, nouveau podcast mensuel coproduit par ARTE Radio et La Fab. – fonds de dotation agnès b. Archives et musiques originales enrichissent ces récits à la première personne, menés par des intervieweurs complices, mais pas trop, tels que Thomas Baumgartner, Laurence Garcia ou Étienne Menu. Un tête-à-tête d'une heure avec des parcours singuliers, défricheurs et inspirants pour réconcilier boomers et millennials.

Strychnine - Hors du vide
Un documentaire d'Yves Fontanille&Mathieu Descamps
L'ascension et la chute d'un groupe mythique de Bordeaux (1976-1981). Strychnine est formé par quatre copains de lycée amateurs de punk qui partent en tournée en corbillard. Leur belle énergie sera brisée par 1,5 kilo d'héroïne pure et un showbiz de sourds. Pour raconter l'histoire cruelle de Strychnine, les deux jeunes auteurs partent à la recherche de Richard Brousse, bassiste déchu et poète fracassé. Une enquête nerveuse qui donne un formidable éclairage sur le bouillonnement du rock français des années 80.

Brigitte Fontaine, chanteuse rebelle
Une création deThomas Baumgartner
Elle est unique. Hollywoodienne punk, lyrique concrète, souffrante polie, elle nous "encule avec son look de libellule" (citation de la poète). Brigitte Fontaine est un phénomène malgré elle. On l'a crue folle à la télé, alors qu'elle est rimbaldienne et n'en a rien à faire de tout ça. Les mots oui, la musique oui, la vie quoi. Pour le reste, on sera prié de s'adresser à un autre guichet. Amoureuse de sons (rôle essentiel en la matière de son compagnon Areski Belkacem), chercheuse de rimes, elle a signé quelques pièces marquantes de la chanson française de ces 50 dernières années (Le Nougat, Comme à la radio, Cet enfant que je t'avais fait, Ah que la vie est belle, Les filles d'aujourd'hui...), titres à tiroir (souvent) faussement brindezingues.
Passée de l'underground français (ou French souterrain) de la fin des années 60 à la reconnaissance artistique et publique complète depuis une vingtaine d'années, Brigitte Fontaine a sorti il y a quelques mois un nouvel album, "Terre neuve". Toujours des arrangements soignés, toujours des textes au millimètre : il y a de la constance dans l'excellence différente de Brigitte Fontaine.
Si vous voulez en lire plus, voyez l'excellente bio qui lui est consacrée par Benoît Mouchart (aux éditions Castor Astral). Lisez aussi tous les livres de BF, poèmes et proses, dont certains extraits sont lus ici par la chanteuse Barbara Carlotti. Transmission, quoi.
Thomas Baumgartner
Jeune homme de radio, il a travaillé à Radio France et ARTE Radio avant d’animer plusieurs émissions sur France Culture (Les passagers de la nuit, L’atelier du son, Supersonic). Rédacteur en chef de Radio Nova (2016-2018) il a depuis créé son propre studio de podcasts, wave.audio, qui produit notamment pour le journal Le Monde.
Le podcast Transmission
Brigitte Fontaine, Marsu (manager des Bérurier Noir), Patrice Leconte, Pierre Lescure, Lio… Musiciens, écrivains, producteur ou directeur de chaîne, ils ont bousculé l'écriture, dynamité le rock, émancipé la chanson ou oxygéné la télé. Seuls ou en bande, dans une galaxie alors privée d'Internet, ils ont remué la France avec des rythmes nouveaux et des styles audacieux. Leurs trajectoires illustrent le bien-fondé de la révolte et de la quête de nouveauté. Ces pionniers de la pop culture se racontent dans Transmission, podcast mensuel coproduit par ARTE Radio et La Fab. – fonds de dotation agnès b. Archives et musiques originales enrichissent ces récits à la première personne, menés par des intervieweurs complices, mais pas trop, tels que Thomas Baumgartner, Laurence Garcia ou Étienne Menu. Un tête-à-tête d'une heure avec des parcours singuliers, défricheurs et inspirants pour réconcilier boomers et millennials.
Une coproduction ARTE Radio et La Fab. – fonds de dotation agnès b.

Metal Growl
Un documentaire deJoachim Poutaraud
Brève rencontre avec le métal en Norvège et son célèbre cri, le growl. Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Comment on le fait ?
Joachim Poutaraud a passé quelques jours à Bergen et à Haugesund (Norvège) aux sources du black et du death metal. Il a rencontré un producteur (Eirik "Pytten" Hundvin) et deux chanteurs (Espen Hillbilly Myklebust, Evig Hat) pour parler du growl. Un bref écho de cette musique extrême, avec pluie, arbres et corbeaux.
A brief encounter with Norwegian metal and its famous vocal scream, the growl. What is it ? What does it mean ? How do you do it ?
Joachim Poutaraud spent a few days in Bergen and Hugesund, Norway, looking for the origins of black and death metal. He met a studio producer (Eirik "Pytten" Hundvin) and two vocalists (Espen Hillbilly Myklebust, Evig Hat). A short and soft echo of this extreme music complete with rain, trees and crows.