Rester ou ne pas rester sur X et Facebook : résistance ou désertion ? Après l'investiture de Donald Trump à la Maison-Blanche, le lundi 20 janvier, combien d'utilisateurs restera-t-il sur le réseau social X ? En France, le collectif “HelloQuitteX” veut profiter de cette date symbolique pour organiser une désertion massive du réseau, créé en 2006 et racheté par Elon Musk en octobre 2022 pour la somme de 44 milliards de dollars. Accusé d’encourager la désinformation, les contenus haineux et de triturer l’algorithme, Elon Musk a fait main basse sur le réseau aux 250 millions d'utilisateurs, dans le but de favoriser les comptes qui partagent ses idées. De nombreux titres de presse ou personnalités, comme “Ouest France”, “Mediapart” ou Sandrine Rousseau, ont franchi le pas et quitté la plateforme. Le groupe Meta est également au cœur de polémiques, après que son PDG Mark Zuckerberg a annoncé la fin de la modération sur ses réseaux Facebook et Instagram, au nom de la liberté d'expression. Que faire face à l’influence de ces grands patrons de la “tech” sur les démocraties et leurs citoyens ? On en débat avec David Chavalarias, mathématicien et directeur de recherche CNRS au centre d’analyses et de mathématiques sociales, Fabrice Epelboin, enseignant, entrepreneur et spécialiste de la cybersécurité et Anne Bellon, politiste et spécialiste des politiques numériques. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
50 ans après la loi sur l’IVG, la militante féministe Marie-Jo Bonnet continue le combat Le 17 janvier 1975 marque la date de la promulgation de la loi Veil, qui dépénalise l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Elle est le résultat d’un combat parlementaire acharné mené par la ministre de la Santé de l’époque, Simone Veil, contre les élus de son camp. Cette loi célébre son 50e anniversaire vendredi 17 janvier 2025, moins d’un an après l’inscription de la liberté de recourir à l’avortement dans la Constitution. Le combat de la légalisation de l'avortement a notamment été marqué par le “Manifeste des 343”, paru dans dans “Le Nouvel Obs” le 17 avril 1971. Avec le soutien du Mouvement de libération des femmes (MLF), 343 femmes déclaraient avoir eu recours illégalement à l'avortement. Dès la création du mouvement, Marie-Jo Bonnet s’y est engagée. Auteure de plusieurs ouvrages sur ces questions, elle jette un œil critique sur l’évolution des mouvements féministes et leurs revendications actuelles. Rester ou ne pas rester sur X et Facebook : résistance ou désertion ? Après l'investiture de Donald Trump à la Maison-Blanche, le lundi 20 janvier, combien d'utilisateurs restera-t-il sur le réseau social X ? En France, le collectif “HelloQuitteX” veut profiter de cette date symbolique pour organiser une désertion massive du réseau, créé en 2006 et racheté par Elon Musk en octobre 2022 pour la somme de 44 milliards de dollars. Accusé d’encourager la désinformation, les contenus haineux et de triturer l’algorithme, Elon Musk a fait main basse sur le réseau aux 250 millions d'utilisateurs, dans le but de favoriser les comptes qui partagent ses idées. De nombreux titres de presse ou personnalités, comme “Ouest France”, “Mediapart” ou Sandrine Rousseau, ont franchi le pas et quitté la plateforme. Le groupe Meta est également au cœur de polémiques, après que son PDG Mark Zuckerberg a annoncé la fin de la modération sur ses réseaux Facebook et Instagram, au nom de la liberté d'expression. Que faire face à l’influence de ces grands patrons de la “tech” sur les démocraties et leurs citoyens ? Enfin, Xavier Mauduit nous raconte une histoire de tour du monde en bateau à voile, après la victoire record du skipper français Charlie Dalin au Vendée Globe. Marie Bonnisseau nous explique comment un restaurant de Norwich, en Angleterre, propose une pizza à l'ananas à 100 livres pour dissuader ses clients de la commander. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Vers une renégociation de la retraite à 64 ans pour sauver le gouvernement Bayrou ? Le Premier ministre François Bayrou a prononcé, ce mardi 14 janvier, son discours de politique générale devant les députés de l'Assemblée nationale. Plus d'un mois après sa nomination, le locataire de Matignon joue la survie de son gouvernement. Avant son discours, le patron du MoDem a largement consulté les forces politiques de l'opposition, particulièrement les groupes de gauche, avec lesquels il tente de trouver un compromis sur un point de crispation majeur : la réforme des retraites. Le Premier ministre a d'ores et déjà annoncé qu'il ne suspendrait pas la réforme, mais dit privilégier une renégociation. Le débat est d’abord économique car la France n'a toujours pas voté de budget pour l'année 2025 et le déficit oblige le pays à faire des économies dans ses dépenses publiques. Mais il est aussi politique : un recul sur la retraite à 64 ans suffira-t-il à François Bayrou pour obtenir durablement un accord de “non-censure” de la part des socialistes ? On en débat avec Thomas Porcher, économiste, membre des Économistes Atterrés, Tâm Tran Huy, directrice adjointe de la rédaction de Public Sénat en charge du parlementaire et Philippe Dessertine, économiste et directeur de l’Institut de Haute Finance. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz invite la gauche à se réapproprier la "liberté" L'économiste Joseph Stiglitz publie “Les routes de la liberté”, aux éditions Les liens qui libèrent. Le prix Nobel d’économie y évoque l'impact du néolibéralisme sur les libertés individuelles. Selon lui, “les néolibéraux et leurs alliés de droite radicale enchaînent les mesures politiques et économiques qui la restreignent”. Dans la mesure où “la croissance a été plus faible et les inégalités plus importantes sous son règne”, cette doctrine a échoué. Partisan de l’intervention gouvernementale et de plus de réglementation, Joseph Stiglitz appelle à la création d’un “capitalisme progressiste” afin d'améliorer le système : "une société doit soigneusement équilibrer les libertés des différentes personnes ou des différents groupes”. Imposer des contraintes à certains revient parfois à accroître la liberté de tous. Vers une renégociation de la retraite à 64 ans pour sauver le gouvernement Bayrou ? Le Premier ministre François Bayrou a prononcé, ce mardi 14 janvier, son discours de politique générale devant les députés de l'Assemblée nationale. Plus d'un mois après sa nomination, le locataire de Matignon joue la survie de son gouvernement. Avant son discours, le patron du MoDem a largement consulté les forces politiques de l'opposition, particulièrement les groupes de gauche, avec lesquels il tente de trouver un compromis sur un point de crispation majeur : la réforme des retraites. Le Premier ministre a d'ores et déjà annoncé qu'il ne suspendrait pas la réforme, mais dit privilégier une renégociation. Le débat est d’abord économique car la France n'a toujours pas voté de budget pour l'année 2025 et le déficit oblige le pays à faire des économies dans ses dépenses publiques. Mais il est aussi politique : un recul sur la retraite à 64 ans suffira-t-il à François Bayrou pour obtenir durablement un accord de “non-censure” de la part des socialistes ? On en débat avec Thomas Porcher, économiste, membre des Économistes Atterrés ; Tâm Tran Huy, directrice adjointe de la rédaction de Public Sénat en charge du parlementaire et Philippe Dessertine, économiste et directeur de l’Institut de Haute Finance Enfin, Xavier Mauduit nous présente les prisons supermax : ces établissements de très haute sécurité créés dans les années 1970 aux États-Unis. Marie Bonnisseau nous raconte l'histoire de Mauro Morandi, surnommé le “Robinson Crusoé italien”, qui s'est éteint début janvier à l'âge de 85 ans. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Les Veilleurs se battent pour rendre leur dignité aux migrants victimes de naufrage La journaliste Taina Tervonen et l'écrivaine Marie Cosnay ont une préoccupation : aider les migrants qui viennent d'Afrique de l'Ouest et qui tentent de franchir les frontières européennes. Tous ne parviennent pas à destination et périssent en Méditerranée, dans l’Atlantique ou dans la Manche. Pour cette raison, la journaliste et l'écrivaine font partie d'un réseau informel : “Les Veilleurs”. Ce groupe de cinq vigies agit autour des frontières de l'Europe pour essayer d’empêcher les naufrages, alerter les secours, recenser les victimes et informer les familles. “Les Veilleurs” est aussi le titre du dernier livre de Taina Tervonen dans lequel elle se demande comment il est “possible qu’il n’existe rien, à l’échelle européenne, pour donner un nom aux corps retrouvés alors que les vivants, eux, sont enregistrés dès l’arrivée, les empreintes digitales stockées dans des bases de données accessibles à toutes les polices européennes ?” La brouille entre Paris et Alger a-t-elle atteint un point de non-retour ? Les tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie ont franchi un nouveau seuil. Les deux pays s'accusent mutuellement d'humiliation et de surenchère. La dernière escalade est le retour en France d'un ressortissant algérien qui avait été expulsé. Surnommé “Doualemn” sur TikTok, l'homme de 59 ans avait tenu des propos violents contre un manifestant algérien antirégime et fait l'objet, le 7 janvier dernier, d'un avis d'expulsion signé par le préfet de l'Hérault. Après son retour dans l'Hexagone, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a dénoncé le comportement de l'Algérie qui, selon lui, “cherche à humilier la France”. De son côté, Alger a rétorqué que “l’extrême droite revancharde et haineuse [menait] actuellement une campagne de désinformation, voire de mystification, contre l’Algérie ”. La tension était déjà montée d’un cran l'été dernier, après que le président français Emmanuel Macron a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental : un territoire contrôlé à 80 % par le Maroc mais qui revendique, avec l'appui de l'Algérie, son indépendance. Autre point de désaccord : l'arrestation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par les autorités algériennes en novembre 2024. Enfin, Xavier Mauduit nous raconte une histoire d'incendie aux États-Unis, alors que les flammes continuent de ravager la Californie. Marie Bonnisseau nous raconte le pèlerinage hindou de la Kumbh Mela, un événement religieux phénoménal qui rassemble plus de 400 millions de fidèles. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La brouille entre Paris et Alger a-t-elle atteint un point de non-retour ? Les tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie ont franchi un nouveau seuil. Les deux pays s'accusent mutuellement d'humiliation et de surenchère. La dernière escalade est le retour en France d'un ressortissant algérien qui avait été expulsé. Surnommé “Doualemn” sur TikTok, l'homme de 59 ans avait tenu des propos violents contre un manifestant algérien antirégime et fait l'objet, le 7 janvier dernier, d'un avis d'expulsion signé par le préfet de l'Hérault. Après son retour dans l'Hexagone, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a dénoncé le comportement de l'Algérie qui, selon lui, “cherche à humilier la France”. De son côté, Alger a rétorqué que “l’extrême droite revancharde et haineuse [menait] actuellement une campagne de désinformation, voire de mystification, contre l’Algérie ”. La tension était déjà montée d’un cran l'été dernier, après que le président français Emmanuel Macron a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental : un territoire contrôlé à 80 % par le Maroc mais qui revendique, avec l'appui de l'Algérie, son indépendance. Autre point de désaccord : l'arrestation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par les autorités algériennes en novembre 2024. On en débat avec Farida Souiah, politiste et spécialiste de l’Algérie et des migrations, Adlene Mohammedi, chercheur et enseignant en géopolitique et spécialiste du monde arabe et Jean-Sébastien Ferjou, fondateur et directeur de la publication du site Atlantico.fr.
Ce samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec le regard international de nos clubistes : Jon Henley, correspondant Europe pour le quotidien “The Guardian” ; Eva Morletto, correspondante à Paris pour le magazine italien “Grazia” ; Martial Ze Belinga, économiste et sociologue et le dessinateur de presse Philippe Geluck.
Derrière les “influenceurs”, l’offensive du régime algérien contre la France ? Ces derniers jours, plusieurs “influenceurs” algériens ou franco-algériens ont été interpellés en France pour avoir tenu des propos haineux ou lancé sur TikTok des appels à la violence contre des opposants au régime algérien qui sont en France. Les tensions politiques entre les gouvernements français et algérien sont vives en ce moment, notamment depuis l’arrestation et la détention de l’écrivain Boualem Sansal. Certains activistes sont convaincus que ces “influenceurs” agissent sur commande du pouvoir algérien. Le 30 décembre, son président, Abdelmadjid Tebboune, a lancé des diatribes violentes contre l’État français et a qualifié l’écrivain “d’imposteur”. Jusqu’à quel point Donald Trump et Elon Musk peuvent-ils changer le monde ? Donald Trump, bientôt l’homme politique le plus puissant du monde, et Elon Musk, le chef d’entreprise le plus riche du monde, vont gouverner ensemble les États-Unis à partir du 20 janvier, jour de l’investiture du président américain. Avant même leur entrée en fonction officielle, ils occupent largement la scène médiatique. Donald Trump revendique des territoires étrangers comme le Canada et Elon Musk fait preuve d’ingérence dans des élections en Europe, notamment en Allemagne où il soutient l’AfD. Ce dernier utilise son réseau social X pour redéfinir les règles de la liberté d’expression qui n’a plus de limite. Contrairement à 2016, Donald Trump ne semble plus faire preuve d'isolationnisme. Jusqu’où iront l’appétit et les ambitions de ces nouveaux “maîtres du monde” ? Française installée en Suède, Johana Gustawsson est devenue l’une des autrices phares du polar international avec sa série “Roy & Castells”. Elle publie un nouveau thriller “Les Morsures du Silence” aux éditions Calmann-Lévy. L’intrigue se déroule chez elle, à Lindingö en Suède, où le corps d’un adolescent est retrouvé le crâne fracassé. Son héroïne Maïa, une policière française, mène l’enquête aux côtés du policier suédois Aleks. Elle explore ainsi son propre parcours d’expatriée en Suède. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins espagnols où les “hôtels capsules” se multiplient à Madrid pour répondre à la crise du logement. Ces lieux d’hébergement conçus sur le modèle japonais consistent en des boîtes de deux mètres carrés. En Espagne, ils visent les visiteurs de passage mais aussi tous ceux qui ne peuvent pas se permettre de payer un loyer dans la capitale, selon le quotidien espagnol “El País”. Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine à Romano Mussolini, héritier du dictateur dont il porte le nom mais aussi footballeur professionnel en Italie. Il vient de marquer son premier but en deuxième division, avec un maillot floqué au nom de son arrière-grand-père. Il entretient ainsi auprès des supporters toutes sortes de fantasmes, dans un pays gouverné par l’extrême droite de Giorgia Meloni. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision britannique. Au Royaume-Uni, l’affaire des “grooming gangs” resurgit et déstabilise le pouvoir. Elon Musk a accusé le Premier ministre, Keir Starmer, d’avoir fauté dans cette affaire de viols collectifs orchestrés par des gangs majoritairement d’origine pakistanaise, datant des années 2010, alors qu’il était directeur des poursuites publiques. Une exposition au musée de la Musique, à Paris, rend en ce moment hommage au “Boléro”, chef-d’œuvre répétitif de Maurice Ravel, à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance du compositeur. Toutes les 15 minutes, cette composition commence quelque part dans le monde. Paola Puerari se demande pourquoi ce refrain universel a autant de succès. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : pourquoi n’y a-t-il pas de remède contre le rhume ?
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec le regard de nos clubistes : Jean Quatremer, correspondant européen de “Libération”, Aziliz Le Corre, rédactrice en chef “Opinions” au “JDD”, Catherine Tricot, directrice de la revue “Regards” et la dessinatrice de presse Coco. Retour sur deux actualités de la semaine : La mort de Jean-Marie Le Pen, dernière étape de la “dédiabolisation” du RN ? Le co-fondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, est mort mardi 7 janvier, à l'âge de 96 ans. Personnage politique sulfureux, condamné à de multiples reprises par la justice pour incitation à la haine raciale, négationnisme ou encore diffamation. Figure majeure du FN, il en a été exclu. Sa mort signe-t-elle, dix ans plus tard, la dernière étape de la normalisation d'un Rassemblement national (ex-Front National) qui cherche à polir son image ? Mark Zuckerberg et Elon Musk menacent-ils la liberté d’expression ? Mark Zuckerberg, fondateur du groupe Meta, a annoncé, mardi 7 décembre, l'abandon de son programme de “fact-checking” sur ses réseaux. Le patron de Facebook, Whatsapp et Instagram justifie cette décision pour favoriser la liberté d'expression. Un changement de politique pour s’aligner avec celle du propriétaire du réseau X, Elon Musk, salué par ce dernier. C'est également une victoire pour le futur président Donald Trump qui doit être investi lundi 20 janvier. La passion d'Anne-Claire Gagnon pour les chats lui vient de sa grand-mère et de sa tante. À sept ans, elle est diagnostiquée de la maladie des griffes du chat (infection causée par une bactérie transmise par une griffure de chat), mais cela ne l’empêche pas de devenir vétérinaire, puis de se spécialiser dans le comportement de l'animal préféré des Français. Dans son livre “Ainsi sont les chats - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre chat”, aux éditions HarperCollins, elle répond à 85 questions sur ces animaux. Mardi 7 janvier, de nombreux rassemblements et scènes de liesse ont été observés après la mort de Jean-Marie Le Pen, le fondateur du Front national, et arrivé au second tour de l'élection présidentielle en 2002. Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a déclaré qu’ “absolument rien ne justifie qu'on danse sur un cadavre” et a qualifié ces rassemblements d'“honteux". La présidente de La France insoumise, Mathilde Panot, a dénoncé l’hypocrisie de ceux qui “sont dans l’esprit Charlie le matin” et choqués “le soir que des gens puissent faire [...] des rassemblements symboliques sur la mort d’un dirigeant d’extrême droite”. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Donald Trump a déclaré mardi 7 janvier, depuis sa résidence en Floride, vouloir faire du Canada le 51e État des États-Unis, à quelques jours de son investiture. Quelques heures plus tard, il a partagé une carte de son pays incluant le Canada sur son réseau Truth Social. Le futur président a également fait savoir qu’il voulait annexer, par la force si nécessaire, le Groenland et le canal de Panama. C'est le point com de Paola Puerari. L'écrivain Philippe Vilain publie aux éditions Robert Laffont "Mauvais élève", un livre autobiographique dans lequel il se confie sur sa jeunesse, notamment marquée par sa relation avec l'écrivaine et prix Nobel de littérature Annie Ernaux, de 30 ans son aînée. C’est l’histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la démission du Premier ministre canadien Justin Trudeau, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Canada, Panama, Groenland : faut-il prendre au sérieux les projets d’annexion de Trump ? Donald Trump a déclaré mardi 7 janvier, depuis sa résidence en Floride, qu’il fallait se débarrasser “de cette ligne artificiellement tracée” entre les États-Unis et le Canada, à quelques jours de son investiture. La réponse du gouvernement canadien a été immédiate. “Jamais, au grand jamais, le Canada ne fera partie des États-Unis”, a réagi le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau. Donald Trump a reposté quelques heures plus tard sur son réseau Truth Social une carte des États-Unis incluant le Canada. Ce n’est pas le seul territoire que le futur président américain convoite. Il a déjà fait savoir qu’il voulait annexer, par la force si nécessaire, le Groenland et le canal de Panama qui permet de relier les océans Pacifique et Atlantique, et qui a été construit par les Américains. Un argument que Donald Trump met en avant pour en récupérer le contrôle. De tels projets expansionnistes peuvent-ils être pris au sérieux ?
On en débat avec Philip Golub, professeur de relations internationales à l’Université américaine de Paris, Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche Stratégique et Elisa Chelle, politologue et rédactrice en chef de la revue "Politique américaine". 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La lente reconstruction de l’imprimeur de Dammartin, otage des frères Kouachi Le 9 janvier 2015, à Dammartin-en-Goële, Michel Catalano aperçoit une silhouette s'approcher de l'imprimerie qu'il dirige. D’abord persuadé qu’il s’agit de son commercial, il réalise qu'il ne s’agit pas d’un mais de deux hommes armés : les frères Kouachi, responsables de l’attentat contre Charlie Hebdo. Ils prendront refuge dans son imprimerie. La veille, Chérif et Saïd Kouachi ont décimé la rédaction de l'hebdomadaire satirique, tuant froidement douze personnes. Michel Catalano presse son employé, Lilian, d'aller se cacher. Il endure ensuite un face à face interminable avec les terroristes jusqu'à l'intervention du GIGN et du Raid. Les frères Kouachi sont finalement abattus. Michel et Lilian en ressortent vivants, mais traumatisés. L’imprimeur entame à travers la reconstruction du site, sa reconstruction personnelle, douloureuse et laborieuse. Dix ans après l’événement, Michel Catalano publie “L’imprimeur de Dammartin” aux éditions Le Cherche midi. Canada, Panama, Groenland : faut-il prendre au sérieux les projets d’annexion de Trump ? Donald Trump a déclaré mardi 7 janvier, depuis sa résidence en Floride, qu’il fallait se débarrasser “de cette ligne artificiellement tracée” entre les États-Unis et le Canada, à quelques jours de son investiture. La réponse du gouvernement canadien a été immédiate. “Jamais, au grand jamais, le Canada ne fera partie des États-Unis”, a réagi le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau. Donald Trump a reposté quelques heures plus tard sur son réseau Truth Social une carte des États-Unis incluant le Canada. Ce n’est pas le seul territoire que le futur président américain convoite. Il a déjà fait savoir qu’il voulait annexer, par la force si nécessaire, le Groenland et le canal de Panama qui permet de relier les océans Pacifique et Atlantique, et qui a été construit par les Américains. Un argument que Donald Trump met en avant pour en récupérer le contrôle. De tels projets expansionnistes peuvent-ils être pris au sérieux ?
Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'agonie du dictateur espagnol Franco, 50 ans après sa mort et Marie Bonnisseau nous raconte comment la ville de Gand, en Belgique, s'est fait recadrer par les autorités belges après avoir incité ses habitants à recycler leur sapin de Noël en… le mangeant !
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Faut-il faire confiance au nouveau pouvoir en Syrie ?
La France et l’Allemagne ont ouvert de nouvelles relations diplomatiques avec la Syrie vendredi 3 janvier. Elles étaient rompues depuis 13 ans à cause de la guerre civile syrienne. Les ministres des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot et Annalena Baerbock ont ainsi rencontré Ahmed al-Charaa, chef du groupe islamiste HTC et connu sous son ancien nom de guerre Abou Mohammed al-Joulani. À la suite de leurs échanges, Paris et Berlin ont affirmé qu’elles jugeraient le nouveau pouvoir en place “sur les actes”. Depuis leur prise de la Syrie, les “rebelles” syriens multiplient les signes d’ouverture et promettent de respecter les minorités ainsi que la liberté de la presse et d’expression. Les Occidentaux doivent-ils y croire ? Vendredi dernier, devant les caméras, Ahmed al-Charaa a refusé de serrer la main de la ministre allemande (contrairement à son homologue français), provoquant de vives réactions en Allemagne. Dans le même temps, le profil du nouveau ministre de la Justice suscite des inquiétudes : des vidéos sur internet le montrent assistant à la mise à mort de femmes pour “corruption et prostitution” alors qu’il était encore juge dans les années 2010. On en débat avec Pierre Haski, journaliste et chroniqueur géopolitique à “France Inter” et au “Nouvel Obs”, Myriam Benraad, politologue, spécialiste du Moyen-Orient et Maya Khadra, enseignante et journaliste franco-libanaise.
Nicolas Dubreuil, l’explorateur tombé amoureux du pôle Nord et des Inuits Nicolas Dubreuil consacre sa vie aux expéditions polaires depuis 35 ans. Il vit dans une maison à Kullorsuaq, un petit village au nord-ouest du Groenland, l’un des plus isolés du territoire. Dans cette région, les populations sont très respectueuses des animaux et suivent un ensemble de rituels lorsqu’elles chassent. “Quand on part à la chasse là-bas, on ne dit pas qu’on part à la chasse car c’est manquer de respect à l’animal car c’est se placer comme être supérieur à lui en le tuant”, explique le spécialiste des milieux polaires. Le narval, un mammifère marin, est central dans la cosmogonie inuite car il incarne un lien entre le monde spirituel et le monde humain. Sa chasse “incarne un savoir ancestral, une manière de vivre en harmonie avec la nature tout en répondant aux besoins vitaux de la communauté”, affirme l’explorateur Nicolas Dubreuil. En février, il repart en expédition au Groenland, sur des terres qui n’apparaissent pas sur les cartes du monde, pour montrer le recul des glaciers. Faut-il faire confiance au nouveau pouvoir en Syrie ? La France et l’Allemagne ont ouvert de nouvelles relations diplomatiques avec la Syrie vendredi 3 janvier. Elles étaient rompues depuis 13 ans à cause de la guerre civile syrienne. Les ministres des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot et Annalena Baerbock ont ainsi rencontré Ahmed al-Charaa, chef du groupe islamiste HTC et connu sous son ancien nom de guerre Abou Mohammed al-Joulani. À la suite de leurs échanges, Paris et Berlin ont affirmé qu’elles jugeraient le nouveau pouvoir en place “sur les actes”. Depuis leur prise de la Syrie, les “rebelles” syriens multiplient les signes d’ouverture et promettent de respecter les minorités ainsi que la liberté de la presse et d’expression. Les Occidentaux doivent-ils y croire ? Vendredi dernier, devant les caméras, Ahmed al-Charaa a refusé de serrer la main de la ministre allemande (contrairement à son homologue français), provoquant de vives réactions en Allemagne. Dans le même temps, le profil du nouveau ministre de la Justice suscite des inquiétudes : des vidéos sur internet le montrent assistant à la mise à mort de femmes pour “corruption et prostitution” alors qu’il était encore juge dans les années 2010. On en débat avec Pierre Haski, journaliste et chroniqueur géopolitique à “France Inter” et au “Nouvel Obs”, Myriam Benraad, politologue, spécialiste du Moyen-Orient et Maya Khadra, enseignante et journaliste franco-libanaise.
Enfin, Xavier Mauduit revient sur l’histoire du mobilier royal alors qu'une table datant du 19e siècle a été vendue à Emmaüs pour la modique somme de 30 euros. Marie Bonnisseau nous explique la décision prise hier par Mark Zuckerberg, fondateur de Meta, de mettre fin au fact-checking sur Facebook et Instagram à quelques jours de l'investiture de Donald Trump. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La France peut-elle tenir encore longtemps sans nouveau budget ? La France se retrouve, une nouvelle fois, face à l'épreuve budgétaire. Malgré une loi spéciale adoptée en décembre 2024 pour assurer le bon fonctionnement des institutions publiques et éviter la paralysie budgétaire, le gouvernement de François Bayrou doit faire adopter un projet de loi de finances. Le nouveau ministre de l'Économie Éric Lombard semble cette fois-ci vouloir discuter avec la gauche sur la base des travaux budgétaires menés par l'ancien gouvernement, tout en précisant chercher un effort budgétaire "autour de 50 milliards d'euros", moins que les 60 milliards qu'ambitionnait l'ancien exécutif. Sans ajouter de nouvelles mesures fiscales, il a assuré vouloir maintenir celles mettant à contribution les plus riches pour que “chacun paie sa part juste d'impôt”. De la même manière, la surtaxe d'impôt sur les sociétés, imaginée par le gouvernement Barnier et discutée avec les grandes entreprises, devrait être maintenue. Cela suffira-t-il à faire voter le projet de loi de finances, alors que les projections du ministère de l'Économie estime le déficit budgétaire de la France entre 5 % et 5,5 % du PIB en 2025 ? On en débat avec Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l’Observatoire de l’économie à la Fondation Jean Jaurès ; Béatrice Mathieu, grand reporter à "l’Express" en charge des dossiers économiques et Benjamin Morel, constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à Paris II. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Financement libyen présumé de Nicolas Sarkozy : dans les arcanes du procès Un cinquième procès en cinq ans visant Nicolas Sarkozy s'est ouvert ce lundi 6 janvier au tribunal correctionnel de Paris. L'ancien président est poursuivi pour “corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens”. Il encourt jusqu’à dix ans de prison, 375 000 euros d’amende et une peine de cinq ans d'inéligibilité. Il est accusé d’avoir bénéficié de financements de la part du régime libyen de Mouammar Kadhafi pour sa campagne présidentielle de 2007. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, aurait promis au colonel Kadhafi une réhabilitation économique et diplomatique de la Libye, alors isolée sur la scène internationale. Dans cette affaire complexe comparaissent onze autres prévenus dont des proches et anciens ministres de l'ex-chef de l'État : Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth. Pour parler de ce procès, nous recevons le journaliste d’investigation à Mediapart Fabrice Arfi. Il est à l’origine des premières révélations sur cette affaire en 2011 et a contribué à l’écriture du film “Personne n’y comprend rien” de Yannick Kergoat, qui sort en salles ce mercredi 8 janvier. La France peut-elle tenir encore longtemps sans nouveau budget ? La France se retrouve, une nouvelle fois, face à l'épreuve budgétaire. Malgré une loi spéciale adoptée en décembre 2024 pour assurer le bon fonctionnement des institutions publiques et éviter la paralysie budgétaire, le gouvernement de François Bayrou doit faire adopter un projet de loi de finances. Le nouveau ministre de l'Économie Éric Lombard semble cette fois-ci vouloir discuter avec la gauche sur la base des travaux budgétaires menés par l'ancien gouvernement, tout en précisant chercher un effort budgétaire "autour de 50 milliards d'euros", moins que les 60 milliards qu'ambitionnait l'ancien exécutif. Sans ajouter de nouvelles mesures fiscales, il a assuré vouloir maintenir celles mettant à contribution les plus riches pour que “chacun paie sa part juste d'impôt”. De la même manière, la surtaxe d'impôt sur les sociétés, imaginée par le gouvernement Barnier et discutée avec les grandes entreprises, devrait être maintenue. Cela suffira-t-il à faire voter le projet de loi de finances, alors que les projections du ministère de l'Économie estime le déficit budgétaire de la France entre 5 % et 5,5 % du PIB en 2025 ? Enfin, Xavier Mauduit nous présente Jules Champfleury, un écrivain du 19e siècle qui a publié la première histoire de la caricature et qui prenait la défense des caricaturistes et Marie Bonnisseau évoque la diffusion polémique aux Pays-Bas d'une liste de 425 000 Néerlandais soupçonnés d'avoir collaboré avec les Nazis. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
L’audience d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre d’un contrat d’objectifs. Le ministère a donné des moyens supplémentaires au tribunal pour enfants de Bobigny. En échange, le tribunal s’est engagé à juger, dans un délai rapide, 73 dossiers qui attendent d’être jugés depuis des années. Grâce à ce dispositif, l'affaire de Noé va enfin pouvoir être jugée. Mais tout ne va pas se passer comme prévu.... Délits mineurs
Délits mineurs raconte la justice des mineurs depuis le point de vue d’une assesseure au tribunal pour enfants de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Les assesseurs sont des citoyens-bénévoles qui assistent le juge des enfants dans les affaires où des mineurs sont suspectés d’avoir commis des délits graves, parfois des crimes. Il y a un juge et deux assesseurs par audience. En délibéré, les décisions se prennent à la majorité des voix. Le juge et les assesseurs disposent chacun d’une voix, de valeur égale. Chaque épisode de Délits mineurs plonge l’auditeur dans l’histoire d’un jeune, dans le déroulement d’une audience et dans une expérience subjective, parfois déchirante : celle de juger.Délits mineurs est un podcast bi-mensuel, à retrouver tous les quinze jours sur ARTE Radio et les plateformes d'écoute.
Que cache la croisade anti-européenne d'Elon Musk, conseiller de Donald Trump ? Depuis quelques jours, Elon Musk s’est lancé dans une véritable offensive contre plusieurs dirigeants européens, avec l’appui de son réseau social X. Le milliardaire a réclamé le départ du Premier ministre britannique travailliste Keir Starmer. Le 20 décembre dernier, il a traité le chancelier allemand Olaf Sholz d’“imbécile incompétent”, en pleine campagne électorale pour les législatives du 23 février prochain. En plus de sa croisade contre les sociaux-démocrates européens, Elon Musk apporte désormais son soutien aux partis d’extrême droite européens, comme l'AfD qu'il décrit comme “la dernière lueur d'espoir” pour l'Allemagne, dans une tribune publiée dans le quotidien “Die Welt”. Autant de prises de position vues comme une forme d’ingérence côté européen. On en débat avec Asma Mhalla, politologue et spécialiste de la géopolitique et de la Tech, Jean-Louis Bourlanges, ancien Président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale, Sylvie Kauffmann, éditorialiste internationale au journal "Le Monde". 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Sylvie Vartan tire sa révérence après 63 ans sur scène Après 63 ans passés sur scène et plus de 2 500 concerts à travers le monde, Sylvie Vartan a décidé de “tirer sa révérence” avec trois ultimes concerts les 24, 25 et 26 janvier au Palais des Congrès, après déjà trois dates en novembre au Dôme de Paris. La carrière de l’artiste franco-bulgare débute en 1961, lorsqu’elle se produit en première partie de Gilbert Bécaud avec Frankie Jordan. Les années 1960 sont synonymes de succès : l'Olympia avec les Beatles en 1964, une première tournée mondiale, sa célèbre histoire d’amour avec Johnny Hallyday… Sylvie Vartan devient une icône des années yéyé. En 1975, elle fait le pari d’un show à l’américaine avec des danseurs, digne d’une comédie musicale. La chanteuse revient sur sa longue carrière, rythmée par ses envies de cinéma, la frénésie des tournées et la passion de la scène. Que cache la croisade anti-européenne du conseiller de Donald Trump Elon Musk ? Depuis quelques jours, Elon Musk s’est lancé dans une véritable offensive contre plusieurs dirigeants européens, avec l’appui de son réseau social X. Le milliardaire a réclamé le départ du Premier ministre britannique travailliste Keir Starmer. Le 20 décembre dernier, il a traité le chancelier allemand Olaf Sholz d’“imbécile incompétent”, en pleine campagne électorale pour les législatives du 23 février prochain. En plus de sa croisade contre les sociaux-démocrates européens, Elon Musk apporte désormais son soutien aux partis d’extrême droite européens, comme l'AfD qu'il décrit comme “la dernière lueur d'espoir” pour l'Allemagne, dans une tribune publiée dans le quotidien “Die Welt”. Autant de prises de position vues comme une forme d’ingérence côté européen. Enfin, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire des delphinariums, ces grands bassins qui accueillent des spectacles de cétacés bientôt interdits en France. Marie Bonnisseau revient sur la lente disparition des enseignes aux néons emblématiques de New York, remplacés par des leds, moins chères, ce qui rend fous les New-Yorkais. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Du 23 décembre au 3 janvier, 28 minutes revient sur les thématiques incontournables et marquantes de l’année 2024 avec six émissions hors-séries.Ce lundi 30 décembre nous recevons, Enrico Letta, président de l’Institut Jacques Delors et ancien président du conseil des ministres italien et Asma Mhalla, politologue, spécialiste de la géopolitique de la Tech et de l’IA.L’année 2024 a été marquée par la réélection de Donald Trump. L’homme qui excelle dans la prolifération et la création de contre-vérités a convaincu les électeurs. Le mensonge et l’insulte ont été ses principaux vecteurs politiques. Les réseaux sociaux ont aussi eu un rôle important dans cette élection américaine, notamment grâce à Elon Musk, fidèle de Trump et patron de X (ex-Twitter). Comment se caractérise la démocratie à l’ère Trump ? Nos invités posent le diagnostic.Puis, nous retrouvons Victor Dekyvère qui se demande s’il est possible de sauver un noyé grâce à son anus. Enfin, Xavier Mauduit nous parle de la folie à l’âge classique, alors que la santé mentale devient la grande cause pour l’année 2025. Marie Bonnisseau nous emmène à Londres où un prestigieux club de magie a lancé un avis de recherche pour retrouver l’une de ses membres qui a disparu…28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Du 23 décembre au 3 janvier, 28 minutes revient sur les thématiques incontournables et marquantes de l’année 2024 avec six émissions hors-séries.Ce vendredi 27 décembre, Renaud Dély reçoit un trio d'exception : les réalisateurs et producteurs Éric Toledano et Olivier Nakache, qui ont porté le handicap au cinéma avec les films "Intouchables" (2011) et "Hors normes" (2019), ainsi que l'athlète paralympique Marie-Amélie Le Fur, qui a organisé les Jeux paralympiques de Paris 2024. Le 28 novembre dernier, elle a été nommée présidente de l’Agence nationale du Sport.Sur grand écran comme dans les stades, du triomphe du film “Un p’tit truc en plus” au succès des Jeux Paralympiques de Paris, l’année 2024 a été marquée par l’irruption des personnes handicapées sur le devant de la scène. Avec nos trois invités, nous interrogeons le regard de la société sur le handicap aujourd'hui, la représentation et la célébration des différences, ainsi que les adaptations nécessaires pour mêler valides et handicapés au quotidien.Enfin, Paola Puerari passe en mode "kaiwa nashi" : chez le coiffeur, dans le taxi ou dans les magasins, cette option "sans conversation" venue du Japon permet de rester tranquillement dans sa bulle. Marjorie Adelson nous parle de ces couples d'influenceurs divorcés qui se disputent sans merci la garde de… leur compte TikTok aux millions d'abonnés !Sans oublier la question très intéressante de David Castello-Lopes : qu’est-ce qui fait du bruit quand on claque des doigts ?28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Du 23 décembre au 3 janvier, 28 minutes revient sur les thématiques incontournables et marquantes de l’année 2024 avec six émissions hors-séries.Ce jeudi 26 décembre, Renaud Dély reçoit l’essayiste et éditeur Jean-François Colosimo, auteur du livre “Occident, ennemi mondial n°1”, paru aux éditions Albin Michel. Il sera accompagné par Nadia Yala Kisukidi, écrivaine et philosophe. Elle est notamment l’auteure de "La Dissociation", un roman publié aux éditions du Seuil, et elle a coordonné l'ouvrage collectif "Colonisations. Notre histoire" (éd. Seuil).L’année 2024 a été marquée par des bouleversements sur la scène géopolitique mondiale. Les Brics, neuf pays émergents, se sont notamment réunis du 22 au 24 octobre à Kazan, en Russie, pour leur 16e sommet. Ils forment ce qu’on appelle le “Sud global”. Avec nos deux invités, nous interrogerons les réalités géopolitiques et économiques derrière cette notion, avec pour fil conducteur : tous contre l’Occident ?Enfin, Paola Puerari s’intéresse aux “kidultes”, néologisme entre kid et adultes, ces adultes qui assument leur passion pour les jouets. Marjorie Adelson nous parle des excréments fossilisés des dinosaures qui permettent de faire avancer la recherche. Sans oublier la question très intéressante de David Castello-Lopes : pourquoi les êtres humains ont-ils de grosses fesses ?28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Mohamed est poursuivi pour des violences sur des policiers. Dans le jargon de la justice, on parle de « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Mohamed, lui, dit qu’il a été frappé et humilié dans le commissariat. Il va falloir décider : relaxe ou condamnation ?
Délits mineurs
Délits mineurs raconte la justice des mineurs depuis le point de vue d’une assesseure au tribunal pour enfants de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Les assesseurs sont des citoyens-bénévoles qui assistent le juge des enfants dans les affaires où des mineurs sont suspectés d’avoir commis des délits graves, parfois des crimes. Il y a un juge et deux assesseurs par audience. En délibéré, les décisions se prennent à la majorité des voix. Le juge et les assesseurs disposent chacun d’une voix, de valeur égale. Chaque épisode de Délits mineurs plonge l’auditeur dans l’histoire d’un jeune, dans le déroulement d’une audience et dans une expérience subjective, parfois déchirante : celle de juger.
Délits mineurs est un podcast bi-mensuel, à retrouver tous les quinze jours sur ARTE Radio et les plateformes d'écoute.
Du 23 décembre au 3 janvier, 28 minutes revient sur les thématiques incontournables et marquantes de l’année 2024 avec six émissions hors-séries.Ce lundi 23 décembre, Renaud Dély reçoit Maya Khadra, enseignante et journaliste au quotidien libanais “L’Orient-Le Jour”. Elle est aussi présidente de l’association Avenir France Liban. Elle est accompagnée par David Chemla, membre fondateur du mouvement “La Paix Maintenant”. Il a également préfacé l’ouvrage collectif “Histoire de l’autre : Israël-Palestine - Nouvelle édition", qui vient de paraître aux éditions Liana Levi. L’année 2024 a été marquée par une aggravation des tensions au Proche-Orient. Israël, Gaza, l’Iran, le Liban, la Syrie : où s’arrêtera l’onde de choc provoquée par les massacres du 7 octobre 2023 ? En remettant de manière extrêmement brutale la question israélo-palestinienne au centre de l’agenda politique international, le Hamas a aussi déclenché une réaction en chaîne dans la région. Nos invités nous éclairent sur la situation et l'avenir d'un Proche-Orient en ébullition.Puis, Paola Puerari s’intéresse à l’histoire de la couleur rose qui, dans l’Antiquité et jusqu’à la Renaissance, symbolise la masculinité et la virilité. Marie Bonnisseau nous parle du Groenland qui s’attend à une explosion touristique en 2025 : un aéroport vient d’être inauguré dans la capitale, Nuuk, et deux autres pistes d’atterrissage sont en chantier.28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec le regard de nos clubistes : Nicolas Bouzou, essayiste et économiste, Géraldine Woessner, rédactrice en chef au “Point”, Catherine Tricot, directrice de la revue “Regards” et la dessinatrice de presse Coco. Retour sur deux actualités de la semaine : Verdict dans le procès Mazan : quelles leçons en tirer pour l’avenir ? Les cinq magistrats de la cour criminelle du Vaucluse ont rendu, jeudi 19 décembre, leur verdict dans le procès dit “des viols de Mazan”. La peine maximale, 20 ans de prison, a été prononcée contre Dominique Pelicot, suivant les réquisitions du parquet qui le décrit comme le “chef d’orchestre” de la décennie de viols sur son épouse Gisèle Pelicot, après l'avoir droguée. Les peines prononcées contre les 50 co-accusés sont toutefois inférieures aux réquisitions qui étaient de 10 à 18 ans de prison. Les journalistes qui ont assisté à l’intégralité des audiences depuis quatre mois, comme Pascale Robert-Diard, journaliste au “Monde”, s’interrogent : ce procès historique, qui a eu un écho à travers le monde, était-il celui d’un système et de “la culture du viol” ou le procès de "l’un des plus grands criminels du siècle”, Dominique Pelicot ? Faut-il revenir sur le non-cumul des mandats, comme le souhaite François Bayrou ? Le nouveau Premier ministre François Bayrou a affirmé, lundi 16 décembre, qu'il fallait revenir sur la loi interdisant le cumul des mandats estimant qu’elle était “une erreur”. Il plaide pour un plus grand enracinement local des députés et des sénateurs qui siègent à Paris : “J’ai été choqué, tout au long des dernières années, par la rupture entre la base de la société française et les milieux de pouvoir.” Il entend rouvrir le débat et abordera le sujet dans sa déclaration de politique générale le 14 janvier devant l’Assemblée nationale. Nous recevons Isabelle Marquette, commissaire de l'exposition “La Saga des grands magasins — de 1850 à nos jours” à la cité de l'Architecture et du patrimoine, à Paris, jusqu'au 6 avril 2025. Elle rassemble près de 500 œuvres originales provenant des collections inédites des grands magasins. Ces institutions, qui ont connu leur âge d'or entre 1850 et 1930, doivent aujourd'hui se réinventer face à l'émergence du commerce en ligne. Frédéric Says revient sur le duel qui a traversé l’année 2024 entre défenseurs des accords de libre-échange et partisans du protectionnisme. Cette opposition est source de désaccord en Europe, particulièrement sur la question du Mercosur. Outre-Atlantique, Donald Trump, élu en novembre aux États-Unis, a promis une guerre douanière sans merci avec la Chine. La dissolution de l'Assemblée nationale, les Jeux olympiques, l'élection présidentielle américaine ou encore la réouverture de Notre-Dame de Paris : de nombreuses photos et vidéos créées par l'intelligence artificielle, toujours plus réalistes, ont accompagné l'année 2024, tissant une ligne encore plus fine entre la fiction et la réalité. C'est le point com de Paola Puerari. Le rugbyman Antoine Dupont et le footballeur Kylian Mbappé sont deux stars du ballon, deux grands talents de leur discipline et deux icônes du sport français. Pourtant, leurs trajectoires ont été drastiquement opposées lors de cette année 2024. Le premier a été couronné aux Jeux olympiques tandis que le deuxième est devenu la cible des critiques. C’est l’histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur le cyclone Chido à Mayotte et les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Assassinat d’un général russe : la stratégie ukrainienne pour faire douter Moscou ? Un des plus hauts responsables russes, le général Igor Kirillov, a été tué mardi 17 décembre à Moscou, victime de l’explosion d’une trottinette électrique piégée. L’assassinat a immédiatement été revendiqué par l’Ukraine. Le général était l'une des cibles du pays depuis qu'il avait donné l'ordre d'utiliser des armes chimiques, pourtant interdites, contre l'armée ukrainienne. L'arrivée imminente de Donald Trump à la tête des États-Unis, principal financeur de l'Ukraine dans la guerre, devrait, comme ce dernier l'a prétendu, précipiter les négociations en vue d'un accord de paix. L'Ukraine, qui est en difficulté sur le front face à l'armée russe, a-t-elle changé de stratégie ?On en débat avec le général Michel Yakovleff, ancien général haut gradé à l’OTAN, Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie et Joséphine Staron, directrice des études et des relations internationales du think tank “Synopia”. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Pauvreté, surpopulation : le cyclone Chido, révélateur des plaies de Mayotte
Le cyclone Chido a ravagé l'île de Mayotte, samedi 14 décembre. C’est le cyclone le plus intense qui ait touché cet archipel de l’océan Indien depuis 90 ans, avec des rafales de vent mesurées à 226 km/h. Les autorités redoutent un bilan humain très lourd “de centaines de morts, voire un millier”, selon les estimations du préfet, dimanche soir. Alors qu'un tiers de la population mahoraise vit dans un habitat précaire, la violence des vents a détruit les bidonvilles. Cette catastrophe met en lumière les difficultés vécues par le département le plus pauvre de France : l'accès à l'eau courante, la crise migratoire ou encore le sentiment d'abandon par l'État français. Emmanuel Macron est arrivé ce matin sur l'archipel, situé à plus de 8 000 kilomètres de la métropole. Pour évoquer la situation, nous recevons Séline Soula, journaliste au pôle Outre-mer à France Télévisions. Assassinat d’un général russe : la stratégie ukrainienne pour faire douter Moscou ?
Un des plus hauts responsables russes, le général Igor Kirillov, a été tué mardi 17 décembre à Moscou, victime de l’explosion d’une trottinette électrique piégée. L’assassinat a immédiatement été revendiqué par l’Ukraine. Le général était l'une des cibles du pays depuis qu'il avait donné l'ordre d'utiliser des armes chimiques, pourtant interdites, contre l'armée ukrainienne. L'arrivée imminente de Donald Trump à la tête des États-Unis, principal financeur de l'Ukraine dans la guerre, devrait, comme ce dernier l'a prétendu, précipiter les négociations en vue d'un accord de paix. L'Ukraine, qui est en difficulté sur le front face à l'armée russe, a-t-elle changé de stratégie ? Enfin, Xavier Mauduit revient sur la condamnation définitive de l'ex-président Nicolas Sarkozy dans l'affaire dite des écoutes. Marie Bonnisseau nous raconte comment le suspect d'un crime et son véhicule ont pu être retrouvés grâce à… Google Street View !
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Crise politique, alerte économique : l’Allemagne, l’autre grand malade de l’Europe ?
Le chancelier allemand Olaf Scholz a perdu, ce lundi 16 décembre, le vote de confiance qu'il avait sollicité devant le Bundestag, l'assemblée parlementaire allemande. Un nouveau coup dur pour le leader du Parti social-démocrate. Au début du mois de novembre, il avait déjà vu son alliance tri-partisane, composée des Verts et du Parti libéral-démocrate (FDP), éclater. Sur les 733 sièges que compte la chambre basse, le chancelier n'a donc obtenu le soutien que de 207 parlementaires. En conséquence, les élections législatives qui devaient avoir lieu en septembre 2025 ont été avancées au 23 février prochain. Olaf Scholz affrontera ses alliés d’hier (les Verts et les Libéraux), l’extrême droite de l’AfD mais surtout la CDU (conservateurs) de Friedrich Merz, qui fait figure de favorite (avec plus de 30 % d’intentions de vote). Cette crise politique intervient alors que l’Allemagne connaît, pour la première fois depuis de nombreuses années, des problèmes économiques. Secouée par la crise énergétique, touchée par la multiplication des plans sociaux et une récession annuelle de 0,2 % du PIB, jusqu'où la crise va-t-elle ébranler l'Allemagne ? On en débat avec Michaela Wiegel, correspondante à Paris du Frankfurter Allgemeine Zeitung, Jean Quatremer, correspondant européen de Libération et Marie Krpata, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes à l’Ifri.
Très critiquée, la Constitution de la Ve République est-elle encore à la hauteur ?
La constitutionnaliste Anne-Charlène Bezzina publie "Cette constitution qui nous protège" aux éditions XO. Dans ce livre, elle explore l'intégralité de la Constitution de la Ve République. L'objectif : vulgariser ses articles, expliquer ses fondements et son rôle protecteur pour les citoyens. Elle considère que ce texte gagnerait à être connu de tous. Pour elle, cette Constitution est "un bijou d’équilibre"— avec laquelle le général De Gaulle avait "voulu mettre fin aux valses de gouvernement, [et] rétablir un chef fort". Dans la situation que l’on vit actuellement, Anne-Charlène Bezzina estime que c'est aussi une manière d'évaluer son fonctionnement car "on mesure la qualité d’une Constitution à la façon dont elle peut supporter toute une série de faits politiques". Crise politique, alerte économique : l’Allemagne, l’autre grand malade de l’Europe ? Le chancelier allemand Olaf Scholz a perdu, ce lundi 16 décembre, le vote de confiance qu'il avait sollicité devant le Bundestag, l'assemblée parlementaire allemande. Un nouveau coup dur pour le leader du Parti social-démocrate. Au début du mois de novembre, il avait déjà vu son alliance tri-partisane, composée des Verts et du Parti libéral-démocrate (FDP), éclater. Sur les 733 sièges que compte la chambre basse, le chancelier n'a donc obtenu le soutien que de 207 parlementaires. En conséquence, les élections législatives qui devaient avoir lieu en septembre 2025 ont été avancées au 23 février prochain. Olaf Scholz affrontera ses alliés d’hier (les Verts et les Libéraux), l’extrême droite de l’AfD mais surtout la CDU (conservateurs) de Friedrich Merz, qui fait figure de favorite (avec plus de 30 % d’intentions de vote). Cette crise politique intervient alors que l’Allemagne connaît, pour la première fois depuis de nombreuses années, des problèmes économiques. Secouée par la crise énergétique, touchée par la multiplication des plans sociaux et une récession annuelle de 0,2 % du PIB, jusqu'où la crise va-t-elle ébranler l'Allemagne ? 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enfin, Xavier Mauduit revient sur la libération du militant écologiste et défenseur des baleines Paul Watson, maintenu en détention depuis 5 mois au Groënland. Marie Bonnisseau nous raconte l'histoire de ce youtubeur américain parti en Antarctique pour prouver que la Terre est plate et qui découvre finalement… qu'elle est ronde !
Connue pour ses méthodes controversées, la BAC (brigade anti-criminalité) nourrit le débat sur les violences policières. Pour la première fois, Laurent, un de ses responsables, apporte son éclairage sur ses trop longues années à maintenir l'ordre public. Avec un recul nécessaire, il décrit ce monde hors norme et tente d'identifier les facteurs qui l'ont mené à exercer des violences illégitimes.
De sa vie en meute à ses confrontations dans les cités, de sa garde à vue à son procès, il nous partage la logique et la fabrique de la violence, qui devient un véritable mode d'expression. Sans se dédouaner, il cherche à en trouver les origines.
Christophe Guillaumot, ancien commandant de police, auteur de romans policiers et lauréat du Prix du Quai des Orfèvres, travaille dans ses intrigues ce thème récurrent du point de bascule entre le bien et le mal. Ce premier podcast est dans la continuité de son œuvre : une enquête sur cette ligne rouge, frontière impalpable et mouvante.
L'Iran affaibli par la chute de Bachar al-Assad ? Depuis l'attaque du 7 octobre 2023, perpétrée par le Hamas contre Israël, l'Iran a perdu, un à un, les partenaires de “son axe de la résistance” : le Hezbollah au Liban, le Hamas à Gaza et désormais la Syrie, pièce maîtresse qui permettait au régime des mollahs d’avoir un accès direct à la Méditerranée et au Liban pour alimenter en armes les miliciens du Hezbollah, son bras armé contre l’État hébreu. La chute de Bachar al-Assad intervient alors que l'Iran continue de subir les sanctions économiques internationales et fait face à une vague de contestation interne du régime. La dernière en date est celle de Parastoo Ahmadi, une jeune chanteuse iranienne qui a diffusé un concert dans lequel elle apparaît sans hijab. Son objectif : protester contre la loi sur la "promotion de la culture de la chasteté et du hijab", qui devait entrer en vigueur vendredi 13 décembre, avec un durcissement des sanctions en cas de non port du voile. Le nouveau président iranien a finalement décidé de ne pas promulguer cette loi. Alors, le régime des mollahs est-il plus affaibli que jamais ?
On en débat avec Azadeh Kian, professeure en sociologie politique à l'Université Paris Cité et spécialiste de l’Iran, Antoine Mariotti, journaliste à France 24 et spécialiste du Moyen-Orient et Frédéric Encel, géopolitologue et maître de conférences à Sciences Po Paris
Richard Gere ou l’itinéraire d’une star engagée à Hollywood Richard Gere fait partie de ces acteurs qui ont mis leur art au service de leurs convictions et de leurs engagements. Les siens sont nombreux, mais s’il y a un combat qui dépasse sans doute tous les autres, c’est celui pour le Tibet et les Tibétains. Converti au bouddhisme après un séjour au Népal, il devient un proche du dalaï-Lama et s’engage à ses côtés pour dénoncer l’occupation chinoise de ce territoire du nord de l’Himalaya. Un activisme qui lui fermera les portes d’Hollywood. Richard Gere ne va pas s’arrêter de tourner pour autant, mais dans des films à petits budgets. C’est encore le cas avec "Oh, Canada" : adaptation d’un des derniers romans de Russell Banks, réalisé par Paul Schrader, 40 ans après “American Gigolo”. Il y interprète Leonard Fife, documentariste engagé et théoricien de l’image qui, au soir de sa vie, atteint d’un cancer incurable, accepte de témoigner devant la caméra d’un de ses anciens élèves pour dire sa vérité : celle d’un homme usé dont la mémoire vacille et dont les choix n’ont pas toujours été aussi glorieux qu’il n'y paraît. Après la chute de la Syrie de Bachar Al Assad, l’Iran peut-il tomber à son tour ?
Depuis l'attaque du 7 octobre 2023, perpétrée par le Hamas contre Israël, l'Iran a perdu, un à un, les partenaires de “son axe de la résistance” : le Hezbollah au Liban, le Hamas à Gaza et désormais la Syrie, pièce maîtresse qui permettait au régime des mollahs d’avoir un accès direct à la Méditerranée et au Liban pour alimenter en armes les miliciens du Hezbollah, son bras armé contre l’État hébreu. La chute de Bachar al-Assad intervient alors que l'Iran continue de subir les sanctions économiques internationales et fait face à une vague de contestation interne du régime. La dernière en date est celle de Parastoo Ahmadi, une jeune chanteuse iranienne qui a diffusé un concert dans lequel elle apparaît sans hijab. Son objectif : protester contre la loi sur la "promotion de la culture de la chasteté et du hijab", qui devait entrer en vigueur vendredi 13 décembre, avec un durcissement des sanctions en cas de non port du voile. Le nouveau président iranien a finalement décidé de ne pas promulguer cette loi. Alors, le régime des mollahs est-il plus affaibli que jamais ? Enfin, Justin Morin revient sur la vente aux enchères d'objets personnels du Général de Gaulle, organisée lundi 16 décembre à Paris, et Marjorie Adelson évoque la condamnation de Gilbert Montagné et de son parolier Didier Barbelivien pour plagiat. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Jusqu’où la crise politique aggravera-t-elle la crise des finances de la France ?
À peine nommé à Matignon, François Bayrou a déjà dû affronter sa première crise. L'agence de notation Moody's, qui mesure le risque de non-remboursement d'un emprunteur, a dégradé la note financière de la France, passant de "Aa2" à "Aa3". “Nous prévoyons que les finances publiques de la France seront considérablement plus faibles au cours des trois prochaines années” explique Moody’s, soulignant "la fragmentation politique" du pays. La sanction de l'agence de notation rejoint celle des deux autres grandes agences, Standard & Poor's (S&P) et Fitch. Elle intervient donc après la censure du gouvernement de Michel Barnier et du budget 2025, censé faire économiser 60 milliards d'euros à la France. Cette décision aggravera-t-elle la crise politique ? On en débat avec Lucie Robequain, directrice des rédactions de la Tribune, François Ecalle, président de l’association “Finances Publiques et Économie” (Fipeco) et Thomas Porcher, économiste, membre des Économistes Atterrés.
L’anthropologue Élisabeth Azoulay décrypte les canons de "100 000 ans de beauté" La beauté d'aujourd'hui sera-t-elle la même que celle de demain ? Lorsqu'on lit le nouvel ouvrage d'Élisabeth Azoulay, on peut très vite se faire une idée de la réponse. L'anthropologue a publié aux éditions Gallimard, "100 000 ans de beauté", un livre collectif dans lequel des spécialistes étudient l'évolution et l'histoire de la beauté. Le tout en cinq volumes, chacun dédié à une époque : la Préhistoire (fondations), l'Antiquité (civilisations), l'Âge classique (confrontations), la Modernité (globalisation) et le futur (projection). Le propos est "anthropologique", "pour traiter de la beauté humaine dans toute sa variété", "à travers une multitude de sculptures, tableaux, photographies, images de films, objets, etc." Selon Élisabeth Azoulay, 2050 signera l'ère de "l'homo estheticus 3.0", car "la beauté est un système collectif d’aliénation au sein duquel l’individu essaye de se frayer un chemin." Jusqu’où la crise politique aggravera-t-elle la crise des finances de la France ? À peine nommé à Matignon, François Bayrou a déjà dû affronter sa première crise. L'agence de notation Moody's, qui mesure le risque de non-remboursement d'un emprunteur, a dégradé la note financière de la France, passant de "Aa2" à "Aa3". “Nous prévoyons que les finances publiques de la France seront considérablement plus faibles au cours des trois prochaines années” explique Moody’s, soulignant "la fragmentation politique" du pays. La sanction de l'agence de notation rejoint celle des deux autres grandes agences, Standard & Poor's (S&P) et Fitch. Elle intervient donc après la censure du gouvernement de Michel Barnier et du budget 2025, censé faire économiser 60 milliards d'euros à la France. Cette décision aggravera-t-elle la crise politique ? Enfin, Xavier Mauduit évoque l’histoire de l’archipel mahorais, dévasté par le cyclone Chido, et Marjorie Adelson nous emmène aux Pays-Bas où il n’y aura plus de Miss désormais, après 35 ans de concours de beauté.
Ce samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec le regard international de nos clubistes : Jeremy Stubbs, directeur adjoint de la rédaction de la revue Causeur ; Isabelle Durant, experte droit au développement au Conseil des Droits de l’Homme ; Aysegul Sert, journaliste turco-américaine et professeure à l’école de journalisme de Sciences Po et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz.
L’Europe a-t-elle raison de dire “stop” aux réfugiés syriens ? Depuis 2015, 6 millions de Syriens ont fui leur pays et le régime de Bachar al-Assad : 3 millions vers la Turquie voisine et 1,3 million vers l’Europe. Alors que le régime est tombé, la question du retour de ces réfugiés en Syrie se pose. Depuis lundi 9 décembre, plusieurs pays ont gelé les procédures d’examen des demandes d’asile des Syriens comme l’Allemagne, le Royaume-Uni ou la Norvège. L’Autriche a même annoncé préparer un “programme de rapatriement et d’expulsion” des Syriens ayant déjà obtenu l’asile. Cet empressement est “indécent” pour plusieurs partis de gauche, des ONG et des médias. La Syrie sans Bachar al-Assad sera-t-elle plus sûre pour ces millions de réfugiés ? Les émissions de CO2 dues au tourisme explosent : faudra-t-il limiter les voyages ? Les émissions mondiales de CO2 liées au tourisme s’envolent, selon une étude publiée dans la revue “Nature Communications”. Elles représentent aujourd’hui 9 % du total des émissions de CO2 dans le monde. Surtout, elles augmentent de 3 à 4 % par an depuis 10 ans. La tendance n’est pas près de s’infléchir avec l’augmentation de la population mondiale. Trois pays, la Chine, les États-Unis et l’Inde, représentent 40 % des émissions du secteur du tourisme. Dans le même temps, le secteur aérien anticipe un record mondial de 5,2 milliards de passagers en 2025. Pour faire baisser les émissions de CO2 générées par le tourisme de masse, les auteurs de l’étude estiment nécessaires des choix politiques forts pour “limiter la demande”. Doivent-ils forcément être coercitifs ? Nous recevons l’explorateur et écrivain Eliott Schonfeld qui publie “Alaska, sur la piste de Telaquana” aux éditions Payot. Depuis plusieurs années, il explore des territoires sauvages en solitaire avec la volonté de revenir à l’instinct primaire de survie, en communion avec la nature. En août 2023, il décide de partir sur les traces de Richard Proenneke, un homme de 51 ans qui décide en 1968 de revenir à la vie sauvage dans l’une des régions les plus inhospitalières d’Alaska, la vallée des Twin Lakes. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins allemands. Le droit à l’IVG n’est pas inscrit dans la loi mais elle est tolérée. Si elle est pratiquée dans les douze premières semaines de la grossesse après une consultation médicale, elle n’est pas passible de poursuites judiciaires. Mais, puisque l’intervention est illégale, elle n’est pas remboursée. Le projet de loi propose de légaliser l’avortement jusqu’à la douzième semaine. Il sera possible de le faire au-delà de ce délai, en cas de problème médical particulier. Sur avis médical, il serait ainsi remboursé. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision américaine qui revient sur l’assassinat de Brian Thompson, patron d’un géant de l’assurance santé aux États-Unis, par Luigi Mangione. L’engouement autour de ce dernier est-il révélateur du malaise des Américains avec leur système d’assurance santé privée ? Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine à Abou Mohammed al-Joulani, le nouvel homme fort de la Syrie. Ancien membre d’al-Qaida, il se présente aujourd’hui comme le leader “réformateur” des rebelles syriens. Paola Puerari s’intéresse au robot Optimus : conçu par Tesla et doté de l’intelligence artificielle, il peut effectuer de nombreuses tâches. Deviendra-t-il le majordome du 21e siècle ? Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes qui se demande comment surfer sur la plus grande vague du monde. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec le regard de nos clubistes : Paul Melun, essayiste et fondateur du think tank “Souverains Demain !” ; Pascal Blanchard, historien ; Laetitia Strauch-Bonart, essayiste et journaliste indépendante, et le dessinateur de presse Kak. Retour sur deux actualités de la semaine : La planète foot en Arabie Saoudite en 2034 : le triomphe du cynisme et du business ?La Fédération internationale de football association (FIFA) a annoncé l'attribution de l'organisation de la Coupe du monde 2034 à l'Arabie saoudite. Cette décision, saluée par le prince saoudien Mohammed Ben Salmane, a été prise malgré les alertes répétées des ONG sur le non-respect des droits humains dans le pays et les coûts environnementaux faramineux engendrés par l’organisation de l’événement. Douze stades de plus de 40 000 places seront construits pour la compétition estivale, climatisés puisque la température atteint 40 degrés en été. Les polémiques similaires autour de l’organisation de la Coupe du monde au Qatar en 2022 n'auront pas dissuadé la FIFA. En 2030, la compétition se déroulera en Espagne, au Portugal et au Maroc, avec trois matchs inauguraux… en Amérique du Sud. Ces décisions auront inévitablement des conséquences environnementales malgré les engagements pris par la FIFA. Les instances internationales ont-elles désormais plus de pouvoir que des chefs d'État ? Le nouveau Premier ministre François Bayrou peut-il être la figure du compromis ?Emmanuel Macron a nommé, ce vendredi 13 décembre, François Bayrou à la tête du gouvernement. Après la censure de Michel Barnier, le président devait trouver un Premier ministre pour constituer une majorité au sein d'une Assemblée nationale divisée sur de nombreux sujets. Il s'était pour cela entretenu avec tous les partis du Parlement, sauf La France insoumise et le Rassemblement national, plus tôt dans la semaine. Finalement, il reviendra au patron du MoDem de réussir à trouver des compromis avec les membres de l'opposition. Sera-t-il en capacité de le faire ? Nous recevons la journaliste et réalisatrice Edie Blanchard qui publie son livre “Bimbo” aux éditions JC Lattès. Au-delà de l'image de la bimbo, la réalisatrice décortique le rapport de toutes les femmes à leur corps, à leur apparence, à leurs vêtements et à leur intelligence, qu’elle entend remettre en question. Elle-même qualifiée de “bimbo”, elle analyse son rapport à ce terme : "J’ai autant cherché à lui ressembler qu’à m’en éloigner, consciente des stigmates qui lui sont attachés." Le duel le la semaine de Frédéric Says oppose Jean-Luc Mélenchon à Olivier Faure. Le Parti socialiste a répondu positivement à la main tendue par Emmanuel Macron, qui l'a reçu à l’Elysée, pour construire un accord de “non-censure” avec une partie de la gauche. Cette décision a déclenché la colère de La France insoumise. Jean-Luc Mélenchon a accusé le PS de “détruire” le Nouveau Front populaire, alors qu’il demandait aux représentants de la gauche de quitter la table des négociations avec le président. Elon Musk, multi-milliardaire et grand artisan de l'élection de Donald Trump, a été nommé à la tête d'un département de "l'efficacité gouvernementale". La fortune estimée du patron de Tesla et SpaceX, entre autres, a augmenté à la suite de cette nomination. Elle est désormais estimée à 440 milliards de dollars. C'est le point com de Paola Puerari. Le procès des viols de Mazan touche à sa fin tandis qu’un autre s’ouvre, celui du réalisateur Christophe Ruggia accusé d’agressions sexuelles sur l’actrice Adèle Haenel. Cette semaine, elles ont toutes deux décidé de quitter brutalement la salle d’audience. C’est l’histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Enfin, ne manquez pas la une internationale sur la chute du régime syrien et les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Après la chute de Bachar al-Assad, l’heure du retour au pays pour les réfugiés syriens ?
Après la chute du régime de Bachar al-Assad, de nombreux pays européens s'interrogent sur le sort des Syriens ayant trouvé refuge sur leur sol. Dès le lundi 9 décembre, l’Allemagne, la Norvège, les Pays-Bas, la Suède ou encore la Grèce ont annoncé suspendre l’examen des demandes d’asile en provenance de la Syrie. La France travaille sur le sujet mais n’a pas encore pris de décision car la situation est “incertaine, mouvante”, estime Didier Leschi, directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration. L’Autriche a, de son côté, annoncé préparer un "programme de rapatriement et d’expulsion" des réfugiés syriens ayant déjà obtenu l’asile. En Allemagne, principale terre d’accueil avec un million de réfugiés, la question divise la classe politique : "Celui qui célèbre la “Syrie libre” en Allemagne n’a manifestement plus de raison de fuir. Il devrait retourner immédiatement en Syrie", a écrit sur X la candidate du parti d’extrême droite AfD à la chancellerie, Alice Weidel. Pourtant, la situation reste instable en Syrie avec la prise de pouvoir du parti islamiste HTS, qui pourrait provoquer une autre vague migratoire. De l’autre côté, certains redoutent que des djihadistes européens reviennent en Europe comme en 2015. Ces craintes sont-elles justifiées ? On en débat avec Didier Leschi, directeur de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration, Tania Racho, docteure en droit européen, spécialiste du droit d’asile et Omar Youssef Souleimane, journaliste et poète franco-syrien. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Werner Herzog : le cinéaste qui explore le monde avec démesure À 82 ans, Werner Herzog a tourné plus de 60 films, comme celui sur la grotte Chauvet et écrit plusieurs livres. Pourtant, au fil des interviews, il répète qu’il est “d’abord un écrivain, qui accessoirement fait des films”. Certaines de ses réalisations comme “Aguirre, la colère de Dieu” ou “Fitzcarraldo” ont marqué des générations de cinéphiles. Une rétrospective de ses films réalisés dans les années 2010-2020 est proposée au Centre Pompidou jusqu’au 22 décembre. Dans ses mémoires, “Chacun pour soi et Dieu contre tous”, Werner Herzog a décidé de raconter ses multiples vies. Né en 1942 de parents nazis, une question le taraude : “Cette époque nazie est toujours une énigme pour moi. Je cherche encore.” Dans son dernier documentaire, “Au cœur des volcans, requiem pour Katia et Maurice Krafft”, en salles le 18 décembre, il utilise les images de ce couple de vulcanologues alsaciens morts en 1991 lors de l’éruption du Mont Unzen, au Japon, victimes d’une coulée pyroclastique. Après la chute de Bachar al-Assad, l’heure du retour au pays pour les réfugiés syriens ?
Après la chute du régime de Bachar al-Assad, de nombreux pays européens s'interrogent sur le sort des Syriens ayant trouvé refuge sur leur sol. Dès le lundi 9 décembre, l’Allemagne, la Norvège, les Pays-Bas, la Suède ou encore la Grèce ont annoncé suspendre l’examen des demandes d’asile en provenance de la Syrie. La France travaille sur le sujet mais n’a pas encore pris de décision car la situation est “incertaine, mouvante”, estime Didier Leschi, directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration. L’Autriche a, de son côté, annoncé préparer un "programme de rapatriement et d’expulsion" des réfugiés syriens ayant déjà obtenu l’asile. En Allemagne, principale terre d’accueil avec un million de réfugiés, la question divise la classe politique : "Celui qui célèbre la “Syrie libre” en Allemagne n’a manifestement plus de raison de fuir. Il devrait retourner immédiatement en Syrie", a écrit sur X la candidate du parti d’extrême droite AfD à la chancellerie, Alice Weidel. Pourtant, la situation reste instable en Syrie avec la prise de pouvoir du parti islamiste HTS, qui pourrait provoquer une autre vague migratoire. De l’autre côté, certains redoutent que des djihadistes européens reviennent en Europe comme en 2015. Ces craintes sont-elles justifiées ?
Enfin, Xavier Mauduit remonte au 18ème siècle quand les États-Unis ont essayé d’envahir le Canada par le Québec et Marie Bonnisseau nous parle des “dating wrapped” qui fleurissent sur les réseaux sociaux : des diapos dans lesquels les célibataires reviennent sur leur année amoureuse. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Les oiseaux des villes chantent plus fort que les oiseaux des champs. Pour couvrir le bruit du trafic, le merle noir ou la mésange charbonnière augmentent le volume de leurs communications. Les stratégies du vivant sont multiples, pour tenter de survivre en anthropocène. Avec l’augmentation des températures, des arbres comme le charme ou le châtaignier montent en altitude. Certaines espèces d’insectes, amphibiens et oiseaux déménagent aussi. Mais l’adaptation n’est pas toujours possible. Résultat, un appauvrissement et une homogénéisation des paysages sonores.
Avec :
- Olivier Pichard, responsable d’études au Cerema
- Marc Namblard, audio-naturaliste
Le chant de l'extinction
Quel est le son de l’extinction ? Que fait la crise du vivant à nos paysages sonores ? Disparition de milliers de chants d’oiseaux, triomphe du bruit de nos machines sur les communications animales, impact du dérèglement climatique sur le comportement des espèces… Sans que l’on s’en aperçoive, l’anthropocène modifie profondément et irrémédiablement nos mondes sonores. Bio-acousticiens, éco-acousticiens et audio-naturalistes captent jour après jour ces évolutions. Dans cette série, ils nous donnent à entendre la richesse des sons du vivant et racontent leurs découvertes les plus bouleversantes. Angle mort des réflexions sur la biodiversité, l'acoustique est un vecteur essentiel pour mieux connaître, comprendre et protéger nos écosystèmes.Ce documentaire a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
Biographie
Journaliste indépendante et autrice de documentaires pour Arte Radio, Slate, Louie Media ou encore Les Others, Jeanne-Marie Desnos questionne notre société à travers des récits sensibles, souvent intimes et extraordinaires. Ses créations ont été primées (Paris Podcast Festival) et recommandées par la presse (3T dans Télérama, France Inter, ELLE etc).
Remerciements
Merci aux personnes interviewées, en particulier aux audio-naturalistes Marc Namblard et Olivier Pichard, d’avoir accepté de partager leurs enregistrements. Merci à celles et ceux qui ont cru en ce projet et qui m’ont soutenue tout au long de sa création.
Éoliennes, panneaux solaires : la France fait-elle fausse route avec les renouvelables ? 2024 est l’année la plus chaude jamais enregistrée sur Terre et devrait dépasser pour la toute première fois le seuil symbolique de plus 1,5 °C depuis la période préindustrielle, a annoncé l’observatoire européen Copernicus le 9 décembre. Les signataires de l’accord de Paris sur le climat en 2015 s'étaient engagés à ne pas dépasser cette limite. Pour lutter contre le réchauffement climatique, les politiques d’atténuation préconisent le développement des énergies renouvelables, en particulier les énergies éoliennes et solaires. Elles ont deux avantages : leurs ressources sont infinies et elles n’émettent pas de CO2 en phase de production d’électricité. Outre le développement de son parc nucléaire, la France mise sur ce secteur. Les énergies renouvelables représentent un peu plus de 22 % de notre consommation finale brute d’énergie, pour un objectif fixé à 33 % en 2030. Mais, cette politique est considérée comme ruineuse et inefficace par une dizaine d’anciens dirigeants politiques et d’entreprises, comme Henri Proglio, l’ancien patron d’EDF, qui estiment que les énergies renouvelables provoquent “l’inflation des prix de l’électricité” ou encore “l'affaiblissement de notre souveraineté énergétique”. La France fait-elle fausse route ?On en débat avec François Goulard, ancien ministre et vice-président de l’association de défense du Patrimoine Nucléaire et du Climat, Antoine Trouche, ingénieur et membre du collectif “Pour un réveil écologique”, et Anne-Claire Poirier, journaliste spécialisée écologie et énergie. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
76e anniversaire de la Déclaration des droits de l’Homme : chef-d’œuvre en péril ? Il y a 76 ans, le 10 décembre 1948, la Déclaration universelle des droits de l’Homme était signée à Paris. Aujourd’hui, l’universalisme des droits humains est contesté, notamment parce qu’ils sont considérés comme émanant de l’Occident. Par exemple, une Déclaration des droits de l’Homme en islam a été adoptée au Caire en 1990 pour s'adapter aux pays musulmans. Les différentes déclarations islamiques des droits de l’Homme ne sont, en revanche, pas reconnues par l’ONU comme répondant aux critères internationaux, notamment en matière de liberté de religion et de conviction. La contestation des droits de l’Homme vient également de certaines démocraties qui considèrent que le texte affaiblit leur souveraineté nationale. La Cour européenne des droits de l’homme est régulièrement critiquée sur cet aspect. L’historienne Valentine Zuber a consacré son dernier ouvrage, “Géopolitique des droits humains” (éditions Le Cavalier Bleu), à ces problématiques. Directrice d’études à l’École Pratique des Hautes Études, elle est aussi spécialiste des questions liées à la laïcité. Éoliennes, panneaux solaires : la France fait-elle fausse route avec les renouvelables ? 2024 est l’année la plus chaude jamais enregistrée sur Terre et devrait dépasser pour la toute première fois le seuil symbolique de plus 1,5 °C depuis la période préindustrielle, a annoncé l’observatoire européen Copernicus le 9 décembre. Les signataires de l’accord de Paris sur le climat en 2015 s'étaient engagés à ne pas dépasser cette limite. Pour lutter contre le réchauffement climatique, les politiques d’atténuation préconisent le développement des énergies renouvelables, en particulier les énergies éoliennes et solaires. Elles ont deux avantages : leurs ressources sont infinies et elles n’émettent pas de CO2 en phase de production d’électricité. Outre le développement de son parc nucléaire, la France mise sur ce secteur. Les énergies renouvelables représentent un peu plus de 22 % de notre consommation finale brute d’énergie, pour un objectif fixé à 33 % en 2030. Mais, cette politique est considérée comme ruineuse et inefficace par une dizaine d’anciens dirigeants politiques et d’entreprises, comme Henri Proglio, l’ancien patron d’EDF, qui estiment que les énergies renouvelables provoquent “l’inflation des prix de l’électricité” ou encore “l'affaiblissement de notre souveraineté énergétique”. La France fait-elle fausse route ? Enfin, Marjorie Adelson revient sur la récente vente aux enchères des célèbres souliers rouges portés par l’actrice Judy Garland dans le film “Le Magicien d’Oz” et Marie Bonnisseau nous raconte une guerre juridique inédite entre deux influenceuses aux États-Unis, sur fond d’accusation de plagiat. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Depuis toujours, les mythes répondent aux grandes questions qu'on se pose sur l'origine du monde, le sens de l’existence ou ce qu'il se passe après la mort. Mais à quels mythes croyait-on il y a 10 000 ou 100 000 ans ? Il est frustrant d'imaginer que la plupart de ces mythes se sont évaporés avec le temps. Enfin, c'est ce qu'on pensait, car il y a eu des évolutions fascinantes dans ce domaine grâce à des nouvelles technologies qui permettent de remonter le temps. Jean-Loïc Le Quellec est l'une des grandes figures de cette révolution. Ce directeur de recherche émérite au CNRS fait partie des pionniers dans l'utilisation de cette méthode. Désormais, on peut non seulement imaginer les plus vieux mythes de l'humanité, mais aussi comprendre comment leur trajectoire accompagne les migrations humaines. Alors, comment parvient-on à retracer l'histoire des mythes ? Que nous disent les grands récits de l'humanité ? Et, d’ailleurs, qu'est-ce qu'un mythe ?
Un épisode des Idées Larges incarné par Youness Bousenna, avec Jean-Loïc Le Quellec, anthropologue, préhistorien et mythologue, directeur de recherche émérite au CNRS. Références : - Jean-Loïc Le Quellec - La caverne originelle. Art, mythes et premières humanités - 2022
- Jean-Loïc Le Quellec - Avant nous le déluge! L'humanité et ses mythes - 2021
- Julien d’huy - Un récit de plongeon cosmogonique au Paléolithique supérieur ? - 2017 Archives sonores : - Vikings - S06E07, Cineriz, Steve Saint Leger, 2020
- La Guerre du feu - Stephan-Films, Belstar Productions - Jean-Jacques Annaud - 1981
- Noah - Disruption Entertainment - New Regency Pictures - Daren Aronofsky - 2014
- Mondo cane - Documentaire- Cineriz- Paolo Cavara, Gualtiero Jacopetti et Franco Prosperi- 1962 Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
L’Europe valide l’accord du Mercosur : la France peut-elle encore déjouer une "trahison" ?
Après 25 ans de négociations, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé la signature de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays du Mercosur. Cet accord, qu'elle considère comme une "nécessité politique", devrait permettre de supprimer 90 % des droits de douane sur les échanges commerciaux entre l'UE et les pays du Mercosur. La France, principal réfractaire du projet, en proie à une crise politique inédite, a répondu : "L'accord n'est ni signé ni ratifié". Pourtant, de nombreux pays d'Europe ont applaudi cette annonce. "Historique" s’est félicité le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. "Plus de croissance et de compétitivité" pour l'Europe, s'est réjoui Olaf Scholz, le chancelier allemand. On en débat avec Yves Bertoncini, consultant et enseignant en affaires européennes ; Adina Revol, ancienne porte-parole de la Commission européenne en France (2021-2024) et Sébastien Windsor, agriculteur et président des Chambres d’agriculture France. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
"Vingt Dieux" : une plongée dans la France rurale à fleur de peau
Nos invitées sont la réalisatrice Louise Courvoisier et l'actrice et étudiante en BTS production animale Maïwène Barthelemy, à l’occasion de la sortie du film "Vingt dieux", en salles mercredi 11 décembre. Ce premier long métrage de la réalisatrice a remporté le Prix de la jeunesse au Festival de Cannes, le Valois de Diamant au Festival d'Angoulême et le prix Jean Vigo 2024. Dans la campagne profonde du Jura, le jeune Totone, 18 ans, consacre ses journées à boire des bières et à enchaîner les festivités. Mais la réalité le rattrape : il doit s’occuper de sa petite sœur de sept ans et trouver un moyen de gagner sa vie. Il se met alors en tête de fabriquer le meilleur comté de la région, celui avec lequel il remporterait la médaille d’or du concours agricole et 30 000 euros. Selon Louise Courvoisier, ce film cherche à "moderniser l'image un peu archaïque de la vie à la campagne en montrant les contrastes entre les travaux agricoles et le tuning, la fabrication d'un comté à l'ancienne et la naissance d'un premier émoi amoureux".
L’Europe valide l’accord du Mercosur : la France peut-elle encore déjouer une "trahison" ?
Après 25 ans de négociations, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé la signature de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays du Mercosur. Cet accord, qu'elle considère comme une "nécessité politique", devrait permettre de supprimer 90 % des droits de douane sur les échanges commerciaux entre l'UE et les pays du Mercosur. La France, principal réfractaire du projet, en proie à une crise politique inédite, a répondu : "L'accord n'est ni signé ni ratifié". Pourtant, de nombreux pays d'Europe ont applaudi cette annonce. "Historique" s’est félicité le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. "Plus de croissance et de compétitivité" pour l'Europe, s'est réjoui Olaf Scholz, le chancelier allemand.
Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire du keffieh, principal symbole de la lutte palestinienne, après la prise de position du pape François sur le conflit israélo-palestinien. Puis Marie Bonnisseau explore la nouvelle tendance des produits de beauté en Chine… l'eau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Aujourd’hui, on juge Matteo, 17 ans. Il est poursuivi pour des violences aggravées. Avec un complice, il a roué de coups une adolescente. La victime, c’est sa demi-sœur : Léa. Elle avait 14 ans au moment des faits. Le complice, c’est Anthony, l’ex de Léa, son premier petit copain. Jusqu’à cette histoire, Matteo et Léa étaient inséparables, ils avaient tout affronté ensemble.
Délits mineurs
Délits mineurs raconte la justice des mineurs depuis le point de vue d’une assesseure au tribunal pour enfants de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Les assesseurs sont des citoyens-bénévoles qui assistent le juge des enfants dans les affaires où des mineurs sont suspectés d’avoir commis des délits graves, parfois des crimes. Il y a un juge et deux assesseurs par audience. En délibéré, les décisions se prennent à la majorité des voix. Le juge et les assesseurs disposent chacun d’une voix, de valeur égale. Chaque épisode de Délits mineurs plonge l’auditeur dans l’histoire d’un jeune, dans le déroulement d’une audience et dans une expérience subjective, parfois déchirante : celle de juger.Délits mineurs est un podcast bi-mensuel, à retrouver tous les quinze jours sur ARTE Radio et les plateformes d'écoute.
Chute du régime syrien : quels scénarios pour l’après Bachar al-Assad ?
Il n'aura fallu que douze jours aux rebelles du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS) pour renverser le régime syrien du clan al-Assad, à la tête du pays depuis plus de cinquante ans. Si le règne du père, Hafez, s'est terminé à sa mort en 2000, celui du fils, Bachar — le “boucher de Damas” — s'est effondré après l'offensive éclair des rebelles du HTS et la fuite du dictateur en Russie. Dans la capitale comme dans d’autres villes du pays, la foule en liesse a déboulonné les statues du fils et du père, pour conjurer les années de guerre et de terreur. Mais quel sera l’avenir du pays après cet événement historique majeur ? Tout dépendra de la politique menée par le groupe HTS et son chef Abou Mohammed Al-Joulani, héritier du Front Al-Nosra affilié à al-Qaida jusqu’en 2016. Le mouvement islamiste HTS a progressivement basculé du djihad global vers le nationalisme syrien. Un changement de pied stratégique afin d'apparaître plus fréquentable aux yeux de la population comme aux yeux du monde. On en débat avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'IReMMO et spécialiste du Proche-Orient, Armin Arefi, grand reporter au "Point" et Firas Kontar, politologue, juriste et activiste franco-syrien.
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Au procès de l’assassinat de Samuel Paty, la défense confuse des co-accusés Le 16 octobre 2020, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie au collège de Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines, est assassiné à l'arme blanche. Peu de temps après avoir quitté l'établissement, il est décapité par Abdoullakh Anzorov, un jeune réfugié russe d'origine tchétchène, qui est abattu par la police quelques minutes plus tard. Ses motivations ne font aucun doute : le jeune terroriste est passé à l'acte après une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux contre le professeur. Ce dernier avait montré des caricatures de Mahomet dans un cours consacré à la liberté d'expression. Depuis le 4 novembre, huit adultes comparaissent devant la Cour d’assises spéciale de Paris : sept hommes et une femme, pour un procès qui doit durer jusqu’au 20 décembre. Le grand reporter au "Nouvel Obs" Mathieu Delahousse, qui suit ce procès, est notre invité. Chute du régime syrien : quels scénarios pour l’après Bachar al-Assad ? Il n'aura fallu que douze jours aux rebelles du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS) pour renverser le régime syrien du clan al-Assad, à la tête du pays depuis plus de cinquante ans. Si le règne du père, Hafez, s'est terminé à sa mort en 2000, celui du fils, Bachar — le “boucher de Damas” — s'est effondré après l'offensive éclair des rebelles du HTS et la fuite du dictateur en Russie. Dans la capitale comme dans d’autres villes du pays, la foule en liesse a déboulonné les statues du fils et du père, pour conjurer les années de guerre et de terreur. Mais quel sera l’avenir du pays après cet événement historique majeur ? Tout dépendra de la politique menée par le groupe HTS et son chef Abou Mohammed Al-Joulani, héritier du Front Al-Nosra affilié à al-Qaida jusqu’en 2016. Le mouvement islamiste HTS a progressivement basculé du djihad global vers le nationalisme syrien. Un changement de pied stratégique afin d'apparaître plus fréquentable aux yeux de la population comme aux yeux du monde. Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire des vêtements liturgiques, cette tenue dans laquelle les hommes d'Église ont célébré la première messe de Notre-Dame après sa réouverture. Marie Bonnisseau nous raconte comment Vicky Ball est devenue une auteure best-seller après s'être réjouit sur X d'avoir vendu… "deux livres" !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec le regard international de nos clubistes : Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse “Blick.fr” ; Gil Mihaely, historien et directeur de publication de la revue “Conflits” ; Eva Morletto, correspondante à Paris pour le magazine italien “Grazia” et le dessinateur de presse Nicolas Vadot. En Syrie, le retour de la menace islamiste ?En début de semaine, les factions “rebelles” du nord de la Syrie et les islamistes radicaux du groupe HTS (ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda) ont conquis Alep, la deuxième ville du pays. Plus récemment, ils sont entrés dans Hama, à environ 200 kilomètres de Damas. Ces villes étaient jusque-là contrôlées par le régime syrien de Bachar Al-Assad, qui se retrouve fragilisé par cette guerre. En 2019, l’État islamique et son califat, autoproclamés en juin 2014, avaient été officiellement défaits en Syrie par la communauté internationale. La ville d’Alep avait été reprise aux forces rebelles syriennes par le régime de Bachar Al-Assad en 2016. La crise en France vue de l’étranger : péripétie ou déclassement durable ?“Merde” titre “The Economist” en Une de son numéro hebdomadaire avec en sous-titre : “La France entre dans l’inconnu”. La presse internationale suit activement la crise politique en cours en France, dont la censure du gouvernement Barnier est le nouvel épisode. “La France danse au bord du volcan”, s’inquiète la presse allemande qui compare la situation à celle de la Grèce en 2010, un État lourdement endetté avec un appareil politique dysfonctionnel. D’une manière générale, l’Europe et Bruxelles redoutent une instabilité politique française sans fin, qui affaiblirait par effet domino l’Union européenne. Nous recevons l’artiste et performeuse italienne Romina De Novellis. Sa dernière performance baptisée “Star - 100 % d’origine italienne” a eu lieu le 22 novembre au Centre Pompidou, à Paris. Elle y dénonce la corruption des systèmes de l’agro-mafia qui se cache derrière la production de tomates en Italie. Son œuvre est le fruit d’une longue période d’enquête dans les Pouilles, menée par l’artiste qui est aussi anthropologue de formation. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins belges. Depuis le 1er décembre, les droits des travailleurs et travailleuses du sexe sont régis par un contrat de travail, après une loi adoptée en mai par le Parlement. La Belgique, qui avait déjà décriminalisé la prostitution en 2022, devient le premier pays au monde à accorder un véritable statut aux personnes l’exerçant. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision américaine qui réagit à la grâce présidentielle accordée par Joe Biden à son fils Hunter Biden. Il attendait de connaître sa peine dans des affaires de détention illégale d'armes à feu et de fraude fiscale. Cette décision pourrait-elle affaiblir le camp démocrate ? Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine au prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salman, qui a reçu Emmanuel Macron cette semaine. En 2018, la communauté internationale s’était émue de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien d’Istanbul mais, en 2024, celui que l’on surnome “MBS”, semble réhabilité. Paola Puerari se demande pourquoi traverser au feu rouge est une habitude dans certains pays (comme la France) et pas du tout dans d’autres (comme le Japon). Est-ce une affaire de culture ? Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes qui se demande comment rendre les moustiques plus acceptables.28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec le regard de nos clubistes : Jean Quatremer, correspondant européen de "Libération", la rédactrice en chef Opinions au "JDD" Aziliz Le Corre, l'écrivaine et journaliste Nesrine Slaoui et le dessinateur de presse Pascal Gros. Retour sur deux actualités de la semaine : Le budget 2025 censuré : les contribuables sont-ils perdants ? Avant d'être censuré à l'Assemblée nationale par les voix du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national, le Premier ministre démissionnaire Michel Barnier avait, mardi soir sur TF1 et France 2, tenté de dissuader les oppositions de voter la censure, qui rendrait "tout plus difficile et tout (...) plus grave". Le budget 2025, - prévoyait une indexation du barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation, pour tous les contribuables français. En clair, l’assurance de ne pas voir ses impôts augmenter pour les 17,6 millions de ménages et foyers fiscaux. Du PS à LR, une majorité peut-elle émerger ? Après la censure, l'heure est désormais à la constitution d'un gouvernement et la nomination d'un Premier ministre, dans une Assemblée nationale plus divisée que jamais. Une des hypothèses évoquées est celle d'un gouvernement composé d'une majorité allant du Parti socialiste aux Républicains. Cette alliance induirait de ne pas censurer et de ne pas utiliser le 49.3, le tout sur la base de "concessions réciproques", comme l'a affirmé le socialiste Olivier Faure ce vendredi 6 décembre. De nombreux membres du camp présidentiel y seraient favorables, à commencer par Gabriel Attal, mais aussi Laurent Marcangeli, chef de file des députés Horizons. Si cette hypothèse aboutissait, elle fracturerait le Nouveau Front populaire. De son côté, la France Insoumise continue de refuser tout accord avec le bloc central, appelant avant tout à la démission de Macron. Nous recevons le photographe et géologue Arnaud Guérin. Passionné par la Terre et la nature, il entend établir un lien entre la science et le grand public. Il considère la photographie comme une entrée vers la découverte et le savoir. Des îles Galapagos, à la Nouvelle-Zélande, en passant par la Tanzanie, les volcans de la Sicile ou le Guatemala, c'est à travers ces voyages qu'il part à la rencontre des oiseaux. Dans son livre "Oiseaux de l'extrême, Voyages en haute mer" aux éditions Delachaux et Niestlé, il portraitise les oiseaux à la manière d'un naturaliste. Le duel de la semaine de Frédéric Says oppose Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Après plusieurs mois à se présenter en parti "raisonnable", le RN a finalement changé de stratégie et a choisi d'acter la chute du gouvernement. Jeudi 5 décembre, Marine Le Pen a continué d'affirmer que ce choix était le choix "raisonnable", alors qu’Emmanuel Macron considère que les censeurs ont choisi “le désordre". Elle rouvre ses portes ! Samedi 7 décembre, la France et le monde assisteront à la réouverture de Notre-Dame de Paris, après avoir brûlé cinq ans plus tôt. De nombreuses célébrités et personnalités sont attendues. C'est le point com de Paola Puerari. Le plus grand parc aquatique d'Europe, le Marineland d'Antibes, a annoncé sa fermeture définitive le 5 janvier prochain, après la loi de 2021 interdisant les spectacles de cétacés à partir du 1er décembre 2026. C’est l’histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Enfin, ne manquez pas les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités et la Dérive des continents de Benoît Forgeard !
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La France bonnet d’âne en maths : mais pourquoi sommes-nous si nuls ? L'enquête internationale TIMSS (Trends in international mathematics and science study) a dévoilé, mercredi 4 décembre, de nouvelles statistiques sur les acquis scolaires en mathématiques de chaque pays de l'OCDE. Avec un score de 486 points, la France se situe sous la moyenne internationale (509) des pays de l’OCDE et de l’Union européenne. Si ce résultat est singulièrement bas, il est également révélateur d'importantes inégalités sociales : plus l'élève naîtra dans un milieu favorisé, plus il sera disposé à réussir en mathématiques. Les inégalités de genre sont encore fortes, puisque l'écart entre les garçons et les filles ne cesse de se creuser, au détriment de ces dernières. Pourtant, l’ancien ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, avait lancé en 2018 son "plan maths" pour améliorer le niveau des élèves, sans véritable effet pour l'instant.On en débat avec Antoine Carrier alias A’Rieka, professeur de mathématiques au collège Dupaty à Blanquefort en Gironde, Monica Neagoy, docteure en didactique des mathématiques et Etienne Ghys, mathématicien. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le Liban ou la tragédie de la guerre sans fin Après une année de guerre de basse intensité contre le Hezbollah, l’armée israélienne a commencé, le 27 septembre 2024, ses bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth, où les chiites sont majoritaires. Israël est ainsi parvenu à éliminer son ennemi juré, Hassan Nasrallah, le chef historique du Hezbollah, dans la capitale libanaise. Pour le journaliste Anthony Samrani, co-rédacteur en chef du quotidien libanais “L’Orient-Le Jour”, cette date marque un tournant pour le Liban. Elle fait à nouveau basculer le pays dans la guerre et prend au piège la majeure partie de la population libanaise, victime d’un conflit qui la dépasse. Ce jour-là, "nous avons plongé dans le gouffre, la tête la première, sans avoir la moindre idée de sa profondeur", écrit le journaliste franco-libanais dans "Vu du Liban. La fin d’un pays, la fin d’un monde ?" dans la collection Tracts de Gallimard. Le Liban commémorera, en 2025, le 50e anniversaire du début de la guerre civile qui s'était terminée en 1990. La France bonnet d’âne en maths : mais pourquoi sommes-nous si nuls ? L'enquête internationale TIMSS (Trends in international mathematics and science study) a dévoilé, mercredi 4 décembre, de nouvelles statistiques sur les acquis scolaires en mathématiques de chaque pays de l'OCDE. Avec un score de 486 points, la France se situe sous la moyenne internationale (509) des pays de l’OCDE et de l’Union européenne. Si ce résultat est singulièrement bas, il est également révélateur d'importantes inégalités sociales : plus l'élève naîtra dans un milieu favorisé, plus il sera disposé à réussir en mathématiques. Les inégalités de genre sont encore fortes, puisque l'écart entre les garçons et les filles ne cesse de se creuser, au détriment de ces dernières. Pourtant, l’ancien ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, avait lancé en 2018 son "plan maths" pour améliorer le niveau des élèves, sans véritable effet pour l'instant. Enfin, Xavier Mauduit revient sur la fermeture en 2025 du Marineland d'Antibes, le plus grand parc marin d'Europe et Marie Bonnisseau évoque l'inscription du savoir-faire des couvreurs zingueurs parisiens au patrimoine immatériel de l'Unesco, une profession actuellement en difficulté.
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Sous l’eau, les ondes sonores se propagent plus vite, plus loin, et rencontrent peu d’obstacles. Dans l’obscurité des océans, d’innombrables espèces dépendent du son pour communiquer. Certaines baleines, par exemple, conversent à des centaines de kilomètres de distance. Des poissons, comme le mérou et le corb, tambourinent sur leur vessie natatoire pour attirer de futures partenaires. Trafic naval, recherche pétrolière, sonars militaires : en mer, les activités humaines ne cessent d’augmenter. Quelles conséquences sur la survie des écosystèmes ?
Avec :
- Charlotte Curé, bio-acousticienne au Cerema
- Lucia Di Iorio, éco-acousticienne à l’université de Perpignan
- Isabelle Charrier, directrice de recherche au CNRS
Merci à la biologiste Valeria Vergara, pour le partage de ses enregistrements et de ses connaissances sur la communication des bélugas.
Le chant de l'extinction
Quel est le son de l’extinction ? Que fait la crise du vivant à nos paysages sonores ? Disparition de milliers de chants d’oiseaux, triomphe du bruit de nos machines sur les communications animales, impact du dérèglement climatique sur le comportement des espèces… Sans que l’on s’en aperçoive, l’anthropocène modifie profondément et irrémédiablement nos mondes sonores. Bio-acousticiens, éco-acousticiens et audio-naturalistes captent jour après jour ces évolutions. Dans cette série, ils nous donnent à entendre la richesse des sons du vivant et racontent leurs découvertes les plus bouleversantes. Angle mort des réflexions sur la biodiversité, l'acoustique est un vecteur essentiel pour mieux connaître, comprendre et protéger nos écosystèmes.Ce documentaire a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
Biographie
Journaliste indépendante et autrice de documentaires pour Arte Radio, Slate, Louie Media ou encore Les Others, Jeanne-Marie Desnos questionne notre société à travers des récits sensibles, souvent intimes et extraordinaires. Ses créations ont été primées (Paris Podcast Festival) et recommandées par la presse (3T dans Télérama, France Inter, ELLE etc).
Remerciements
Merci aux personnes interviewées, en particulier aux audio-naturalistes Marc Namblard et Olivier Pichard, d’avoir accepté de partager leurs enregistrements. Merci à celles et ceux qui ont cru en ce projet et qui m’ont soutenue tout au long de sa création.
Faut-il une élection présidentielle anticipée pour sortir de la crise politique ? Lors de sa visite en Arabie saoudite, mardi 3 décembre, Emmanuel Macron s’est exprimé sur la situation politique française, évoquant la crise parlementaire que traverse le pays. Alors que plusieurs de ses opposants brandissent l’option de sa démission et un retour aux urnes comme une possible sortie de crise, le chef de l’État a balayé cette hypothèse. Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon défend ardemment cette idée : “Macron, seul responsable de la crise financière et politique, doit s'en aller pour rendre la parole aux votes des Français”, a-t-il écrit sur son compte X lundi 2 décembre. D’autres voix, comme celle d’Olivier Faure, s’élèvent au contraire pour trouver une issue parlementaire à cette situation. Alors, faut-il une élection présidentielle anticipée pour sortir de l’impasse politique et budgétaire actuelle, ou un retour aux urnes provoquerait-il une plus grande instabilité politique ?On en débat avec Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à l’Université de Lille 2, Arnaud Le Pillouer, constitutionnaliste, et Juliette Méadel, ancienne secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Après l’échec du sommet mondial, la pollution plastique a de beaux jours devant elle ?
Le sommet mondial sur le plastique s'est tenu pendant une semaine à Busan, en Corée du Sud. Cette rencontre entre plus de 170 pays n’a pas permis, dimanche 1er décembre, la signature d’un traité s'attaquant à la production de plastique, pourtant en négociation depuis plus de deux ans. Selon un calcul de l'OCDE, plus de 460 millions de tonnes en ont été produites en 2023 et cette production pourrait tripler d'ici 2060 tout en sachant que moins de 10 % du plastique mondial est recyclé. Les microplastiques sont présents partout : dans le corps humain, dans l'air, dans l'océan. La présidente et fondatrice de l'ONG "No More Plastic" Rosalie Mann a commencé à s'intéresser à la pollution plastique en 2017, alors que son fils souffrait d'asthme chronique, provoqué par cette pollution. Elle a publié le 18 septembre "No more plastic : Comment le plastique ruine notre santé", aux éditions La Plage. Dans son livre, Rosalie Mann sensibilise la population aux conséquences environnementales et sanitaires de l'usage du plastique. Faut-il une élection présidentielle anticipée pour sortir de la crise politique ? Lors de sa visite en Arabie saoudite, mardi 3 décembre, Emmanuel Macron s’est exprimé sur la situation politique française, évoquant la crise parlementaire que traverse le pays. Alors que plusieurs de ses opposants brandissent l’option de sa démission et un retour aux urnes comme une possible sortie de crise, le chef de l’État a balayé cette hypothèse. Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon défend ardemment cette idée : “Macron, seul responsable de la crise financière et politique, doit s'en aller pour rendre la parole aux votes des Français”, a-t-il écrit sur son compte X lundi 2 décembre. D’autres voix, comme celle d’Olivier Faure, s’élèvent au contraire pour trouver une issue parlementaire à cette situation. Alors, faut-il une élection présidentielle anticipée pour sortir de l’impasse politique et budgétaire actuelle, ou un retour aux urnes provoquerait-il une plus grande instabilité politique ? Enfin, Xavier Mauduit revient sur la loi martiale proclamée par le président sud-coréen Yoon Suk-yeol puis annulée par son parlement et Marie Bonnisseau nous parle de l'indignation du Mexique face à la vente de certains de ses chefs-d'œuvre nationaux organisée à New York. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Quand on a 7 ans et qu'on veut prendre un peu de hauteur, une chaise d'arbitre de tennis, c'est plutôt pratique, mais gare à la chute ! Gaz hilarant, pimpon et chèvres des îles grecques, tout ne s'est pas exactement passé comme prévu pour la première fois d'Anselmo en colonie de vacances.
Le jour où...
"Le jour où" est une collection de podcast destinée aux enfants (à partir de 3 ans), et peut-être un peu aussi à leurs parents. Les auteurs et autrices d'ARTE Radio tendent le micro aux marmots pour qu'ils racontent un moment marquant de leur vie. Souvenir joyeux, triste ou improbable, chaque récit nous embarque au royaume des petits, où un événement, aussi minuscule soit-il, peut prendre des dimensions étonnantes, où le réel se métamorphose au gré des émotions et des imaginaires qui débordent.Cet épisode est la troisième mention spéciale de notre concours d'été organisé par ARTE Radio et les Audioblogs, en partenariat avec Télérama et Sennheiser.
Un podcast en partenariat avec Parents.
Septembre 2022, la rentrée des classes a sonné. Jule a 3 ans et c’est le début de sa scolarité. C’est aussi une rencontre coup de cœur et le début d’une amitié avec Mathilde. Avec tendresse et sensibilité, du haut de ses 5 ans, Jule nous raconte cet attachement.
Le jour où...
"Le jour où" est une collection de podcast destinée aux enfants (à partir de 3 ans), et peut-être un peu aussi à leurs parents. Les auteurs et autrices d'ARTE Radio tendent le micro aux marmots pour qu'ils racontent un moment marquant de leur vie. Souvenir joyeux, triste ou improbable, chaque récit nous embarque au royaume des petits, où un événement, aussi minuscule soit-il, peut prendre des dimensions étonnantes, où le réel se métamorphose au gré des émotions et des imaginaires qui débordent.
Cet épisode est la deuxième mention spéciale de notre concours d'été organisé par ARTE Radio et les Audioblogs, en partenariat avec Télérama et Sennheiser.
Un podcast en partenariat avec Parents.
Léon, 7 ans et demi, s'apprête à vivre une aventure sportive au cœur du Parc national des Écrins. Pour la toute première fois, son papa lui propose un défi de taille : une longue randonnée en montagne en évitant les orages, une nuit en refuge et une traversée unique proche du vide sous le glacier du Sirac. Moment privilégié entre père et fils pour créer un souvenir impérissable !
Le jour où...
"Le jour où" est une collection de podcast destinée aux enfants (à partir de 3 ans), et peut-être un peu aussi à leurs parents. Les auteurs et autrices d'ARTE Radio tendent le micro aux marmots pour qu'ils racontent un moment marquant de leur vie. Souvenir joyeux, triste ou improbable, chaque récit nous embarque au royaume des petits, où un événement, aussi minuscule soit-il, peut prendre des dimensions étonnantes, où le réel se métamorphose au gré des émotions et des imaginaires qui débordent.Cet épisode est la première mention spéciale de notre concours d'été organisé par ARTE Radio et les Audioblogs, en partenariat avec Télérama et Sennheiser.
Un podcast en partenariat avec Parents.
Alep aux mains des "rebelles" syriens : le début de la fin pour Bachar al-Assad ? Mercredi 27 novembre, une offensive visant à prendre le contrôle de la ville d’Alep, dans le nord-ouest de la Syrie, a été menée par une coalition de "rebelles" — dont des combattants djihadistes, connus sous le nom de HTS, Hayat Tahrir al-Sham. Cette ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda contrôlait jusque-là la région d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, et vient donc d'étendre spectaculairement son pouvoir en s’emparant d’Alep. Pour la première fois depuis le début de la guerre en 2011, la deuxième ville du pays échappe complètement au contrôle du régime de Bachar al-Assad. La Russie et l’Iran, principales alliées de Damas, ont annoncé leur soutien au président syrien et leur volonté de l’aider à rétablir la situation. Moscou a fait intervenir ses forces aériennes pour aider l’armée syrienne à repousser les attaques. De son côté, Téhéran a envoyé son chef de la diplomatie à Damas, chacun assurant à la Syrie un ‘’soutien inconditionnel’’. On en débat avec Leïla Vignal, professeure des universités, spécialiste de la Syrie et du Moyen-Orient, Wassim Nasr, journaliste à France 24 et chercheur, spécialiste des mouvements djihadistes et Ariane Bonzon, journaliste, spécialiste de la Turquie et du Proche-Orient. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Les fantômes sont parmi nous mais n’ayez pas peur Dans sa définition la plus courante et dans celle du dictionnaire, un fantôme est l’apparition surnaturelle d'une personne morte, une forme humanoïde sous un drap blanc. Une définition bien réductrice par rapport à l’univers que l'anthropologue Grégory Delaplace nous invite à explorer dans son essai “La Voix des fantômes”. Selon lui, les fantômes sont les morts qui se manifestent sous la forme de bruits ou de visions. Les rituels funéraires, imaginés pour ne pas oublier les défunts, sont au contraire des pratiques pour “contenir les débordements de revenants”, au fil des sociétés et des époques. Après un voyage en Mongolie, le chercheur s'est intéressé à leurs rites, comme celui de coucher leurs morts dans la steppe afin qu’ils soient complètement dévorés par les loups et les charognards. Alep aux mains des "rebelles" syriens : le début de la fin pour Bachar al-Assad ? Mercredi 27 novembre, une offensive visant à prendre le contrôle de la ville d’Alep, dans le nord-ouest de la Syrie, a été menée par une coalition de "rebelles" — dont des combattants djihadistes, connus sous le nom de HTS, Hayat Tahrir al-Sham. Cette ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda contrôlait jusque-là la région d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, et vient donc d'étendre spectaculairement son pouvoir en s’emparant d’Alep. Pour la première fois depuis le début de la guerre en 2011, la deuxième ville du pays échappe complètement au contrôle du régime de Bachar al-Assad. La Russie et l’Iran, principales alliées de Damas, ont annoncé leur soutien au président syrien et leur volonté de l’aider à rétablir la situation. Moscou a fait intervenir ses forces aériennes pour aider l’armée syrienne à repousser les attaques. De son côté, Téhéran a envoyé son chef de la diplomatie à Damas, chacun assurant à la Syrie un ‘’soutien inconditionnel’’. Enfin, Xavier Mauduit nous parle de la carte de Cassini : la toute première carte topographique de France, à retrouver sur le site gallica.bnf.fr et Marie Bonnisseau revient sur l'ultime concert du groupe français Shaka Ponk qui se sépare pour des raisons… écologiques ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Étienne Klein réalise son rêve de rencontrer son maître Albert Einstein
Le physicien et philosophe des sciences Étienne Klein, publie son premier roman graphique, “L’Éternité béante. Et si Einstein revenait ?” (aux éditions Les liens qui libèrent et Futuropolis). Dans cette bande dessinée, il est tout d’abord question d’un rêve : une nuit, alors qu’Étienne Klein est endormi à Princeton, Albert Einstein se présente à lui. Étienne Klein embarque le lecteur dans un voyage onirique où Einstein découvre notre présent et l’empreinte laissée par ses avancées scientifiques sur le monde. Un dialogue se noue entre les deux hommes à propos de la théorie de la relativité générale, de la physique quantique ou encore sur des questions plus politiques, comme celle de la bombe atomique. Alors qu’Albert Einstein est mort en 1955, Étienne Klein lui expose les grandes avancées de notre temps, comme l’existence des exoplanètes, situées en dehors du système solaire.
La France et l’Afrique au bord de la rupture ?
Jeudi 28 novembre, le chef de la diplomatie tchadienne a annoncé "sa décision de mettre fin à l'accord de coopération en matière de défense signé avec la République française". Une annonce qui intervient au lendemain de celle faite par le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui a appelé à une fermeture des bases françaises dans son pays. Ces deux dernières années, la France a évacué ses troupes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Parallèlement, l’influence diplomatique, militaire et économique de Moscou sur le continent africain s’est fortement accrue. Alors, la France et l’Afrique sont-elles au bord de la rupture ? Comment analyser ces deux annonces successives ?
Enfin, Xavier Mauduit évoque une base secrète de la Nasa enfouie sous les glaces du Groenland et Marjorie Adelson s’intéresse au surpoids des animaux de compagnie.28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La France et l’Afrique au bord de la rupture ?Jeudi 28 novembre, le chef de la diplomatie tchadienne a annoncé "sa décision de mettre fin à l'accord de coopération en matière de défense signé avec la République française". Une annonce qui intervient au lendemain de celle faite par le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui a appelé à une fermeture des bases françaises dans son pays. Ces deux dernières années, la France a évacué ses troupes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Parallèlement, l’influence diplomatique, militaire et économique de Moscou sur le continent africain s’est fortement accrue. Alors, la France et l’Afrique sont-elles au bord de la rupture ? Comment analyser ces deux annonces successives ? On en débat avec le journaliste spécialiste de l’Afrique et écrivain, Antoine Glaser, Niagalé Bagayoko, politologue et présidente de l’African Security Sector Network et Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France au Sénégal, au Mali et au Congo-Brazzaville.Enfin, Xavier Mauduit évoque une base secrète de la Nasa enfouie sous les glaces du Groenland et Marjorie Adelson s’intéresse au surpoids des animaux de compagnie. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l’actualité avec le regard international de nos clubistes : Zyad Limam, directeur et rédacteur en chef d’Afrique Magazine ; Juan Jose Dorado, correspondant espagnol à Paris ; Anna Kowalska, correspondante de la télévision publique polonaise TVP et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz.
Les pays occidentaux doivent-ils exécuter le mandat d’arrêt contre Netanyahu ?
Benyamin Netanyahu est visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) depuis la semaine dernière pour des crimes de guerres et crimes contre l’humanité qui auraient été commis dans la bande de Gaza. Cette décision fait planer le doute sur l’éventuelle arrestation du Premier ministre israélien lors de déplacements à l’étranger. En France, le quai d’Orsay a enfin donné une réponse tranchée : tout en reconnaissant la légitimité du mandat émis, il estime que Benyamin Netanyahu bénéficie d’une “immunité” car Israël n’a ni signé ni ratifié le texte fondateur de la cour. Ainsi, il ne serait pas arrêté s’il venait en France. Une “honte” pour la députée EELV, Marine Tondelier, et une partie de la gauche. Les pays occidentaux se divisent sur la question : les États-Unis ont affirmé qu’ils ne donnaient aucune légitimité à cette décision tandis que le Royaume-Uni et l’Espagne ont annoncé qu’ils respecteraient le mandat d’arrêt de la CPI.
Faut-il remettre en cause le délit d’apologie du terrorisme ? La France insoumise a déposé une proposition de loi, la semaine dernière, visant à supprimer le délit d’apologie du terrorisme dans le code pénal. Il avait été créé en 2014 sous François Hollande. L’initiative de LFI est critiquée notamment par le ministre de la Justice Didier Migaud, mais aussi d’autres observateurs comme l’avocat de “Charlie Hebdo” Richard Malka. Si l’idée de l’abrogation ne fait pas consensus, certaines voix demandent tout de même un changement de la loi. Le juge Marc Trévidic, pourtant partisan de la loi lors de son vote en 2014, dénonce aujourd’hui des “abus” et “un usage totalement dévoyé”. Nous recevons le sinologue Arnaud Bertrand, conservateur du département Chine Ancienne au musée Guimet à Paris et co-commissaire de l’exposition “L’Or des Ming” (jusqu’au 13 janvier 2025). Cette exposition révèle le luxe et la délicatesse de certaines des plus belles créations de l’orfèvrerie d’or chinoise sous la cour impériale des Ming (1368-1644), période considérée comme l’un des âges d’or de la civilisation chinoise. Les objets en or remontant à cette époque sont aujourd’hui très rares.
Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins norvégiens. Le gouvernement doit justifier devant un tribunal sa décision d’ouvrir ses fonds marins à la prospection minière. Cela à la demande de l’organisation écologiste WWF qui demande une suspension du processus faute d’étude d’impact suffisante. La Norvège compte attribuer ses premiers permis d’exploration en 2025. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision algérienne et la manière dont l’arrestation dans le pays de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été médiatisée. L’homme risque la prison à perpétuité.
Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine à l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel, qui publie ses mémoires. Elle a quitté le pouvoir en 2021 après 16 ans de règne et faisait figure de modèle. Aujourd’hui, l’Histoire a dynamité une grande partie de son héritage politique, notamment sa politique pro-russe.
Paola Puerari s’intéresse à l’américanisation de nos modes de vie qui croît depuis plusieurs années avec le succès de fêtes comme Halloween ou encore Thanksgiving. Faut-il céder en France à “l’American way of life” ? Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes qui se demande pourquoi le dodo a disparu. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Benjamin Sportouch décrypte l’actualité avec le regard de nos clubistes : l’historien Pascal Blanchard, l’essayiste et éditorialiste Isabelle Saporta, l’essayiste Noémie Halioua et le dessinateur Éric Truant.
Est-ce à l’État d’éduquer les enfants à la sexualité, et comment ?Le nouveau programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) dans les écoles, prévu pour entrer en vigueur à la rentrée 2025, fait déjà débat. Ce programme, après plusieurs mois de discussions, doit servir de cadre aux trois cours annuels obligatoires que tous les élèves, du CP à la Terminale, doivent théoriquement suivre depuis 2001, bien que sa mise en œuvre effective ait été largement insuffisante jusqu’ici. Le simple principe d’introduire des cours sur la sexualité à l’école suscite une forte opposition, notamment de la part d’associations conservatrices telles que le Syndicat de la Famille (anciennement La Manif pour Tous). Sa présidente, Ludivine de la Rochère, critique vivement cette initiative, évoquant un "lavage de cerveau idéologique dès l'âge de 3 ans". Mais même parmi les partisans de l'éducation à la sexualité, le contenu des futurs cours suscite des interrogations. Le ministre délégué à la réussite scolaire, Alexandre Portier, a ainsi récemment exprimé son désaveu vis-à-vis de la version actuelle du programme, insistant sur la nécessité de revoir son contenu. L’un des points les plus controversés ? L’introduction du concept d’identité de genre.La censure du gouvernement Barnier entraînerait-elle forcément la faillite ?"Le moment est très grave", a averti Michel Barnier en évoquant les conséquences économiques qu'aurait une motion de censure déposée contre son gouvernement en cas d’adoption du budget 2025 par 49.3. Selon Michel Barnier, si la censure venait à passer, cela entraînerait immédiatement une crise financière. Pourtant, les opposants, notamment le Rassemblement National, réfutent cette idée en arguant qu’il n’y aurait pas de "shutdown budgétaire" à la française, comme cela peut arriver aux États-Unis. Ils soulignent qu'il existe des mécanismes constitutionnels permettant de poursuivre la gestion des finances publiques même sans un budget adopté. Cependant, au-delà de cette gestion immédiate, la question de la stabilité financière à long terme reste préoccupante. La France pourrait-elle se retrouver confrontée à une situation de crise semblable à celle qu’a traversée la Grèce il y a dix ans ? Nous recevons la dessinatrice de presse Coco, habituée de notre plateau et auteure de la bande dessinée “Pauvres Bêtes”, publiée le 28 novembre aux éditions Les Échappés. Dans ce nouvel ouvrage, Coco dénonce la cruauté humaine envers les animaux tout en mettant en lumière les initiatives visant à les protéger. À travers ses dessins, elle explore des thématiques variées, allant des refuges aux procès pour maltraitance animale, en passant par des visites dans des lieux comme Marineland ou des arènes de corrida à Nîmes.Le duel de la semaine oppose la Secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts Marine Tondelier au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot au sujet de l'immunité de Benyamin Netanyahou en France. La question de savoir si le Premier ministre israélien pourrait être arrêté en France alors qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), suscite de vives discussions au sein de la classe politique française.C’était l’une des annonces phares de la semaine : l’actuelle maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé qu’elle ne briguerait pas un troisième mandat. Ce qui n’a pas manqué d’affoler la toile. C'est le point com de Paola Puerari. Une partie de la correspondance érotique de Gustave Courbet, échangée avec l'une de ses maîtresses entre 1872 et 1873, a été retrouvée par hasard dans le grenier de la bibliothèque de Besançon. C’est l’histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur l’accord arraché à la COP29, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Procès Mazan : faut-il inscrire le consentement dans la loi sur le viol ? Le parquet a requis pour les 51 accusés dans le procès des viols de Mazan des peines allant de 4 à 20 ans de prison. Comme attendu, la peine maximale a été demandée pour Dominique Pelicot, poursuivi pour avoir, pendant une dizaine d’années drogué Gisèle, son épouse, à son insu et l’avoir livrée à des dizaines d’hommes recrutés sur Internet pour la violer. L’heure est désormais aux plaidoiries qui doivent durer jusqu’au 13 décembre et dont le verdict est attendu, au plus tard, le 20 décembre. Les avocats de la défense pourraient utiliser la notion de consentement dans leurs plaidoiries puisque certains accusés ont prétendu ne pas savoir que Gisèle Pelicot n’était pas consentante. Si les politiques n’ont pas été les plus prompts à réagir, une partie de la société s’en est emparée, notamment pour dénoncer une culture du viol et les lacunes pour lutter contre celle-ci. C'est dans ce contexte qu'une mission parlementaire doit rendre un rapport mi-décembre sur le sujet du consentement. Ses rapporteures ont déjà fait savoir qu’elles préconiseraient l’inscription du consentement dans la loi.
On en débat avec Magali Lafourcade, secrétaire générale de la CNCDH, Fanny Colin, avocate pénaliste au Barreau de Paris et Denis Salas, magistrat.
Écrire une encyclopédie : un travail de fourmi pour Bernard Werber Révélé au monde avec l’immense succès de sa trilogie “Les Fourmis”, l’écrivain Bernard Werber publie son dernier ouvrage “Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu” (édition Albin Michel). Ce deuxième volume est composé d’histoires “peu connues, bizarres” comme celle d’une épidémie du rire en Tanzanie dans les années 1960, de la légende de l’écho ou encore des orgues à chats. Autant de récits qui ont traversé ses nombreux romans. La passion pour les sciences de cet ancien journaliste scientifique ne l’a jamais quitté puisqu’elles traversent son œuvre, ce qui ne l’empêche pas de s’intéresser à des domaines beaucoup plus ésotériques comme la réincarnation ou l’hypnose régressive. En témoigne ce nouvel ouvrage. Il est notre invité.
Procès Mazan : faut-il inscrire le consentement dans la loi sur le viol ? Le parquet a requis pour les 51 accusés dans le procès des viols de Mazan des peines allant de 4 à 20 ans de prison. Comme attendu, la peine maximale a été demandée pour Dominique Pelicot, poursuivi pour avoir, pendant une dizaine d’années drogué Gisèle, son épouse, à son insu et l’avoir livrée à des dizaines d’hommes recrutés sur Internet pour la violer. L’heure est désormais aux plaidoiries qui doivent durer jusqu’au 13 décembre et dont le verdict est attendu, au plus tard, le 20 décembre. Les avocats de la défense pourraient utiliser la notion de consentement dans leurs plaidoiries puisque certains accusés ont prétendu ne pas savoir que Gisèle Pelicot n’était pas consentante. Si les politiques n’ont pas été les plus prompts à réagir, une partie de la société s’en est emparée, notamment pour dénoncer une culture du viol et les lacunes pour lutter contre celle-ci. C'est dans ce contexte qu'une mission parlementaire doit rendre un rapport mi-décembre sur le sujet du consentement. Ses rapporteures ont déjà fait savoir qu’elles préconiseraient l’inscription du consentement dans la loi. Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire du café, dont le marché connaît actuellement des hausses de prix records depuis plus de 50 ans et Marie Bonnisseau nous parle de places pour le concert de Taylor Swift qui permettent d'assister à son show… sans le voir !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Chaque époque a ses clichés sur les bandes de jeunes plus ou moins délinquantes. Après les blousons noirs des années 50 il y a eu les loubards des années 70, et depuis les années 80, les médias parlent des “jeunes des cités”. Mais que deviennent donc ces jeunes quinze ans plus tard ? Yvon Atonga a grandi dans la cité, à Villiers le Bel. Il a fait sa part de “bêtises”, comme il dit, mais aujourd’hui il est cadre à la SNCF. ll raconte son parcours dans un ouvrage qui s’appelle “Petit frère, comprendre les destinées familiales” (Seuil, 2024). Ce livre, il a eu besoin de l’écrire après le meurtre en 2016 de son petit frère, Wilfried, dans un règlement de compte. Yvon est alors hanté par une question : pourquoi son frère n’a pas échappé aux embrouilles alors que lui a réussi ? Pour l’aider à y répondre, il fait appel à Isabelle Coutant, sociologue et directrice de recherche au CNRS. Elle avait rencontré son frère au début des années 2000, dans le cadre de sa thèse sur la délinquance juvénile. Comment échapper à l’attraction qu’exerce la « culture de rue » ? Pourquoi dans une fratrie l’un s’en sort et l’autre pas ? Peut-on quitter le ghetto ? Un épisode des Idées Larges avec Isabelle Coutant, sociologue au CNRS et Yvon Atonga fondateur de l'association "ghetto Star No Limit".
Références :
- Yvon Atonga, Isabelle Coutant, "Petit frère, comprendre les destinées familiales", Seuil, 2024
- Pierre Bourdieu, "Méditations pascaliennes", Paris, Seuil, 1997
- Pierre Bourdieu, "La Misère du monde", Seuil, 1993,
- Stéphane Beaud, "La France des Belhoumi. Portraits de famille (1977-2017)", La Découverte, 2018
- David Lepoutre, "Cœur de banlieue. Codes, rites et langages", Odile Jacob, 1997
- Philippe Bourgois, "En quête de respect, Le crack à New York", Seuil, 2013
- Howard Becker, "Outsiders", 1963
- Gérard Mauger, "Les bandes, le milieu et la bohème populaire, Étude de sociologie de la déviance des jeunes des classes populaires (1975-2005)", Belin, 2006 Archives sonores : - Daddy Jokno, Sulee B Wax, Sony Music Entertainment / Epic Records - Suprême NTM - "Laisse pas trainer ton fils" - 1998- ARTE Radio - Isabelle Coutant et Mehdi Ahoudig - "Wilfried" - 2018- CNDP (Commission nationale du débat public) - Philippe Miquel, Dominique Bollinger, Pierre Bourdieu - "Chercheur de notre Temps" - 1991- Les Productions Lazennec, Le Studio Canal+, La Sept Cinéma, Kasso Inc. Productions, Studio Cofinergie 6, Polygram Filmed Entertainment, Egg Pictures - Mathieu Kassovitz - "La Haine" - 1995- INA - Concert de rock au Palais des Sports de Paris - 1961- ARTE Radio - Isabelle Coutant et Mehdi Ahoudig - "Wilfried" - 2018- Quad production, Ten Films, Chaocorp, Gaumont, TF1 Films ProductionTen Films, Chaocorp, Gaumont, TF1 Films Production - Olivier Nakache & Eric Toledano - "Intouchables" - 2011- Why Not Productions, Actes Prolétariens, Arte France Cinéma - Jean-François Richet - "Ma 6T va crack-er" - 1997- Public Sénat - François Rabaté - "Police de proximité, le retour ?" - 2022- INA - Frédéric Delarue - Nicolas Sarkozy - Soir 3 - 2003 Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
33% des oiseaux ont disparu en 30 ans. Quels chants avons-nous déjà perdus ? Combien pouvons-nous encore sauver ? D’autres sonorités s’éteignent, notamment celles des insectes, décimés par les pesticides ou la destruction des haies. Qui connaît de nos jours les stridulations de la courtilière, autrefois présente dans tous les champs de France ? Avec le changement climatique, les lacs ne gèlent plus dans la forêt vosgienne. Les craquements, explosions et glissandos qu’ils produisaient ne sont plus aujourd’hui qu’un lointain souvenir.
Le chant de l'extinction
Quel est le son de l’extinction ? Que fait la crise du vivant à nos paysages sonores ? Disparition de milliers de chants d’oiseaux, triomphe du bruit de nos machines sur les communications animales, impact du dérèglement climatique sur le comportement des espèces… Sans que l’on s’en aperçoive, l’anthropocène modifie profondément et irrémédiablement nos mondes sonores. Bio-acousticiens, éco-acousticiens et audio-naturalistes captent jour après jour ces évolutions. Dans cette série, ils nous donnent à entendre la richesse des sons du vivant et racontent leurs découvertes les plus bouleversantes. Angle mort des réflexions sur la biodiversité, l'acoustique est un vecteur essentiel pour mieux connaître, comprendre et protéger nos écosystèmes.
Ce documentaire a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
Avec :
- Stanislas Wroza, bio-acousticien pour l’Office Français de la Biodiversité
- Jérôme Sueur, éco-acousticien au Muséum National d’Histoire Naturelle
- Marc Namblard, audio-naturaliste
Biographie
Journaliste indépendante et autrice de documentaires pour Arte Radio, Slate, Louie Media ou encore Les Others, Jeanne-Marie Desnos questionne notre société à travers des récits sensibles, souvent intimes et extraordinaires. Ses créations ont été primées (Paris Podcast Festival) et recommandées par la presse (3T dans Télérama, France Inter, ELLE etc).
Remerciements
Merci aux personnes interviewées, en particulier aux audio-naturalistes Marc Namblard et Olivier Pichard, d’avoir accepté de partager leurs enregistrements. Merci à celles et ceux qui ont cru en ce projet et qui m’ont soutenue tout au long de sa création.
Accord de cessez-le-feu au Liban : un premier pas vers la paix au Proche-Orient ?
Le mouvement libanais du Hezbollah et l'État d'Israël se sont mis d'accord sur un cessez-le-feu effectif dès aujourd’hui. Il prévoit la retraite des troupes israéliennes, sous 60 jours, du territoire libanais où elles sont présentes depuis le 1er octobre. Parallèlement, les forces du Hezbollah devront se retirer vers le nord du fleuve Litani, situé à une vingtaine de kilomètres de la frontière israélienne. C'est un soulagement pour la population libanaise dont 1,2 million de personnes ont été déplacées. Depuis l'intensification du conflit, plus de 3 000 Libanais ont été tués par les bombardements israéliens. Du côté de l'État hébreu, des dizaines de milliers de civils ont dû évacuer le nord du pays, trop exposés aux tirs du Hezbollah. L'arrêt des combats sur le front libanais est une mauvaise nouvelle pour le Hamas qui permet à Israël de concentrer tous ses efforts de guerre sur la bande de Gaza. Cet accord fragile peut-il conduire vers la paix au Proche-Orient ? On en débat avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'IReMMO, spécialiste du Proche-Orient, David Khalfa, co-directeur de l’Observatoire du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès et Maya Khadra, enseignante et journaliste franco-libanaise.
Le philosophe Marcel Gauchet ausculte les soubresauts de la démocratie Quel est l’état de nos démocraties, alors que Donald Trump vient d’être réélu aux États-Unis et que la France est plongée dans une crise politique qui semble sans issue ? L’historien et philosophe Marcel Gauchet, grand penseur de la démocratie, publie “Le nœud démocratique. Aux origines de la crise néolibérale” (éditions Gallimard). Engagé à gauche, il a finalement été rejeté par une partie de celle-ci qui le considère réactionnaire. Il estime que la trop grande place que prennent les droits de l’homme dans le fonctionnement de notre démocratie “donne la priorité aux libertés individuelles par rapport à tout pouvoir collectif” et que cela se voit particulièrement dans le domaine de la procédure pénale et de l’immigration. Pour lui, la situation politique actuelle française montre “l’impossibilité objective de continuer à faire comme si la protestation populiste n’existait pas, ne devrait pas exister, et n’avait pas de motifs dignes de considération”.
Accord de cessez-le-feu au Liban : un premier pas vers la paix au Proche-Orient ? Le mouvement libanais du Hezbollah et l'État d'Israël se sont mis d'accord sur un cessez-le-feu effectif dès aujourd’hui. Il prévoit la retraite des troupes israéliennes, sous 60 jours, du territoire libanais où elles sont présentes depuis le 1er octobre. Parallèlement, les forces du Hezbollah devront se retirer vers le nord du fleuve Litani, situé à une vingtaine de kilomètres de la frontière israélienne. C'est un soulagement pour la population libanaise dont 1,2 million de personnes ont été déplacées. Depuis l'intensification du conflit, plus de 3 000 Libanais ont été tués par les bombardements israéliens. Du côté de l'État hébreu, des dizaines de milliers de civils ont dû évacuer le nord du pays, trop exposés aux tirs du Hezbollah. L'arrêt des combats sur le front libanais est une mauvaise nouvelle pour le Hamas qui permet à Israël de concentrer tous ses efforts de guerre sur la bande de Gaza. Cet accord fragile peut-il conduire vers la paix au Proche-Orient ? Enfin, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire de l'ESJ Paris, plus vieille école de journalisme du monde récemment rachetée par des milliardaires comme Vincent Bolloré, Rodolphe Saadé ou encore Bernard Arnault. Marie Bonnisseau revient sur l'histoire d'Érik et Lyle Menendez — deux frères qui ont assassiné leurs parents dans les années 1980 — adaptée en série documentaire sur Netflix et devenue virale aux États-Unis.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Quelles valeurs les Européens ont-ils encore en commun ? En Roumanie, le candidat populiste prorusse Calin Georgescu a créé la surprise en se plaçant en tête du premier tour de l'élection présidentielle. Avec 22,94 % des voix, il devance la candidate de centre droit Elena Lasconi (19,17 %) et le Premier ministre sortant pro-européen Marcel Ciolacu (19,15 %). Admirateur de Vladimir Poutine, Calin Georgescu a déclaré que le peuple roumain avait "crié pour la paix", après une campagne marquée par la mobilisation des jeunes notamment sur le réseau social TikTok. Il a notamment appelé à cesser le soutien à l’Ukraine. La percée du candidat pro-russe, très critique envers l'Otan, inquiète l'alliance transatlantique car la Roumanie, qui abrite plusieurs sites militaires otaniens, est pour elle un pilier majeur. Face aux dissidences prorusses qui émanent au sein de l'Europe, l'Union européenne est-elle condamnée à l'impuissance ? On en débat avec Max-Erwann Gastineau, essayiste, spécialiste des relations internationales ; Yves Bertoncini, consultant et enseignant en affaires européennes et Caroline de Camaret, rédactrice en chef Europe à France 24. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
"Ultra violet" : grandeur et décadence des rois de la bronzette La bronzette : un art de vivre, même une philosophie pour la mère de notre invitée, l'auteure Margaux Cassan. Une telle obsession qui l'a conduite à faire installer à son domicile une machine à UV. Mais une exposition aussi fréquente aux rayons ultraviolets n'a pas été sans conséquence : on lui diagnostique un cancer de la peau. Elle ne change pas ses habitudes pour autant, comme le raconte notre invitée : "le lendemain de l’opération, alors qu’elle avait littéralement un trou sur le visage, elle est retournée s’exposer au soleil de midi". Alors comment expliquer cette obsession ? C’est à cette question que tente de répondre Margaux Cassan dans son nouveau livre “Ultra Violet”. La philosophe revient sur l’histoire du bronzage, ce "fait social total" — prôné par la médecine au début du 20e siècle pour ses vertus prétendument curatives — devenu un standard à partir des premiers congés payés, avant de symboliser une forme de réussite sociale. Quelles valeurs les Européens ont-ils encore en commun ? En Roumanie, le candidat populiste prorusse Calin Georgescu a créé la surprise en se plaçant en tête du premier tour de l'élection présidentielle. Avec 22,94 % des voix, il devance la candidate de centre droit Elena Lasconi (19,17 %) et le Premier ministre sortant pro-européen Marcel Ciolacu (19,15 %). Admirateur de Vladimir Poutine, Calin Georgescu a déclaré que le peuple roumain avait "crié pour la paix", après une campagne marquée par la mobilisation des jeunes notamment sur le réseau social TikTok. Il a notamment appelé à cesser le soutien à l’Ukraine. La percée du candidat pro-russe, très critique envers l'Otan, inquiète l'alliance transatlantique car la Roumanie, qui abrite plusieurs sites militaires otaniens, est pour elle un pilier majeur. Face aux dissidences prorusses qui émanent au sein de l'Europe, l'Union européenne est-elle condamnée à l'impuissance ? Enfin, Xavier Mauduit revient sur les casques à pointe, symboles de l'Allemagne impériale et Marie Bonnisseau nous parle d'une chapelle suisse dans laquelle un Jésus version IA est mis à disposition des fidèles pour se confesser. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Aujourd’hui, on juge Sofiane en audience de sanction. C’est un MNA : un mineur non accompagné. Sofiane est arrivé en France tout seul à l’âge de 14 ans. Aujourd’hui, il a 18 ans. Il y a 6 mois, il a été reconnu coupable de trafic de stupéfiants et de violences sur un policier. Pour décider de la sanction, on doit tenir compte de son évolution au cours des 6 derniers mois. Dans le jargon de la justice, ça s’appelle : la période de mise à l’épreuve éducative.
Délits mineurs
Délits mineurs raconte la justice des mineurs depuis le point de vue d’une assesseure au tribunal pour enfants de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Les assesseurs sont des citoyens-bénévoles qui assistent le juge des enfants dans les affaires où des mineurs sont suspectés d’avoir commis des délits graves, parfois des crimes. Il y a un juge et deux assesseurs par audience. En délibéré, les décisions se prennent à la majorité des voix. Le juge et les assesseurs disposent chacun d’une voix, de valeur égale. Chaque épisode de Délits mineurs plonge l’auditeur dans l’histoire d’un jeune, dans le déroulement d’une audience et dans une expérience subjective, parfois déchirante : celle de juger.Délits mineurs est un podcast bi-mensuel, à retrouver tous les quinze jours sur ARTE Radio et les plateformes d'écoute.
Le gouvernement Barnier menacé de censure : y a-t-il un plan B ? Le Premier ministre Michel Barnier compte-il ses jours à la tête du gouvernement ? Alors que le projet de loi de finances 2025 a été rejeté par l'Assemblée nationale, le texte initial arrive ce lundi 25 novembre au Sénat. Michel Barnier devra probablement avoir recours au 49.3 s’il souhaite faire passer le budget à l’Assemblée nationale. Or la gauche a prévenu : si tel est le cas, elle votera la censure. Il appartiendrait alors au Rassemblement national de décider de censurer ou non le gouvernement. C'est dans ce contexte que le Premier ministre reçoit à Matignon les chefs de parti, ce lundi 25 novembre, à commencer par la présidente du RN à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen. L'occasion pour elle de rappeler qu'elle n'accepterait pas "que le pouvoir d’achat des Français soit encore amputé". Michel Barnier peut-il réussir à sauver son poste lors de ces consultations ?
On en débat avec Benjamin Morel, constitutionnaliste et maître de conférences en droit public à Paris II ; Jean Garrigues, historien et spécialiste de la vie politique française et Eugénie Mérieau, politiste et juriste. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Algérie : quand un écrivain défie le pouvoir L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été arrêté, samedi 16 novembre, à l'aéroport d'Alger par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) algérienne, lors de son retour de France. Selon son avocat François Zimeray, l’auteur “va être présenté à un procureur” ce lundi 25 novembre. Il n'a cependant aucune information sur ses conditions de détention. Depuis qu'il se consacre à l'écriture, Boualem Sansal s'attache à évoquer dans ses œuvres les sujets tabous et controversés dans la société algérienne, largement réprimés et étouffés dans le pays. Ainsi, dans son premier livre "Le serment des barbares", il cherchait à comprendre ce qui a mené son pays à la guerre entre 1992 et 2002. Kamel Bencheikh, poète et écrivain franco-algérien et ami de longue date de Boualem Sansal, revient sur son arrestation qui est, selon lui, le signe d'un "geste répressif" et "symptomatique d'un régime allergique aux voix dissidentes". Le gouvernement Barnier menacé de censure : y a-t-il un plan B ? Le Premier ministre Michel Barnier compte-il ses jours à la tête du gouvernement ? Alors que le projet de loi de finances 2025 a été rejeté par l'Assemblée nationale, le texte initial arrive ce lundi 25 novembre au Sénat. Michel Barnier devra probablement avoir recours au 49.3 s’il souhaite faire passer le budget à l’Assemblée nationale. Or la gauche a prévenu : si tel est le cas, elle votera la censure. Il appartiendrait alors au Rassemblement national de décider de censurer ou non le gouvernement. C'est dans ce contexte que le Premier ministre reçoit à Matignon les chefs de parti, ce lundi 25 novembre, à commencer par la présidente du RN à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen. L'occasion pour elle de rappeler qu'elle n'accepterait pas "que le pouvoir d’achat des Français soit encore amputé". Michel Barnier peut-il réussir à sauver son poste lors de ces consultations ? Enfin, Xavier Mauduit évoque la grève des sardinières de Douarnenez il y a un siècle, en 1924, et Marie Bonnisseau s'intéresse à la “Trump dance” qui envahit les terrains de sport. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l’actualité avec le regard international de nos clubistes : Mariam Pirzadeh, rédactrice en chef à France 24 ; Jeremy Stubbs, directeur adjoint de la rédaction de la revue “Causeur” ; Eva Morletto, correspondante à Paris pour le magazine italien “Grazia” et le dessinateur de presse Pierre Kroll.
Un pas de plus vers la menace nucléaire et une guerre "mondiale" ? Deux câbles de fibre optique sous-marins, l’un reliant la Suède à la Lituanie et l’autre la Finlande à l’Allemagne, ont été coupés en début de semaine en mer Baltique. Plusieurs pays européens, dont la France, suspectent la Russie d’être à l’origine de ce sabotage, un nouvel exemple de la “guerre hybride” menée par les grandes puissances, loin du champ de bataille militaire. Les conséquences de ces cyberattaques peuvent être importantes : moins de 500 câbles sont en service dans le monde transportent 99 % des données et des communications numériques mondiales. Dans le même temps, la Russie aurait tiré jeudi 21 novembre un missile intercontinental sur le sol ukrainien, une première depuis le début de la guerre, même si le missile ne portait pas de charge nucléaire. Le procès de Mazan sera-t-il “un testament pour les générations futures” ? Le procès des viols de Mazan touche à sa fin avec un verdict attendu avant la fin de l’année. Ce mercredi 20 novembre, les avocats de Gisèle Pélicot ont délivré leur plaidoirie. Ils ont tenté de placer les magistrats face à l’Histoire en dressant un parallèle entre ce procès à Avignon et celui d’Aix-en-Provence de 1978, durant lequel l’avocate Gisèle Halimi avait fait reconnaître le viol comme un crime. Ils ont également renvoyé les 51 accusés et les avocats de la défense à “la culture du viol”. Quel a été l’écho médiatique de ce procès à l’international ? Nous recevons l’autrice et professeure de français Catherine Mory qui publie la bande dessinée “L’incroyable histoire de la mythologie nordique”, aux éditions Les Arènes. Elle y raconte l’âge viking, en ressuscitant les dieux les plus fameux comme Thor ou Loki et retrace leurs aventures. En les mettant en relation avec l’Histoire, elle dépasse le stéréotype du barbare cornu, hirsute et sanguinaire. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins italiens où la sortie du film “Gladiator II”, réalisé par Ridley Scott, a donné des idées à certains. La semaine dernière, Airbnb a invité des volontaires à venir “s’affronter” dans le Colisée de Rome. Cette annonce déplaît aux élus de la ville qui craignent la transformation d’un des monuments les plus importants du monde en parc d’attractions.
Marjorie Adelson zappe sur la télé britannique qui se passionne pour “Daisy”, une grand-mère générée par l’intelligence artificielle qui répond aux démarcheurs téléphoniques à votre place. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine à Robert Kennedy Junior. Connu pour ses positions conspirationnistes, il a récemment été nommé à la tête du département de la Santé américain par Donald Trump. Une nomination qui vient s’ajouter à d’autres, tout aussi polémiques. Le gouvernement choc de Donald Trump peut-il avoir des résultats ? Paola Puerari s’intéresse à une œuvre d’art qui consiste en une banane scotchée au mur et qui s’est vendue 6 millions de dollars. Quel est le prix de l’art ? Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes qui se demande pourquoi nous mettons du sel et du poivre sur toutes les tables. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité de la semaine en compagnie de nos clubistes : Iannis Roder, professeur agrégé d’histoire dans un collège de Seine-Saint-Denis, Julie Graziani, essayiste, Catherine Tricot, directrice de la revue “Regards” et la dessinatrice de presse Coco. Pour le gouvernement Barnier, l’heure de la censure est proche ? Le gouvernement de Michel Barnier semble n'avoir jamais été aussi proche de la censure. Le budget 2025 n'a encore trouvé aucune majorité au Parlement et le Premier ministre devrait utiliser l'article 49.3 pour le faire passer en force. Si une motion de censure venait à être déposée, les voix du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national suffiraient à faire tomber le gouvernement. S'il n’y aucun doute sur la volonté de la gauche de voter la motion, le RN est de plus en plus menaçant. "Le gouvernement prend le chemin de la censure", a affirmé Jordan Bardella. Le parti de Marine Le Pen, mis sous pression par son électorat, se dit "ulcéré" de ne pas avoir été entendu pendant le débat budgétaire. Faut-il travailler sept heures gratuitement pour sauver le budget de la sécu ? Lors de l’examen du budget, le Sénat a voté une mesure pour que les actifs travaillent sept heures de plus par an, sans être rémunérés. Ces heures de travail "gratuites" rapporteraient 2,5 milliards d'euros chaque année au budget de la sécurité sociale. Cette "contribution de solidarité par le travail" s’ajouterait, selon les sénateurs, à la "journée de solidarité" déjà pratiquée en France et supposée financer les retraites et le handicap. Ce vote intervient alors que le gouvernement Barnier cherche toujours 60 milliards d'euros pour combler le déficit, et que le projet de budget a été rejeté à l’Assemblée nationale. Le camp macroniste suggérait il y a deux semaines la suppression d’un jour férié dans le calendrier annuel pour les mêmes raisons. Nous recevons l'historien Denis Bruna qui publie "Petites histoires de nos vêtements" aux éditions Textuel. Dans cet abécédaire dédié au textile, il énumère les histoires des "vêtements ordinaires, portés au quotidien en Occident : ceux que nous croisons dans la rue, sans restriction aucune". En contre-pied d'une célébration de la haute couture, il s’attarde sur l’anorak jusqu’aux vêtements taillés dans du wax, en passant par le body, la culotte, le hoodie, le peignoir ou la robe de mariée. Au total, 65 pièces vestimentaires y sont abordées. Invité sur le plateau de BFM TV lundi 18 novembre, Jordan Bardella a affirmé que "ne pas avoir de condamnation à son casier judiciaire est pour [lui] une règle numéro une lorsqu’on souhaite être parlementaire de la République". Marine Le Pen est actuellement sous la menace d'une condamnation dans le cadre du procès des assistants parlementaires. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. À peine élu président des États-Unis, Donald Trump semble progressivement nommer un gouvernement digne d'un casting de télé-réalité. C'est le cas de sa nouvelle ministre de l'Éducation nationale, Linda McMahon, ancienne patronne de la fédération américaine de catch WWE. C'est le point com de Paola Puerari. L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été arrêté samedi 16 novembre à l'aéroport d'Alger par la DGSI algérienne. Les éditions Gallimard, son éditeur, se disent “très inquiètes”, l'écrivain de 75 ans n’ayant pas donné de nouvelles et demeurant injoignable depuis plusieurs jours. Les raisons de son arrestation restent pour l'heure inconnues. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur le mandat d'arrêt international adressé à l’encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Nucléaire, sabotages en mer : quelle est la vraie menace russe ? Dimanche 17 novembre et lundi 18 novembre, deux câbles de télécommunication reliant la Suède à la Lituanie, et la Finlande à l'Allemagne ont été endommagés en mer Baltique. Six pays européens, dont la France, ont immédiatement accusé la Russie de mener des attaques hybrides "sans précédent par leur variété et leur ampleur" à l'encontre de pays membres de l'Otan et de l'Union européenne. Accusation que le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a démentie. Dans le même temps, le président russe Vladimir Poutine a signé un décret qui élargit les recours possibles à l'utilisation de l'arme nucléaire. Cette décision intervient après l'autorisation par Joe Biden - d'utiliser des missiles américains à longue portée en territoire russe, ainsi que la fourniture à l'Ukraine de mines antipersonnel. L'escalade a-t-elle franchi un nouveau stade alors que Kiev a accusé la Russie, ce jeudi, d'avoir tiré un missile balistique intercontinental sur la ville de Dnipro, pour la première fois depuis l'invasion ? On en débat avec Guillaume Ancel, ancien officier et chroniqueur de guerre, Alexandra Saviana, grand reporter à “L'Express” et Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/Eurasie de l’Ifri. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le jour où Audrey Baskovec, infirmière, est devenue patiente à l’hôpital Audrey Baskovec exerce le métier d’infirmière depuis plus de vingt ans. Elle publie “De soignante, je suis un jour devenue patiente”, aux Éditions de l’Observatoire. Dans ce livre, elle raconte les difficultés à exercer son métier d’infirmière dans un hôpital public en manque de moyens financiers et humains, mais elle évoque aussi son expérience de l’autre côté du miroir. Audrey Baskovec a été touchée par deux cancers, du sein et du col de l’utérus. Cette autre vie, dans la peau d’une patiente, lui a permis d’avoir une vision globale du système de soins en France, mais aussi une compréhension profonde du bouleversement intime lié à la maladie. Comme elle l’écrit dans son livre : "Personne ne peut préjuger de sa propre réaction tant que nous n'avons pas été confrontés à une grave maladie." Nucléaire, sabotages en mer : quelle est la vraie menace russe ? Dimanche 17 novembre et lundi 18 novembre, deux câbles de télécommunication reliant la Suède à la Lituanie, et la Finlande à l'Allemagne ont été endommagés en mer Baltique. Six pays européens, dont la France, ont immédiatement accusé la Russie de mener des attaques hybrides "sans précédent par leur variété et leur ampleur" à l'encontre de pays membres de l'Otan et de l'Union européenne. Accusation que le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a démentie. Dans le même temps, le président russe Vladimir Poutine a signé un décret qui élargit les recours possibles à l'utilisation de l'arme nucléaire. Cette décision intervient après l'autorisation par Joe Biden - d'utiliser des missiles américains à longue portée en territoire russe, ainsi que la fourniture à l'Ukraine de mines antipersonnel. L'escalade a-t-elle franchi un nouveau stade alors que Kiev a accusé la Russie, ce jeudi, d'avoir tiré un missile balistique intercontinental sur la ville de Dnipro, pour la première fois depuis l'invasion ? Enfin, Xavier Mauduit nous parle de la Grande Barrière de corail en Australie qui a subi son plus grand taux de mortalité cet été et Marie Bonnisseau de ces œuvres d'art affichées dans les rues de nombreuses villes de France, à la place des publicités. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Grèves à la SNCF : va-t-on vers une privatisation du rail ?
Les quatre syndicats des travailleurs de la SNCF ont appelé à une grève de 24 heures à partir de ce jeudi 21 novembre, alors qu'un premier appel à une grève illimitée à partir du 11 décembre avait déjà été formulé par ces mêmes syndicats. Ce potentiel blocage inquiète les usagers, à l'approche des fêtes de fin d'année. Les raisons de ces grèves sont multiples. Celles invoquées par les cheminots concernent le démantèlement de Fret SNCF, leader du transport ferroviaire désormais ouvert à la concurrence et définitivement scindé en deux nouvelles sociétés début 2025. L'autre inquiétude des cheminots concerne la fin du monopole de la SNCF sur le marché du transport de voyageurs. Des lignes comme Paris-Lyon, Marseille-Madrid ou encore Lyon-Barcelone sont assurées par les compagnies italiennes et espagnoles Trenitalia et Renfe. On en débat avec Romain Pitelet, secrétaire général adjoint de la CGT Cheminots, Stéphane Sautarel, sénateur Les Républicains du Cantal et Lucile Schmid, vice-présidente du think tank la Fabrique écologique. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Face à l’épuisement des ressources naturelles, Philippe Bihouix défend la sobriété Les ingénieurs sont nombreux à penser la crise écologique. Philippe Bihouix en fait partie et publie la bande dessinée “Ressources. Un défi pour l’humanité” (éditions Casterman) avec Vincent Perriot. Selon lui, face à la consommation exponentielle des ressources terrestres, la seule solution est de choisir la sobriété, de produire des objets plus durables et de faire preuve de “techno-discernement”. Un positionnement à l’inverse des cornucopiens, incarnés aujourd’hui par des hommes comme Jeff Bezos ou Elon Musk (que l’on croise dans la bande dessinée). Tous deux rêvent de coloniser l’espace pour permettre à l’humanité de rester sur une voie consumériste. Grèves à la SNCF : va-t-on vers une privatisation du rail ? Les quatre syndicats des travailleurs de la SNCF ont appelé à une grève de 24 heures à partir de ce jeudi 21 novembre, alors qu'un premier appel à une grève illimitée à partir du 11 décembre avait déjà été formulé par ces mêmes syndicats. Ce potentiel blocage inquiète les usagers, à l'approche des fêtes de fin d'année. Les raisons de ces grèves sont multiples. Celles invoquées par les cheminots concernent le démantèlement de Fret SNCF, leader du transport ferroviaire désormais ouvert à la concurrence et définitivement scindé en deux nouvelles sociétés début 2025. L'autre inquiétude des cheminots concerne la fin du monopole de la SNCF sur le marché du transport de voyageurs. Des lignes comme Paris-Lyon, Marseille-Madrid ou encore Lyon-Barcelone sont assurées par les compagnies italiennes et espagnoles Trenitalia et Renfe. Enfin, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire du "Petit Prince" d'Antoine de Saint-Exupéry, livre de fiction le plus traduit au monde et Marie Bonnisseau nous parle de combats de catch qui prennent désormais place dans des églises britanniques pour qu’elles regagnent en popularité.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Libre-échange ou protectionnisme : l’Europe et la France à la croisée des chemins ? Alors que l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur est discuté au Brésil, dans le cadre du G20, les agriculteurs français multiplient les actions pour s’opposer à ce traité, source de nombreuses colères. Dimanche 17 novembre, Emmanuel Macron a déclaré depuis Buenos Aires que la France ne le "signerait pas en l’état". L'Italie a, de son côté, appuyé cette position en disant s'opposer à l'accord. Mais les deux pays sont-ils en mesure de faire entendre leur voix, alors que la majorité des États membres de l’Union européenne y sont favorables ? L’Espagne et l'Allemagne y voient notamment de nombreux débouchés industriels. Alors que les États-Unis et la Chine se sont engagés dans une politique agressive avec des droits de douane et des subventions publiques à leurs économies, certains espèrent que l’Europe prenne un virage protectionniste. D’autres voient dans l’accord avec le Mercosur, qui abaisserait les droits de douane, de nombreuses possibilités. On en débat avec Paul Melun, essayiste et fondateur du think tank "Souverains Demain !" ; Dominique Seux, éditorialiste aux "Echos" et à France Inter et Elvire Fabry, politologue et chercheuse à l'institut Jacques Delors. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Menaces, surmenage… : un maire témoigne du malaise des élus locaux
Le Congrès des maires de France s'ouvre ce mardi à Paris, pour trois jours. Florian Lecoultre, maire de Nouzonville depuis 2014, est notre invité. Et comme un grand nombre de ses confrères, son mal-être en tant qu'élu local ne cesse de grandir. Selon une enquête menée par l’Association des maires de France, 83 % des sondés estiment que leur mandat est usant pour leur santé et 86 % se disent sujets à des troubles du sommeil. Les maires font de plus en plus souvent face à des menaces physiques et des violences de la part de leurs administrés. L'annonce des coupes dans le budget 2025 par le gouvernement, notamment dans la partie réservée aux collectivités territoriales, risquent d'autant plus d’inquiéter les élus.
Libre-échange ou protectionnisme : l’Europe et la France à la croisée des chemins ?
Alors que l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur est discuté au Brésil, dans le cadre du G20, les agriculteurs français multiplient les actions pour s’opposer à ce traité, source de nombreuses colères. Dimanche 17 novembre, Emmanuel Macron a déclaré depuis Buenos Aires que la France ne le "signerait pas en l’état". L'Italie a, de son côté, appuyé cette position en disant s'opposer à l'accord. Mais les deux pays sont-ils en mesure de faire entendre leur voix, alors que la majorité des États membres de l’Union européenne y sont favorables ? L’Espagne et l'Allemagne y voient notamment de nombreux débouchés industriels. Alors que les États-Unis et la Chine se sont engagés dans une politique agressive avec des droits de douane et des subventions publiques à leurs économies, certains espèrent que l’Europe prenne un virage protectionniste. D’autres voient dans l’accord avec le Mercosur, qui abaisserait les droits de douane, de nombreuses possibilités.
Enfin, Xavier Mauduit évoque la capitale indienne de New Delhi et son air pollué qui, il y a un siècle, ne subissait pas de pic de pollution d'une telle ampleur et Marie Bonnisseau nous parle du retour de l'émission phare Interville, où les vachettes manqueront à l'appel. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
1 000 jours de guerre Russie-Ukraine : dernières salves avant négociations ? La guerre entre l’Ukraine et la Russie entrera mercredi 20 novembre dans son millième jour. Presque trois ans après l’invasion russe le 24 février 2022 — qui avait signé le retour de la guerre sur le sol européen — la fin du conflit apparaît comme un horizon possible. L’élection de Donald Trump a relancé les débats sur les négociations, le nouveau président américain ayant déclaré pouvoir résoudre le conflit en "24 heures". Mais en attendant sa prise de fonction le 20 janvier prochain, la guerre fait rage sur le plan militaire. Dimanche 17 novembre, la Russie a lancé une attaque aérienne d’ampleur sur l’Ukraine, qui a fait onze morts et une vingtaine de blessés, selon un bilan provisoire. La Russie a déclaré viser les “infrastructures énergétiques essentielles qui soutenaient le complexe militaro-industriel ukrainien”. Du côté américain, Joe Biden aurait autorisé l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée ATACMS pour viser des cibles militaires dans les profondeurs du territoire russe. Alors, les deux parties jouent-elles leur dernière partition avant de possibles négociations ? On en débat avec Nicolas Tenzer, enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions stratégiques, Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l’IRIS, ancien ambassadeur de France en Russie et Joséphine Staron, directrice des études et des relations internationales du think tank Synopia. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
L’héritage chez les Dassault, Ricard ou Rothschild : contre bonne fortune mauvais cœur Raphaëlle Bacqué et Vanessa Schneider publient "Successions — Secrets de famille", aux éditions Albin Michel. Après le grand succès de leur premier tome, "Successions : L'argent, le sang et les larmes", leur nouveau livre est consacré à la transmission du pouvoir au sein des grandes fortunes françaises. Dans leur deuxième volume, on retrouve les familles Dassault, Rothschild, Leclerc ou encore Ricard. Des familles dans lesquelles les enfants — souvent les fils — sont façonnés pour reprendre et diriger l'empire familial, mais tentent de s'émanciper de leur prédécesseur. Car passer le flambeau à son héritier lorsque l'on a créé un empire n'est pas une tâche facile, mais devoir assumer un tel héritage ne l'est pas non plus. "On y retrouve les rivalités et les incompréhensions qui existent dans toutes les familles", écrit Raphaëlle Bacqué… à un détail près : ici, les héritages se comptent en milliards.
1 000 jours de guerre Russie-Ukraine : dernières salves avant négociations ? La guerre entre l’Ukraine et la Russie entrera mercredi 20 novembre dans son millième jour. Presque trois ans après l’invasion russe le 24 février 2022 — qui avait signé le retour de la guerre sur le sol européen — la fin du conflit apparaît comme un horizon possible. L’élection de Donald Trump a relancé les débats sur les négociations, le nouveau président américain ayant déclaré pouvoir résoudre le conflit en "24 heures". Mais en attendant sa prise de fonction le 20 janvier prochain, la guerre fait rage sur le plan militaire. Dimanche 17 novembre, la Russie a lancé une attaque aérienne d’ampleur sur l’Ukraine, qui a fait onze morts et une vingtaine de blessés, selon un bilan provisoire. La Russie a déclaré viser les “infrastructures énergétiques essentielles qui soutenaient le complexe militaro-industriel ukrainien”. Du côté américain, Joe Biden aurait autorisé l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée ATACMS pour viser des cibles militaires dans les profondeurs du territoire russe. Alors, les deux parties jouent-elles leur dernière partition avant de possibles négociations ? Enfin, Xavier Mauduit dresse le portrait de Bela Karolyi, entraîneur emblématique de la gymnaste Nadia Comaneci, décédé à l’âge de 82 ans, et Marie Bonnisseau évoque la croissance du nombre d’abonnés du réseau social Bluesky. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l’actualité avec le regard international de nos clubistes : Jon Henley, correspondant Europe pour le quotidien The Guardian ; Meriem Amellal, journaliste à France 24, spécialiste du Moyen-Orient ; Daniel Borrillo, juriste, enseignant à l’Université Paris Nanterre et le dessinateur de presse Philippe Geluck.
Trump et son gouvernement : loyauté totale pour rupture radicale ? Donald Trump a présenté ces derniers jours les membres de sa future administration avant la passation de pouvoirs officielle le 20 janvier. Constituée de fidèles et de proches qui lui vouent une loyauté totale, le futur président des États-Unis a opté pour une stratégie différente de 2016. Le milliardaire Elon Musk, patron entre autres de Tesla et de X, s’est vu confier un “département de l’efficacité gouvernementale” pour démanteler la bureaucratie fédérale et économiser jusqu’à 2 000 milliards de dollars de dépenses publiques. Ainsi, le nouveau secrétaire à la Défense, Pete Hegseth est un ancien vétéran de l’armée opposé à la promotion des femmes aux positions de combat et ex-présentateur TV de la chaîne Fox News. Dernière nomination en date, l’antivax et conspirationniste Robert F. Kennedy Jr. qui occupera le département de la Santé. Accord de libre-échange avec le Mercosur : la France isolée comme jamais en Europe ? La France utilisera “tous les moyens” pour bloquer l’adoption du traité de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur, alors que l’Europe est déterminée à le signer. Cet accord sera discuté au sommet du G20 qui débute la semaine prochaine. Il supprimerait 90 % des droits de douane entre les deux zones. La France réitère son opposition depuis 20 ans, défendant que ce traité affaiblirait les agriculteurs français, soumis à des règles environnementales plus strictes que les pays d’Amérique du Sud. L’enjeu est important puisqu’il faut quatre États pour constituer une minorité de blocage au sein du Conseil européen, un groupe que la France n’a pas réussi à constituer.
Nous recevons la cheffe de cuisine itinérante Zuri Camille De Souza qui publie “Là où le riz sent les fleurs de manguier” aux éditions Ulmer. Originaire du sud-ouest de l'Inde, elle signe un premier ouvrage personnel, insufflé par la volonté de célébrer et de comprendre son héritage. Avec 50 recettes végétariennes, traditionnelles ou aux influences interculturelles, elle replonge dans ses souvenirs d’enfance. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins britanniques où la famille royale est sous le feu des critiques. Le “Sunday Times” et la chaîne de télévision Channel 4 ont révélé de nouvelles informations sur les baux de location des duchés de Lancaster, propriété du roi Charles III, et de Cornouailles, propriété du prince héritier William, qui ne sont pas publics. Ces deux duchés auraient engrangé des millions de livres de revenus grâce à des contrats lucratifs de location de terrains au NHS, le système de santé public britannique actuellement en crise, à des ministères ou à des organismes caritatifs. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télé ukrainienne où la télé-réalité “The Bachelor” devient un jeu de séduction patriotique à l’ère de la guerre. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine au président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, qui a affirmé pendant la COP29 qu’il voyait le gaz et le pétrole comme “un cadeau de Dieu”. Paola Puerari nous parle du mouvement “4B” adopté par plusieurs femmes aux États-Unis en réaction à l’élection de Donald Trump. Ce mouvement de résistance féministe consiste à ne plus sortir, avoir de relations sexuelles, d’enfants et se marier avec des hommes. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : Comment soigner quelqu’un qui s’est fait tirer dessus ? 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité de la semaine en compagnie de nos clubistes : Jean Quatremer, correspondant européen de Libération, Pierre Jacquemain rédacteur en chef de l’hebdomadaire Politis, Laetitia Strauch-Bonart, essayiste et journaliste indépendante et le dessinateur de presse Thibaut Soulcié.
Retour sur deux actualités de la semaine :
Sur le front social, l'hiver sera très chaud ?
Multiplication des plans sociaux, suppression d'emplois, taux de chômage en hausse… En cette fin d'année, une potentielle tempête sociale guette plus que jamais le gouvernement Barnier. Les agriculteurs sont également de retour sur les routes pour exprimer leur colère concernant la potentielle ratification de l'accord de libre-échange entre les pays du Mercosur et l'Union européenne. Du côté des cheminots, les syndicats appellent à une grève illimitée à partir du 11 décembre, ce qui devrait également impacter les fêtes de fin d'année. Cette addition des conflits sociaux est à haut risque pour Michel Barnier et son gouvernement, alors que les discussions autour du budget pour 2025 sont au point mort et que la menace de la motion de censure plane.
5 ans d’inéligibilité requis contre Marine Le Pen : faut-il s’en réjouir ?
Dans le procès dit des assistants parlementaires du Rassemblement national au Parlement européen, le parquet a requis à l’encontre de Marine Le Pen : cinq ans de prison (dont trois avec sursis), 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire — dont la peine est applicable immédiatement, même en cas d’appel. La délibération du tribunal est attendue début 2025. La députée RN a dénoncé une "justice politique" et "une volonté du parquet de priver les Français de la capacité de voter pour qui ils souhaitent". Une peine d’inéligibilité l'empêcherait, en effet, de se présenter à la présidentielle de 2027.
Muriel Gilbert publie aux éditions Buchet Chastel "Le Petit Gilbert, Dictionnaire des erreurs… qui sont entrées dans nos dictionnaires". Cette spécialiste de la langue française énumère les fautes, les confusions ainsi que les malentendus qui ont façonné la langue française, à l’écrit comme à l’oral. "Une langue vivante est une langue qui change. Il suffit que nous nous mettions tous à faire la même faute pour qu’elle se transforme en usage, et ainsi devienne la règle", explique la correctrice.
Lors d'une conférence dans le Var, l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy s'en est pris aux professeurs de l'Éducation nationale qui, selon lui, ne travaillent que "six mois par an" entre "les vacances et les week-ends". L'actuelle ministre de l'Éducation nationale Anne Genetet a exprimé son désaccord et a avoué "ne pas comprendre ses propos". C'est le duel de la semaine de Valérie Brochard.
Le chef d'entreprise et milliardaire Elon Musk a été nommé par Donald Trump à la tête d'un nouveau département américain, celui de l'efficacité gouvernementale. Son objectif : couper plus de 2 000 milliards de dollars dans les dépenses fédérales américaines. Cette nomination a été saluée par de nombreux politiques français. C'est le point com de Paola Puerari.
Jean-Marc Chatard, surnommé "l'homme en bleu", était un cycliste connu dans la région de Limoges et ses environs. Il est décédé à vélo vendredi 8 novembre, percuté par une voiture. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.
Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la COP29, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités et la Dérive des continents de Benoît Forgeard !
Pourquoi les agriculteurs ne décolèrent pas malgré les promesses du gouvernement ? La président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a annoncé le retour des agriculteurs "sur les routes" pour demander le "soutien" des pouvoirs publics face à la menace de l'accord de libre-échange entre les pays du Mercosur et l'Union européenne, dont il sera question lors du G20 au Brésil. Cet accord, soutenu par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, catalyse une colère qui s'accumule, après un été marqué par de mauvaises récoltes — les pires depuis 40 ans. Au début de l'année 2024, les agriculteurs avaient déjà manifesté et organisé de nombreux blocages partout en France. Ces actions avaient conduit le gouvernement à s'engager sur un ensemble de mesures qui n'ont pas été respectées, selon les syndicats d'agriculteurs. On en débat avec Aurélie Trouvé, députée LFI, présidente de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Daniel, économiste, professeur émérite à l’ESCP Business School et Christian Convers, secrétaire général de la Coordination rurale. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Et si on faisait moins l’amour en France, mais mieux ! Une nouvelle grande étude sur la sexualité en France, en collaboration avec l'Institut national de la santé et de la recherche (Inserm) et l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites (ANRS), enquête sur les pratiques sexuelles des Français, ainsi que leur perception de la sexualité. Plus de 31 000 personnes ont été interrogées et, pour la première fois, le panel sondé est plus large, allant de 15 à 89 ans, contre 18 à 69 ans auparavant. Parmi les conclusions, on apprend notamment que l'âge médian du premier rapport sexuel chez les hommes et les femmes a augmenté depuis 2010, alors que cette moyenne était en baisse depuis les années 1960. Si les Français font moins souvent l'amour, ils se disent toutefois plus satisfaits de leur vie sexuelle.
Pourquoi les agriculteurs ne décolèrent pas malgré les promesses du gouvernement ? La président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a annoncé le retour des agriculteurs "sur les routes" pour demander le "soutien" des pouvoirs publics face à la menace de l'accord de libre-échange entre les pays du Mercosur et l'Union européenne, dont il sera question lors du G20 au Brésil. Cet accord, soutenu par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, catalyse une colère qui s'accumule, après un été marqué par de mauvaises récoltes — les pires depuis 40 ans. Au début de l'année 2024, les agriculteurs avaient déjà manifesté et organisé de nombreux blocages partout en France. Ces actions avaient conduit le gouvernement à s'engager sur un ensemble de mesures qui n'ont pas été respectées, selon les syndicats d'agriculteurs. Enfin, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire d'un gladiateur après la sortie du film Gladiator II et Marie Bonnisseau explique comment devenir skipper le temps de la course du Vendée Globe, grâce au jeu vidéo "Virtual Regatta". 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
On connait tous la phrase de Neil Armstrong, le premier homme à avoir marché sur la lune, en 1969 : « C'est un petit pas pour l'homme, un pas de géant pour l'humanité ». Depuis 1972, plus aucun homme n’y était retourné. Mais avec la mission Artémis lancée par Donald Trump, les Etats-Unis repartent à la conquête de l’espace. Je dois dire que je n'avais jamais pensé à questionner le bien fondé de ces expéditions, que ce soit pour aller sur la Lune, et pourquoi pas un jour sur Mars. Je me suis toujours dit qu’il devait y avoir d’excellentes raisons scientifiques de le faire. Arnaud Saint-Martin a complètement changé mon regard sur ce sujet. Il est sociologue des sciences au CNRS, spécialiste des activités spatiales et co-auteur avec Irénée Régnauld d’une “Histoire de la conquête spatiale” (La Fabrique, 2024). Leur livre raconte la construction de l’évidence spatiale, et montre comment la communication sur les recherches scientifiques a éclipsé les usages militaires et commerciaux de l’espace. L’exploration humaine de Mars a-t-elle le moindre intérêt scientifique ? Comment s’est affirmé le paradigme de la conquête dans l’histoire spatiale ? A-t-on besoin d’aller dans l’espace ?Un épisode des Idées Larges avec Arnaud Saint-Martin, sociologue.
Références :
- Arnaud Saint Martin, Irénée Régnauld, Histoire de la conquête spatiale.Des fusées nazies aux astrocapitalistes du New Space, La Fabrique, 2024
- Konstantin Eduardovitch Tsiolkovski, lettre à B N. Vorobyev, 1911. Cité in Kévin Limonier, « La pensée de Konstantin Tsiolkovski (1857-1935). Du cosmisme à la conquête spatiale, itinéraires d’une philosophie récupérée », Slavica Occitania, n° 46, 2018
- Jean Baudrillard, « La Biosphère II » (ca. 1991),in Felicity D. Scott, Un climat sur mesure. Les colonies de la NASA (1972-1982), B2, 2019
- David Harvey, Les Limites du capital, Éditions Amsterdam, 2020.
Archives sonores : - NASA - Neil Armstrong - Restored Apollo 11 Moonwalk - Original NASA EVA Mission Video - Walking on the Moon - 1969- PBS NewsHour - WATCH: President Trump announces plan to send NASA back to the moon - 2017- NASA - NASA’s Artemis I Moon Mission: Launch to Splashdown Highlights - 2023- Amblin Entertainment, DreamWorks SKG, Temple Hill Entertainment, Phantasma, Universal Pictures - Damien Chazelle - First Man : Le Premier Homme sur la Lune - 2018 - NASA - President Kennedy's Speech at Rice University - 1962- The Ladd Company - Phillip Kaufman - L'Étoffe des héros - 1983- Walt Disney Animation Studios - Ward Kimball - "Disney Parade" Man in Space - 1955- 20th Century Studios, TSG Entertainment, Scott Free Productions - Ridley Scott - Seul sur Mars - 2015- CBS News - The Late Show with Stephen Colbert - Elon Musk Might Be A Super Villain - 2015- France 3 - "Des Toulousains sur Mars ?" - 2023 Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
"En 2020, pendant le confinement, je me mets à développer un toc : tout enregistrer autour de moi. Quelques mois plus tard, mon état de santé mentale s’aggrave et je décide d’aller en clinique psychiatrique. Je n’avais pas franchement anticipé que là-bas, mon toc se transformerait en un projet de podcast collectif."
Enregistré dans la clinique où Violette est internée, ce documentaire est une immersion sonore au cœur de la vie de patients en psychiatrie. Les témoignages et parcours de vie questionnent les stéréotypes et clichés souvent associés à la folie, et invitent à repenser la notion même de vulnérabilité. Issu d'une trentaine d'heures d'enregistrements, ce récit choral et collectif engage une réflexion sur la tolérance, la santé mentale, et l'institution médicale.
Biographie
Violette Gitton est auteure réalisatrice pour le cinéma. En parallèle, elle exerce en tant que coach enfants : elle veille à la sécurité physique et morale des comédien.ne.s mineur.e.s, et conseille l’équipe mise en scène quant à leur direction. Malheur niveau 2 est son premier podcast.
Remerciements
Merci à la joyeuse bande du parc, David, Achille, Sébastien, Emmanuel, Fabien, Clémence, Diana, Léo et Marguerite. Merci à Martin pour les lasagnes, à ma mère pour le cadenas. À Elie Hantouche et Caline Majdalani ; à tous mes proches enregistrés et à Noémie.
Plans sociaux : que faire face à la "saignée industrielle" qui arrive ? La semaine dernière, Auchan et Michelin ont annoncé la fermeture de plusieurs sites, supprimant près de 3 700 emplois. L’OFCE s’attend à 150 000 destructions d’emplois en 2025. L’objectif du plein emploi que s’était fixé le gouvernement, avec un taux de chômage à 5 % en 2027, apparaît aujourd’hui illusoire. Alors, comment expliquer cette hausse des plans sociaux ? La direction de Michelin invoque un manque de compétitivité des usines européennes vis-à-vis de la concurrence chinoise et américaine, et une hausse des prix de l’énergie. Les syndicats, comme la CGT, dénoncent les marges importantes des employeurs et les dividendes versés aux actionnaires, ainsi que le “naufrage de la politique de l’offre menée par Emmanuel Macron”. Quelle stratégie économique et industrielle la France décidera-t-elle d’adopter pour les prochains mois, alors que le budget 2025 est débattu au Parlement ?
On en débat avec Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, Éric Heyer, Économiste à l’OFCE et Philippe Dessertine, économiste et directeur de l’Institut de Haute Finance. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Exposition "Surréalisme" : le centre Pompidou fête le centenaire de ce mouvement planétaire Nous recevons Didier Ottinger, co-commissaire avec Marie Sarré de l’exposition “Surréalisme”, actuellement au Centre Pompidou à Paris jusqu’au 13 janvier. Conservateur général du patrimoine, il est spécialiste des mouvements surréaliste, futuriste et néo-expressionniste. L’exposition réunit 500 œuvres — comme “L’Ange du foyer” de Max Ernst choisi pour l’affiche — qui retracent plus de quarante années d’une exceptionnelle effervescence créative. Les femmes y ont une place particulière, comme elles en avaient une dans le mouvement, puisque plus de 40 % des œuvres exposées sont signées par des femmes. L’exposition fête le centenaire du surréalisme, mouvement conceptualisé par le “Manifeste du surréalisme” écrit par André Breton. Mais comment se définit ce mouvement caractéristique du XXe siècle qui s’est exporté à l’international ? Plans sociaux : que faire face à la "saignée industrielle" qui arrive ? La semaine dernière, Auchan et Michelin ont annoncé la fermeture de plusieurs sites, supprimant près de 3 700 emplois. L’OFCE s’attend à 150 000 destructions d’emplois en 2025. L’objectif du plein emploi que s’était fixé le gouvernement, avec un taux de chômage à 5 % en 2027, apparaît aujourd’hui illusoire. Alors, comment expliquer cette hausse des plans sociaux ? La direction de Michelin invoque un manque de compétitivité des usines européennes vis-à-vis de la concurrence chinoise et américaine, et une hausse des prix de l’énergie. Les syndicats, comme la CGT, dénoncent les marges importantes des employeurs et les dividendes versés aux actionnaires, ainsi que le “naufrage de la politique de l’offre menée par Emmanuel Macron”. Quelle stratégie économique et industrielle la France décidera-t-elle d’adopter pour les prochains mois, alors que le budget 2025 est débattu au Parlement ? Enfin, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire de John Cadbury après la disparition des célèbres gâteaux Fingers dans les rayons des supermarchés et Marie Bonnisseau évoque le phénomène du puzzle, ce jeu familial, vieux de plusieurs siècles, de nouveau en vogue. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La COP29 : la COP de tous les dangers pour le climat ? La COP29 s'est ouverte lundi 11 novembre à Bakou, la capitale de l'Azerbaïdjan. Ce rendez-vous annuel intervient après l'élection de Donald Trump, président climatosceptique qui a déjà promis de se retirer des accords de Paris, visant à maintenir le niveau du réchauffement de la planète en dessous de 2 degrés, et à poursuivre les efforts pour le contenir à 1,5 degrés. Cette COP s’ouvre également à un moment où l’urgence climatique n’a jamais été aussi forte, comme l’ont rappelé les inondations meurtrières de Valence, en Espagne. Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'année 2024 est en passe d'être la plus chaude jamais enregistrée. L’OMM sonne "l’alerte maximale face au rythme effréné du changement climatique", au moment où l'on peut se questionner sur l'efficacité de la COP29, car la plupart des grands dirigeants mondiaux ne se déplaceront pas en Azerbaïdjan. Bakou a par ailleurs défendu son droit à exploiter ses ressources pétrolières et gazières. Doit-on craindre un effet domino si les États-Unis se désengagent dans la course à la neutralité carbone ? On en débat avec l'économiste et sociologue Martial Ze Belinga, le spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations François Gemenne et la conseillère spéciale Climat de l'Iddri, Lola Vallejo. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Voyage au cœur du monde conspirationniste avec Naomi Klein Depuis “No Logo : La tyrannie des marques”, édité en France en 2001, Naomi Klein est devenue une figure incontournable de la gauche nord-américaine. Dans son nouvel ouvrage "Le Double : Voyage dans le Monde miroir", l'auteure canadienne plonge dans l’univers conspirationniste qui s’est amplifié depuis la pandémie de Covid-19, au point d'être devenu un véritable monde parallèle sur les réseaux sociaux. Tout commence par une confusion à laquelle Naomi Klein était confrontée depuis une dizaine d’années. Souvent sur les réseaux sociaux, on la prenait pour une certaine Naomi Wolf, auteure américaine aux prises de position anti-capitalistes. Sauf qu’au fil des années, et plus encore après la pandémie de Covid-19, Naomi Wolf est devenue une figure de la droite complotiste — avec des valeurs aux antipodes de celles de Naomi Klein — ce qui l’a poussée à regarder de l’autre côté du miroir, pour voir ce que “son double” disait sur les réseaux sociaux. La COP29, la COP de tous les dangers pour le climat ? La COP29 s'est ouverte lundi 11 novembre à Bakou, la capitale de l'Azerbaïdjan. Ce rendez-vous annuel intervient après l'élection de Donald Trump, président climatosceptique qui a déjà promis de se retirer des accords de Paris, visant à maintenir le niveau du réchauffement de la planète en dessous de 2 degrés, et à poursuivre les efforts pour le contenir à 1,5 degrés. Cette COP s’ouvre également à un moment où l’urgence climatique n’a jamais été aussi forte, comme l’ont rappelé les inondations meurtrières de Valence, en Espagne. Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'année 2024 est en passe d'être la plus chaude jamais enregistrée. L’OMM sonne "l’alerte maximale face au rythme effréné du changement climatique", au moment où l'on peut se questionner sur l'efficacité de la COP29, car la plupart des grands dirigeants mondiaux ne se déplaceront pas en Azerbaïdjan. Bakou a par ailleurs défendu son droit à exploiter ses ressources pétrolières et gazières. Doit-on craindre un effet domino si les États-Unis se désengagent dans la course à la neutralité carbone ? Enfin, Xavier Mauduit nous parle de la visite du Pape François prévue en Corse et Marie Bonnisseau nous emmène en Chine où des cyclistes créent des embouteillages monstres.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Donald Trump sur orbite : Elon Musk plus puissant que jamais ? Le milliardaire Elon Musk, fondateur de Space X, Tesla ou encore Starlink et qui a racheté il y a deux ans le réseau Twitter rebaptisé “X”, a été un acteur majeur dans la campagne présidentielle de Donald Trump. Ayant officiellement apporté un soutien financier de plus de 75 millions de dollars au nouveau président américain, il s'est également chargé de le promouvoir sur le réseau social "X". L'entrepreneur sud-africain, naturalisé américain en 2022, est allé jusqu’à offrir un million de dollars par jour à une personne qui avait signé une pétition organisée par le comité pro-Trump en faveur de la liberté d'expression et du droit à porter des armes,. Depuis la victoire de Donald Trump, il multiplie les publications : "La réalité de cette élection était évidente sur X alors que la plupart des médias traditionnels mentaient sans relâche au public", écrivait-il par exemple. Après avoir participé à l'accession de son candidat à la Maison Blanche, quel rôle jouera Elon Musk dans l'administration Trump ? Alors qu’il est déjà l'homme le plus riche du monde, peut-il devenir le plus puissant ? On en débat avec Christine Kerdellant, journaliste économique et essayiste, Gérald Olivier, chercheur franco-américain à l’Institut Prospective & Sécurité en Europe et Romain Badouard, chercheur en sciences de l’information et de la communication. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Aujourd’hui, je visite le quartier des mineurs de la prison de Villepinte. C’est la première fois que je mets un pied en prison. Le quartier des mineurs a connu une situation dramatique le mois dernier. Sur les 38 mineurs qui sont détenus là-bas, 4 ont tenté de se suicider à quelques jours d’intervalle. Le premier jeune s’est pendu dans sa cellule. Il est à l’hôpital, dans un état désespéré.
Délits mineurs
Délits mineurs raconte la justice des mineurs depuis le point de vue d’une assesseure au tribunal pour enfants de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Les assesseurs sont des citoyens-bénévoles qui assistent le juge des enfants dans les affaires où des mineurs sont suspectés d’avoir commis des délits graves, parfois des crimes. Il y a un juge et deux assesseurs par audience. En délibéré, les décisions se prennent à la majorité des voix. Le juge et les assesseurs disposent chacun d’une voix, de valeur égale. Chaque épisode de Délits mineurs plonge l’auditeur dans l’histoire d’un jeune, dans le déroulement d’une audience et dans une expérience subjective, parfois déchirante : celle de juger.Délits mineurs est un podcast bi-mensuel, à retrouver tous les quinze jours sur ARTE Radio et les plateformes d'écoute.
Découvrez ou redécouvrez les meilleurs moments de 28 minutes en compagnie d’Élisabeth Quin et de sa bande ! Pour commencer, retrouvez la journaliste Marie-Monique Robin dont le documentaire "Vive les microbes !", diffusé sur Arte.tv, questionne “la course à la bétonisation, l’hyper-hygiénisme, l’aseptisation des aliments, le déparasitage”. Le mathématicien Mickaël Launay nous partage sa passion des maths au quotidien, tandis que la romancière Fatou Diome évoque son amour de la langue française et de la francophonie. Puis, direction Marseille avec le journaliste Philippe Pujol qui publie “Cramés” où il dissèque les rouages du trafic de drogue. Dans un autre livre qui raconte aussi notre société, le géographe et écrivain Michel Bussi explore une centaine de lieux qui façonnent notre existence. Enfin, Abou Sangaré, jeune travailleur guinéen sans papiers à l'affiche du film "L'histoire de Souleymane", livre un puissant témoignage sur son exil. Puis, redécouvrez trois débats qui ont marqué l’actualité des dernières semaines : les inondations d'ampleur dans la région Centre-Est, le procès des viols de Mazan et la guerre commerciale entre l’Europe et la Chine.
Xavier Mauduit remonte au 19e siècle où Paris "exposait" des hommes et des femmes arrachés à leurs terres dans des "zoos humains" et Marie Bonnisseau nous emmène dans un autre zoo en Finlande qui rend ses pandas à la Chine. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, experte droit au développement au Conseil des Droits de l’Homme ; Aysegul Sert, journaliste turco-américaine et professeure à l’école de journalisme de Sciences Po ; Gil Mihaely, historien et directeur de publication de la revue “Conflits” et le dessinateur de presse Patrick Chappatte. La coalition Scholz explose : l’Allemagne est-elle devenue le maillon faible de l’Europe ? Le chancelier allemand Olaf Scholz a limogé son ministre des Finances marquant la fin de la coalition, au gouvernement, entre la droite libérale FDP, le SPD (le parti du chancelier) et les Verts. Depuis plusieurs semaines, elle se déchire, notamment sur les questions économiques. Olaf Scholz sollicitera un vote de confiance le 15 janvier et des législatives anticipées pourraient se tenir au printemps. Cette crise s’ajoute à toutes celles qui secouent l’Allemagne depuis des années : crise énergétique, migratoire, industrielle… Auparavant modèle pour l’Europe, l’Allemagne est-elle devenue aujourd’hui le maillon faible ? Le retour de Donald Trump peut-il être une chance pour l’Europe ? L’élection de Donald Trump est, a priori, une mauvaise nouvelle pour l’Europe : guerre commerciale encore plus forte, fragilité de son soutien à l’Ukraine, etc. Mais elle pourrait aussi être une chance et obliger les États européens à être plus forts ensemble. Emmanuel Macron l’a affirmé en ouverture de la Communauté politique européenne, à Budapest : “C’est un moment de l’Histoire, pour nous les Européens, qui est décisif.” L’électrochoc Trump peut-il effectivement être salvateur et une occasion pour l’Europe, forcée de s’émanciper ? Nous recevons l’historien Fabrice D’Almeida qui publie “Génies du mal - Comment ils font l’Histoire” (éditions Plon). L’auteur propose d’éclairer différentes catégories où s’exprime le mal à la lumière du passé et montre comment les génies du crime ont émergé. Et si la part de violence et d’horreur des êtres humains expliquait davantage les sursauts de notre histoire que nos bonnes intentions, nos recherches savantes ou notre humanisme ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins espagnols. Lors des inondations dévastatrices la semaine dernière, le roi Felipe VI a été hué par la foule et les sinistrés sous des jets de boue et de bouteilles. Mais, selon les journalistes espagnols, l’empathie et le calme dont il a fait preuve lors de cet événement lui ont conféré une nouvelle stature et une bonne image dans tout le pays. Contrairement au Premier ministre, Pedro Sánchez, qui est accusé d’avoir tardé à envoyer de l’aide et des secours dans la région. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télé australienne où le gouvernement va interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Une mesure qui fait débat. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine à Kemi Badenoch, le nouveau visage de la droite au Royaume-Uni. Cette femme noire, originaire du Nigeria, dirige à présent le parti conservateur. Paola Puerari nous invite à méditer sur la taille et se demande pourquoi les grands ont plus de chances de réussir ? Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes qui se demande pourquoi est-ce que le métro de Rome est nul ? 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité de la semaine en compagnie de nos clubistes : Jean-Loup Bonnamy, essayiste, docteur en philosophie et spécialiste de géopolitique ; l'historien Pascal Blanchard, Blanche Leridon, directrice éditoriale de l’Institut Montaigne, et la dessinatrice de presse Louison. Retour sur deux actualités de la semaine : De Michelin à Auchan, le retour alarmant des plans sociaux ? Ce mardi 8 novembre, Michelin a annoncé la fermeture de deux de ses sites de production à Cholet et Vannes, qui emploient au total plus de 1 250 personnes. Dans le même temps, Auchan a déclaré que 2 390 emplois seraient supprimés. Le nouveau plan social de la multinationale française de la grande distribution peut s'expliquer par des erreurs stratégiques, mais celui du mastodonte du pneumatique semble plus inquiétant. La direction justifie la fermeture des deux usines de la même façon que toute l'industrie automobile française : la baisse de compétitivité due à la concurrence du marché chinois et américain. Après le triomphe de Trump, quelles leçons politiques vues de France ? Après la nouvelle victoire du milliardaire républicain Donald Trump dans la course à la présidence américaine, quelles leçons doit-on tirer de la déroute de Kamala Harris et des démocrates ? La question divise les politiques et les observateurs en France, qui en font des analyses radicalement différentes. "Les États-Unis ne pouvaient pas choisir la gauche, (car) il n'y en avait pas", selon la France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon. Les éditorialistes de droite font une lecture exactement inverse : la gauche s'est affaiblit aux États-Unis parce qu’elle s’est focalisée sur les sujets identitaires et sociétaux, abandonnant les classes populaires et la question économique. Nous recevons l'auteure et journaliste Sophie Pujas qui publie "Chefs-d'œuvre disparus, ces trésors que vous ne verrez jamais plus", aux éditions Hoëbeke. À travers l'histoire d'une centaine d'œuvres, elle explore la façon dont l'art peut disparaître. Selon l'auteure, "aucun pays n’est protégé pour toujours des aléas de la grande histoire, aucun musée n’est inviolable". Cambriolages, pillages, erreurs humaines, incendies… Son livre illustre le caractère vulnérable de l'art dont l'immortalité n'est qu'une "illusion". En Iran, la jeune Ahou Daryaei est devenue le nouveau symbole de la résistance au régime des mollahs, en déambulant dans la rue en sous-vêtements. Cette image a provoqué une vague de soutien partout dans le monde, comme en France. Un tweet de Sandrine Rousseau sur X, alors qu’elle défend la liberté de porter le voile en France, a soulevé de nombreuses critiques, notamment de la part de l'artiste franco-iranienne Marjane Satrapi. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Alors qu'elle avait officiellement affiché son soutien à la candidate démocrate Kamala Harris, la superstar Taylor Swift n'aura finalement pas eu l'influence attendue dans les élections américaines. Le soutien du “show-biz” est-il même devenu contre-productif, alimentant l’idée d’une déconnexion entre les élites et le vote populaire ? C'est le point com de Paola Puerari. Lors du match de Ligue des champions du Paris Saint-Germain contre l'Atlético de Madrid au Parc des Princes, un tifo propalestinien a créé la polémique. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Enfin, ne manquez pas la Une internationale qui revient sur la victoire de Donald Trump, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Au cœur de la sinistre prison d’Evin en Iran où fut détenue Fariba Adelkhah Fariba Adelkhah est arrêtée à l'aéroport de Téhéran par la police iranienne en 2019. Le lendemain, l'anthropologue franco-iranienne se retrouve à la prison d’Evin. Sans jamais vraiment comprendre les raisons de son arrestation, elle est condamnée, en 2020, à cinq ans de prison pour "espionnage" et "complot contre la sécurité du pays". Elle est graciée et libérée en 2023. Au cours de ces années d'incarcération, qu'elle effectue entre la prison d'Evin et des assignations à résidence, elle continue son travail de recherche et rencontre notamment la prisonnière Narges Mohammadi, prix Nobel de la paix. Dans son livre “Prisonnière à Téhéran”, elle choisit la prison d’Evin comme terrain d’étude pour décrire ce lieu qui reflète tous les aspects de la société iranienne. Une véritable micro-société avec ses codes et sa hiérarchie, mais qui reste "le monde du silence". Donald Trump sur orbite : Elon Musk plus puissant que jamais ? Le milliardaire Elon Musk, fondateur de Space X, Tesla ou encore Starlink et qui a racheté il y a deux ans le réseau Twitter rebaptisé “X”, a été un acteur majeur dans la campagne présidentielle de Donald Trump. Ayant officiellement apporté un soutien financier de plus de 75 millions de dollars au nouveau président américain, il s'est également chargé de le promouvoir sur le réseau social "X". L'entrepreneur sud-africain, naturalisé américain en 2022, est allé jusqu’à offrir un million de dollars par jour à une personne qui avait signé une pétition organisée par le comité pro-Trump en faveur de la liberté d'expression et du droit à porter des armes,. Depuis la victoire de Donald Trump, il multiplie les publications : "La réalité de cette élection était évidente sur X alors que la plupart des médias traditionnels mentaient sans relâche au public", écrivait-il par exemple. Après avoir participé à l'accession de son candidat à la Maison Blanche, quel rôle jouera Elon Musk dans l'administration Trump ? Alors qu’il est déjà l'homme le plus riche du monde, peut-il devenir le plus puissant ? Enfin, Xavier Mauduit rend hommage à Madeleine Riffaud, figure emblématique de la Résistance décédée ce mercredi 6 novembre à l'âge de 100 ans. Marjorie Adelson part au Japon qui lance un projet de tapis roulant géant pour assurer les livraisons entre Tokyo et Osaka. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Donald Trump réélu : on prend le même et on recommence ? L’élection présidentielle américaine cette année devait être l’une des plus serrées de l’histoire politique des États-Unis. Finalement, quelques heures après la fermeture des derniers bureaux de vote, Donald Trump est réélu. Rapidement, les dirigeants du monde entier ont salué sa victoire. Pour la première fois depuis 20 ans, un candidat républicain obtient à la fois la majorité des Grands électeurs et celle du vote populaire. Les “swing states”, États-clés au nombre de sept cette année, ont majoritairement voté pour l’ancien président. Au Sénat, la victoire est aussi républicaine puisque le parti est à nouveau majoritaire. Si Donald Trump a déjà séjourné à la Maison Blanche en 2016, les conditions sont différentes huit ans plus tard. Aujourd’hui, le parti républicain lui est entièrement dévoué. À tel point que d’anciens collaborateurs craignent une dérive fasciste. Son programme est également marqué par la radicalité, en particulier sur les sujets d’immigration et le rôle de l’État central. Que pouvons-nous attendre du mandat Trump 2.0 ? On en débat avec Pierre Bourgois, maître de conférences en science politique à l’Université catholique de l’Ouest à Angers ; Elisa Chelle, politologue et rédactrice en chef de la revue "Politique américaine" et Cole Stangler, journaliste franco-américain pour l’hebdomadaire "The Nation". 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Alors que l’Amérique vote, l’Europe "seule face à son destin" ? Ce mardi 5 novembre a lieu l'élection présidentielle américaine. Le candidat républicain Donald Trump et la candidate démocrate Kamala Harris sont aux coude-à-coude dans les sondages après une campagne virulente. Bien que le nom du nouveau locataire de la Maison Blanche ne soit pas encore connu, il semble évident que les conséquences de cette élection dépasseront largement la frontière des États-Unis et toucheront directement l'Europe. Principal soutien financier de l'Ukraine, les États-Unis pourraient, en cas d'élection de Donald Trump, laisser l'Union européenne seule face à l'agression russe. Plus largement, une élection de Donald Trump pourrait diriger les États-Unis vers un désengagement progressif sur les questions de sécurité et de défense, notamment celle de l'OTAN. Sur le plan économique, démocrates et républicains paraissent réticents à l'idée d'instaurer une politique de libre-échange avec l'Europe, au bénéfice d'un protectionnisme américain déjà en partie mis en place sous l'administration de Joe Biden. L'Europe se retrouve-t-elle seule face à son destin ? On en débat avec Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne, Nicolas Tenzer, enseignant à Sciences Po et spécialiste des questions stratégiques et Alexandra de Hoop Scheffer, politologue et spécialiste des États-Unis. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
"Mères à perpétuité" : l’enquête sur le tabou de l’infanticide Dans son documentaire "Mères à perpétuité", disponible sur la plateforme d'Arte.tv, Sofia Fischer a cherché à lever le tabou sur l'infanticide. En France, tous les dix jours, un enfant est tué par sa mère. Selon la journaliste du "Monde", ce tabou "provient de cette conception de la mère comme figure sacrificielle". Après quelques mois d’enquête et une quarantaine de dossiers épluchés, Sofia Fischer s’est aperçue qu’il y avait énormément à dire sur le sujet. Elle a découvert que les mères infanticides déclarent sans exception "n’avoir pas eu le choix". "Je me suis demandé comment on créait une société dans laquelle les femmes estimaient qu’elles n’avaient pas d’autre choix que de tuer leurs enfants". Pour dissiper le mystère et parvenir à comprendre les mécanismes de l’infanticide maternel et du passage à l'acte, elle a voulu laisser la place à ces femmes, à qui on n'a jamais donné la parole.
Alors que l’Amérique vote, l’Europe "seule face à son destin" ? Ce mardi 5 novembre a lieu l'élection présidentielle américaine. Le candidat républicain Donald Trump et la candidate démocrate Kamala Harris sont aux coude-à-coude dans les sondages après une campagne virulente. Bien que le nom du nouveau locataire de la Maison Blanche ne soit pas encore connu, il semble évident que les conséquences de cette élection dépasseront largement la frontière des États-Unis et toucheront directement l'Europe. Principal soutien financier de l'Ukraine, les États-Unis pourraient, en cas d'élection de Donald Trump, laisser l'Union européenne seule face à l'agression russe. Plus largement, une élection de Donald Trump pourrait diriger les États-Unis vers un désengagement progressif sur les questions de sécurité et de défense, notamment celle de l'OTAN. Sur le plan économique, démocrates et républicains paraissent réticents à l'idée d'instaurer une politique de libre-échange avec l'Europe, au bénéfice d'un protectionnisme américain déjà en partie mis en place sous l'administration de Joe Biden. L'Europe se retrouve-t-elle seule face à son destin ? Enfin, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire d'un roi chahuté par son peuple après les récentes protestations espagnoles contre le roi Felipe VI et Marjorie Adelson nous parle du botox, ce produit que l'on s'injecte pour "lisser la peau". 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Violences liées au narcotrafic : la France est-elle à un "point de bascule" ? Rennes, Marseille, Poitiers, ou encore Valence : les affaires criminelles liées au narcotrafic n’épargnent plus aucune ville de France ces derniers mois. Jeudi 31 octobre, une fusillade a éclaté le soir devant un restaurant du quartier prioritaire des Couronneries à Poitiers. Un adolescent de quinze ans est décédé à la suite de ses blessures. À Rennes, c’est un enfant de cinq ans qui a perdu la vie une semaine plus tôt, alors que la voiture conduite par son père était prise en chasse par des hommes cagoulés. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a fait le déplacement dans la capitale bretonne vendredi pour évoquer ces multiples règlements de comptes : "soit il y a une mobilisation générale pour ce grand combat qui prendra des années, et on le gagnera, soit il y a la mexicanisation du pays", a-t-il alerté. Un rapport sénatorial paru en mai dernier, piloté par Étienne Blanc et Jérôme Durain, faisait état d’une “France submergée par le narcotrafic”. L’État peut-il encore agir face au trafic de stupéfiants ?
On en débat avec Clotilde Champeyrache, économiste, maîtresse de conférences au CNAM, Frédéric Ploquin, écrivain et journaliste spécialiste du grand banditisme et Gilles Leclair, ancien patron de l'Office central de lutte contre les stupéfiants. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Frelons asiatiques, araignées, mouches à merde : des petites bêtes pas si vilaines Pour François Lasserre, entomologiste et vice-président de l'Office pour les insectes et leur environnement, toutes les espèces se valent et rien ne justifie qu'on en discrimine certaines. Même si nous les considérons comme invasives ou nuisibles, ce scientifique aime rappeler que cela reste une question de point de vue. Ainsi, le frelon asiatique (ou frelon à pattes jaunes) est considéré dans l'inconscient collectif comme une espèce dangereuse à éradiquer, tandis que l’entomologiste y voit un animal social évolué, doté d’attributs singuliers. Dans son dernier livre "Facettes fascinantes de belles bêtes" (éditions Belin), François Lasserre explore le monde incompris des insectes et déconstruit les idées reçues sur ces êtres bien moins hostiles que ce qu'en retient le sens commun.
Violences liées au narcotrafic : la France est-elle à un "point de bascule" ? Rennes, Marseille, Poitiers, ou encore Valence : les affaires criminelles liées au narcotrafic n’épargnent plus aucune ville de France ces derniers mois. Jeudi 31 octobre, une fusillade a éclaté le soir devant un restaurant du quartier prioritaire des Couronneries à Poitiers. Un adolescent de quinze ans est décédé à la suite de ses blessures. À Rennes, c’est un enfant de cinq ans qui a perdu la vie une semaine plus tôt, alors que la voiture conduite par son père était prise en chasse par des hommes cagoulés. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a fait le déplacement dans la capitale bretonne vendredi pour évoquer ces multiples règlements de comptes : "soit il y a une mobilisation générale pour ce grand combat qui prendra des années, et on le gagnera, soit il y a la mexicanisation du pays", a-t-il alerté. Un rapport sénatorial paru en mai dernier, piloté par Étienne Blanc et Jérôme Durain, faisait état d’une “France submergée par le narcotrafic”. L’État peut-il encore agir face au trafic de stupéfiants ? Enfin, à l’occasion du prix Goncourt 2024, Xavier Mauduit nous parlera des joutes médiévales, et Marjorie Adelson rend hommage au légendaire musicien Quincy Jones, décédé à l’âge de 91 ans. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Au programme de l’émission 28 minutes : Découvrez ou redécouvrez les meilleurs moments du Club international de 28 minutes ! En compagnie de nos correspondants étrangers et dessinateurs de presse, nous revenons sur les temps forts de l'actualité ces derniers mois : la politique migratoire de Giorgia Meloni en Italie, le rapport de Mario Draghi sur la compétitivité de l'Union européenne, l'excédent budgétaire historique en Irlande, la tentative d'assassinat contre Donald Trump… Puis nous remontons dans le temps avec nos deux invités : le boulanger Adriano Farano qui nous invite à manger comme au Néolithique et l'archéologue Jennifer Kerner, passionnée par les trésors archéologiques de la Préhistoire. Nous poursuivrons ce voyage en Norvège avec Jean-Mathieu Pernin, où le mariage de la princesse avec un chaman a fait scandale. Paola Puerari, nous invitera à méditer sur la dangerosité du "scrolling", avant de finir en beauté avec la question très intéressante de David Castello-Lopes : que faire en cas d'attaque de kangourou ?
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Découvrez ou redécouvrez les meilleurs moments du Club de 28 minutes ! En compagnie de nos clubistes et dessinateurs de presse, nous revenons sur les temps forts de l'actualité ces derniers mois : la nouvelle loi immigration prévue pour 2025, Marine Le Pen face à la justice, la nouvelle Commission européenne et l’utilisation de la voiture en ville. Puis, nous parlerons de l’enseignement en réseau d’éducation prioritaire (REP) avec la professeure de français Myriam Meyer et nous recevrons Elsa Wolinski qui nous présentera l’exposition de dessins de son père Georges. Claude Askolovitch rendra hommage à l’acteur Michel Blanc décédé soudainement au début du mois. Enfin, Paola Puerari reviendra sur une annonce qui a chamboulé le monde du sport : la retraite du joueur de tennis espagnol Rafael Nadal. Pour finir, nous retrouverons Benoît Forgeard qui se demande comment vivre heureux dans un monde de vieux.
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Soldats nord-coréens envoyés en Russie : à quoi joue Kim Jong-un ? Les États-Unis ont confirmé l'envoi par la Corée du Nord de plus de 10 000 soldats pour s'entraîner dans l'est de la Russie. Ce mardi 29 octobre, les Américains ont été encore plus précis en annonçant avoir décelé un "petit nombre" de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, frontalière avec l'Ukraine. 2 000 hommes supplémentaires seraient sur le point de d'arriver dans cette zone. Selon les services de renseignements sud-coréens, Pyongyang enverra même des généraux sur la ligne de front. Bien que la Corée du Nord n'ait pas confirmé ces présences, la communauté internationale est préoccupée par les intentions de Kim Jong-un. Le pays a déjà fourni plusieurs millions d'obus à la Russie et a signé, en juin dernier, un traité sur le "partenariat stratégique global" avec Vladimir Poutine. Ce pacte vise notamment à éviter les sanctions de l'ONU, après les essais balistiques et nucléaires de la Corée du Nord, grâce au veto russe. On en débat avec Christine Dugoin-Clément, chercheuse à la Chaire Risques de l'IAE Paris-Sorbonne, Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter et à "L’Obs" et le général Nicolas Richoux, ancien commandant de la 7ème brigade blindée. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Aya de Yopougon, Akissi : Marguerite Abouet donne la parole aux jeunes Ivoiriennes L'auteure et réalisatrice franco-ivoirienne Marguerite Abouet publie “Akissi de Paris”, une BD illustrée par Mathieu Sapin. Dans ce premier volume, elle raconte l’histoire d’une jeune Ivoirienne qui vient d’arriver à Paris. Cette histoire est la sienne puisqu’elle arrive en France à l’âge de 12 ans en 1983. Son personnage doit s’adapter à un nouvel environnement, celui d’un établissement parisien, où il n’est pas simple de surmonter les préjugés et de se faire des amis. Comme l’auteure à son âge, elle apprivoise ses camarades en leur racontant des histoires de son pays d’origine. Akissi n’est pas la première protagoniste imaginée par Marguerite Abouet, qui est également connue pour sa série “Aya de Yopougon” qui compte sept tomes de BD et s’est vendue à plus de 900 000 exemplaires. Soldats nord-coréens envoyés en Russie : à quoi joue Kim Jong-un ? Les États-Unis ont confirmé l'envoi par la Corée du Nord de plus de 10 000 soldats pour s'entraîner dans l'est de la Russie. Ce mardi 29 octobre, les Américains ont été encore plus précis en annonçant avoir décelé un "petit nombre" de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, frontalière avec l'Ukraine. 2 000 hommes supplémentaires seraient sur le point de d'arriver dans cette zone. Selon les services de renseignements sud-coréens, Pyongyang enverra même des généraux sur la ligne de front. Bien que la Corée du Nord n'ait pas confirmé ces présences, la communauté internationale est préoccupée par les intentions de Kim Jong-un. Le pays a déjà fourni plusieurs millions d'obus à la Russie et a signé, en juin dernier, un traité sur le "partenariat stratégique global" avec Vladimir Poutine. Ce pacte vise notamment à éviter les sanctions de l'ONU, après les essais balistiques et nucléaires de la Corée du Nord, grâce au veto russe. Enfin, Marjorie Adelson nous fait découvrir Igbo-Ora, non loin de la mégapole nigériane de Lagos, ville championne du monde de la naissance de jumeaux et Marie Bonnisseau nous raconte l'histoire d'Halloween, cette fête irlandaise riche en costumes et en empreinte carbone. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Quand un enfant décède, les pensées se tournent naturellement vers sa famille proche : ses parents, ses frères et sœurs. Mais qu'en est-il de ses potes ? De cette amie avec qui il trainait toute la journée à l’école, de celui avec qui elle mangeait à la cantine, de tous ses amis avec qui il se confiait sans avoir peur d’être jugé ?
Ces enfants trouvent difficilement leur place dans cette épreuve douloureuse et souvent inédite, pour eux, de la mort. Non pas parce qu’ils ne veulent pas s'investir, mais parce qu’ils ne savent pas comment faire, ni comment réagir. A vrai dire, eux aussi sont des enfants. Dans les témoignages de ce documentaire, ces enfants devenus grands parleront de cette solitude, de ce manque d’accompagnement, de ce traumatisme, de cette pudeur. Mais surtout de la manière dont cette mort soudaine a été décisive dans leur construction personnelle.
Remerciements
Lauriane, Nicolas, Leila, Elise et Marie-Frédérique Bacqué, psychologue.
Trump fait-il vraiment peser une menace fasciste sur l’Amérique ? Dans “Le complot contre l’Amérique”, l’écrivain américain Philip Roth imagine ce qu'il se serait passé aux États-Unis si son pays s’était rallié à l’Allemagne nazie, en portant à sa tête l’aviateur Charles Lindbergh, antisémite notoire. À moins d’une semaine de l’élection présidentielle américaine, les contempteurs de Donald Trump, comme sa rivale Kamala Harris, le qualifient de fasciste. Le candidat républicain s’en est défendu lundi 28 octobre affirmant être “le contraire d’un nazi”. L’américaniste Sylvie Laurent analysait la situation, dans “Libération” le 26 octobre : “Donald Trump n’est ni Hitler, ni Mussolini. Mais des éléments indiscutables de fascisation, qui s’ancrent dans l’histoire américaine, sont rassemblés dans la parole et le projet politiques du candidat.” Aide aux Palestiniens : l’interdiction de l’Unrwa par Israël est-elle défendable ? Le Parlement israélien a voté lundi 28 octobre en faveur d’une loi interdisant les activités de l’Unrwa, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, en Israël. Il y a quelques mois, l’État hébreu avait accusé des employés de cet agence d’avoir participé aux massacres du 7 octobre aux côtés du Hamas. Cette décision a provoqué un tollé international et pourrait avoir d’importantes conséquences sur l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens, en particulier dans la bande de Gaza. Cette loi semble également marquer l’hostilité d’Israël à l’égard de l’ONU et de son secrétaire général, António Guterres, qui a condamné à plusieurs reprises la riposte israélienne sur Gaza. Cette décision est-elle susceptible d’amplifier davantage la crise humanitaire dans la bande de Gaza ?
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La région de Valence en Espagne confrontée à des inondations dantesques et mortelles Plus de 72 personnes sont décédées en Espagne dans des inondations qui touchent le sud-est du pays depuis le mardi 29 octobre. Ce sont les inondations les plus dramatiques depuis août 1996. La région de Valence, et la côte méditerranéenne espagnole en général, sont souvent sujettes à des phénomènes de “goutte froide”, qui provoquent des pluies soudaines et très violentes. Ces épisodes peuvent durer plusieurs jours. Le météorologue Gaël Musquet nous explique les causes de ces inondations impressionnantes et leur lien avec le réchauffement climatique.
Trump fait-il vraiment peser une menace fasciste sur l’Amérique ? Dans “Le complot contre l’Amérique”, l’écrivain américain Philip Roth imagine ce qu'il se serait passé aux États-Unis si son pays s’était rallié à l’Allemagne nazie, en portant à sa tête l’aviateur Charles Lindbergh, antisémite notoire. À moins d’une semaine de l’élection présidentielle américaine, les contempteurs de Donald Trump, comme sa rivale Kamala Harris, le qualifient de fasciste. Le candidat républicain s’en est défendu lundi 28 octobre affirmant être “le contraire d’un nazi”. L’américaniste Sylvie Laurent analysait la situation, dans “Libération” le 26 octobre : “Donald Trump n’est ni Hitler, ni Mussolini. Mais des éléments indiscutables de fascisation, qui s’ancrent dans l’histoire américaine, sont rassemblés dans la parole et le projet politiques du candidat.” Aide aux Palestiniens : l’interdiction de l’Unrwa par Israël est-elle défendable ? Le Parlement israélien a voté lundi 28 octobre en faveur d’une loi interdisant les activités de l’Unrwa, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, en Israël. Il y a quelques mois, l’État hébreu avait accusé des employés de cet agence d’avoir participé aux massacres du 7 octobre aux côtés du Hamas. Cette décision a provoqué un tollé international et pourrait avoir d’importantes conséquences sur l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens, en particulier dans la bande de Gaza. Cette loi semble également marquer l’hostilité d’Israël à l’égard de l’ONU et de son secrétaire général, António Guterres, qui a condamné à plusieurs reprises la riposte israélienne sur Gaza. Cette décision est-elle susceptible d’amplifier davantage la crise humanitaire dans la bande de Gaza ? Marjorie Adelson nous emmène au Royaume-Uni, préoccupé par un mystérieux voleur de cheddar et Marie Bonnisseau nous explique comment l’extrême droite allemande s’en prend à l’héritage architectural du Bauhaus. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Jus de fruits, bonbons, plats préparés : faut-il taxer les produits sucrés ? Les députés de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale se sont prononcés en faveur d'une taxe sur les produits transformés trop sucrés. Une proposition approuvée par la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq, précisant qu'il s'agit d'inciter "dès le plus jeune âge, dans les centres d'apprentissage, à travailler avec moins de sucres". Car ce produit addictif, omniprésent dans notre alimentation, est responsable de problèmes de santé tels que le surpoids, l'obésité, le diabète ou encore les maladies cardio-vasculaires. De son côté, la ministre de l'Agriculture Annie Genevard s'y oppose, ne souhaitant pas "ajouter des boulets au pied de nos entreprises, au moment où elles se battent pour défendre leurs positions sur les marchés mondiaux". En France, 20 000 entreprises travaillent dans le secteur agroalimentaire et emploient 520 000 personnes, et des taxes pourraient les fragiliser. On en débat avec le Dr Réginald Allouche, médecin nutritionniste et ingénieur en biomédical ; Guénaëlle Gault, directrice générale de l’Observatoire Société & Consommation (ObSoCo) et Delphine Lingemann, députée MoDem, 4ème circonscription du Puy-de-Dôme. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Pour l’historien Alessandro Stanziani, le nerf de la guerre : c’est le blé Alessandro Stanziani, directeur de recherche au CNRS, publie aux éditions La Découverte "Les guerres du blé : Une éco-histoire écologique et géopolitique". Il revient sur le rôle majeur du blé dans les grands mouvements géopolitiques depuis le 17e siècle. Selon lui, cette céréale est à l'origine de la naissance des États modernes, de l'anéantissement de populations, ou encore de la victoire occidentale de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui encore, le blé est un enjeu majeur, en particulier dans la guerre en Ukraine — principal pays producteur et exportateur en Europe — et objet de convoitise de la part de son voisin russe. Celui qui maîtrise sa culture et sa distribution dispose d’un pouvoir important. Il en va des États comme des multinationales, en situation de monopole sur les semences, ce qui leur permet de contrôler les marchés et de profiter de la spéculation. Jus de fruits, bonbons, plats préparés : faut-il taxer les produits sucrés ? Les députés de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale se sont prononcés en faveur d'une taxe sur les produits transformés trop sucrés. Une proposition approuvée par la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq, précisant qu'il s'agit d'inciter "dès le plus jeune âge, dans les centres d'apprentissage, à travailler avec moins de sucres". Car ce produit addictif, omniprésent dans notre alimentation, est responsable de problèmes de santé tels que le surpoids, l'obésité, le diabète ou encore les maladies cardio-vasculaires. De son côté, la ministre de l'Agriculture Annie Genevard s'y oppose, ne souhaitant pas "ajouter des boulets au pied de nos entreprises, au moment où elles se battent pour défendre leurs positions sur les marchés mondiaux". En France, 20 000 entreprises travaillent dans le secteur agroalimentaire et emploient 520 000 personnes, et des taxes pourraient les fragiliser. Enfin, Marjorie Adelson nous raconte l'histoire incroyable de l'ibis chauve, cet oiseau aperçu pour la première fois depuis plus de 300 ans dans les Pyrénées-Orientales. Marie Bonnisseau traverse l'Atlantique et nous emmène au concours de sosie de l'acteur franco-américain Timothée Chalamet, où l'intéressé a fait son apparition. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce matin, on juge une affaire Le bon coin, un classique au tribunal pour enfants. Hichem, Oumar et Amidou sont poursuivis pour vol avec violences. Derrière leur désinvolture apparente, trois ados à fleur de peau.
Délits mineurs
Délits mineurs raconte la justice des mineurs depuis le point de vue d’une assesseure au tribunal pour enfants de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Les assesseurs sont des citoyens-bénévoles qui assistent le juge des enfants dans les affaires où des mineurs sont suspectés d’avoir commis des délits graves, parfois des crimes. Il y a un juge et deux assesseurs par audience. En délibéré, les décisions se prennent à la majorité des voix. Le juge et les assesseurs disposent chacun d’une voix, de valeur égale. Chaque épisode de Délits mineurs plonge l’auditeur dans l’histoire d’un jeune, dans le déroulement d’une audience et dans une expérience subjective, parfois déchirante : celle de juger.
Délits mineurs est un podcast bi-mensuel, à retrouver tous les quinze jours sur ARTE Radio et les plateformes d'écoute.
Élections en Géorgie et en Moldavie: l’Europe ne fait plus rêver ?
Rêve géorgien, le parti pro-russe au pouvoir en Géorgie, est sorti vainqueur du scrutin législatif de ce week-end avec 54,08 % des voix. En Moldavie, le 20 octobre dernier, le référendum sur l’inscription dans la Constitution du principe d'adhésion à l’Union européenne avait vu le “oui” gagner timidement avec 50,02 % des voix. Ces deux scrutins devaient apporter des éléments de réponse sur le désir de la Moldavie et de la Géorgie d'adhérer, ou non, à l'Union européenne. En Géorgie, la victoire de Rêve géorgien est d’ores et déjà contestée par l'opposition ainsi que la présidente du pays, Salomé Zourabichvili, qui dénonce une "falsification totale des résultats" et “la manifestation de l'intrusion de la Russie”. En Moldavie, le référendum devait appuyer la présidente sortante pro-européenne, Maia Sandu, mais il n'aura fait que rappeler la montée en puissance du candidat pro-russe Alexandr Stoianoglo, alors que le second tour de la présidentielle se joue ce week-end. À l’annonce des résultats dans ces deux pays subsiste la même suspicion d’une ingérence russe. Moscou joue-t-elle vraiment un rôle dans ces résultats, ou l'Europe ne ferait-elle tout simplement plus rêver ? On en débat avec Vera Grantseva, enseignante à Sciences Po et spécialiste de la Russie, Othar Zourabichvili, président de l'Association géorgienne en France et Max-Erwann Gastineau, essayiste et spécialiste des relations internationales. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Pomme de pin, coccinelle ... les mathématiques sont partout dans la nature !
Pour Claire Lommé, "les mathématiques sont vivantes", présentes au quotidien dans tout ce que l'on peut percevoir. Dans son livre "Une mathématicienne au jardin", publié aux éditions Tana, l'écrivaine et professeure agrégée de mathématiques, aide parents et élèves qui ont gardé de mauvais souvenirs de cette discipline et en ont parfois été dégoûtés. Son ouvrage allie ses deux passions : les maths et la nature. C'est ainsi qu'au fil des pages, Claire Lommé fait apparaître les figures mathématiques à travers les fleurs, les arbres ou les insectes qu'elle découvre dans son jardin : les pétales de roses illustrent la suite de Fibonacci, les toiles d’araignées convoquent le théorème de Thalès... Tout est sujet aux mathématiques. C'est la raison pour laquelle la professeure souhaite que l'on désacralise cette matière qui doit rester ouverte à tout le monde, "qu'importe le genre ou la classe sociale". Élections en Géorgie et en Moldavie: l’Europe ne fait plus rêver ? Rêve géorgien, le parti pro-russe au pouvoir en Géorgie, est sorti vainqueur du scrutin législatif de ce week-end avec 54,08 % des voix. En Moldavie, le 20 octobre dernier, le référendum sur l’inscription dans la Constitution du principe d'adhésion à l’Union européenne avait vu le “oui” gagner timidement avec 50,02 % des voix. Ces deux scrutins devaient apporter des éléments de réponse sur le désir de la Moldavie et de la Géorgie d'adhérer, ou non, à l'Union européenne. En Géorgie, la victoire de Rêve géorgien est d’ores et déjà contestée par l'opposition ainsi que la présidente du pays, Salomé Zourabichvili, qui dénonce une "falsification totale des résultats" et “la manifestation de l'intrusion de la Russie”. En Moldavie, le référendum devait appuyer la présidente sortante pro-européenne, Maia Sandu, mais il n'aura fait que rappeler la montée en puissance du candidat pro-russe Alexandr Stoianoglo, alors que le second tour de la présidentielle se joue ce week-end. À l’annonce des résultats dans ces deux pays subsiste la même suspicion d’une ingérence russe. Moscou joue-t-elle vraiment un rôle dans ces résultats, ou l'Europe ne ferait-elle tout simplement plus rêver ? Enfin, Marjorie Adelson nous parle d'une start-up américaine qui propose de trier les embryons de leurs clients pour garantir à leurs enfants un QI plus élevé et Marie Bonnisseau nous emmène dans un village lorrain qui cherche un nom pour ses habitants. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec le regard international de nos clubistes : Arancha González, doyenne de l’École des affaires internationales de Sciences Po ; Gil Mihaely, historien et directeur de publication de la revue “Conflits” ; Kéthévane Gorjestani, chroniqueuse internationale à France 24 et le dessinateur de presse Pierre Kroll. Faut-il faire de la GPA un “crime universel”, comme le fait l’Italie ? Les sénateurs italiens ont adopté, mercredi 16 octobre, une loi qui renforce l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA). Elle était déjà interdite en Italie (comme en France) mais les Italiens pouvaient se rendre dans des pays où cette pratique est légale, comme certains états des États-Unis. Dorénavant, ils seront passibles de poursuites judiciaires à leur retour en Italie. “La location d’utérus est enfin reconnue comme un crime universel. Une loi de bon sens contre la marchandisation du corps féminin”, a réagi Giorgia Meloni, la cheffe du gouvernement italien. En France, le député européen Les Républicains François-Xavier Bellamy est sur la même ligne : il souhaite que l’Union européenne fasse de la GPA un crime universel. La Corée du Nord au soutien de la Russie : l’escalade vers “une guerre mondiale” ? L’Otan et les États-Unis ont confirmé pour la première fois, mercredi 23 octobre, que la Corée du Nord avait envoyé des soldats en Russie. L’organisation militaire craint “une escalade significative du soutien de la Corée du Nord à la guerre illégale de la Russie”. Pour l’heure, la Russie et la Corée du Nord démentent ces mouvements de troupes. Cette révélation constituerait une première dans la guerre en Ukraine puisque, depuis février 2022, aucun gouvernement n’a envoyé de troupes. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a déclaré : “C’est la première étape vers une guerre mondiale.” De son côté, la Corée du Sud a affirmé qu’elle “ne restera pas les bras croisés” devant les agissements de son voisin. Nous recevons la philosophe Juliette Morice qui publie l’essai “Renoncer aux voyages. Une enquête philosophique” aux éditions PUF. Elle y dresse une enquête philosophique sur la notion de voyage et ses multiples facettes, dont la remise en question ne date pas d’hier. Selon elle, l’immobilité induite par le Covid-19 et les confinements nous ont poussés à reconsidérer notre rapport au voyage. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins irlandais qui viennent de créer un diplôme d'influenceur. Une université du centre de l’Irlande a inauguré, à la rentrée, un nouveau cursus intitulé “Création de contenus et réseaux sociaux”, dispensé sur quatre ans. Il a rapidement rencontré du succès puisque 350 étudiants ont postulé pour seulement 30 places disponibles.
Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision australienne après la visite du roi Charles III dans le pays. Ce dernier a été pris à partie par une sénatrice aborigène, Lidia Thorpe, qui a affirmé qu’il n’était “pas [son] roi”. Est-ce le signe de la perte d’influence de la couronne d’Angleterre auprès de ses anciennes colonies ? Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employés de la semaine aux deux colistiers des candidats à la présidentielle américaine : J.D Vance et Tim Walz. Dans le dernier débat télévisé de la campagne, début octobre, ils avaient privilégié un échange poli sur des questions de fond. À quelques jours de l’élection présidentielle, Donald Trump et Kamala Harris, eux, multiplient les invectives. Marjorie Adelson nous propose de méditer sur notre rapport à la mort. Faut-il faire l’expérience de sa propre mort pour mieux l’appréhender ? Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes qui se demande si nous pouvons faire pousser du blé avec du pipi.
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité de la semaine en compagnie de nos clubistes : Maxime Thiébaut, avocat et docteur en droit public, Nathan Devers, écrivain et philosophe, Rokhaya Diallo, journaliste, auteure et réalisatrice et le dessinateur de presse Éric Truant. Retour sur deux actualités de la semaine : Bientôt le retour de la retraite à 62 ans ? Deux propositions de loi visant à abroger la réforme des retraites, afin de rétablir l'âge légal de départ à 62 ans, vont être examinées prochainement à l'Assemblée nationale. La première, déposée par le Rassemblement national, va être étudiée lors de sa niche parlementaire, le jeudi 31 octobre, mais n'a que très peu de chances d'aboutir car les députés de gauche ne la voteront probablement pas. La seconde, déposée par La France insoumise, arrivera le 28 novembre dans l'hémicycle et devrait disposer des voix de la gauche et du RN. Selon les chiffres de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), cette abrogation devrait coûter 3,4 milliards d'euros en 2025 et près de 16 milliards en 2032 à l’État, alors que le gouvernement cherche à faire des économies dans ses dépenses publiques. Faut-il exiger l’exemplarité totale de la part des élus de la République ? Le député LFI Andy Kerbrat a été interpellé en flagrant délit d’achat de drogues de synthèse la semaine dernière. Il a reconnu les faits, présenté ses excuses et annoncé qu’il allait suivre un parcours de soins pour lutter contre son addiction. Il refuse toutefois de démissionner alors qu'un grand nombre d’élus le réclame. "Il n’est pas tolérable de voir un député de la République acheter des drogues de synthèse à un dealer de rue", a lancé le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. La France insoumise voit en son député une victime d'addiction qui "touche des millions de nos compatriotes". Bien que le parlementaire n'ait pas l'obligation de démissionner, cette affaire pose la question du devoir d'exemplarité d'un élu. Nous recevons la journaliste scientifique Camille Van Belle qui publie la BD "Dans les pantoufles de Darwin" aux éditions Alisio. Cet ouvrage, coécrit avec le dessinateur Adrien Miqueu, dévoile de nombreuses anecdotes surprenantes sur la vie du père de la théorie de l'évolution. C'est en lui dédiant un article pour le magazine “Science et Vie Junior” que Camille Van Belle a découvert les 15 000 lettres écrites et reçues par le scientifique. “Darwin c’est nous tous, il nous ressemble terriblement. Comme beaucoup d’entre nous, il passe des journées pourries où il a envie de ne rien faire, se cherche des excuses pour éviter une invitation et pouvoir rester chez lui”, confie la journaliste. Après la démission d'un député LFI accusé de violences sexuelles, une législative partielle doit se tenir en Isère. L’occasion rêvée pour la candidate à Matignon, Lucie Castets, d'obtenir un mandat d'élue et s'offrir ainsi une position plus crédible en cas de renversement du gouvernement actuel. Elle a abandonné l'idée, faute d'accord entre les partis du Nouveau Front populaire sur les conditions de sa candidature. LFI exigeait qu’elle se présente sous sa bannière, ce qu’elle ne voulait pas. C'est le duel de la semaine de Valérie Brochard. Le réalisateur français Nicolas Bedos a été condamné à un an de prison dont six mois ferme sous bracelet électronique pour agressions et harcèlement sexuels. Une sanction que son avocate juge "injuste et inacceptable". C'est le point com de Marjorie Adelson. L'athlète paralympique espagnole Elena Congost réclame sa médaille de bronze en justice. Elle avait été disqualifiée de la course lors des Jeux paralympiques cet été pour avoir tracté son guide épuisé lors des derniers mètres. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Enfin, ne manquez pas la Une internationale qui revient sur la mainmise de la Chine sur le Sud global, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Budget : faut-il vendre les "bijoux de famille" de l’État ?
Alors que le projet de loi de finances est actuellement débattu à l'Assemblée nationale, chaque groupe parlementaire multiplie les amendements pour faire des économies autrement. L'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et la députée du parti présidentiel Olivia Grégoire ont suggéré la vente d'une partie des actions de l'État dans les entreprises cotées en bourse. "Vendre seulement 10 % de ces participations rapporterait autant, voire plus, que la hausse contre-productive de l'impôt sur les sociétés ou l'augmentation des charges du travail prévues par le gouvernement", ont avancé certains députés macronistes dans un texte commun publié dans La Tribune Dimanche le 19 octobre. Ce montant correspondrait à 8 milliards d'euros.
On en débat avec Stéphanie Villers, économiste et conseillère économique du cabinet de conseil PwC France, Arthur Jatteau maître de conférences en économie à l’Université de Lille et Irène Inchauspé, journaliste à l’Opinion.
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
“La vie secrète des vieux” ou la sexualité sans tabou des anciens L'idée selon laquelle la vieillesse serait dépourvue de toute relation amoureuse est fausse. C'est ce qu'a découvert Mohamed El Khatib en écoutant l'histoire de seniors dans des maisons de retraite. Son nouveau spectacle, "La vie secrète des vieux", met en lumière la vie sexuelle de ces hommes et femmes au grand âge dont on oublie trop souvent l'existence. Pour trouver sa troupe de sept apprentis comédiens, le metteur en scène a passé une annonce : “Si vous avez plus de 75 ans et des histoires d’amour, appelez-moi.” Sa demande a été un franc succès puisqu'il dit avoir été "submergé d'appels". Parmi ceux ayant répondu à l'annonce, Martine Devries, 76 ans et ancienne médecin généraliste, raconte la maladie de son compagnon, dans ce spectacle qui pose un regard nouveau sur le lien entre amour, sexe et vieillesse. Budget : faut-il vendre les "bijoux de famille" de l’État ? Alors que le projet de loi de finances est actuellement débattu à l'Assemblée nationale, chaque groupe parlementaire multiplie les amendements pour faire des économies autrement. L'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et la députée du parti présidentiel Olivia Grégoire ont suggéré la vente d'une partie des actions de l'État dans les entreprises cotées en bourse. "Vendre seulement 10 % de ces participations rapporterait autant, voire plus, que la hausse contre-productive de l'impôt sur les sociétés ou l'augmentation des charges du travail prévues par le gouvernement", ont avancé certains députés macronistes dans un texte commun publié dans La Tribune Dimanche le 19 octobre. Ce montant correspondrait à 8 milliards d'euros. Enfin, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire d'une baleine médiévale après la décision de la justice groenlandaise de maintenir la détention de Paul Watson et Marie Bonnisseau nous parle d'un patient, déclaré en état de mort cérébrale, qui s'est réveillé juste avant le prélèvement de ses organes.
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Sommet des Brics en Russie : Poutine au centre du nouvel ordre mondial ? À Kazan, en Russie, Vladimir Poutine accueille un nouveau sommet des Brics, saluant dans cette réunion l'émergence du "monde multipolaire". Aux cinq États fondateurs — Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud — se sont ajoutés l'Iran, les Émirats arabes unis, l'Égypte et l'Éthiopie. Lors de ce sommet, Vladimir Poutine entend démontrer l'échec de son isolement diplomatique, voulu par les pays occidentaux. Le président russe veut notamment discuter du développement d'une plateforme de paiements internationaux en monnaie numérique visant à contourner le dollar, et donc les sanctions économiques occidentales imposées à la Russie depuis son invasion de l'Ukraine en 2022. Malgré ces sanctions, le pays est de moins en moins isolé. Il tisse des liens de plus en plus forts avec des pays comme la Chine, l'Iran ou encore la Corée du Nord. Les Brics, qui représentent 41 % de la population et 38 % de l’économie mondiale, pèsent lourd à l’échelle du globe. La Russie de Vladimir Poutine est-elle en train de créer un nouvel ordre mondial ? On en débat avec Anne-Cécile Robert, directrice adjointe au Monde diplomatique ; Julien Vercueil, professeur d’économie et vice-président de l’Inalco et Jean-François Colosimo, historien des religions. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Vers sans anus, crevette acrobate, calmar géant : plongez dans les abysses ! En 1997, le submersible américain Alvin plonge dans les abysses de l'océan Pacifique, au large des îles Galapagos, et fait une découverte majeure. À 2 700 mètres de profondeur, ses capteurs détectent des signes de chaleur qui proviennent d'une source hydrothermale, synonymes de vie. La vie dans les abysses marins, soumis à une pression énorme, une température glaciale et une obscurité totale, était jusqu'alors impensable. Presque 50 ans après cette découverte, les connaissances sur le monde sous-marin restent minimes. L'explorer relève toujours aujourd'hui de l'exploit technologique : seulement 5 % de ce territoire de 326 millions de km² (plus de la moitié de la superficie de la planète) a été étudié. Les chercheurs estiment qu’entre un et dix millions d’espèces marines restent à découvrir. Dans son "Atlas des abysses", qui illustre les espèces de la faune abyssale découvertes par l'homme, Jozée Sarrazin, raconte comment la vie se développe dans les profondeurs. Elle déplore également que cette vie soit aujourd’hui menacée par les projets d’exploitation minière des fonds marins. Sommet des Brics en Russie : Poutine au centre du nouvel ordre mondial ? À Kazan, en Russie, Vladimir Poutine accueille un nouveau sommet des Brics, saluant dans cette réunion l'émergence du "monde multipolaire". Aux cinq États fondateurs — Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud — se sont ajoutés l'Iran, les Émirats arabes unis, l'Égypte et l'Éthiopie. Lors de ce sommet, Vladimir Poutine entend démontrer l'échec de son isolement diplomatique, voulu par les pays occidentaux. Le président russe veut notamment discuter du développement d'une plateforme de paiements internationaux en monnaie numérique visant à contourner le dollar, et donc les sanctions économiques occidentales imposées à la Russie depuis son invasion de l'Ukraine en 2022. Malgré ces sanctions, le pays est de moins en moins isolé. Il tisse des liens de plus en plus forts avec des pays comme la Chine, l'Iran ou encore la Corée du Nord. Les Brics, qui représentent 41 % de la population et 38 % de l’économie mondiale, pèsent lourd à l’échelle du globe. La Russie de Vladimir Poutine est-elle en train de créer un nouvel ordre mondial ? Enfin Xavier Mauduit nous raconte l'histoire de la cocaïne alors que sa production en Colombie atteint un record historique et Marjorie Adelson présente une nouvelle langue introduite sur Google traduction… le québécois ! 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Présidentielle américaine : l’élection la plus serrée de l’Histoire ? Dans deux semaines, les citoyens américains seront appelés aux urnes pour choisir leur prochain•e président•e. Dans un scrutin extrêmement serré et indécis, cette campagne, marquée par une tentative d’assassinat contre Donald Trump, un festival de désinformation et des ouragans venus frapper le pays, aura été plus et violente que jamais. Alors que Donald Trump a discrédité le prétendu passé d'employée de McDonald's de Kamala Harris, la candidate démocrate attaque l'ancien président américain sur son âge et l’accuse de sénilité et d’épuisement. Le sort du scrutin dépendra, comme à son habitude, du vote des sept États pivots (swing states), dont le vote n'est jamais connu d'avance. Un acteur important tente de jouer un rôle sur la campagne électorale : Elon Musk. Le fondateur de Tesla organise une loterie "pro-Trump" et fait gagner un million de dollars par jour à un électeur tiré au sort qui signera une pétition en faveur de la liberté d’expression et du port d’armes. Une pratique qui joue avec les frontières de la légalité selon des avocats. On en débat avec Anne Deysine, juriste et américaniste ; Patricia Allémonière, grand reporter, spécialiste des questions internationales et Maxime Chervaux, professeur agrégé à l’Institut français de géopolitique, spécialiste de la politique américaine. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Sida : pourquoi la maladie ne recule-t-elle plus en France ? En 2024, la France a compté 3 650 personnes contaminées par le VIH. Un chiffre qui n'avait plus été atteint depuis les années antérieures au Covid-19. Alors que les campagnes de prévention n'ont jamais été aussi présentes en France, le nombre de contaminations ne semble plus vouloir baisser. Parallèlement, 630 000 personnes sont mortes de maladies liées au Sida l'an dernier dans le monde. Un chiffre en diminution depuis 2010, mais insuffisant pour "mettre fin au Sida d'ici 2030", comme l'avait souhaité l'ONU l'année passée. Selon les experts, trop peu de gens se sentent concernés par la maladie et se dépistent suffisamment. Florence Thune, directrice générale de Sidaction, finance des programmes de recherche et participe à l’effort général de sensibilisation. Séropositive depuis 27 ans, elle s’exprime dans les médias pour alerter à la fois sur le recul de la prévention et du dépistage et sur la stigmatisation dont font l’objet les personnes porteuses du VIH.
Présidentielle américaine : l’élection la plus serrée de l’Histoire ? Dans deux semaines, les citoyens américains seront appelés aux urnes pour choisir leur prochain•e président•e. Dans un scrutin extrêmement serré et indécis, cette campagne, marquée par une tentative d’assassinat contre Donald Trump, un festival de désinformation et des ouragans venus frapper le pays, aura été plus et violente que jamais. Alors que Donald Trump a discrédité le prétendu passé d'employée de McDonald's de Kamala Harris, la candidate démocrate attaque l'ancien président américain sur son âge et l’accuse de sénilité et d’épuisement. Le sort du scrutin dépendra, comme à son habitude, du vote des sept États pivots (swing states), dont le vote n'est jamais connu d'avance. Un acteur important tente de jouer un rôle sur la campagne électorale : Elon Musk. Le fondateur de Tesla organise une loterie "pro-Trump" et fait gagner un million de dollars par jour à un électeur tiré au sort qui signera une pétition en faveur de la liberté d’expression et du port d’armes. Une pratique qui joue avec les frontières de la légalité selon des avocats. Enfin Xavier Mauduit présente les quatorze nouveaux "saints" proclamés par le Pape François et Marie Bonnisseau évoque l'interdiction des câlins d'adieu de plus de trois minutes dans un aéroport néo-zélandais. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Crues, inondations : sommes-nous condamnés à vivre les pieds dans l’eau ? La France est actuellement touchée par des épisodes de pluies inédits. La fin de la semaine a été marquée par des inondations d'ampleur dans la région Centre-Est. En quelques heures, 700 mm d'eau sont tombés en Ardèche. La semaine précédente, des crues avaient touché l’Eure-et-Loir et la Seine-et-Marne. Il y a un peu moins d’un an, les départements du Nord et du Pas-de-Calais étaient victimes d’inondations à répétition. Ces épisodes, bien qu'hors normes, semblent ne plus être exceptionnels. Et le réchauffement climatique risque de favoriser l'intensité de ces précipitations. Le gouvernement, malgré son dispositif d'état de catastrophe naturelle, n'est pas en mesure de prendre en charge tous les dégâts, qui sont en constante augmentation. Les assurances s'insurgent du manque de moyens alloués au fonds Barnier, créé en 1995 pour financer les mesures de prévention liées aux catastrophes naturelles. Quelles solutions pour réparer les dégâts causés par les inondations et pour prévenir les prochaines ? On en débat avec Amandine Richaud-Crambes, urbaniste et ingénieure en environnement ; Gaël Musquet, météorologue et spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles ; Sébastien Martin, président d'Intercommunalités de France et du Grand Chalon. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Mickaël Launay a trouvé la formule pour nous faire aimer les maths Mickaël Launay est mathématicien, auteur et vidéaste. Sa passion ? Se poser des questions que personne ne se pose. Par exemple, lorsqu'il sort son aspirateur, il ne se contente pas seulement d'aspirer la poussière. Il se demande pourquoi les miettes, plutôt que de s'éparpiller sous l'effet du souffle, vont remonter dans le tuyau de l'appareil. Car, contrairement à ce que l'on croit, "l'aspirateur n'aspire pas : il sabote la pression" : les miettes sont poussées vers le tuyau plutôt que d'être aspirées. Ce genre d'explications contre-intuitives, Mickaël Launay les a réunies dans un livre appelé "L'équation de la chauve-souris" (éditions Hugo Doc). Dans son livre, il nous apprend à nous méfier de ce qui paraît évident. Car ce que nous croyons savoir ne correspond pas toujours à la réalité scientifique. Il cumule aussi des centaines de milliers de vues sur Youtube en proposant de la vulgarisation scientifique. Crues, inondations : sommes-nous condamnés à vivre les pieds dans l’eau ? La France est actuellement touchée par des épisodes de pluies inédits. La fin de la semaine a été marquée par des inondations d'ampleur dans la région Centre-Est. En quelques heures, 700 mm d'eau sont tombés en Ardèche. La semaine précédente, des crues avaient touché l’Eure-et-Loir et la Seine-et-Marne. Il y a un peu moins d’un an, les départements du Nord et du Pas-de-Calais étaient victimes d’inondations à répétition. Ces épisodes, bien qu'hors normes, semblent ne plus être exceptionnels. Et le réchauffement climatique risque de favoriser l'intensité de ces précipitations. Le gouvernement, malgré son dispositif d'état de catastrophe naturelle, n'est pas en mesure de prendre en charge tous les dégâts, qui sont en constante augmentation. Les assurances s'insurgent du manque de moyens alloués au fonds Barnier, créé en 1995 pour financer les mesures de prévention liées aux catastrophes naturelles. Quelles solutions pour réparer les dégâts causés par les inondations et pour prévenir les prochaines ? Enfin, Xavier Mauduit revient sur la sonde Euclid qui a dévoilé une première partie de sa grande carte de l'Univers et Marie Bonnisseau nous parle des auteurs de littérature jeunesse exaspérés par les livres écrits par des célébrités. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec le regard international de nos clubistes : Lionel Zinsou, économiste et ancien Premier ministre de la République du Bénin ; Aysegul Sert, journaliste turco-américaine et professeure à l’école de journalisme de Sciences Po ; Anna Bonalume, journaliste et philosophe et le dessinateur de presse Patrick Chappatte.
Israël a-t-il définitivement vaincu le Hamas à Gaza ? L’armée israélienne a annoncé jeudi 17 octobre la mort de Yahya Sinouar, chef du Hamas et cerveau de l’attaque terroriste du 7 octobre 2023, dans une frappe à Gaza. Cette élimination a été saluée par Benyamin Netanyahu qui affirme : “C’est le début de la fin de la guerre.” Elle intervient trois semaines après celle de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah. Ces derniers mois, plusieurs dirigeants de ces organisations terroristes ont été tués par l’armée israélienne. Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a lancé un appel à la libération des otages encore détenus à Gaza. Peut-on imaginer la fin de la guerre ? Immigration : l’Italie de Meloni, une inspiration pour toute l’Europe ? L’Italie a transféré pour la première fois 16 migrants vers l’Albanie, en vertu d’un accord passé entre les deux pays en novembre. Ils attendront dans un centre d’hébergement que leur demande d’asile soit traitée. La cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni, s’est félicitée de “cette nouvelle route que nous traçons, courageuse et inédite”. L’Italie semble afficher de bons résultats en matière d’immigration : fin août, elle a annoncé une baisse de 65 % des entrées irrégulières sur son sol. La stratégie italienne devient même un modèle pour certains pays européens, comme le Royaume-Uni et la France.
Ce samedi nous recevons l’historienne Vivianne Perret qui publie “À fleur de peaux - du stigmate à l’œuvre d’art, un voyage au pays des tatouages” (éditions Herscher). Cet ouvrage n’est, selon elle, ni une enquête sociologique ni une encyclopédie mais une invitation au voyage, qui navigue entre le passé et le présent. Elle explore les multiples facettes du tatouage, des rites initiatiques polynésiens aux studios branchés des métropoles. Le tatouage est "aujourd’hui pluriel, largement débarrassé de son étiquette de stigmates d’une société en marge", explique-t-elle.
Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins tchèques : direction Prague qui prend des mesures contre le surtourisme dont elle est devenue l’un des symboles. La capitale tchèque a décidé d’interdire les virées nocturnes, appréciées notamment par la clientèle britannique, de 22 heures à 6 heures du matin. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télé turque consternée par un scandale de boulettes de viande. Celles-ci contenaient du porc, sans que cela soit précisé, dans un pays majoritairement musulman. La forte inflation en Turquie aurait poussé les producteurs à opter pour cette viande moins chère. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine Avichay Adraee, chargé de traduire en arabe les messages de l’armée israélienne. Il prévient les civils gazaouis et libanais des bombardements à venir, mais essaye aussi de les convaincre de la légitimité de l’offensive israélienne. Paola Puerari célèbre le Rubik’s Cube, qui fête ses 50 ans, et interroge notre obsession pour les casse-têtes. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes qui se demande comment empêcher l’invasion des mouches tueuses ? 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité de la semaine en compagnie de nos clubistes : Maud Vergnol, codirectrice de la rédaction de "l'Humanité", Jean Quatremer, correspondant européen de "Libération", Géraldine Woessner, rédactrice en chef au "Point" et le dessinateur de presse Pascal Gros.
Faut-il vraiment faire du Doliprane un psychodrame bleu-blanc-rouge ?
Ce jeudi 17 octobre, un fonds d'investissement français a envoyé à Sanofi une nouvelle offre pour lui racheter sa filiale pharmaceutique Opella, productrice de Doliprane et vendeuse de plus de 453 millions de boîtes en 2023. Sanofi avait cependant annoncé la cession de sa filiale au fonds américain CD&R. Les syndicats CGT et CFDT ont appelé à une grève reconductible des salariés d'Opella, à partir du jeudi 17 octobre, pour s’opposer à cette décision. En France, Opella emploie plus de 1 700 salariés. Sanofi, qui "va rester actionnaire à 50 %", a promis des garanties en termes d’emplois et de production du Doliprane sur le sol français.
Vers une nouvelle loi immigration plus dure en 2025 ?
La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a annoncé, dimanche 13 octobre, la préparation d'un texte en 2025, visant à durcir la précédente loi sur l'immigration. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, souhaite réintroduire les mesures retoquées par le Conseil constitutionnel pour des motifs de forme. Parmi elles, la limitation du regroupement familial ou la fin de l’automaticité du droit du sol. La nouvelle loi pourrait également prévoir l'allongement de la durée de rétention en centre administratif de 90 jours à 210 pour les étrangers sous le coup d'une OQTF. Selon “L’Opinion", Bruno Retailleau négocie des accords de "sous-traitance", tout droit inspirés du nouveau modèle italien, avec des pays tels que le Rwanda, l’Irak, le Kazakhstan ou l’Égypte, pour y renvoyer des étrangers impossibles à expulser dans leur pays d’origine, mais sous le coup d’une OQTF en France.
Nous recevons l’acteur et réalisateur français Stéphane Freiss qui incarne le professeur Keating dans l’adaptation sur scène du “Cercle des poètes disparus”, en ce moment au Théâtre Libre, à Paris, puis en tournée dans toute la France. Adaptée du film éponyme culte de Peter Weir sorti en 1989, la pièce a reçu cette année deux Molière dont celui de la meilleure mise en scène. Selon le comédien, le personnage de John Keating “nous renvoie évidemment au courage de beaucoup d’enseignants aujourd’hui qui se battent (parfois au prix de leur vie) pour aider leurs élèves à penser par eux-mêmes”.
Après le dérapage des comptes publics, la commission des finances de l'Assemblée nationale a demandé à pouvoir investiguer sur les raisons de ce déficit inattendu. Son président, Éric Coquerel, qui avait déjà fait cette demande début octobre, souhaite demander des comptes à Bruno Le Maire, l'ex-ministre de l'Économie et des Finances. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says.
Emmanuel Macron a déclaré au magazine “Variety” qu’il souhaitait que la célèbre Emily, de la série “Emily in Paris”, reste dans la capitale française pour sa prochaine saison qui pourrait se dérouler à Rome. C'est le point com de Paola Puerari qui revient sur les conséquences que la série a eues sur l’image de la capitale à l’international.
Le pied de l’alpiniste Andrew Irvine aurait été retrouvé sur l’Everest, un siècle après son ultime ascension. Une découverte qui pourrait résoudre l’énigme qui entoure le Britannique : est-il mort en montant ou en descendant le sommet ? S’il l’avait atteint, cela voudrait dire que le mont aurait été gravi pour la première fois en 1924 et non 1953. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.
Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, éliminé par l’armée israélienne, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités et la Dérive des continents de Benoît Forgeard !
28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Liban, Gaza : la brouille entre la France et Israël a-t-elle atteint son point de non-retour ? Cette semaine, Emmanuel Macron aurait déclaré à propos d’Israël en Conseil des ministres : “Monsieur Netanyahu ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l’ONU.” Une manière, pour le chef de l’État, de rappeler à l'État hébreu qu’il est tenu aux décisions des Nations Unies le concernant. Le chef du gouvernement israélien a réagi quasi immédiatement, rappelant qu’Israël avait été établi grâce à “la victoire obtenue dans la guerre d’indépendance avec le sang de combattants héroïques, dont beaucoup étaient des survivants de l’Holocauste — notamment du régime de Vichy en France”. La déclaration du président français ne passe pas inaperçue, quelques semaines après sa prise de position sur les livraisons d’armes à Israël, utilisées à Gaza. Pour autant, les tensions entre Paris et Tel-Aviv ne sont pas récentes, même si la France a été le premier pays à établir des relations diplomatiques avec Israël en 1949. Après la guerre des Six jours, en 1967, le général de Gaulle parlait des Juifs comme d’un “peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur”. Où en est cette relation aujourd’hui au regard des événements de l’année écoulée ?
On en débat avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'IReMMO, spécialiste du Proche-Orient ; David Khalfa, co-directeur de l’Observatoire du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès et Alain Le Roy, ancien Secrétaire général adjoint de l’ONU, chargé des opérations de maintien de la paix.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le procès de Châteauroux met en lumière les carences de l’aide à l’enfance Ce lundi 14 octobre s'est ouvert, à Châteauroux, le procès dit des enfants placés du Nord. 19 personnes sont renvoyées devant la justice pour des faits survenus entre 2010 et 2017. À cette période, l'Aide sociale à l'enfance (ASE) — dont aucun responsable n'est jugé dans ce procès — confie des dizaines d'enfants à des familles d'accueil non habilitées. Les prévenus sont accusés de leur avoir fait subir des violences physiques et psychologiques ainsi que du travail forcé. Ils n'ont d’ailleurs jamais été contrôlés par l'ASE. Ces familles ne détenaient pas l'agrément obligatoire pour accueillir ces enfants et ont pourtant été rémunérées 630 000 euros sur sept ans. Lyes Louffok, ancien enfant placé, a cofondé le Comité de vigilance des enfants placés. Depuis des années, il dénonce la négligence des pouvoirs publics et le silence des institutions chargées de protéger les jeunes confiés à des familles d'accueil.
Liban, Gaza : la brouille entre la France et Israël a-t-elle atteint son point de non-retour ? Cette semaine, Emmanuel Macron aurait déclaré à propos d’Israël en Conseil des ministres : “Monsieur Netanyahu ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l’ONU.” Une manière, pour le chef de l’État, de rappeler à l'État hébreu qu’il est tenu aux décisions des Nations Unies le concernant. Le chef du gouvernement israélien a réagi quasi immédiatement, rappelant qu’Israël avait été établi grâce à “la victoire obtenue dans la guerre d’indépendance avec le sang de combattants héroïques, dont beaucoup étaient des survivants de l’Holocauste — notamment du régime de Vichy en France”. La déclaration du président français ne passe pas inaperçue, quelques semaines après sa prise de position sur les livraisons d’armes à Israël, utilisées à Gaza. Pour autant, les tensions entre Paris et Tel-Aviv ne sont pas récentes, même si la France a été le premier pays à établir des relations diplomatiques avec Israël en 1949. Après la guerre des Six jours, en 1967, le général de Gaulle parlait des Juifs comme d’un “peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur”. Où en est cette relation aujourd’hui au regard des événements de l’année écoulée ? On en débat avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'IReMMO, spécialiste du Proche-Orient ; David Khalfa, co-directeur de l’Observatoire du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès et Alain Le Roy, ancien Secrétaire général adjoint de l’ONU, chargé des opérations de maintien de la paix. Enfin, Xavier Mauduit nous parle des eaux minérales au 18e siècle et Marie Bonnisseau nous révèle les qualités fantastiques des champignons pour la biodiversité. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Quand on a de la chance, la famille est un cocon affectif, mais aussi un lieu de solidarité. Il y a toujours les petits arrangements que l’on bricole au quotidien, et parfois il y a le gros héritage que l’on officialise chez le notaire. Et tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Sibylle Gollac est sociologue au CNRS et dans le livre qu’elle a coécrit avec Céline Bessière, “Le genre du capital” (La Découverte, 2020), elle aborde la famille comme une institution économique à part entière. Elle décortique comment la richesse circule, engendrant des inégalités aussi bien entre les familles qu’en leur sein, entre les hommes et les femmes. Quel est le poids de la richesse héritée dans le patrimoine des Français ? Quel rôle joue la famille dans l'économie aujourd'hui ? Peut-on compter sur la famille ?
Références :- Sybille Gollac, Céline Bessière, Le genre du capital, Comment la famille reproduit les inégalités, La découverte, 2020
- Nicolas Frémeaux et Marion Leturcq, 2020, "Inequalities and the individualization of wealth", Journal of Public Economics 184: 1-18.
- Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, La Reproduction, Éléments pour une théorie du système d'enseignement, Les Editions de minuit, 1970
- Émile Durkheim, « La famille conjugale » [1892] in Textes III. Fonctions sociales et institutions, Éditions de Minuit, Paris, 1975
- François de Singly, Sociologie de la famille contemporaine, Nathan, Paris, 2014 [1993]
- Thomas Piketty, Le Capital au xxie siècle, Le Seuil, 2013
Archives sonores : - Ron Howard - Mitchell Hurwitz - Arrested Development - 2003 - 2006
- Renn Productions - Didier Bourdon et Bernard Campan- Les trois frères - 1995
- CP productions - Pierre Carles - La sociologie est un sport de combat- 2001
- Intrepid Pictures - Mike Flanagan - La chute de la maison Usher- 2023
- HBO - Jesse Armstrong - Succession - 2019 Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Baisse des dépenses, hausse des impôts : l’impossible consensus sur le budget ? L’examen du budget pour l’année 2025 a commencé aujourd’hui en commission à l’Assemblée nationale. Présenté la semaine dernière par le nouveau gouvernement Barnier, il sera débattu dans l’hémicycle à partir du lundi 21 octobre. À droite comme à gauche, 1 800 amendements ont déjà été déposés sur la partie “recettes” du projet de loi. La hausse des impôts, qui doit rapporter 20 milliards d’euros, est loin de faire l’unanimité. La gauche estime ce montant largement insuffisant et propose 50 milliards de recettes fiscales tandis que les Républicains et les macronistes y sont opposés par principe. Le volet “dépenses” du budget, qui prévoit une baisse de 40 milliards, ne convainc pas non plus. La gauche dénonce notamment la suppression de 4 000 postes dans l’Éducation nationale et les coupes dans les dépenses de l’Assurance maladie. La droite, elle, estime que les coupes dans les postes des fonctionnaires sont insuffisantes. Le consensus politique autour du budget est-il possible ? On en débat avec Aurore Lalucq, présidente de la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen ; Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l'Observatoire de l'économie de la Fondation Jean-Jaurès et Rémi Godeau, rédacteur en chef du journal "l'Opinion". 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
"Les batailles de la natalité" : ces pistes à suivre pour contrer la crise démographique Depuis plus d'une décennie, la France observe une forte baisse du taux de natalité. Selon l'Insee, ce chiffre est tombé en dessous des 680 000 naissances, alors qu'il dépassait 830 000 en 2010. D’après un rapport du même institut publié le 1er août, le nombre de naissances en France a diminué de 2 % les six premiers mois de 2024, par rapport à la même période en 2023. Le sociologue français Julien Damon considère que ce moindre désir d’enfant s'explique par la volonté de prioriser "la femme, l'accès à l'éducation, la libération de tous les jougs possibles". Il réfute l’idée selon laquelle les questions écologiques limitent le désir d’enfant : “Si les gens ne veulent pas d'enfant, pour nombre d'entre eux, c'est parce qu’ils veulent vivre plus tranquillement”. Avec son ouvrage "Les batailles de la natalité, Quel "réarmement démographique"?", Julien Damon propose sept voies à explorer pour relancer la natalité comme par exemple la nationalisation de Tinder ou bien un soutien aux familles recomposées. Baisse des dépenses, hausse des impôts : l’impossible consensus sur le budget ? L’examen du budget pour l’année 2025 a commencé aujourd’hui en commission à l’Assemblée nationale. Présenté la semaine dernière par le nouveau gouvernement Barnier, il sera débattu dans l’hémicycle à partir du lundi 21 octobre. À droite comme à gauche, 1 800 amendements ont déjà été déposés sur la partie “recettes” du projet de loi. La hausse des impôts, qui doit rapporter 20 milliards d’euros, est loin de faire l’unanimité. La gauche estime ce montant largement insuffisant et propose 50 milliards de recettes fiscales tandis que les Républicains et les macronistes y sont opposés par principe. Le volet “dépenses” du budget, qui prévoit une baisse de 40 milliards, ne convainc pas non plus. La gauche dénonce notamment la suppression de 4 000 postes dans l’Éducation nationale et les coupes dans les dépenses de l’Assurance maladie. La droite, elle, estime que les coupes dans les postes des fonctionnaires sont insuffisantes. Le consensus politique autour du budget est-il possible ? Enfin, Xavier Mauduit revient sur le premier film d’horreur réalisé, après le succès du nouveau film “Terrifier 3” et Marie Bonnisseau nous emmène au mondial du marron, en Angleterre, touché par un scandale de triche.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Doliprane cédé aux Américains : une pilule dure à avaler pour la France ? Vendredi 11 octobre, Sanofi a annoncé la cession de sa filiale de santé Opella, au fonds d'investissement américain CR&D. Le groupe pharmaceutique, producteur du Doliprane — médicament le plus vendu en France, avec plus de 453 millions de boîtes produites en 2023 — cède donc son produit phare pour plus de 15 milliards d'euros. Cette annonce n'a pas été sans réaction de la part de la classe politique, unanimement opposée à la cession. Jordan Bardella a dénoncé "la vente à la découpe de la France", Marine Tondelier regrette "qu'aucune leçon (n'ait) été tirée du Covid". Cette nouvelle inquiète également les employés de la filiale. Les 1 700 salariés qui travaillent en France pour Opella craignent que le fonds américain ne finisse par délocaliser les usines dans des pays où la rentabilité financière est plus élevée et la main-d’œuvre moins chère. Plus généralement, cette vente pose la question de la souveraineté industrielle de la France notamment dans le secteur de la santé. Faut-il interdire cette vente ? L'État doit-il intervenir pour protéger ses intérêts ? On en débat avec l’ancienne sénatrice PCF Laurence Cohen ; Erwann Tison, économiste chargé d’enseignement à l’Université de Strasbourg et Nathalie Gimenes, docteure en sciences de gestion, spécialiste de l'industrie pharmaceutique. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Inondations, sécheresse : le philosophe Baptiste Morizot propose un pacte avec les castors Pendant des millions d’années, les castors ont entretenu les paysages et ralenti les cours d’eau grâce à leurs barrages, évitant ainsi les débordements. Mais ces rongeurs, considérés comme nuisibles, ont fini par être éradiqués — en Europe particulièrement. Alors que la France a connu de nombreux épisodes d’inondations et des crues dévastatrices ces derniers mois, le philosophe Baptiste Morizot dénonce la logique "aménagiste" des hommes sur leur environnement, au détriment d’une espèce animale essentielle à la bonne santé des écosystèmes. Capables de préserver la biodiversité, réduire les inondations, lutter contre les sécheresses agricoles, ou encore dépolluer les cours d'eau, les castors seraient pourtant de précieux alliés face au dérèglement climatique. Dans son dernier ouvrage, "Rendre l'eau à la terre — Alliances dans les rivières face au chaos climatique" (Actes Sud), Baptiste Morizot fait de cet animal un “ambassadeur non humain pour penser et pratiquer, en tant que société, d’autres rapports à l’eau”.
Doliprane cédé aux Américains : une pilule dure à avaler pour la France ? Vendredi 11 octobre, Sanofi a annoncé la cession de sa filiale de santé Opella, au fonds d'investissement américain CR&D. Le groupe pharmaceutique, producteur du Doliprane — médicament le plus vendu en France, avec plus de 453 millions de boîtes produites en 2023 — cède donc son produit phare pour plus de 15 milliards d'euros. Cette annonce n'a pas été sans réaction de la part de la classe politique, unanimement opposée à la cession. Jordan Bardella a dénoncé "la vente à la découpe de la France", Marine Tondelier regrette "qu'aucune leçon (n'ait) été tirée du Covid". Cette nouvelle inquiète également les employés de la filiale. Les 1 700 salariés qui travaillent en France pour Opella craignent que le fonds américain ne finisse par délocaliser les usines dans des pays où la rentabilité financière est plus élevée et la main-d’œuvre moins chère. Plus généralement, cette vente pose la question de la souveraineté industrielle de la France notamment dans le secteur de la santé. Faut-il interdire cette vente ? L'État doit-il intervenir pour protéger ses intérêts ? On en débat avec l’ancienne sénatrice PCF Laurence Cohen ; Erwann Tison, économiste chargé d’enseignement à l’Université de Strasbourg et Nathalie Gimenes, docteure en sciences de gestion, spécialiste de l'industrie pharmaceutique. Enfin, Xavier Mauduit revient sur la débaptisation d'une avenue au nom du maréchal Bugeaud et Marie Bonnisseau évoque le Belem, en quête de dons pour se rénover. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
J’ai 36 ans. Je suis enceinte. Je vais donner la vie. Suite à la première échographie, je suis forcée d’interrompre ma grossesse à cause d'une anomalie fœtale grave. Je vais donner la mort. J’ai été enceinte pendant 3 mois. C’est l’histoire d’une maternité avortée. D’un amour empêché. C’est l’histoire d’une disparition. D’une apparition désincarnée. De quelque chose qui apparaît en mourant.
Pour rompre ce silence, j'ai mené mon enquête. En retraçant mon histoire avec le « presque père », Gianni. En interrogeant d'autres femmes ayant vécu des pertes similaires. J'ai également rencontré des spécialistes afin d'éclairer les zones d'ombre qui entourent la perte d'un enfant. Non seulement pour moi, mais aussi pour toutes les femmes.
Car c’est avant tout une histoire de femmes. Une expérience passée sous silence. Un tabou qui fait l’objet de préjugés. Une absence de mots. Un vide dévastateur. De ce vide est né le désir d’écrire. Pour rendre visible aussi tous les aspects corporels et émotionnels partagés par des milliers de femmes lors du deuil périnatal. Pour partager avec d’autres les textes féministes qui m’ont aidée à traverser l’impensable.
Ce documentaire a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du Ministère de la Culture.
Réalisatrice de documentaires et créatrice sonore, Laure Chatrefou signe des récits intimes pour ARTE Radio, dont Maman, sa femme et moi et L’amour, les hommes et moi. Elle réalise aussi des installations immersives, des films documentaires ou des créations sonores mettant en lumière des pratiques culturelles locales, comme le Debaa de Mayotte, le Fon ker de La Réunion ou les touloulous de Guyane. Ses œuvres sont exposées en France et à l'international, du Mucem à Marseille au Musée d’art moderne de Rabat. Elle collabore également avec le Centre Pompidou et le musée d’arts de Nantes pour la création de podcasts.
Avec
Caroline Reniche, sage-femme ;
Diane de Wailly, psychologue spécialisée dans le diagnostic anténatal et l’accompagnement de femmes et de couples endeuillés ;
Lisa Carayon, maîtresse de conférences en droit à l'université Paris spécialiste en droit de la santé, de la famille et des migrations ;
Mathilde Lemiesle, autrice et illustratrice de « Mes presques riens » ;
Anne Sophie Giraud, chercheuse en anthropologie de la personne, du corps et la parenté.
Lectures
Ludmilla Dabo, Anna Holveck, Perrine Kervran, Agathe Rémi, Sabine Zovighian, Antoine Bault, Chloé Assous-Plunian et Anne Guillou.
Témoignages
Gianni Fileccia, Alice, Lucie, Axelle, Sophie, Céline, Marine et Cécile.
Remerciements
À toutes les voix entendues dans le documentaire et à celles qu’on n’entend pas.
À Judith Aquien, autrice de Trois mois sous silence, le tabou de la condition des femmes en début de grossesse (Éditions Payot) ; Emmanuelle Berthiaud, historienne du genre, de l'enfance et de la médecine, autrice de Enceinte. Une histoire de la grossesse entre art et société (Éditions de la Martinière) ; Marc Dupont, Directeur d’hôpital à l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) ; Maud Trichet, intervenante en santé sexuelle au planning familial de Nantes ; Félicia Joinau-Zoulovits, Cheffe de service en gynécologie-obstétrique - Hôpital Le Raincy à Montefermeil ; Myriam Gervais, maitresse de cérémonie au crématorium du Père-Lachaise et l’équipe Père-Lachaise ; Sophie Louÿs , sage-femme.
À Gianni Fileccia, ma fille Thelma Chatrefou-Fileccia, Sophie et son mari, Justine Weisz, Anne Guillou, Anne-Céline Genevois, Hoang Ngyuen Le, Clarice Guimaraes, Bastien de Sordi, Mina Souchon, Mathilde Guermonprez.
Pour tous les précieux conseils, remerciements à Perrine Kervran, Arnaud Forest, Silvain Gire et Chloé Assous-Plunian.
Pour aller plus loin
Le corps des femmes, Camille Froidevaux Metterie, 2018 ;
L’horreur d’un pareil amour, Marguerite Duras, 1976 ;
Attendre un enfant après une interruption médicale de grossesse, Diane de Wailly, 2018 ;
Trois mois sous silence, Judith Aquien, 2021 ;
Enceinte, une histoire de la grossesse, Emmanuelle Berthiaud, 2013 ;
Mes presque riens, Mathilde Lemiesle, 2021 (Instagram) ;
Lettres à Madame Hanska, Honoré de Balzac, 1846-1850.
"Mon corps, mes droits ! L'avortement menacé ?", in Penser les droits reproductifs comme un tout : avortement, contraception et accouchement sous X en droit français, Lisa Carayon, 2019.
Aujourd’hui, on juge l’affaire de Kodjo. Ce dossier fait partie du stock des dossiers restés en souffrance, ceux qui attendent d’être jugés depuis des années. Qu’est devenu Kodjo six ans après les faits ? Six ans après avoir planté huit coups de ciseaux dans le dos d’Adama ?
Délits mineurs
Délits mineurs raconte la justice des mineurs depuis le point de vue d’une assesseure au tribunal pour enfants de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Les assesseurs sont des citoyens-bénévoles qui assistent le juge des enfants dans les affaires où des mineurs sont suspectés d’avoir commis des délits graves, parfois des crimes. Il y a un juge et deux assesseurs par audience. En délibéré, les décisions se prennent à la majorité des voix. Le juge et les assesseurs disposent chacun d’une voix, de valeur égale. Chaque épisode de Délits mineurs plonge l’auditeur dans l’histoire d’un jeune, dans le déroulement d’une audience et dans une expérience subjective, parfois déchirante : celle de juger.
Délits mineurs est un podcast bi-mensuel, à retrouver tous les quinze jours sur ARTE Radio et les plateformes d'écoute.
2025 signera-t-elle la fin de la guerre en Ukraine ? Volodymyr Zelensky a terminé sa tournée des capitales européennes à Berlin, en exprimant sa vision sur la fin de la guerre qui touche l'Ukraine depuis février 2022. Lors de sa rencontre avec le chancelier allemand Olaf Scholz, le président ukrainien a affiché son ambition de vouloir finir cette guerre "au plus tard" en 2025. Plus de 30 mois après le début de l'invasion russe, la mobilisation occidentale peine de plus en plus à se faire ressentir. L'Allemagne a réduit de moitié son aide militaire à Kiev. L'occasion pour Volodymyr Zelensky, dans cette tournée de 48 heures (à Paris, Rome, Londres et Berlin), de présenter son "plan pour la victoire". Ce plan, qu'il avait déjà présenté à l'Assemblée générale des Nations unies, avait un objectif : celui de mobiliser à nouveau les soutiens en donnant une perspective de fin à ses alliés occidentaux. "L’Ukraine ne peut négocier qu’en ayant une position forte", a martelé Volodymyr Zelensky durant sa tournée dans les capitales européennes. Le dénouement de cette guerre peut-elle avoir lieu avant la fin de l'année 2025 ? On en débat avec Elsa Vidal, rédactrice en chef du service en langue russe de RFI ; Guillaume Ancel, ancien officier et chroniqueur de guerre ; Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l’IRIS, ancien ambassadeur de France en Russie. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Face à la pénurie d'organes, transplanter des organes d'animaux à l'humain ? La chercheuse Catherine Rémy publie aux éditions du CNRS "Hybrides - Transplanter des organes de l'animal à l'humain". Ses travaux s'intéressent au développement de la xénogreffe, c’est-à-dire de la transplantation d’organes entre différentes espèces, notamment entre l’animal et l’humain. Les nombreuses tentatives de greffes d'organes non-humains appliquées se sont soldées par des échecs. La dernière en date : la greffe d'un rein de porc sur un homme de 62 ans atteint d’une maladie rénale en phase terminale s'est terminée par sa mort deux mois après sa transplantation. L'hôpital chargé du patient n'a toutefois pas confirmé le lien entre les deux événements. À travers son livre, Catherine Rémy raconte comment, au fil des siècles, la greffe animale a commencé à utiliser les ressources du corps animal pour soigner le corps humain. 2025 signera-t-elle la fin de la guerre en Ukraine ? Volodymyr Zelensky a terminé sa tournée des capitales européennes à Berlin, en exprimant sa vision sur la fin de la guerre qui touche l'Ukraine depuis février 2022. Lors de sa rencontre avec le chancelier allemand Olaf Scholz, le président ukrainien a affiché son ambition de vouloir finir cette guerre "au plus tard" en 2025. Plus de 30 mois après le début de l'invasion russe, la mobilisation occidentale peine de plus en plus à se faire ressentir. L'Allemagne a réduit de moitié son aide militaire à Kiev. L'occasion pour Volodymyr Zelensky, dans cette tournée de 48 heures (à Paris, Rome, Londres et Berlin), de présenter son "plan pour la victoire". Ce plan, qu'il avait déjà présenté à l'Assemblée générale des Nations unies, avait un objectif : celui de mobiliser à nouveau les soutiens en donnant une perspective de fin à ses alliés occidentaux. "L’Ukraine ne peut négocier qu’en ayant une position forte", a martelé Volodymyr Zelensky durant sa tournée dans les capitales européennes. Le dénouement de cette guerre peut-elle avoir lieu avant la fin de l'année 2025 ? On en débat avec Elsa Vidal, rédactrice en chef du service en langue russe de RFI ; Guillaume Ancel, ancien officier et chroniqueur de guerre ; Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l’IRIS, ancien ambassadeur de France en Russie. Enfin, Xavier Mauduit retrace l’histoire de la “bande du Conservatoire” et Marie Bonnisseau raconte l'exploit réalisé par la compagnie américaine SpaceX. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, experte droit au développement au Conseil des Droits de l’Homme ; Stefan de Vries, correspondant affaires européennes pour la radio néerlandaise BNR ; Philip Golub, professeur de relations internationales à l’Université américaine de Paris et le dessinateur de presse Nicolas Vadot.
Pour arrêter la guerre, faut-il arrêter de livrer des armes à Israël ? Emmanuel Macron a déclaré qu’il fallait “cesser de livrer des armes à Israël pour mener les combats à Gaza” et s’est attiré les foudres de Benyamin Netanyahu. Si la France ne livre, en réalité, pas directement des armes à Israël, elle lui fournit des composants destinés à des équipements de défense antiaérienne. L’appel du président français semble viser les États-Unis qui sont les premiers fournisseurs de l’État hébreu : près de 18 milliards de dollars d’aide militaire fournie depuis l’attaque du 7 octobre 2023, un record. Dans le même temps, les États-Unis, comme la France, appellent régulièrement à un cessez-le-feu dans la région. Les ouragans vont-ils arbitrer le duel Harris-Trump aux Etats-Unis ? L’ouragan Milton frappe la côte est des États-Unis depuis la fin de la semaine, douze jours seulement après le passage de l’ouragan Helene dans le sud-est du pays. Il a fait des centaines de victimes et des dégâts considérables dans une demi-douzaine d’États. À presque un mois de l’élection présidentielle, Donald Trump et les Républicains ont décidé de faire de ces ouragans un argument de campagne majeur, alimentant une campagne de désinformation massive dans les médias et sur les réseaux sociaux. Ils suggèrent l’idée que le gouvernement Biden et les Démocrates abandonnent la population et n’ont pas pris la mesure de la catastrophe. Durant ses interventions médiatiques, la candidate démocrate Kamala Harris s’affaire à à démentir les affirmations de son rival. Nous recevons la journaliste franco-japonaise Alissa Descotes-Toyosaki qui publie “La Caravanière” aux éditions Payot. Elle raconte son parcours entre Paris, Tokyo et les quatre coins du Sahara où elle a découvert le mode de vie touareg, soulignant ses valeurs et ses enjeux. Cette découverte du désert en 1997 est un bouleversement : “Cette nuit dans le désert changea ma vie. J’étais comme illuminée de l’intérieur et pour la toute première fois, je me sentais en paix avec moi-même.” Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins italiens qui font face à une pénurie de main-d’œuvre. En cause, le chômage qui est aujourd’hui à 6,2 % alors qu’il était de 9,8 % en 2019 et une population qui a diminué de 1,5 million d’habitants. Fin 2023, le gouvernement de Giorgia Meloni a autorisé l’installation de 452 000 travailleurs extra-européens en Italie entre 2023 et 2025 pour répondre à cette pénurie. Jean-Mathieu Pernin zappe sur Netflix et sa série virale “Monstres : L’histoire de Lyle et Erik Menéndez”. Inspirés de faits réels, les neufs épisodes reviennent sur le meurtre par ces deux frères de leurs parents à la fin des années 1980. L’enquête va être rouverte et certains y voient un lien avec le succès de la série. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employée de la semaine à Melania Trump qui vient de publier ses mémoires. Dans cet ouvrage, la femme de Donald Trump réaffirme son positionnement en faveur de l’IVG, à rebours de celle de son mari, à quelques semaines de la présidentielle américaine. Paola Puerari s’intéresse aux occupations des Français à 20 heures, un horaire qui marque la vie des citoyens depuis des décennies, du début du JT à l’annonce des résultats de l’élection présidentielle. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes qui se demande pourquoi les robots ne savent pas cocher les cases ? 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité de la semaine en compagnie de nos clubistes : Aziliz Le Corre, rédactrice en chef "Opinions" au "JDD", l'essayiste Antoine Buéno, l'historien Pascal Blanchard et la dessinatrice de presse Coco. Retour sur deux actualités de la semaine : Au lycée de Tourcoing, un voile, une gifle, et une nouvelle alerte rouge ? Lundi 7 octobre, une élève a giflé une enseignante à Tourcoing, alors que cette dernière lui avait demandé de retirer son voile. Âgée de plus de 18 ans, l'élève a été arrêtée puis est passée en comparution immédiate. Cet incident s'est déroulé un an après l'assassinat de Dominique Bernard et quatre ans jour pour jour après celui de Samuel Paty. Cette affaire vient, une fois de plus, raviver le débat sur la laïcité à l'école et pose la question de la sécurité des professeurs. Gérald Darmanin, maire de Tourcoing, a interpellé la ministre de l'Éducation nationale : “Cette enseignante a besoin du gouvernement pour affirmer que la laïcité qu’elle enseigne, c’est le meilleur investissement pour l’avenir. On a besoin d’un gouvernement fort qui aide ses enseignants à ne pas baisser les bras.” Pour trouver 60 milliards d'euros, faut-il faire payer les retraités ? Alors que le Premier ministre Michel Barnier présente son projet de loi de finances pour le budget 2025. Ce dernier a annoncé vouloir faire 60 milliards d'euros d'économies. Une des options étudiées serait le gel des pensions de retraites jusqu’au 1er juillet 2025, habituellement indexées sur l'inflation. Cela permettrait d'économiser 4 milliards d'euros, au détriment du pouvoir d'achat des retraités. À l'Assemblée nationale, ce choix a suscité de nombreuses réactions. Les parlementaires et les syndicats dénoncent une mesure qui pénalise grandement ses bénéficiaires. Le niveau de vie des retraités a longtemps été plus élevé que celui des actifs en France, mais cette différence a été gommée ces dix dernières années. Cette cure d'austérité doit-elle toucher les retraités ? Bientôt dix ans après l'assassinat du dessinateur Georges Wolinski, lors de l'attentat contre "Charlie Hebdo" le 7 janvier 2015, ses trois filles lui rendent hommage à travers une exposition nommée "Wolinski". 70 dessins sont exposés dans la galerie parisienne Huberty & Breyne jusqu'au 26 octobre. L'occasion de célébrer l'humour, l'insolence, la dérision et la passion de leur père dessinateur, mais aussi de faire un deuil tardif. Elsa Wolinski nous présente cette œuvre intemporelle. Est-ce déjà la fin du "pacte" entre les macronistes et Les Républicains ? Alors que Gabriel Attal a dénoncé le "funeste agenda" de Laurent Wauquiez, chef de file de la droite, LR a choisi de voter pour une candidate LFI plutôt qu'un représentant macroniste à la présidence de la commission des Affaires économiques. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. "Je suis ici pour vous dire que je quitte le tennis professionnel" : le joueur Rafael Nadal a annoncé qu'il prendrait sa retraite sportive en novembre. Après 22 ans de carrière, un palmarès exceptionnel à la clé et un talent mondialement reconnu, une page légendaire de l'histoire du tennis se tourne. C'est le point com de Paola Puerari. Une fleuriste part en guerre contre les pesticides après la mort de sa fille de 11 ans, qui a succombé à un cancer lié à l'exposition à ces produits chimiques durant sa grossesse. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur les commémorations du 7 octobre 2023, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Peut-on réguler l’immigration à coup d’expulsions ? Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a fait de l'immigration sa priorité. Dans une interview publiée ce mercredi au "Parisien", il réaffirme vouloir "reprendre le contrôle", notamment sur la question de l'exécution des Obligations de quitter le territoire français (OQTF). L'affaire du viol et du meurtre de Philippine, une étudiante de 19 ans, par un Marocain de 22 ans en situation irrégulière et sous le coup d'une OQTF, a remis le sujet dans le débat public. À la suite de ce tragique événement, le ministre de l’Intérieur a réuni les 21 préfets des départements qui délivrent 80 % des OQTF. Cette réunion visait à trouver des solutions pour améliorer leur exécution. La France est, en Europe, la plus mauvaise élève : seulement 7 % exécutées en 2023 quand la moyenne européenne est de 30 %. Pourtant, elle est aussi le pays qui en distribue le plus grand nombre : 137 000 l’an passé, contre 44 000 pour l’Allemagne. Alors, la France peut-elle mieux faire en matière d'immigration ? On en débat avec Didier Leschi, directeur de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration ; Jean-Sébastien Ferjou, fondateur et directeur de la publication du site Atlantico.fr et Magali Lafourcade, magistrate, secrétaire générale de la CNCDH. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Embarquement vers l’Orient sur les pas de Nicolas Bouvier Dans un seul en scène, le comédien suisse Samuel Labarthe adapte le texte “L’usage du monde” de l’écrivain-photographe voyageur, également suisse, Nicolas Bouvier. Il y raconte le voyage de six mois qu’il a effectué avec son ami, le peintre et illustrateur Thierry Vernet, dans les années 1950 sur la route de la soie, de Genève à Kaboul, en traversant les Balkans et l’ex-Yougoslavie de Tito, les plaines anatoliennes de la Turquie et de l'Iran. Un périple qui s’inscrit dans une époque où les frontières pouvaient être franchies en voiture et sans plaque en “soudoyant” un militaire avec des dessins de nus, crayonnés en quelques minutes. Pour le comédien, les textes de Nicolas Bouvier ne se réduisent pas à de simples guides de voyage. L’ambition de l’écrivain était selon lui “de rapporter le livre, celui du Monde, à savoir un livre complet avec un traité de mécanique, de santé, de géopolitique et d’histoire”. Samuel Labarthe est à l’affiche du Théâtre de Poche-Montparnasse à Paris jusqu’au 17 novembre.
Peut-on réguler l’immigration à coup d’expulsions ? Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a fait de l'immigration sa priorité. Dans une interview publiée ce mercredi au "Parisien", il réaffirme vouloir "reprendre le contrôle", notamment sur la question de l'exécution des Obligations de quitter le territoire français (OQTF). L'affaire du viol et du meurtre de Philippine, une étudiante de 19 ans, par un Marocain de 22 ans en situation irrégulière et sous le coup d'une OQTF, a remis le sujet dans le débat public. À la suite de ce tragique événement, le ministre de l’Intérieur a réuni les 21 préfets des départements qui délivrent 80 % des OQTF. Cette réunion visait à trouver des solutions pour améliorer leur exécution. La France est, en Europe, la plus mauvaise élève : seulement 7 % exécutées en 2023 quand la moyenne européenne est de 30 %. Pourtant, elle est aussi le pays qui en distribue le plus grand nombre : 137 000 l’an passé, contre 44 000 pour l’Allemagne. Alors, la France peut-elle mieux faire en matière d'immigration ? Enfin, Xavier Mauduit évoque l'histoire du cognac, alors que les importations européennes vont être taxées en Chine et Marie Bonnisseau traverse l'Atlantique pour nous parler de l'ouragan Milton qui ravage la côte est des États-Unis. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Guerre au Proche-Orient : comment arracher un cessez-le-feu ? Israël a annoncé hier avoir élargi son offensive terrestre contre le Hezbollah au sud du Liban et y a déployé des troupes supplémentaires. Dans le même temps, l’armée israélienne continue ses raids dans la bande de Gaza. Le porte-parole de la branche armée du Hamas, Abou Obeida, a promis une "bataille d'usure longue, douloureuse et coûteuse" pour Israël. L’usage de cette rhétorique guerrière de tous les partis depuis des mois, ainsi que l’élargissement récent du conflit et la multiplication des affrontements rendent difficile la possibilité d’un cessez-le-feu, pourtant plébiscité par certains dirigeants occidentaux. L’objectif de cet accord n’est pas la fin du conflit mais sa suspension afin de permettre aux humanitaires de travailler en sécurité et à la diplomatie de faire son travail. Deux propositions de cessez-le-feu sont actuellement sur la table : la première, en cours depuis des mois, porte sur Gaza et la deuxième, plus récente, sur le Liban. Face à des négociations qui n’aboutissent pas, Emmanuel Macron a proposé l’arrêt des livraisons d’armes à Israël utilisées à Gaza, visant spécifiquement le soutien des États-Unis. Un cessez-le-feu peut-il aboutir grâce aux pressions occidentales pour affaiblir militairement Israël ? Nous en débattons avec Gérard Araud, ancien ambassadeur de France en Israël et aux États-Unis, Michel Taubmann, écrivain et éditeur franco-israélien et Sofia Amara, grand reporter, spécialiste du Proche-Orient. Enfin, Marjorie Adelson nous parle de la Dominique qui brade sa citoyenneté pour se protéger des ouragans et Marie Bonnisseau s’intéresse à Barbie qui aimerait commercialiser une poupée à l'effigie de Virginia Woolf. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
De la Guinée au Festival de Cannes, le parcours exemplaire d’un travailleur sans papiers Abou Sangaré est un jeune Guinéen de 23 ans à l'affiche du film "L'Histoire de Souleymane" — une histoire qui ressemble étroitement à la sienne. Arrivé en 2018 à 17 ans, il trouve un toit dans la ville d'Amiens, où il obtient un bac pro mécanique poids lourd et une promesse d'embauche dans une entreprise locale. Malgré cela, Abou Sangaré se voit refuser sa demande de régularisation par trois fois, sans quoi il ne peut pas décrocher de CDI. Une histoire de vie similaire à celle du personnage qu'il incarne dans le film, qui sort en salles ce mercredi 9 octobre. "Quand j'ai lu le scénario, j'ai eu le sentiment que le film parlait de moi", explique-t-il. Et pour cause : alors qu'il pédale dans les rues parisiennes pour livrer des repas, Souleymane doit se battre pour obtenir ses papiers. Pour cela, il doit passer un entretien auprès de l'OFPRA, l'Office français de protection des réfugiés et apatrides. Pour son rôle, Abou Sangaré a reçu le prix d'interprétation au Festival de Cannes, auprès du jury Un certain regard. Depuis, la préfecture a permis au jeune Guinéen une nouvelle demande de régularisation, alors même qu'il était sous le coup d'une OQTF.
Guerre au Proche-Orient : comment arracher un cessez-le-feu ? Israël a annoncé hier avoir élargi son offensive terrestre contre le Hezbollah au sud du Liban et y a déployé des troupes supplémentaires. Dans le même temps, l’armée israélienne continue ses raids dans la bande de Gaza. Le porte-parole de la branche armée du Hamas, Abou Obeida, a promis une "bataille d'usure longue, douloureuse et coûteuse" pour Israël. L’usage de cette rhétorique guerrière de tous les partis depuis des mois, ainsi que l’élargissement récent du conflit et la multiplication des affrontements rendent difficile la possibilité d’un cessez-le-feu, pourtant plébiscité par certains dirigeants occidentaux. L’objectif de cet accord n’est pas la fin du conflit mais sa suspension afin de permettre aux humanitaires de travailler en sécurité et à la diplomatie de faire son travail. Deux propositions de cessez-le-feu sont actuellement sur la table : la première, en cours depuis des mois, porte sur Gaza et la deuxième, plus récente, sur le Liban. Face à des négociations qui n’aboutissent pas, Emmanuel Macron a proposé l’arrêt des livraisons d’armes à Israël utilisées à Gaza, visant spécifiquement le soutien des États-Unis. Un cessez-le-feu peut-il aboutir grâce aux pressions occidentales pour affaiblir militairement Israël ? Enfin, Marjorie Adelson nous parle de la Dominique qui brade sa citoyenneté pour se protéger des ouragans et Marie Bonnisseau s’intéresse à Barbie qui aimerait commercialiser une poupée à l'effigie de Virginia Woolf. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Au dernier trimestre, tout le monde se fout des cours. Ce qui compte, c'est les fêtes et les manifs. Dans leurs proses de fin d'année, Aude et ses amis se questionnent, racontent leurs expérimentations et leurs difficultés. Ils définissent davantage leur personnalité, et se prennent un peu pour des grands. Mais le sont-ils vraiment ?
Confidences sur copies doubles
En faisant du tri dans la cave de ses parents, Aude a retrouvé un gros classeur rose. Dedans, une centaine de lettres écrites par ses amis entre 2006 et 2007, l'année de sa seconde. Ces "proses", comme ils appelaient pompeusement ces textes sans filtre, racontent une jeunesse parisienne d'époque, lorsque les réseaux sociaux n’existaient pas. Des lettres qui parlent de premières amours, d'amitiés fusionnelles ou d'éveil politique… Aujourd'hui trentenaires, les auteurs et autrices des proses relisent ces écrits de lycée et évoquent, avec humour, nostalgie et franchise, cette période désormais lointaine… L'autriceAude Villiers-Moriamé est journaliste web et radio. En 2006, elle avait 15 ans et les cheveux gras. C'est son premier podcast pour ARTE Radio.
Remerciements
Un grand merci à Anna, Antonin, Harry, Leïla, Martin, Mathilde et Nicolas pour avoir accepté de relire leurs vieilles lettres et d'échanger avec moi sans tabou sur cette époque. Immense merci, également, à l'équipe d'ARTE Radio pour leur confiance, leurs retours précieux, leur accompagnement tout au long de ce projet. Merci, enfin, à mes infatigables relecteurs et consultants, en particulier Nacho, Justine et Sarah.
Finis les enfantillages, il est temps de grandir et de sortir avec des garçons et des filles. Dans les lettres qu’ils s’échangent, Aude et ses potes fantasment sur le grand amour, s'écrivent des listes interminables de crushs, font des tests de compatibilité... Mais qu'est-ce que ça veut vraiment dire, être en couple, quand on a 15 ans ?
Confidences sur copies doubles
En faisant du tri dans la cave de ses parents, Aude a retrouvé un gros classeur rose. Dedans, une centaine de lettres écrites par ses amis entre 2006 et 2007, l'année de sa seconde. Ces "proses", comme ils appelaient pompeusement ces textes sans filtre, racontent une jeunesse parisienne d'époque, lorsque les réseaux sociaux n’existaient pas. Des lettres qui parlent de premières amours, d'amitiés fusionnelles ou d'éveil politique… Aujourd'hui trentenaires, les auteurs et autrices des proses relisent ces écrits de lycée et évoquent, avec humour, nostalgie et franchise, cette période désormais lointaine… L'autriceAude Villiers-Moriamé est journaliste web et radio. En 2006, elle avait 15 ans et les cheveux gras. C'est son premier podcast pour ARTE Radio.
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Un grand merci à Anna, Antonin, Harry, Leïla, Martin, Mathilde et Nicolas pour avoir accepté de relire leurs vieilles lettres et d'échanger avec moi sans tabou sur cette époque. Immense merci, également, à l'équipe d'ARTE Radio pour leur confiance, leurs retours précieux, leur accompagnement tout au long de ce projet. Merci, enfin, à mes infatigables relecteurs et consultants, en particulier Nacho, Justine et Sarah.
A la rentrée 2006, personne n'a de smartphone. Ça n'empêche pas Aude et ses amis de vouloir se parler absolument tout le temps. Quand "le gang" découvre les proses au premier trimestre, c'est tout un univers d'écriture libre et cathartique qui s'offre à eux. En relisant leurs lettres pas toujours tendres, ils se souviennent de leur entrée en seconde, de leurs découvertes amicales et de leurs premiers concerts de "baby rockeurs".
Confidences sur copies doubles
En faisant du tri dans la cave de ses parents, Aude a retrouvé un gros classeur rose. Dedans, une centaine de lettres écrites par ses amis entre 2006 et 2007, l'année de sa seconde. Ces "proses", comme ils appelaient pompeusement ces textes sans filtre, racontent une jeunesse parisienne d'époque, lorsque les réseaux sociaux n’existaient pas. Des lettres qui parlent de premières amours, d'amitiés fusionnelles ou d'éveil politique… Aujourd'hui trentenaires, les auteurs et autrices des proses relisent ces écrits de lycée et évoquent, avec humour, nostalgie et franchise, cette période désormais lointaine…
L'autriceAude Villiers-Moriamé est journaliste web et radio. En 2006, elle avait 15 ans et les cheveux gras. C'est son premier podcast pour ARTE Radio.
Remerciements
Un grand merci à Anna, Antonin, Harry, Leïla, Martin, Mathilde et Nicolas pour avoir accepté de relire leurs vieilles lettres et d'échanger avec moi sans tabou sur cette époque. Immense merci, également, à l'équipe d'ARTE Radio pour leur confiance, leurs retours précieux, leur accompagnement tout au long de ce projet. Merci, enfin, à mes infatigables relecteurs et consultants, en particulier Nacho, Justine et Sarah.
Effectifs, temps de travail : faut-il s’attaquer à la fonction publique ? La France compte 1,05 million de fonctionnaires de plus qu'en 1997. Alors que le projet de loi de finances doit être présenté cette semaine, les emplois dans la fonction publique pourraient être les grands perdants dans le budget 2025. Y a-t-il des économies à faire dans ce secteur ? On en débat avec Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques ; Nicolas Prissette, éditorialiste à "La Tribune Dimanche" et Olivier Babeau, économiste, président de l’Institut libéral Sapiens. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
2000 ans après l’éruption du Vésuve, Pompéi livre de nouveaux secrets Vingt siècles après l’éruption du Vésuve qui a complètement enseveli la ville de Pompéi, la cité antique italienne n’a pas encore dévoilé tous ses mystères. Dans la série documentaire “Pompéi, ses nouveaux secrets”, en ligne sur Arte.tv jusqu’au 16 novembre, l’archéologue William Van Andringa — docteur en sciences de l’Antiquité, spécialiste des pratiques religieuses et funéraires du monde romain — explore les trouvailles de la dernière fouille sur le site, commencée en 2023. Des corps d’esclaves piégés par des mètres de cendres et de ponces, un fournil monumental, une laverie de luxe, un espace résidentiel cossu ou encore une fresque représentant une pizza : chaque découverte permet d’en apprendre plus sur la vie quotidienne et les derniers instants de la cité, ainsi que ses codes culturels et sociaux. Effectifs, temps de travail : faut-il s’attaquer à la fonction publique ? Alors que le projet de loi de finances doit être présenté cette semaine, les emplois dans la fonction publique pourraient être les grands perdants dans le budget 2025. Sur les 40 milliards d'euros d'économie évoqués par le Premier ministre Michel Barnier, la proportion qui concerne les 5,7 millions de fonctionnaires n'est pas encore connue. Pourtant, tout porte à croire que la fonction publique sera fortement impactée par les mesures de réduction du déficit. Après un rapport publié par la Cour des comptes, proposant de supprimer 100 000 postes dans les collectivités territoriales, Michel Barnier a annoncé son intention de "ne pas remplacer tous les fonctionnaires qui partent en retraite, quand ils ne sont pas en contact direct avec les citoyens". Gabriel Attal prône les 35 heures "réelles" des fonctionnaires tandis que Gérald Darmanin propose un deuxième jour de carence aux arrêts maladies. Alors que la France compte 1,05 million de fonctionnaires de plus qu'en 1997, y a-t-il des économies à faire dans la fonction publique ? Enfin, Xavier Mauduit nous emmène en Antarctique, qui verdit à cause du réchauffement climatique, et Marie Bonnisseau nous fait découvrir le nouveau site de l'Institut national de l'audiovisuel, data.ina.fr, qui ouvre gratuitement une mine de données grâce à l'IA. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Entre l’Europe et la Chine, la guerre commerciale est déclarée ? Le Vieux Continent est-il en train de déclencher une guerre commerciale avec la Chine ? La question mérite d’être posée, alors que les États membres de l’Union européenne ont accepté l’instauration par la Commission de droits de douane supplémentaires sur les véhicules électriques fabriqués en Chine. Ces droits de douane pourront monter jusqu'à 35,3 % et s’ajouteront au 10 % déjà existants. Cette taxation supplémentaire, effective à partir du 31 octobre, ne concerne pas seulement les véhicules chinois : les entreprises exportatrices de véhicules fabriqués en Chine (qu’elles soient américaines ou européennes) devront aussi les payer, à hauteur des aides reçues par Pékin. Mais cette stratégie offensive de la part de la Commission européenne ne fait pas l’unanimité dans les pays membres, à commencer par l’Allemagne. Après ce tournant, quelle sera la nature de la riposte commerciale chinoise ? On en débat avec Françoise Nicolas, conseillère au centre Asie de l’Ifri ; Jean-Marc Daniel, économiste, professeur émérite à l’ESCP Business School et Yves Bertoncini, consultant et enseignant en affaires européennes. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
1 an après le 7 octobre, le combat des Guerrières de la paix pour la réconciliation Ce lundi 7 octobre 2024, le monde commémore les attaques terroristes perpétrées par le Hamas en Israël. Ces attaques ont provoqué la mort de plus de 1 200 personnes. Ce jour-là, 251 civils et soldats israéliens ont aussi été pris en otages dont 64 sont toujours présumés vivants à Gaza. Après ces attaques, la riposte israélienne a entraîné la mort de près de 42 000 Palestiniens. Le 4 octobre, trois jours avant cet engrenage tragique, des centaines de femmes, israéliennes, palestiniennes, juives et musulmanes, manifestaient à Jérusalem en faveur de la paix, à l'appel de l'association "Les Guerrières de la paix". Alors, un an après le 7 octobre 2023, quel est l’état du camp de la paix ? Hanna Assouline, fondatrice du mouvement, et Sonia Terrab, co-présidente de l'association, nous présentent leur documentaire "Résister pour la paix", disponible depuis ce lundi sur le site de Public Sénat et diffusé le 19 octobre prochain sur la chaîne télévisée. Entre l’Europe et la Chine, la guerre commerciale est déclarée ? Le Vieux Continent est-il en train de déclencher une guerre commerciale avec la Chine ? La question mérite d’être posée, alors que les États membres de l’Union européenne ont accepté l’instauration par la Commission de droits de douane supplémentaires sur les véhicules électriques fabriqués en Chine. Ces droits de douane pourront monter jusqu'à 35,3 % et s’ajouteront au 10 % déjà existants. Cette taxation supplémentaire, effective à partir du 31 octobre, ne concerne pas seulement les véhicules chinois : les entreprises exportatrices de véhicules fabriqués en Chine (qu’elles soient américaines ou européennes) devront aussi les payer, à hauteur des aides reçues par Pékin. Mais cette stratégie offensive de la part de la Commission européenne ne fait pas l’unanimité dans les pays membres, à commencer par l’Allemagne. Après ce tournant, quelle sera la nature de la riposte commerciale chinoise ? Enfin, Xavier Mauduit évoque l’astéroïde qui a entraîné la disparition des dinosaures et Marie Bonnisseau reparle de la star des Jeux Olympiques, la Phryge. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec le regard international de nos clubistes : Meriem Amellal, journaliste à France 24 ; Jeremy Stubbs, directeur adjoint de la rédaction de la revue “Causeur” ; Eva Morletto, correspondante à Paris pour le magazine italien “Grazia” et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz. La France emprunte plus cher que la Grèce : sommes-nous dans le déni ? La dette publique de la France a atteint 3 228 milliards d’euros à la fin du mois de juin. Elle risque d’augmenter davantage puisque le déficit public devrait atteindre 6 % à la fin de l’année. Si la France a pendant longtemps emprunté à des taux d’intérêt très bas, ce n’est plus le cas aujourd’hui. La confiance accordée par les investisseurs financiers à la France a diminué. Ces dernières semaines, elle emprunte à un taux autour de 2,9 % soit plus cher que le Portugal, l’Espagne ou même la Grèce sur certaines échéances. Cette hausse du taux d’intérêt a des conséquences financières directes sur le coût des emprunts et donc sur le montant de la dette française à rembourser. Après Gaza et le Liban, Israël va-t-il frapper en Iran ? Un an après l’attaque terroriste du 7 octobre perpétrée par le Hamas, la guerre menée par Israël au Proche-Orient ne se limite plus à Gaza : depuis quelques semaines, une offensive est en cours contre le Hezbollah au Liban. Après la riposte de l’Iran — qui a tiré des missiles sur Israël mardi soir —, une réplique israélienne contre la République islamique est attendue. Benyamin Netanyahou l’a affirmé : “L’Iran a commis une grave erreur et il va payer pour cela.” À quel type d’attaque peut-on s’attendre et quelles proportions prendra-t-elle ? Nous recevons l'archéologue Jennifer Kerner qui publie “La Dame à la capuche et autres trésors de la Préhistoire” aux éditions Tallandier. Spécialiste des rites funéraires, elle y raconte l’histoire de plusieurs objets découverts lors de fouilles. Ils témoignent d’un “monde d’autrefois en adéquation parfaite avec l’environnement”. Selon elle, la Préhistoire est, à bien des égards, figure de “paradis perdu”. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins irlandais. Le gouvernement a présenté son budget 2025 cette semaine et doit décider comment dépenser son excédent, équivalent à environ 3 % de leur PIB. L’Irlande n’a pas de déficit mais surtout, elle dispose d’importantes recettes fiscales. Les impôts sur les sociétés, essentiellement ceux des multinationales américaines basées dans le pays, en sont à l’origine. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision américaine, rivée sur l’ouragan Helene. Cette catastrophe climatique, qui a fait des centaines de morts, devient un fait de campagne pour Kamala Harris et Donald Trump en vue de la présidentielle américaine le mois prochain. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine à Mark Rutte. L’ancien Premier ministre néerlandais a pris la tête de l’OTAN le 1er octobre. Mais la possibilité d’une réélection de Donald Trump plane sur cette alliance. Le candidat à la présidentielle américaine a récemment menacé de ne pas protéger certains pays face à la Russie s’il est réélu. Paola Puerari s’intéresse à une étude de l’Ined publiée cette semaine qui démontre que plus une femme gagne d’argent, plus le couple risque de se séparer. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes qui se demande s’il est possible d’attaquer un pays avec des chauves-souris ? 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité de la semaine en compagnie de nos clubistes : Nesrine Slaoui, écrivaine et journaliste ; Paul Melun, essayiste et fondateur du think tank “Souverains Demain !” ; Nicolas Bouzou, essayiste et économiste, et la dessinatrice Coco. Retour sur deux actualités de la semaine : Jusqu’à quel point faut-il lutter contre la voiture en ville ?Depuis le 1er octobre, la vitesse maximale du périphérique parisien est abaissée à 50km/h, contre 70 km/h auparavant. Cette décision a été prise par la mairie de Paris au début du mois de septembre. L'objectif ? "Lutter contre la pollution de l'air, garantir la santé publique, la sécurité routière et améliorer la qualité de vie", selon Anne Hidalgo. Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, dénonce cette mesure, la jugeant "socialement injuste" et "écologiquement inefficace". Auparavant, la mairie avait déjà instauré une taxe SUV, qui rend le stationnement plus cher pour ces véhicules. Toutes les agglomérations françaises se questionnent depuis plusieurs mois sur la place accordée à la voiture en centre-ville. Réduction de la vitesse, mise en place des ZFE (zones à faible émission), l'objectif "zéro voiture" est source de tensions politiques et de clivage entre les habitants des centre-villes et ceux des périphéries. 40 milliards d'euros d’économies en 2025 : la France se prépare-t-elle à l’austérité ?Le Premier ministre Michel Barnier a annoncé hier un effort budgétaire de 60 milliards d'euros dans le budget 2025. Il sera possible, entre autres, par une hausse d'impôts de 20 milliards d'euros. Mais aussi une baisse des dépenses de 40 milliards d'euros. Mais lesquelles ? Car les coupes dans les dépenses ne sont pas sans conséquences pour les ménages français. Par exemple, parmi ces économies, 15 milliards devront être trouvées dans les dépenses de la Sécurité sociale. Ces décisions budgétaires doivent-elles préparer les Français à une cure d’austérité dans les prochains mois et les prochaines années ? L'invité de la semaine est Vincent Cuvellier, auteur pour enfants et passionné de chanson française. Il publie la BD "Le Temps des Copains" (avec les dessins de Jeff Pourquié) aux éditions Casterman. Il retrace l'époque des "yéyés" : Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Jacques Dutronc, Françoise Hardy, alors adolescents. Ces futures stars de la chanson, qui se sont toutes rencontrées et connues à 14 ou 15 ans à Paris, rêvent d’Amérique, de Ccoca-Ccola, d’Elvis Presley et de James Dean. Le duel de la semaine de Frédéric Says oppose Marine Le Pen à la justice. Le procès des assistants parlementaires du Rassemblement national, dans lequel elle est impliquée, a débuté lundi. Cette dernière risque une peine d'inéligibilité de cinq ans. La présidentielle de 2027 se joue-t-elle maintenant pour Marine Le Pen ? Le défenseur des baleines Paul Watson reste en prison au Groënland, ses défenseurs s'insurgent. C'est le point com de Paola Puerari. Il a fait rire des générations avec son personnage de Jean-Claude Dusse, héros des comédies cultes "Les Bronzés" (1978) et "Les Bronzés font du ski" (1979) : l'acteur et réalisateur Michel Blanc est décédé aujourd'hui à l'âge de 72 ans. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Enfin, découvrez la une internationale, celle de "The Economist" qui revient sur une année de guerre et d'instabilité au Proche-Orient, presque un an après les attaques du 7 octobre. Sans oublier la Dérive des continents de Benoît Forgeard. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Un an après le 7 octobre, le Proche-Orient est-il figé dans l’impasse ?Un an après les massacres du 7 octobre — qui ont fait plus de 1 200 morts côté israélien, et ont entraîné une riposte d’ampleur de la part de son armée, tuant plus de 40 000 Palestiniens — le conflit est devenu régional. Au Liban, une attaque simultanée de bipeurs piégés a fait près de 40 morts et plus de 3 000 blessés. Cet épisode inédit a marqué un nouveau tournant dans le conflit entre Israël et "l’axe de la Résistance" (l’alliance politique entre le Hamas, le Hezbollah et l’État iranien, entre autres). Tsahal, l’armée israélienne, multiplie les bombardements sur des sites occupés par le mouvement chiite libanais. La semaine dernière, Israël a asséné un coup critique au Hezbollah en éliminant son chef, Hassan Nasrallah. L’équivalent de 30 tonnes de bombes a explosé sur un bâtiment de la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement. En réponse, l'Iran, son puissant allié, a lancé 200 missiles vers Israël, en majorité interceptés par son système de défense, le Dôme de fer. Les États-Unis ont aidé à la parade de cette offensive et ont promis des “conséquences graves”. Israël a entamé une opération terrestre “limitée, localisée, ciblée” dans le sud du Liban. À l'aube du premier anniversaire des massacres, cet embrasement est-il le signe d’une résolution impossible du conflit ? Denis Charbit, professeur de sciences politiques à l’Open University of Israël, et Elias Sanbar, écrivain palestinien et ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l’Unesco, sont nos invités. 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Pour la franco-sénégalaise Fatou Diome, la francophonie est une chanson douce
La France accueille cette semaine le sommet de la Francophonie pour la première fois depuis 33 ans. Initié par l’Organisation internationale de la francophonie, il réunit environ 80 délégations dont une cinquantaine au niveau des chefs d’État et de gouvernement avec pour thème : “Créer, innover et entreprendre en français”. C’est un rendez-vous culturel mais aussi politique pour une communauté linguistique qui compte 321 millions de pratiquants dans le monde — une véritable “famille culturelle” pour notre invitée, l’écrivaine Fatou Diome. Née au Sénégal et naturalisée française en 2002, elle est l’auteure d’une douzaine de livres. Elle regarde “le français comme un trait d’union entre tous les peuples africains aujourd’hui”. L’an dernier, elle a été élue à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique et est élevée jeudi soir au grade de Chevalier de l’Ordre de la Pléiade, qui récompense les contributions à l’épanouissement de la langue française. Un an après le 7 octobre, le Proche-Orient est-il figé dans l’impasse ? Un an après les massacres du 7 octobre — qui ont fait plus de 1 200 morts côté israélien, et ont entraîné une riposte d’ampleur de la part de son armée, tuant plus de 40 000 Palestiniens — le conflit est devenu régional. Au Liban, une attaque simultanée de bipeurs piégés a fait près de 40 morts et plus de 3 000 blessés. Cet épisode inédit a marqué un nouveau tournant dans le conflit entre Israël et "l’axe de la Résistance" (l’alliance politique entre le Hamas, le Hezbollah et l’État iranien entre autres). Tsahal, l’armée israélienne, multiplie les bombardements sur des sites occupés par le mouvement chiite libanais. La semaine dernière, Israël a asséné un coup critique au Hezbollah en éliminant son chef, Hassan Nasrallah. L’équivalent de 30 tonnes de bombes a explosé sur un bâtiment de la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement. En réponse, l'Iran, son puissant allié, a lancé 200 missiles vers Israël, en majorité interceptés par son système de défense, le dôme de fer. Les États-Unis ont aidé à la parade de cette offensive et ont promis des “conséquences graves”. Israël a entamé une opération terrestre “limitée, localisée, ciblée” dans le sud du Liban. À l'aube du premier anniversaire des massacres, cet embrasement est-il le signe d’une résolution impossible du conflit ? Denis Charbit, professeur de sciences politiques à l’Open University of Israël, et Elias Sanbar, écrivain palestinien et ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l’Unesco, sont nos invités. Enfin, Xavier Mauduit nous fait découvrir les crèches du 19e siècle et Marie Bonnisseau nous raconte l’histoire de pochettes surprise qui contiennent tout sauf des bonbons.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Impôts, immigration… : Michel Barnier a-t-il trouvé une majorité parlementaire ?
Le nouveau chef du gouvernement, Michel Barnier, a tenu hier son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Pendant plus d’une heure, il a tenté de convaincre les députés de ne pas censurer son gouvernement. Il a énoncé plusieurs lignes directrices, comme une hausse des impôts sur les grandes entreprises et les ménages les plus fortunés, mais aussi plus de fermeté sur l’immigration. Le Premier ministre fait-il un pas vers la gauche sur la fiscalité et un autre vers le Rassemblement national sur la question de l’immigration ? La gauche et le Nouveau Front populaire ont déjà annoncé qu’ils déposeraient une motion de censure avant l’examen du budget la semaine prochaine. Certains macronistes ont fait planer le doute sur leur soutien au nouveau gouvernement notamment sur la question fiscale. Mais le maintien de ce gouvernement dépend, mathématiquement, du Rassemblement national. Marine Le Pen a déclaré lui laisser sa chance et ne pas le censurer “a priori”, mais pour combien de temps ? 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
"Vive les microbes !" : alerte sur une société devenue trop hygiéniste ? “Les Anglo-Saxons les appellent les “old friends”, ces vieux amis de l’homme que sont les microbes." Ces organismes microscopiques sont l’objet de l’enquête de Marie-Monique Robin, journaliste, réalisatrice et écrivaine. Son enquête “Vive les microbes!” sera diffusée le 8 octobre sur ARTE. Elle est également déclinée en livre aux éditions La Découverte / Arte éditions. Ses travaux questionnent “la course à la bétonisation, l’hyper-hygiénisme, l’aseptisation des aliments, le déparasitage” systématique des dernières décennies. Cette tendance serait, selon la journaliste, la raison de la multiplication des maladies et de la propagation des virus. Si Louis Pasteur affirmait au 19e siècle que certains microbes étaient responsables de maladies, ils sont néanmoins essentiels au renforcement des défenses immunitaires. Les bactéries sont présentes partout, dans l’eau, dans l’air, sur les objets, sur la peau. Marie-Monique Robin nous explique le lien étroit entre l’existence de l’homme et celle des bactéries.
Impôts, immigration… : Michel Barnier a-t-il trouvé une majorité parlementaire ? Le nouveau chef du gouvernement, Michel Barnier, a tenu hier son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Pendant plus d’une heure, il a tenté de convaincre les députés de ne pas censurer son gouvernement. Il a énoncé plusieurs lignes directrices, comme une hausse des impôts sur les grandes entreprises et les ménages les plus fortunés, mais aussi plus de fermeté sur l’immigration. Le Premier ministre fait-il un pas vers la gauche sur la fiscalité et un autre vers le Rassemblement national sur la question de l’immigration ? La gauche et le Nouveau Front populaire ont déjà annoncé qu’ils déposeraient une motion de censure avant l’examen du budget la semaine prochaine. Certains macronistes ont fait planer le doute sur leur soutien au nouveau gouvernement notamment sur la question fiscale. Mais le maintien de ce gouvernement dépend, mathématiquement, du Rassemblement national. Marine Le Pen a déclaré lui laisser sa chance et ne pas le censurer “a priori”, mais pour combien de temps ? Enfin, Xavier Mauduit nous parle de la “comète du siècle” qui se rapproche de la Terre et Marie Bonnisseau revient sur l’histoire de l’escroqueuse de Kiabi.
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
En France, on peut se dire qu'on a la chance de vivre dans une société laïque, dans laquelle l'Église a perdu son pouvoir politique et où la religion est confinée à la sphère privée. On désigne généralement “sécularisation”, ce phénomène qui aurait vu les sociétés occidentales se libérer du règne du religieux. Et on considère qu'il s'agit d'un processus interne à l'Europe, révélateur de sa modernité.
Le philosophe Mohamad Amer Meziane déboulonne ce récit. Dans son livre “Des empires sous la terre” (La Découverte, 2021), il propose une toute autre histoire. Pour lui, il n'y a jamais eu de déclin de la religion, on s'est simplement mis à sacraliser d'autres choses. Et la proclamation d'un monde émancipé de Dieu a fondamentalement été un outil de l'impérialisme occidental et de l'industrialisation. Quel rapport entre la sécularisation et le colonialisme ? Sommes-nous vraiment moins religieux qu'avant ? Comment la laïcité a-t-elle changé le monde ? Un épisode des Idées Larges avec Mohamad Amer Meziane, philosophe. Références : - Mohamad Amer Meziane, Des empires sous la terre, Histoire écologique et raciale de la sécularisation, La Découverte, 2021
- Mohamad Amer Meziane, Au bord des mondes, Vers une anthropologie métaphysique, Vues de l’esprit, 2023
- Hegel, Phénoménologie de l’Esprit, tome II, Aubier-Montaigne, 1941- Edward Said, Orientalism, Pantheon Books, 1978. (Edward Saïd, L’Orientalisme, Paris, Seuil, 1980).
Archives sonores : - Les Films du 24 - Philippe de Chauvero - Qu'est ce qu'on à tous fait au bon dieu ? - 2021- Morena Films / Wild Bunch, U.S.A - Woody Allen - Whatever work - 2009
- Les Films Ariane, Films A2 - La révolution française, les années lumière - Roberto Enrico - 1989- France 3 - Islam : le temps des polémiques - 2002- "Edward Saïd - L'orientalisme : l'Orient crée par l'Occident - 1980 " France Culture - Edward Said, pionnier du postcolonialisme - 2019- Mandarin Cinema - Michel Hazanavicius - OSS 117 : Le Caire Nid d'espions - 2006- Sir Lew Grade - Dick Richards - Il était une fois... la légion - 1977 - INA - La France d'Outremer dans la guerre - Journal Les Actualités Françaises - 1945
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Un jour, Seynabou a décidé de donner à ses cheveux crépus la liberté et d'assumer une coupe afro, comme des femmes qu'elle admire l'avaient fait dans le passé. Et tant pis si elle ressemble un peu à un brocoli !
Le jour où...
"Le jour où" est une collection de podcast destinée aux enfants (à partir de 3 ans), et peut-être un peu aussi à leurs parents. Les auteurs et autrices d'ARTE Radio tendent le micro aux marmots pour qu'ils racontent un moment marquant de leur vie. Souvenir joyeux, triste ou improbable, chaque récit nous embarque au royaume des petits, où un événement, aussi minuscule soit-il, peut prendre des dimensions étonnantes, où le réel se métamorphose au gré des émotions et des imaginaires qui débordent.
Cet épisode est le troisième lauréat de notre concours d'été organisé par ARTE Radio et les Audioblogs, en partenariat avec Télérama et Sennheiser.
Un podcast en partenariat avec Parents.
Emmanuelle est au parc avec sa copine Julia. Matty, son amoureux, arrive et lui demande un moment un peu à part. Mais ce n'est pas le bon moment, Emmanuelle est un peu "saoulée"...
Le jour où...
"Le jour où" est une collection de podcast destinée aux enfants (à partir de 3 ans), et peut-être un peu aussi à leurs parents. Les auteurs et autrices d'ARTE Radio tendent le micro aux marmots pour qu'ils racontent un moment marquant de leur vie. Souvenir joyeux, triste ou improbable, chaque récit nous embarque au royaume des petits, où un événement, aussi minuscule soit-il, peut prendre des dimensions étonnantes, où le réel se métamorphose au gré des émotions et des imaginaires qui débordent.Cet épisode est le second lauréat de notre concours d'été organisé par ARTE Radio et les Audioblogs, en partenariat avec Télérama et Sennheiser.
Un podcast en partenariat avec Parents.
Un après-midi d’été, Idaya fait la rencontre d’une coccinelle rouge qui semble vouloir rester avec elle…Persuadée que cette petite visite n'est pas un simple hasard, elle lui pose des questions et lui murmure quelques mots en espérant qu’elle finira enfin par déployer ses ailes pour découvrir le monde.
Le jour où...
"Le jour où" est une collection de podcast destinée aux enfants (à partir de 3 ans), et peut-être un peu aussi à leurs parents. Les auteur•e•s d'ARTE Radio tendent le micro aux marmots pour qu'ils racontent un moment marquant de leur vie. Souvenir joyeux, triste ou improbable, chaque récit nous embarque au royaume des petit•e•s, où un événement, aussi minuscule soit-il, peut prendre des dimensions étonnantes, où le réel se métamorphose au gré des émotions et des imaginaires qui débordent.
Cet épisode est le premier lauréat de notre concours d'été, organisé par ARTE Radio et les Audioblogs, en partenariat avec Télérama et Sennheiser.
Un podcast en partenariat avec Parents.
Le monde est-il vraiment prêt à se passer du charbon ? La dernière centrale à charbon du Royaume-Uni, située à Ratcliffe-on-Soar, a fermé ses portes lundi 30 septembre. Un tournant historique dans un pays qui a vu naître la toute première centrale à charbon, créée par Thomas Edison en 1882. Le Royaume-Uni devient donc le premier pays du G7 à arrêter l'exploitation de ce combustible fossile, espérant ainsi décarboner son électricité d'ici à 2030, puis atteindre la neutralité carbone en 2050. Mais pourrait-il servir d'exemple dans le reste du monde ? Si la sortie du charbon fait consensus — d'un point de vue scientifique et politique —, son application est lente dans les pays industrialisés. Les économies émergentes, comme la Chine et l'Inde, en sont les principaux producteurs et consommateurs. Selon l'Agence internationale de l'énergie, la consommation charbonnière mondiale se chiffrerait même autour de 8,7 milliards de tonnes pour l'année 2024 — un record. Le monde est-il vraiment prêt à se passer de charbon ? 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Christophe Girard, le flic qui témoigne de la détresse psychologique des policiers Devenir policier était un rêve d'enfant pour Christophe Girard. 27 ans de service plus tard, il témoigne de son parcours au sein de la brigade anti-criminalité (BAC) à Paris puis à Dijon, et des nombreux traumatismes qu'il a vécus au fil de sa carrière. Suicide de ses collègues, altercations violentes en mission, horaires à rallonge, manque de considération de la hiérarchie et exposition permanente à la mort… Christophe Girard a progressivement sombré dans la dépression, sans vraiment s'en rendre compte. Une violence au quotidien qui l'a poussé à tenter de mettre fin à ses jours, à deux reprises. Dans son livre "J’ai failli en finir" (éditions de l'Archipel, 2024), il alerte ses pairs sur l'importance de la santé mentale dans ce milieu, "afin qu’ils sachent qu’ils ont le droit de craquer, sans pour autant être de mauvais flics, ni craindre d’être désavoués par leur hiérarchie."
Le monde est-il vraiment prêt à se passer du charbon ? La dernière centrale à charbon du Royaume-Uni, située à Ratcliffe-on-Soar, a fermé ses portes lundi 30 septembre. Un tournant historique dans un pays qui a vu naître la toute première centrale à charbon, créée par Thomas Edison en 1882. Le Royaume-Uni devient donc le premier pays du G7 à arrêter l'exploitation de ce combustible fossile, espérant ainsi décarboner son électricité d'ici à 2030, puis atteindre la neutralité carbone en 2050. Mais pourrait-il servir d'exemple dans le reste du monde ? Si la sortie du charbon fait consensus — d'un point de vue scientifique et politique —, son application est lente dans les pays industrialisés. Les économies émergentes, comme la Chine et l'Inde, en sont les principaux producteurs et consommateurs. Selon l'Agence internationale de l'énergie, la consommation charbonnière mondiale se chiffrerait même autour de 8,7 milliards de tonnes pour l'année 2024 — un record. Le monde est-il vraiment prêt à se passer de charbon ?
Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire des dockers aux États-Unis, et Marie Bonnisseau nous explique pourquoi Netflix pourrait être poursuivi pour diffamation à cause de sa série à succès "Mon petit renne". 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Aujourd’hui, on juge Milan. Il est rom. A l’époque des faits, il vivait dans un bidonville de la région parisienne et il volait des montres de luxe dans le métro. William, la victime, est là. Il attend de comprendre pourquoi sa vie est devenu un cauchemar depuis 5 ans.
Délits mineurs
Délits mineurs raconte la justice des mineurs depuis le point de vue d’une assesseure au tribunal pour enfants de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Les assesseurs sont des citoyens-bénévoles qui assistent le juge des enfants dans les affaires où des mineurs sont suspectés d’avoir commis des délits graves, parfois des crimes. Il y a un juge et deux assesseurs par audience. En délibéré, les décisions se prennent à la majorité des voix. Le juge et les assesseurs disposent chacun d’une voix, de valeur égale. Chaque épisode de Délits mineurs plonge l’auditeur dans l’histoire d’un jeune, dans le déroulement d’une audience et dans une expérience subjective, parfois déchirante : celle de juger.
Délits mineurs est un podcast bi-mensuel, à retrouver tous les quinze jours sur ARTE Radio et les plateformes d'écoute.
Le chef du Hezbollah éliminé par Israël: l’Iran peut-il rester sans répondre ?
Le Hezbollah a confirmé, samedi 28 septembre, la mort de son chef historique, Hassan Nasrallah — revendiquée quelques heures plus tôt sur X par l'armée israélienne — à la suite d'une frappe dans le sud de Beyrouth. Un véritable coup de tonnerre dans tout le Moyen-Orient, et particulièrement en Iran. Le Hezbollah, organisation islamiste fondée en 1982 à l’initiative des Gardiens de la Révolution, est l'un des piliers de "l'axe de résistance" de l'Iran contre Israël. Le premier vice-président iranien a déjà déclaré que l'assassinat d'Hassan Nasrallah entraînerait "la destruction d'Israël", mais ces mots peuvent-ils se traduire par une action militaire d'envergure ? Depuis des semaines, le monde s’interroge sur l’attentisme de l’Iran, qui n’a toujours pas réagi à l’élimination du chef politique du Hamas, Ismaël Haniyeh, en plein cœur de Téhéran, fin juillet. Quelques mois plus tôt, en avril, c’est le consulat iranien à Damas qui avait été frappé par un raid israélien, et les centaines de missiles et drones envoyés en réponse par Téhéran avaient tous été interceptés. Alors, après la mort d'Hassan Nasrallah, qualifiée de "tournant historique" par Benyamin Nétanyahou, le Hezbollah est-il réellement anéanti ? L'Iran peut-il rester mutique ? 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Moby, le génie de l’électro, met sa musique au service de la cause animale Le chanteur Moby n’avait pas donné de concert à Paris depuis 2011. L’artiste aux multiples casquettes — auteur, compositeur, interprète, musicien, mais aussi réalisateur, producteur et photographe — est remonté sur scène à l’occasion des 25 ans de son album culte : “Play”. L’ultime date de sa tournée anniversaire a eu lieu à Paris le 24 septembre au Zénith. “Play” lui avait offert un succès mondial, mais avait aussi révélé une part sombre de sa personnalité. Touché par une grave dépression, Moby a passé plusieurs années à lutter contre les addictions. En juin dernier, il a sorti son 22e album, “Always centered at night”. La musique continue de l’animer, mais une autre passion guide aussi sa vie : celle de la cause animale. Vegan, il va reverser l’ensemble des bénéfices de sa tournée européenne à des associations qui se battent pour les droits des animaux. Au micro d’Élisabeth Quin, il se confie sur son parcours de musicien et de militant, à quelques semaines d’une date cruciale dans son pays, celle de la présidentielle américaine. Le chef du Hezbollah éliminé par Israël: l’Iran peut-il rester sans répondre ? Le Hezbollah a confirmé, samedi 28 septembre, la mort de son chef historique, Hassan Nasrallah — revendiquée quelques heures plus tôt sur X par l'armée israélienne — à la suite d'une frappe dans le sud de Beyrouth. Un véritable coup de tonnerre dans tout le Moyen-Orient, et particulièrement en Iran. Le Hezbollah, organisation islamiste fondée en 1982 à l’initiative des Gardiens de la Révolution, est l'un des piliers de "l'axe de résistance" de l'Iran contre Israël. Le premier vice-président iranien a déjà déclaré que l'assassinat d'Hassan Nasrallah entraînerait "la destruction d'Israël", mais ces mots peuvent-ils se traduire par une action militaire d'envergure ? Depuis des semaines, le monde s’interroge sur l’attentisme de l’Iran, qui n’a toujours pas réagi à l’élimination du chef politique du Hamas, Ismaël Haniyeh, en plein cœur de Téhéran, fin juillet. Quelques mois plus tôt, en avril, c’est le consulat iranien à Damas qui avait été frappé par un raid israélien, et les centaines de missiles et drones envoyés en réponse par Téhéran avaient tous été interceptés. Alors, après la mort d'Hassan Nasrallah, qualifiée de "tournant historique" par Benyamin Nétanyahou, le Hezbollah est-il réellement anéanti ? L'Iran peut-il rester mutique ? Enfin, Xavier Mauduit remonte aux origines de l'accordéon et Marie Bonnisseau nous parle de ces compagnies aériennes qui envisagent de n'avoir plus qu'un pilote à bord. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
En quête d'un sponsor pour le FC Lapinville, Max se tourne tout naturellement vers son ex-beau-père, goûte le pigeon et aux airelles et fait la connaissance d'Afroula.
La Chute de Lapinville
Lapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d’école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu’une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l’enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l’espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil.
Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie.
Ce samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec le regard international de nos clubistes : Arancha Gonzalez, doyenne de l’École des affaires internationales de Sciences Po ; Aysegul Sert, journaliste turco-américaine et professeure à l’école de journalisme de Sciences Po ; Michel Taubmann, écrivain et éditeur franco-israélien et le dessinateur de presse Patrick Chappatte. Vers une inéluctable hausse des impôts sur les plus riches en France ? Michel Barnier a affirmé dimanche dernier qu’il n’excluait pas une hausse d’impôts pour “les plus fortunés”. Alors que le déficit public risque “de dépasser les 6 %”, selon le nouveau ministre du Budget Laurent Saint-Martin, la baisse des dépenses ne semble plus être l’unique mantra du gouvernement pour renflouer les caisses. Ainsi, le nouveau Premier ministre mettrait fin au dogme macroniste depuis 2017 de baisse des impôts. Le patron de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, pourtant peu enclin à la pression fiscale, préconise un “cocktail” de mesures dont “certaines hausses d’impôts ciblées”. Mais pour qui exactement ? Israël prêt à une intervention militaire terrestre au Liban ? En trois jours, plus de 2 000 frappes israéliennes au sud du Liban et sur des cibles attribuées au Hezbollah ont fait plus de 600 morts dont 50 enfants. Depuis le début des attaques, des milliers de Libanais prennent la route de l’exode vers le nord du pays. En marge de l’assemblée générale de l’ONU, qui s’est tenue cette semaine, la France et les États-Unis ont proposé un cessez-le-feu de 21 jours pour tenter de résoudre le conflit par la diplomatie. Le ministère des Affaires étrangères israélien a pour l’instant affirmé qu’il “n’y aura pas de cessez-le-feu avec le Hezbollah jusqu’à la victoire”. L’armée israélienne n’exclut d’ailleurs pas une intervention terrestre au Liban. Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, met en garde : “Le monde ne peut pas laisser le Liban devenir un autre Gaza.” Ancien inspecteur général de la DGSI, Michel Guérin s’intéresse aux agents doubles dans son livre “Walk-ins, ces grands espions de l’histoire qui ont fait défection” (Mareuil, 2024). Le terme “walk-ins” qualifie les espions qui frappent à la porte d’un service de renseignement adverse. Pour les services spéciaux qui les reçoivent, ils représentent à la fois une source d’informations inespérée et un cadeau empoisonné. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins suisses. Pour la première fois, le 23 septembre, un suicide assisté a eu lieu, en Suisse, à l’aide de la capsule "Sarco". Cette nouvelle technologie est un sarcophage d’assistance au suicide, activé de l’intérieur par la personne qui s’y trouve. Si le suicide assisté est légal en Suisse (dans des conditions très précises), cette capsule n’a pas été autorisée. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision espagnole et revient sur l’arnaque aux “faux Brad Pitt”. Près d’un an d’enquête plus tard, la Guardia Civil est parvenue à démanteler un groupe de délinquants qui ont soutiré des centaines de milliers d’euros à des femmes en se faisant passer pour l'acteur Brad Pitt sur internet. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine à Edmundo Gonzalez Urrutia. Les députés européens ont décidé de reconnaître l’opposant à Maduro, actuellement en exil en Espagne, comme “le président légitime, élu démocratiquement, du Venezuela”. Les autorités vénézuéliennes avaient déclaré le président sortant Nicolas Maduro vainqueur de l’élection de juillet. Une partie de la communauté internationale avait alors alerté sur le manque de preuves tangibles sur la transparence du scrutin. La chanteuse Mylène Farmer se produit ce week-end au Stade de France. Alors que Taylor Swift est au programme de plusieurs facultés américaines, Paola Puerari se demande si Mylène Farmer doit être enseignée à l’université. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes qui se demande comment rendre les routes de forêt plus sûres ? 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité de la semaine en compagnie de nos clubistes : Isabelle Saporta, essayiste et éditorialiste, Catherine Tricot, directrice de la revue “Regards“, Maxime Thiébaut, avocat et docteur en droit public et le dessinateur Thibaut Soulcié. Retour sur deux actualités de la semaine : Le gouvernement Barnier déjà sous la « tutelle du RN » ?Le 24 septembre, Antoine Armand, fraîchement nommé ministre de l’Économie, s'est dit prêt à collaborer avec tous les partis politiques "pour peu qu’ils soient dans l’arc républicain", excluant le RN de cette catégorie. Une déclaration qui a provoqué la colère dans les rangs du parti de Marine Le Pen. Michel Barnier s’est empressé d’appeler la députée pour la rassurer et désavouer la position de son ministre. Alors que la gauche voit dans cette démarche une preuve de la "tutelle" du RN sur le gouvernement, Gérard Larcher (LR), président du Sénat, rétorque que "le gouvernement doit parler à tout le monde". De leur côté, les troupes présidentielles tanguent. "S’il y a un accord entre eux, il faut qu’on nous le dise. Mais ce sera sans moi" estime par exemple Erwan Balanant, député Modem. Meurtre de Philippine : quelles leçons tirer des défaillances de l’Etat ?Le meurtrier présumé de Philippine, retrouvée morte dans le bois de Boulogne le 20 septembre, a été arrêté à Genève. Taha O., marocain de 22 ans, n’aurait pas dû se trouver en France au moment des faits. Condamné en 2021 à sept ans de prison pour viol, il est libéré en juin après des réductions de peine, puis visé par une OQTF. Il est ensuite placé en centre de rétention administrative dans l’attente de son expulsion vers le Maroc, qui tarde à délivrer le laissez-passer consulaire indispensable à son retour. Il est libéré le 3 septembre, bien que le juge des libertés et de la détention ait écrit : "Le risque de réitération de faits délictueux et donc la menace à l’ordre public ne peut être exclu." Le lendemain, le Maroc délivre finalement le laissez-passer, mais il est trop tard : Taha O., bien que placé en résidence surveillée, est déjà dans la nature. L'invitée de la semaine est Charlène Descollonges, ingénieure hydrologue. Alors que "l'empreinte d'eau" d'un Français est en moyenne de 4 900 litres d’eau par jour, celle qui affirme que "l’eau est politique" publie "Agir pour l’eau, le mode d’emploi citoyen" (Tana, 2024). Un guide destiné à nous aider à passer à l’action et à mettre en pratique des changements à tous les niveaux. Olivier Faure vs Alexis Corbière : la gauche va-t-elle voter l’abrogation de la réforme des retraites ? C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Fallait-il produire "Bambi" au cinéma avec de vrais animaux ? C'est le point com de Paola Puerari. Après 46 ans passés dans le couloir de la mort, un Japonais de 88 ans a été innocenté. L'histoire de la semaine de Claude Askolovitch est consacrée à Iwao Hakamada, condamné à la peine capitale pour quadruple meurtre en 1968. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur Israël, qui paraît sourd aux pressions internationales pour décréter un cessez-le-feu avec le Liban, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La France dans le rouge : faut-il faire payer les plus riches ? “La vérité, c’est qu’en 2024, le déficit public risque de dépasser les 6 % du PIB”, a annoncé Laurent Saint-Martin, le nouveau ministre du Budget, lors de son audition devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale, le 25 septembre. À deux semaines du vote du budget 2025, l’équation semble complexe pour le nouveau gouvernement. L’augmentation des impôts est-elle inévitable ? Et si oui, quelle catégorie de la population devrait payer ? “Je ne vais pas exclure que les personnes les plus fortunées participent à l’effort national pour redresser la situation”, a déclaré Michel Barnier. Un sondage d’Oxfam vient de mettre en lumière une attente des Français sur ce sujet : 78% d'entre eux jugent nécessaire “une taxation plus importante des personnes les plus fortunées dans le contexte de déficit budgétaire.” Par quel mécanisme pourrait se traduire cet “effort national” de la part des grandes fortunes ? 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Le cri désespéré de Joe Sacco pour dénoncer la situation humanitaire à Gaza
Le journaliste et auteur de bande dessinée Joe Sacco fait paraître en cette rentrée “Guerre à Gaza” (Futuropolis, 2024). Le bédéiste s’était déjà fait connaître pour ses travaux sur le conflit israélo-palestinien avec “Palestine : Une nation occupée” (1993) et “Palestine : Dans la bande de Gaza” (1996). Avec ce nouvel album, il restitue en dessin la destruction de la bande de Gaza par les frappes israéliennes, après les attaques du Hamas le 7 octobre 2023. Mais le livre de 32 pages n’est pas une “bande dessinée reportage” comme il en a l’habitude, car Joe Sacco n’a pas pu se rendre sur place pour entendre les voix palestiniennes : c’est un cri politique. Joe Sacco dénonce la complicité des États-Unis dans la situation actuelle. L’auteur marque “au fer rouge” un G sur le front de Joe Biden, coupable, selon lui, “d’inventer le génocide le plus doux et le plus gentil”.
La France dans le rouge : faut-il faire payer les plus riches ? “La vérité, c’est qu’en 2024, le déficit public risque de dépasser les 6 % du PIB”, a annoncé Laurent Saint-Martin, le nouveau ministre du Budget, lors de son audition devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale, le 25 septembre. À deux semaines du vote du budget 2025, l’équation semble complexe pour le nouveau gouvernement. L’augmentation des impôts est-elle inévitable ? Et si oui, quelle catégorie de la population devrait payer ? “Je ne vais pas exclure que les personnes les plus fortunées participent à l’effort national pour redresser la situation”, a déclaré Michel Barnier. Un sondage d’Oxfam vient de mettre en lumière une attente des Français sur ce sujet : 78% d'entre eux jugent nécessaire “une taxation plus importante des personnes les plus fortunées dans le contexte de déficit budgétaire”. Par quel mécanisme pourrait se traduire cet “effort national” de la part des grandes fortunes ? Enfin, Xavier Mauduit raconte la politique nataliste sous Staline et Marie Bonnisseau dépeint le destin de deux pandas, Lumi et Pyryr, renvoyés en Chine depuis un zoo finlandais. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Procès des viols de Mazan : est-ce le procès de "tous les hommes" ? Le procès des viols de Mazan sidère toute la France. Dans le box des accusés, 51 hommes, âgés de 26 à 73 ans, tous accusés d’avoir violé Gisèle Pélicot, droguée et inconsciente, à l’invitation de son mari Dominique Pélicot, sur une période de dix ans. L'importance de cette affaire révèle, pour beaucoup d’observateurs, le caractère systémique des violences sexuelles commises par les hommes à l’encontre des femmes. Le procès de Mazan serait donc plus globalement le procès du patriarcat, de la domination masculine ou encore l’exemple ultime de “la culture du viol”. À cette occasion, des hommes font part publiquement de leur “honte”. Dans une tribune publiée ce week-end par le quotidien "Libération", 200 hommes signent une “feuille de route contre la domination masculine”. D’autres observateurs, hommes et femmes, refusent une généralisation systématique dans laquelle ils voient une essentialisation par le genre. Derrière le mot d’ordre #pastousleshommes (#NotAllMen en anglais), ils réfutent l’idée qu’ils seraient tous des violeurs en puissance ou encore qu’ils devraient se sentir co-responsables des crimes de Mazan, qu’ils n’ont pas commis. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Martinique, Nouvelle-Calédonie… : des racines communes aux origines de la crise ? Des territoires d’outre-mer sont en proie à des violences urbaines sur fond de mobilisation contre la vie chère depuis début septembre. La Martinique est sous couvre-feu partiel depuis mercredi dernier et la préfecture a annoncé sa prolongation jusqu’à jeudi. Elle a précisé l’étendre au quartier populaire de Sainte-Thérèse à Fort-de-France, épicentre des violences. En Guadeloupe, le préfet a annoncé la mise sous couvre-feu des mineurs dans sept secteurs de l’île. La Nouvelle-Calédonie connaît en ce moment une accalmie, quatre mois après d’importantes émeutes mais l’anniversaire du premier jour de la colonisation en Kanaky-Nouvelle-Calédonie pourrait raviver des tensions. Nous recevons Claudy Siar, ancien vice-président du Conseil représentatif des Français d’Outre-mer. Il estime que “la colère qui s’exprime dans les manifestations est une colère légitime, une colère saine”. Pour lui, la France pratique “une politique coloniale” car “elle montre encore aujourd’hui qu’elle est plus forte que vous, quels que soient les mouvements et la colère, l’organisation, la détermination, vous avez toujours l’État qui a le dernier mot”. Procès des viols de Mazan : est-ce le procès de "tous les hommes" ? Le procès des viols de Mazan sidère toute la France. Dans le box des accusés, 51 hommes, âgés de 26 à 73 ans, tous accusés d’avoir violé Gisèle Pélicot, droguée et inconsciente, à l’invitation de son mari Dominique Pélicot, sur une période de dix ans. L'importance de cette affaire révèle, pour beaucoup d’observateurs, le caractère systémique des violences sexuelles commises par les hommes à l’encontre des femmes. Le procès de Mazan serait donc plus globalement le procès du patriarcat, de la domination masculine ou encore l’exemple ultime de “la culture du viol”. À cette occasion, des hommes font part publiquement de leur “honte”. Dans une tribune publiée ce week-end par le quotidien "Libération", 200 hommes signent une “feuille de route contre la domination masculine”. D’autres observateurs, hommes et femmes, refusent une généralisation systématique dans laquelle ils voient une essentialisation par le genre. Derrière le mot d’ordre #pastousleshommes (#NotAllMen en anglais), ils réfutent l’idée qu’ils seraient tous des violeurs en puissance ou encore qu’ils devraient se sentir co-responsables des crimes de Mazan, qu’ils n’ont pas commis. Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse à l’interdiction de détenir des couteaux “zombie” au Royaume-Uni et Marie Bonnisseau nous parle de ces artistes accusés de crimes dont les streams explosent sur les plateformes lors de leur inculpation. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Adrien s'est installé à Taïwan il y a cinq ans. Rapidement, il a dû comprendre la place sacrée du Karaoké, une véritable institution à Taïwan, en Corée ou encore au Japon, plus grands consommateurs de "KTV" au monde. Exutoire permettant de briser les tabous et les pressions sociales, le karaoké est aussi un rituel codifié, intégré à tous les aspects de la vie : au boulot, en famille, en politique ou entre amis.
Dans cette petite pièce insonorisée et éclairée aux néons, une bande d'amis - Dai-yun, Yan, Hsiao-Yin et Wei-chu - raconte leur relation au karaoké et chantent leurs morceaux préférés, entre rires, larmes et confidences. Derrière le stéréotype de soirées alcoolisées et des chansons hurlées à tue-tête, le karaoké se révèle comme une expérience sociale, un outil de communication et d'expression intime, dans une société où la parole fait souvent défaut. En bref, "une thérapie collective".
Remerciements
Merci à Wei-chu, Dai-yun, Hsiao-yin et Yen, et à tous ceux qui ont chanté lors de l'enregistrement. Merci à Nathanel Amar, A-Kai, Yannick Dauby, Lin Chung-hua et Grégoire Bienvenu pour leurs réflexions sur la pratique du karaoké. En hommage à Shen Yu-mei, qui m'a appris mes premières chansons en langue taïwanaise.
Chansons présentes dans l'épisode
- Lang Ren Qing Ge (浪人情歌) – Wu Bai & China Blue (伍佰 & China Blue)
- Da Hai (大海) – Zhang Yusheng (張雨生)
- Bei Dong (被動) – Wu Bai (伍佰)
- Farewell My Love (心愛的再會啦) - Wu Bai & China Blue (伍佰 & China Blue)
- Wo Ai Tai Mei (我愛台妹) – MC HotDog (熱狗) & A-Yue (張震嶽)
- First Love (初戀) – Utada Hikaru (宇多田光)
- Zhang San De Ge (張三的歌) – Lee Shou-Chuan (李壽全)
- Qiu Niao (秋鳥) – Cass Phang (彭羚)
- Train Station (車站) – Hsiu-Ching Chang (張秀卿)
- Wen Rou De Ci Bei (溫柔的慈悲) – Lin Liang-Le (林良樂)
- A Man on the Sea (海上的人) – Fire EX. (滅火器)
- Ai Cuo (愛錯) – Sinje Lee (李心潔)
- Love You Ten Thousand Years (愛你一萬年) – Wu Bai & China Blue (伍佰 & China Blue)
Conflit Israël-Hezbollah : une escalade inévitable ?
558 personnes ont été tuées, lundi 23 septembre, après des bombardements massifs d'Israël dans le sud du Liban et la vallée de la Bekaa, à l'est du pays. L’armée israélienne revendique des frappes sur 1 600 positions du Hezbollah. Cette offensive, sans précédent depuis le début des affrontements à la frontière israélo-libanaise fin 2023, a poussé des milliers de Libanais à fuir le sud du pays. Les autorités ont annoncé la fermeture des écoles dans les zones touchées et ont demandé aux hôpitaux de suspendre les opérations non urgentes pour soigner les blessés. Les frappes se sont poursuivies dans la nuit de lundi à mardi, alimentant les craintes d'une guerre à grande échelle dans la région. Alors que la France a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, cette inquiétude dominera l'Assemblée générale des Nations unies qui s'ouvre ce mardi 24 septembre. De son côté, le Hezbollah a envoyé, dimanche 22 septembre, 150 roquettes vers le nord d’Israël, en réponse à la vaste attaque aux bipeurs dirigée par Israël contre ses membres. L'oganisation islamiste a pour la première fois eu recours à des armes à moyenne portée qui ont ciblé des régions éloignées de la frontière. La guerre totale tant redoutée est-elle en train de s'installer ? Le Liban pourrait-il devenir "un autre Gaza", comme le craint Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU ? 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Peut-on encore être galant à l'ère de la révolution MeToo ? "Mythe franco-français", "culture du viol" ou "liberté d'importuner" : la galanterie est aujourd'hui sujette à débat. Mais alors, peut-on encore être galant ? C'est la question que pose Jennifer Tamas, spécialiste de la littérature du 17e siècle, dans son essai éponyme publié aux éditions du Seuil. Cet "art de plaire" est né au 17e siècle d'une volonté de pacifier les mœurs d'une société violente. Alors que le roi Louis XIV cherche à domestiquer les grands seigneurs pour en faire des courtisans, la galanterie fait partie du processus — c'est "une façon dévirilisée de cultiver les liens entre les sexes". Si, à l’époque, les femmes galantes participent activement à la vie intellectuelle et développent de nouvelles formes de sociabilité, tant amicales qu’amoureuses, la galanterie devient vite un outil de domination masculine. Dès lors, cette pratique semble incompatible avec le féminisme. "Peut-on encore être galant ?" questionne cette notion et met en exergue la confusion qui l'entoure : parfois confondue avec le romantisme, perçue tantôt comme un instrument de domination, tantôt comme une pratique émancipatrice, la galanterie retrouve ici sa dimension complexe et plurielle.
Conflit Israël-Hezbollah : une escalade inévitable ? 558 personnes ont été tuées, lundi 23 septembre, après des bombardements massifs d'Israël dans le sud du Liban et la vallée de la Bekaa, à l'est du pays. L’armée israélienne revendique des frappes sur 1 600 positions du Hezbollah. Cette offensive, sans précédent depuis le début des affrontements à la frontière israélo-libanaise fin 2023, a poussé des milliers de Libanais à fuir le sud du pays. Les autorités ont annoncé la fermeture des écoles dans les zones touchées et ont demandé aux hôpitaux de suspendre les opérations non urgentes pour soigner les blessés. Les frappes se sont poursuivies dans la nuit de lundi à mardi, alimentant les craintes d'une guerre à grande échelle dans la région. Alors que la France a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, cette inquiétude dominera l'Assemblée générale des Nations unies qui s'ouvre ce mardi 24 septembre. De son côté, le Hezbollah a envoyé, dimanche 22 septembre, 150 roquettes vers le nord d’Israël, en réponse à la vaste attaque aux bipeurs dirigée par Israël contre ses membres. L'oganisation islamiste a pour la première fois eu recours à des armes à moyenne portée qui ont ciblé des régions éloignées de la frontière. La guerre totale tant redoutée est-elle en train de s'installer ? Le Liban pourrait-il devenir "un autre Gaza", comme le craint Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU ? Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse au trafic de pierres précieuses en Colombie, et Marie Bonnisseau nous parle d'un rat qui sème la zizanie sur l'île Saint-Paul, située au milieu de la mer du Bering. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La transition écologique est-elle soluble dans un gouvernement de droite ?
Après plus de deux semaines de tractations, Michel Barnier a nommé, samedi 21 septembre, dix-sept ministres de plein exercice. Agnès Pannier-Runacher se voit confier le portefeuille de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques. Quelle sera la place donnée à l’écologie dans les futures réformes du gouvernement ? Michel Barnier fut ministre de l’Environnement dans les années 1990, instituant des mesures pionnières pour la protection de l’environnement en France : le principe de pollueur-payeur, la prévention des risques naturels majeurs ou encore la Commission nationale du débat public. Ce dernier a même publié un livre sur le sujet : “Chacun pour tous. Le défi écologique” (1990). Ses convictions écologiques sont-elles toujours d’actualité ? Lors de la passation de pouvoir à Matignon le 5 septembre, il a évoqué la “dette écologique” — ce qui n’a pas manqué de surprendre certains. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Psychologue en prison, elle entre dans la tête des cannibales La psychologue Nathalie von Zelowitz publie “Le patient cannibale. Carnets d'une psychologue en prison” (JC Lattès,2024), un essai dans lequel elle plonge dans la tête d’un patient cannibal. Ce livre est né de sa rencontre avec un homme, Bernard, qu’elle écoute depuis une dizaine d’années lors de séances en prison. Au centre pénitentiaire de Château-Thierry, où il purge sa peine après avoir mangé le cœur d’un de ses compagnons d’infortune, Nathalie von Zelowitz explore avec lui la notion de monstruosité. Elle donne à réfléchir sur la part d’humanité qui subsiste en chaque être. Comment analyser ce phénomène qui relève du tabou ultime ? Quels sont les traumatismes qui ont jalonné l’existence de Bernard ? À travers cet essai, Nathalie von Zelowitz analyse les ressorts du cannibalisme — qui représente une vingtaine de cas en France. La transition écologique est-elle soluble dans un gouvernement de droite ? Après plus de deux semaines de tractations, Michel Barnier a nommé, samedi 21 septembre, dix-sept ministres de plein exercice. Agnès Pannier-Runacher se voit confier le portefeuille de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques. Quelle sera la place donnée à l’écologie dans les futures réformes du gouvernement ? Michel Barnier fut ministre de l’Environnement dans les années 1990, instituant des mesures pionnières pour la protection de l’environnement en France : le principe de pollueur-payeur, la prévention des risques naturels majeurs ou encore la Commission nationale du débat public. Ce dernier a même publié un livre sur le sujet : “Chacun pour tous. Le défi écologique” (1990). Ses convictions écologiques sont-elles toujours d’actualité ? Lors de la passation de pouvoir à Matignon le 5 septembre, il a évoqué la “dette écologique” — ce qui n’a pas manqué de surprendre certains. Enfin, Xavier Mauduit remonte aux origines de l’Oktoberfest, et Marie Bonnisseau s’intéresse au “Vatican musulman”, sur le point d’être créé en Albanie. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
La France en déficit : faut-il lever le tabou des augmentations d’impôts ? Interrogé mardi 17 septembre par "Le Parisien" sur la meilleure façon de réduire le déficit français, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a répondu que si l'essentiel de l'effort doit porter sur la réduction des dépenses publiques, il faudra aussi, "à titre complémentaire, lever le tabou des hausses d'impôts, sans toucher, si possible, les classes moyennes ni les PME". Il a également souligné que les baisses d’impôts successives depuis 2017 "creusent encore plus les déficits, ce qui renforce l’inquiétude des Français et des acteurs économiques". En sept ans, le camp présidentiel a accordé 50 milliards d’euros de baisses d’impôts, tant pour les entreprises que pour les ménages. Une stratégie qui, selon les macronistes, a permis à la France de redevenir attractive et de faire baisser le chômage. Toutefois, Michel Barnier a donné quelques indices laissant penser que la fiscalité pourrait être utilisée par le nouveau gouvernement pour réduire le déficit. Cela signifie-t-il que le Premier ministre est prêt à mener une politique contraire à celle défendue par Emmanuel Macron ? Ce choix pourrait lui coûter de précieux soutiens, non seulement au sein du camp présidentiel, mais aussi dans sa propre famille politique. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce samedi, Renaud Dély décrypte l’actualité avec le regard international de nos clubistes : Richard Werly correspondant à Paris du quotidien suisse Blick.fr ; Eva Morletto, correspondante à Paris pour le magazine italien "Grazia" ; Gil Mihaely, historien et directeur de publication de la revue "Conflits" et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz. Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas… : partout, l’Europe se ferme à l’immigration ?Récemment, plusieurs pays d’Europe ont fait des annonces simultanées visant à freiner l’immigration. L’Allemagne a restitué ses contrôles aux frontières depuis cette semaine pour lutter contre l'immigration illégale. Les Pays-Bas ont présenté une “loi d’urgence” sur l’immigration visant, entre autres, à réinstaurer des contrôles aux frontières. En Suède, le gouvernement a annoncé une aide au retour de 30 000 euros par adulte et par migrant pour qu’ils rentrent plus facilement dans leur pays d’origine. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, s’est rendu en Italie lundi dernier pour tirer les enseignements de la politique migratoire menée là-bas, dirigée par l’extrême droite, dont il a salué les “progrès remarquables”. Si certains pays européens prennent ces mesures avec l’extrême droite au pouvoir ou dans une coalition, d’autres le font avec un gouvernement social-démocrate à leur tête mais sous la pression électorale de l’extrême droite qui gagne du terrain. Les pays les plus fermés vont-ils forcément influencer ceux plus ouverts ? Attaques contre le Hezbollah : jusqu’où ira Israël ?L’attaque aux bipeurs et aux talkies walkies menée par les services israéliens contre le Hezbollah au Liban cette semaine a fait plusieurs morts et plus de 2 900 blessés parmi les troupes du mouvement chiite libanais. Benyamin Netanyahou a promis aux civils israéliens qu’ils pourraient retourner habiter dans le nord d’Israël, menacé par les tirs de roquettes du Hezbollah, et semble déterminé à tenir cette promesse. Mais jusqu’où ira-t-il ? L’opération divise dans les pays occidentaux. En France, elle est condamnée par des membres de La France insoumise qui considère que ces “actes de guerres” sont “comparables à du terrorisme”. Journaliste reconverti boulanger, Adriano Farano publie “Mangez Néolithique” (coécrit avec Serena Pavoni, éditions Ulmer) dans lequel il prône le retour de l’alimentation que nous avions il y a 10 000 ans avant J.-C.. Riche en végétaux et en ferments, ce régime alimentaire a permis la transformation des Homo sapiens en faisant évoluer leur cerveau et leurs facultés cognitives. Selon l’auteur, elle garantit un mode de vie sain : amélioration de la santé du microbiote, régulation de l’immunité et maintien d’un équilibre biologique protecteur. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers ex-voisins européens. À Londres, une ligne de bus qui relie sans changement deux quartiers nord de la capitale, où vit une importante communauté juive, vient d’être instaurée. Promesse de campagne du maire Sadiq Khan, elle doit remédier aux problèmes d’antisémitisme qui touchent la ville. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision argentine où une série de propagande à la gloire du président Javier Milei fait ses débuts. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d’employé de la semaine à Ryan Wesley Routh, citoyen américain qui a récemment tenté de tuer Donald Trump. Il s’agit de la deuxième tentative d’assassinat contre l’ex-président en quelques mois. La démocratie américaine est-elle au bord du chaos ? La ville de La Haye a interdit la publicité pour les vacances en avion ou les voitures à essence, et n’est pas la seule ville à le faire. Paola Puerari se demande si la publicité doit et peut être éthique. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes qui se demande s’il faut prendre de la vitamine C contre le rhume ? 28 minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité de la semaine en compagnie de nos clubistes : le correspondant européen du journal "Libération" Jean Quatremer, le rédacteur en chef de "Politis" Pierre Jacquemain, l'essayiste et journaliste Laetitia Strauch-Bonart et la dessinatrice Coco.
Retour sur deux actualités de la semaine :
Commission européenne : le cap à droite et la France humiliée ? Mardi 17 septembre, Ursula Von der Leyen a présenté la nouvelle composition de la Commission européenne. Le PPE (groupe de centre-droit) se voit octroyer treize postes parmi les vingt-six commissaires. Autre changement de taille : Raffaele Fitto, ministre italien du gouvernement de Giorgia Meloni et membre du parti d'extrême droite Fratelli d’Italia, devient vice-président en charge "de la cohésion et des réformes”. Ursula Von der Leyen a obtenu le départ de Thierry Breton, commissaire européen français très engagé sur les questions de régulation des géants du numérique, avec laquelle les relations s’étaient dégradées. Ce dernier va être remplacé par Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères démissionnaire, un proche d’Emmanuel Macron. Il hérite du portefeuille de la Stratégie industrielle. La France est-elle affaiblie dans cette nouvelle composition de la Commission européenne ? Formé de macronistes et de LR, le gouvernement Barnier pourra-t-il trouver une majorité ? Après deux semaines de tractations, le gouvernement de Michel Barnier sera présenté "avant dimanche", a annoncé Matignon jeudi 19 septembre. Ce gouvernement devrait comporter seize ministres de plein exercice (trente-huit au total) avec une majorité de macronistes et de membres des Républicains. Une seule personnalité “divers gauche” devrait y participer. Laurent Wauquiez, le président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée nationale, a affirmé avoir refusé Bercy. Les représentants d’Ensemble pour la République (EPR), le camp présidentiel, resteront donc les plus nombreux au sein de ce nouveau gouvernement. Combien de temps pourra-t-il tenir en évitant la censure de l’Assemblée ? "Ce sont les battus des dernières élections qui vont composer le gouvernement" a d’ores et déjà dénoncé Manuel Bompard, élu de La France insoumise. L'invitée de la semaine est Laura Cappelle, chercheuse en danse et sociologue. Elle publie “Une histoire dessinée de la danse” avec le dessinateur Thomas Gilbert (Seuil), une adaptation de son ouvrage “Nouvelle histoire de la danse en Occident” (Seuil). Elon Musk vs Thierry Breton : la victoire des plateformes contre la régulation ? C'est le duel de la semaine de Valérie Brochard. Tous les hommes doivent-ils avoir "honte" du procès de Mazan ? C'est le point com de Paola Puerari.
L’Histoire de la semaine de Claude Askolovitch est consacrée aux conséquences de folle rumeur qui a touché la ville de Springfield aux États-Unis, après le relais d’une fake news par Donald Trump lors de son débat avec Kamala Harris. Il avait affirmé que des migrants y “mangent les chats”.
Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur l’attaque aux bipeurs sur des membres du Hezbollah, les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Y a-t-il une violence politique débridée aux États-Unis ? Dimanche 15 septembre, Donald Trump a été victime d'une tentative présumée d'assassinat alors qu'il se trouvait sur son terrain de golf à West Palm Beach, en Floride. Le 13 juillet, déjà, le candidat à la Maison-Blanche avait été visé par des tirs lors d'un meeting en Pennsylvanie. La violence est une constante de l'histoire politique des États-Unis, particulièrement à l'encontre de ses dirigeants. En 1835, Andrew Jackson est le premier chef d'État d'une longue liste à faire l'objet d'une tentative d'assassinat. Si le septième président des États-Unis en sort indemne, tous n'ont pas cette chance, à l'instar de John Fitzgerald Kennedy, abattu à Dallas en 1963. La violence semble toutefois s'intensifier et se banaliser ces derniers temps, favorisée par un climat politique extrêmement tendu, notamment depuis l’attaque du Capitole en janvier 2021. Selon un sondage de l’université de Chicago, 10 % des Américains en âge de voter justifient l'usage de la violence pour lutter contre Donald Trump. La démocratie américaine est-elle en danger ? Analyse d'Amy Greene, politologue franco-américaine et auteure de "L’Amérique face à ses fractures" (Tallandier, 2024).
La France en déficit : faut-il lever le tabou des augmentations d’impôts ? Interrogé mardi 17 septembre par "Le Parisien" sur la meilleure façon de réduire le déficit français, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a répondu que si l'essentiel de l'effort doit porter sur la réduction des dépenses publiques, il faudra aussi, "à titre complémentaire, lever le tabou des hausses d'impôts, sans toucher, si possible, les classes moyennes ni les PME". Il a également souligné que les baisses d’impôts successives depuis 2017 "creusent encore plus les déficits, ce qui renforce l’inquiétude des Français et des acteurs économiques". En sept ans, le camp présidentiel a accordé 50 milliards d’euros de baisses d’impôts, tant pour les entreprises que pour les ménages. Une stratégie qui, selon les macronistes, a permis à la France de redevenir attractive et de faire baisser le chômage. Toutefois, Michel Barnier a donné quelques indices laissant penser que la fiscalité pourrait être utilisée par le nouveau gouvernement pour réduire le déficit. Cela signifie-t-il que le Premier ministre est prêt à mener une politique contraire à celle défendue par Emmanuel Macron ? Ce choix pourrait lui coûter de précieux soutiens, non seulement au sein du camp présidentiel, mais aussi dans sa propre famille politique.
Enfin, Xavier Mauduit nous parle de la lutte des Kali'na pour ramener les dépouilles de leurs ancêtres en Amérique du Sud, sur leur terre d'origine, et Marie Bonnisseau revient sur la faillite de Tupperware. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Attaque aux bipeurs : vers une guerre totale entre Israël et le Hezbollah ?
Plusieurs personnes sont mortes et 2800 ont été blessées au Liban dans l’explosion de bipeurs appartenant à des membres du Hezbollah. Ces bipeurs ("pagers" en anglais), appareils de communication rudimentaires très populaires dans les années 1990, auraient tous explosé simultanément vers 15h30 le 17 septembre, selon le Hezbollah. Les services israéliens auraient piégé les bipeurs avant leur livraison aux membres du Hezbollah puis les auraient actionnés à distance, d'après le "New York Times". L’organisation accuse d’ailleurs Israël d’être à l’origine de cette attaque. Pour cause, l’État hébreu est devenu maître dans la surveillance numérique et technologique de ses ennemis et dans les opérations de piratage. Pour l'heure, Israël n’a pas revendiqué l’attaque. Risque-t-elle d’entraîner une réaction d’ampleur de la part du Hezbollah et à la frontière entre le Liban et Israël ?
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
“Cramés” : Philippe Pujol dissèque les rouages du trafic de drogue à Marseille “Le trafic de stups fait le quotidien des habitants de ces quartiers. C’est leur chant des oiseaux, les marqueurs du temps qui passe, c’est une fatalité, poisseuse, indélébile.” Philippe Pujol a passé toute son enfance à Marseille, dans le quartier populaire de la Belle de Mai. Devenu journaliste spécialisé en faits divers puis écrivain, il arpente et raconte les quartiers nord de la cité phocéenne depuis plus de vingt ans. Il a reçu le prix Albert-Londres en 2014 pour sa série d’articles, “Quartiers shit”. Après “La fabrique du Monstre” en 2016 puis “La chute du Monstre” en 2019, il boucle sa trilogie consacrée au trafic de drogue à Marseille avec “Cramés : les enfants du Monstre” (Julliard, 2024). Il observe cette jeunesse, qu’il suit depuis longtemps et dont la vulnérabilité est exploitée. Pour lui, les petits dealers sont abusés et les “vrais trafiquants” qui s’enrichissent sont en réalité peu nombreux. Critique sur la façon dont la France entend endiguer le trafic de drogue, il estime que la réponse sécuritaire ne suffit pas et que les opérations “place nette XXL” ont des effets limités. Attaque aux bipeurs : vers une guerre totale entre Israël et le Hezbollah ? Au moins 9 personnes sont mortes et 2 800 ont été blessées au Liban dans l’explosion de bipeurs appartenant à des membres du Hezbollah. Ces bipeurs ("pagers" en anglais), appareils de communication rudimentaires très populaires dans les années 1990, auraient tous explosé simultanément vers 15h30 le 17 septembre, selon le Hezbollah. Les services israéliens auraient piégé les bipeurs avant leur livraison aux membres du Hezbollah puis les auraient actionnés à distance, d'après le "New York Times". L’organisation accuse d’ailleurs Israël d’être à l’origine de cette attaque. Pour cause, l’État hébreu est devenu maître dans la surveillance numérique et technologique de ses ennemis et dans les opérations de piratage. Pour l'heure, Israël n’a pas revendiqué l’attaque. Risque-t-elle d’entraîner une réaction d’ampleur de la part du Hezbollah et à la frontière entre le Liban et Israël ? Enfin, Xavier Mauduit revient sur la découverte d’ossements à Notre-Dame qui pourraient être ceux du poète Joachim du Bellay et Marie Bonnisseau nous parle d’Amazon qui a annoncé la fin du télétravail à ses employés. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Crise au NFP : la gauche s’écharpe, une fois de plus, une fois de trop ? François Ruffin a été hué, le 14 septembre, à la Fête de l'Humanité — événement politique et culturel organisé par le journal de gauche "L'Humanité". Son tort ? Avoir critiqué la stratégie électorale de La France insoumise, qu'il accuse “[d']abandonner une partie de la France", périphérique et proche du Rassemblement national, au profit de "la jeunesse et des quartiers populaires". Une image de désunion qui apparaît désastreuse pour la gauche. Sur RTL, le 15 septembre, François Hollande a réaffirmé les critiques formulées par François Ruffin, dénonçant "une dérive sectaire, brutale, communautariste et surtout une stratégie minoritaire de la part de LFI et Mélenchon". Pourtant, la gauche avait réussi à s’unir de manière spectaculaire après la dissolution de l'Assemblée nationale sous la bannière du Nouveau front populaire. Avec 182 élus, l'alliance est arrivée en tête des élections législatives. Mais après le refus d'Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets au poste de Première ministre, la gauche, et en premier lieu le PS, a commencé à se fissurer à propos d'une éventuelle nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon. Les prémices du retour de deux gauches irréconciliables ? On en débat avec Juliette Méadel, ancienne secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes, Aurélien Bellanger, écrivain, auteur de “Les derniers jours du Parti Socialiste”, et Antoine Oberdorff, journaliste politique en charge de la gauche à l’Opinion. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
L’écrivain-géographe Michel Bussi fait un état des lieux de la France D’une régularité de métronome, Michel Bussi publie un roman par an, et chaque année, c’est un succès. Avec 17 fictions à son actif et des ventes estimées à 12 millions d’exemplaires, il figure parmi les auteurs français les plus lus dans le monde. Son prochain livre, "Les Assassins de l’aube", sortira le 10 octobre. Mais aujourd'hui, ce n’est pas le romancier que nous recevons, c’est le géographe. Car avant de se lancer dans la littérature, Michel Bussi enseignait la géographie à l’Université de Rouen. Directeur d’une unité mixte de recherche (UMR), il s’est spécialisé en géographie électorale. Il a dirigé l'ouvrage collectif "Nos lieux communs. Une géographie du monde contemporain", publié aux éditions Fayard. Du pavillon à l’Ehpad, en passant par le magasin de bricolage ou la bibliothèque, ce livre explore une centaine de lieux qui racontent notre société. Ces espaces, témoins des évolutions du monde mais aussi moteurs de changement, rappellent la dimension éminemment politique de la géographie.
Crise au NFP : la gauche s’écharpe, une fois de plus, une fois de trop ? François Ruffin a été hué, le 14 septembre, à la Fête de l'Humanité — événement politique et culturel organisé par le journal de gauche "L'Humanité". Son tort ? Avoir critiqué la stratégie électorale de La France insoumise, qu'il accuse “[d']abandonner une partie de la France", périphérique et proche du Rassemblement national, au profit de "la jeunesse et des quartiers populaires". Une image de désunion qui apparaît désastreuse pour la gauche. Sur RTL, le 15 septembre, François Hollande a réaffirmé les critiques formulées par François Ruffin, dénonçant "une dérive sectaire, brutale, communautariste et surtout une stratégie minoritaire de la part de LFI et Mélenchon". Pourtant, la gauche avait réussi à s’unir de manière spectaculaire après la dissolution de l'Assemblée nationale sous la bannière du Nouveau front populaire. Avec 182 élus, l'alliance est arrivée en tête des élections législatives. Mais après le refus d'Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets au poste de Première ministre, la gauche, et en premier lieu le PS, a commencé à se fissurer à propos d'une éventuelle nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon. Les prémices du retour de deux gauches irréconciliables ? On en débat avec Juliette Méadel, ancienne secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes, Aurélien Bellanger, écrivain, auteur de “Les derniers jours du Parti Socialiste”, et Antoine Oberdorff, journaliste politique en charge de la gauche à l’Opinion.
Enfin, Xavier Mauduit revient sur des crues de la Sainte-Madeleine qui ont ravagé l'Europe centrale en 1342 et Marie Bonnisseau nous parle de la pâte à tartiner qui sème la discorde entre l'Europe et l'Algérie. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Cet épisode a été tourné en public à la Gaîté Lyrique.Je ne crois pas aux fantômes, mais ils me font peur. Un bon mort doit être bien mort et enterré. On peut s’en souvenir avec tendresse mais on n’a pas forcément envie qu'il apparaisse.
Grégory Delaplace est anthropologue à l'École pratique des hautes études. Il a notamment écrit “Les Intelligences particulières” (Vues de l’Esprit, 2021), un livre sur des maisons hantées en Angleterre ainsi que “La voix des Fantômes” (Seuil, 2024), où il examine divers rituels funéraires à travers le monde. Il travaille sur les différentes manières dont les sociétés organisent leurs relations avec les morts et sur comment les morts rechignent parfois à se laisser oublier et reviennent pour exiger des choses des vivants. À quoi servent nos rituels funéraires, à se souvenir ou à oublier ? Quand est-ce que les morts échappent à la place qu'on a voulu leur donner ? Que nous veulent les fantômes ?
Un épisode des Idées Larges avec Grégory Delaplace, anthropologue. Références : - Jean Bazin, “Des clous dans La Joconde. L’anthropologie autrement”, Anacharsis, 1991
- Thomas Laqueur, “Le travail des morts, Une histoire culturelle des dépouilles mortelles”, Gallimard, 2018,
- Michel Lauwers, “Naissance du cimetière : lieux sacrés et terre des morts dans l’occident médiéval”, Paris, Aubier, 2005
- Anne-Christine Taylor “L’oubli des morts et la mémoire des meurtres : Expériences de l’histoire chez les Jivaro”, Terrain, no 29, 1997
- Erik Mueggler, “Songs for dead parents. Corpse, text, and world in Southwest China”, The University of Chicago Press, 2017.
- Beth Conklin Consuming grief: compassionate cannibalism in an Amazonian society, University of Texas Press, 2001
- Christophe Pons, “Réseaux de vivants, solidarités de morts: Un système symbolique en Islande”, Terrain, no 38, 2002
- Piers Vitebsky, “Dialogues with the dead: the discussion of mortality among the Sora of eastern India”, Cambridge Univ. Press, 1993
- Claude Levis-Strauss, “Le Père Noël supplicié”, Les Temps Modernes, vol. 77, 1952
- Heonik Kwon, “Ghosts of War in Vietnam”, Cambridge University Press, 2008 Archives sonores : - Hawk Films, Peregrine - The Shining - Stanley Kubrick - 1980
- Alan Ball, Lori Jo Nemhauser, Alan Poul - Six feet under - 2001 - 2005
- PolyGram Filmed Entertainment, Working Title Films - The Big Lebowski - Joel et Ethan Cohen - 1998
- Black Rhino Productions, Columbia Pictures, Delphi Films - Ghostbuster - Ivan Reitman - 1984
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Mars 2022, Tribunal pour enfants de Bobigny. C’est ma première audience. Aujourd’hui, j’assiste aux débats et aux délibérés, je n’ai pas le droit de parler. Je ne suis là que pour observer. Bientôt, je serai à leur place, ce sera à moi de voter pour la relaxe ou la culpabilité d’un mineur.
Délits mineurs
Délits mineurs raconte la justice des mineurs depuis le point de vue d’une assesseure au tribunal pour enfants de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Les assesseurs sont des citoyens-bénévoles qui assistent le juge des enfants dans les affaires où des mineurs sont suspectés d’avoir commis des délits graves, parfois des crimes. Il y a un juge et deux assesseurs par audience. En délibéré, les décisions se prennent à la majorité des voix. Le juge et les assesseurs disposent chacun d’une voix, de valeur égale. Chaque épisode de Délits mineurs plonge l’auditeur dans l’histoire d’un jeune, dans le déroulement d’une audience et dans une expérience subjective, parfois déchirante : celle de juger.
Délits mineurs est un podcast bi-mensuel, à retrouver tous les quinze jours sur ARTE Radio et les plateformes d'écoute.
Rapport Draghi sur la compétitivité de l'UE : un électrochoc pour l'Europe ? Le Rapport sur “le futur de la compétitivité européenne”, remis par Mario Draghi à la présidente de la Commission européenne lundi 9 septembre, est apparu comme un coup de tonnerre. L’ancien patron de la BCE dresse le portrait d'un “défi existentiel” pour l’économie européenne : la compétitivité des Vingt-Sept a décroché par rapport aux États-Unis, souligne-t-il, tandis que la concurrence de la Chine s’accroît sur le “Vieux continent”. “Le revenu disponible réel par habitant a augmenté presque deux fois plus aux États-Unis qu’en Europe depuis 2000”, développe Mario Draghi. Face à ce constat, il met sur la table 170 propositions, notamment des investissements massifs à hauteur de 750 à 800 milliards d'euros. Les préconisations formulées par l’économiste et homme d’État italien pourraient-elles se traduire par des mesures concrètes ? Sont-elles envisageables alors que plusieurs pays sont visés par une procédure de déficit excessif ? Nous en débattons avec Béatrice Mathieu, grand reporter à "l’Express" en charge des dossiers économiques ; Élie Cohen, économiste, directeur de recherche au CNRS et David Cayla, économiste, maître de conférences à l’Université d’Angers. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Agnès Jaoui part à la recherche de son enfance perdue “Je n'ai jamais été autant courtisée, regardée, draguée, pelotée, harcelée, abusée qu'entre mes 10 et 13 ans. Il faut dire que j'ai eu des seins très tôt”. Avec “La taille de nos seins” (Grasset, 2024), Agnès Jaoui se livre de manière intime en racontant ses souvenirs d’enfant pendant les années 1970, au cœur du 5e arrondissement de Paris. L’amitié — entre filles — y tient une place prépondérante. Le livre est justement illustré par Cécile Partouche, avec qui elle a partagé toutes ses aventures parisiennes et rocambolesques. “Madame Sahoute”, l’institutrice qui la surnomme “Mademoiselle Chichi”, le déracinement après avoir déménagé de Sarcelles, mais aussi l’apprentissage de ce qu’implique son genre sont autant de sujets qu’elle revisite cinquante ans après. Agnès Jaoui dépeint la naissance de sa poitrine comme un moment particulier où elle perçoit un changement dans le regard des hommes. Une vérité qu’elle portera dans sa chair — dévoilée avec pudeur dans un chapitre sobrement intitulé “Le secret”. Rapport Draghi sur la compétitivité de l'UE : un électrochoc pour l'Europe ? Le Rapport sur “le futur de la compétitivité européenne”, remis par Mario Draghi à la présidente de la Commission européenne lundi 9 septembre, est apparu comme un coup de tonnerre. L’ancien patron de la BCE dresse le portrait d'un “défi existentiel” pour l’économie européenne : la compétitivité des Vingt-Sept a décroché par rapport aux États-Unis, souligne-t-il, tandis que la concurrence de la Chine s’accroît sur le “Vieux continent”. “Le revenu disponible réel par habitant a augmenté presque deux fois plus aux États-Unis qu’en Europe depuis 2000”, développe Mario Draghi. Face à ce constat, il met sur la table 170 propositions, notamment des investissements massifs à hauteur de 750 à 800 milliards d'euros. Les préconisations formulées par l’économiste et homme d’État italien pourraient-elles se traduire par des mesures concrètes ? Sont-elles envisageables alors que plusieurs pays sont visés par une procédure de déficit excessif ? Enfin, Xavier Mauduit s’intéresse à la “Joconde de Berlin” et Marie Bonnisseau revient sur le destin d’un paquet de chips, qui a bouleversé l’écosystème d’un parc naturel américain. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Pétrole, électricité : les prix chutent, la crise énergétique est-elle finie ?
Deux ans et demi après le début de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique qui a suivi le conflit, les prix de l'énergie ont fortement baissé. Le litre de gazole est à 1,60 euro et celui du SP95 à 1,75 euro. Le mégawattheure de gaz est tombé à 36 euros, après avoir dépassé les 300 euros en 2022. L’électricité se vend, elle, à 82 euros le mégawattheure sur le marché européen, un prix sept fois moins élevé qu'au pic de la crise. Résultat : Bruno Le Maire a d'ores et déjà promis une baisse de 10 à 15 % des factures des ménages en février prochain. Pourquoi cette baisse ? Dans le cas du pétrole, la faiblesse de la demande mondiale a l'air de tirer les prix vers le bas. Du côté de l'électricité, il semble qu'EDF soit sortie de la crise de 2022 : oubliés les réacteurs en maintenance, la production d’électricité remonte en flèche alors même que la demande reste stable. Quelles seront les conséquences écologiques, économiques et sociales du retour à une énergie bon marché ? La crise énergétique est-elle définitivement derrière nous ? 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
Jeune bookeuse ambitieuse, Virginie Dubois rêve d’imposer les fameux DJs électro C2C au plus prestigieux des festivals américains, à Coachella. Mais la route est longue et pleine d’embûches de Paris jusqu’en Californie...
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils sont régisseurs de concerts, bookeuses, manageurs ou directrices de production… Ils racontent leur métier à travers des histoires improbables dans les studios d’enregistrement, sur les tournages de clips, et les coulisses des plus grands concerts.
Backstage, saison 2, un podcast de David Commeillas sur ARTE Radio.
Porter une jupe, est-ce vraiment dangereux lorsqu’on est régisseur général sur un grand festival corse ? Greg raconte une nuit de cauchemars, les menaces de viol, et le soutien du groupe La Femme.
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils sont régisseurs de concerts, bookeuses, manageurs ou directrices de production… Ils racontent leur métier à travers des histoires improbables dans les studios d’enregistrement, sur les tournages de clips, et les coulisses des plus grands concerts.
Backstage, saison 2, un podcast de David Commeillas sur ARTE Radio.
Depuis #metoo, le mot consentement est partout. En même temps, le consentement est nulle part, c'est ce qui est frappant à travers tous les témoignages. Énormément de situations qui nous semblaient, tout à fait normales avant, se situent en fait dans une zone grise où on ne peut pas vraiment parler de consentement. Le mot de consentement est étrange, on a l'impression qu'il appelle une réponse toute simple, que c'est “oui” ou que c'est “non”. Mais dans les faits, on voit bien qu'il est beaucoup plus compliqué.
Manon Garcia enseigne à l'Université libre de Berlin. Elle est une des grandes figures émergentes de la pensée féministe. Dans son livre, “La conversation des sexes”, elle montre justement comment notre approche du consentement sexuel constitue un obstacle vers l'égalité et perpétue même la situation historique de soumission des femmes. Alors, comment consentir dans un monde inégalitaire ? Par quels moyens s'émanciper dans nos relations intimes ? Comment érotiser l'égalité sexuelle ?Un épisode des Idées Larges avec Manon Garcia, philosophe, incarné par Youness Bousenna. Références :
- Manon Garcia "La conversation des sexes : Philosophie du consentement" 2021
Archives sonores : - Cédric Klapisch - Ce Qui Me Meut Motion Pictures - BAC Films - France 2 Cinéma - Mate Films - Studiocanal - Mate Producciones S.A. - Vía Digital - "L'auberge espagnole" - 2002
- Phoebe Waller-Bridge - Two Brothers Pictures - "Fleabag" - 2016
- Laurie Nunn - Eleven - Sex Education - 2010
- George Lucas - Lucasfilm Ltd. - "Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque" - 1980
- Shonda Rhimes - ShondaLand, The Mark Gordon Company, ABC Studios - "The Other Side of This Life, Part 2, E23 S3" - 2007
- Les Nuls - Téléma, Le Studio Canal+, France 3 Cinéma, M6 Films - La Cité de la peur - Alain Berbérian - 1994
- Philippe Galardi - RTF/ORTF, Armand Jammot - Cours d'éductaion sexuelle "Aujourd'hui madame" - 1974 Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Même lorsqu’on est un directeur de production chevronné comme Hugo Obert, que faire lorsque des forains réclament des milliers d’euros de compensation pour ne pas bloquer le tournage du clip d’Angèle, et que, simultanément la carte bleue de la production atteint son plafond, pendant que la star belge commence à s’impatienter dans les loges ?
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils sont régisseurs de concerts, bookeuses, manageurs ou directrices de production… Ils racontent leur métier à travers des histoires improbables dans les studios d’enregistrement, sur les tournages de clips, et les coulisses des plus grands concerts.
Backstage, saison 2, un podcast de David Commeillas sur ARTE Radio.
Malgré la menace jihadiste, le manager et régisseur Camille Louvel remonte le fleuve Niger pour accompagner le flamboyant guitariste touareg Koudédé jusqu’au Sahara, à la dernière édition du Festival Au Désert, avec Bono de U2 et Tinariwen.
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils sont régisseurs de concerts, bookeuses, manageurs ou directrices de production… Ils racontent leur métier à travers des histoires improbables dans les studios d’enregistrement, sur les tournages de clips, et les coulisses des plus grands concerts.
Backstage, saison 2, un podcast de David Commeillas sur ARTE Radio.
Des enfants, âgés de 10 à 15 ans, présentent des troubles du spectre de l'autisme. Ils chantent avec des adultes dits « normaux ». Ensemble, ils forment un chœur qui, au fil des mois, se prépare à donner un grand concert. Du plaisir de chanter à la difficulté d’être accepté tel que l'on est, l’aventure de cette chorale qui se déroule à Lyon raconte les différences, que l’on soit autiste ou pas, et tout ce qui permet de les abolir jusqu’à ne former qu’une seule voix.
Avec :
- Les enfants : Alassane, Alexandre, Assia, Elfie, Ilyes, Joël, William.
- Les adultes du chœur des Phonies Polies à Lyon, dirigé par Maude Georges, de l'association Lavéli
- Nicolas Petit, orthophoniste, Centre Hospitalier Le Vinatier
- Pascale Maddalena, infirmière à l’ITTAC, Centre Hospitalier Le Vinatier
- Florence Chevigny, éducatrice spécialisée à l’ITTAC, Centre Hospitalier Le Vinatier
Merci aux enfants, à Nicolas Petit, à Maude Georges, au chœur d’adultes des Phonies Polies, à l’équipe des soignants du Centre Hospitalier Le Vinatier.
Elise Andrieu fait des documentaires pour la radio depuis 20 ans pour France Culture (Les pieds sur terre, LSD, Une histoire particulière, Toute une vie, Sur les docks…), ARTE Radio, Création Collective ou La Balise. Elle a à cœur de transmettre des histoires sensibles et singulières, quels que soient les gens qu’elle rencontre.
Nicolas Petit est orthophoniste et docteur en sciences cognitives. Il exerce différentes activités autour de la communication : comme objet de soin, comme objet d'étude scientifique, et comme besoin intime dans sa pratique de l'écriture et du chant.
C’est l’histoire d’un coup de feu, d’une poignée de secondes, d'une perte d’équilibre, ou d'un glissement d’orteil.
Dans les courses sportives, un faux départ est un mouvement en avant qui anticipe l'autorisation de s'élancer. ll faut être rapide comme l'éclair, mais pas trop. Le faux départ est imperceptible à l’œil nu, mais en un clin d'œil, il disqualifie et réduit à néant des mois, voire des années d'effort. Clément, Stella, Cédric, Julie, Wilhem, cinq athlètes de haut niveau, nous racontent l’instant d’avant. Suspendu, manqué et ce que ça a changé.
C'est le récit d'une course qui n'a jamais eu lieu ou d'un plongeon qui est devenu une chute.
Remerciements :
Aux champion.ne.s, Clément Mignon, Julie Danaux, Cédric Lavanne, et tout spécialement Stella Akakpo et Wilhem Belocian de l'équipe de France d'Athlétisme, qualifiés pour les JO de Paris 2024.
Un grand merci à Gilbert Avanzini, Docteur en sciences et techniques des activités physiques et sportives, Michel Herren, philosophe et entraineur olympique, et Alexandre Bourrasseau, juge arbitre et fédéral d’athlétisme.
Merci à Ghani Yalouz, ancien directeur de L'INSEP.
Ce documentaire a obtenu le label Olympiades culturelles Paris 2024, et a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
Sophie Dusigne est autrice et directrice artistique. En janvier 2024, elle est commissaire de l'exposition de création Lignes de départ au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. Elle enseigne les arts narratifs au Cesan et à l'Iscom.
Au lendemain des massacres terroristes du Hamas le 07 octobre 2023, quand l'État israélien commence sa guerre de représailles, Marine Vlahovic cherche à entrer dans la bande de Gaza. Mais l’ex-correspondante en Palestine reste bloquée au Caire. Alors, malgré les black-outs, elle garde le contact avec l’enclave palestinienne à travers des messages vocaux et des appels audio ou vidéo.
Dans ce nouvel épisode de Carnets de correspondante (Prix SCAM du podcast documentaire 2021), elle compile les milliers de messages, les centaines d’heures de rushs et tout ce qu'elle récolte sur les réseaux pour documenter le quotidien à Gaza. Elle raconte aussi la difficulté à faire sortir les informations de la bande de Gaza et fait le portrait de ses amis et collègues gazaouis qui sont à la fois victimes et témoins d’une guerre atroce et de la disparition de leur monde.
Avec les sons de Mohamed J Abu Safia, Hind el Khoudary, Hatem Hany Rawagh, Rami Abou Jamous et Islam Idhair.
Journaliste depuis 2009, Marine Vlahovic a fait ses armes avec ARTE Radio avant de vivre et travailler autour de la Méditerranée pour différents médias francophones. Son reportage Amours occupées (ARTE Radio) a remporté le prix Découverte-URTI en 2012. De 2016 à 2019, elle a été correspondante en Palestine pour les radios publiques francophones. Une expérience qu’elle relate dans Carnets de correspondante (juin 2021) pour lequel elle a reçu le prix SCAM du podcast documentaire 2021. Elle a récemment imaginé et co-réalisé pour ARTE Radio Le Souffle de Beyrouth (août 2022) et Enlèvement à l’italienne (octobre 2022).
Vous pouvez lire le journal de bord de Rami Abou Jamous sur Orient XXI.
Ce podcast est dédié à Shireen Abu Akleh, tuée par un soldat israélien le 11 mai 2022 dans le camp de réfugiées de Jénine (Cisjordanie), Bilal Jadallah, le directeur de Gaza Press House, visé par un char israélien le 19 novembre 2023 dans la bande de Gaza ainsi qu’à tous les professionnels de l’information qui ont perdu la vie depuis le début de ce conflit.
Nous revoilà donc au point de départ de notre histoire : le gros râteau. Dans cet épisode, Anna et Jehanne reçoivent un mail de Gloria leur demandant d’abandonner toutes les recherches sur elle. Les deux détectives passent par les différentes étapes du deuil, du déni à l’acceptation. Il est temps de fermer boutique, de remballer les impers' et de clôturer cette enquête. Anna et Jehanne font la paix avec Gloria et la laissent où elle est, tranquille, dans l’ombre et à l’abri de la curiosité.
Détective 80
Attention, appel à toutes les unités, ce que vous allez écouter est un docu-fiction. Il y a du faux, il y a du vrai, mais tout ce qui est faux pourrait être vrai. Dans les années 80, une chanteuse qu’on va appeler Gloria a sorti quelques 45 tours de pop sans réussir à faire un tube ni à devenir célèbre. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais quarante ans plus tard, Anna et Jehanne tombent sur ses chansons et se prennent de passion pour cette chanteuse oubliée.
Remerciements
Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à l’enquête : Jenny Bel'Air, Renand Cornetto, Jean-Pierre Domboy, Serge Delisle, Thierry Dupin, Hervé Lecoz, Laurent Dewilde, Sandra Kourtzer, Philippe Chany, Agnès Gayraud, Jacky Jakubowitz, Bibi Flash, Vidal Benjamin, Emmanuelle Fantin. Merci aussi à celles et ceux que l’on ne peut pas nommer.
Merci à Columbo, au Poulpe et à l’inspecteur Maigret de nous avoir inspirées. Merci à Bide&musique et à Radio Vedette d’exister.
Merci à Kikifruit, Aubet Thuillier, Franceline, Magda la voyante, Sylvie Buy, Juliette Prouteau, Caroline Gillet, Alexandre Pierrin, Morgane Cornet, Oudin Ojjo… et à toutes celles et ceux dont la voix passe ou chante dans ce documentaire
Et merci à Gloria, évidemment.
Les autrices
Anna Buy est réalisatrice sonore. Spécialisée dans la réalisation documentaire, elle orchestre ambiances et silences pour faire honneur aux voix et aux témoignages rassemblés. Elle change parfois de casquette pour écrire ses propres documentaires. Initialement musicienne de scène et compositrice, avec un bagage universitaire littéraire (EHESS), une formation de documentariste sonore (CREADOC) et un amour de jeunesse pour la radio associative, elle travaille aujourd'hui pour la radio et le podcast : France Inter, Louie Media, Jack, ARTE Radio...
Jehanne Cretin-Maitenaz est créatrice sonore à la croisée des arts vivants et de la création radiophonique. Elle crée des bandes son plurielles, mêlant musique électronique, enregistrements radiophoniques, bruitages et spatialisation. Elle s'est formée au CREADOC (master d'écriture et réalisation documentaire) et au conservatoire d'Angoulême (Diplôme universitaire Electro-acoustique). Elle travaille avec des compagnies et collectifs d'artistes comme Fléchir le vide en avant (en faisant une torsion de côté), Le Ring Théâtre, Arts-Pauvres, La Femme coupée en deux.
Ce podcast est lauréat de la 3e édition de l'appel à projets au bénéfice des auteurs et autrices de podcasts et de créations radiophoniques du ministère de la Culture.
Munies de bougies et d'une pochette de 45 tours, Anna et Jehanne tentent d’entrer en communication avec Gloria. À force de recherches infructueuses, elles touchent le fond et se demandent si elle ne serait pas finalement le fruit de leur imagination. Avec Vidal Benjamin, DJ et véritable archéologue de la décennie 80, ils questionnent l'imaginaire d'une époque dédiée à la culture jetable. Emmanuelle Fantin, chercheuse en science de la communication, les met en garde sur les dangers de la nostalgie, principal ressort du capitalisme contemporain et fonds de commerce de l'extrême droite réactionnaire. Mais, la magie finit par opérer et elles trouvent enfin le contact de Gloria !
Avec Vidal Benjamin, Agnès Gayraud, Emmanuelle Fantin.
Détective 80
Attention, appel à toutes les unités, ce que vous allez écouter est un docu-fiction. Il y a du faux, il y a du vrai, mais tout ce qui est faux pourrait être vrai. Dans les années 80, une chanteuse qu’on va appeler Gloria a sorti quelques 45 tours de pop sans réussir à faire un tube ni à devenir célèbre. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais quarante ans plus tard, Anna et Jehanne tombent sur ses chansons et se prennent de passion pour cette chanteuse oubliée.
Remerciements
Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à l’enquête : Jenny Bel'Air, Renand Cornetto, Jean-Pierre Domboy, Serge Delisle, Thierry Dupin, Hervé Lecoz, Laurent Dewilde, Sandra Kourtzer, Philippe Chany, Agnès Gayraud, Jacky Jakubowitz, Bibi Flash, Vidal Benjamin, Emmanuelle Fantin. Merci aussi à celles et ceux que l’on ne peut pas nommer.
Merci à Columbo, au Poulpe et à l’inspecteur Maigret de nous avoir inspirées. Merci à Bide&musique et à Radio Vedette d’exister.
Merci à Kikifruit, Aubet Thuillier, Franceline, Magda la voyante, Sylvie Buy, Juliette Prouteau, Caroline Gillet, Alexandre Pierrin, Morgane Cornet, Oudin Ojjo… et à toutes celles et ceux dont la voix passe ou chante dans ce documentaire
Et merci à Gloria, évidemment.
Les autrices
Anna Buy est réalisatrice sonore. Spécialisée dans la réalisation documentaire, elle orchestre ambiances et silences pour faire honneur aux voix et aux témoignages rassemblés. Elle change parfois de casquette pour écrire ses propres documentaires. Initialement musicienne de scène et compositrice, avec un bagage universitaire littéraire (EHESS), une formation de documentariste sonore (CREADOC) et un amour de jeunesse pour la radio associative, elle travaille aujourd'hui pour la radio et le podcast : France Inter, Louie Media, Jack, ARTE Radio...
Jehanne Cretin-Maitenaz est créatrice sonore à la croisée des arts vivants et de la création radiophonique. Elle crée des bandes son plurielles, mêlant musique électronique, enregistrements radiophoniques, bruitages et spatialisation. Elle s'est formée au CREADOC (master d'écriture et réalisation documentaire) et au conservatoire d'Angoulême (Diplôme universitaire Electro-acoustique). Elle travaille avec des compagnies et collectifs d'artistes comme Fléchir le vide en avant (en faisant une torsion de côté), Le Ring Théâtre, Arts-Pauvres, La Femme coupée en deux.
Ce podcast est lauréat de la 3e édition de l'appel à projets au bénéfice des auteurs et autrices de podcasts et de créations radiophoniques du ministère de la Culture.
Comment Gloria incarnait-elle les normes de féminité de son époque ? À la fois héritière de la vague d'émancipation des années 70 et soumise à l'érotisation des corps féminins, pas facile de se faire une place comme chanteuse. Éclairées par la philosophe Agnès Gayraud, Anna et Jehanne cernent de mieux en mieux les contours de cette femme à la fois libre, forte, mais dirigée par le goût des hommes. Sans nouvelles de Gloria, elles cherchent des réponses auprès de Bibi Flash, interprète d’Histoire d'1 soir (bye bye les galères). Bibi Flash leur raconte sa trajectoire douloureuse de femme et d’artiste qui s'est débattue entre ses espoirs de carrière et les velléités de producteurs qui ont voulu faire d'elle une sex-machine.
Avec Jacky Jakubowicz, le producteur mystère, Agnès Gayraud, Bibi Flash.
Détective 80
Attention, appel à toutes les unités, ce que vous allez écouter est un docu-fiction. Il y a du faux, il y a du vrai, mais tout ce qui est faux pourrait être vrai. Dans les années 80, une chanteuse qu’on va appeler Gloria a sorti quelques 45 tours de pop sans réussir à faire un tube ni à devenir célèbre. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais quarante ans plus tard, Anna et Jehanne tombent sur ses chansons et se prennent de passion pour cette chanteuse oubliée.
Remerciements
Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à l’enquête : Jenny Bel'Air, Renand Cornetto, Jean-Pierre Domboy, Serge Delisle, Thierry Dupin, Hervé Lecoz, Laurent Dewilde, Sandra Kourtzer, Philippe Chany, Agnès Gayraud, Jacky Jakubowitz, Bibi Flash, Vidal Benjamin, Emmanuelle Fantin. Merci aussi à celles et ceux que l’on ne peut pas nommer.
Merci à Columbo, au Poulpe et à l’inspecteur Maigret de nous avoir inspirées. Merci à Bide&musique et à Radio Vedette d’exister.
Merci à Kikifruit, Aubet Thuillier, Franceline, Magda la voyante, Sylvie Buy, Juliette Prouteau, Caroline Gillet, Alexandre Pierrin, Morgane Cornet, Oudin Ojjo… et à toutes celles et ceux dont la voix passe ou chante dans ce documentaire
Et merci à Gloria, évidemment.
Les autrices
Anna Buy est réalisatrice sonore. Spécialisée dans la réalisation documentaire, elle orchestre ambiances et silences pour faire honneur aux voix et aux témoignages rassemblés. Elle change parfois de casquette pour écrire ses propres documentaires. Initialement musicienne de scène et compositrice, avec un bagage universitaire littéraire (EHESS), une formation de documentariste sonore (CREADOC) et un amour de jeunesse pour la radio associative, elle travaille aujourd'hui pour la radio et le podcast : France Inter, Louie Media, Jack, ARTE Radio...
Jehanne Cretin-Maitenaz est créatrice sonore à la croisée des arts vivants et de la création radiophonique. Elle crée des bandes son plurielles, mêlant musique électronique, enregistrements radiophoniques, bruitages et spatialisation. Elle s'est formée au CREADOC (master d'écriture et réalisation documentaire) et au conservatoire d'Angoulême (Diplôme universitaire Electro-acoustique). Elle travaille avec des compagnies et collectifs d'artistes comme Fléchir le vide en avant (en faisant une torsion de côté), Le Ring Théâtre, Arts-Pauvres, La Femme coupée en deux.
Ce podcast est lauréat de la 3e édition de l'appel à projets au bénéfice des auteurs et autrices de podcasts et de créations radiophoniques du ministère de la Culture
Anna et Jehanne rencontrent une détective privée pour tenter de faire avancer leur enquête. Elles décident de partir à Saint-Raphaël, pour rencontrer Philippe Chany. Dans les années 80, c'est lui qui a composé C’est la ouate pour Caroline Loeb. Il fréquentait les mêmes milieux et les mêmes bandes parisiennes que Gloria. L’un a fait carrière et est aujourd'hui rentier sur la côte d'Azur alors que l’autre a disparu. Pourquoi certaines chansons accèdent-elles au Paradis des hits (Agnès Gayraud) et d’autres pas ? Quelle est l’histoire et le destin de ces « chansons en exil » ?
Avec Sandra Kourtzer, Philippe Chany, Agnès Gayraud.
Détective 80
Attention, appel à toutes les unités, ce que vous allez écouter est un docu-fiction. Il y a du faux, il y a du vrai, mais tout ce qui est faux pourrait être vrai. Dans les années 80, une chanteuse qu’on va appeler Gloria a sorti quelques 45 tours de pop sans réussir à faire un tube ni à devenir célèbre. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais quarante ans plus tard, Anna et Jehanne tombent sur ses chansons et se prennent de passion pour cette chanteuse oubliée.
Remerciements
Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à l’enquête : Jenny Bel'Air, Renand Cornetto, Jean-Pierre Domboy, Serge Delisle, Thierry Dupin, Hervé Lecoz, Laurent Dewilde, Sandra Kourtzer, Philippe Chany, Agnès Gayraud, Jacky Jakubowitz, Bibi Flash, Vidal Benjamin, Emmanuelle Fantin. Merci aussi à celles et ceux que l’on ne peut pas nommer.
Merci à Columbo, au Poulpe et à l’inspecteur Maigret de nous avoir inspirées. Merci à Bide&musique et à Radio Vedette d’exister.
Merci à Kikifruit, Aubet Thuillier, Franceline, Magda la voyante, Sylvie Buy, Juliette Prouteau, Caroline Gillet, Alexandre Pierrin, Morgane Cornet, Oudin Ojjo… et à toutes celles et ceux dont la voix passe ou chante dans ce documentaire
Et merci à Gloria, évidemment.
Les autrices
Anna Buy est réalisatrice sonore. Spécialisée dans la réalisation documentaire, elle orchestre ambiances et silences pour faire honneur aux voix et aux témoignages rassemblés. Elle change parfois de casquette pour écrire ses propres documentaires. Initialement musicienne de scène et compositrice, avec un bagage universitaire littéraire (EHESS), une formation de documentariste sonore (CREADOC) et un amour de jeunesse pour la radio associative, elle travaille aujourd'hui pour la radio et le podcast : France Inter, Louie Media, Jack, ARTE Radio...
Jehanne Cretin-Maitenaz est créatrice sonore à la croisée des arts vivants et de la création radiophonique. Elle crée des bandes son plurielles, mêlant musique électronique, enregistrements radiophoniques, bruitages et spatialisation. Elle s'est formée au CREADOC (master d'écriture et réalisation documentaire) et au conservatoire d'Angoulême (Diplôme universitaire Electro-acoustique). Elle travaille avec des compagnies et collectifs d'artistes comme Fléchir le vide en avant (en faisant une torsion de côté), Le Ring Théâtre, Arts-Pauvres, La Femme coupée en deux.
Ce podcast est lauréat de la 3e édition de l'appel à projets au bénéfice des auteurs et autrices de podcasts et de créations radiophoniques du ministère de la Culture.
La fabrique des vedettes dans les années 80 semble être une machine tentaculaire... à tel point qu’on en oublierait presque de parler de la musique en elle-même. Cette décennie a un son propre : celui de l'arrivée du numérique et de son lot de technologies complexes et pas toujours bien maîtrisées. Dans cet épisode, Anna et Jehanne, toujours avec leur imper’ de détective, partent à la rencontre d'Hervé Le Coz, qui a enregistré Gloria en studio et de Laurent De Wilde, pianiste et passionné de synthés. Ensemble ils décortiquent ce son si particulier, synthétique et irrésistible.
Avec Hervé Le Coz, Laurent De Wilde, Sandra Kourtzer.
Détective 80
Attention, appel à toutes les unités, ce que vous allez écouter est un docu-fiction. Il y a du faux, il y a du vrai, mais tout ce qui est faux pourrait être vrai. Dans les années 80, une chanteuse qu’on va appeler Gloria a sorti quelques 45 tours de pop sans réussir à faire un tube ni à devenir célèbre. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais quarante ans plus tard, Anna et Jehanne tombent sur ses chansons et se prennent de passion pour cette chanteuse oubliée.
Remerciements
Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à l’enquête : Jenny Bel'Air, Renand Cornetto, Jean-Pierre Domboy, Serge Delisle, Thierry Dupin, Hervé Lecoz, Laurent Dewilde, Sandra Kourtzer, Philippe Chany, Agnès Gayraud, Jacky Jakubowitz, Bibi Flash, Vidal Benjamin, Emmanuelle Fantin. Merci aussi à celles et ceux que l’on ne peut pas nommer.
Merci à Columbo, au Poulpe et à l’inspecteur Maigret de nous avoir inspirées. Merci à Bide&musique et à Radio Vedette d’exister.
Merci à Kikifruit, Aubet Thuillier, Franceline, Magda la voyante, Sylvie Buy, Juliette Prouteau, Caroline Gillet, Alexandre Pierrin, Morgane Cornet, Oudin Ojjo… et à toutes celles et ceux dont la voix passe ou chante dans ce documentaire
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Les autrices
Anna Buy est réalisatrice sonore. Spécialisée dans la réalisation documentaire, elle orchestre ambiances et silences pour faire honneur aux voix et aux témoignages rassemblés. Elle change parfois de casquette pour écrire ses propres documentaires. Initialement musicienne de scène et compositrice, avec un bagage universitaire littéraire (EHESS), une formation de documentariste sonore (CREADOC) et un amour de jeunesse pour la radio associative, elle travaille aujourd'hui pour la radio et le podcast : France Inter, Louie Media, Jack, ARTE Radio...
Jehanne Cretin-Maitenaz est créatrice sonore à la croisée des arts vivants et de la création radiophonique. Elle crée des bandes son plurielles, mêlant musique électronique, enregistrements radiophoniques, bruitages et spatialisation. Elle s'est formée au CREADOC (master d'écriture et réalisation documentaire) et au conservatoire d'Angoulême (Diplôme universitaire Electro-acoustique). Elle travaille avec des compagnies et collectifs d'artistes comme Fléchir le vide en avant (en faisant une torsion de côté), Le Ring Théâtre, Arts-Pauvres, La Femme coupée en deux.
Ce podcast est lauréat de la 3e édition de l'appel à projets au bénéfice des auteurs et autrices de podcasts et de créations radiophoniques du ministère de la Culture.
Dans cet épisode, Anna et Jehanne tentent de comprendre le phénomène des one hit wonder, des succès sans lendemain, typiques d'un nouvel ordre économique et culturel apparu dans les années 80 : l'industrie musicale. Elles tentent de comprendre le règne des producteurs qui ont le pouvoir de faire et défaire des carrières. C’est la décennie de la course aux tubes et des artistes jetables. Gloria semblait pourtant tout avoir : la voix, le charisme, le physique. Alors quelles embûches a-t-elle rencontrées qui lui ont fermé la porte du succès ?
Avec Jean-Pierre Domboy, Serge Delisle, Thierry Dupin.
Détective 80
Attention, appel à toutes les unités, ce que vous allez écouter est un docu-fiction. Il y a du faux, il y a du vrai, mais tout ce qui est faux pourrait être vrai. Dans les années 80, une chanteuse qu’on va appeler Gloria a sorti quelques 45 tours de pop sans réussir à faire un tube ni à devenir célèbre. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais quarante ans plus tard, Anna et Jehanne tombent sur ses chansons et se prennent de passion pour cette chanteuse oubliée.
Remerciements
Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à l’enquête : Jenny Bel'Air, Renand Cornetto, Jean-Pierre Domboy, Serge Delisle, Thierry Dupin, Hervé Lecoz, Laurent Dewilde, Sandra Kourtzer, Philippe Chany, Agnès Gayraud, Jacky Jakubowitz, Bibi Flash, Vidal Benjamin, Emmanuelle Fantin. Merci aussi à celles et ceux que l’on ne peut pas nommer.
Merci à Columbo, au Poulpe et à l’inspecteur Maigret de nous avoir inspirées. Merci à Bide&musique et à Radio Vedette d’exister.
Merci à Kikifruit, Aubet Thuillier, Franceline, Magda la voyante, Sylvie Buy, Juliette Prouteau, Caroline Gillet, Alexandre Pierrin, Morgane Cornet, Oudin Ojjo… et à toutes celles et ceux dont la voix passe ou chante dans ce documentaire
Et merci à Gloria, évidemment.
Les autrices
Anna Buy est réalisatrice sonore. Spécialisée dans la réalisation documentaire, elle orchestre ambiances et silences pour faire honneur aux voix et aux témoignages rassemblés. Elle change parfois de casquette pour écrire ses propres documentaires. Initialement musicienne de scène et compositrice, avec un bagage universitaire littéraire (EHESS), une formation de documentariste sonore (CREADOC) et un amour de jeunesse pour la radio associative, elle travaille aujourd'hui pour la radio et le podcast : France Inter, Louie Media, Jack, ARTE Radio...
Jehanne Cretin-Maitenaz est créatrice sonore à la croisée des arts vivants et de la création radiophonique. Elle crée des bandes son plurielles, mêlant musique électronique, enregistrements radiophoniques, bruitages et spatialisation. Elle s'est formée au CREADOC (master d'écriture et réalisation documentaire) et au conservatoire d'Angoulême (Diplôme universitaire Electro-acoustique). Elle travaille avec des compagnies et collectifs d'artistes comme Fléchir le vide en avant (en faisant une torsion de côté), Le Ring Théâtre, Arts-Pauvres, La Femme coupée en deux.
Ce podcast est lauréat de la 3e édition de l'appel à projets au bénéfice des auteurs et autrices de podcasts et de créations radiophoniques du ministère de la Culture
Aujourd’hui encore, les soirées se clôturent sur du Desireless, du Niagara ou du Starmania. En 2024, les Gold des années 80 sont toujours dans les playlists, au grand dam des puristes qui voient en cette époque le pire son de l'histoire de la musique. Anna et Jehanne n'échappent pas à cette attraction nostalgique. Elles ont jeté leur dévolu sur Gloria, dont les chansons sont aussi intenses que la carrière de comète de la chanteuse. Anna et Jehanne se sont mises en tête de la retrouver pour lui avouer leur amour et leur reconnaissance. Mais les pistes pour remonter jusqu'à elle sont maigres… Ce qui attise la curiosité d'Anna et Jehanne. Elles vont alors rencontrer un disquaire, puis un proche de Gloria pour tenter de comprendre où se situait la chanteuse dans le paysage musical des années 80.
Avec Renand Cornetto et un proche de Gloria.
Détective 80
Attention, appel à toutes les unités, ce que vous allez écouter est un docu-fiction. Il y a du faux, il y a du vrai, mais tout ce qui est faux pourrait être vrai. Dans les années 80, une chanteuse qu’on va appeler Gloria a sorti quelques 45 tours de pop sans réussir à faire un tube ni à devenir célèbre. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais quarante ans plus tard, Anna et Jehanne tombent sur ses chansons et se prennent de passion pour cette chanteuse oubliée.
Remerciements
Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à l’enquête : Jenny Bel'Air, Renand Cornetto, Jean-Pierre Domboy, Serge Delisle, Thierry Dupin, Hervé Lecoz, Laurent Dewilde, Sandra Kourtzer, Philippe Chany, Agnès Gayraud, Jacky Jakubowitz, Bibi Flash, Vidal Benjamin, Emmanuelle Fantin. Merci aussi à celles et ceux que l’on ne peut pas nommer.
Merci à Columbo, au Poulpe et à l’inspecteur Maigret de nous avoir inspirées. Merci à Bide&musique et à Radio Vedette d’exister.
Merci à Kikifruit, Aubet Thuillier, Franceline, Magda la voyante, Sylvie Buy, Juliette Prouteau, Caroline Gillet, Alexandre Pierrin, Morgane Cornet, Oudin Ojjo… et à toutes celles et ceux dont la voix passe ou chante dans ce documentaire
Et merci à Gloria, évidemment.
Les autrices
Anna Buy est réalisatrice sonore. Spécialisée dans la réalisation documentaire, elle orchestre ambiances et silences pour faire honneur aux voix et aux témoignages rassemblés. Elle change parfois de casquette pour écrire ses propres documentaires. Initialement musicienne de scène et compositrice, avec un bagage universitaire littéraire (EHESS), une formation de documentariste sonore (CREADOC) et un amour de jeunesse pour la radio associative, elle travaille aujourd'hui pour la radio et le podcast : France Inter, Louie Media, Jack, ARTE Radio...
Jehanne Cretin-Maitenaz est créatrice sonore à la croisée des arts vivants et de la création radiophonique. Elle crée des bandes son plurielles, mêlant musique électronique, enregistrements radiophoniques, bruitages et spatialisation. Elle s'est formée au CREADOC (master d'écriture et réalisation documentaire) et au conservatoire d'Angoulême (Diplôme universitaire Electro-acoustique). Elle travaille avec des compagnies et collectifs d'artistes comme Fléchir le vide en avant (en faisant une torsion de côté), Le Ring Théâtre, Arts-Pauvres, La Femme coupée en deux.
Ce podcast est lauréat de la 3e édition de l'appel à projets au bénéfice des auteurs et autrices de podcasts et de créations radiophoniques du ministère de la Culture
Pour commencer cette enquête, nous allons devoir vous raconter la fin. Mais pas de panique ni de spoiler. Il faut simplement qu’on vous explique les règles du jeu pour séparer le vrai du faux avant de vous lancer. Et de toute façon soyez tranquille car dans cette histoire, vous aurez un guide, la crème de la crème du gratin des années 80, Jenny Bel’ air, l’intraitable physio du mythique club parisien « Le Palace ». Elle vous tiendra la main tout au long des huit épisodes de cette épopée chantée.
Détective 80
Attention, appel à toutes les unités, ce que vous allez écouter est un docu-fiction. Il y a du faux, il y a du vrai, mais tout ce qui est faux pourrait être vrai. Dans les années 80, une chanteuse qu’on va appeler Gloria a sorti quelques 45 tours de pop sans réussir à faire un tube ni à devenir célèbre. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais quarante ans plus tard, Anna et Jehanne tombent sur ses chansons et se prennent de passion pour cette chanteuse oubliée.
Remerciements
Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à l’enquête : Jenny Bel'Air, Renand Cornetto, Jean-Pierre Domboy, Serge Delisle, Thierry Dupin, Hervé Lecoz, Laurent Dewilde, Sandra Kourtzer, Philippe Chany, Agnès Gayraud, Jacky Jakubowitz, Bibi Flash, Vidal Benjamin, Emmanuelle Fantin. Merci aussi à celles et ceux que l’on ne peut pas nommer.
Merci à Columbo, au Poulpe et à l’inspecteur Maigret de nous avoir inspirées. Merci à Bide&musique et à Radio Vedette d’exister.
Merci à Kikifruit, Aubet Thuillier, Franceline, Magda la voyante, Sylvie Buy, Juliette Prouteau, Caroline Gillet, Alexandre Pierrin, Morgane Cornet, Oudin Ojjo… et à toutes celles et ceux dont la voix passe ou chante dans ce documentaire
Et merci à Gloria, évidemment.
Les autrices
Anna Buy est réalisatrice sonore. Spécialisée dans la réalisation documentaire, elle orchestre ambiances et silences pour faire honneur aux voix et aux témoignages rassemblés. Elle change parfois de casquette pour écrire ses propres documentaires. Initialement musicienne de scène et compositrice, avec un bagage universitaire littéraire (EHESS), une formation de documentariste sonore (CREADOC) et un amour de jeunesse pour la radio associative, elle travaille aujourd'hui pour la radio et le podcast : France Inter, Louie Media, Jack, ARTE Radio...
Jehanne Cretin-Maitenaz est créatrice sonore à la croisée des arts vivants et de la création radiophonique. Elle crée des bandes son plurielles, mêlant musique électronique, enregistrements radiophoniques, bruitages et spatialisation. Elle s'est formée au CREADOC (master d'écriture et réalisation documentaire) et au conservatoire d'Angoulême (Diplôme universitaire Electro-acoustique). Elle travaille avec des compagnies et collectifs d'artistes comme Fléchir le vide en avant (en faisant une torsion de côté), Le Ring Théâtre, Arts-Pauvres, La Femme coupée en deux.
Ce podcast est lauréat de la 3e édition de l'appel à projets au bénéfice des auteurs et autrices de podcasts et de créations radiophoniques du ministère de la Culture.
Ce qui anime le plus Jean Hatzfeld depuis toujours, c’est raconter des histoires. Les histoires de ces gens qui ont tout perdu, et qui ont eu parfois le courage de tout reconstruire. Il a été le témoin de pas mal de terrains de guerre, son porte-bonheur toujours dans ses bagages. Mais après avoir été blessé par balle et avoir lui-même frôlé la mort en Bosnie, et suite à un reportage au Rwanda, il change finalement de rythme, échange le journalisme pour la littérature et l'immédiat pour le temps long. Il part à la rencontre des rescapés du génocide au Rwanda, pour leur donner la parole et la porter vers le grand public à travers plusieurs livres.
Remerciements : Merci à Martin Bacholle qui a imaginé ce projet et qui a tout fait pour qu’il existe. Merci à Camille, Julien, Arman, Jean et Karen de m’avoir fait confiance. Et un grand merci à ARTE Radio d’y avoir cru. Une pensée spéciale à la famille et aux proches d’Arman Soldin.
Tatiana Benhamou est une autrice et réalisatrice de podcast indépendante.
Ligne de fuite
Les reporters sont des personnages à part, reporters de guerre et journalistes de terrain, ils sont la figure flamboyante et héroïque de la profession, une figure qui est aussi très complexe. Souvent inadaptés au quotidien une fois de retour, la plupart ne vivent que dans l'attente du prochain départ. Ils sont souvent sur le fil, prenant parfois trop de risques et trop isolés sur le terrain. Certains d'ailleurs y perdent la vie. Leur addiction au terrain les pousse dans une fuite en avant dont ils ont parfaitement conscience, mais décrocher reste pour eux encore plus difficile que de continuer à faire face à la misère et aux tragédies qu’ils nous rapportent.
Alors que se passe-t-il dans la tête lorsqu’on décide de partir, caméra ou carnet à la main, pour traverser la Manche sur un zodiac avec des migrants ? Pour traverser Kaboul cachée sous une burqa afghane ? Franchir à découvert une ligne de front Bosniaque, ou se jeter dans les tranchées du Donbass ? Et puis, qu'est-ce que ça fait de voir et d'emmagasiner tant de violence, de peur, de mort, de misère ?
C'est ce que Camille, Julien, Arman, Jean et Karen racontent, avec sincérité et sans tabou. Ils dévoilent leur ressenti, leurs motivations profondes et la peur qu'il faut apprivoiser. Ils disent ce qui les anime et les pousse à aller toujours plus loin, pour informer le monde des tragédies en cours. Et puis aussi ce qui fait que parfois, on arrête ou qu'on change de façon de faire.
La dispute, ça soulage, mais quand on en arrive là, on sent bien qu'on ne gère plus rien. Comme c'est énervant, nous avions envie de comprendre. Justement, nous avons découvert un philosophe qui a réfléchi sur ce moment où on perd le contrôle et où tout part en vrille. Maxime Rovère a enseigné dans des grandes institutions comme l'École normale supérieure, et il travaille aujourd'hui à forger sa philosophie qu'il appelle éthique interactionnelle. Dans son livre, “Se vouloir du bien, se faire du mal”, il prend la dispute comme un objet de pensée. Mais pas n'importe quelle dispute, celles qui surgissent avec nos amis, dans notre couple ou en famille. Bref, les disputes avec les gens qu'on aime.
Ce qui est fascinant, c'est qu'à travers ce sujet, Maxime Rovère percute complètement la représentation que nous nous faisons de nos relations, de notre égo et de notre liberté. Alors, pourquoi les conflits avec nos proches nous font tant souffrir ? Comment bouleverse-t-il notre conception de l'individu ? Pourquoi se dispute-on avec ceux qu'on aime ? Un épisode des Idées Larges avec Maxime Rovère, philosophe, incarné par Youness Bousenna. Références : - Maxime Rovere, "Se vouloir du bien et se faire du mal. Philosophie de la dispute", Flammarion, 2022.
- Erving Goffman, "La mise en scène de la vie quotidienne" 1. La présentation de soi, Les éditions de minuit, 1956.
- Marc Aurèle, "Pensées pour moi-même".
- Spinoza, “Ethique”, 1677. Archives sonores : - "Première vacances", Patrick Cassir - The Film - Patrick Cassir - 2019
- "L'auberge espagnole", Cédric Klapisch - Ce Qui Me Meut Motion Pictures - BAC Films - France 2 Cinéma - Mate Films - Studiocanal - Mate Producciones S.A. - Vía Digital - 2002
- "Un air de famille", Cédric Klapisch - Téléma - Le Studio Canal + - France 2 Cinéma - Cofimage 7 - 1996
- "Sans filtre", Ruben Östlund - 30West - Arte France Cinéma - BBC Films - Bord Cadre Films - Coproduction Office - Film i Väst - Heretic - Imperative Entertainment - Piano Films - Plattform Produktion - Sovereign Films - Sveriges Television - Swedish Film Institute - 2022
- "Vincent, François, Paul et les autres", Claude Sautet - Lira Films - Presidente Produzioni - 1974
- Dr Nozman - YouTube - 2017
- Jean Baptiste Durand - Insolence Prodution - Chien de la casse - 2023
- "Un air de famille", Cédric Klapisch - Téléma - Le Studio Canal + - France 2 Cinéma - Cofimage 7 - 1996 Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Après avoir été marqué par la misère sociale dans son propre pays lors d’un reportage en banlieue, Karen Lajon, grand reporter au Journal du dimanche, demande être envoyée uniquement dans les zones de guerre, là où la souffrance est inévitable et donc plus supportable. Elle nous raconte comment elle a fait, en 2001, pour être la première à entrer dans Kaboul, à l’encontre de la volonté de son chef d’info, et pourquoi elle a toujours été convaincue que faire les choses à sa façon était le seul chemin pour être en accord avec elle-même.
Remerciements : Merci à Martin Bacholle qui a imaginé ce projet et qui a tout fait pour qu’il existe. Merci à Camille, Julien, Arman, Jean et Karen de m’avoir fait confiance. Et un grand merci à ARTE Radio d’y avoir cru. Une pensée spéciale à la famille et aux proches d’Arman Soldin.
Tatiana Benhamou est une autrice et réalisatrice de podcast indépendante.
Ligne de fuite
Les reporters sont des personnages à part, reporters de guerre et journalistes de terrain, ils sont la figure flamboyante et héroïque de la profession, une figure qui est aussi très complexe. Souvent inadaptés au quotidien une fois de retour, la plupart ne vivent que dans l'attente du prochain départ. Ils sont souvent sur le fil, prenant parfois trop de risques et trop isolés sur le terrain. Certains d'ailleurs y perdent la vie. Leur addiction au terrain les pousse dans une fuite en avant dont ils ont parfaitement conscience, mais décrocher reste pour eux encore plus difficile que de continuer à faire face à la misère et aux tragédies qu’ils nous rapportent.
Alors que se passe-t-il dans la tête lorsqu’on décide de partir, caméra ou carnet à la main, pour traverser la Manche sur un zodiac avec des migrants ? Pour traverser Kaboul cachée sous une burqa afghane ? Franchir à découvert une ligne de front Bosniaque, ou se jeter dans les tranchées du Donbass ? Et puis, qu'est-ce que ça fait de voir et d'emmagasiner tant de violence, de peur, de mort, de misère ?
C'est ce que Camille, Julien, Arman, Jean et Karen racontent, avec sincérité et sans tabou. Ils dévoilent leur ressenti, leurs motivations profondes et la peur qu'il faut apprivoiser. Ils disent ce qui les anime et les pousse à aller toujours plus loin, pour informer le monde des tragédies en cours. Et puis aussi ce qui fait que parfois, on arrête ou qu'on change de façon de faire.
Arman Soldin, journalistes AFP, est tragiquement décédé le 9 mai 2023 près de Tchassiv Iar, en Ukraine. Dans cet épisode, il retrace son parcours, de stagiaire à Lampedusa, à reporter de guerre confirmé à Kiev. Il raconte son expérience dans les tranchées du Donbass, le quotidien en Ukraine. Il parle aussi de sa dépendance au terrain et des raisons qui l’ont toujours poussé à vouloir être là où l’histoire se déroule, pour informer au mieux et faire connaitre la souffrance des populations touchées par l’injustice.
Remerciements : Merci à Martin Bacholle qui a imaginé ce projet et qui a tout fait pour qu’il existe. Merci à Camille, Julien, Arman, Jean et Karen de m’avoir fait confiance. Et un grand merci à ARTE Radio d’y avoir cru. Une pensée spéciale à la famille et aux proches d’Arman Soldin.
Tatiana Benhamou est une autrice et réalisatrice de podcast indépendante.
Ligne de fuite
Les reporters sont des personnages à part, reporters de guerre et journalistes de terrain, ils sont la figure flamboyante et héroïque de la profession, une figure qui est aussi très complexe. Souvent inadaptés au quotidien une fois de retour, la plupart ne vivent que dans l'attente du prochain départ. Ils sont souvent sur le fil, prenant parfois trop de risques et trop isolés sur le terrain. Certains d'ailleurs y perdent la vie. Leur addiction au terrain les pousse dans une fuite en avant dont ils ont parfaitement conscience, mais décrocher reste pour eux encore plus difficile que de continuer à faire face à la misère et aux tragédies qu’ils nous rapportent.
Alors que se passe-t-il dans la tête lorsqu’on décide de partir, caméra ou carnet à la main, pour traverser la Manche sur un zodiac avec des migrants ? Pour traverser Kaboul cachée sous une burqa afghane ? Franchir à découvert une ligne de front Bosniaque, ou se jeter dans les tranchées du Donbass ? Et puis, qu'est-ce que ça fait de voir et d'emmagasiner tant de violence, de peur, de mort, de misère ?
C'est ce que Camille, Julien, Arman, Jean et Karen racontent, avec sincérité et sans tabou. Ils dévoilent leur ressenti, leurs motivations profondes et la peur qu'il faut apprivoiser. Ils disent ce qui les anime et les pousse à aller toujours plus loin, pour informer le monde des tragédies en cours. Et puis aussi ce qui fait que parfois, on arrête ou qu'on change de façon de faire.
Anders Breivik, le terroriste d'extrême droite norvégien qui a assassiné 77 jeunes en 2011 reçoit 800 lettres d’amour par mois. Il existe un joli mot pour désigner cette passion pour les criminels : “hybristophilie”. Bien sûr, on pourrait considérer ce genre d’héroïsation des tueurs comme un trouble pathologique, mais on peut aussi le voir comme la manifestation extrême d’une fascination largement partagée pour le crime. Cette attraction repose certes en grande partie sur nos pulsions voyeuristes, mais pour le philosophe Mathias Roux, les vraies affaires criminelles représentent plus que de simples faits divers. Dans “Le goût du crime” (Actes Sud, 2023), l’essai qu’il a coécrit avec son frère Emmanuel Roux, il montre que non seulement ces affaires donnent matière à penser notre époque, mais elles soulèvent de grandes questions philosophiques. Pourquoi les affaires criminelles nous fascinent-elles ? Que nous enseigne l’événement criminel sur la question de la vérité et du mal ? Quelle est la raison du crime ? Un épisode des Idées Larges avec Mathias Roux, philosophe, et Matthieu Béra, sociologue. Références : - Marcel Proust, "Contre Sainte-Beuve", Gallimard, 1954
- Pierre Bourdieu, "Sur la télévision", Liber Éditions, 1996
- Roland Barthes, "Essais critiques", Seuil, 1964
- Émile Durkheim, "Les règles de la méthode sociologique", la Revue philosophique, 1894
- Émile Durkheim, "Leçons de sociologie criminelle", éd. par Matthieu Béra, Flammarion, 2022 (1892-1893)
- Michel Foucault, "Du gouvernement des vivants – Cours au Collège de France". 1979-1980, Gallimard, Seuil, 2012 Archives sonores : - RTL INFO - Landru, Fourniret, Dutroux, Abdeslam… ils ont tous reçus des lettres d'amour: comment expliquer cette attirance pour les criminels? - 2022
- La Voix du Nord - Il y a cinquante ans éclatait l’affaire de Bruay-en-Artois - 2022
- Office national de radiodiffusion télévision française (ORTF) - Meurtre de Brigitte Dewèvre à Bruay-en-Artois - 1972
- Global Entertainment Productions GmbH & Company Medien KG - Kevin Bacon, Elisabeth Shue, Josh Brolin - HOLLOW MAN - 2000
- AXIS TV - Colloque GYPSY XXII - Pierre-Olivier SUR : Je jure de dire la vérité... - 2022
- Federation Entertainment France Télévisions Versus Production What's Up Films - Sambre - Episode 6 - Jean-Xavier de Lestrade - 2023 Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Dans cet épisode, Camille Toulmé et Julien Goudichaud, journalistes indépendants, nous dévoilent comment et pourquoi ils ont franchi un certain nombre de lignes rouges pour aller au bout de leur projet de reportage : faire monter Julien à bord d'un zodiac, caméra à la main, pour qu’il traverse la Manche aux côtés des migrants. Des mois à tourner dans Calais, à essuyer des refus, chercher des solutions, jusqu’à perdre la boussole, et mettre un pied dans la folie.
Remerciements : Merci à Martin Bacholle qui a imaginé ce projet et qui a tout fait pour qu’il existe. Merci à Camille, Julien, Arman, Jean et Karen de m’avoir fait confiance. Et un grand merci à ARTE Radio d’y avoir cru. Une pensée spéciale à la famille et aux proches d’Arman Soldin.
Tatiana Benhamou est une autrice et réalisatrice de podcast indépendante.
Ligne de fuite
Les reporters sont des personnages à part, reporters de guerre et journalistes de terrain, ils sont la figure flamboyante et héroïque de la profession, une figure qui est aussi très complexe. Souvent inadaptés au quotidien une fois de retour, la plupart ne vivent que dans l'attente du prochain départ. Ils sont souvent sur le fil, prenant parfois trop de risques et trop isolés sur le terrain. Certains d'ailleurs y perdent la vie. Leur addiction au terrain les pousse dans une fuite en avant dont ils ont parfaitement conscience, mais décrocher reste pour eux encore plus difficile que de continuer à faire face à la misère et aux tragédies qu’ils nous rapportent.
Alors que se passe-t-il dans la tête lorsqu’on décide de partir, caméra ou carnet à la main, pour traverser la Manche sur un zodiac avec des migrants ? Pour traverser Kaboul cachée sous une burqa afghane ? Franchir à découvert une ligne de front Bosniaque, ou se jeter dans les tranchées du Donbass ? Et puis, qu'est-ce que ça fait de voir et d'emmagasiner tant de violence, de peur, de mort, de misère ?
C'est ce que Camille, Julien, Arman, Jean et Karen racontent, avec sincérité et sans tabou. Ils dévoilent leur ressenti, leurs motivations profondes et la peur qu'il faut apprivoiser. Ils disent ce qui les anime et les pousse à aller toujours plus loin, pour informer le monde des tragédies en cours. Et puis aussi ce qui fait que parfois, on arrête ou qu'on change de façon de faire.
Ça aurait dû se passer comme ça : Las Vegas, tout allait être possible. Jack et Morgan auraient pris quelques trips et autres substances chimiques bien nerveuses et se seraient retrouvés quelque part sans savoir comment. Mais c’est pas du tout comme ça que ça s’est passé…
Remerciements : Silvain Gire, Mathieu Sapin, les éditions Dargaud, Razamé de la Crackers, John Wise, Jesse North, Ben Fong-Torres, Guadalupe Layz, Tray, Ali, le gang des GX1000 et Paul Gresham.
GONZO PARANO
En mars 2023, le dessinateur de bande dessinée Morgan Navarro embarque le reporter Jack Souvant dans un road trip aux Etats-Unis, sur les traces du sulfureux journaliste de la contre-culture américaine Hunter S Thompson. Mort en 2005, Thompson avait en son temps inventé le concept de « journalisme Gonzo », un journalisme engagé, raconté à la première personne. Il est aussi célèbre pour son roman Las Vegas Parano et son goût prononcé pour les excès en tous genres.
Morgan est un fou de la culture américaine, du skate, du LSD et se prend pour Raoul Duke dans Las Vegas Parano, interprété par Johnny Depp.
Jack, curieux mais pas amoureux de l’Amérique, tente de comprendre la fascination de Morgan pour ce pays. Dégainant son micro en toute occasion, il enregistre son compagnon dessinateur de jour comme de nuit, tout en dressant un portrait de l’Amérique post Trump, façon Gonzo : « la subjectivité est totale, le sujet n’est qu’un prétexte… ».
Des heures de voiture, entre montagnes et déserts : Aspen, Denver, Las Vegas, Los Angeles, San Francisco… Jack et Morgan croisent la route de cow-boys enthousiastes, de Navajos engagés, d’un house-keeper désabusé, d’un vendeur complotiste de viande séchée à l’Alien, d’une militante de la NRA et d’anciens camarades de Thompson abîmés par les années… Que reste-t-il du rêve, ou plutôt du cauchemar américain ? C’est ce qu’ils vont tenter de comprendre.
JACK SOUVANT
Jack Souvant est reporter et producteur de radio, chez France Inter, France Culture, ARTE et Radio Nova, notamment dans les émissions « Plus près de toi » « Lumières dans la nuit ».
Au printemps 2021, il produit une série pour France Inter intitulés « Les aventures rocambolesques d’Édouard Baer et Jack Souvant ».
Il met en œuvre des performances sonores et spectacles dans et pour l’espace public, depuis plus de 20 ans, comme P/REC, une installation littéraire et sonore en hommage à Georges Perec où 100 voix se croisent pendant 24H au micro. Ticket, où il embarque les spectateurs à l’intérieur d’un camion poids-lourd, au plus près de la situation des clandestins quelques heures avant le passage de la frontière en Angleterre. Parrêsia, une zone d’improvisation démocratique sur la place publique…
Il crée en 2023 avec Jeanne Paravert Jack&Jane productions.
En partenariat avec Rolling Stone et les Éditions Dargaud.
Ça aurait dû se passer comme ça : Anita Thompson aurait invité Jack et Morgan à fumer de l’herbe chez elle, Morgan aurait dessiné tout ce qu’il voyait et ils auraient fait l’interview du siècle. Mais c’est pas du tout comme ça que ça s’est passé…
Remerciements : Silvain Gire, Mathieu Sapin, les éditions Dargaud, Razamé de la Crackers, John Wise, Jesse North, Ben Fong-Torres, Guadalupe Layz, Tray, Ali, le gang des GX1000 et Paul Gresham.
GONZO PARANO
En mars 2023, le dessinateur de bande dessinée Morgan Navarro embarque le reporter Jack Souvant dans un road trip aux Etats-Unis, sur les traces du sulfureux journaliste de la contre-culture américaine Hunter S Thompson. Mort en 2005, Thompson avait en son temps inventé le concept de « journalisme Gonzo », un journalisme engagé, raconté à la première personne. Il est aussi célèbre pour son roman Las Vegas Parano et son goût prononcé pour les excès en tous genres.
Morgan est un fou de la culture américaine, du skate, du LSD et se prend pour Raoul Duke dans Las Vegas Parano, interprété par Johnny Depp.
Jack, curieux mais pas amoureux de l’Amérique, tente de comprendre la fascination de Morgan pour ce pays. Dégainant son micro en toute occasion, il enregistre son compagnon dessinateur de jour comme de nuit, tout en dressant un portrait de l’Amérique post Trump, façon Gonzo : « la subjectivité est totale, le sujet n’est qu’un prétexte… ».
Des heures de voiture, entre montagnes et déserts : Aspen, Denver, Las Vegas, Los Angeles, San Francisco… Jack et Morgan croisent la route de cow-boys enthousiastes, de Navajos engagés, d’un house-keeper désabusé, d’un vendeur complotiste de viande séchée à l’Alien, d’une militante de la NRA et d’anciens camarades de Thompson abîmés par les années… Que reste-t-il du rêve, ou plutôt du cauchemar américain ? C’est ce qu’ils vont tenter de comprendre.
JACK SOUVANT
Jack Souvant est reporter et producteur de radio, chez France Inter, France Culture, ARTE et Radio Nova, notamment dans les émissions « Plus près de toi » « Lumières dans la nuit ».
Au printemps 2021, il produit une série pour France Inter intitulés « Les aventures rocambolesques d’Édouard Baer et Jack Souvant ».
Il met en œuvre des performances sonores et spectacles dans et pour l’espace public, depuis plus de 20 ans, comme P/REC, une installation littéraire et sonore en hommage à Georges Perec où 100 voix se croisent pendant 24H au micro. Ticket, où il embarque les spectateurs à l’intérieur d’un camion poids-lourd, au plus près de la situation des clandestins quelques heures avant le passage de la frontière en Angleterre. Parrêsia, une zone d’improvisation démocratique sur la place publique…
Il crée en 2023 avec Jeanne Paravert Jack&Jane productions.
En partenariat avec Rolling Stone et les Éditions Dargaud.
Ça aurait dû commencer comme ça : Morgan aurait acheté une Chevrolet Caprice 1970, il aurait préparé tous les plans pour rencontrer les amis de Thompson et sa veuve Anita.
Mais c’est pas du tout comme ça que ça s’est passé…
Remerciements : Silvain Gire, Mathieu Sapin, les éditions Dargaud, Razamé de la Crackers, John Wise, Jesse North, Ben Fong-Torres, Guadalupe Layz, Tray, Ali, le gang des GX1000 et Paul Gresham.
GONZO PARANO
En mars 2023, le dessinateur de bande dessinée Morgan Navarro embarque le reporter Jack Souvant dans un road trip aux Etats-Unis, sur les traces du sulfureux journaliste de la contre-culture américaine Hunter S Thompson. Mort en 2005, Thompson avait en son temps inventé le concept de « journalisme Gonzo », un journalisme engagé, raconté à la première personne. Il est aussi célèbre pour son roman Las Vegas Parano et son goût prononcé pour les excès en tous genres.
Morgan est un fou de la culture américaine, du skate, du LSD et se prend pour Raoul Duke dans Las Vegas Parano, interprété par Johnny Depp.
Jack, curieux mais pas amoureux de l’Amérique, tente de comprendre la fascination de Morgan pour ce pays. Dégainant son micro en toute occasion, il enregistre son compagnon dessinateur de jour comme de nuit, tout en dressant un portrait de l’Amérique post Trump, façon Gonzo : « la subjectivité est totale, le sujet n’est qu’un prétexte… ».
Des heures de voiture, entre montagnes et déserts : Aspen, Denver, Las Vegas, Los Angeles, San Francisco… Jack et Morgan croisent la route de cow-boys enthousiastes, de Navajos engagés, d’un house-keeper désabusé, d’un vendeur complotiste de viande séchée à l’Alien, d’une militante de la NRA et d’anciens camarades de Thompson abîmés par les années… Que reste-t-il du rêve, ou plutôt du cauchemar américain ? C’est ce qu’ils vont tenter de comprendre.
JACK SOUVANT
Jack Souvant est reporter et producteur de radio, chez France Inter, France Culture, ARTE et Radio Nova, notamment dans les émissions « Plus près de toi » « Lumières dans la nuit ».
Au printemps 2021, il produit une série pour France Inter intitulés « Les aventures rocambolesques d’Édouard Baer et Jack Souvant ».
Il met en œuvre des performances sonores et spectacles dans et pour l’espace public, depuis plus de 20 ans, comme P/REC, une installation littéraire et sonore en hommage à Georges Perec où 100 voix se croisent pendant 24H au micro. Ticket, où il embarque les spectateurs à l’intérieur d’un camion poids-lourd, au plus près de la situation des clandestins quelques heures avant le passage de la frontière en Angleterre. Parrêsia, une zone d’improvisation démocratique sur la place publique…
Il crée en 2023 avec Jeanne Paravert Jack&Jane productions.
En partenariat avec Rolling Stone et les Éditions Dargaud.
En mars 2023, le dessinateur de bande dessinée Morgan Navarro embarque le reporter Jack Souvant dans un road trip aux États-Unis, sur les traces du sulfureux journaliste de la contre-culture américaine Hunter S Thompson. Mort en 2005, Thompson avait en son temps inventé le concept de « journalisme Gonzo », un journalisme engagé, raconté à la première personne. Il est aussi célèbre pour son roman « Las Vegas Parano » et son goût prononcé pour les excès en tous genres. Morgan est un fou de la culture américaine, du skate, du LSD et se prend pour Johnny Depp dans « Las Vegas Parano ».
Jack, curieux mais pas amoureux de l’Amérique, tente de comprendre la fascination de Morgan pour ce pays. Dégainant son micro en toute occasion, il enregistre son compagnon dessinateur de jour comme de nuit, tout en dressant un portrait de l’Amérique post Trump, façon Gonzo : « la subjectivité est totale, le sujet n’est qu’un prétexte… »
Des heures de voiture, entre montagnes et déserts : Aspen, Denver, Las Vegas, Los Angeles, San Francisco… Jack et Morgan croisent la route de cow-boys enthousiastes, de Navajos engagés, d’un house-keeper désabusé, d’un vendeur complotiste de viande séchée à l’Alien, d’une militante de la NRA et d’anciens camarades de Thompson abîmés par les années… Que reste-t-il du rêve, ou plutôt du cauchemar américain ? C’est ce qu’ils vont tenter de comprendre.
Quand on tombe malade, on sait désormais qu’il ne faut pas “automatiquement” prendre des antibiotiques. Plus on en prend souvent, plus les bactéries y deviennent résistantes et moins les traitements antibiotiques ultérieurs seront efficaces. Aujourd'hui les bactéries résistantes tuent plus de personnes dans le monde que le sida ou le paludisme. Charlotte Brives est anthropologue au CNRS et dans son dernier livre, “Face à l’antibiorésistance, Une écologie politique des microbes” (Amsterdam, 2022), elle revient sur l’histoire des antibiotiques, sur leur usage massif, bien au-delà de la sphère de la médecine humaine et sur la manière dont ils ont profondément influencé notre économie et notre société. A travers son récit, c’est toute notre perception de la maladie et des microbes qui s’en trouve chamboulée. Comment va-t-on pouvoir se soigner si les antibiotiques ne fonctionnent plus ? Doit-on chercher à éradiquer les maladies à tout prix ? Faut-il arrêter les antibiotiques ? Un épisode des Idées Larges avec Charlotte Brives, anthropologue. Références :
- Anna Tsing, “Proliférations”, Wildproject, 2022
- Donna Haraway, « Anthropocene, Capitalocene, Plantationocene, Chthulucene: Making Kin », Environmental Humanities, vol. 6, no 1
- Michelle Murphy, « Chemical Infrastructures of the Saint Clair River », in S. Boudia et N. Jas (dir.), Toxicants, Health and Regulation since 1945, Pickering and Chatto, 2013
- Jason Moore, “Capitalism in the Web of Life”, Verso, 2015
- Clare Chandler, « Current Accounts of Antimicrobial Resistance: Stabilisation, Individualisation and Antibiotics as Infrastructure », Palgrave Communications, no 5, 2019
- Dame Sally Davies, “Infections and the Rise of Antimicrobial Resistance”, 2013
- Emily Martin, “Flexible Bodies”, Beacon Press, 1995
- Evelyn Fox Keller, “Le Siècle du gène”, Gallimard, 2003
- Hannah Landecker, “Culturing Life: How Cells Became Technologies”,Harvard University Press, 2006
Archives sonores : - TF1 - JT - 01/04/2013- Pulsations, avec la participation de France Télévisions/AlloDocteurs.fr - Bernard Faroux - Abus d'antibiotiques - une catastrophe annoncée - 2016- Office national de radiodiffusion télévision française (ORTF)/INA - Maurice Beuchey - Flash sur le passé - 1965- TV5 Monde Info - En Chine, un "hotel à cochons" - 30 octobre 2022- Sky News - Antibiotic resistance "could kill us before climate change" - 29 août 2019- F2 - Caisse Nationale d'Assurance Maladie - Publicite "Les antibiotiques c'est pas automoatique" - Assurance Maladie - 2002- Victoria Denys - Virus bacteriophage - 2022- RTS - 36,9 - Phagothérapie: les virus tueurs de bactéries - 2018- Warner Bros. Pictures, Conundrum Entertainment - Bradley Thomas, Peter Farrelly, Bobby Farrelly, Zak Penn, Dennis Edwards - Osmosis Jones - 2001- INA - 19-20 edition nationale France 3 - 16/03/2020
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Depuis la révolution de 2011, et le tumulte des printemps arabes, les battements de la ville du Caire en Égypte sont brisés. Devenue autoritaire, surveillée, ultra-pauvre, l'âme et les sons de la ville se meurent.
L'Égypte, plongée au milieu d'une crise économique sans précédent, à quelques encablures de la guerre qui sévit à Gaza, ne parvient pas à se relever. Scindée en deux, tel un cœur brisé, Le Caire se bétonise à outrance. Le régime militaire rase ses arbres et construit en plein désert une nouvelle capitale réservée aux ultra-riches, à l'image d'un Las-Vegas ou d'un Dubaï qui sent la corruption. Les habitants les plus pauvres, eux, survivent dans des quartiers insalubres qui s'étendent à perte de vue et que le régime militaire d'Abdel Fattah al-Sissi tente d'éradiquer. Les sons de la ville ne sont plus les mêmes, Le Caire ne se reconnaît plus.
Pour réaliser ce podcast et capter les sons de la ville, il a fallu tourner en micro caché, car le régime autoritaire pratique une censure terrible, les journalistes ne sont pas autorisés à tourner.
Milena Peillon est journaliste et productrice de documentaires pour la télévision et autrice et réalisatrice de podcast. Elle travaille sur le Moyen-Orient depuis plusieurs années.
Diagnostics, molécules, hospitalisations et thérapies rythment la vie des personnes ayant un trouble bipolaire. Moi aussi, quelques fois, j’ai besoin d’une béquille pour affronter la vie. L’équilibre est une formule mathématique difficile à résoudre. Parce que je suis « une personne à risque » comme disent les psychiatres, mon prochain accouchement pourrait bien venir tout bouleverser.
Sur le fil
Depuis toujours, je suis persuadée qu’une malédiction plane sur sa famille. Elle a tué mon grand-père, ma grand-mère et a presque failli avoir ma mère. Et si cette malédiction était une maladie mentale transmissible ? Sur les traces de mon héritage familial, je mène une enquête pour savoir comment y échapper et protéger mon fils. Sur le fil est une série documentaire sur le trouble psychiatrique qui rongent ma famille depuis toujours : la bipolarité.
C'est une enquête personnelle et intime sur un mal à la fois inconnu et célèbre dont Kanye West est le fier représentant. À travers les fantômes de la maladie mentale et ceux de ma famille, les discussions avec mes proches, mon psy, des psychiatres et les témoignages de personnes porteuses de troubles bipolaires, je vais tenter de comprendre comment vivre avec cette maladie et surtout comment faire pour ne pas la déclencher à mon tour. Ce projet interroge les démons familiaux et ceux de la maladie mentale, mais aussi les soins proposés par la société et le corps médical. Me permettra-t-il de sortir de ce qui, pour l'instant, me semble être une malédiction ? Me permettra-t-il de comprendre un mal qui a empoisonné toute ma famille et d’ainsi conjurer le sort ?
Cette série a bénéficié de la bourse Brouillon d'un rêve de la Scam.
Extraits de film : Une femme sous influence de John Cassavetes (1976) et Vol au-dessus d'un nid de coucou de Miloš Forman (1976).
Avec par ordre d'apparition :
Malo, Claudine, Laura, Marion Leboyer (psychiatre, professeur et directrice générale de la Fondation FondaMental), Didier Papeta (neuro-psychiatre), Charlotte Yonga (photographe), Maxime Perez-Zitvogel (co-fondateur de La Maison Perchée), Myriam, Anouk de l'association Argos, Charlotte Le Boedec Sage-femme, Remy Uzzan (fondateur d’Othentik), le groupe de parole de l’association Argos, Elsa de l’association la maison perchée et Lucie.
Remerciements :
À toutes les voix entendues dans le documentaire et à celles qu’on n’entend pas. À ma mère Claudine, ma sœur Laura, Myriam, Claire, Charlotte, Remy, Maxime, tous les membres de l’association Argos 2006 présents ce soir-là, Marion Leboyer, Didier Papeta, Patrick Lanlard, Elsa, mon fils Malo, ma fille Lucie, Mathilde Couderc de la fondation Fondamental, Bastien de Sordi, Mina Souchon, Chloe Assous-Plunian, Stella Defeyder, Mathilde Guermonprez, Charlotte Le Boedec, Claire Lemaire.
Pour tous les précieux conseils, remerciements à Silvain Gire, Sabine Zovighian, Perrine Kervran et Arnaud Forest.
Laetitia Druart est auteure, monteuse et journaliste. Elle règle ses comptes avec sa famille, régulièrement pour ARTE Radio, mais pas seulement et produit des séries documentaires pour France Culture. Elle réalise des sujets d’actualité pour la presse locale et monte des reportages pour la télévision et les plateformes.
Les molécules et les électrochocs font partie des traitements que les psychiatres prescrivent aux malades porteurs de troubles psychiatriques. Depuis que ma mère est sous lithium, elle est stable. Mais existe-t-il un autre chemin ? Comment les personnes supportent les traitements dont on ne sait toujours pas expliquer les effets ? Où se trouve ma mère au milieu des symptômes et des molécules ?
Sur le fil
Depuis toujours, je suis persuadée qu’une malédiction plane sur sa famille. Elle a tué mon grand-père, ma grand-mère et a presque failli avoir ma mère. Et si cette malédiction était une maladie mentale transmissible ? Sur les traces de mon héritage familial, je mène une enquête pour savoir comment y échapper et protéger mon fils. Sur le fil est une série documentaire sur le trouble psychiatrique qui rongent ma famille depuis toujours : la bipolarité.
C'est une enquête personnelle et intime sur un mal à la fois inconnu et célèbre dont Kanye West est le fier représentant. À travers les fantômes de la maladie mentale et ceux de ma famille, les discussions avec mes proches, mon psy, des psychiatres et les témoignages de personnes porteuses de troubles bipolaires, je vais tenter de comprendre comment vivre avec cette maladie et surtout comment faire pour ne pas la déclencher à mon tour. Ce projet interroge les démons familiaux et ceux de la maladie mentale, mais aussi les soins proposés par la société et le corps médical. Me permettra-t-il de sortir de ce qui, pour l'instant, me semble être une malédiction ? Me permettra-t-il de comprendre un mal qui a empoisonné toute ma famille et d’ainsi conjurer le sort ?
Cette série a bénéficié de la bourse Brouillon d'un rêve de la Scam.
Extraits de film : Une femme sous influence de John Cassavetes (1976) et Vol au-dessus d'un nid de coucou de Miloš Forman (1976).
Avec par ordre d'apparition :
Malo, Claudine, Laura, Marion Leboyer (psychiatre, professeur et directrice générale de la Fondation FondaMental), Didier Papeta (neuro-psychiatre), Charlotte Yonga (photographe), Maxime Perez-Zitvogel (co-fondateur de La Maison Perchée), Myriam, Anouk de l'association Argos, Charlotte Le Boedec Sage-femme, Remy Uzzan (fondateur d’Othentik), le groupe de parole de l’association Argos, Elsa de l’association la maison perchée et Lucie.
Remerciements :
À toutes les voix entendues dans le documentaire et à celles qu’on n’entend pas. À ma mère Claudine, ma sœur Laura, Myriam, Claire, Charlotte, Remy, Maxime, tous les membres de l’association Argos 2006 présents ce soir-là, Marion Leboyer, Didier Papeta, Patrick Lanlard, Elsa, mon fils Malo, ma fille Lucie, Mathilde Couderc de la fondation Fondamental, Bastien de Sordi, Mina Souchon, Chloe Assous-Plunian, Stella Defeyder, Mathilde Guermonprez, Charlotte Le Boedec, Claire Lemaire.
Pour tous les précieux conseils, remerciements à Silvain Gire, Sabine Zovighian, Perrine Kervran et Arnaud Forest.
Laetitia Druart est auteure, monteuse et journaliste. Elle règle ses comptes avec sa famille, régulièrement pour ARTE Radio, mais pas seulement et produit des séries documentaires pour France Culture. Elle réalise des sujets d’actualité pour la presse locale et monte des reportages pour la télévision et les plateformes.
Ma mère vient d’être diagnostiquée bipolaire. Avec elle, je revois sa vie au travers de ce nouveau paradigme. D’autres malades me racontent leurs épisodes d’exaltation ou de dépression si caractéristique des troubles thymiques. Ils m’expliquent la manière dont ça bousille une vie, comme ça a bousillé celle de ma mère. J’entrevois les contours d’une maladie complexe où les émotions donnent le tempo au point parfois de prendre le contrôle sur les personnalités.
Sur le fil
Depuis toujours, je suis persuadée qu’une malédiction plane sur sa famille. Elle a tué mon grand-père, ma grand-mère et a presque failli avoir ma mère. Et si cette malédiction était une maladie mentale transmissible ? Sur les traces de mon héritage familial, je mène une enquête pour savoir comment y échapper et protéger mon fils. Sur le fil est une série documentaire sur le trouble psychiatrique qui rongent ma famille depuis toujours : la bipolarité.
C'est une enquête personnelle et intime sur un mal à la fois inconnu et célèbre dont Kanye West est le fier représentant. À travers les fantômes de la maladie mentale et ceux de ma famille, les discussions avec mes proches, mon psy, des psychiatres et les témoignages de personnes porteuses de troubles bipolaires, je vais tenter de comprendre comment vivre avec cette maladie et surtout comment faire pour ne pas la déclencher à mon tour. Ce projet interroge les démons familiaux et ceux de la maladie mentale, mais aussi les soins proposés par la société et le corps médical. Me permettra-t-il de sortir de ce qui, pour l'instant, me semble être une malédiction ? Me permettra-t-il de comprendre un mal qui a empoisonné toute ma famille et d’ainsi conjurer le sort ?
Cette série a bénéficié de la bourse Brouillon d'un rêve de la Scam.
Extraits de film : Une femme sous influence de John Cassavetes (1976) et Vol au-dessus d'un nid de coucou de Miloš Forman (1976).
Avec par ordre d'apparition :
Malo, Claudine, Laura, Marion Leboyer (psychiatre, professeur et directrice générale de la Fondation FondaMental), Didier Papeta (neuro-psychiatre), Charlotte Yonga (photographe), Maxime Perez-Zitvogel (co-fondateur de La Maison Perchée), Myriam, Anouk de l'association Argos, Charlotte Le Boedec Sage-femme, Remy Uzzan (fondateur d’Othentik), le groupe de parole de l’association Argos, Elsa de l’association la maison perchée et Lucie.
Remerciements :
À toutes les voix entendues dans le documentaire et à celles qu’on n’entend pas. À ma mère Claudine, ma sœur Laura, Myriam, Claire, Charlotte, Remy, Maxime, tous les membres de l’association Argos 2006 présents ce soir-là, Marion Leboyer, Didier Papeta, Patrick Lanlard, Elsa, mon fils Malo, ma fille Lucie, Mathilde Couderc de la fondation Fondamental, Bastien de Sordi, Mina Souchon, Chloe Assous-Plunian, Stella Defeyder, Mathilde Guermonprez, Charlotte Le Boedec, Claire Lemaire.
Pour tous les précieux conseils, remerciements à Silvain Gire, Sabine Zovighian, Perrine Kervran et Arnaud Forest.
Laetitia Druart est auteure, monteuse et journaliste. Elle règle ses comptes avec sa famille, régulièrement pour ARTE Radio, mais pas seulement et produit des séries documentaires pour France Culture. Elle réalise des sujets d’actualité pour la presse locale et monte des reportages pour la télévision et les plateformes.
Depuis longtemps, je suis persuadée qu’une malédiction plane au-dessus de ma famille. Les hospitalisations, les crises, les suicides ont toujours remplacé les anniversaires et autres évènements joyeux. Puis, la tentative de suicide de ma mère, il y a quatre ans, a marqué la naissance de mon fils du sceau de cette malédiction.
Dans le sous-sol de la maison de ma mère, entourée des objets qui constituent l’héritage de mes grands-parents, je commence mon enquête : et si cette malédiction était en fait une maladie psychique héréditaire ?
Sur le fil
Depuis toujours, je suis persuadée qu’une malédiction plane sur sa famille. Elle a tué mon grand-père, ma grand-mère et a presque failli avoir ma mère. Et si cette malédiction était une maladie mentale transmissible ? Sur les traces de mon héritage familial, je mène une enquête pour savoir comment y échapper et protéger mon fils. Sur le fil est une série documentaire sur le trouble psychiatrique qui rongent ma famille depuis toujours : la bipolarité.
C'est une enquête personnelle et intime sur un mal à la fois inconnu et célèbre dont Kanye West est le fier représentant. À travers les fantômes de la maladie mentale et ceux de ma famille, les discussions avec mes proches, mon psy, des psychiatres et les témoignages de personnes porteuses de troubles bipolaires, je vais tenter de comprendre comment vivre avec cette maladie et surtout comment faire pour ne pas la déclencher à mon tour. Ce projet interroge les démons familiaux et ceux de la maladie mentale, mais aussi les soins proposés par la société et le corps médical. Me permettra-t-il de sortir de ce qui, pour l'instant, me semble être une malédiction ? Me permettra-t-il de comprendre un mal qui a empoisonné toute ma famille et d’ainsi conjurer le sort ?
Cette série a bénéficié de la bourse Brouillon d'un rêve de la Scam.
Extraits de film : Une femme sous influence de John Cassavetes (1976) et Vol au-dessus d'un nid de coucou de Miloš Forman (1976).
Avec par ordre d'apparition :
Malo, Claudine, Laura, Marion Leboyer (psychiatre, professeur et directrice générale de la Fondation FondaMental), Didier Papeta (neuro-psychiatre), Charlotte Yonga (photographe), Maxime Perez-Zitvogel (co-fondateur de La Maison Perchée), Myriam, Anouk de l'association Argos, Charlotte Le Boedec Sage-femme, Remy Uzzan (fondateur d’Othentik), le groupe de parole de l’association Argos, Elsa de l’association la maison perchée et Lucie.
Remerciements :
À toutes les voix entendues dans le documentaire et à celles qu’on n’entend pas. À ma mère Claudine, ma sœur Laura, Myriam, Claire, Charlotte, Remy, Maxime, tous les membres de l’association Argos 2006 présents ce soir-là, Marion Leboyer, Didier Papeta, Patrick Lanlard, Elsa, mon fils Malo, ma fille Lucie, Mathilde Couderc de la fondation Fondamental, Bastien de Sordi, Mina Souchon, Chloe Assous-Plunian, Stella Defeyder, Mathilde Guermonprez, Charlotte Le Boedec, Claire Lemaire.
Pour tous les précieux conseils, remerciements à Silvain Gire, Sabine Zovighian, Perrine Kervran et Arnaud Forest.
Laetitia Druart est auteure, monteuse et journaliste. Elle règle ses comptes avec sa famille, régulièrement pour ARTE Radio, mais pas seulement et produit des séries documentaires pour France Culture. Elle réalise des sujets d’actualité pour la presse locale et monte des reportages pour la télévision et les plateformes.
Le 16 septembre 2022, l’étudiante iranienne d’origine kurde Mahsa Jina Amini meurt en garde à vue après avoir été arrêtée par la police pour avoir mal porté son voile. Le jour même, le pays s’embrase. Au cours des manifestations, plusieurs femmes enlèvent leur voile et défilent en scandant notamment « Femme ! Vie ! Liberté ! », inspiré du slogan féministe kurde. Les manifestations gagnent l’ensemble du pays et donnent à voir une rare solidarité entre les différentes ethnies et entre les hommes et les femmes. Ce mouvement d’une ampleur inédite dans l’histoire du régime des Mollah pose une vieille question de philosophie politique : celle de la possibilité du soulèvement, de la désobéissance, et de la révolution. Chowra Makaremi est anthropologue, chercheuse au CNRS et spécialiste de la violence d’Etat. Dans son livre "Femme ! Vie ! Liberté !" (La Découverte, 2023), elle tient la chronique à distance de cette insurrection. Pour elle, même si les grosses manifestations ont fini par s’arrêter et que le gouvernement a tenu, on a bien eu affaire à un soulèvement de nature révolutionnaire, qui s’est attaqué frontalement à plusieurs piliers de la République islamique. Quand est-ce qu’un peuple cesse de croire en la voie électorale pour changer les choses? Qu’est ce qui fait qu’un régime “tient” ou ne “tient” plus ? A quoi tient une révolution ? Un épisode des Idées Larges avec Chowra Makaremi, anthropologue. Références :
- Chowra Makaremi, Femme ! Vie ! Liberté !, La Découverte, 2023
- Hannah Arendt, Les origines du totalitarisme, 1951 Archives sonores : - BBC News - Mahsa Amini: How one woman's death sparked Iran protests - 5/10/2022
- AFP - UGC : manifestation à Téhéran après la mort d'une femme détenue - 19/09/2022
- INA - A2 Le Journal de 13H - 10 ans Iran - 1989
- INA - Antenne 2 Le Journal de 20H - Régime Khomeiny : un an - 1979
- INA - FR3 / France 3 - Nucléaire Iran - 03/08/2005
- INA - A2 / France 2 - Islamic Republic Of Iran Broadcasting (IRIB) - 10 ans Iran - 10/02/1989
- INA - TF1 - Iran : prisonniers - 28/02/1989
- INA - Worldwige Television News (WTN) - Tout images : Iran - 03/08/1997
- France 24/simanews - L'ultraconservateur Ebrahim Raïssi remporte la présidentielle en Iran - 19/06/2021
- Alter Ego Production - Chowra Makaremi - Hitch : An Iranian Story - 2019
- TF1 - Olivier Calmet - Iran : la condition féminine - 08/03/2007
- Mark Shenley / Alamy Stock Photo - 2005
- Radio Télévision Suisse (RTSU) - Pierre Demont - Khomeiny : 10 ans au nom d'Allah - 02/02/1989
- FIFA/Football Anthem's - IR Iran National Anthem (vs Wales) - FIFA World Cup Qatar 2022 - 25/11/2022
- TF1 - Dimanche Téhéran - 07/01/1980 Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Par définition, la police dispose de la force. Mais les conditions de l’usage légitime de cette force font nécessairement débat en démocratie. Fabien Jobard est politologue, directeur de recherches au CNRS, et co-auteur avec Olivier Fillieule de “Politiques du désordre” (Seuil, 2020), un ouvrage qui raconte le glissement depuis une vingtaine d’années vers une gestion autoritaire et brutale du maintien de l’ordre. La véritable fonction de la police est-elle de maintenir l’ordre ou de protéger les citoyens ? La police a-t-elle nécessairement vocation à recourir à la force ? A quoi sert la police ? Un épisode des Idées Larges avec Fabien Jobard, politologue, et avec Andrea Kretschmann, chercheuse associée au Centre Marc Bloch. Références : - Fabien Jobard, Jacques de Maillard, "Sociologie de la police. Politiques, organisations, réformes", A. Colin, 2015
- Fabien Jobard, Olivier Filleul, "Politiques du désordre. La police des manifestations en France", Seuil, 2020
- Fabien Jobard, "Global Police", Delcourt, 2023
- Quentin Deluermoz, "Policiers dans la ville. La construction d’un ordre public à Paris (1854‑1914)", Publication de la Sorbonne, 2012 Archives sonores : - Gordon Company - John McTiernan - Piège de cristal - 1988
- Police Nationale - Le portail de signalement des violences conjugales, sexuelles et sexistes - 2021
- Euronews - Violences policières: la commissaire aux droits de l'Homme épingle la France - 2019
- OVNI Film - Je serai CRS - Stéphane Krausz et Yves Maillard - 1996
- INA - Soir 3 - 07/10/1990
- UNTV / AFP - Ravina Shamdasani - 2023
- Le Parisien - Image Amateur - 26/04/2020
- INA - A2 - Journal Edition 20H - 17/10/1961
- INA - France 3 - 12 13 Edition nationale - 2006
- INA - F2 20 heures le journal - 07/05/2003
- Public Sénat - On va plus loin - 08/06/2016
- CNN - Interview with Christiane Amanpour - 2019
- AFP - 1er Mai : heurts à Paris entre police et "black blocs" - 01/05/2019
- BFMTV - L'infiltré au coeur du black bloc - 05/07/2023
- ASSOCIATED PRESS - POOL, APTN - Dramatic coverage of riots at EU summit - 2001
- A2 - Journal 20h - 21/07/2001
- INA - 19/20 Edition nationale - 16/06/2001
- C à Vous - Nelson Getten & Stephen Chattour - 10/12/2018 Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
"Apprendre à parler avec les plantes", "L'intelligence des plantes" ou "La vie secrète des arbres"... Depuis quelques années, les livres sur les plantes connaissent un énorme succès en librairie. Dans ces ouvrages, les plantes sont décrites comme des êtres sensibles, intelligents et capables de communiquer, voire de jouer. Selon certains, cet anthropomorphisme aurait le mérite de sensibiliser le public aux questions écologiques.
Dans son essai "Qu’est ce qu’une plante ?", la philosophe Florence Burgat se montre très critique vis-à-vis de ce procédé, qu’elle juge grossier et racoleur. Existe-t-il une frontière nette entre la vie animale et la vie végétale ? Les plantes sont-elles des animaux comme les autres ?
Un épisode des Idées Larges avec Florence Burgat, philosophe et également Stefano Mancuso, biologiste et Marc-André Selosse, botaniste. Références :
- Florence Burgat, Qu’est-ce qu’une plante ?, Seuil, 2020- Marta Orriols, Apprendre à parler avec les plantes, Seuil, 2020- Peter Wohlleben, La Vie secrète des arbres, Les Arènes, 2017- Stefano Mancuso, L’intelligence des plantes, Albin Michel, 2018 Archives sonores :
- Notre-Dame: des chênes centenaires abattus en Seine-et-Marne pour la reconstuction de la charpente de la cathédrale (2021), AFP Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
À la maison, on n’a jamais fêté l’anniversaire de mon père, on n’avait pas de date pour souffler les bougies. Mon père est ce qu’on appelle un « 01 ». Il fait partie de ces immigrés qui ne connaissaient pas leur date de naissance exacte et auxquels la préfecture en a donné une d’office. Souvent, c'était le 1er janvier. Seulement, mon père ne connait pas non plus son année de naissance. Sur ses papiers marocains et français, on lit 1953. Mais il n'y croit pas. D’après le récit de sa mère Yamna, il serait né en été et elle se souvenait aussi qu’elle était enceinte de lui lorsqu'elle a vu le roi du Maroc passer par son village pour annoncer l'indépendance du pays. Mais moi, je crois surtout que l’âge venant, mon père espère qu’il est plus jeune que prévu et qu’il lui reste de longues années devant lui… bref, il a peur de vieillir.
Alors, en bonne fille et en bonne journaliste, je décide de mener l’enquête avec lui.
Mais entre la France et le Maroc, 70 ans plus tard, pas si facile de trouver des traces du passé. Pas facile non plus de se retrouver embarquée avec ses parents et toute sa famille dans une enquête qui piétine et qui met les nerfs à vif. Entre les archives et les récits familiaux, les retournements inattendus et les secrets de famille, allons-nous trouver sa date de naissance ? Et surtout comment rester fidèle à la mémoire de ses parents quand elle est douloureuse et traumatique ?
Remerciements à mes parents, Ahmed et Brigitte Rami, aux membres de ma famille, à mon amie et doctorante, Zineb El Gharbi, aux archives de l'INA, et à l'état civil de M'haya.
Anissa Rami est journaliste indépendante société et culture.
Quand on voit les vidéos où un chien retrouve son maître après des années de séparation, on ne peut pas douter de la puissance de l’amour qui peut unir un être humain et un animal domestique. Mais si cet amour existe, il ne représente en fait qu’une petite facette de l’histoire de la domestication animale, une histoire qui s’avère être d’une grande violence. Valérie Chansigaud est historienne des sciences et de l’environnement et dans son "Histoire de la domestication animale", (Delachaud et Niestlé, 2020), elle affirme que la domestication est avant tout une histoire de domination, puisqu’il s’agit in fine de transformer les animaux de manière à satisfaire des besoins humains, que ce soit des besoins alimentaires, culturels ou affectifs. Quelles sont les conséquences de la domestication sur les bêtes ? Certaines d’entre elles ont-elles intérêt à être domestiquées ? Faut-il libérer les animaux domestiques ? Un épisode des Idées Larges avec Valérie Chansigaud, historienne, et Fahim Amir, philosophe, auteur de Révoltes animales, (Divergences, 2022). Références :
- Valérie Chansigaud, Histoire de la domestication animale, Delachaux et Niestlé, 2020
- Charles Darwin, Variation des animaux et des plantes à l’état domestique, 1868
- Fahim Amir, Révoltes animales, Éditions Divergences, 2022
Archives sonores : - Top 5 des animaux qui retrouve leur maître, irod 633, Youtube (2017)
- Tiny Toons Adventures, Warner Bros. Animation / Amblin Television / CBS (1990)
- Mother Love, Harold Mayer, Carousel Films Inc. / CBS (1959)
- A Day To The Life Of A Cat Owner, Simon's Cat (2017)
- L'île aux chiens, Wes Anderson, Fox Searchlignt Pictures (2018)
- La Meilleure version de moi-même, Blanche Gardin, Mamma Roman / White Spirit Productions / Canal+ (2021)
- Stardust Memories, Woody Allen, United Artists (1980)
- La vieille Dame et les pigeons, Sylvain Chomet, Les Armateurs / Pascal Blais Productions (1997) Musique Générique :
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Cet épisode a été tourné en public à la Gaîté Lyrique dans le cadre du Festival "Et Maintenant". L'homme préhistorique, c'est quoi ? À priori, c'est une brute chevelue, vêtue de peau de bête, constamment en proie au froid et à la faim. Quand il n'est pas occupé à se défendre contre des fauves féroces ou à chasser le mammouth la bave aux lèvres, il passe le plus clair de son temps à se battre à coups de gourdins. Tous ces clichés pourraient faire sourire s'ils ne portaient pas autant à conséquence. Car si nos ancêtres ont toujours été guerriers, ça veut dire que l'homme est naturellement violent et qu'il serait illusoire d'espérer le changer. C'est la thèse du philosophe anglais Thomas Hobbes, pour qui, à l'état de nature, c'est la guerre de tous contre tous. Marylène Patou-Mathis est préhistorienne, spécialiste des Néandertaliens. Pour elle, au contraire, la violence n'est pas une fatalité. Dans son essai "Préhistoire de la violence et de la guerre", elle affirme que les conflits mortels entre groupes sont apparus très tard à l'échelle de l'histoire de l'humanité. Qu'est-ce que l'archéologie et la préhistoire peuvent nous apprendre sur la nature humaine ? Depuis quand faisons-nous la guerre ?
D'où vient la violence ?
Références : - Marshall Sahlins, "Âge de pierre, âge d'abondance : L'économie des sociétés primitives", 1972
- Jean Jacques Rousseau, "Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes", 1755
- Pierre Kropotkine, "L'entraide un facteur de l'évolution", 1902
- Marylène Patou-Mathis, "Une mort annoncée à la rencontre des bushmen, derniers chasseurs cueilleurs du Kalahari”, 2007 Archives sonores : - La Guerre du Feu - Jean Jacques Arnaud - (1981)
- 2001 l'odyssée de l'espace - Stanley Kubrick (1968)
- L'Age de Glace - Chris Wedge (2002) Musique Générique :
« TRAHISON Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions. » Rectificatif : la citation de Jean-Jacques Rousseau est bien tirée du “Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes”, (1755) et non de “l’Emile et l’Education”. Nous nous excusons pour cette erreur qui a échappé à l’équipe.
Au bout de six années, la secte commence à se délier. En réaction, Gabriel impose au groupe des initiations chaque fois plus extrêmes. L'une d'entre elles aboutit au viol d'une jeune mineure, et conduira Gabriel et Julie sur le banc des accusés. C'est le début de la déprise de Julie, qui constate jusqu'où son désir d'obéissance l'a poussée.
La moitié du gourou
Pendant 6 ans, Julie a été membre de « l'Université de la Nature, de l'écologie et de la Relation » qui se présentait comme un collectif avant-gardiste mêlant projet écologique et développement personnel. Fascinée par les ambitions que porte son leader Gabriel, elle s'y consacre corps et âme, au point de devenir son bras droit le plus zélé.
Six ans plus tard, le groupe est caractérisé comme une secte, et elle se retrouve sur le banc des accusés au même titre que son gourou, notamment pour des faits de viol commis sur une mineure.
Comment expliquer qu'elle ait été capable d'accomplir les actes les plus violents et les plus humiliants, devenant parfois plus redoutable que celui qui lui en donnait l'ordre ? Jusqu'où peut pousser le désir d'obéissance ? Décortiquant avec méthode la mécanique du mal, le témoignage de Julie offre une réflexion non pas sur la jouissance du pouvoir mais sur la jouissance de l'obéissance au pouvoir et l’incapacité à dire non.
Ou comment avoir toujours le souci de bien faire, y compris quand on vous demande de faire du mal.
Remerciements : Merci à Yohann, Françoise, Mélodie et Gilles. Merci également à Silvain Gire et Mathias Théry
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en histoire de l’art, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent décide de s’initier à la prise de son et à la réalisation sonore. Depuis 2019, elle réalise des documentaires radiophoniques pour ARTE Radio (L’amour à Pattaya, Tout fout le camp) et France Culture principalement (émissions LSD et L’Expérience). Elle travaille actuellement à l’écriture d’un film documentaire avec Mathias Théry.
Devenue le bras-droit de Gabriel, Julie acquiert une autorité au sein du groupe qu'elle ne soupçonnait pas. Elle va participer à l'instauration d'un climat de peur et de violence qui va conduire les membres du groupe à commettre des agressions sexuelles les uns sur les autres.
La moitié du gourou
Pendant 6 ans, Julie a été membre de « l'Université de la Nature, de l'écologie et de la Relation » qui se présentait comme un collectif avant-gardiste mêlant projet écologique et développement personnel. Fascinée par les ambitions que porte son leader Gabriel, elle s'y consacre corps et âme, au point de devenir son bras droit le plus zélé.
Six ans plus tard, le groupe est caractérisé comme une secte, et elle se retrouve sur le banc des accusés au même titre que son gourou, notamment pour des faits de viol commis sur une mineure.
Comment expliquer qu'elle ait été capable d'accomplir les actes les plus violents et les plus humiliants, devenant parfois plus redoutable que celui qui lui en donnait l'ordre ? Jusqu'où peut pousser le désir d'obéissance ? Décortiquant avec méthode la mécanique du mal, le témoignage de Julie offre une réflexion non pas sur la jouissance du pouvoir mais sur la jouissance de l'obéissance au pouvoir et l’incapacité à dire non.
Ou comment avoir toujours le souci de bien faire, y compris quand on vous demande de faire du mal.
Remerciements : Merci à Yohann, Françoise, Mélodie et Gilles. Merci également à Silvain Gire et Mathias Théry
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en histoire de l’art, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent décide de s’initier à la prise de son et à la réalisation sonore. Depuis 2019, elle réalise des documentaires radiophoniques pour ARTE Radio (L’amour à Pattaya, Tout fout le camp) et France Culture principalement (émissions LSD et L’Expérience). Elle travaille actuellement à l’écriture d’un film documentaire avec Mathias Théry.
De retour du Maroc, Julie se fixe un nouveau cap : elle est prête à s'engager dans ce collectif et à se former pour en devenir un membre actif. Elle est rapidement repérée pour ses capacités par Gabriel, à la tête du collectif, qui va la convaincre qu'elle ne doit pas être simplement membre, mais sa tête pensante.
La moitié du gourou
Pendant 6 ans, Julie a été membre de « l'Université de la Nature, de l'écologie et de la Relation » qui se présentait comme un collectif avant-gardiste mêlant projet écologique et développement personnel. Fascinée par les ambitions que porte son leader Gabriel, elle s'y consacre corps et âme, au point de devenir son bras droit le plus zélé.
Six ans plus tard, le groupe est caractérisé comme une secte, et elle se retrouve sur le banc des accusés au même titre que son gourou, notamment pour des faits de viol commis sur une mineure.
Comment expliquer qu'elle ait été capable d'accomplir les actes les plus violents et les plus humiliants, devenant parfois plus redoutable que celui qui lui en donnait l'ordre ? Jusqu'où peut pousser le désir d'obéissance ? Décortiquant avec méthode la mécanique du mal, le témoignage de Julie offre une réflexion non pas sur la jouissance du pouvoir mais sur la jouissance de l'obéissance au pouvoir et l’incapacité à dire non.
Ou comment avoir toujours le souci de bien faire, y compris quand on vous demande de faire du mal.
Remerciements : Merci à Yohann, Françoise, Mélodie et Gilles. Merci également à Silvain Gire et Mathias Théry
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en histoire de l’art, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent décide de s’initier à la prise de son et à la réalisation sonore. Depuis 2019, elle réalise des documentaires radiophoniques pour ARTE Radio (L’amour à Pattaya, Tout fout le camp) et France Culture principalement (émissions LSD et L’Expérience). Elle travaille actuellement à l’écriture d’un film documentaire avec Mathias Théry.
Julie a 31 ans lorsque, à un moment où tout semble s'arrêter dans sa vie (job, vie amoureuse, thérapie), elle fait la rencontre de Paul. Paul lui parle d'un collectif soucieux de développer des projets humanitaires et environnementaux au Mexique et au Maroc. Elle décide d'embarquer pour un stage de 3 semaines où elle espère trouver les réponses à ses questions.
La moitié du gourou
Pendant 6 ans, Julie a été membre de « l'Université de la Nature, de l'écologie et de la Relation » qui se présentait comme un collectif avant-gardiste mêlant projet écologique et développement personnel. Fascinée par les ambitions que porte son leader Gabriel, elle s'y consacre corps et âme, au point de devenir son bras droit le plus zélé.
Six ans plus tard, le groupe est caractérisé comme une secte, et elle se retrouve sur le banc des accusés au même titre que son gourou, notamment pour des faits de viol commis sur une mineure.
Comment expliquer qu'elle ait été capable d'accomplir les actes les plus violents et les plus humiliants, devenant parfois plus redoutable que celui qui lui en donnait l'ordre ? Jusqu'où peut pousser le désir d'obéissance ? Décortiquant avec méthode la mécanique du mal, le témoignage de Julie offre une réflexion non pas sur la jouissance du pouvoir mais sur la jouissance de l'obéissance au pouvoir et l’incapacité à dire non.
Ou comment avoir toujours le souci de bien faire, y compris quand on vous demande de faire du mal.
Remerciements : Merci à Yohann, Françoise, Mélodie et Gilles. Merci également à Silvain Gire et Mathias Théry
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en histoire de l’art, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent décide de s’initier à la prise de son et à la réalisation sonore. Depuis 2019, elle réalise des documentaires radiophoniques pour ARTE Radio (L’amour à Pattaya, Tout fout le camp) et France Culture principalement (émissions LSD et L’Expérience). Elle travaille actuellement à l’écriture d’un film documentaire avec Mathias Théry.
Je me demande parfois ce que je ferais si j'étais rentière. Si j'avais de l'argent qui tombait tous les mois, quoi qu'il arrive. Est-ce que je travaillerais quand même, ne serait-ce que par besoin de reconnaissance sociale ? Ou est-ce que j'en profiterais pour faire tout autre chose ? Voyager, lire, boire des cafés en terrasse. Difficile de savoir… C'est assez vertigineux d'imaginer un monde où on serait libéré de la peur du chômage.
L'économiste et sociologue Bernard Friot travaille depuis des années sur une théorie du salaire à vie. Il défend l'idée d'un salaire inconditionnel qui permettrait de s'affranchir du chantage à l'emploi. Je me souviens de la claque que ça a été la toute première fois que j'ai rencontré ses travaux. C'était dans son livre “Émanciper le travail” (La Dispute, 2014). Son salaire à vie se veut très différent dans sa philosophie du revenu universel, qui lui ressemble a priori. Quelle différence entre le revenu universel et le salaire à vie, les gens continueraient- ils à travailler s'ils n'y étaient pas obligés ? Et si on était payé à ne rien faire ?
Un épisode des Idées Larges avec Bernard Friot, économiste et sociologue. Références : - Bernard Friot, Emanciper le travail entretien avec Patrick Zech, La Dispute, 2014
- Bernard Friot, Prenons le pouvoir sur nos retraites, La Dispute, 2023
Archives sonores : - American Beauty - Sam Mendes (1999)
- Triangle of sadness - Ruben Ostlund (2022)
- Une stratégie pour réduire le poids des depenses publiques France Stratégie
- Good evening Business - BFM Business
- Ministère du Travail - Spot publicitaire (1981)
- Mediapart - [Extrait] Emmanuel Macron et les chauffeurs Uber (2016)
- Être pauvre, est-ce manquer d'argent ? - Les Idées larges (2022) Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Ils sont six hommes et femmes. Six thérapeutes : psychiatres, psychologues, sexologues, assistant sociaux, et criminologues. Ils ont entre 30 et 60 ans et toutes les semaines, ils se retrouvent pour parler de leurs patients. Des patients bien particuliers puisqu’il s’agit en grande majorité de pédocriminels. Lors de ces réunions hebdomadaires, les thérapeutes évoquent ensemble leurs cas, le chemin thérapeutique qui se fait ou pas, les difficultés personnelles qu’ils peuvent rencontrer. Ils discutent, échangent, ne sont pas toujours d’accord et rient aussi, contre toute attente.
Ces thérapeutes travaillent au sein d'une structure spécialisée dans la prise en charge des auteurs d’infractions à caractère sexuel. Ce centre a été mis en place suite aux manquements révélés par l’affaire Dutroux – une affaire qui a laissé une trace indélébile en Belgique. Désormais, la sanction judiciaire pour les auteurs d’infractions à caractère sexuel s’accompagne d’un suivi thérapeutique sous contrainte. Ce ne sont pas des « Dutroux » qui sont pris en charge dans cet établissement, ceux-là sont plus rares qu’on ne le pense, ce sont des gens de toutes les catégories sociales, de tous les milieux, des adolescents jusqu’aux personnes âgées.
Nos six thérapeutes, Marie-Hélène, Jessica, Ludivine, Dorothée, Jean-Marc, Bertrand et Luca ainsi que leurs collègues Dorothée, Gauthier et Justine, se retrouvent dans la maison de Tournai en Wallonie. C’est là qu’ils font leurs consultations ou s’occupent d’une ligne téléphonique anonyme à destination de personnes qui se questionnent sur des comportements sexuels potentiellement inadéquats. C’est aussi là que se tient leur réunion hebdomadaire.
Ils sont passionnés par leur métier, par la conviction de sa nécessité, car prendre en charge des auteurs de violences sexuelles, c'est indispensable pour éviter de nouvelles victimes.
« En septembre 2021 est sorti Le loup, un livre pour enfants de Mai Lan Chapiron qui évoque l’inceste afin d’en briser le tabou et s’inspire de celui qu’elle a subi. En découvrant le livre, je suis sidérée. Je connais Mai Lan depuis toujours, nous ne sommes pas proches, mais nos familles sont liées depuis trois générations. Et il m’a toujours semblé impossible, inconcevable, inimaginable que dans mon entourage, il puisse y avoir des violences quelconques faites aux enfants. En découvrant le livre je suis aussi impressionnée par la réflexion et la maturité de Mai Lan car elle dit à propos du loup – et donc de son agresseur - que « pour apprendre à être moins sauvage et à ne plus attaquer les gens » lui aussi peut avoir de l’aide. Et je me demande : qui sont ces gens qui soignent les loups ? »
J'ai longtemps aimé l'idée d'être une citoyenne du monde. L'idée de voyager, de rencontrer d'autres cultures, de ne pas être définie par mes nationalités, de ne pas être bêtement chauvine ou fière d'une zone géographique sous prétexte que j'y suis née ou que j'y ai grandi. Pourtant, au fil des années, il a fallu le reconnaître, je me suis aussi follement attachée à certains lieux. « Attachée », c'est le mot qui me vient, mais est-ce vraiment un bon terme ? Joëlle Zask est philosophe et dans son dernier livre, "Se tenir quelque part sur la Terre", (Premier Parallèle, 2023) elle se demande comment parler des lieux qu'on aime. Comment nommer les émotions que font naître les endroits qui nous sont chers, sans tomber dans le registre des racines ou de l'appropriation. Peut-on appartenir à un lieu sans que ce lieu nous appartienne ? Quelle différence entre l'émerveillement et l'idéalisation d'un lieu ? Comment parler des lieux qu'on aime ? Un épisode des Idées Larges avec Joëlle Zask, philosophe et Maurizio Bettini, philologue et anthropologue. Références : - Maurice Barrès, Les déracinés, 1897- Maurizio Bettini, Contre les racines, Flammarion, 2017- René-Antoine Ferchault de Réaumur, Mémoires pour servir à l'histoire des insectes, 1737- Romain Bertrand, Le détail du monde L'art perdu de la description de la nature, Seuil, 2019 Archives sonores : - Pompoko - Isao Takahata (2006)
- David Goodhart - Anywhere VS Somewhere (2017)
- The Wire, Saison 3, Épisode 1, HBO (2004)
- TF1 - Cérémonie d'ouverture coupe du monde de Rugby 2023
- Mud - Jeff Nichols (2013) Everest Entertainment - FilmNation Entertainment Musique Générique :
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Suite à la disparition de son père, Leslie s’interroge sur son appréhension de la mort. Sa quête va l’amener à la rencontre joyeuse de quatre personnages qui la fréquentent au quotidien : Mathieu thanatopracteur, son frère Julien conseiller funéraire et maître de cérémonie, Eddy responsable de chambre mortuaire, André photographe de tombes et passionné de cimetières.
À travers des questionnements intimes sur leur pratique et leur propre rapport à la mort, surgiront des scènes de préparation de corps. Des écoutes de musiques mortuaires inattendues. Des découvertes de rituels. Des partages de poèmes, d’objets ou de lettres laissées auprès des défunts. Des balades au Père Lachaise. De l’humour noir. Du rire, des larmes et des actes d’amour.
Entre conversations téléphoniques lunaires avec sa mère, et enquête sur un sujet tabou et effrayant, Leslie tente de se familiariser avec ce qui lui fait peur, tout en essayant de faire son deuil.
Scénariste et réalisatrice radio, Leslie Menahem écrit des fictions diffusées sur France Culture et France Inter. Elle réalise également plusieurs podcasts documentaires avec ARTE Radio, la RTBF, la RTS, et Audible. Elle est également dramaturge au théâtre et à l’opéra. À la télévision, elle écrit pour Karambolage sur ARTE, et développe sa série « Motel », produite par La Belle Affaire Productions et Laïdak Films. Au cinéma, elle développe son long métrage « Les autonautes de la cosmoroute » avec Ikki Films.
On connaît la puissance des images. Leur capacité à capter notre attention, à nous séduire et à nous donner envie d’acheter des produits. On connaît un peu moins bien la puissance du son. On sent bien que certaines mélodies nous détendent et que certains bruits nous heurtent, mais je ne me rendais pas compte à quel point une grande partie des sons qui m’entourent ont été soigneusement conçus pour produire un effet particulier.
Juliette Volcler est critique sonore et chercheuse indépendante. Dans son dernier livre, L'orchestration du quotidien, Design sonore et écoute au 21e siècle (La Découverte, 2022), elle s’intéresse à tous ces sons composés et à nos manières de les percevoir et d’y réagir.
Après l’avoir lu, j’ai commencé à entendre différemment les bip-bip de mon lave-linge, le jingle de la sncf et le ding de mon pass navigo. Pourquoi certains sons nous plaisent et d’autres nous agressent ? Jusqu'où peut-on contrôler notre environnement sonore ? Quel pouvoir a le son ?
Un épisode des Idées Larges avec Juliette Volcler, critique sonore et chercheuse indépendante et Victor Stoichita, ethnomusicologue au CNRS.
Références :
- Juliette Volcler, L'orchestration du quotidien - Design sonore et écoute au 21e siècle, La Découverte, 2022
- Juliette Volcler, Le son comme arme - Les usages policiers et militaires du son, La Découverte, 2011
- Juliette Volcler, Contrôle - Comment s'inventa l'art de la manipulation sonore, La Découverte, 2017
- Murray Schafer, The Soundscape - Our Sonic Environment and the Tuning of the World, Destiny Books, 1994
- Mark Hagood, Hush - Media and Sonic Self-Control, Duke University Press, 2019
- Yves Citton, Pour une écologie de l’attention, Seuil, 2021
- Nicola Di Croce, « Towards a multi‐species sonic ecology », colloque « Réaliser un urbanisme sonique – À l’écoute de la vie non humaine » organisé par Theatrum Mundi et IRIS (EHESS), La Gaîté lyrique, 18 mars 2021
- Tia DeNora, Music in Everyday Life, Cambridge University Press, 2004
- Gilbert Rouget, La musique et la transe - Esquisse d'une théorie générale des relations de la musique et de la possession, Gallimard, 1990 (1re éd. 1980)
Archives sonores :
- Musique zen relaxante avec sons d'eau, Peder B. Helland, Soothing Relaxation (2019)
- Puppy enjoying Salmon, DOG ASMR MUKBANG (2023)
- Ma machine à laver, Tony Maksoud (2013)
- Annonces SNCF, Benjamin Boutigny, Vu Duo (2011)
- Depuis quand : Le bruit de Passe Navigo 1/2 / Ep.4, David Castello-Lopes (2021)
- Samsung Washing Machine Song Live, andermansverenlive (2015)
- Nouveau jingle Netflix, Actu Médias (2019)
- Discreet Music (Remastered 2004), Brian Eno, Virgin Records Ltd
- The Microsoft Sound, Brian Eno, The Microsoft Corporation (1995)
- Ah, vita bella !, La Tarentella: Antidotum Tarantulae, Lucilla Galeazzi, Marco Beasley, L'Arpeggiata, Christina Pluhar, Alpha (2002)
- Magazine D. - Nouveaux trains Paris - Troyes, JT Reims / INA (1971)
- Simone Hérault, la voix de la SNCF, 20 heures le journal, France 2 / INA (2002)
- Départs gare de Lyon, 20 heures le journal, France 2 / INA (2006)
- Je veux être caissière. Bip, Hélène Souillard (2014)
- La La Land, Damien Chazelle, Summit Entertainment / Marc Platt Productions / Impostor Pictures / Gilbert Films / Lionsgate (2016)
- Murray Schafer, André Leduc
- Listen, David New, Office national du film du Canada (2009)
- Paris COVID-19 Lockdown by drone - le confinement à Paris vu du ciel, Alexis Olas, Bertrand Debeuret, AIRbuzz (2020)
- Friends, Saison 2, Episode 17, Michael Lembeck, NBC (1996)
- Publicité Casque à réduction de bruit Bose Quiet confort 35, Bose France (2019)
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
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Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
C’est quoi les différences entre le bridge et la belote ? « Tout » répondent à l'unisson les aficionados. Pas si évident, à priori, pour Romain Cavallin et Matthieu Cauchy, qui ne pensent pas que l’écart entre 32 et 54 cartes soit insurmontable pour jouer ensemble. Pourtant, entre une partie de belote au fin fond de la Picardie et un match de bridge à 200 mètres du château de Versailles, lorsque les cartes sont distribuées, tout le monde n’a pas les mêmes atouts dans son jeu. Entre la meringue et le flan, entre le rosé et le crémant, embarquez avec nous dans le match bridge vs. belote.
Et vous alors, vous êtes plutôt bridge et mocassin à glands ou belote et toile cirée ?
Romain Cavallin et Matthieu Cauchy sont photographes. Ils travaillent régulièrement en duo avec le projet Obscura Machine. Bridge vs Belote est leur second podcast après Le répondeur du maire.
Ce sont nos héros modernes : Steve Jobs, Mark Zuckerberg ou encore Elon Musk. Ces grands entrepreneurs de la Silicon Valley font l’objet d’innombrables articles, biographies, biopics et documentaires.Anthony Galluzzo est maître de conférences en sciences de gestion, et dans son dernier livre, "Le mythe de l’entrepreneur" (Zones, 2023), il aborde ces célébrités sous le prisme du mythe. Le mythe du rebelle innovant, visionnaire et disruptif qui aurait changé le monde.Ces récits de génies partis de rien et prenant tous les risques sont intéressants à décortiquer parce qu’ils irriguent le grand roman de notre économie, ils dessinent l’idéal à atteindre. Comment s’est forgé cet imaginaire ? Les entrepreneurs sont-ils réellement ceux qui portent les risques et produisent les innovations ? D’où vient le mythe de l’entrepreneur ? Références : - Anthony Galluzzo, Le mythe de l’entrepreneur, Zones, 2022- Mariana Mazzucato, L’Etat entrepreneur, Fayard, 2020- Joseph Schumpeter, Théorie de la destruction créatrice, 1942- Ayn Rand, Atlas Shrugged, 1957- Malcolm Gladwell, Outliers - The Story of Success, Back Bay Books, 2008 Archives sonores : - Steve Jobs: How a Dreamer Changed the Wolrd, Game Changers, Brian Knappenberger, Bloomberg (2010)- TIME Person of the Year 2021: Elon Musk, TIME (2021)- Macron Says He Wants France to Be a 'Startup Nation', Bloomberg Television (2017)- Facebook Live video, Mark Zuckerberg (2017)- Jobs, Joshua Michael Stern, Five Star Institute / Open Road Entertainment (2013)- Peut-on vraiment quitter sa classe sociale ?, Les idées larges, Arte (2022) - TEDxSussexUniversity - Mariana Mazzucato - The Entrepreneurial State, TEDx Talks (2012)- Naître pauvre a été ma plus grande chance, Yomi Denzel, Tiktok (2022)- Gym tonic : émission du 17 juin 1984, France 2- Mad Men, Saison 1, Episode 8, AMC (2007)- The Mike Wallace Interview of Ayn Rand, Newsmaker Production / No Free Lunch Distributors (1959)- The 2021 Atlas Society Gala: Peter Thiel's Speech, The Atlas Society, Ltd. (2022)- Think different, Jennifer Golub, Chiat\Day / Apple (1997)- Lancement de Free Mobile par Xavier Niel à Paris, Mdtmp (2012)- Vague de suicides dans une usine chinoise, France 2 / INA (2010) Musique générique : « TRAHISON Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
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Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions. »
Dans la famille de Juliette, il y a : dix profs, cinq ingénieurs, quatre chercheurs, trois marionnettistes, deux maraîchers bio, un clown qui est aussi DJ, un écrivain, une herboriste… Et son grand frère, 1m83 de virilité, chargé d’affaires dans le BTP, fan de bagarre et de rugby, régulièrement accusé d’être le facho de la famille.
C’est aussi l’idole de sa petite sœur depuis leur enfance. Aujourd’hui, elle cherche à comprendre ce qui l’a fait dévier d’un chemin tout tracé par leur milieu socioculturel. Tous deux ont pourtant en commun la passion de la sociologie. Derrière les mots bruts de grand frère résonne une analyse rafraîchissante des inégalités sociales et une vision dérangeante de l’entre-soi intello.
Ouvrage mentionné : "Chantier interdit au public. Enquête parmi les travailleurs du bâtiment", Nicolas Jounin, Éditions La Découverte, 2009.
Cet épisode a été tourné en public à la Gaîté lyrique. Quand je vois ma famille américaine, j’aime bien leur parler de la Sécurité sociale. La Sécu fait partie de ces choses qui me rendent fière d’être Française. Je leur explique que chez nous, le système de santé est public et donc gratuit : si vous allez aux urgences, on ne vous demandera pas si vous avez une bonne mutuelle avant de vous soigner. Je suis donc très attachée à la Sécu, et quand on me dit qu’elle est mal gérée, au point d’être en danger, cela m’inquiète… Nicolas Da Silva est économiste de la santé à l’Université Sorbonne Paris Nord. Quand j’ai lu son livre, La Bataille de la Sécu (La Fabrique, 2022), je me suis rendue compte que j’avais très mal compris le fonctionnement de notre système de santé. A la fois je l’idéalisais et je le sous-estimais. J’ai compris que “la Sécu” en général, ça ne veut rien dire : celle d’aujourd’hui n’a plus grand chose à voir avec celle qui a été fondée en 1946. Pour lui, la Sécurité sociale est en excellente santé financière, et la plus grande menace à laquelle elle fait face n’est pas seulement la liquidation ou la privatisation mais aussi l’étatisation. Étatisation qui est déjà en cours. Quand et pourquoi ce processus a-t-il commencé ? Quelle est la différence entre le “public” et “l’étatique” ? La Sécurité sociale a-t-elle besoin d’être sauvée ?
Références : - Nicolas Da Silva, La Bataille de la Sécu. Une histoire du système de santé, La Fabrique, 2022
- Richard Titmuss, Essays on the Welfare State, London, George Allen and Unwin LTD, 1958- Thomas Piketty, Les Hauts Revenus en France au XXe siècle, Paris, Hachette, 2001 Archives sonores : - Plateau : François Lenglet, LE 20H, TF1 Actu / INA (2020)- Comptes de la Sécurité Sociale, Télématin, 7h30 le journal, France 2 / INA (2010)- Rapport de la cour des comptes sur l'assurance maladie, Soir 3, France 3 / INA (2003)- La situation de la Sécurité Sociale, JT 20H, RTF / ORTF / INA (1970)- Projet de loi en conseil des ministres pour combler le trou du déficit de la Sécurité Sociale, Télématin, France 2 / INA (1986)- Le déficit de la Sécurité Sociale, 19/20, France 3 / INA (1981)- Le trou de la Sécurité Sociale, TF1 13 heures / INA (1994)- Le déficit de la Sécurité Sociale, 20H, TF1 / INA (1975)- Sécurité Sociale : diagnostic, 19/20, France 3 / INA (1995)- Histoire de la Sécurité Sociale, Le Journal 20H, France 2 / INA (1995)- 50 ans de la Sécurité Sociale, 12H45, France 3 / INA (1995)- Sécurité Sociale, Antenne 2 Midi, France 2 / INA (1979)- Barre sur la Sécurité Sociale, TF1 Actualités 13H / INA (1979)- Marisol Touraine célèbre les acquis de la Sécurité Sociale, Francis Curta, Benjamin Bouly Rames, FD / AFPTV / AFP (2015)- Sécurité Sociale : un retour vers un budget équilibré ?, 20 heures, France 2 / INA (2016)- Edith Cresson, A2 Le Journal de 13H, France 2 / INA (1991)- Plateau : François Fillon, 20 heures, France 2 / INA (2016) Musique Générique :
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Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions. »
Christian est le père de Nicolas, il a 68 ans et il passe sa retraite à se soigner. Les hanches, les genoux, le dos, il est tout cassé. Christian était menuisier pendant 38 ans à la cité universitaire d’Antony, la plus grande d’Europe. Pendant longtemps, il a fait son job : construire, réparer et poser des meubles, pour les étudiants. Il travaillait le bois, se sentait utile et il adorait son métier.
Évidemment, cet artisan magicien capable de fabriquer des meubles, mais aussi des jouets faisait l’admiration de son fils, qu’on peut entendre grâce à des conversations enregistrées il y a 30 ans sur le magnétophone familial.
Mais le métier de Christian a changé. On a externalisé, réduit les effectifs et on a commandé les meubles plutôt que de les fabriquer. Peu à peu, on lui a confié d’autres tâches, souvent plus pénibles, il était seul, il faisait beaucoup de manutention et de moins en moins de menuiserie. Alors, il a voulu se reconvertir, mais une cheffe l’a pris en grippe et ses projets ont été bloqués. Il a dû se contenter de ces taches qui n’avaient plus de sens, son corps a pris des coups et a fini par lâcher.
Finalement, il est parti écœuré et usé, sa retraite n’est pas une récompense, elle est une épreuve. Nicolas enrage de voir son père dans cet état. Alors il a voulu le faire témoigner, dans ce podcast qui est autant un hommage à son père qu’à la classe ouvrière.
Nicolas Lansalot est journaliste et réalisateur de documentaires pour RMC Sport. C’est son premier podcast.
Dans le récit biblique de Babel, les premiers êtres humains parlaient une seule langue, la langue adamique - celle d’Adam et Eve. Mais ils ont fait preuve de vanité en construisant une tour géante qui atteignait le ciel. En guise de punition, Dieu a détruit la tour et surtout, il a instauré la multiplicité des langues afin de semer la confusion entre eux, confusion qui se dit “Babel” en hébreu. Depuis, pour se comprendre, il faut traduire.Souleymane Bachir Diagne est un philosophe sénégalais qui enseigne à l'université Columbia à New York. Dans son dernier livre "De langue à langue" (Albin Michel, 2022), il explore les enjeux politiques et philosophiques que charrie la traduction. Il rejette l’idée que certains termes ou certains textes ne seraient pas traduisibles, ou pas traduisibles par n’importe qui et il s’appuie sur l’expérience de la traduction pour penser concrètement l’universel. Comment la traduction reflète-t-elle les rapports d’inégalité qui existent entre les langues ? Peut-elle être un acte de trahison ou d’appropriation ? Peut-on tout traduire ?Un épisode des Idées Larges avec Souleymane Bachir Diagne, philosophe.Produit par Upian et ARTE France. Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références :- Souleymane Bachir Diagne, De langue à langue. L'hospitalité de la traduction, Albin Michel, 2022- Pierre Bourdieu, L’économie des échanges linguistiques, Langue française, Paris, Larousse, n°34, mai 1977- Antoine Berman, L’épreuve de l’étranger. Gallimard, 1984- Barbara Cassin (dir.), Vocabulaire européen des philosophies : Dictionnaire des intraduisibles. Seuil, 2004- Casanova Pascale, La Langue mondiale. Traduction et domination, Le Seuil, 2015- Birago Diop, Les contes d’Amadou Koumba, Fasquelle, 1947- Bernard Dadié, Les Contes de Koutou-as-Samala, Présence africaine, 1982- Paul Ricoeur, Sur la traduction, Les belles lettres, 2016 Archives sonores : - La Bible, John Huston, Dino de Laurentiis Cinematografica / Seven Arts Productions (1966)- Lost in Translation, Sofia Coppola, American Zoetrope / Elemental Films (2004)- Une soirée cosmopolite, Apostrophes, Antenne 2 / INA (1986)- Quand Mahomet se faisait traiter d'"exécrable Mahomet" dans la première traduction latine du Coran, iReMMO, France Culture (2018)- Camille Bloomfield, Santiago Artozqui, La traduction dans tous ses états : une performance-débat de l’Outranspo (Ouvroir de Translation Potencial), BnF (2017)- President Obama Speaks at a Memorial Service for Nelson Mandela, The Obama White House (2013)- Barabara Cassin, Les intraduisibles, symptômes de différences, Réseau Canopé (2016)- Investiture de Joe Biden : la poétesse Amanda Gorman récite un poème, France 24 (2021) Musique Générique :
« TRAHISON Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions. »
Anis Rhali continue son enquête, il tente de mesurer l'impact qu'ont eu sur lui ses « années collège » dans le 93. Il reste convaincu que son année de 4ᵉ, au cours de laquelle il a pu écrire, réaliser et jouer dans un court-métrage grâce à une enseignante déterminée, a été décisive. En effet Anis est aujourd'hui vidéaste. Alors il veut en avoir le cœur net. Après avoir interrogé ses camarades, il décide donc de retrouver cette professeure. Madame Guguen vit aujourd'hui à Amsterdam et n'est plus enseignante depuis des années. Quel souvenir garde-t-elle de ces années ?
L'école c'est de la merde
Les années scolaires sont denses, on se souvient d’autant de choses qu'on en oublie. Il est donc difficile de rendre palpable l’impact qu’a eu l’école sur un être humain. Pourtant, c'est ce qu’Anis a décidé de faire. Le banlieusard qui a grandi dans le 93 n’a pas un bon souvenir de l’école. Il a l’impression qu’il est devenu qui il est grâce à lui et personne d’autre. Aujourd’hui créateur de contenus sur YouTube et scénariste, il doit admettre que son année de 4ᵉ dans laquelle sa classe a pu écrire, réaliser et jouer dans un court-métrage a peut-être eu une influence sur lui. Il va donc rencontrer ses anciens camarades, mais aussi la prof à l’origine de ce projet pour comprendre. Y a-t-il un lien entre cet événement et sa vie d’aujourd’hui ? L’école est-elle si perfectible que ça ? Et si oui à quel endroit ? Que ce soit le témoignage de Tony, le rappeur informaticien, celui de Mohamed, le banlieusard globe-trotter ou encore Madame Guguen, l’enseignante qui mettait des 18/20 facilement, chaque avis va nous permettre de nous questionner sur l’un des principes fondamentaux de notre société : l’éducation.
Anis Rhali
Anis est un scénariste, réalisateur et comédien autodidacte. Le banlieusard a fait ses preuves sur internet en exploitant tout ce qu’il pouvait. Court-métrage sur YouTube, expériences sociales ou encore émission de radio. Pour Anis, faire du contenu populaire qui a du sens et du fond, c’est possible. C’est ce qu’il tente de démontrer à travers ses créations.
Après sa conversation avec Tony, Anis Rhali voudrait nuancer le portrait sévère qu’il a fait de l’éducation nationale à la française. Il continue de penser que son année de 4ᵉ a peut-être changé sa vie en positif. Pour avoir un autre son de cloche, il se rend chez un camarade qu'il a complètement perdu de vue : Mohamed, aujourd'hui jeune patron d'un restaurant dans la ville d'Aubervilliers. Là encore le constat n’est pas glorieux et le problème ne se limite pas à l’école. Mohamed se confie, revisite les souvenirs en commun et raconte comment il a pu s’épanouir à l'étranger et surmonter le mal-être qu'il a malgré lui développé en France. Anis découvre un parcours à l'opposé du sien.
L'école c'est de la merde
Les années scolaires sont denses, on se souvient d’autant de choses qu'on en oublie. Il est donc difficile de rendre palpable l’impact qu’a eu l’école sur un être humain. Pourtant, c'est ce qu’Anis a décidé de faire. Le banlieusard qui a grandi dans le 93 n’a pas un bon souvenir de l’école. Il a l’impression qu’il est devenu qui il est grâce à lui et personne d’autre. Aujourd’hui créateur de contenus sur YouTube et scénariste, il doit admettre que son année de 4ᵉ dans laquelle sa classe a pu écrire, réaliser et jouer dans un court-métrage a peut-être eu une influence sur lui. Il va donc rencontrer ses anciens camarades, mais aussi la prof à l’origine de ce projet pour comprendre. Y a-t-il un lien entre cet événement et sa vie d’aujourd’hui ? L’école est-elle si perfectible que ça ? Et si oui à quel endroit ? Que ce soit le témoignage de Tony, le rappeur informaticien, celui de Mohamed, le banlieusard globe-trotter ou encore Madame Guguen, l’enseignante qui mettait des 18/20 facilement, chaque avis va nous permettre de nous questionner sur l’un des principes fondamentaux de notre société : l’éducation.
Anis Rhali
Anis est un scénariste, réalisateur et comédien autodidacte. Le banlieusard a fait ses preuves sur internet en exploitant tout ce qu’il pouvait. Court-métrage sur YouTube, expériences sociales ou encore émission de radio. Pour Anis, faire du contenu populaire qui a du sens et du fond, c’est possible. C’est ce qu’il tente de démontrer à travers ses créations.
Anis a grandi dans le 93 et a un très mauvais souvenir de l’école et des profs. Lui qui est désormais créateur de contenu sur YouTube, pense que sa créativité n’avait pas sa place à l’école et qu’on ne l’a pas encouragé à la révéler. Mais s’il se trompait ? Si son constat était peut-être finalement un peu caricatural ? Parce que maintenant qu’il y pense, il se souvient qu’en 4ᵉ il a fait un court-métrage grâce à l’une de ses profs. Alors il s’interroge, et si en fin de compte cette année 2003 avait eu un énorme impact sur lui ? Et s’il devait tout au projet cinéma de sa prof de français ? Pour le savoir, il se rend chez Tony, l’un de ses camarades de classe de l’époque qui a eu, comme lui, un parcours artistique, mais lui dans le rap.
L'école c'est de la merde
Les années scolaires sont denses, on se souvient d’autant de choses qu'on en oublie. Il est donc difficile de rendre palpable l’impact qu’a eu l’école sur un être humain. Pourtant, c'est ce qu’Anis a décidé de faire. Le banlieusard qui a grandi dans le 93 n’a pas un bon souvenir de l’école. Il a l’impression qu’il est devenu qui il est grâce à lui et personne d’autre. Aujourd’hui créateur de contenus sur YouTube et scénariste, il doit admettre que son année de 4ᵉ dans laquelle sa classe a pu écrire, réaliser et jouer dans un court-métrage a peut-être eu une influence sur lui. Il va donc rencontrer ses anciens camarades, mais aussi la prof à l’origine de ce projet pour comprendre. Y a-t-il un lien entre cet événement et sa vie d’aujourd’hui ? L’école est-elle si perfectible que ça ? Et si oui à quel endroit ? Que ce soit le témoignage de Tony, le rappeur informaticien, celui de Mohamed, le banlieusard globe-trotter ou encore Madame Guguen, l’enseignante qui mettait des 18/20 facilement, chaque avis va nous permettre de nous questionner sur l’un des principes fondamentaux de notre société : l’éducation.
Anis Rhali
Anis est un scénariste, réalisateur et comédien autodidacte. Le banlieusard a fait ses preuves sur internet en exploitant tout ce qu’il pouvait. Court-métrage sur YouTube, expériences sociales ou encore émission de radio. Pour Anis, faire du contenu populaire qui a du sens et du fond, c’est possible. C’est ce qu’il tente de démontrer à travers ses créations.
Tous les jours on croise en ville des personnes assises à même le sol avec une pancarte très simple : “J’ai faim” . Et comme Coluche, on se dit que “ce n’est pas normal que dans le pays de la bouffe il y en ait qui n’en aient pas assez”. L’humoriste avait lancé les Restos du Coeur dans les années 80, en pleine crise économique. Son idée était de créer une cantine gratuite fonctionnant grâce aux dons. Mais ce qui aurait dû être un éphémère dispositif d’urgence a fini par s’installer dans le paysage comme le mode d’approvisionnement de millions de personnes.
L’anthropologue Bénédicte Bonzi a participé entre 2017 et 2022 aux maraudes des Resto du Coeur en Seine St Denis et elle en a fait le terrain de sa thèse et de son livre La France qui a faim, Le don à l'épreuve des violences alimentaires (Seuil, 2023).
Les bénévoles qu’elle a rencontrés sont animés par la volonté d’agir concrètement face à l’injustice, mais ils sont aussi les premiers à reconnaître les limites et parfois même la violence que peut charrier le don de nourriture, surtout tel qu’il est organisé aujourd’hui. Pourquoi par exemple l’aide alimentaire devrait-elle forcément recycler les invendus des supermarchés ? Une politique sociale basée sur le don peut-elle être juste ? A qui profite le don ?
Un épisode des Idées Larges avec Bénédicte Bonzi, anthropologue.
Produit par Upian et ARTE France.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Bénédicte Bonzi, La France qui a faim. Le don à l'épreuve des violences alimentaires, Seuil, 2023
- Alain Caillé, Anthropologie du don. Le tiers paradigme, La Découverte, 2007
- Marcel Mauss, Essai sur le don, 1925
Archives sonores :
- Inauguration par Coluche du premier restaurant du coeur EDHEC, JT FR3 Nord Pas de Calais / INA (1985)
- Banque alimentaire, Un jour en France, 20 heures, France 2 (26/11/2022)
- Faux steaks hachés : 250.000 euros minimum de préjudice subi, selon les banques alimentaires, RTL (2019)
- Grâce à vos dons, nos bénévoles ont le pouvoir d'agir !, Croix Rouge (2022)
- Gaspillage : des supermarchés alimentent les plus démunis en échange d’une défiscalisation, BFMTV (2015)
- Retour de courses : Resto du Coeur #1, Simplement MylN / Youtube (2022)
- Ce que donner veut dire. Anthropologie et philosophie du don, Alain Caillé, Cité des sciences et de l'industrie / Universcience (2010)
- Pierre Desproges et les Restos du coeur, C'est encore mieux l'après midi, France 2 / INA (1986)
Musique Générique :
« TRAHISON Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions. »
"Enlève ton voile ! " Chaque matin, à l'entrée du lycée, le rituel des surveillants qui interpellent les élèves traduit un malaise qui est devenu un débat de société. Mais alors comment parler tranquillement et faire retomber la pression ?
Au lycée Paul-Éluard de Saint-Denis, dans le cadre d'un atelier radio, des élèves, surtout des filles qui portent le voile, débattent avec leurs enseignants et leurs pairs d’un sujet sensible : la relation entre laïcité et religion et la manière dont chacun la vit, parfois au plus intime, sous le régime de la loi de 2004.“Et vous, vous vous débrouillez comment avec la laïcité ?” À partir de cette simple question posée tout au long d’une année scolaire, la parole, libre, se déploie en d’étonnantes nuances devant le micro : si certaines lycéennes vivent l'application de la loi comme une violence et une négation de ce qu'elles sont, d'autres la vivent avec plus de sérénité parce que “C’est chacun sa croyance !”Avec, en fond sonore, le train-train de la vie lycéenne, les rires, les doutes et les chansons, les sorties au musée, les cours, l'atelier théâtre et l'exercice de la photo de classe. Une réalité quotidienne pas facile, mais loin de tout catéchisme religieux… ou républicain.
Merci pour leur accueil à la direction, à l'ensemble du personnel et aux élèves du lycée Paul-Eluard de Saint-Denis. Merci en particulier à Andréa, Bassim, Binta, Brizio, Carla, Deborah, Havir, Leïla, Marianne, Maeva, Sadia, Lucie-Rose, Yasmine et leurs camarades des classes de première HGGSP et terminale de l'année scolaire 2022-23 ; et à Camille Taillefer, professeure d’histoire-géographie, ainsi qu'à Jean-Pierre Aurières, professeur d'histoire-géographie, Fanny Capel, professeure de français, Hassina Ouacif, agente d’entretien, Gilles Petel, professeur de philosophie, Julie Rual, professeure d’art plastiques, Mona Railhes, conseillère principale d’éducation, Loïc Vidal, professeur de français et de théâtre, Thierry Blotin, atelier musique, Jonathan Navarre, professeur d'EPS, Pierre Gandolfi, professeur de physique.
Même quand on n’a pas lu Freud dans le texte, on se sert souvent de ses notions les plus connues. On se demande ce que son inconscient essaie de nous dire quand on rêve que l’immeuble d’en face s’effondre, ou quand on fait un lapsus… Mais l’inconscient tel que l’a théorisé Freud au début du XXe siècle, à Vienne, est-il vraiment le même que le nôtre aujourd’hui ? Hervé Mazurel est historien à l’Université de Bourgogne. Dans son dernier livre, L’inconscient ou l’oubli de l’Histoire (La Découverte, 2021), il rappelle que, contrairement à ce que prétendait Freud, les mécanismes psychiques ne sont pas des invariants universels que l’on pourrait comprendre séparément de leur contexte. Nos vies affectives sont indissociables des grandes mutations qui affectent nos sociétés. Par quelle voie la société agit-elle en nous ? D’où vient notre surmoi ? Comment l’Histoire façonne-t-elle notre inconscient ? Un épisode des Idées Larges avec Hervé Mazurel, historien des sensibilités et avec Pierre-Henri Castel, psychanalyste, historien et philosophe au CNRS. Produit par Upian et ARTE France.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Hervé Mazurel, L’inconscient ou l’oubli de l’Histoire, La Découverte, 2022- Hervé Mazurel et Elizabeth Serin, « Rêves de confins. Esquisses sur la vie onirique au temps de la Covid19 et du confinement », in Jacqueline Carroy (dir.), « La circulation des rêves », Communications, n° 108, Seuil, mai 2021- Pierre-Henri Castel, « Narcissisme et processus de civilisation. Pour une lecture sociologique », Zilsel, 8, 2021- Georges Didi Huberman, L’invention de l’hystérie, Macula, 1982- Norbert Elias, La civilisation des moeurs, 1939- Sigmund Freud et Breuer, Etudes sur l’hystérie, 1895- Sigmund Freud, Malaise dans la civilisation, 1930 Archives sonores : - Fight Club, David Fincher, 20th Century Fox (1999)- Les meilleurs lapsus des politiques à la télé en 2021, Le Parisien / BFMTV (2021)- Discours d'Emmanuel Macron au 20 heures de France 2 (16/03/2020)- Freud, passions secrètes, John Houston, Universal Pictures (1962)- Augustine, Alice Winocour, Dharamsala / ARP Sélection (2012)- Trouble de la personnalité borderline : Abigail nous raconte son quotidien, Konbini (2022)- Pinocchio, Hamilton Luske et Ben Sharpsteen, Walt Disney Productions / RKO Radio Pictures (1940)- Lessons in sociology, Abram de Swaan et Paul van den Bos, Fondation Norbert Elias (1975)- La vie est un long fleuve tranquille, Etienne Chatiliez, Téléma / MK2 Films (1988) Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
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« Il y a trois ans, mon père Jean attend la greffe d’un nouveau cœur. Au même moment, j’entends pour la première fois battre dans mon ventre le cœur de ma fille Aglaé. En parallèle, le cœur de ma grand-mère paternelle, Geneviève, est à bout de souffle. C’est donc un moment où, sur quatre générations, il se passe quelque chose d’intense dans nos corps et dans nos cœurs.
Mon père est greffé avec succès. Après la transplantation, je lui demande comment il se sent. Il me répond : “Tu sais, j’ai l’habitude de me dissocier : d’un côté ma tête et de l’autre mon corps”. Et là, je sais de quoi il veut me parler. » (Léa Chatauret)
Léa Chatauret
Après des études de sociologie et de Sciences politiques à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, Léa Chatauret est monteuse de films documentaires montrés dans de nombreux festivals (Berlinale, Visions du Réel, Cinéma du Réel, IDFA...). Elle intervient régulièrement à la Cinéfabrique, pour le GREC, au DEMC de l'Université Paris-Cité, et participe à plusieurs commissions d'aides sélectives.
Remerciements
Jean Chatauret, Catherine Mabille, Elise et Noémie Chatauret, Marie Baget, Franck Thomas et Aglaé Chatauret Thomas, ainsi que les nombreuses oreilles attentives et amicales.
Ressources :
- Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE)
- Service National d'Accueil Téléphonique de l'Enfance en Danger
Prix Europa 2023 du meilleur documentaire audio.
Mention pour la qualité chirurgicale de la réalisation à Longueurs d'Ondes 2023.
Ce documentaire est également disponible en version allemande sur le site de la SWR et de l'audiothèque de l'ARD - This documentary is also available in German version on the SWR and ARD websites.
Quand les Britanniques ont voté pour le Brexit, ou quand les Américains ont voté pour Trump, on a beaucoup entendu qu’ils avaient “mal voté”, qu’ils s’étaient “fait avoir par les fake news”, et qu’ils étaient “ignorants”. Jacques Rancière est philosophe, professeur émérite à l'Université de Paris VIII et il fait partie des penseurs de la démocratie qui m’ont le plus marquée intellectuellement. L’une de ses hypothèses les plus puissantes est “l’égalité des intelligences”, une idée qui contredit donc complètement la tendance actuelle à déplorer la crédulité ou l'irrationalité des gens. Mais peut-on vraiment dire que tout le monde a la même capacité intellectuelle ? Quelles sont les implications politiques d’une telle affirmation? Et si on arrêtait de prendre les gens pour des cons ? Un épisode des Idées Larges avec Jacques Rancière, philosophe.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Jacques Rancière, Le maître ignorant, Cinq leçons sur l’émancipation intellectuelle, Fayard, 1987- Jacques Rancière, La haine de la démocratie, La Fabrique, 2005- Jacques Rancière, Les trente inglorieuses, La Fabrique, 2022 Archives sonores : - Richard Dawkins on Brexit: No, the British people have NOT spoken (2017), BBC Newsnight- Don Lemon mocks Trump supporters on live TV (2020), CNN- Jeremy Clarkson Slams "Coffin-Dodging Idiots" Who Voted Brexit (2019) LBC- "Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ", Jean Yanne (1982)- Élisabeth Lévy : "Abstention : les électeurs ont une responsabilité" (2022), Sud Radio- Serge Raffy au Débat National, 24h Pujadas (2019), LCI- Emmanuel Macron, quelle mesures après le débat ? (2019) BFMTV- Les conséquences de la grèves (1995), FR3, INA- Débat sur conflits sociaux, Place publique (1995), FR3, INA- Sibeth Ndiaye: "Il y a encore de la pédagogie à faire sur la réforme des retraites" (2020), BFMTV- François Patriat, président du groupe LREM au Sénat : "Il y a un effort d'explication à faire" (2017), France Info- Un budget pour les riches? Le gouvernement doit faire de la pédagogie estime Laurent Neumann (2017), BFM Business- Les 150 - des citoyens s'engagent après la convention citoyenne pour le climat, Baptiste Rouget-Luchaire (2021), Hope Production / Calt Production / LCP-Assemblée nationale- Nuit debout, 2016 Musique Générique :
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Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
La scène se déroule au Musée du Quai Branly. Le 12 juin 2020, cinq activistes dénonçant la “dépossession de l'Afrique de ses richesses”, arrachent de son socle un poteau funéraire Bari du XIXe siècle. “Nous avons décidé de venir récupérer ce qui nous appartient”, affirment-ils, avant d'être interpellés par la police. Depuis quelques années, les musées font de plus en plus l’objet de remises en cause, notamment de la part de mouvements antiracistes. Françoise Vergès est docteure en science politique et présidente de l’association "Décoloniser les arts". Dans son dernier livre, “Programme de désordre absolu” (La Fabrique, 2023), elle rappelle la nature profondément coloniale des grands musées universels et réfléchit à ce que signifierait concrètement la décolonisation des musées. Quelle est la fonction politique de ces espaces ? Pourquoi font-ils aujourd’hui l’objet de contestations ? Faut-il vider les musées ? Un épisode des Idées Larges avec Françoise Vergès, politologue.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Françoise Vergès, Programme de désordre absolu, Décoloniser le musée, La Fabrique, 2023- Smirit Lee, Decolonize museums, Or Books, 2022- Bénédicte Savoy, Felwine Sarr, Rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain - Vers une nouvelle éthique relationnelle, 2017- Matt Apuzzo, Constant Méheut, Selam Gebrekidan and Catherine Porter; “Comment une banque française a fait main basse sur Haïti”, The New York Times, 20 mai 2022Archives sonores : - Mwazulu Diyabanza Siwa Lemba récupère une statue au Musée du Quai Branly à Paris, Ziana tv- Art & Rite. Le pouvoir des objets (2021), Musée L, Louvain-la-Neuve- "Art du Bénin d'hier et d'aujourd'hui" : un vernissage royal, ORTB- Kwakwaka’wakw Traditions & Culture, Lindblad Expeditions-National Geographic, youtube- L'Afrique veut récupérer son patrimoine, JT20H (09/01/2018), France 2 Musique Générique :
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Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
L’affaire Olivier Duhamel a lancé le mouvement MeToo Inceste. La vague de témoignages a montré à quel point il s’agissait d’un phénomène répandu, qui touche tous les milieux sociaux. 1 Français sur 10 affirme en avoir été victime durant son enfance, alors même que c’est censé être un interdit absolu. Un interdit qui serait même le propre de l’Homme. Bien sûr, ce n’est pas parce que quelque chose est censé être interdit qu’il n’est pas du tout pratiqué. Mais que dire d’un interdit qui est à ce point bafoué ? J’ai voulu aller voir ce que deux anthropologues pouvaient nous aider à comprendre sur l’inceste : Maurice Godelier, auteur de "L’Interdit de l’inceste à travers les sociétés" (CNRS Editions, 2021) et Dorothée Dussy, autrice du "Berceau des dominations" (Marseille, La Discussion, Familles, genres, générations, 2013). L’inceste est-il vraiment un interdit ? Un épisode des Idées Larges avec Maurice Godelier, anthropologue, Dorothée Dussy, anthropologue et Anne-Emmanuelle Demartini, historienne.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références : - Maurice Godelier, L’interdit de l’inceste à travers les sociétés, CNRS, 2013- Dorothée Dussy, Le berceau des dominations, anthropologie de l’inceste, Marseille, La Discussion, Familles, genres, générations, 2013 - Anne-Emmanuelle Demartini, Violette Nozière, la fleur du mal. Une histoire des années trente. Ceyzérieu, Champ Vallon, 2017- Claude Lévi-Strauss, Les structures élémentaires de la parenté, EHESS, 1949 Archives sonores : - Affaire Duhamel, JT 20H, (09/02/2021), FR 2- Claude Lévi-Strauss, réalisé par Pierre Beuchot (2004), INA / Arte - Cendrillon (1950), Walt Disney Production - Les dossiers de l'écran: l'inceste, Rembob'INA (1986), INA Musique Générique :
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Les toilettes et la miction ne sont pas que source de stress et d’inconfort, elles peuvent aussi être source de soulagement et de plaisir. Saviez-vous que les urinoirs publics ont été lieu de rencontre pour la communauté gay, lorsque l’homosexualité était encore pénalisée ? Et que nombreuses sont les pratiques sexuelles qui s’amusent avec l’urine ? Liées, souvent au milieu BDSM, ces pratiques sont très codifiées. Qu’est-ce que cela dit des normes de genres et du consentement ? Et si nous transgressions le tabou et laissions aller nos pulsions jusqu’au bout. Jouons avec notre miction et nos convictions !
Avec Marc Martin, photographe et écrivain
Lecture : Les tasses. Toilettes privées, affaires publiques, Marc Martin, Ed. Agua
Pause pipi
Nous évacuons en moyenne 1,5 à 2 litres d'urine par jour, soit l'équivalent d’un camion citerne dans une vie ! Faire pipi, est si universel et quotidien, que nous en oublions de questionner ce qui se joue derrière chaque miction : un rapport à son propre corps, à son identité et au monde. Avec malice, Julie Auzou ausculte notre époque par la lunette (relevée ou non, là est la question) en mêlant témoignages de proches, d’une sociologue-géographe, d’un photographe et de personnes rencontrées au fil de ses recherches. Chez soi, dans son lit, à l’école, en manif, dans les bars ou en festival : de l’intimité la plus secrète aux mouvements les plus collectifs, qu’est-ce que l’acte d’uriner révèle de nos rapports de genre ? Une production ARTE Radio.
Cette série a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
Tandis que l’alcool coule à flot, l’urine aussi. Moment agréable ou attente insoutenable ? À la nuit tombée, uriner devient plus simple (sur le mur du voisin) ou plus compliqué (entre deux voitures), tout dépend de notre position et de notre degré d’alcoolisation. De pratiques drôles à d’autres (auto)-humiliantes, quelles constructions virilistes se jouent dans ces moments de fête et de lâcher prise ? Quels constats et aménagements de la part des bars et festivals ? Et si le rêve de toilettes inclusives devenait réalité…
Pause pipi
Chaque jour, nous évacuons en moyenne 1,5 à 2 litres d'urine - soit, dans une vie, l’équivalent d’un camion-citerne par personne ! Faire pipi, est si universel et quotidien, que nous en oublions de questionner ce qui se joue derrière chaque miction : un rapport à son propre corps, à son identité et au monde. Avec malice, Julie Auzou ausculte notre époque par la lunette (relevée ou non, là est la question) en mêlant témoignages de proches, d’une sociologue-géographe, d’un photographe et de personnes rencontrées au fil de ses recherches. Chez soi, dans son lit, à l’école, en manif, dans les bars ou en festival : de l’intimité la plus secrète aux mouvements les plus collectifs, qu’est-ce que l’acte d’uriner révèle de nos rapports de genre ? Une production ARTE Radio.
Cette série a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
Dans l’espace public, quand l’envie devient pressante, les hommes n’ont (presque) qu’à ouvrir leur braguette, tandis que pour les femmes, commence la galère. Chacune développe alors ses « propres » stratégies. Et quand enfin des toilettes font leur apparition, d’autres problématiques aussi ! La non-mixité des toilettes publique est convention même obligation. De quoi cela est-il la manifestation ? Alors que les codes sont inculqués dès la plus tendre enfance, comment cela dégouline-t-il à l’âge à adulte…
Avec Édith Maruéjouls, sociologue et géographe du genre.
Lecture : Faire je(u) égal, Penser les espaces à l’école pour inclure tous les enfants, Édith Maruéjouls, Ed. Double Ponctuation
Pause pipi
Nous évacuons en moyenne 1,5 à 2 litres d'urine par jour, soit l'équivalent d’un camion citerne dans une vie ! Faire pipi, est si universel et quotidien, que nous en oublions de questionner ce qui se joue derrière chaque miction : un rapport à son propre corps, à son identité et au monde. Avec malice, Julie Auzou ausculte notre époque par la lunette (relevée ou non, là est la question) en mêlant témoignages de proches, d’une sociologue-géographe, d’un photographe et de personnes rencontrées au fil de ses recherches. Chez soi, dans son lit, à l’école, en manif, dans les bars ou en festival : de l’intimité la plus secrète aux mouvements les plus collectifs, qu’est-ce que l’acte d’uriner révèle de nos rapports de genre ? Une production ARTE Radio.
Cette série a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
« Ah si je pouvais faire pipi debout ! » Quelle personne dotée d’une vulve n’a pas eu, ne serait-ce qu’une seule fois, cette pensée traverser son esprit ? Position privilégiée ou imposée, dominante ou enfermante ? Et la lunette, levée ou baissée ? Geste anodin ou subi au quotidien ? Qu’est-ce qu’est-ce que ces positions aux toilettes déterminent de notre position dans la société ? C’est le début d’une enquête décalée et documentée. Pour commencer, remontons à la petite enfance. Tandis que les toilettes non mixtes et les urinoirs font leur entrée à l’école élémentaire, les codes genrés s’assimilent goutte après goutte...
Avec :
- Des élèves du collège La Ville aux Roses de Chateaubriant et de l’école publique d’Issé,
- Edith Maruéjouls, sociologue et géographe du genre.
Lecture : Faire je(u) égal, Penser les espaces à l’école pour inclure tous les enfants, Édith Maruéjouls, Ed. Double Ponctuation
Pause pipi
Nous évacuons en moyenne 1,5 à 2 litres d'urine par jour, soit l'équivalent d’un camion citerne dans une vie ! Faire pipi, est si universel et quotidien, que nous en oublions de questionner ce qui se joue derrière chaque miction : un rapport à son propre corps, à son identité et au monde. Avec malice, Julie Auzou ausculte notre époque par la lunette (relevée ou non, là est la question) en mêlant témoignages de proches, d’une sociologue-géographe, d’un photographe et de personnes rencontrées au fil de ses recherches. Chez soi, dans son lit, à l’école, en manif, dans les bars ou en festival : de l’intimité la plus secrète aux mouvements les plus collectifs, qu’est-ce que l’acte d’uriner révèle de nos rapports de genre ? Une production ARTE Radio.
Cette série a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
Les milliers de tonnes d'ordures jonchant les trottoirs lors de la dernière grève des éboueurs ont mis en lumière la quantité spectaculaire de détritus que nous rejetons chaque jour. Ces monceaux d'immondices qui s'obstinaient à grossir de jour en jour sous nos yeux nous ont obligés à regarder en face la contrepartie habituellement invisible de nos modes de consommation. Jeanne Guien est docteure en philosophie et elle travaille sur les questions de l’obsolescence et du consumérisme. Dans ses travaux, elle raconte l’histoire et l’économie du jetable et elle invite à s’interroger sur la notion même de déchet. Que mettons-nous dans nos poubelles ? Pourquoi produisons-nous autant de déchets ? Pourquoi a-t-on besoin de jeter ? Un épisode des Idées Larges avec Jeanne Guien, philosophe, et Baptiste Monsaingeon, sociologue.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Jeanne Guien, Le consumérisme à travers ses objets. Gobelets, vitrines, mouchoirs, smartphones et déodorants, Divergences, 2021 - Jeanne Guien, Une histoire des produits menstruels, Divergences, 2023- Jeanne Guien, « À prendre ou à laisser ? », EchoGéo, 47 | 2019,- Jeanne Guien, Sale punk, dans Penser avec le Punk, dirigé par Catherine Guesde, Puf/ Vie des idées, 2022- Baptiste Monsaingeon, Homo Detritus. Critique de la société du déchet, Collection Anthropocène, Seuil 2017- Cyrille Harpet, Du déchet : philosophie des immondices. Corps, ville, industrie, Paris, L’Harmattan, 1998.- Hannah Arendt, La Condition de l’Homme moderne, 1958 Archives sonores : - How to Fold Your Clothes With Marie Kondo | RS Home (2019), Youtube- Marie Kondo explains Spark Joy (2016), Youtube- Toy Story 3, Lee Unkrich, Walt Disney Pictures, Walt Disney Studios Motion Pictures (2010)- Nonsense Song (Titine), Les Temps modernes, United Artists (1936)- Mad men, S2E01, Tim Hunter (2008), AMC- Les 40 ans du BIC, le stylo jetable (1992), FR3PA, INA- Plastic partout ! Histoire de déchets, Albert Knechtel (2020) Spiegel TV / ZDF / ARTE G.E.I.E.- De l'or dans les poubelles, JT 13H (1974) ORTF, INA- Une grande vague des "emballages perdus", Journal National, (1964), Les Actualités Françaises, INA Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Cet épisode a été enregistré au Studio 104 de Radio France dans le cadre du Festival Et Maintenant. Depuis le mouvement Me Too, une question que je me pose souvent c’est : qu’est ce qui a vraiment changé ? Cinq ans après la déflagration de 2017, au-delà de la prise de conscience, a-t-on assisté à une véritable révolution ? Les comportements des hommes et des femmes sont-ils réellement différents ? Ou bien les règles du jeu sont-elles fondamentalement restées les mêmes ? Irène Théry est sociologue du droit, de la parenté et du genre. Dans son dernier livre “Moi aussi la nouvelle civilité sexuelle”, elle nous aide à y voir plus clair en inscrivant le moment MeToo dans le temps long. Et c’est ça qui me plait dans son essai : elle aborde les questions des mœurs sexuelles, des normes sociales, du consentement et du couple pas seulement avec les outils du féminisme mais aussi avec ceux de la socio-anthropologie et de l’histoire. Et cette approche offre un éclairage extrêmement original sur le sens des bouleversements en cours. Comment ont bougé les frontières de la sexualité permise et de la sexualité interdite ? Comment la notion de consentement a-t-elle évolué dans le temps ? Quelles sont les nouvelles règles du jeu sexuel ?
Un épisode des Idées Larges avec Irène Théry, sociologue.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Irène Théry, Moi aussi, La nouvelle civilité sexuelle, Seuil, 2022- Blandine Grosjean, De la résignation au consentement, le problème de la « zone grise » entourant les rapports sexuels, Le Monde, 2018 Archives sonores :- Rose McGowan in Detroit, Channel 7 (21/10/2017)- Mesdames les jurés : Gisèle Halimi (1978), A2/FR2, INA- Procès viol à Aix, Journal 20h, A2 (1978), INA- Procès viol à Aix-en-Provence, Journal 20h, FR3MA (1978), INA- 5 ans après #MeToo, les femmes sont-elles mieux protégées ? (2022) ARTE Info plus Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Jeanne, 31 ans, mesure 1m85. Soit 21 cm de plus que la Française moyenne et 9 cm de plus que le Français moyen. Depuis qu’elle est petite, elle est grande : dès son enfance, celle qui est déjà perçue comme hors norme doit faire avec les “Tu n’auras jamais de petits copains” ou “Il fait beau, là-haut ?”. Conséquences : le sentiment d’encombrer en permanence, une maladresse récurrente et des tentatives grotesques de compenser sa taille, dans la rue, en soirée et même au lit. La très grande taille pour les femmes n’est pas un handicap, mais c’est quelque chose qui dérange la norme du genre. Et en effet, comment ne pas angoisser quand les statistiques prouvent que les femmes très grandes ont moins d'enfants et sont moins souvent en couple que les femmes de taille « normale » ? Comment dédramatiser ? Comment le vivent ces 2% de femmes dont la tête dépasse la foule ?
Dans ce premier podcast, Jeanne Paravert est allée à la rencontre de nombreuses femmes à la taille « hors norme », âgées de 24 à 80 ans : la sociologue Marie Buscatto, 1m88, (La TRÈS grande taille au féminin, CNRS Editions), Aïsha, 1m80 (1m90 avec les talons qu’elle arbore fièrement), ainsi que Léa, une comédienne-danseuse, la musicienne Blumi (Emma Broughton) qui a composé la musique de ce podcast et la comédienne Sandrine Kiberlain (1m74).
On utilise le mot travail tous les jours. Le matin on repense à un rêve qui nous travaille. On travaille sur nos émotions chez le psy et bien sûr on va tous les jours au travail pour pouvoir payer son loyer. Mais parfois quand on est au travail et qu’on passe des heures dans de longues réunions inutiles, on a le sentiment qu’on n’a pas eu le temps de vraiment travailler. Alors de quoi parle-t-on ? Tout le monde comprend le mot travail, mais on est bien embêtés dès lors qu’on nous demande de le définir. C’est le point de départ du livre de la sociologue Marie-Anne Dujarier, "Troubles dans le travail : Sociologie d’une catégorie de pensée". Elle y explique que “le travail” n’existe pas en soi, que c’est une catégorie de pensée qui a émergé à partir du XIe siècle, et qui est valorisée moralement et socialement depuis le début du capitalisme. Non seulement le mot travail a plusieurs sens, mais de plus en plus de gens s’interrogent sur le sens qu’a leur travail, et notamment sur son utilité. Travailler a-t-il un sens, dans tous les sens du terme ?
Un épisode des Idées Larges avec Marie-Anne Dujarier, sociologue et Thierry Schaffauser, porte-parole du Strass.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références : - Marie-Anne Dujarier, Troubles dans le travail : Sociologie d’une catégorie de pensée, Puf, 2021
- Marie-Anne Dujarier, Le travail du consommateur, La Découverte, 2008
- Maud Simonet, Travail gratuit, la nouvelle exploitation ? Textuel, 2018
- Jocelyne Porcher, Joseph de La Bouere,Travail animal, un autre regard sur sur nos relations aux animaux, Educagri, 2017
- Bernard Friot, Puissances du salariat, La Dispute, 1998
- Thierry Schaffauser, Les luttes des putes, La Fabrique, 2014
- David Graeber, Bullshit jobs, Les liens qui libèrent, 2018
- Marie-Anne Dujarier, Le management désincarné, La Découverte, 2015 Archives sonores : - Office Space, Mike Judge, (1999)- DANPII - Caisse libre service, François Morency (2020) - Interview de Maud Simonet dans Les Idées Larges (2022) - Jocelyne Porcher, Les enjeux relatifs aux questions d'élevage, de transport et d'abattage en matière de bien-être animal, CESE (2019)- Interview de Bill Gates, Quartz (2017)- Johannesbourg : les travailleuses du sexe réclament la dépénalisation de la prostitution (2021), AFP- Appel à déserter, Remise des diplômes AgroParisTech (2022)- Interview de David Graeber, Brut (2018) - Bullshit jobs, la Barbe, Nicolas Meyrieux (2015)- Usul, les dernières heures de l’hôpital public, Médiapart (2018) - Les Temps modernes, Charlie Chaplin (1936) Musique Générique :
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Depuis que Clara a emménagé avec son copain il y a six mois, ils ont de nouveaux sujets de conversation : de quelle manière range-t-on les casseroles ? Est-ce que l’on passe la raclette après la douche ? Doit-on replacer le joint du lave-vaisselle avant de le lancer ?
Clara avait souvent entendu dire que « le plus important dans un couple, c'est la communication ». Elle n’avait pas imaginé que les échanges seraient aussi romantiques. Mais après tout, pourquoi pas ?
Ce projet a été initié lors de la formation «Initiation artistique et technique à la réalisation sonore » de Phonurgia Nova.
Pendant la pandémie, des soignants ont affirmé qu’il n’était pas possible d'accueillir tous les malades en réanimation. L’idée fait froid dans le dos, et pourtant le tri de patients existe depuis longtemps, et constitue même une pratique inhérente à la médecine. Guillaume Lachenal est historien des sciences au medialab de Sciences Po, et Céline Lefève est philosophe de la médecine et co-directrice de l'Institut la Personne en médecine (Université Paris Cité). Dans l’ouvrage qu’ils ont co-dirigé, "La médecine du tri", ils décrivent la hiérarchisation des patients comme “un acte médical à la fois indispensable et insupportable, qui sauve et qui sacrifie des vies”. Qui soigner en premier quand on ne peut pas s’occuper de tout le monde ? Certaines personnes méritent-elles de vivre plus que d’autres ? Qui décide et selon quels critères ? Toutes les vies se valent-elles ? Un épisode des Idées Larges avec Guillaume Lachenal, historien et Céline Lefève, philosophe.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Guillaume Lachenal, Céline Lefève et Vinh-Kim Nguyen, La médecine du tri, Histoire, éthique, anthropologie, PUF, 2014- Nicolas Belorgey, L’Hôpital sous pression, La découverte, 2010- Tom Koch, Thieves of virtue, when bioethics stole medicine, MIT Press, 2012 Archives sonores : - Gabriel Attal sur le tri des patients (31/03/2021), Elysée- Covid au lycée de Drancy : manifestation devant l'hôpital avicennes (29/03/2021), AFP- Un hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale (1917), DAEDU et SCA - Leçon inaugurale de Didier Fassin au Collège de France (01/2020) - Zackie Achmat (2006)- Fin du procès des laboratoires pharmaceutiques contre l'Afrique du sud (19/04/2001), FR3 - Ebola/Liberia: MSF se prépare à une nouvelle aggravation (27/08/2014), MSF / AFP Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
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Il y a une chose qui m'a marquée pendant la pandémie : l'apparition des "enterrements zoom". Les cortèges funéraires étant réduits au strict minimum, la plupart des proches du défunt devaient suivre la cérémonie de chez eux, à travers un écran, en vidéo. Qu'est ce que cela a produit ? Comment cela a-t-il perturbé le processus de deuil ?
Quelques années avant la pandémie, la philosophe et psychologue belge Vinciane Despret avait publié "Au bonheur des morts, Récit de ceux qui restent" (La Découverte, 2015), une enquête sur les manières dont les gens entretiennent parfois des relations très vivantes – presque surnaturelles - avec leurs défunts, plutôt que de se résoudre à accepter leur disparition. Et si on ne faisait pas son deuil ?
Un épisode des Idées Larges avec Vinciane Despret, philosophe, et Laurie Laufer, psychanalyste.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Vinciane Despret, Au bonheur des morts, récits de ceux qui restent, La Découverte, 2015
- Vinciane Despret, Les morts à l'œuvre, Les Empêcheurs de penser en rond, 2023
- Grégory Delaplace, Les Intelligences particulières. Enquête dans les maisons hantées, Vues de l’esprit, 2021
- Geoffrey Gorer, Ni pleurs, ni couronnes, E.P.E.L, 1965
- Le Nouveau Savoir-vivre universel dans toutes les circonstances de la vie, 1881
- Gilles Deleuze, Sur Spinoza, cours de 1980-1981
- Bruno Latour, Factures/fractures: de la notion de réseau à celle d’attachement, In André Micoud et Michel Peroni, Ce qui nous relie, Editions de l’Aube, 1998
Archive sonore :
- Gilles Deleuze à la FEMIS, 1996
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Leurs voix ont longtemps été tues. Entre 1930 et 1980, environ 2000 enfants amérindiens et bushinengués de Guyane ont été arrachés de force à leurs familles et placés dans des pensionnats tenus par l'église catholique. Si on connaît l'histoire des pensionnats autochtones au Canada et en Australie, on sait moins que ce procédé d'assimilation coloniale a également été mis en place par la France, sur ce territoire d'Amérique du sud. Gérés par des religieux et financés par l'État, ces "homes indiens" furent le passage obligé de plusieurs générations d'enfants sacrifiés sur l'autel de la République une et indivisible. Là-bas, loin de leurs villages et de leurs proches, il fallait se lever tôt, prier, ne pas parler sa langue. Ce quotidien fait de maltraitances et d'interdictions voulait leur faire oublier leur culture, leur spiritualité ; les transformer en "bons petits Français". Depuis peu, d'anciens et anciennes pensionnaires prennent la parole. Documentaire choral, Comme des oiseaux écoute le récit de trois d'entre eux. Leurs voix sont rares et puissantes, elles nous invitent à relire l'Histoire. Comment ces enfants ont-ils grandi ? Comment ont-ils choisi de se reconstruire ?
Aujourd’hui, les Amérindiens de Guyane se mobilisent pour obtenir la création d’une Commission Vérité et Réconciliation sur le modèle du Canada.
En 2023, un “home“ est toujours en activité à Saint-Georges de l'Oyapock. Il accueille une soixantaine d’enfants.
Publié en septembre 2022, le travail précieux de la journaliste Hélène Ferrarini "Allons enfants de la Guyane " (Editions Anarchasis) a permis de prendre conscience de l'ampleur du phénomène et de la façon dont l'État français et l'église catholique ont travaillé main dans la main pour évangéliser et "civiliser" les enfants autochtones de Guyane.
Remerciements : Hélène Ferrarini, Kadina Johannès, Alexis Tiouka, Tawakele Kouyouri, Marie Renault
- Journaliste et réalisateur radio indépendant, Clément Baudet travaille le documentaire pour différents médias (France Culture, le CNRS, Le Monde). Il a un tropisme prononcé pour les sciences, l’environnement et les sujets de société. Attaché aux voix humaines et aux ambiances, il aime raconter des histoires avec ou sans paroles et fait partie du collectif Phaune Radio.
- Alice Lefilleul est chercheuse indépendante en littérature comparée et en anthropologie. Autrice et réalisatrice sonore, elle travaille à faire circuler les imaginaires et mettre en avant les récits silenciés par l’histoire. Elle a collaboré à de nombreux médias et fait partie du collectif Making Waves.
Références :
- « La légende de Kalali » d'Eléonore Kadi Johannes, à paraître en août aux éditions Mahury.
- « Allons enfants de la Guyane », d'Hélène Ferrarini, aux éditions Anarchasis.
- « Petit guerrier pour la paix », d'Alexis Tiouka et Hélène Ferrarini, aux éditions de l'Ibis rouge.
- L'Espaces Autochtones de Radio Canada.
La guerre en Ukraine détruit (aussi) la nature. Depuis le début du conflit, le ministre de l'Écologie ukrainien tient d’ailleurs un registre des dégâts écologiques provoqués par les affrontements, avec l’intention de traduire la Russie devant la justice pour écocide.
Fabien Locher est un historien de l’environnement qui travaille sur le rapport entre la guerre et l’écologie. Ce qui l’intéresse, ce ne sont pas seulement les impacts directs des conflits armés. C’est aussi comment, même en temps de paix, les guerres passées et l’anticipation des guerres futures influent sur nos choix technologiques et énergétiques.
Comment les conflits passés façonnent-ils notre environnement présent ? Quel rapport entre les mouvements pacifistes et écologistes ? Comment la guerre intoxique-t-elle le monde ?
Un épisode des Idées Larges avec Fabien Locher, historien, et Syeda Rizwana Hasan, avocate en droit de l’environnement.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Edmund Russell, “War and Nature, Fighting Humans and Insects with Chemicals from World War I to Silent Spring”, Cambridge University Press, 2001.
- Rachel Carson, “Silent Spring”, 1962.
- Barry Weisberg, “Ecocide in Indochina”, The ecology of war, Canfield Press, 1970.
Pour aller plus loin :
- Ben Cramer, auteur de “Guerre et paix et écologie”, Ed. Yves Michel, 2014
- Claire Legros, “Le coût écologique exorbitant des guerres, un impensé politique”, Le Monde, 10 juin 2022,
- Katja Doose, Alexander Vorbrugg, “Les politiques climatiques, ces autres victimes de la guerre de Poutine en Ukraine”, The conversation, 7 juillet 2022
Archives sonores :
- Reportage en Ukraine, Euronews (2022)
- Bombardements au napalm (1965), Atelier des Archives - NARA
- Pluies artificielles au Vietnam, JT 13H RTF / ORTF (1972), INA
- Film promotionnel DDT Let's Put It Everywhere (1946), Internet Archives
- Film promotionnel “Doomsday for Pests” (1946)
- Avion pulvérisateur de DDT, Journal Les Actualités Françaises (1957), INA
- Essai nucléaire Nutmeg sur l'atoll de Bikini (1958), Lawrence Livermore National Laboratory
- Women protest at Nevada Atomic Test (1960), Kinolibrary
- Documentary on the controversy surrounding the publication in 1962 of Silent Spring by Rachel Carson, CBS (1962)
- Storax-York Nuclear Test Subsidence Crater Formation (1962), Lawrence Radiation Laboratory
- Film de communication, Portland Cement Association (1961)
- Highway Hearing, Dow Chemical Company, (1956)
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En Bolivie, la ville de Potosí est sortie de terre à l'époque coloniale. Quand les quantités phénoménales extraites des mines d'argent enrichissaient la couronne espagnole, elle fut l'une des cités les plus riches du monde, au prix de la vie de millions d'Indiens. Aujourd'hui, Potosí n'est plus que l'ombre de sa grandeur passée. Mais elle s'agite encore autour de ses marchés et ses messes, de ses matchs de foot et ses concerts de charango.
Mais, à plus de 4000 mètres d'altitude, là où l'air et la lumière manquent, j'ai aussi enregistré les sons étouffants des mines d'argent du Cerro Rico. Le sifflement des tuyaux acheminant l'oxygène, les explosions de dynamite, les foreuses électriques et le grondement omniprésent des vieux wagons métalliques. Le quotidien des mineurs est ici d'une rare dureté. Leurs outils sont rudimentaires et, entre risques d'effondrement et air empoisonné au mercure, le danger est permanent.
Plongez dans l'enfer du Cerro Rico et dans les rues de Potosí. Découvrez le destin mêlé d'une ville et de ses mines. Écoutez l'histoire tragique de Potosí et de la montagne qui dévore les hommes.
Dire “je t’aime”, c’est compliqué. La première fois on peut avoir l’impression de lâcher une bombe, mais très vite l’expression semble galvaudée. En anglais c’est pire : c’est devenu une espèce de formule de politesse automatique.. Juste avant de raccrocher le téléphone on peut dire “I love you, bye…”. Bref, ce n’est plus du tout une déclaration d’amour. Julie Neveux est linguiste, maîtresse de conférence à l’Université Paris Sorbonne. Dans son livre Je parle comme je suis (Grasset, 2020), elle raconte ce que notre vocabulaire dit de l’époque. Elle part du principe qu’on parle notre langue autant que notre langue nous parle et elle s’intéresse notamment aux manières dont on exprime le sentiment amoureux. Comment formule-t-on nos émotions ? Pourquoi le “je t’aime” s‘épuise-t-il si vite? Les mots d’amour perdent-ils leur sens ? Un épisode des Idées Larges avec Julie Neveux, linguiste, et Maxime Bertoux, chercheur en neurosciences.
Produit par Upian et ARTE France.
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Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Julie Neveux, Je parle comme je suis. Ce que nos mots disent de nous, Grasset, 2020- Marc Allégret, Entrée des artistes, 1938 - William Shakespeare, Sonnets, 1609- Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, 1916- George Lakoff, Les Métaphores dans la vie quotidienne, 1980- Penelope Brown et Stephen C. Levinson, Politeness. Some universal in language usage, Cambridge UP, 1987 Archives sonores :- Ghost, Jerry Zucker, Paramount Pictures (1990)- Animaniacs, S2E159, Tom Rueggger, Amblin Entertainment, Warner Bros Studio - Quatre mariages et un enterrement, Mike Newell, PolyGram Filmed Entertainment, Channel Four Films, Working Title Films (1994)- Entrée des artistes, Marc Allégret, Régina films, Filmsonor Marceau, Editions René Château (1938)- Hit Sale, Therapie Taxi ft. Roméo Elvis, Panenka, Wagram, Original Kids, HK Corp (2017)- En mode, Rohff, Foolek Empire, (2005)- Saint Just et la force des choses, Pierre Cardinal (1975)- Vidéos tiktok de @williamcommercial, @muatori, @illogicallrecords Musiques :
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Quand les Talibans ont pris Kaboul à l’été 2021, la France a connu des débats enflammés pour savoir s’il fallait laisser entrer les Afghans fuyant le pays. Finalement, elle a organisé l’évacuation de 2600 Afghans. Ce n’est pas rien, mais quand on pense aux 150 000 boat people fuyant l’ex-Indochine qui avaient été accueillis à bras ouvert il y a 40 ans, force est de constater que les choses ont bien changé.
La sociologue Karen Akoka travaille sur la manière dont les politiques d’asile ont évolué dans l’histoire, en fonction de la nationalité des demandeurs et des besoins politiques du moment. Dans son livre "L’asile et exil", elle revient sur l’histoire de la distinction réfugiés/migrants et notamment sur la façon dont s’est construite l’idée qu’il y aurait des “mauvais” migrants et des "bons" réfugiés. Y a-t-il des vrais et des faux réfugiés ?
Un épisode des Idées Larges avec Karen Akoka, sociologue, Eve Shahshahani, avocate en droit des étrangers et Emmanuelle Auriol, économiste.
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Références :
- Karen Akoka, L’asile et l’exil, La Découverte, 2020
- L’essentiel sur… les immigrés et les étrangers, Insee, 2020
- Les Européens ont-ils une vision objective des chiffres de l'immigration ? Commission européenne et Institut européen EuroStat, 2018
- Emmanuelle Auriol, Hillel Rapoport, « L’immigration qualifiée : un visa pour la croissance », Notes du conseil d’analyse économique, 2021/7 (n° 67)
Archives sonores :
- Charles Magnien, Débat sur l'accueil des réfugiés afghans, Apolline Matin, RMC (25/08/2021)
- Des afghanes manifestent pour leurs droits à Kaboul, AFP (21/10/2021)
- Patrick Poivre d’Arvor, JT 20H, A2 (25/06/1979), INA
- Apolline Malherbe, Débat sur l'accueil des réfugiés afghans, Apolline Matin, RMC (25/08/2021)
- Gold, "Plus près des étoiles", Champs Elysées, A2 (22/06/1985), INA
- Michel Rocard, Soir 3, FR3 (03/12/1989), INA
- Rétrospective événements Est, Soir 3, FR3 (02/12/1989), INA
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Claire, 30 ans, est psychologue dans une prison pour hommes. En théorie, son travail consiste à accompagner les détenus, à prévenir les passages à l’acte, à les aider à préparer leur réinsertion. Mais dans un milieu pénitentiaire dysfonctionnel, violent, abandonné par les pouvoirs publics, c'est carrément "mission impossible". Pour la première fois, Claire témoigne sur la réalité de la vie en détention, loin des regards de la République.
Car comment effectuer un travail thérapeutique avec des hommes qui ne reçoivent pas à manger tous les jours ? N’ont droit qu’à trois douches par semaine ? Sont forcés de vivre parmi les cafards ? À la violence des conditions de détention s’ajoute celle subie par les soignants. Celle de l’institution, dont le manque de moyens humains et matériels ouvre la voie aux pires drames. Avec humour et fraîcheur, malgré tout, Claire s'interroge : son travail a-t-il encore un sens dans des conditions aussi dégradées que dégradantes ?
Daphné Turpin est journaliste et cadreuse de documentaires. Elle travaille notamment pour ARTE et France Télévisions. C’est son premier podcast.
“Il faut déployer la 5G, comme on a déployé la 2G, la 3G et la 4G” a-t-on entendu fin 2020, car il paraît que l’on “n’arrête pas le progrès”. Et de fait, on est plutôt content de pouvoir aller plus vite et plus loin grâce à l’avion, d’avoir accès au savoir en un clic sur son smartphone et plus généralement de bénéficier d’un certain niveau de confort. Mais quand on regarde les choses de plus près, ce n’est pas si simple.
François Jarrige est historien des sciences à l’université de Bourgogne et auteur de "Technocritiques. Du refus des machines à la contestation des technosciences" (La Découverte, 2016). Contre le dogme du progrès technique, il montre qu’aucune innovation n’est inéluctable, qu’à chaque époque toutes ont rencontré des oppositions, et pas toujours pour des raisons irrationnelles ou rétrogrades.
Pourquoi les nouvelles techniques sont-elles souvent contestées ? Le progrès est-il toujours désirable ? Et si on arrêtait le progrès ?
Un épisode des Idées Larges avec François Jarrige, historien.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- François Jarrige, On arrête (parfois) le progrès, L’Échappée, 2022
- Evgeny Morozov, Pour tout résoudre cliquez ici : L'aberration du solutionnisme technologique, Limoges, FYP éditions, 2014
Archives sonores :
- Faut-il déployer la 5G en France ? Le débat Éco, Dominique Seux, Nicolas Demorand, France Inter (25/09/20)
- Yves Marry, Culture Médias, L’invité Média, Europe 1, (01/10/20)
- Allocution radiodiffusée et télévisée du général de Gaulle (14/06/1960), INA
- The Luddites, Thames Television, (1988)
- Earth Day 1970 Part 10: Earth Week 1of3 Philadelphia (CBS News)
- Coleco - Adam - "Is That Legal?" with Lori Loughlin (Commercial, 1984), The Museum of Classic Chicago Television
- The 5G mass-experiment: Big promises, unknown risks, Investigate Europe, Youtube (13/01/2019)
- Ségolène Royal, BFM Politique, BFMTV (13/09/2020)
- Les apprentis sorciers du climat, Pierre Oscar Lévy, Artline Films, ARTE France, (2015)
- Une maison totalement écologique et low-tech, Reporterre, (2021)
- Emmanuel Macron, French Tech, Le Parisien, AFP (14/09/2020)
- A History of the Chemical Industry in Widnes, Imperial Chemical Industries Limited, Hardie, D. W. F., (1950)
- Le salon du progrès, Journal Les Actualités Françaises, INA, (10/07/1952)
- Trieuse, Sciences d'aujourd'hui, Etienne Lalou et Jean Loup Berger, INA, (1956)
- Mayenne : stage informatique, JT Le Mans soir, INA, (28/12/1983)
Musiques :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions
Artiste : VITALIC (P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions
MYMA (My Music Agency)
Maddly évoque l’un de ses meilleurs souvenirs de régisseuse : une tournée acoustique et 100 % bio de la chanteuse Camille, où chaque concert est l’occasion d’une promenade dans la campagne.
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils travaillent pour que la musique résonne dans les plus grandes salles. Les régisseurs de concerts racontent l’envers du live avec NTM et Oasis, Marilyn Manson et MHD.
Ils sont à la fois baby-sitter, couteau suisse et confident. Ils travaillent dans l’ombre des plus grandes stars de la pop, du rap et du rock. Dans les coulisses comme dans le tour bus, ils ont tout vu et tout vécu, mais ils ne racontent (presque) jamais rien.
Pour organiser les concerts les plus fous avec les musiciens les plus fantasques, il faut des régisseurs rigoureux, pragmatiques, et toujours à la hauteur des événements. À travers des anecdotes insolites et touchantes, ces femmes et ces hommes de l’ombre racontent leur métier et leur proximité pas toujours simple avec les musiciens.
Insultes racistes et mise à l’amende : lors d’une nuit bouillante dans un squat à Vilnius, en Lituanie, le régisseur Boris Memmi voit le pianiste Christophe Chassol foncer dans une meute de jeunes skinheads éméchés.
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils travaillent pour que la musique résonne dans les plus grandes salles. Les régisseurs de concerts racontent l’envers du live avec NTM et Oasis, Marilyn Manson et MHD.
Ils sont à la fois baby-sitter, couteau suisse et confident. Ils travaillent dans l’ombre des plus grandes stars de la pop, du rap et du rock. Dans les coulisses comme dans le tour bus, ils ont tout vu et tout vécu, mais ils ne racontent (presque) jamais rien.
Pour organiser les concerts les plus fous avec les musiciens les plus fantasques, il faut des régisseurs rigoureux, pragmatiques, et toujours à la hauteur des événements. À travers des anecdotes insolites et touchantes, ces femmes et ces hommes de l’ombre racontent leur métier et leur proximité pas toujours simple avec les musiciens.
Grève des employés municipaux, concert de Simple Minds interrompu, électrocution et séjour à l'hôpital : J.P. Pernet se rappelle sa pire journée de régisseur en 30 ans de métier.
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils travaillent pour que la musique résonne dans les plus grandes salles. Les régisseurs de concerts racontent l’envers du live avec NTM et Oasis, Marilyn Manson et MHD.
Ils sont à la fois baby-sitter, couteau suisse et confident. Ils travaillent dans l’ombre des plus grandes stars de la pop, du rap et du rock. Dans les coulisses comme dans le tour bus, ils ont tout vu et tout vécu, mais ils ne racontent (presque) jamais rien.
Pour organiser les concerts les plus fous avec les musiciens les plus fantasques, il faut des régisseurs rigoureux, pragmatiques, et toujours à la hauteur des événements. À travers des anecdotes insolites et touchantes, ces femmes et ces hommes de l’ombre racontent leur métier et leur proximité pas toujours simple avec les musiciens.
La fameuse embrouille des frères Gallagher vécue en coulisses par leur régisseur Philippe Guerreiro au festival Rock en Seine en août 2009. Cette baston fraternelle entre Liam et Noel marque la fin définitive du mythique groupe anglais Oasis.
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils travaillent pour que la musique résonne dans les plus grandes salles. Les régisseurs de concerts racontent l’envers du live avec NTM et Oasis, Marilyn Manson et MHD.
Ils sont à la fois baby-sitter, couteau suisse et confident. Ils travaillent dans l’ombre des plus grandes stars de la pop, du rap et du rock. Dans les coulisses comme dans le tour bus, ils ont tout vu et tout vécu, mais ils ne racontent (presque) jamais rien.
Pour organiser les concerts les plus fous avec les musiciens les plus fantasques, il faut des régisseurs rigoureux, pragmatiques, et toujours à la hauteur des événements. À travers des anecdotes insolites et touchantes, ces femmes et ces hommes de l’ombre racontent leur métier et leur proximité pas toujours simple avec les musiciens.
Quand le rappeur MHD rentre au pays pour un concert gratuit en plein air, son régisseur Christophe Pommier se rappelle la monstrueuse émeute qui a mis tout le monde en danger de mort.
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils travaillent pour que la musique résonne dans les plus grandes salles. Les régisseurs de concerts racontent l’envers du live avec NTM et Oasis, Marilyn Manson et MHD.
Ils sont à la fois baby-sitter, couteau suisse et confident. Ils travaillent dans l’ombre des plus grandes stars de la pop, du rap et du rock. Dans les coulisses comme dans le tour bus, ils ont tout vu et tout vécu, mais ils ne racontent (presque) jamais rien.
Pour organiser les concerts les plus fous avec les musiciens les plus fantasques, il faut des régisseurs rigoureux, pragmatiques, et toujours à la hauteur des événements. A travers des anecdotes insolites et touchantes, ces femmes et ces hommes de l’ombre racontent leur métier et leur proximité pas toujours simple avec les musiciens.
Premier levé, dernier couché, rarement remercié : un bon régisseur doit gérer n’importe quel problème à n’importe quel instant. Mais que faire quand Marilyn Manson « adopte » un chien qui ne lui appartient pas ? Quand même Joeystarr devient câlin après l’ultime concert de NTM ? Quand Gérard Depardieu réclame des frites à trois heures du matin ? Les régisseurs et régisseuses des concerts pop et rap racontent leurs aventures sur les routes et leur dévouement pour les artistes qu’ils accompagnent.
Avec Maddly, Christophe Pommier, Philippe Guerreiro, Boris Memmi et J.P. Pernet.
Backstage, dans l'ombre des stars
Ils travaillent pour que la musique résonne dans les plus grandes salles. Les régisseurs de concerts racontent l’envers du live avec NTM et Oasis, Marilyn Manson et MHD.
Ils sont à la fois baby-sitter, couteau suisse et confident. Ils travaillent dans l’ombre des plus grandes stars de la pop, du rap et du rock. Dans les coulisses comme dans le tour bus, ils ont tout vu et tout vécu, mais ils ne racontent (presque) jamais rien.
Pour organiser les concerts les plus fous avec les musiciens les plus fantasques, il faut des régisseurs rigoureux, pragmatiques, et toujours à la hauteur des événements. A travers des anecdotes insolites et touchantes, ces femmes et ces hommes de l’ombre racontent leur métier et leur proximité pas toujours simple avec les musiciens.
Ils travaillent pour que la musique résonne dans les plus grandes salles. Les régisseurs de concerts racontent l’envers du live avec NTM et Oasis, Marilyn Manson et MHD. Ils sont à la fois baby-sitter, couteau suisse et confident. Ils travaillent dans l’ombre des plus grandes stars de la pop, du rap et du rock. Dans les coulisses comme dans le tour bus, ils ont tout vu et tout vécu, mais ils ne racontent (presque) jamais rien.Pour organiser les concerts les plus fous avec les musiciens les plus fantasques, il faut des régisseurs rigoureux, pragmatiques, et toujours à la hauteur des événements. A travers des anecdotes insolites et touchantes, ces femmes et ces hommes de l’ombre racontent leur métier et leur proximité pas toujours simple avec les musiciens.
Comme la majorité des Français, j’ai un a priori plutôt négatif sur les chasseurs. Dans la presse, je lis régulièrement des articles atroces sur un pauvre cerf épuisé qui s’est fait poursuivre pendant des heures jusque dans un jardin et qui est abattu sous les yeux horrifiés des habitants.
Le dernier livre de l’anthropologue Charles Stépanoff, "L’animal et la mort" (La découverte, 2021), a complètement ébranlé mes a priori sur le sujet. Cette ethnographie des chasseurs ruraux dans le Perche, la Beauce et les Yvelines n’est pas un plaidoyer pro-chasse, mais il donne des clés pour comprendre pourquoi cette pratique - qui peut sembler obsolète - subsiste. Et il est très fort pour mettre le doigt sur les incohérences des gens comme moi, qui à la fois se réjouissent quand on interdit la chasse à la glu pour protéger les oiseaux, mais qui continuent de manger du poulet…
Pourquoi le fait d’aller tuer un cerf dans la forêt heurte-t-il plus que le fait de poser un piège à souris chez soi ou d’égorger une vache dans un abattoir ? Pourquoi certaines mises à mort émeuvent-elles plus que d’autres ?
Un épisode des Idées Larges avec Charles Stépanoff, anthropologue.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Charles Stépanoff, L’animal et la mort, Chasses, modernité et crise du sauvage, La Découverte, 2021
- Norbert Elias, La civilisation des mœurs, Calmann Levy, 1994
Archives sonores :
- Un cerf tué dans un jardin, JT 12/13 (25/10/2017), FR3, INA
- L'intolérable réalité de la chasse à la glu (2019), LPO
- La chasse : vieille querelle française qui s'envenime à l'approche de la présidentielle (08/01/2022), AFP
- Les chasseurs, Les Inconnus (1991)
- Le monde opaque des enclos de chasse, Sur Le Front © Winter prod (2021)
- La chasse en Sologne, One Voice (2021)
- Raymond Louis, Brut (2022)
- My Dog's EXCITING Third Birthday!!!, Mayapolarbear, Youtube (2020)
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Josiane, la grand-mère de Diane Sprimont, est mordue des Sims. Un célèbre jeu de simulation sur ordinateur qui permet de créer des personnages et d’organiser leur quotidien dans les moindres détails. « S’ils ne sont pas gérés, ils font des bêtises… » , explique-t-elle. Une à deux heures par jour depuis 2007, tandis que son mari Bernard vaque à ses occupations, Josiane rejoint ainsi sa tribu numérique, présidant aux repas, aux parties de "crac-crac" (comme on dit dans le jargon Sims) ou aux naissances qui s’ensuivent. Un monde virtuel où la mort rôde, mais où les petits bobos et autres assauts redoutés de la vieillesse n’existent pas... En dix minutes aussi drôles que touchantes, le récit d’une addiction refuge, rythmé par les confidences d’une attachante gameuse de 78 ans.
Peut-on jouir dans un monde injuste, sans être complice de l’injustice? La question se pose aujourd’hui alors que nos plaisirs, qu’ils soient érotiques, alimentaires ou festifs, semblent conditionnés par la société de consommation et butent sur des impératifs politiques nouveaux : le refus de la violence patriarcale post MeToo, la préservation du vivant, les exigences sanitaires liées au Covid.
Dans son essai « Quartier Rouge, le plaisir et la gauche », le philosophe Michaël Fœssel reproche à une partie du camp progressiste d’avoir abandonné la défense du plaisir à la droite. Peut-on consommer de manière insouciante dans un monde inégalitaire et aux ressources limitées ? Ou doit-on au contraire refuser les plaisirs que nous offre le système si on veut critiquer ce système ? Face à la crise écologique, plutôt que de seulement demander à l’individu de renoncer à ce qu’il possède, Michaël Foessel invite à défendre une conception du plaisir alternative et à repenser sa dimension émancipatrice et subversive.
Un épisode des Idées Larges avec Michaël Fœssel, philosophe et Elsa Godart, philosophe et psychanalyste.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Michaël Foessel, Quartier rouge, Le plaisir et la gauche, PUF, 2022
-Blaise Pascal, Pensées, Éditions Bordas, 1669
- Voltaire, Le Mondain, 1736
- Jean-Jacques Rousseau, Discours sur les sciences et les arts, 1750
- Elsa Godart, En finir avec la culpabilisation sociale, Albin Michel, 2021
Archives sonores :
- Conférence de presse du maire de bordeaux de rentrée (09/2020)
- Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, France Info 8h30 (11/09/2020)
- Les villes écolos bannissent le foie gras : "Bientôt, ça sera la côte de bœuf", Johnny Blanc (02/12/2021), RMC
- L'enjeu : Émission spéciale avec le Président de la République (15/09/1983), TF1 Actu, INA
- Pierre Bérégovoy, L'heure de vérité, (20/11/1985), A2, INA
- E.coli: Lidl retire les steaks SEB dans le Nord de la France (11/06/2011), AFP
- Traverser la rue : qu’est devenu Jonathan ? (21/09/2019) BFMTV
- Le foie gras, une spécialité française de plus en plus contestée (20/12/2021), France 24
- Grèves d'occupations - Ciné-Archives, fonds audiovisuel du PCF et du mouvement ouvrier
- Gilets jaunes, les perçus fadas, (16/12/2018) Youtube
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Un an après son désarmement, l’organisation ETA s’est officiellement auto-dissoute le 4 mai 2018. C’est Josu Urrutikoetxea qui a lu le communiqué, depuis sa nouvelle vie cachée, quelque part dans les Alpes françaises. Sa longue cavale clandestine prend fin le 16 mai 2019, lors d’une consultation à l’hôpital de Sallanches. Il est alors dénoncé et arrêté par la police française. Aujourd’hui, il risque encore de la prison en France et la justice espagnole l’attend de pied ferme pour le juger et le condamner. Qu’est ce qui va se passer maintenant pour Josu et tous les autres indépendantistes incarcérés, alors qu’ETA n’existe plus ? Est-ce que le désarmement à permis d’avancer dans le processus ? Le Pays basque est-il enfin en paix ?
Avec Josu Urrutikoetxea, militant indépendantiste et ancien membre d’ETA, Laure Heinich, avocate de Josu Urrutikoetxea, Caroline Guibet Lafaye, chercheuse en sciences sociales, spécialiste de la question de la violence politique et Véronique Dudouet, médiatrice internationale dans une ONG allemande, spécialiste de la transformation des conflits violents en conflit non violents.
Ressources
- Interview de David Pla du 20 février 2017
Sur Josu Urrutikoetxea :
- « À partir de maintenant, rien n’est tracé, vous êtes les acteurs »
- Toute une vie dans ETA
Caroline Guibet Lafaye :
- Violence stratégique et autodéfense au Pays basque.
- ETA Euskadi Ta Askatasuna ; témoignage de quatre générations de militantes et militants, avec Alexandra Frénod.
Véronique Dudouet, La société civile, un acteur moteur du processus de paix au Pays basque.
Prisonniers basques
Association Etxerat
Sur le processus de paix :
- De la fin de la lutte armée au défit de la réconciliation, Interview de Jean-Pierre Massias.
- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste. Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?
Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque. RemerciementsMerci à tou·te·s celles et ceux qui ont pris le temps de me raconter, d’expliquer, de répondre à mes questions :Anais Funosas de Bake Bidea, Argi Perurena dont le père, Bixente Perurena, a été assassiné par les GAL en 1984 à Hendaye, Anita Lopepe militante à EH Bai, Agus Hernan pour le forum social permanent, Xantiana Cachenaut avocate, Françoise Sironi chercheuse en psychologie, Christian Aguerre paysan gourmet, Gabi Mouesca ancien prisonnier et travailleur social, Giuliano Cavaterra, pour son livre « Au cœur du conflit basque », Kristiane Etchalus militante indépendantiste, Nekane Txapartegi ancienne prisonnière et victime de torture, militante indépendantiste, Olatz Retegi chercheuse, Olivier Peter avocat, Maritxu Paulus Basurco avocate, Denis O’Kelly sympathisant de la cause basque, les membres de l’association Harrera, Sophie Wahnich chercheuse en histoire, Egoitz Urrutikoetxea chercheur en histoire, Olivia Ipharraguerre, chanteuse. Merci aussi à Jean-François Lefort, Thomas Lacoste, Christian Borde, Joana Pochelu, Kristof Hiriart et Maite Garra de la compagnie Lagunarte, Arnaud Sauvage et la compagnie La Fabrique Affamée et à Floriane Miny.Enfin, un merci spécial à Jenofa Berhokoirigoin.
Txetx Etcheverry rentre au Pays basque après quatre jours de garde à vue dans les locaux de la section antiterroriste de Levallois-Perret. Il a été embarqué avec Michel Berhokoirigoin et Michel Tubiana, suite à une tentative de désarmement d’une partie de l’arsenal d’ETA. Une opération qui s’est déroulée le 16 décembre 2016, à Louhossoa, un petit village du Pays basque Nord. Au Pays basque, tout le monde salue l’action de Txetx Etcheverry, Michel Berhokoirigoin, et Michel Tubiana. C’était risqué, mais c’est ce qu’il fallait faire. Autour de ces trois-là, toute une population se rassemble : des gens qui se disent prêts à s’engager eux aussi pour faire avancer le processus de paix. On les appelle les artisans de la paix. En attendant, ETA est toujours officiellement armée, et il y a plusieurs tonnes d’armes à rendre et à détruire. Il faut absolument trouver un accord avec l’État français pour un déminage sécurisé. Mais jusque là, la France n’a pas eu l’air concernée par cette situation. Pourtant il n’est pas question pour les artisans de la paix de s’arrêter en chemin : ils iront jusqu’au bout d’un désarmement reconnu et officiel.
Avec Txetx Etcheverry, militant altermondialiste, Jean-René Etchegaray, maire de Bayonne et président de la communauté d’agglomération du Pays basque et Michel Berhokoirigoin, éleveur paysan à la retraite (décédé en mai 2021).
Ressources
- Interview de David Pla du 20 février 2017
- Récits du désarmement
- Les artisans de la paix
Sur le processus de paix :
- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.
Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?
Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.
2016, cinq années ont passé depuis le cessez-le-feu d’ETA. Aucune négociation n’a eu lieu, et l’organisation est toujours armée. Ses membres continuent d’être arrêtés et condamnés. Mais ils et elles ont quand même réussi à rassembler la majeure partie des armes et à les mettre sous scellés. Quant aux habitant·e·s du Pays basque, ils et elles sont de plus en plus nombreus·e·s à se mobiliser pour chercher des solutions. Il leur faut sortir de ce blocage qui empêche le processus de se mettre en place. Ils et elles tournent en rond, réfléchissent. Désespèrent parfois.
Jusqu’au soir du 16 décembre 2016. Ce soir-là, on apprend par les réseaux sociaux qu’une opération de désarmement est en cours dans un village du Pays basque français, Louhossoa. Une opération qui s’avère aussitôt être neutralisée par la police française et le RAID, selon les informations locales puis nationales. Au Pays basque, l’info se répand comme une traînée de poudre : mais qui est donc en train de désarmer ETA ?
Avec Txetx Etcheverry, militant altermondialiste, Michel Berhokoirigoin, éleveur paysan à la retraite (décédé en mai 2021) et Ekhi Erremundegi, journaliste au quotidien en langue basque Berria.
Ressources
Sur les arrestations de Louhossoa :
- Louhossoa : les interpellés mis en examen et remis en liberté
- Arrestations à Louhossoa : les personnes interpellées de retour à Bayonne
Sur le processus de paix :
- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.
Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?
Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.
Iratxe Sorzabal est l’une des trois militants d’ETA partis à Oslo pour ces négociations avec l’État espagnol qui n’ont finalement pas eu lieu. En 2001, elle a été torturée dans une caserne de la Guardia Civil (la police espagnole) à Madrid. Cet épisode est consacré à son récit. La torture envers les indépendantistes a été une pratique régulière durant le conflit, et ce jusque dans le début des années 2010. En parler aujourd’hui est encore difficile. Iratxe Sorzabal a livré ce récit pour la première fois en français, au téléphone, depuis le centre de détention de Réau (Seine-et-Marne) où elle était encore incarcérée au moment de l’interview.
Avec Iraxte Sorzabal Diaz, ancienne militante d’ETA, actuellement détenue dans le centre pénitentiaire de Zaballa, Pays basque, Espagne. Et Pauline Guelle, doctorante en droit public à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Elle travaille sur la torture au Pays basque. Plus précisément, elle étudie comment la torture a pu se pérenniser au-delà de la chute de la dictature franquiste (Franco est mort en 1975) et comment le système a permis l’impunité des tortionnaires.
Ressources
Iraxte Sorzabal Diaz, procès de Madrid en février 2022
Sur la torture au Pays basque :
- Pauline Guelle, Torture et vérité au Pays basque
- Pauline Guelle, Une justice en transition
- Caroline Guibet Lafaye, La fabrique de la torture en contexte démocratique : l’antiterrorisme espagnol face aux militants basques
- Torture : le Pays basque Nord en a été témoin, Médiabask
Sur les systèmes tortionnaires en général :
- Françoise Sironi et Raphaëlle Branche La torture aux frontières de l’humain
- Françoise Sironi, Comment devient-on tortionnaire ?
Un grand merci à Xantiana Cachenaut et à Françoise Sironi. Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?
Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.
C’est la déroute. Deux ans ont passé depuis le cessez-le-feu d’ETA et ni le gouvernement espagnol, ni le gouvernement français ne sont venus dialoguer avec les représentants de l’organisation. Josu Urrutikoetexea, David Pla et Iratxe Sorzabal sont forcés de retourner à leur vies cachées quelque part dans les montagnes françaises. Et de passer au plan B : se désarmer tout seuls. C’est à dire clandestinement. Mais la police française surveille des caches d’armes. Un jeu de chat et de souris commence. Des arrestations de membres d’ETA ont lieu. Au Pays basque Nord, la colère enfle. Quand le gouvernement français est interpellé, y compris par des élus basques, il affiche un mépris évident pour la situation. Comment ETA va-t-elle se débrouiller pour avancer seule dans le processus de paix qu’elle a déclaré ?
Avec David Pla, ancien militant d’ETA et membre de la délégation d’Oslo, Sylviane Alaux, députée socialiste pour la 6ème circonscription du département des Pyrénées Atlantiques de 2012 à 2017, et Peio Etcheverry Ainchart, historien, écrivain, militant de la gauche abertzale.
Ressources
Actualité :
- Pays basque : la police espagnole affirme avoir "décapité" ETA en arrêtant deux chefs politiques.
- Interview de David Pla du 2 janvier 2016.
Ouvrages de Peio Etcheverry Ainchart :
- Initiation à l’histoire du Pays basque
- Pourquoi nous sommes abertzale
- Pays basque dans la transition démocratique
Sur le processus de paix :
- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.
Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?
Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.
A Oslo, le temps passe. Les trois membres d’ETA attendent toujours. Mais le gouvernement espagnol ne vient pas. Le processus semble être compromis. Le moral est en chute libre pour le camp basque. D’autant plus que la répression contre les indépendantistes bat son plein, et la collaboration policière franco-espagnole déborde de nouvelles idées pour combattre le terrorisme. C’est le moment où Aurore Martin, militante française de la gauche abertzale (gauche indépendantiste) connaît une petite célébrité dans l’hexagone. La jeune femme est la cible d’un mandat d’arrêt européen parce qu’elle est soupçonnée d’appartenir à une mouvance terroriste. Les preuves ? Avoir participé à un meeting de son parti politique, Batasuna, et avoir écrit un article dans un journal indépendantiste. On est loin du trafic de cocktails molotov. Mais la France accepte le mandat d’arrêt européen, et Aurore Martin doit être arrêtée et extradée vers l’Espagne. Elle décide alors d’entrer en clandestinité.
Avec Aurore Martin, militante abertzale, Josu Urrutikoetxea, ancien militant d’ETA et membre de la délégation d’Oslo et David Pla, ancien militant d’ETA et membre de la délégation d’Oslo.
Ressources
Aurore Martin :
- Entretien avec Aurore Martin, Mediapart, 2011.
- La parisienne libérée – Si Aurore Martin vous fait peur.
Sur le processus de paix :
- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.
Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?
Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.
Octobre 2011, David Pla, Iratxe Sorzabal et Josu Urrutikoetxea, tous trois membres de l’organisation armée ETA, sont à Oslo en Norvège pour entamer un dialogue avec le gouvernement espagnol. Objectif : mettre fin officiellement aux violences du conflit politique. Mais il n’est pas question d’abandonner leur lutte pour autant. L’indépendance du Pays basque est toujours au programme pour les militants d’ETA. Et ils sont loin d’être les seuls, car il existe au Pays basque un large mouvement politique dit « aberztale » (la gauche indépendantiste) qui poursuit un projet d’autonomie. Pourquoi ? Comment comprendre cette volonté souvent qualifiée en France de « séparatiste » ? C’est quoi ce sentiment d’appartenance à un peuple et à une terre ? Comment devient-on basque ?
Ce deuxième épisode nous permet de mieux comprendre nos voisins les Basques et leur désir d'indépendance.
Avec Ekhi Erremundegi, journaliste au quotidien en langue basque Berria et Peio Etcheverry Ainchart, historien, écrivain, militant de la gauche abertzale.
Ressources
Ouvrages de Peio Etcheverry Ainchart :
- Initiation à l’histoire du Pays basque
- Pourquoi nous sommes abertzale
- Pays basque dans la transition démocratique
Sur le processus de paix :
- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.
Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ?
Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque.
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.
Automne 2011. Le Pays basque attendait ça depuis longtemps : l’organisation armée ETA (Euskadi Ta Askatasuna, soit Pays basque et Liberté en basque) annonce un cessez-le-feu définitif. La communauté internationale demande aux États espagnols et français de saisir cette main tendue et d’entamer un processus de paix. Ce n’est pas la première fois que des négociations ont lieu dans l’histoire du conflit basque, mais cette fois-ci, tout indique que c’est la bonne.
Parallèlement à ces évènements officiels, à l’autre bout de la chaîne pyrénéenne, dans un petit village d’Ariège, vit un homme connu sous le nom de Daniel. Cet homme a un accent espagnol, il est venu vivre là il y a déjà plusieurs années, pour sa retraite. Lors de cet automne 2011, alors que la société basque guette les réactions des gouvernements français et espagnol, Daniel reçoit une visite discrète et étonnante. « On » vient le chercher parce qu’« on » a besoin de lui pour faire la paix au Pays basque. Ce n’est en réalité pas Daniel que ces visiteurs mystérieux viennent voir, mais une des figures les plus influentes du groupe ETA, volatilisé dix ans auparavant et activement recherché par les polices espagnoles et françaises : Josu Urrutikoetxea. Avec Josu Urrutikoetxea, ancien militant d’ETA. Ressources
- Josu Urrutikoetxea sur les négociations de 2005.
- La conférence internationale d’Aiete.
- Center for Humanitarian Dialogue (anciennement Centre Henri Dunant).
Sur le processus de paix :
- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.
- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.
Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre raconte la fin du conflit armé au Pays basque du point de vue de militants et d’habitants engagés dans le processus de paix. Cette version ne se substitue pas aux autres récits existants, et plus volontiers médiatisés. Elle n’oublie pas les milliers de victimes et de souffrances causées par les deux camps. Elle veut porter un éclairage neuf sur la version basque d’un enjeu universel : comment faire la paix avec son ennemi ? Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basque
En 2011, après plus de 50 ans de conflit, l’organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c’est une page qui se tourne, et l’espoir qu’une paix durable puisse enfin s’installer. Mais la route est encore longue. D’abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d’armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d’en face, afin qu’elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d’un côté, les États espagnols et français de l’autre – autour d’une même table. S’écouter et se confronter. S’accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d’ingrédients pour bien finir une guerre.
Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d’ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d’ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d’avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties.
Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d’autres sont aujourd’hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu’ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l’Espagne. Qu’est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu’à prendre les armes pour cette terre ? Et qu’est-ce qui les a poussés à les rendre ?
Et puis c’est qui d’abord, ces basques ? Est-ce qu’on naît basque ou est-ce qu’on le devient ?
"Comment finir une guerre" peut s’écouter même – et surtout – si on n’y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque.
"Viens danser, c’est ta chanson !" : c’est ce qu'entendent Hassen et Mehdi à chaque fois que résonne en soirée l'intro de "Ya Rayah", le tube de Rachid Taha.C'est le point de départ d'une enquête documentaire et décontractée sur cette chanson qui fut deux fois un succès. Créée par le chanteur algérien Dahmane El Harrachi en 1971, “Ya Rayah” raconte la douleur de l’exil en France et le regret du pays natal. Sa reprise par Rachid Taha en 1998 triomphe sur les dancefloors du monde entier et unit la France lors du concert "1, 2, 3 Soleil" à Bercy.Dans les deux cas, ce tube chanté en arabe est aussi une chanson française, car produite et enregistrée en France. Elle appartient désormais à notre patrimoine commun. C'est l'une des mille histoires racontées à deux grands documentaristes, Hassen Ferhani (143, rue du Désert) et Mehdi Ahoudig (Poudreuse dans la Meuse). On les suit dans les bars de Noailles (Marseille) et de Barbès (Paris) ; chez l'historienne et musicologue Naïma Huber-Yahi ; chez le musicien Hakim Hamadouche dont la mandole porte la version de Taha ; avec le musicien Sofiane Saïdi ; avec les coiffeurs et les vendeurs de Marlboro. À l'aide d'analyses brillantes et de punchlines, de témoignages et de confidences, ce documentaire questionne ce que la chanson "Ya Rayah" dit de l'histoire des Français d'origine maghrébine et de leurs exils intimes.
Avec Naïma Huber-Yahi (historienne et musicologue), Hakim Hamadouche (musicien et mandoliste de Rachid Taha), Slimane Dazi (comédien et ami de Rachid), Sofiane Saïdi (chanteur, musicien), Rafik (coiffeur à Barbès), Toufik Baalache (ami de Rachid), Farid Diaz (rappeur), Mohamed Kably (musicien), Tahar Kessi (cinéaste), Sofiane Allaoua (musicien), des voix diverses de Noailles et de Barbès.
Hassen Ferhani
Réalisateur, chef-opérateur et photographe né en 1986 à Alger, Hassen Ferhani a nourri sa passion au ciné-club Chrysalide dont il est co-animateur de 2003 à 2008. Les Baies d’Alger (2006), court-métrage de fiction, est repéré dans plusieurs compétitions internationales. S’ensuivent Le vol du 140 (2008, Fémis d’été), Afric Hotel (2010, coréalisation) et Tarzan, Don Quichotte et nous (2013). Il forge ainsi sa démarche – un travail sur le réel imprégné de fiction – dont il donne la pleine mesure avec ses deux longs-métrages multi-primés. Dans ma tête un rond-point (2015) est, entre autres, lauréat du Grand Prix FID et du McMillan-Stewart Fellowship (Harvard) et devient le premier film à recevoir deux Tanit d’Or au Festival de Carthage. Parmi une vingtaine de distinctions (Alger, Nantes, Séoul, Toronto, Turin, Valdivia…), 143 rue du Désert (2019) lui vaut le Léopard du meilleur réalisateur émergent au Festival de Locarno.
Mehdi Ahoudig
Mehdi Ahoudig est un réalisateur sonore et audiovisuel multi-primé, né à Pantin en 1967. Il réalise des bandes-son pour le spectacle vivant de 1995 à 2015. Depuis 2004, il réalise des podcasts documentaires pour ARTE Radio dont « Wilfried », « Poudreuse dans la Meuse » (Prix Europa 2015, Prix grandes ondes 2016), « Qui a connu Lolita ? » (Prix Europa 2010), ainsi que pour France Culture. Il réalise aussi des documentaires pour le web, dont « A l’abri de rien » (Prix Europa 2011). Il a réalisé plusieurs films documentaires dont « Une caravane en hiver » produit par Squawk (prix de la diffusion Raï au Primed en 2020). Le film « La parade » co-réalisé avec Samuel Bollendorff, reçoit une étoile de la SCAM en 2018. En 2022, tous deux ont proposé le film "Il était une fois dans l'Est" et une exposition multimédia, « Frontaliers, des vies en stéréo », pour la capitale européenne de la culture Esch-Sur-Alzette au Luxembourg.
En conquérant l’accès à l’avortement et à la contraception, les féministes des années 70 ont libéré les femmes des grossesses non choisies et de la maternité obligatoire. Une véritable révolution. Mais un demi-siècle plus tard, force est de constater que le travail de libération corporelle est loin d’être terminé. Depuis une dizaine d’années, les thématiques liées au corps féminin reviennent sur le devant de la scène : on parle des règles et du clitoris, de la simulation de l’orgasme, des fausses couches ou encore du post-partum.
Camille Froidevaux Metterie est une philosophe qui théorise la séquence actuelle. Dans son dernier livre, "Un Corps à soi", elle plaide pour un féminisme incarné qui ne passe pas par l’effacement du corps féminin, mais par le fait d’arriver à se le réapproprier.
Le corps continue encore trop souvent d’être un lieu de domination, un lieu d’injonctions à la minceur ou au sourire, un objet de prédation. Le corps féminin est-il donc voué à rester un fardeau, une source de souffrance et de honte ? Les femmes peuvent-elles se libérer de leur corps ?
Un épisode des Idées Larges avec Camille Froidevaux Metterie, philosophe.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Camille Froidevaux-Metterie, Un corps à soi, Seuil, 2021
- Camille Froidevaux-Metterie, Seins : En quête d'une libération, Anamosa, 2020
- Judith Butler, Trouble dans le genre, Pour un féminisme de la subversion, La Découverte, 2005
- Iris Marion Young, On female body experience : throwing like a girl and other essays, London, Oxford University press, 2005
- Antoinette Fouque, Il y a deux sexes : essais de féminologie. 1989 - 1995, Gallimard, 1995
- Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe, Gallimard, 1949
- Christine Delphy, L’Ennemi principal, Syllepse, 2013
- Edmund Husserl, L'idée de la phénoménologie, PUF, 1992
Archives sonores :
- Simone de Beauvoir dans Aujourd'hui la vie (14/05/1985), A2, INA
- Big Mouth Clip, Ashbgame (2018)
- Ce que veulent les femmes, Swann Périssé (10/06/2017)
- Illana Weizman, Brut Original (20/01/2021)
- Simone de Beauvoir : pourquoi je suis féministe (07/1982), TF1, INA
- Riley on Marketing (2011), Youtube
- Simone de Beauvoir dans Aujourd'hui la vie (14/05/1985), A2, INA
- Une heureuse nouvelle ! - Broute, Guillaume Cremonese, Pauline Clement, Martin Darondeau, Bertrand Usclat, Canal+
- Les règles - ft. Marion Séclin, Camille & Justine (2018), Youtube
- Le sexe post accouchement (feat LAURADOMENGE), Parlons peu Mais parlons ! (2020), Youtube
- 9 MOIS - Accouchement & Post Partum, Coucou Les Girls (2021), Youtube
- Procès Weinstein : où en est le mouvement #MeToo en France ? (02/01/2020), A2, INA
- The Power of MAKEUP!, Nikkie Tutorials (2015), Youtube
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Depuis une trentaine d’années, c’est la grande mode du cerveau. On pourrait tout expliquer par les mécanismes cérébraux. Non seulement comment on voit et comment on parle, mais aussi comment on pense et comment on se trompe, et même pourquoi les gens mangent gras, sont paresseux, échouent à l’école ou votent à gauche. La connaissance du cerveau pourrait entraîner des progrès non seulement en médecine, mais dans l’éducation, les politiques publiques, le management, et l’amélioration de soi.
Albert Moukheiber est psychologue et docteur en neurosciences cognitives, formé à Beyrouth puis à Paris. Et c’est en tant que spécialiste du cerveau qu’il veut alerter sur les dérives médiatiques et politiques de sa discipline. Que révèle cette neuromanie ? Les neurosciences peuvent-elles vraiment aider à comprendre nos comportements, et à résoudre nos problèmes de société ? Suis-je mon cerveau ?
Un épisode des Idées Larges avec Albert Moukheiber, psychologue et docteur en neurosciences cognitives, et Hervé Mazurel, historien des sensibilités.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Albert Moukheiber, Votre cerveau vous joue des tours, Allary, 2019
- Alain Ehrenberg, La mécanique des passions. Cerveau, comportement, société, Éditions Odile Jacob, 2018
- Hervé Mazurel, L’inconscient ou l’oubli de l’Histoire, Profondeurs, métamorphoses et révolutions de la vie affective, La Découverte, 2021
- Barbara Stiegler, Il faut s’adapter, Sur un nouvel impératif politique, Gallimard, 2019
Archives sonores :
- Dans la tête d'Homer Simpson, Matt Groening, Fox Broadcasting Company /Educational Broadcasting System
- Interview de Sébastien Bohler par Nidhya Paliakara (14/03/2019), TV5MONDE
- Analyse des comportements d'achats des consommateurs, TF1 Actu (2012), INA
- Cours d'anatomie : extraction d'un cerveau humain, ORTF (1967), INA
- En direct du cerveau humain, RTF (1956), INA
- Alain Ehrenberg, Le changement de notre société au profit des neurosciences cognitives, France Culture (2018)
- Nudges : vous manipuler pour votre bien, JT 20H A2/FR2 (15/03/2019), INA
- Barbara Stiegler, L'idéologie des biais cognitifs, la Fabrique du citoyen (07/04/2022)
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Pour aller plus loin :
- Nicolas Chevassus-au-Louis, Le nouvel impérialisme neuronal, Les neurosciences à l’assaut des sciences humaines, La Revue du Crieur, 2016
- E. Clément, F. Guillaume, G. Tiberghien, B. Vivicorsi, Le cerveau ne pense pas tout seul, Le Monde diplomatique, Septembre 2014
Au Congo-Brazzaville, difficile d'échapper à la vibration perpétuelle de Brazza, capitale en ébullition, à la frénésie des marchés, au tempo soutenu des danses et des chants. Mais le Congo, c'est aussi le temps lent des campagnes et des villages, et le cœur de la forêt équatoriale qui pulse sans discontinuer. Le jeune ingénieur du son Mathieu Chiaverini propose un bref montage d'atmosphères audio-naturalistes pour tisser ces divers rythmes du Congo.
Comme tous les journalistes, j’ai commencé par des stages non payés dans des rédactions qui tournaient avec 50% de stagiaires, et ça me paraissait normal. Jusqu’à ce que je découvre la notion de “travail gratuit”, dans le livre Travail gratuit : la nouvelle exploitation ? de Maud Simonet, sociologue au CNRS, spécialiste du bénévolat.
Depuis, je vois du travail gratuit partout. Le stagiaire en entreprise, le blogueur et le bénévole aux Restos du Coeur travaillent tous sans être payés. Et quand je passe mes produits devant les caisses automatiques au supermarché, est-ce que je ne fais pas aussi gratuitement un travail de caissière ? Peut-on vraiment mettre dans la même catégorie ces différentes activités, sous prétexte qu’elles ne sont pas rémunérées ? Où commence le travail gratuit ? Travaillons-nous tous et toutes gratuitement ?
Un épisode des Idées Larges avec Maud Simonet, sociologue.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.
Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Maud Simonet, Travail gratuit : la nouvelle exploitation ? Textuel, 2018
- Marie-Anne Dujarier, Trouble dans le travail, Puf, 2021
- Danièle Kergoat, Division sexuelle du travail et rapports sociaux de sexe, in : Hirata H., Laborie F., Le Doaré H., Senotier D., Dictionnaire critique du féminisme, PUF, 2007
- Christine Delphy, L’Ennemi principal, Tome 1 et 2, Syllepse, 1997, 2001
- Silvia Federici, Point zéro: propagation de la révolution. Salaire ménager, reproduction sociale, combat féministe, Éditions iXe, Donnemarie, 2016
- Kylie Jarrett, The Digital Housewife, Routledge, 2015
- John Krinsky et Maud Simonet, Who cleans the park ? University of Chicago Press, 2017
Archives sonores :
- Manifestation de femmes à Paris, Antenne 2 Le Journal de 20H, A2/France 2 (06/10/1979), INA
- La grève des femmes, JT 20H, RTF / ORTF, (09/06/1974), INA
- 3000 étudiants en grève à l'UQAR; les cours suspendus, (20/11/2018), TVA Nouvelles
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions.
Des années 1920 à la fin des années 70, de très nombreuses femmes accèdent aux emplois de bureau à travers la sténographie. Une technique d'écriture rapide qui permet d’écrire à la vitesse de la parole pour pouvoir ensuite taper le texte à la machine. Elles deviennent ainsi des sténo-dactylos, comme les fameuses secrétaires que l’on voit dans les films. Des milliers de jeunes femmes trouvent là un emploi et une autonomie nouvelle. Janine, Françoise et Hélène racontent ce qu’a été ce métier très particulier, quasi-exclusivement féminin, entre don de soi et manque de reconnaissance. Elles dévoilent aussi comment, le soir venu, elles utilisent parfois la sténo comme une écriture secrète pour tenir leur journal intime...
Pour son premier podcast, Clara Blein-Renaudot mêle des témoignages inédits, un entretien avec la sociologue Delphine Gardey ("La dactylographe et l’expéditionnaire. Histoire des employés de bureau (1890-1930)", Belin, 2001) et des archives sonores croquignolesques. Ancienne étudiante aux Beaux-Arts, elle documente aussi au fil du documentaire son propre apprentissage de la sténo.
Ce documentaire a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture.
En France, une personne est considérée comme pauvre si ses revenus sont inférieurs à 1 063 euros par mois. Mais est-ce vraiment une définition satisfaisante ? La question a toute son importance, puisque la manière dont on définit un problème va déterminer le genre de politiques que l’on mettra en face pour le résoudre. Sociologue à l’Université Libre de Bruxelles, Daniel Zamora montre que cette approche en termes de revenu est récente. Elle date du tournant néolibéral des années 80 et elle est allée de pair, aussi bien en Europe qu’aux Etats Unis, avec une nouvelle conception des politiques sociales : on a cessé d’étendre les services publics pour tous et on a commencé à verser de l’argent aux plus pauvres. Vaut-il mieux avoir des services publics ou du cash ? Des droits sociaux ou du pouvoir d’achat ? Être pauvre est-ce vraiment manquer d’argent ? Un épisode des Idées Larges avec Daniel Zamora, sociologue et Daniel Hirschman, sociologue. Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE. Références : - Karl Marx, Les manuscrits de 1857-1858, appelés couramment Grundrisse- Karl Polanyi, La grande transformation, 1944- Milton Friedman, Capitalisme et liberté, Alisio, 1962- Thomas Piketty, Le capital au XXIe siècle, Le Seuil, 2013- Daniel Hirschman, Rediscovering the 1%: Knowledge Infrastructures and the Stylized Facts of Inequality, American Journal of Sociology, novembre 2021 Archives sonores : - Rétrospective sur les 50 ans du Ministère du Travail, Les actualités françaises (1956), INA- Milton Friedman Speaks (1978), University of Rochester- Discours de politique générale de Michel Rocard, Assemblée nationale, FR3 (1998), INA- La chronique de Pierre Emmanuel Barré "Eradiquons la pauvreté, éradiquons les pauvres", Radio France (2003), INA- Indemnisation chômage, TF1 20h (30/12/2003), INA- Bernie Sanders, My message to Fox News viewers, 14/06/2022 Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions
Tous droits réservés. Pour aller plus loin : - Eugène Buret, de la Misère Des Classes Laborieuses En Angleterre Et En France, Paulin, 1840- Daniel Zamora, Anton Jäger, Welfare for Markets. A Global History of Basic Income, University of Chicago Press, 2023- Daniel Zamora, Contre l’allocation universelle, Lux, 2017
Depuis quelque temps, dans les articles et les livres que l’on peut lire sur l’écologie, on ne parle plus de la “nature” mais du “vivant”. On doit en partie ce changement de vocabulaire aux travaux du grand anthropologue Philippe Descola. Médaille d’or du CNRS et professeur au Collège de France, il est spécialiste des rapports entre les humains et les non-humains. Dans son livre Par-delà nature et culture, il a montré que “la nature” en tant que monde séparé des êtres humains, n’existe pas, du moins pas pour tout le monde. Alors que l’opposition entre la nature et la culture était fondamentale pour l’anthropologie depuis les travaux de Claude-Lévi Strauss, Philippe Descola va découvrir, lors de ses années passées chez les Jivaros Achuar d’Amazonie, que cette distinction n’a aucun sens pour eux. Pourquoi le mot “nature” pose-t-il problème ? Comment cette notion a-t-elle émergée ? Qui a inventé la “nature” ?
Un épisode des Idées Larges avec Philippe Descola, anthropologue, et Charlotte Brives, anthropologue des sciences.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Philippe Descola, Par-delà nature et culture, Gallimard, 2005
- Peter Marler, Behaviour of the Chaffinch, E. J. Brill, 1956
- René Descartes, Discours de la méthode, 1637
- Charlotte Brives, Face à l’antibiorésistance, Une écologie politique des microbes, Amsterdam, 2022
- Peter Singer, La libération animale, Harper Collins, 1975
Archives sonores :
- Le magazine des explorateurs, Bertrand Flornoy : Le Pérou (1962), RTF, INA
- Les jivaros, TF1 Actualités (22/08/1978), José Castang, INA
- Switzerland science physics particles Higgs (2012), CERN/AFP
- Switzerland science physics particles (2015), CERN/AFP
- Retour vers le futur, Robert Zemeckis (1985), Universal Pictures / Amblin Entertainment
- Cultural Evolution of White-Throated Sparrow Song
- K.A. Otter, A. Mckenna, S.E. LaZerte, and S.M. Ramsay (2020). Continent-wide Shifts in Song Dialects of White- Throated Sparrows. Curr. Biol. 30.
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
Avec l’aimable autorisation de [PIAS] et Delabel Editions
Tous droits réservés
Pour aller plus loin :
- Philippe Descola, Les formes du visible, une anthropologie de la figuration, Seuil, 2021
- Fernando Worcel et Laura Raim (Les pires critiques du monde), “Spécial Test, C’est quoi ton ontologie ?” L’Express, 2010
La phrase avait semé le trouble lors des Césars de 2020. “À chaque fois que je me retrouve comme ça, dans une grande réunion du métier, je ne peux pas m’empêcher de compter le nombre de noirs dans la salle”, avait déclaré la comédienne Aissa Maiga. Une noire avait compté les noirs dans un pays où ça ne se fait pas. La France a interdit les statistiques ethniques. Théoriquement, la République ne reconnaît que des citoyens définis de manière abstraite et égaux en droit.
Or cet “universalisme républicain” est de plus en plus contesté par des militants antiracistes qui l’accusent d’être un principe abstrait qui masque les inégalités réelles. Pourtant, si l’on veut démontrer qu’il y a un problème de sous-représentation des non blancs au cinéma, il faut bien les compter…
Yala Kisukidi est une philosophe franco-congolaise qui travaille sur la philosophie française et les questions coloniales. Dans l’ouvrage co-écrit avec Djamila Ribeiro Dialogue transatlantique, elle se présente explicitement comme une femme noire et elle réfléchit à cette question des identités.
Comment faire en sorte que la mise en avant des identités n'entraîne pas la racialisation des débats ou la fragmentation de la société ? L’identité menace-t-elle le collectif ?
Un épisode des Idées Larges avec Yala Kisukidi, philosophe et Sophie Wahnich, historienne.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine. Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Nadia Yala Kisukidi et Djamila Ribeiro Dialogue transatlantique, 2021, Éditions Anaconda
- Aimé Césaire, Discours sur la négritude, 1987
- Edward W. Said, L’orientalisme, 1978, Seuil
- Walter Mignolo, La désobéissance épistémique, Peter Lang, 1997
Archives sonores :
- Aïssa Maiga, Séquence de la 45e cérémonie des César 2020
- Leçon inaugurale d'Alain Mabanckou au Collège de France, 2016
- Jamel Debbouze invité par Claire Chazal, Entrée Libre 2017, FR5
- Nicolas Sarkozy, Dakar, 26 juillet 2007
- Léopold Sédar Senghor, En direct avec (19/12/1966), ORTF, INA
- Léopold Sédar Senghor, Variations (21/07/1963), RTF, INA
Musique Générique :
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Tous droits réservés
On entend souvent dire que l’ascenseur social serait en panne depuis 40 ans. En France, il faudrait six générations pour qu'un descendant de famille pauvre atteigne le revenu moyen. Il y a toutefois des exceptions, parfois spectaculaires. Des enfants d’ouvriers qui deviennent ministres, des écrivains célèbres ou PDG.
Chantal Jaquet est philosophe, professeur à la Sorbonne, et elle est spécialiste de Spinoza. Pour étudier les parcours de gens qui passent d'une classe à l'autre, elle a créé le concept de transclasse, à l’occasion de son premier livre sur le sujet.
Comment comprendre ces trajectoires qui semblent démentir les lois de la sociologie ? Dans quelle mesure est-ce une affaire de volonté, d’ambition ou de mérite ? Que reste-t-il du milieu d’origine ? Peut-on vraiment quitter sa classe sociale ?
Un épisode des Idées Larges avec Chantal Jaquet, philosophe et Olivier Galland, sociologue.
Produit par Upian et ARTE France.
En partenariat avec Madmoizelle et Philosophie magazine.Retrouvez l’émission originale sur Arte.tv et sur la chaîne YouTube d’ARTE.
Références :
- Chantal Jaquet, Les transclasses ou la non-reproduction, Puf, 2014
- Jules Michelet, Le Peuple, 1846
- Stendhal, Le Rouge et le Noir, Gallimard, 1831
- Édouard Louis, En finir avec Eddy Bellegueule, Seuil, 2014
- Annie Ernaux, La Place, Gallimard, 1983
Archives sonores :
- Gerald Darmanin, Migrants: Darmanin appelle les Britanniques à "tenir leur promesse" de financement (2021), AFP
- Fleur Pellerin, Passation de pouvoir au ministère de la Culture (2016), AFP
- Edouard Louis, La Grande Libraire (2014), ROSEBUD Productions
- Jean-Claude Decaux, Journal de 20h (13/05/1977), Antenne 2, INA
- Laure Adler interroge Pierre Bourdieu sur la sociologie (1998), A2/France 2, INA
- Le Rouge et le Noir (1997), Jean-Daniel Verhaeghe, coproduction TF1, Alya Productions, Telfrance mediaset, Tellux Film GmbH
Musique Générique :
« TRAHISON » Musique de Pascal Arbez-Nicolas © Delabel Editions, Artiste : VITALIC,
(P) 2005 Citizen Records under Different Recording licence ISRC : BEP010400190,
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Accompagnée de penseuses et penseurs venus de disciplines différentes, Laura Raim explore dans cette série les questions qui travaillent notre société et qui font débat dans le champ intellectuel.
Un nouvel épisode tous les 15 jours.
Pour ne pas que les voix s’effacent, Sophie a gardé tous les messages du répondeur téléphonique de ses 20 ans. Des centaines de messages qui racontent les années 90, les amis, les amours et le temps qui passe... Désormais réalisatrice TV et radio, Sophie commente un montage dynamique de toutes ces voix. Elle revit ses vingt ans, ses histoires d’amour et ses débuts en radio… La saga s’achève à la veille de ses 40 ans, âge de la (pseudo) maturité professionnelle et amoureuse. Un formidable hommage aux pouvoirs du sonore et à la mémoire des voix, un documentaire exceptionnel à la recherche du temps perdu.
Episode 6
Sophie a quitté la radio pour travailler auprès d’un réalisateur de documentaires de télévision, Daniel Karlin. Elle vit désormais en couple. Autour d’elle, on ne parle que d’achat immobilier et de bébés. Saura-t-elle y résister ? Peut-on recoller les morceaux épars de sa vie, tous ces petits échos de répondeur qui sont autant de fragments contradictoires de son identité et de ses rêves ? Après le dernier bip s’achève son voyage initiatique, sonore et amoureux.
Pour ne pas que les voix s’effacent, Sophie a gardé tous les messages du répondeur téléphonique de ses 20 ans. Des centaines de messages qui racontent les années 90, les amis, les amours et le temps qui passe... Désormais réalisatrice TV et radio, Sophie commente un montage dynamique de toutes ces voix. Elle revit ses vingt ans, ses histoires d’amour et ses débuts en radio… La saga s’achève à la veille de ses 40 ans, âge de la (pseudo) maturité professionnelle et amoureuse. Un formidable hommage aux pouvoirs du sonore et à la mémoire des voix, un documentaire exceptionnel à la recherche du temps perdu.
Episode 5
En 1996, Sophie vit une nouvelle aventure radiophonique, celle de la création du Mouv’, la future "radio jeune" de Radio France. Un projet fou pour lequel on réunit 15 jeunes professionnels de la radio. 15 jeunes enfermés dans un studio jour et nuit, tous en pleine forme et en pleine montée d’hormones. Une aventure dans laquelle, comme toujours, vont venir s’entremêler amour du son et liaisons dangereuses, et obliger Sophie à se poser la seule question qui vaille : est-il possible de rester rock’n’roll ad vitam ?
Pour ne pas que les voix s’effacent, Sophie a gardé tous les messages du répondeur téléphonique de ses 20 ans. Des centaines de messages qui racontent les années 90, les amis, les amours et le temps qui passe... Désormais réalisatrice TV et radio, Sophie commente un montage dynamique de toutes ces voix. Elle revit ses vingt ans, ses histoires d’amour et ses débuts en radio… La saga s’achève à la veille de ses 40 ans, âge de la (pseudo) maturité professionnelle et amoureuse. Un formidable hommage aux pouvoirs du sonore et à la mémoire des voix, un documentaire exceptionnel à la recherche du temps perdu.
Episode 4
En 1994, Sophie profite de son stage à RFI à la Maison de la Radio pour aller toquer à la porte de son idole, Daniel Mermet, responsable de « Là-bas si j’y suis ». Pendant deux ans, elle travaille d’arrache-pied pour répondre à l’exigence hautement radiophonique de cette émission mythique. Elle trouve du réconfort auprès d’amoureux qu’elle rencontre, évidemment, dans les couloirs de la maison ronde. Mais en amour comme au boulot, il n’est pas facile de rester fidèle à ses idées…
Des audiences en forte progression, des récompenses à foison, une pandémie qui bloque tout le monde à la maison…Dans ce 5e et dernier épisode, il sera question de pause déjeuner, de baby-foot et de lingettes désinfectantes. On parlera aussi cinéma, psychanalyse, TikTok et multilingue.
Avec la participation de Paul Laurent, Audrey Kamga, Karen Michael, Guillaume Thomas, Caroline Oltz, Arnaud Forest, Sara Monimart, Adrienne Frejacques, Claire Doutriaux, Stéphanie Poncelet et Annette Gerlach.
Mon ARTE - 30 ans d’aventures racontés par ses salarié.esA travers les témoignages des salarié.e.s, cette série en 5 épisodes invite à plonger dans les 30 ans de la chaîne culturelle ARTE. Une odyssée parfois cosmique, souvent comique, faite d’orages solaires et de disquettes informatiques, d’entente franco-allemande et de réunions Teams, de pizza et d’Internet, de hard-rock et de sang de chèvre. Un podcast d'entreprise garanti sans mot du directeur ni de la DRH, qui relate en toute liberté les petits ratés et les grands succès de l’aventure d’ARTE.
2011, changement d’ère à ARTE : Jérôme Clément quitte la présidence. Véronique Cayla prend les rênes de la chaîne, développant notamment la fiction et les séries européennes. Dans ce 4e épisode, il sera aussi question de réunion Teams, de sang de chèvre et de jeu vidéo.
Avec la participation de Stéphanie Poncelet, Karen Michael, Arno Forest, Audrey Kamga, Adrienne Frejacques, Paul Laurent et Rudy Chambard.
Mon ARTE - 30 ans d’aventures racontés par ses salarié.esA travers les témoignages des salarié.e.s, cette série en 5 épisodes invite à plonger dans les 30 ans de la chaîne culturelle ARTE. Une odyssée parfois cosmique, souvent comique, faite d’orages solaires et de disquettes informatiques, d’entente franco-allemande et de réunions Teams, de pizza et d’Internet, de hard-rock et de sang de chèvre. Un podcast d'entreprise garanti sans mot du directeur ni de la DRH, qui relate en toute liberté les petits ratés et les grands succès de l’aventure d’ARTE.
À l’aube du nouveau millénaire, fidèle à son esprit pionnier, ARTE se lance avec envie dans l’Internet. Web-radio, web-docu… Dans ce troisième épisode, on vous raconte la conquête de la Toile par ARTE, mais aussi les messages plus ou moins farfelus postés sur la “Diff générale”, une messagerie interne qui permettait d'écrire un message qui s’affiche en pop-up sur les écrans de tous les salariés.
Avec la participation de Sylvie Smets, Audrey Kamga, Elena Zenone, Silvain Gire, Mehdi Ahoudig, Samuel Hirsch, Richard Gaitet, Chloé Assous-Plunian et Hélène Vayssières.
Mon ARTE - 30 ans d’aventures racontés par ses salarié.esA travers les témoignages des salarié.e.s, cette série en 5 épisodes invite à plonger dans les 30 ans de la chaîne culturelle ARTE. Une odyssée parfois cosmique, souvent comique, faite d’orages solaires et de disquettes informatiques, d’entente franco-allemande et de réunions Teams, de pizza et d’Internet, de hard-rock et de sang de chèvre. Un podcast d'entreprise garanti sans mot du directeur ni de la DRH, qui relate en toute liberté les petits ratés et les grands succès de l’aventure d’ARTE.
Une soirée de lancement un peu ratée, un directeur des programmes inspiré, une entente franco-allemande pas toujours facile à trouver… Ce second épisode revient sur la création de la chaîne ARTE et ses premières années d’existence. Bienvenue dans les nineties, à la glorieuse époque du fax et des disquettes informatiques.
Avec la participation d’Annette Gerlach, Karen Michael, Silvain Gire, Caroline Oltz, Elisabetta Zampa, François Pieretti.
Mon ARTE - 30 ans d’aventures racontés par ses salarié.esA travers les témoignages des salarié.e.s, cette série en 5 épisodes invite à plonger dans les 30 ans de la chaîne culturelle ARTE. Une odyssée parfois cosmique, souvent comique, faite d’orages solaires et de disquettes informatiques, d’entente franco-allemande et de réunions Teams, de pizza et d’Internet, de hard-rock et de sang de chèvre. Un podcast d'entreprise garanti sans mot du directeur ni de la DRH, qui relate en toute liberté les petits ratés et les grands succès de l’aventure d’ARTE.
Aux origines d’ARTE, il y eut la SEPT, Société d'Édition de Programmes de Télévision à vocation culturelle et européenne. Ce premier épisode raconte la préhistoire de la chaîne, faite d’orages solaires et de satellites qui se détraquent, d’émissions emblématiques et d’habillages loufoques. On va vous parler d'un temps que les moins de 30 ans peuvent ne pas connaître, l'époque des K7 Betacam et des VHS PAL SECAM.
Avec la participation de Franck Evin, Elisabetta Zampa, Eglantine Dupuy, Claire Doutriaux, Elena Zenone.
Mon ARTE - 30 ans d’aventures racontés par ses salarié.esA travers les témoignages des salarié.e.s, cette série en 5 épisodes invite à plonger dans les 30 ans de la chaîne culturelle ARTE. Une odyssée parfois cosmique, souvent comique, faite d’orages solaires et de disquettes informatiques, d’entente franco-allemande et de réunions Teams, de pizza et d’Internet, de hard-rock et de sang de chèvre. Un podcast d'entreprise garanti sans mot du directeur ni de la DRH, qui relate en toute liberté les petits ratés et les grands succès de l’aventure d’ARTE.
Daniel Nieto est activement recherché. Les enquêteurs ont identifié le Marseillais en cavale. Dans un geste désespéré, il donne un dernier rendez-vous à Giovanna Amati, le 24 mai 1978...
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Le 16 mars 1978, Aldo Moro est enlevé par les Brigades Rouges. Rome est un champ de mines patrouillé par la police. Après avoir fini dans un placard à balais, Giovanna Amati est enfin libérée contre rançon. Daniel Nieto échappe à un vaste coup de filet et reste en contact avec son ancienne victime. Leur relation ambigue née dans la contrainte brutale de l'enlèvement se poursuit une fois que Giovanna a retrouvé la liberté.
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Daniel Nieto, le bourreau, et Giovanna Amati, la victime, concluent un pacte. Une tension ambigue monte entre le kidnappeur et son otage. À Pâques, Daniel Nieto commet l’irréparable. Avec le recul des années, il comprend aujourd'hui qu'une relation qu'il croyait consentie était en fait vécue sous la contrainte, et il la qualifie lui-même de viol.
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Athlétique et intrépide, Giovanna Amati n’a qu’une idée en tête : devenir pilote automobile. Pour l’heure, la jeune femme de 19 ans vit enchaînée dans un caisson obscur et insonorisé de 4m². Daniel Nieto est son geôlier attitré. Une nuit, il entre dans la cage à visage découvert...
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Daniel Nieto et sa bande sont à la recherche d’une nouvelle victime. Ils arrêtent leur choix sur Giovanna Amati, la fille du « roi du cinéma » local. Après quelques hésitations et plusieurs semaines de filature, elle est enlevée avec brutalité sur le pas de sa porte en février 1978. Mais le rapt-éclair de la riche héritière s’éternise.
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Avec un enlèvement tous les quatre jours en moyenne, 1977 marque un record dans l’Italie des années de plomb. À Rome, Daniel Nieto intègre une bande de voyous "anonymes" qui s’essaie aux kidnappings. Entre deux prises d’otages, le Marseillais en cavale mène la dolce vita en tuant le temps au cinéma.
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Après une enfance miséreuse mais pas malheureuse dans le Marseille de l’après-guerre, Daniel Nieto multiplie les braquages avant d'être emprisonné. En 1976, il profite d’une permission pour s’enfuir en Italie. Il gravit les échelons du crime aux côtés de "l'ennemi public numero uno", Renato Vallanzasca. Les braquages devant trop dangereux, la bande décide de se lancer dans le kidnapping...
Enlèvement à l'italienne
Daniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…
Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes et en musique de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien.
Dans le cimetière d'un petit village d'Ariège se trouve la tombe de mes parents. Heureusement, ils ne sont pas encore dedans.
1er prix du concours de podcasts 2022 "Un été en liberté" :
Le jury a été touché par cette histoire de famille cocasse et tendre, tournée en mode documentaire. Comme quoi le podcast, parfois, se passe très bien de voix off et de narration...
Le concours de podcasts des Audioblogs d'ARTE Radio a lieu chaque été. Le concours 2022 était animé par Thomas Guillaud-Bataille, coordoinateur des Audioblogs. Il était proposé par ARTE Radio en partenariat avec Télérama et Sennheiser. La gagnante Anne Defraiteur-Nicoleau pour "Rien ne presse" gagne un mix par Samuel Hirsch + une diffusion rémunérée sur ARTE Radio + une diffusion sur le site de Télérama + un abonnement papier d'un an à Télérama + un micro de reportage Sennheiser + un casque audio Sennheiser. Les 2ème et 3ème prix ainsi que l'ensemble des envois au concours sont là.
Après avoir découvert que son petit frère Antoine, âgé de 32 ans, fumait de l’héroïne depuis plusieurs années, Étienne décide de l’accueillir chez lui à Paris pour l’aider à vaincre son addiction. Durant près de 3 ans de vie commune, Étienne enregistre leurs discussions et raconte leur combat quotidien pour la réinsertion. Entre espoir et désillusion, moments de complicité, de fête et de disputes, les deux frères se rapprochent jusqu'à s’interroger sur leur relation. Que peut faire Étienne pour accompagner son frère ? Quelles sont les limites de l'aide que l'on peut apporter aux autres ? Confronté aux difficultés de la réinsertion dans un monde en déclin, ainsi qu’aux nombreuses tentations du nord-est parisien, Antoine va pourtant peu à peu sortir la tête de l’eau avant de connaître une fin tragique.
Etienne Karlen est coordinateur de parcours pédagogique à Paris. Il travaille sur un programme de recherche destiné aux personnes éloignées de l’emploi. C’est son premier podcast.
L'auteur remercie :
Mes parents Albert et Sylvia, ma sœur Bérénice, mon beau-frère Thomas et leurs enfants, les amis, Jérôme Pecout, François de Riedmatten, Frédéric Udry, Nicolas Peillon, Pierre Chartier, Inès Bedrani (Les Enfants du Canal), Pierre Hecart, Essie Assibu, Antoine Migzer, Caroline Barkhou, Françoise Lebas, Michael Pawlak, Véronika Abraham, Johann Pons, Julie Bluma, Frédéric Evequoz, Margherita Massafra, Ryadh Roublev, Véronique, Elysa et Tarik. Aux amis d'Antoine et à toutes les personnes qui ont été là pour lui quand il en avait besoin.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier survivant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 8 :
Cette fois, fin de partie pour le trafiquant. Le voilà « enchristé » pour longtemps. Milou donne alors carte blanche à ses avocats pour le faire sortir de prison. Mais sa plus lourde peine ne sera pas celle prononcée par la justice.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier survivant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 7 :
Le juge Michel le suit à la trace, mais Milou se pense intouchable. D’autant qu’un nouveau partenaire lui promet un avenir radieux : la Cosa Nostra.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier survivant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 6 :
À peine sorti de prison, Milou reprend les affaires. La French Connection est morte, mais pas lui. La Turquie et sa fameuse « base » lui tendent les bras mais, très vite, le revoilà dans le viseur des autorités.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier survivant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 5 :
Le filet se resserre autour de Milou. Les policiers de Marseille ont vu monter en puissance ce trafiquant âgé d’à peine 30 ans. En 1974, ils sont décidés à le faire plonger.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier survivant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 4 :
À la suite de l’assassinat d’un de ses oncles, Milou est rattrapé par la vendetta. Comme on dit en Corse, "le sang appelle le sang". Son instinct de survie l’amène à commettre l’irréparable.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier survivant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 3 :
Milou installe des labos près de Marseille pour transformer la morphine base en héroïne. Le jeune homme est déjà un voyou accompli, qui jette l’argent par les fenêtres jusqu’au prochain voyage.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier survivant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 2 :
Milou se lance le trafic de drogue. D’abord simple transporteur, il décide de remonter à la source en Turquie pour en tirer, cette fois, le maximum de profit.
Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de bandits corses, Milou a passé sa vie au sommet de la voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu'à ses années dans la French Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un récit puissant et addictif.
Milou, le dernier trafiquant de la French Connection
Une gouaille exceptionnelle, un carnet d'adresses aussi fourni que les fichiers du grand banditisme… Émile Diaz, dit « Milou », 78 ans, est une mémoire du Milieu marseillais : l’un des derniers survivants de la French Connection, du temps où la voyoucratie avait placé les Corses de Marseille au sommet du trafic de drogue mondial. Milou nous emmène sur les routes de la blanche, des souks d’Istanbul aux labos marseillais, et dresse son autoportrait sans complaisance. Dans sa voix, les charmes du Midi se mêlent à l’âpreté du Milieu, à sa violence et son amoralité. Retraité tranquille, rangé des voitures depuis une quinzaine d’années, il accepte de lever le voile sur les chapitres les plus sombres de sa vie. Milou a publié, avec Thierry Collombié, son autobiographie chez Robert Laffont "Truand" en 2015.
Épisode 1 :
Émile Diaz, dit « Milou », naît dans une famille de voyous corso-marseillais. Des petits chapardages au trafic d’armes, le jeune garçon entre dans le monde très fermé de la voyoucratie. Et commence ses premiers trafics…
Rana Eid est sound designer et réalisatrice. Depuis près de 40 ans, elle enregistre les ambiances de Beyrouth, sa ville natale. Elle enregistre donc les sons de la guerre civile (1975-1990), la reconstruction, la guerre de 2006, la révolution civile de 2019, l’explosion du port le 4 août 2020 et enfin l’effondrement actuel du Liban. Aujourd'hui, elle commente ses propres archives sonores qui racontent son pays meurtri et une ville qui retient son souffle. Marine Vlahovic (Carnets de correspondante) a rencontré Rana Eid une première fois en 2014 avant de la retrouver quelques années plus tard. Un manifeste sensible sur l’importance du son dans nos mémoires.
Ce documentaire est lauréat de l'appel à projets 2021 du ministère de la Culture.
À l’angle de la 76e rue et la 1ere avenue, dans la vitrine éclairée d’un lobby d’immeuble, les concierges en costume noir veillent sur ceux qui dorment comme sur les noctambules qui s’apprêtent à sortir. Un taxi jaune stationne devant l’entrée d’un club. Des visages peints et couverts de paillettes s’embrassent sur le trottoir. À deux pas, des poubelles éventrées dégueulent sur le trottoir et les rats se régalent. Une sirène de police, les basses du rap qui passe, un rire évanescent... Au coin de la rue, là où s'évaporent les lumières des buildings, on distingue les faisceaux lumineux de deux lampes de poches entre les arbres de Central Park. Les chasseurs de rats commencent leur nuit de travail...
L'Insomniaque
Dans ce podcast mensuel ARTE Radio travaille la nuit, en immersion auprès de bien singuliers personnages. Pensé, réalisé et animé par Camille Juzeau (L'avocat des terreurs, Les baladeurs, Bleue comme Mars), ce podcast documentaire explore la nuit à travers des situations fortes qui éclairent le versant caché de nos vies.
Qui appelle t-on quand on a un souci dans une petite commune rurale de 200 habitants ? Le maire. Et quand le maire est occupé sur son tracteur, on lui laisse un message. Pour dire ses doutes, ses questions, ses angoisses et parfois ses joies. Le soir, Laurent et son épouse Laure, présidente du comité des fêtes, écoutent et commentent ces messages comme des archives vivantes de la vie du village. Un chien qui chasse le gibier, une panne de l'éclairage public, un nouvel arrivant qui demande à ce qu'on lui transporte ses tonnes de livres... Toutes ces petites choses qui font la vie, et qui rendent celles de Laure et Laurent fatigante, palpitante mais surtout essentielle. Vous vous posez des questions sur la vraie vie des maires d’une petite commune rurale ? La réponse après le bip.
Romain Cavallin et Matthieu Cauchy sont photographes. Ils travaillent régulièrement en duo et beaucoup en milieu rural. Le répondeur du maire est leur premier podcast.
Pendant des décennies, les personnes analphabètes de ma famille se sont enregistrées sur des cassettes afin de communiquer avec leurs proches en France. Ma mère et moi venons de retrouver une K7 audio datant de 2004, glissée dans une enveloppe qui n’a jamais été ouverte. Elle l’écoute pour la première fois, dix-sept ans plus tard. Nous étions persuadées qu’elle contenait un message de ma grand-mère. Mais la cassette renferme en réalité un message de la première femme de mon grand-père, yaye Elisa ou "maman Elisa", aujourd’hui décédée. Ma mère semble bien plus émue que s’il s’agissait de la voix de sa “vraie” maman. Cette découverte surprenante me pousse à échanger avec elle sur la polygamie, mais aussi sur l'importance de l'oralité et de la transmission dans notre famille partagée entre France et Sénégal. Ma mère, comme beaucoup d'immigrés, a mené une double vie entre deux continents. L’écoute de cette cassette réactive une mémoire de l’immigration : une arrivée en France douloureuse et l’amour des siens laissés au pays. (Emilie)
Ce documentaire a été soutenu par l'appel à projets 2021 du ministère de la Culture.
Emilie Mendy est auteure de podcasts et journaliste. En 2021, elle coécrit avec Annabelle Martella la fiction "Game Lover" produite par ARTE Radio, et classée parmi les 10 podcasts les plus marquants de l’année par Les Inrocks. Elle aide les auteurs débutants à lancer leur podcast sur sa plateforme Emilie Podcast. Depuis 2020, elle tient également la chronique mode “Dress code : street” sur Mouv’. Ses sujets de prédilection sont les contre-cultures et les populations marginalisées.
Les souvenirs des nuits où il dormait si bien remontent à son enfance. À 50 ans, Lamyne est insomniaque. Ni le bruit de la pluie dans la campagne camerounaise dont il vient, ni le ronron des voitures de la banlieue parisienne où il vit, ne parviennent à l’endormir. Lamyne est musulman, sa femme est juive, et leur fils préfère les jeux vidéos. Alors, pour ne pas les déranger, Lamyne choisit de passer les soirées du Ramadan chez son amie Néné qui prépare de vrais festins. Tandis que la bouillie et les beignets mijotent en cuisine, il retrouve la famille et les amis, les anciens comme l'étudiante. Après la prière du crépuscule on se rappelle les anecdotes du pays, on débat du dernier match de foot... Et Lamyne oublie un moment ses angoisses de sans-sommeil.
L'Insomniaque
Dans ce podcast mensuel ARTE Radio travaille la nuit, en immersion auprès de bien singuliers personnages. Pensé, réalisé et animé par Camille Juzeau (L'avocat des terreurs, Les baladeurs, Bleue comme Mars), ce podcast documentaire explore la nuit à travers des situations fortes qui éclairent le versant caché de nos vies.
"Je suis né en 1991, l’année de la chute de l’URSS. Avec un grand-père résistant et un père militant, chez moi le communisme est une affaire de famille. J’ai fait mes premières manifs en poussette et mes premiers concerts à la fête de l’Huma. Des années plus tard, j’apprends que mon grand-père a dissimulé une lettre sous une pile d'assiettes. Un témoignage bouleversant qui dénonce la répression du printemps de Prague par les troupes soviétiques en août 1968. Et qui anticipe fortement les réactions à l'actuelle invasion de l'Ukraine par la Russie. Pourquoi mon grand-père, que je vénérais pour son intégrité, a-t-il choisi de cacher cette lettre ? C'est l'occasion de questionner une génération contrainte de se positionner suite à l'invasion de la Tchécoslovaquie. C'est aussi le point de départ d'une enquête intime et politique qui me plonge dans l’histoire du Parti Communiste Français, avec ses dirigeants comme Pierre Laurent comme avec la grande famille des militants de base." (Paul Bertiaux)
Réalisateur sonore et technicien du son, Paul Bertiaux a gagné le concours de l'été 2021 des Audioblogs ARTE Radio avec L'été de Prague. Il a également travaillé trois ans dans l'agronomie et a réalisé un documentaire audio pour la Confédération paysanne autour des alternatives naturelles aux pesticides. Il est compositeur de musique électronique depuis une dizaine d'années sous le nom de Polbee.
Le mythe de l’Eldorado comme celui du self-made man résonnent fort chez beaucoup d’exilés. L’idée selon laquelle « tout est possible en Amérique si tu le veux », ils ont pu la mesurer, la vivre, l’expérimenter. Qu’ont-ils trouvé en Amérique du Nord qui semblait impossible en Europe ? Et y resteront-ils ?
La route de l'Eldorado
Ils et elles ont quitté leur pays pour la France avant de choisir de s’installer au Canada. Ils et elles nous racontent la France, son accueil, ses opportunités, mais aussi ses blocages. Après leur expérience française ils ont finalement atterri à Montréal, Ottawa ou Vancouver, où Halima Elkhatabi les a rencontrés. Après la Route du Bled, Halima Elkhatabi tisse avec finesse onze récits qui racontent un double exil avec émotion et lucidité. Une coproduction ARTE Radio - Radio Canada qui permet de passionnants regards croisés sur la France et la Canada.
Myriam et Caroline ont quitté leurs pays respectifs pour des raisons politiques. Le Maroc en 1967 pour Myriam en tant que juive après la guerre des 6 jours, et la Chine pour Caroline au début des années 90 après le massacre de Tian’an men. L’une était encore adolescente, l’autre passionnée par la langue française. Tout aurait dû bien se passer pour elles en France, et pourtant, elles l’ont quittée en espérant des jours meilleurs au Canada.
La route de l'Eldorado
Ils et elles ont quitté leur pays pour la France avant de choisir de s’installer au Canada. Ils et elles nous racontent la France, son accueil, ses opportunités, mais aussi ses blocages. Après leur expérience française ils ont finalement atterri à Montréal, Ottawa ou Vancouver, où Halima Elkhatabi les a rencontrés. Après la Route du Bled, Halima Elkhatabi tisse avec finesse onze récits qui racontent un double exil avec émotion et lucidité. Une coproduction ARTE Radio - Radio Canada qui permet de passionnants regards croisés sur la France et la Canada.
Mekki, Benjamin et Grace ont fait des études universitaires en France avant de tenter d’intégrer le monde du travail. Qu’on soit Algérien, Camerounais ou Franco-Congolaise, les opportunités en tant que Noir ou Maghrébin sont-elles différentes d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre ?
La route de l'Eldorado
Ils et elles ont quitté leur pays pour la France avant de choisir de s’installer au Canada. Ils et elles nous racontent la France, son accueil, ses opportunités, mais aussi ses blocages. Après leur expérience française ils ont finalement atterri à Montréal, Ottawa ou Vancouver, où Halima Elkhatabi les a rencontrés. Après la Route du Bled, Halima Elkhatabi tisse avec finesse onze récits qui racontent un double exil avec émotion et lucidité. Une coproduction ARTE Radio - Radio Canada qui permet de passionnants regards croisés sur la France et la Canada.
Miguel, Gloria et Rachel ont bien connu les déboires de l’administration française. Obtenir ses papiers, qu’on vienne du Mexique ou du Cameroun, amène à devoir vivre l’expérience de la préfecture - pour ne pas dire le cauchemar de la préfecture. Visa temporaire, permis de travail à renouveler, récépissé, file d’attente, confrontation avec les agents, incohérences bureaucratiques… Ils ont fini par renoncer. Mais est-ce mieux au Canada et particulièrement à Vancouver ou Winnipeg ? Il faut y aller pour le savoir.
La route de l'Eldorado
Ils et elles ont quitté leur pays pour la France avant de choisir de s’installer au Canada. Ils et elles nous racontent la France, son accueil, ses opportunités, mais aussi ses blocages. Après leur expérience française ils ont finalement atterri à Montréal, Ottawa ou Vancouver, où Halima Elkhatabi les a rencontrés. Après la Route du Bled, Halima Elkhatabi tisse avec finesse onze récits qui racontent un double exil avec émotion et lucidité. Une coproduction ARTE Radio - Radio Canada qui permet de passionnants regards croisés sur la France et la Canada.
Bochra, Samlé et Renata ont quitté la Tunisie, la Côte d’Ivoire ou le Brésil pour émigrer en France. L’une est réfugiée politique, l’autre est issu d'un mariage mixte, la troisième est passionnée de langue française. Qu’est-ce qui a fait qu’ils ont un jour voulu quitter la France ? Quels rêves et quels espoirs entrevoyaient-ils au Canada et particulièrement au Québec ?
La route de l'Eldorado
Ils et elles ont quitté leur pays pour la France avant de choisir de s’installer au Canada. Ils et elles nous racontent la France, son accueil, ses opportunités, mais aussi ses blocages. Après leur expérience française ils ont finalement atterri à Montréal, Ottawa ou Vancouver, où Halima Elkhatabi les a rencontrés. Après la Route du Bled, Halima Elkhatabi tisse avec finesse onze récits qui racontent un double exil avec émotion et lucidité. Une coproduction ARTE Radio - Radio Canada qui permet de passionnants regards croisés sur la France et la Canada.
Ils et elles ont quitté leur pays pour la France avant de choisir de s’installer au Canada. Ils et elles nous racontent la France, son accueil, ses opportunités, mais aussi ses blocages. Après leur expérience française ils ont finalement atterri à Montréal, Ottawa ou Vancouver, où Halima Elkhatabi les a rencontrés. Après la Route du Bled, Halima Elkhatabi tisse avec finesse onze récits qui racontent un double exil avec émotion et lucidité. Une coproduction ARTE Radio - Radio Canada qui permet de passionnants regards croisés sur la France et le Canada.
24 janvier 1980 : Franck Balandier, jeune éducateur pénitentiaire à Fleury-Mérogis, jubile. Le groupe Trust, héros du hard-rock hexagonal portés par le succès d’« Antisocial » sorti moins d’un an plus tôt, vient de passer les portes de la prison. Dans leurs pantalons en cuir, les quatre musiciens chevelus – auteurs d’une autre chanson subversive, « Le mitard », qui sample une cassette testamentaire de Jacques Mesrine – sont invités par Franck pour offrir un concert à 350 détenus. La tension monte derrière « les barreaux fleuris ». Mais personne ne perd son sang-froid et le show, généreux et émouvant, confirme qu’une voie vient de s’ouvrir en France pour la musique live en milieu carcéral. In Trust we trust !
Quarante ans plus tard et presque autant de temps passé dans l’administration pénitentiaire, Franck Balandier, 68 ans, est devenu écrivain. En février 2021, ce passionné de rock et d’Apollinaire aurait dû avoir le plaisir de voir paraître son dernier livre, « Sing Sing – musiques rebelles sous les verrous », épais recueil de portraits de musiciens ayant passé quelques heures ou plusieurs années en zonzon : de Johnny Cash à Daniel Darc, de Chuck Berry à Booba (éditions Le Castor Astral). Hélas, un cancer incurable l’emporta en décembre 2020, moins d’un mois après l’enregistrement de cette histoire dans les studios d’ARTE Radio. Nos pensées vont à ses proches.
Richard Gaitet est écrivain et journaliste pour ARTE Radio (« Bookmakers ») et Radio Nova (« Le roman noir des radios libres ! »).
Mathilde habite à Quimper avec son fils Léon et son compagnon Corentin. Entre deux services au restaurant, elle aime profiter de la vie, comme tout le monde. Mais Mathilde ne ressemble pas vraiment à tout le monde. Elle a des tics, sonores et gestuels. Et le responsable, c’est Gilles. Ou plutôt Gilles de la Tourette. Camille, sa petite sœur, a décidé de mener l'enquête sur cet intrus qui a débarqué dans la famille sans prévenir. Qui est-il vraiment ? Comment s'est-il incrusté ? Et comment Mathilde a-t-elle appris à vivre aussi bien avec lui ?
Le long des côtes du Finistère, à table autour du poulet dominical ou en balade à la mer, du Booba dans les oreilles, Mathilde et Camille partent ensemble à la découverte de Gilles, celui qui a bouleversé leur quotidien. Un récit familial qui interroge notre rapport au handicap et à la « normalité ».
Prix Italia 2022 : Special mention, catégorie documentaire
- > Vidéo
Camille Descroix est journaliste. Elle travaille pour la presse écrite et la radio, notamment avec Vice, Slate ou encore franceinfo. C’est son premier podcast.
Remerciements
Aux docteur(e)s Marie Mailly, Fernanda Maciel et Andreas Hartmann.
À Jean-Francois Mittaine, vice-président de l’association Française de Gilles de la Tourette.
Le Syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) est une maladie neurologique dont la cause est encore méconnue. Elle est caractérisée par des tics moteurs (mouvements involontaires plus ou moins complexes) et par des tics vocaux (vocalisations, cris, raclements de gorge….). Pour plus d'informations : https://www.france-tourette.org/.
Sacha est anarchiste. À 22 ans, elle traîne son drapeau noir entre manifs et squats. Mais la police est partout, y compris à la maison, avec son père flic qui travaille aux renseignements territoriaux. Entre la fille pour laquelle "ACAB = All cops are bastards, tous les flics sont des salauds", et le père aux idées d'extrême droite, l’ambiance est électrique et les débats impossibles. Pourtant, la situation a quelques avantages. Si Sacha n’assume pas le métier de son père dans le milieu militant, son papa flic lui transmet parfois des infos utiles sur la surveillance dont elle et ses amis font l’objet... Mais Sacha voudrait pouvoir dépasser ce conflit. Comment conserver une relation père-fille quand on n’est pas du même côté de la barricade ?
5 minutes et 40 secondes : c'est la durée moyenne d'un rapport sexuel selon les chercheurs. Parfois c'est plus, et parfois... c'est moins. Beaucoup moins. Près d'un homme sur 4 ou 5 éjacule en quelques secondes, juste après le début de la pénétration. Si certains n'y attachent aucune importance, la plupart en souffre énormément. Perte de confiance en soi. Baisse de libido. Peur de décevoir leur partenaire. Et surtout, surtout... silence absolu. L'éjaculation précoce, ou "rapide" comme disent les sexologues, est totalement taboue dans une société qui prône la réussite et la performance. Après 6 mois de recherches, un seul homme a accepté de témoigner au micro de Louise Régent. De raconter sans pudeur ce qui se passe sous la couette et dans sa tête. "De moi-même, dit Benjamin, je ne vais pas aller voir une fille qui va me plaire. Parce que je sais pertinemment que je ne serai peut-être pas à la hauteur de ce qu'elle attend d'un rapport". Son récit intime est éclairé par l'analyse du médecin sexologue Gilbert Bou Jaoudé, directeur du Centre d'études et de traitements des dysfonctions sexuelles et du couple, et co-fondateur de la plateforme de télé-consultation Charles.co.
Coralie, 18 ans, prépare un BTS agricole au lycée de Coutances dans la Manche. Son rêve : reprendre la ferme que son père destinait au fils qu’il n’a pas eu. Un regret et une amertume que, malgré son grand amour pour ses deux filles, ce cultivateur "conventionnel" ne parvient pas à masquer. Une souffrance pour Coralie qui travaille d’arrache-pied sur l’exploitation familiale pour prouver qu’elle peut faire autant, voire plus et mieux qu’un homme. Mais à ses yeux comme à ceux de son père, le résultat n’est jamais à la hauteur de la représentation que l’une et l’autre se font des garçons du même âge. En particulier de son cousin Pierre-François, élève de la même classe de BTSA et futur repreneur de l’exploitation de ses parents, voisine de celle de Coralie.
Ce documentaire en immersion suit l’apprentie agricultrice le temps d’une année scolaire en plein cœur du bocage normand. Une vie de jeune fille d'aujourd'hui, entre fêtes le week-end, bains de mer entre copines, cours au lycée ou stage dans une ferme de la Hague. À des années-lumière des préjugés sur la jeune génération, Coralie s’interroge sur la transmission de l'exploitation, sur son avenir en couple et en famille, et sur la question du genre dans son milieu. Pas simple pour elle de « prouver qu’une fille peut être agricultrice » comme elle le formule, surtout sous le regard d’un père omniprésent, partagé entre une réelle tendresse à l’égard de sa fille et la frustration de ne pas avoir son « gars ».
Merci à Coralie et sa famille - aux élèves et à l’équipe pédagogique de la classe de première année de BTS ACSE du lycée agricole "Coutances, métiers, nature", en particulier à Marine Pizzala, professeure d’agronomie - à l’équipe de l’atelier Podcasts d’Émergence et à sa directrice Nathalie Bessis, où ce podcast a été initié.
Devenu journaliste et écrivain après une reconversion professionnelle radicale, Yves Deloison collabore à de nombreux titres de presse. Bien avant la révolution #metoo, il a écrit "Pourquoi les femmes se font toujours avoir ?" et "L’homme, le nouveau sexe faible" (First Document) sur les questions de genre et le poids des stéréotypes. Dans son dernier livre "Il était une bergère" (Le Rouergue, 2020), il aborde les enjeux agricoles majeurs à travers l’histoire d’une néo-paysanne, prémices de cette plongée documentaire qui croise agriculture, genre et transmission. "La Jeune Fille et la ferme" est son premier podcast.
C’était le début des années 90 au collège Maurice-Ravel, dans une petite ville des Yvelines. Nous étions 4 amies inséparables : Claudia, Audrey, Vanessa et moi. On formait le quatuor de Ravel mais les profs nous surnommaient "le quatuor bavard". En classe, on papotait beaucoup, on était un peu rebelles (mais pas trop). En 4ème, mes trois copines ont commencé à sacrément s’intéresser à Vanessa Paradis et aux garçons. Pas moi. Au sein du quatuor, il était évident pour moi que je ne ressemblais pas à mes copines, parce que je n’étais pas doué pour rentrer dans la case fille. Cette question m’a poursuivi toute ma vie jusqu’à ce que j’y apporte une réponse concrète.
A quarante ans passés, je suis devenu un garçon transgenre. Mon processus de transition de genre m’a amené à me poser pleins de questions, comme on peut l'imaginer. J’ai notamment eu envie de comprendre comment on m’a façonné comme fille au moment de l’adolescence alors que je me suis toujours senti garçon. Pour y répondre, je suis allé retrouver mes copines du collège pour engager une conversation intime avec chacune d’entre elles. J’ai voulu trouver les morceaux manquants de mon histoire en convoquant leurs souvenirs d’adolescentes, et leur perception de notre amitié à quatre au fil de ces trente années passées.
Sur ce montage photo de g. à d e 1997 : Audrey, Adam, Vanessa et Claudia.
Adam.M
Adam.M est un artiste-activiste féministe transgenre qui concentre son travail sur l’image des femmes et des identités hors-normes. En art visuel, Adam a notamment réalisé en 2014 le court-métrage « Thérèse(s) et Simone(s) » sélectionné dans plus d’une vingtaine de festivals en France et à l’international. Il mène actuellement les projets photographiques « 107 Lesbiennes », série de portraits sur la visibilité lesbienne et « ECCE HOMO », autoportraits de pratiques transgenres.
En tant que performeur, il a participé au feuilleton d’Avignon 2018 « Mesdames, messieurs et le reste du monde », mis en scène par David Bobée, et à la création théâtrale 2018 de Rébecca Chaillon « Où la chèvre est attachée, il faut qu’elle broute ». Depuis 2019, Adam est interprète et co-créateur avec le collectif NU.E.S (Montréal) de « Quand la neige fond entre mes cuisses », spectacle sur les érotismes queer et féministes.
Parallèlement à ses activités artistiques, Adam.M est également maraîcher dans une ferme urbaine permacole et agroécologique à Poitiers.
En mars 2019, Nessrine est renvoyée en France après avoir été arrêtée par les autorités turques à sa sortie de Syrie. Mise en examen pour "association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste", elle est immédiatement incarcérée et séparée de son fils et de sa fille. Libérée après un an et demi de détention, Nessrine est aujourd’hui placée sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès où elle risque une très lourde peine. Elle suit une thérapie et tente de se recontruire avec ses enfants.
La cage : une Française dans le djihad
Nessrine a passé cinq ans en Syrie au coeur de Daech. Jamais une Française de retour de l’Etat islamique n’a parlé aussi librement et avec autant de lucidité de ce qu’elle a vécu et des motifs de son embrigadement. Une série documentaire d'Édith Bouvier et Céline Martelet, toutes deux grandes reporters et spécialistes du Moyen Orient.
"Je m’appelle Nessrine, j’ai 29 ans et deux enfants. J’ai passé cinq ans en Syrie dans le territoire de Daech. Je suis en liberté conditionnelle et j’attends l’ouverture de mon procès." La voix de la jeune Française paraît d’autant plus douce que la descente aux enfers qu’elle raconte est terrible. Fuyant une famille violente et oppressante (sa première "cage"), Nessrine, en manque de repères et manipulée par des islamistes, est partie en Syrie en pensant se rendre utile auprès d’un peuple en souffrance. Elle pensait aussi pouvoir y vivre plus librement un Islam radical. Elle paiera cher sa naïveté et son manque de repères, tombant aussitôt entre les griffes de l’État islamique dans une Raqqa mise en coupe réglée. Revenue de tout, après deux mariages avec d’importants djihadistes, elle est la première Française à faire, de l’intérieur, le récit intime et détaillé de la mécanique du monstre terroriste et de son propre parcours. Un éclairage indispensable pour comprendre la mécanique de l'embrigadement et du terrorisme.
Édith Bouvier et Céline Martelet sont toutes deux grandes reporters, spécialistes du Moyen Orient. Elles ont publié "Un parfum de djihad" (éditions Plon, 2018), une enquête inédite sur les Françaises de l'État islamique. Elles ont tout récemment remporté le 3ème prix radio pour un reportage à Idlib (Syrie), au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.
Fin 2014, Nessrine arrive à Raqqa, devenue capitale syrienne de l’État Islamique. La ville millénaire est paralysée par la terreur imposée par l’organisation terroriste. Les frappes aériennes du régime de Damas et de son allié russe sont de plus en plus fréquentes. Puis viennent celles de la coalition internationale. C’est à Raqqa que Nessrine donne naissance à ses deux enfants. Et c’est pour eux qu’elle trouve la force de fuir Daech.
La cage : une Française dans le djihad
Nessrine a passé cinq ans en Syrie au coeur de Daech. Jamais une Française de retour de l’Etat islamique n’a parlé aussi librement et avec autant de lucidité de ce qu’elle a vécu et des motifs de son embrigadement. Une série documentaire d'Édith Bouvier et Céline Martelet, toutes deux grandes reporters et spécialistes du Moyen Orient.
"Je m’appelle Nessrine, j’ai 29 ans et deux enfants. J’ai passé cinq ans en Syrie dans le territoire de Daech. Je suis en liberté conditionnelle et j’attends l’ouverture de mon procès." La voix de la jeune Française paraît d’autant plus douce que la descente aux enfers qu’elle raconte est terrible. Fuyant une famille violente et oppressante (sa première "cage"), Nessrine, en manque de repères et manipulée par des islamistes, est partie en Syrie en pensant se rendre utile auprès d’un peuple en souffrance. Elle pensait aussi pouvoir y vivre plus librement un Islam radical. Elle paiera cher sa naïveté et son manque de repères, tombant aussitôt entre les griffes de l’État islamique dans une Raqqa mise en coupe réglée. Revenue de tout, après deux mariages avec d’importants djihadistes, elle est la première Française à faire, de l’intérieur, le récit intime et détaillé de la mécanique du monstre terroriste et de son propre parcours. Un éclairage indispensable pour comprendre la mécanique de l'embrigadement et du terrorisme.
Édith Bouvier et Céline Martelet sont toutes deux grandes reporters, spécialistes du Moyen Orient. Elles ont publié "Un parfum de djihad" (éditions Plon, 2018), une enquête inédite sur les Françaises de l'État islamique. Elles ont tout récemment remporté le 3ème prix radio pour un reportage à Idlib (Syrie), au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.
À son arrivée en Syrie, Nessrine se retrouve rapidement plongée dans la violence. D’abord celle de l'homme qu’elle a épousé sans le connaitre, mais aussi celle des autres Françaises qui l’entourent. Prise au piège, elle ne parvient pas à s’enfuir. Après la mort de son premier mari, et sous la pression des autres femmes de l’État Islamique, elle accepte de se remarier.
La cage : une Française dans le djihad
Nessrine a passé cinq ans en Syrie au coeur de Daech. Jamais une Française de retour de l’Etat islamique n’a parlé aussi librement et avec autant de lucidité de ce qu’elle a vécu et des motifs de son embrigadement. Une série documentaire d'Édith Bouvier et Céline Martelet, toutes deux grandes reporters et spécialistes du Moyen Orient.
"Je m’appelle Nessrine, j’ai 29 ans et deux enfants. J’ai passé cinq ans en Syrie dans le territoire de Daech. Je suis en liberté conditionnelle et j’attends l’ouverture de mon procès." La voix de la jeune Française paraît d’autant plus douce que la descente aux enfers qu’elle raconte est terrible. Fuyant une famille violente et oppressante (sa première "cage"), Nessrine, en manque de repères et manipulée par des islamistes, est partie en Syrie en pensant se rendre utile auprès d’un peuple en souffrance. Elle pensait aussi pouvoir y vivre plus librement un Islam radical. Elle paiera cher sa naïveté et son manque de repères, tombant aussitôt entre les griffes de l’État islamique dans une Raqqa mise en coupe réglée. Revenue de tout, après deux mariages avec d’importants djihadistes, elle est la première Française à faire, de l’intérieur, le récit intime et détaillé de la mécanique du monstre terroriste et de son propre parcours. Un éclairage indispensable pour comprendre la mécanique de l'embrigadement et du terrorisme.
Édith Bouvier et Céline Martelet sont toutes deux grandes reporters, spécialistes du Moyen Orient. Elles ont publié "Un parfum de djihad" (éditions Plon, 2018), une enquête inédite sur les Françaises de l'État islamique. Elles ont tout récemment remporté le 3ème prix radio pour un reportage à Idlib (Syrie), au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.
Nessrine grandit dans un cadre familial étouffant et violent qui lui vaut d'être surnommée « la prisonnière » par ses amis d’école. À l’université, la jeune femme s’isole et se réfugie sur les réseaux sociaux. C’est là qu’elle croise une recruteuse pour des candidat.e.s au djihad en Syrie. Convaincue qu’une vie meilleure l’attend, elle se marie par Skype à un Français djihadiste déjà sur place, quelques semaines après sa radicalisation. Le 9 décembre 2013, âgée de 22 ans, Nessrine embarque dans un avion pour partir en Syrie...
La cage : une Française dans le djihad
Nessrine a passé cinq ans en Syrie au coeur de Daech. Jamais une Française de retour de l’Etat islamique n’a parlé aussi librement et avec autant de lucidité de ce qu’elle a vécu et des motifs de son embrigadement. Une série documentaire d'Édith Bouvier et Céline Martelet, toutes deux grandes reporters et spécialistes du Moyen Orient.
"Je m’appelle Nessrine, j’ai 29 ans et deux enfants. J’ai passé cinq ans en Syrie dans le territoire de Daech. Je suis en liberté conditionnelle et j’attends l’ouverture de mon procès." La voix de la jeune Française paraît d’autant plus douce que la descente aux enfers qu’elle raconte est terrible. Fuyant une famille violente et oppressante (sa première "cage"), Nessrine, en manque de repères et manipulée par des islamistes, est partie en Syrie en pensant se rendre utile auprès d’un peuple en souffrance. Elle pensait aussi pouvoir y vivre plus librement un Islam radical. Elle paiera cher sa naïveté et son manque de repères, tombant aussitôt entre les griffes de l’État islamique dans une Raqqa mise en coupe réglée. Revenue de tout, après deux mariages avec d’importants djihadistes, elle est la première Française à faire, de l’intérieur, le récit intime et détaillé de la mécanique du monstre terroriste et de son propre parcours. Un éclairage indispensable pour comprendre la mécanique de l'embrigadement et du terrorisme.
Édith Bouvier et Céline Martelet sont toutes deux grandes reporters, spécialistes du Moyen Orient. Elles ont publié "Un parfum de djihad" (éditions Plon, 2018), une enquête inédite sur les Françaises de l'État islamique. Elles ont tout récemment remporté le 3ème prix radio pour un reportage à Idlib (Syrie), au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.
Elevée dans une famille turque à la fois ouverte et traditionnelle, Derya arrive au collège en petite fille sage au look « col Claudine ». Pourtant, elle s’aperçoit vite que tout le monde la respecte. A la récré, elle a même le droit de s’installer à la table de ping-pong réservée au « gratin » de la cour. Elle comprend vite que son frère, Cem, est un caïd du quartier, craint et respecté. Pour elle, au début, c’est trop stylé d'avoir un grand frère qui corrige celles qui t'embêtent... Et puis un matin, les flics font irruption dans l’appartement familial, lampe torche au poing et chiens en laisse. Ils perquisitionnent les lieux et embarquent Cem menottes aux poignets. C’est le début de la dégringolade. De délinquances en addictions, le grand frère s'abîme dans les marges. Il conserve pourtant toute l'affection et la tolérance de sa famille, quand la "petite soeur" se voit toujours autant surveillée. Vingt ans plus tard, Derya revisite le passé, les tensions, les secrets, à travers ses souvenirs et les lettres qu’elle a échangé des années durant avec son frère. Elle raconte pour la première fois la délinquance vue par une « petite sœur » et se confronte avec son aîné.
Karine Le Loët est journaliste et autrice pour ARTE Radio (« Mon enfant Terrible ») et Les Pieds sur Terre sur France Culture.
Derya en turc signifie Océan. Ses sœurs s’appellent Devrim et Deniz, des noms de révolutionnaires. « Dans ma famille, on a un lien fort avec l’engagement, la révolte, la liberté », raconte celle qui est née il y a 36 ans dans un quartier sensible de Strasbourg. Ses parents ont quitté l’Anatolie pour émigrer en France en 1973. Derya a grandi avec son frère et ses deux sœurs dans le 91, à Saint-Michel sur Orge. Dans son entourage turc, elle est celle qui est libre, « qui vit comme les Français ». Après avoir enchainé les petits boulots, elle décroche à 19 ans son premier contrat de médiatrice socio-culturelle dans l’association Assemblée citoyenne des originaires de Turquie. Toujours en quête de sens, elle intègre en 2016 W, l’école où l’on apprend à raconter des histoires… Aujourd’hui encore, elle aime y côtoyer des élèves et des professionnels de tous les horizons. De quoi rassasier sa soif de connaissances, son envie de créer des liens et de mener des projets. Comme ce court-métrage sur la génération Hirak, en pleine élection présidentielle en Algérie, qu’elle a présenté au Nikon Film Festival, ou ce podcast « Petite sœur » qui la raconte elle-même. Sans filtre.
A 13 ans, la nièce de Judith Duportail, qu’on appellera ici Little Miss TikTok, passe au moins deux heures par jour sur les réseaux sociaux. Elle a eu déjà jusqu'à 1800 abonnés sur TikTok. Réseau social ultra-populaire chez les moins de 15 ans, TikTok est aujourd’hui LE média de la culture jeune. Les ados y partagent de courtes vidéos où ils y racontent leur contrôle de math surprise, font des playback sur leurs tubes préférés et s’échangent des recettes de cookies au m&m's nutella-coco. Hélas, il ne s'échangent pas que cela. Qu’est-ce que ça fait de grandir immergé dans le flux vidéo infini de Tiktok, de se construire avec un smartphone greffé à l’âme ? Sur la planète TikTok, on s’habitue sans s’en rendre compte à composer avec la menace d’un harcèlement au moindre faux pas. Et l’idéologie matérialiste martelée dans chaque vidéo d’influenceur s’imprime au fer rouge dans leurs cerveaux fringants. Bienvenue dans le monde de Little Miss TikTok.
Judith Duportail est journaliste et autrice (Qui est Miss Paddle, Dating Fatigue, L’amour sous algorithmes). Elle étudie les impacts des nouvelles technologies sur nos subjectivités.
Musicien éclectique à la personnalité chaleureuse, DJ Mehdi aura illuminé l’âge d’or du rap français des années 90-2000. Il a donné un « son » aux quartiers populaires avec le tube du groupe 113 « Tonton du bled » et bien d'autres. Mais il a aussi fait des excursions électroniques dans la « french touch » avec Justice ou Daft Punk. Il a donc réconcilié le hip hop et l'électro à une époque où c'était mal vu, voire impossible ! Éditeur du magazine Rockyrama, Johan Chiaramonte s’attache au parcours de Mehdi Faveris Essadi, plus connu sous le nom de DJ Mehdi, trop tôt disparu (à 34 ans !) le 13 septembre 2011. Le podcast va à la rencontre de ceux avec qui il a travaillé, de ses débuts en banlieue à l'âge de 14 ans (Manu Key de Mafia K'1 Fry) à ses complices à Paris : Pedro Winter du label Ed Banger, Romain Gavras de Kourtrajmé, Xavier de Rosnay du groupe Justice, le journaliste rap Arnaud Fraisse, le compositeur et chef d'orchestre Thomas Roussel. Tous participent à remettre son oeuvre en contexte, et surtout donnent à entendre l'originalité du son de DJ Mehdi.
Johan Chiaramonte grandit dans les années 80, ce qui lui permet plus tard, après avoir longuement étudié Pif Gadget et Strange, de créer les revues de cinéma Rockyrama et Otomo. En parallèle il réalise une trentaine de documentaires pour la télévision, toujours sur le cinéma qui semble être son obsession. Amoureux de radio, dès son plus jeune âge il s’endort la radio allumée, de préférence avec des gens qui parlent doucement, et se lance pour la première fois dans le documentaire audio.
L'épilogue est extrait d'un entretien avec DJ Mehdi par Silvain Gire en octobre 2002.
Vivre dans une cité c’est une expérience unique. Un lieu où l’on n’est jamais seul, où l’on ressent une promiscuité parfois pesante, mais qui est aussi un espace d’entraide et de fraternité. Pour les garçons plus encore que pour les filles, elle se révèle comme un terrain d’apprentissage, une école de la vie.
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
Il y a 35 ans dans un quartier populaire de Paris la cité Paganini sortait de terre. Un ensemble d’immeubles modernes, avec ses équipements, ses services et ses commerces. Aujourd’hui elle n’a plus la même apparence.
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
En 85, la cité Paganini sortait de terre. A notre arrivée, nous étions tous des gamins et on jouait tous ensemble. En grandissant nous nous sommes séparés, les filles à l’intérieur et les gars à l’extérieur…
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
Une cité c’est un petit pays avec son territoire, ses codes, ses valeurs et sa propre langue. Une langue inventée et parlée uniquement par ses habitants, où seul compte le pouvoir des vannes et de la « charriance ».
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
Les embrouilles avec d’autres cités, pourtant en tous points identiques à la nôtre, étaient fréquentes. Les garçons portent sur leur jeunesse un regard lucide.
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
J’ai grandi cité Paganini, une cité construite dans les années 80 dans un quartier populaire de Paris. J’ai grandi là mais en tant que fille, j’étais à l’écart, comme protégée de la vie de la cité, de la vie nocturne, de la vie parallèle : la vie des garçons et de leurs trafics.
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
Grandir en cité, c’est surtout un formidable melting-pot. A Paga se croisent sans heurts des familles de Blancs, Noirs, Arabes, Juifs, Antillais, Africains chrétiens et musulmans… Ce sont leurs voix diverses qui animent la série.
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
Grandir dans une cité, c’est particulier. On connaît tout le monde et tout le monde nous connaît. On y tisse des amitiés solides, sincères et fidèles – ici de l’école primaire à la quarantaine ! 20 ans plus tard j’ai retrouvé les copains de Paga pour qu’ils me racontent notre cité, leur cité.
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
« Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
Il y a 35 ans, ils étaient des enfants, les premiers habitants de Paganini. Ils racontent leur arrivée dans cette cité flambant neuve du XXe arrondissement de Paris.
La Cité des hommes
Seham Boutata a grandi dans une cité populaire de Paris avec des copains "black-blanc-beur-feuj". 20 ans plus tard, elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Un feuilleton à plusieurs voix qui raconte avec verve et lucidité les postures, les parcours et les embrouilles propres à un quartier populaire.
A partir du milieu des années 80 et jusqu’au début des années 2000, Seham Boutata habite dans une cité parisienne du XXe arrondissement. Souvent critiquée, fantasmée ou mal considérée, la cité représente pourtant un formidable espace de vie. Véritable ville dans la ville, ses habitants de toutes origines partagent un territoire commun où l’entraide, l’ouverture d’esprit et l’amitié sont des qualités nécessaires pour le « bien vivre ensemble ». Cette expérience a considérablement marquée, enrichie et inspirée la future autrice de documentaires pour France Culture.
Pour sa première collaboration avec ARTE Radio, elle a retrouvé ses anciens voisins et camarades d’école pour qu’ils lui racontent comment ils avaient grandi dans leur cité. Fascinée par la vie des garçons qui occupaient l’essentiel de l’espace, elle a voulu à travers leurs récits faire entendre les valeurs souvent positives qui animent les jeunes des quartiers populaires, tout en questionnant la masculinité de ce territoire.
Les gars de Paga
« Ma cité s’appelait « Paganini », mais pour nous c’était Paga. Une cité de l’Est parisien. Une cité populaire du XXe arrondissement, sortie de terre au milieu des années 80. 20 bâtiments, 600 logements, 2000 habitants, un parc, une école, un cabinet médical, un magasin alimentaire, un coiffeur et deux restaurants. Je suis arrivée à Paga à 6 ans en 85. J’en suis partie à 22 ans en 2001. 15 ans dans l’appartement 73, 7e étage, bâtiment 7.
Vivre à Paga dans ces années-là, selon qu’on soit une fille ou un garçon, ce n’est pas la même chose. A l’extérieur, ce territoire semble exclusivement masculin. Les garçons qui y habitent sont aussi les gardiens de la cité. Des halls au parking, des toits aux caves, ils en détiennent les clés. Ils l’occupent, ils la squattent, la défendent, se battent pour elle… Ils la malmènent mais l’aiment profondément.
C’est cette histoire que racontent Cédric, Charlin, Samir, Robinson, Franck, Madala, Mohamed, Giscard, Tarik, Rodney, Silvio, Guillaume et Kassim. Pendant 9 épisodes, ils évoquent leur arrivée au quartier, leur amitié depuis l’école primaire à l’âge adulte, la mixité des origines et des religions, la petite délinquance, mais aussi les guerres de territoires entre cités pourtant identiques, la « charriance » des vannes et du langage, le rapport compliqué aux filles, le démantèlement de la cité et pour finir l’héritage de cette expérience commune.
Cette série est dédiée à la mémoire de Cédric alias « Timer », celui qui n’avait jamais le temps, et qui nous a quittés prématurément à l’automne 2020. »
Seham Boutata produit des documentaires radiophoniques sur France Culture : « Mon passé composé d’Algérie » (Figures Libres), « Islam sur le divan » (LSD,RTBF, RTS), « Le chant du chardonneret » et « Alger rouge et panthères noires » (Une Histoire particulière), « L’élégance du chardonneret » (Création on air, RTBF, RTS) et quelques Pieds sur terre. Elle est également autrice d’un récit littéraire « La mélancolie du maknine », paru au Seuil en 2020.
Un jour, pour son anniversaire, le réalisateur et musicien Jérémi Nureni Banafunzi s'offre un disque vinyle titré "Festival". Le groupe ? Super Mama Djombo, 12 musiciens africains de la Guinée-Bissau. Un chant créole-lusophone proche des sons du Cap-Vert. Les deux pays sont cousins, ils formaient une seule et même colonie portugaise. Le même jour et par hasard, Jérémi reçoit des mains de son pianiste "Les Grands", un roman de Sylvain Prudhomme. Le livre raconte justement en détails le Super Mama Djombo. Un groupe de légende, adulé par tout un pays, acclamé à travers le monde. Un pilier de la Guinée-Bissau post-coloniale.
Un disque, un livre, un même frisson : l'alchimie est parfaite.
Une part de la légende du Mama Djombo vit toujours, ici même en France : Malan Mané, le chanteur principal du groupe. Ce musicien oublié par son pays vit désormais isolé en banlieue parisienne loin de la gloire que son micro lui offrait il y a 35 ans. Au pays, beaucoup le croit même décédé. Pourtant, dans les rues de Bissau, aujourd'hui encore la voix de Malan retentit dans les enceintes à chaque événement national. C'est lui qui chante le morceau devenu le second hymne national du pays, la chanson de cœur des Bissau-Guinéens : « Sol Maior Para Commandante ». Avec ses camarades, Malan a été la voix d'une révolution. Le cri d'un peuple qui se libérait. Dans son petit studio à Montreuil, le chanteur retrouve le micro et raconte sa vie en exil, le destin du Super Mama Djombo, l'histoire d'un groupe et la sienne. Et à travers elles on entend l'histoire de la Guinée post-coloniale, celle de milliers de musiciens africains et de millions d'exilés.
Ressources :
- Extraits du livre "Les grands" de Sylvain Prudhomme (éditions Gallimard).
- Extraits de l'émission "Néo Géo" sur Radio Nova (nov. 2014). Merci à Bintou Simporé et Benoît Thuault.
- Musiques : Super Mama Djombo, José Carlos Schwartz.
Le temps d'un été, Jeanne retourne vivre dans le décor de son adolescence : un lotissement dans les Bouches du Rhône, au pied des collines de Pagnol et d'une ancienne mine de charbon. Ni en ville, ni tout-à-fait à la campagne, dans la France des rond-points, des tondeuses à gazons et des sardines à la plancha. Jeanne se replonge dans ses années 90, ado perdue au sein d'un hameau tout neuf, à l'époque un peu prolo, avec les jeunes du coin assis sur leurs scooters à l'arrêt de bus, alors que son éducation très ouverte la pousse à voyager loin. Aujourd'hui, les arbres et les piscines ont poussé, les enfants de cadres ont remplacé les fils et filles d'ouvriers, mais le théâtre des opérations des ados n'a pas tellement changé : vingt-deux maisons collées à vingt-deux garages, la placette pour les petits, le terril comme terrain de jeux, l'arrêt du car comme spot de rendez-vous. Alors à quoi rêvent-ils, ces adolescents qui vivent dans le lotissement aujourd'hui ? Où sont leurs frontières, leurs espaces de liberté ? La garrigue est-elle plus verte ailleurs ?
Jeanne Robet
Née en 1979, Jeanne Robet écrit et réalise des documentaires, des audio-guides et des créations sonores pour la radio et les musées. Après une formation en audiovisuel en France et à Londres, elle s'oriente vers la création et le documentaire sonores en intégrant l'équipe d'ARTE Radio en 2003, où elle se forge une solide expérience en production de podcasts. A partir de 2010, elle poursuit son travail d’auteure et de réalisatrice sonore en indépendante. Plutôt connue pour ses montages excentriques et sa recherche de personnages interlopes qui tendent vers la fiction ("Violent femmes", "Crackopolis"), "Le Terril jeune", est le second documentaire où elle livre des bribes de son histoire personnelle, après la comédie familiale "Quelque chose en nous de Tunisie".
Lassée d’être dans le viseur des autorités israéliennes et épuisée par ses conditions de travail ultra-précaires, Marine Vlahovic décide de quitter Ramallah et son costume de correspondante. Un départ à la fois libérateur et déchirant. À son retour en France, la journaliste continue de subir des pressions des organisations militantes et, pour la première fois, elle est confrontée à la censure.
Mise en ligne initiale le 03 juin 2021.
Prix Scam du podcast documentaire 2021 - Paris Podcast Festival
Carnets de correspondante
De 2016 à 2019, Marine Vlahovic est correspondante pour les radios publiques francophones en Palestine. Chaque jour elle jongle entre les urgences des rédactions, l’attente aux checkpoints, les pressions des deux camps et sa vie personnelle en territoire occupé. Elle enregistre tout, et aujourd’hui elle raconte tout : un podcast exceptionnel, intime et sans concession sur la fabrique de l’information.
Journaliste depuis 2009, Marine Vlahovic a fait ses armes avec ARTE Radio avant de vivre et travailler autour de la Méditerranée pour différents médias francophones. Son reportage “Amours occupées ” (ARTE Radio) a remporté le prix Découverte-URTI en 2012. De 2016 à 2019 elle a été correspondante en Palestine pour les radios publiques francophones.
Les balles des snipers israéliens sifflent à la frontière entre la bande de Gaza et l’Etat hébreu, et frôlent l'oreille de la journaliste. Marine Vlahovic navigue entre ces deux mondes séparés par un mur de béton et de haine. En Terre sainte, ce n’est pas une mais trois religions qui rythment sa vie personnelle et professionnelle. Prise à partie par les soldats et les colons, la journaliste tente de sauver une vieille amitié mise à rude épreuve par ce conflit qui n’est pas le sien.
Mise en ligne initiale le 03 juin 2021.
Prix Scam du podcast documentaire 2021 - Paris Podcast Festival
Carnets de correspondante
De 2016 à 2019, Marine Vlahovic est correspondante pour les radios publiques francophones en Palestine. Chaque jour elle jongle entre les urgences des rédactions, l’attente aux checkpoints, les pressions des deux camps et sa vie personnelle en territoire occupé. Elle enregistre tout, et aujourd’hui elle raconte tout : un podcast exceptionnel, intime et sans concession sur la fabrique de l’information.
Journaliste depuis 2009, Marine Vlahovic a fait ses armes avec ARTE Radio avant de vivre et travailler autour de la Méditerranée pour différents médias francophones. Son reportage “Amours occupées ” (ARTE Radio) a remporté le prix Découverte-URTI en 2012. De 2016 à 2019 elle a été correspondante en Palestine pour les radios publiques francophones.
Dans les Territoires occupés, les manifestations se suivent et se ressemblent et la nouvelle Intifada tarde à éclater. En attendant la “guerre promise” et leur heure de gloire, les journalistes font la bringue. A Ramallah, Marine Vlahovic enchaine les soirées arrosées et les histoires sans lendemain avec des amants des deux côtés du Mur alors que les bombes tombent sur la bande de Gaza. Un territoire verrouillé que la correspondante découvre en tournant sur place des reportages télévisés “à sensation”. Avant de couvrir les convulsions qui secouent l’enclave depuis chez elle, en pyjama. Mise en ligne initiale le 03 juin 2021.Prix Scam du podcast documentaire 2021 - Paris Podcast Festival
Carnets de correspondante
De 2016 à 2019, Marine Vlahovic est correspondante pour les radios publiques francophones en Palestine. Chaque jour elle jongle entre les urgences des rédactions, l’attente aux checkpoints, les pressions des deux camps et sa vie personnelle en territoire occupé. Elle enregistre tout, et aujourd’hui elle raconte tout : un podcast exceptionnel, intime et sans concession sur la fabrique de l’information.
Journaliste depuis 2009, Marine Vlahovic a fait ses armes avec ARTE Radio avant de vivre et travailler autour de la Méditerranée pour différents médias francophones. Son reportage “Amours occupées ” (ARTE Radio) a remporté le prix Découverte-URTI en 2012. De 2016 à 2019 elle a été correspondante en Palestine pour les radios publiques francophones.
Comme les bouquets de feu d'artifice qui fusent dans le ciel de Ramallah, "Marine la machine" a la tête qui explose. Depuis sa maison-studio, elle produit de l'information à la chaîne. Un contre-la-montre au diapason des rédactions parisiennes sous le règne de l'urgence et de la pression. Dopée au café-clopes, la correspondante jongle entre les commandes imprévues, les conférences de presse interminables de l'Autorité palestinienne, les micro-trottoirs prétextes et les reportages chronométrés aux quatre coins des Territoires pour alimenter le flux de l'actualité.
Mise en ligne initiale le 03 juin 2021.
Prix Scam du podcast documentaire 2021 - Paris Podcast Festival
Carnets de correspondante
De 2016 à 2019, Marine Vlahovic est correspondante pour les radios publiques francophones en Palestine. Chaque jour elle jongle entre les urgences des rédactions, l’attente aux checkpoints, les pressions des deux camps et sa vie personnelle en territoire occupé. Elle enregistre tout, et aujourd’hui elle raconte tout : un podcast exceptionnel, intime et sans concession sur la fabrique de l’information.
Journaliste depuis 2009, Marine Vlahovic a fait ses armes avec ARTE Radio avant de vivre et travailler autour de la Méditerranée pour différents médias francophones. Son reportage “Amours occupées ” (ARTE Radio) a remporté le prix Découverte-URTI en 2012. De 2016 à 2019 elle a été correspondante en Palestine pour les radios publiques francophones.
Etre journaliste au Proche-Orient, c’est le Graal de la profession. Quand le poste de correspondant en Palestine s’est libéré en 2016, Marine Vlahovic a sauté sur l’occasion et s’est installée dans une maisonnette avec jardin en bordure de Ramallah. C’est le début d’une vie en alerte et sous pression, coincée dans les embouteillages au checkpoint, loin du quotidien fantasmé des reporters de guerre.
Mise en ligne initiale le 03 juin 2021.
Prix Scam du podcast documentaire 2021 - Paris Podcast Festival
Carnets de correspondante
De 2016 à 2019, Marine Vlahovic est correspondante pour les radios publiques francophones en Palestine. Chaque jour elle jongle entre les urgences des rédactions, l’attente aux checkpoints, les pressions des deux camps et sa vie personnelle en territoire occupé. Elle enregistre tout, et aujourd’hui elle raconte tout : un podcast exceptionnel, intime et sans concession sur la fabrique de l’information.
Journaliste depuis 2009, Marine Vlahovic a fait ses armes avec ARTE Radio avant de vivre et travailler autour de la Méditerranée pour différents médias francophones. Son reportage “Amours occupées ” (ARTE Radio) a remporté le prix Découverte-URTI en 2012. De 2016 à 2019 elle a été correspondante en Palestine pour les radios publiques francophones.
Norman Lasker, mieux connu sous le nom de Norman Paraisy, est né le 7 janvier 1986 à Paris. Fils d’une professeure de latin-grec d’origine polonaise et d’un ouvrier d’origine haïtienne, il grandit élevé par sa mère dans le quartier de Strasbourg-Saint-Denis à Paris. À 16 ans Norman découvre le MMA (art martial mixte ou free fight) et tombe amoureux de ce sport sulfureux, alors interdit en France, qu’il va pratiquer aux quatre coins du monde pendant 17 ans. Le résultat ? 22 combats, 15 victoires, un joli palmarès et un statut de pionnier d’une discipline longtemps méconnue.
Parfaitement lucide sur ce sport, son image parfois choquante et sur la rudesse des préparations qu’il réclame, Norman revient sans fard sur son parcours. Donc sur la peur, les douleurs et les sacrifices qui mènent à la cage où a lieu ce défi de puissance entre deux hommes, qui rappelle sur bien des points l’époque des gladiateurs.
Loin du cliché du bad boy, parlant 4 langues, amoureux des livres et des voyages, Norman a connu les beaux hôtels, les grandes victoires, un milieu parfois inquiétant, l’argent, les blessures et les lendemains de défaites. À 34 ans, il tourne la page sur sa vie de boxeur et change de nom pour porter celui de sa mère. Aujourd’hui, il a pour la première fois de sa vie un statut. Norman est acteur et retrouve sur les plateaux l'adrénaline qu'il aime tant, loin de la cage et des coups. Il a pu participer à la saison 8 de la célèbre série "Engrenages" et sera à l’affiche de La Fracture, nouveau film de la réalisatrice Catherine Corsini.
MMA : 22 combats, 15 victoires, 4 défaites, 2 nuls, 1 no-contest.
Palmarès : Champion - 84 kg du Strength & Honor Championship (SHC) - Champion - 84 kg du Fighting Marcou Challenge (FMC) - Champion - 84 kg du Pancrace Fighting Championship (PFC) - Contender pour la ceinture des - 84 kg du Cage Warriors Fighting Championship (CWFC)
Comment une femme de ménage analphabète née en Guinée-Bissau, immigrée en France dans une cité de banlieue, a pu transmettre à ses enfants des valeurs d’indépendance et de féminisme. En parvenant à travailler contre l'avis de son mari, en élevant cinq enfants avec fierté et rigueur, la mère de Liz Gomis a fait éclore chez sa fille des valeurs d’accomplissement personnel et de féminisme sans en connaître la théorie. Récits croisés et échange entre mère et fille autour d'un parcours remarquable.
"Je m’appelle Liz Gomis. J’ai grandi dans les années 90 aux Mureaux dans les Yvelines. Je suis journaliste. J’ai travaillé chez Canal + et France 4, beaucoup pour Radio Nova, et aujourd’hui j’ai lancé mon propre magazine dédié aux villes africaines.
J’ai un parcours assez atypique. J’ai toujours suivi mon instinct. J’ai pu fouler les planches de l’Apollo Theater à New York comme je me suis retrouvée en voyage officiel dans l’avion présidentiel de Macron. Mais je ne suis pas là pour raconter une histoire d’ascension sociale comme on les aime à la télé, genre « de la cité à l’Elysée », non. Parce ce que c’est beaucoup plus nuancé.
En vérité, je crois que mon parcours je le dois à ma mère : Emilie Gomis en VF, Amilia pour la version immigrée. Une femme pauvre si on parle sociologie. Une combattante, une femme indépendante et courageuse, une féministe qui s’ignorait et qui m’a transmis les bonnes clés pour avancer sereinement. Je lui dois beaucoup et c’est de cela dont je veux parler aujourd’hui."
Liz Gomis travaille pour la radio (Nova) et la télévision. Elle a réalisé la série "Africa Riding" sur le skate et les sports de glisse en Afrique pour ARTE Web et prépare une nouvelle série sur les personnes LGBT en Afrique. Cet hommage à sa mère est son premier podcast personnel.
Un fils doit gérer les délires de persécution dont souffre son père de 55 ans. De la confrontation de leurs réalités naît une relation complexe et délicate, tour à tour conflictuelle, drôle ou émouvante. Ce documentaire nous plonge dans leur intimité, ponctuée de coups de téléphones, de témoignages de psys et d'entretiens avec une association de proches aidants. Un cheminement qui interroge notre rapport à la souffrance mentale d'un proche, avec une très grande délicatesse dans la prise de son et le montage de différents plans sonores. Et qui évoque au passage les questions de marginalité, de mal logement, de confinement (un tout petit peu), de la misère des hôpitaux psychiatriques, de Jésus Christ, de Marine Le Pen et des musiques d'attentes.
Un documentaire réalisé dans le cadre de la résidence radio Si Loin Si Proche animée par Mehdi Ahoudig.
Remerciements : Mehdi Ahoudig, Radi'Olive, RadioLà, Radio Saint Ferréol, l'UNAFAM26, le (psy)trialogue, Agnès et Guillaume de l'hôpital Sainte Marie Drôme Ardèche.
Juliette grandit dans une petite ville du Nord de la France entre un père Marocain musulman et une mère française athée. Après sa classe préparatoire à Paris, elle prend ses distances avec une éducation parfois rigoureuse. Alexandrie, New York, Dakar : entre son père et elle, les kilomètres ont scellé le silence. Mais lorsqu'il lui a dit : "Reviens et je te raconterai ma vie", Juliette est rentrée. Au fil de ses questions, le prof retraité déroule pour elle sa jeunesse marocaine : l’école coranique au village, les moqueries essuyées au collège, les bières sifflées au lycée pour "braver les interdits". Mais aussi les idéaux révolutionnaires de l’étudiant de gauche qu’il a été avant de se rapprocher de son identité religieuse (“Ce n’est pas parce que je suis musulman que je ne suis pas dans la lutte des classes"). Dans ce dialogue empli d’amour, de non-dits et de conflits réprimés, un père "déraciné" (“Je suis déraciné, donc je peux vivre dans un pot !”) invite sa fille à visiter son passé.
Juliette Jabkhiro est journaliste et productrice de podcasts.
Pendant trois ans, Charly* a travaillé dans une conciergerie de luxe non loin des Champs-Élysées. Son job : exaucer les moindres désirs de ses clients, parmi lesquels des dignitaires de la famille royale saoudienne. 24/24h, sept jours sur sept. Traverser tout Paris pour amener des petites culottes à la princesse ? Sitôt dit, sitôt fait. Dénicher des animaux exotiques pour amuser un prince fantasque ? Oui, votre Altesse ! Dépenser des milliers d'euros pour assouvir les fantasmes sexuels de ses riches employeurs ? Tout de suite, votre Magnificence ! Pendu jour et nuit à son téléphone, Charly satisfait des caprices de plus en plus insolites. Il découvre aussi les vices d'un monde très fermé où l'argent abolit tout : la loi, la morale et même l'humanité.
*Le prénom a été modifié
François Oulac est journaliste et créateur de podcasts (Le tchip).
Comment, à chaque époque, les jeunes se sont-ils emparés des mots pour se tailler une place dans le monde des adultes ? En nous confiant leur lien intime avec le langage, entre violence et aisance, les jeunes que l’on écoute nous montrent combien la bataille avec le langage est un enjeu intemporel. En entremêlant les voix des jeunes d’hier et d’aujourd’hui, il apparait plus clairement encore combien, plus que le temps, c’est surtout l’espace social qui détermine l’aisance avec laquelle on manie la langue. Saurez-vous dater les extraits qui composent ce dernier épisode ?
Tout fout le camp
Pourquoi a-t-on toujours l’impression que les gens parlaient mieux avant ? Et pourquoi ce sont toujours les jeunes qui « parlent mal » ? Des blousons noirs aux rappers, de « astap » à « wesh gros », une histoire ludique du langage des jeunes pour savoir, si, vraiment, tout fout le camp. Lauréate de la bourse INALAB 2019, Manon Prigent s’appuie sur les trésors des archives audiovisuelles de l’INA pour tendre son micro aux principaux intéressés, les jeunes d’aujourd’hui, avec le renfort de quelques spécialistes du langage.
Une coproduction INA-ARTE Radio.
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en arts visuels, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent s’initie en 2018 à la prise de son et à la réalisation de documentaires. Elle entame alors ses premières collaborations avec ARTE Radio et France Culture.
Avec : Aliocha, Ben Mohammed, Léana, Manel, Mourad, Sana, Toumany, Yanis.
Archives INA : Extraits des émissions Radioscopie, Nuits Magnétiques, Les Chemins de la connaissance, Mercredi Jeunesse, Inter Actualités
Remerciements : Anne-Lise Alexis, Judith Chalier, Lila Loupias, Pauline Maucort, Romain Poulet, Mathias Théry, Elsa Vettier.
Merci également au Centre d’animation Louis Lumière (Paris), à la Médiathèque Assia Djebbar (Paris) et au Lycée Eugène Delacroix (Drancy).
Qu’est-ce qui aujourd’hui façonne « le langage des jeunes » ? Quels sont les mots nouveaux, quels sont les usages ? Dans ce troisième épisode, treize jeunes nous prennent par la main pour nous expliquer leur rapport avec ce langage. Leur plaisir et leur déplaisir à manier les mots qui circulent parfois à une vitesse vertigineuse, laissant les boomers sur le carreau. Et leurs stratégies à chacun et chacune pour se singulariser, ou passer incognito.
Tout fout le camp
Pourquoi a-t-on toujours l’impression que les gens parlaient mieux avant ? Et pourquoi ce sont toujours les jeunes qui « parlent mal » ? Des blousons noirs aux rappers, de « astap » à « wesh gros », une histoire ludique du langage des jeunes pour savoir, si, vraiment, tout fout le camp. Lauréate de la bourse INALAB 2019, Manon Prigent s’appuie sur les trésors des archives audiovisuelles de l’INA pour tendre son micro aux principaux intéressés, les jeunes d’aujourd’hui, avec le renfort de quelques spécialistes du langage.
Une coproduction INA-ARTE Radio.
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en arts visuels, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent s’initie en 2018 à la prise de son et à la réalisation de documentaires. Elle entame alors ses premières collaborations avec ARTE Radio et France Culture.
Avec : Aliocha, Amélie, Ben Mohammed, Héloïse, Léana, Léonore, Manel, Mourad, Nathan, Sana, Toumany, Victoria, Yanis.
Archives INA : Extraits des émissions Bien entendu, Radioscopie, Tribune de Paris, Le Chemin des écoliers, Le Masque et la Plume.
Musique additionnelle (archive INA) : Damia, Tout fout l'camp
Musiques additionnelles :
- Jul, BDG
- Nicki Minaj, Did It On'em
- Extraits YouTube : OhPlai, Rayton
Remerciements : Anne-Lise Alexis, Judith Chalier, Lila Loupias, Pauline Maucort, Romain Poulet, Mathias Théry, Elsa Vettier. Merci également au Centre d’animation Louis Lumière (Paris), à la Médiathèque Assia Djebbar (Paris) et au Lycée Eugène Delacroix (Drancy).
Pourquoi associe-ton toujours la jeunesse à la prétendue détérioration de la langue ? Comment est-on passé de l’expression « parler jeune » à « parler de banlieue » ? Quel dette ce langage doit-il à la gouaille populaire ?
Dans ce deuxième épisode, les linguistes nous éclairent sur les évolutions naturelles de la langue. En se référant à l’histoire du cinéma, du théâtre ou de la radio, ils nous montrent comment la croyance en un « âge d’or de la langue » oriente notre regard sur le langage des jeunes.
Tout fout le camp
Pourquoi a-t-on toujours l’impression que les gens parlaient mieux avant ? Et pourquoi ce sont toujours les jeunes qui « parlent mal » ? Des blousons noirs aux rappers, de « astap » à « wesh gros », une histoire ludique du langage des jeunes pour savoir, si, vraiment, tout fout le camp. Lauréate de la bourse INALAB 2019, Manon Prigent s’appuie sur les trésors des archives audiovisuelles de l’INA pour tendre son micro aux principaux intéressés, les jeunes d’aujourd’hui, avec le renfort de quelques spécialistes du langage.
Une coproduction INA-ARTE Radio.
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en arts visuels, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent s’initie en 2018 à la prise de son et à la réalisation de documentaires. Elle entame alors ses premières collaborations avec ARTE Radio et France Culture.
Avec :
- Michael Abecassis, linguiste et enseignant de langue française à Oxford
- Philippe Boula de Mareüil, phonolinguiste et chercheur au CNRS
- Maria Candea, sociolinguiste et directrice du département Langue et littérature françaises et latines – Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3
- Cyril Trimaille, sociolinguiste et responsable du Master Sciences du langage – Université Grenoble Alpes
- Héloise, Mourad, Nathan, Yanis et Léonore.
Et les voix de (archives INA) : Renaud, Coluche, JoeyStarr, Arletty, André Malraux, des jeunes de Trouville et du Métropolis.
Archives INA : Extraits des émissions Radioscopie, Dimanche dans un fauteuil, Nuits Magnétiques, Le Masque et la Plume, Les Pieds sur Terre.
Musiques additionnelles (archives INA) :
- Damia, Tout fout l’camp
- Extraits de films : Marcel Carné, Hôtel du Nord ; Edgar Morin & Jean Rouch, Chroniques d’un été
Remerciements : Jean-Julien Aucouturier, Henri Boyer, Nathalie Chouchan, Marc Jacquin, Jean Lebrun, Agathe Maire, Irène Omelianenko, Edwige Roncière, Jacqueline Schaeffer, Mathias Théry, Jack Vidal, Elsa Vettier.
Pour aller plus loin :
- Michael Abecassis, Gudrun Ledegen, Les Voix des Français Volumes 1 & 2, Peter Lang, 2010
- Michael Abecassis, The Representation of Parisian Speech in the Cinema of the 1930s, Peter Lang, 2005
- Philippe Boula de Mareüil, D’où viennent les accents régionaux ?, éd. Le Pommier 2010
- Maria Candea, Le français est à nous ! Petit manuel d’émancipation linguistique, La Découverte, 2019
- Maria Candea, L’Académie contre la langue française. Le dossier « féminisation », éd. Ixe, 2016
- Michel Chion, Le complexe de Cyrano, la langue parlée dans les films français, Cahiers du cinéma — Essais, 2008
- Cyril Trimaille, Études de parlers de jeunes urbains en France. Éléments pour un état des lieux, Presses Universitaires de Rennes, 2004
Un groupe d’adolescents de 15 à 18 ans découvre avec stupéfaction et humour, les pépites des archives de l’INA sur les jeunes. Que produit cette rencontre avec leurs alter-egos des années 60, 70, 80 ?
Dans ce premier épisode, en s’amusant, s’émouvant, se questionnant, ils en viennent à comprendre comment chaque époque imprime sur le langage une marque particulière.
Tout fout le camp
Pourquoi a-t-on toujours l’impression que les gens parlaient mieux avant ? Et pourquoi ce sont toujours les jeunes qui « parlent mal » ? Des blousons noirs aux rappers, de « astap » à « wesh gros », une histoire ludique du langage des jeunes pour savoir, si, vraiment, tout fout le camp. Lauréate de la bourse INALAB 2019, Manon Prigent s’appuie sur les trésors des archives audiovisuelles de l’INA pour tendre son micro aux principaux intéressés, les jeunes d’aujourd’hui, avec le renfort de quelques spécialistes du langage.
Une coproduction INA-ARTE Radio.
Manon Prigent
Après une formation en lettres et en arts visuels, puis un passage dans diverses institutions d’art contemporain, Manon Prigent s’initie en 2018 à la prise de son et à la réalisation de documentaires. Elle entame alors ses premières collaborations avec ARTE Radio et France Culture.
Avec : Aliocha, Ben Mohammed, Héloïse, Léonore, Mourad, Nathan, Sana, Toumany, Victoria, Yanis.
Archives INA : Extraits des émissions Qu’en pense la jeunesse, Radioscopie, Le Chemin des Ecoliers, Le Cahier à Spirales, Nuits Magnétiques.
Musique additionnelle (archive INA) : Daniel Teruggi, concert du 12/12/1998
Remerciements : Anne-Lise Alexis, Judith Chalier, Pauline Maucort, Romain Poulet, Mathias Théry, Elsa Vettier. Merci également au Centre d’animation Louis Lumière (Paris), à la Médiathèque Assia Djebbar (Paris) et au Lycée Eugène Delacroix (Drancy).
Alexandre est surveillant pénitentiaire depuis 20 ans. Fils de maton, la prison est sa maison, son repaire, son jardin bien gardé. Il la raconte de son point de vue : entrez dans la tête d’un maton.
Je m’appelle Alexandre et je vis en prison (« On sait quand on rentre, on sait pas quand on ressort »). Petit, j’ai vu mon père (« Mon père a gardé Mesrine ») puis mon frère habiter ces couloirs et ces cours de promenade. Alors, en dépit de mon passé de commercial (« Je voulais pas le faire, ce métier » ), me voici à mon tour surveillant pour l'administration pénitentiaire (« Comme chez les flics, on a un taux de suicide assez important »). Après des années enfermé, ma vision de la vie a changé et j'ai pas mal de choses à raconter : sur les détenus (« Je vais pas mettre une personne qui fait partie des gens du voyage avec un Maghrébin »). Sur leurs peines (« Y’en a un qui a carrément mis le feu à sa cellule pour rigoler, il en est mort »). Sur le cannabis (« Demain y’a plus de shit en prison, t’es mort. Le mec quand il fume son bordel, derrière il est calme et il te casse pas les bonbons »). Sur les conditions de détention (« On dispose de 5-6 douches pour 50 personnes »). A force de vivre devant des barreaux d'acier, mon caractère a changé. À l’instar des bandits que je surveille, la prison m’a rendu sec. Et pourtant, « La prison, ça doit être le dernier moyen de contrainte ».
À l’arrivée de tes premières règles, à 13 ans en moyenne, te voilà devenue femme, ma fille… Et cela jusqu’à ta ménopause - en grec dans le texte, « arrêt des règles » - qui te tombera dessus autour de la cinquantaine. Un mini-évènement intime que Valérie découvre accompagné de bouffées de chaleur à répétition. Pourquoi ne lui en a-t-on jamais parlé ? Pourtant 14 millions de Françaises sont ménopausées. Environ un quart de ces femmes vivent ou ont vécu des effets secondaires physiques gênants, voire handicapants, ou même flippants. Le sujet n’est plus si tabou : les réseaux sociaux regorgent de conseils pour bien vivre sa ménopause, de forums et de blogs de ménopausées épanouies… Les laboratoires pharmaceutiques vendent des hormones se substituant à celles que nos corps ne fabriquent plus. Comme ça ne lui suffit pas, Valérie mène sa petite enquête : au théâtre de la Madeleine pour une comédie musicale intitulée « Ménopause », puis auprès de sa famille, de ses amies, d’une gynécologue spécialisée. Elle croisera quelques baleines, l'autre animal ménopausé, mais aussi des Japonaises qui la vivent mieux, et comprendra que la ménopause n’est que la pointe émergée de l’iceberg. Derrière ce phénomène naturel se cache un phénomène social : la manière pas toujours joyeuse dont nous considérons l’entrée des femmes dans la vieillesse.
Vous l’aurez compris, Valérie Ganne est récemment ménopausée. Journaliste, elle a longtemps travaillé pour la presse cinéma, papier et internet. Elle a réalisé un documentaire et un web-documentaire, a co-écrit des livres sur le féminisme et sur le cinéma d’animation français. "Bouffées de chaleur" est son premier podcast.
Avec la participation de Christine Khandjian, Dominique Magloire, Marianne Viguès, Marion Posta, comédiennes ; de Danielle Hassoun, gynécologue obstétricienne ; des douze amies du Women Forum ; de Chantal et Robert, Victor, Isabelle, Sedef, Gladys.
Merci à Stella Pire, à Benoît, et à l’atelier Podcasts d’Émergence où ce podcast a été initié.
Biblio :
- Françoise Héritier, "Masculin Féminin", Éditions Odile Jacob
- Daniel Delanoë, "Sexe, croyances et ménopause", Hachette Littératures
- Cécile Charlap, "La fabrique de la ménopause", CNRS Editions
Savez-vous que « Une souris verte » et « Jean Petit qui danse » racontent, sur un rythme joyeux, des tortures ? Tandis qu’ « Au clair de la Lune » et « Gentil coquelicot » sont des métaphores à peine voilées de rapports sexuels ?
Transmises de génération en génération depuis des siècles, les comptines pour enfants font partie de notre patrimoine culturel et sont profondément ancrées dans notre imaginaire collectif. On les connaît par coeur, et on ne s'attarde pas sur leurs paroles parfois étranges. Sabrina Seddiki, réalisatrice TV, s’est interrogée sur le sens de ce qu’elle chante tous les soirs à ses deux enfants.
Marie-Claire Bruley, psychologue et auteure de plusieurs ouvrages sur la littérature jeunesse, décrypte ici le sens caché de ces comptines, en dévoile les origines, et apporte un éclairage sur ces vers mystérieux. Qu’il faut, malgré leur sens équivoque, continuer à chanter aux enfants pour les faire bien grandir...
Comme les concerts mythiques, il y a ceux qui y étaient et ceux qui n’y étaient pas. Durant les années 90, les playgrounds (terrains urbains) de basket étendent leur toile en France. Dans toute la région parisienne, le bitume est chaud, le verbe haut et le hip-hop coule à flot. La culture street se développe et les marques emblématiques prennent la balle au bond à travers un marketing sportif de masse.
École de la vie et rite de passage entre deux crossovers, tout est concentré sur un terrain où il faut assumer son jeu, se faire sa place et « prendre les coups comme tout le monde », comme le résume l’ancienne internationale Diana Gandega. Les matchs sont aussi rugueux que la créativité débridée, et une communauté se fédère autour du culte de la balle orange. Du un contre un sur demi-terrain au « tous pour un » lors des contrôle de police serrés à Stalingrad, la génération « Dream-Team » passe à l’âge adulte.
Avec la participation de :
- Robert Carman : originaire de Cleveland, aux États-Unis, ancien joueur professionnel en France.
- Diana Gandega : ancienne joueuse professionnelle, elle a grandi dans le 18e arrondissement de Paris et a participé aux JO 2008 de Pékin dans l’équipe du Mali.
- George Eddy : journaliste franco-américain, a popularisé la NBA en France en devenant le commentateur des matches pour Canal+ à partir de 1985.
- Jean-Louis Mendy : membre du club Lapelcha-Goutte d’or Basket-ball et éducateur à l’Espace Jeune de la Goutte d’or.
- Julien Müller: a écumé les terrains parisiens, fan de basket NBA et auteur des livres : "Les légendes de la NBA" et "Les rivalités de la NBA".
- Samuel Nadeau : ancien joueur professionnel, premier Français à avoir signé au Real Madrid, aujourd’hui éducateur sportif à Sarcelles.
- Guillaume Marietta : chanteur et guitariste de rock-psyché sous le nom de Marietta et avec le groupe The Feeling of Love (Born Bad Records)
- William Sambin : joueur de club et de playground de l'est parisien (Val-de-Marne)
Alexandre Duval, 42 ans. Né à Poitiers. Réalisateur sonore, travaille avec France Culture (Les Passagers de la nuit) et depuis 2005 avec Arte Radio autant pour des documentaires que des essais radiophoniques. Responsable de la filière son du master de création documentaire (Angoulême, Université de Poitiers) entre 2016 et 2019.
La Jordan-mania est à son comble au niveau mondial. En France, le rêve NBA poursuit sa déflagration dans l’imaginaire des ados. Face aux écrans, sur les terrains, la passion orange rythme les journées et la fascination tourne à l’obsession. Maillot Barkley, Kemp ou Robinson sur le dos, chacun s’invente une autre identité. Certains se la créent vraiment, comme Samuel Nadeau. Avant même le lever du jour, il travaille ses fondamentaux à Sarcelles sur le terrain situé en bas de son immeuble. À l’autre bout de la banlieue, Julien Müller se fait tirer dessus à la carabine à plombs par des voisins pas très fans de son tir à la manière de Scottie Pippen. Si chacun s’imagine faire 2 mètres 05, Paris se fait tout petit quand un jour de septembre 1990, Jordan vient taper la balle dans la salle Géo André. Un moment unique « difficile à partager, tellement c’était particulier » se rappelle Clarisse Mercier qui a la chance de côtoyer ce jour-là le « dieu du basket ».
Avec la participation de :
- Robert Carman : originaire de Cleveland, aux États-Unis, ancien joueur professionnel en France.
- François Chevalier : basketteur amateur, journaliste à Télérama, co-auteur du livre "Bonnes vacances ! La trilogie du CSP Limoges".
- George Eddy : journaliste franco-américain, a popularisé la NBA en France en devenant le commentateur des matches pour Canal+ à partir de 1985.
- Jean-Louis Mendy : membre du club Lapelcha-Goutte d’or Basket-ball et éducateur à l’Espace Jeune de la Goutte d’or.
- Clarisse Mercier : ancienne joueuse professionnelle, a remporté à 12 ans le concours de trois-points lors de la venue de Michael Jordan à Paris en septembre 1990.
- Julien Müller: a écumé les terrains parisiens, fan de basket NBA et auteur des livres : "Les légendes de la NBA" et "Les rivalités de la NBA".
- Samuel Nadeau : ancien joueur professionnel, premier Français à avoir signé au Real Madrid, aujourd’hui éducateur sportif à Sarcelles.
- Guillaume Marietta : chanteur et guitariste de rock-psyché sous le nom de Marietta et avec le groupe The Feeling of Love (Born Bad Records)
- Alexandre Vrac : joueur de club et de playground de l'est parisien (Seine-et-Marne)
Alexandre Duval, 42 ans. Né à Poitiers. Réalisateur sonore, travaille avec France Culture (Les Passagers de la nuit) et depuis 2005 avec ARTE Radio autant pour des documentaires que des essais radiophoniques. Responsable de la filière son du master de création documentaire (Angoulême, Université de Poitiers) entre 2016 et 2019.
Au milieu des années 80, le sport US arrive à la télé en même temps que la nouvelle chaîne Canal+. Et la Dream Team enfonce le clou aux J.O. de Barcelone 92 avec ses stars XXL : Jordan, Magic, Ewing, Bird, Barkley écrasent la concurrence et marquent les esprits. Du jour au lendemain, tout le monde veut être l’Américain, « celui qui fait la magie dans ta tête » comme le dit Samuel Nadeau qui lance sa carrière en lycée aux Etats-Unis avant de rejoindre le Real Madrid.
Une génération découvre alors le frisson de se lever en pleine nuit pour suivre les play-offs en direct sur Canal +, un bol de céréales à la main. On rêve d’avoir des Reebok Pump, un survêt à bouton-pression et d’épater tout le monde en jouant en tirant la langue. Ce sport-spectacle a un prophète : George Eddy, le commentateur des matchs NBA sur Canal+, et ses expressions badaboumesques ! C’est lui qui donne le top départ de ce podcast-fantasme : une conversation entre des amateurs et des pros, des joueurs de la bouillonnante Île-de-France et d’autres perdus dans « le trou du cul du monde de la campagne mosellane », à l’instar du chanteur de rock-psyché Guillaume Marietta. Un jeu de miroir entre des anciens ados fascinés par le même objet et qui ont repeint leur chambre avec les mêmes posters format géant NBA. Archives et jingles a gogo, il est temps de replonger !
Avec la participation de :
- Robert Carman : originaire de Cleveland, aux États-Unis, ancien joueur professionnel en France.
- François Chevalier : basketteur amateur, journaliste à Télérama, co-auteur du livre "Bonnes vacances ! La trilogie du CSP Limoges".
- George Eddy : journaliste franco-américain, a popularisé la NBA en France en devenant le commentateur des matches pour Canal+ à partir de 1985.
- Jean-Louis Mendy : membre du club Lapelcha-Goutte d’or Basket-ball et éducateur à l’Espace Jeune de la Goutte d’or.
- Clarisse Mercier : ancienne joueuse professionnelle, a remporté à 12 ans le concours de trois-points lors de la venue de Michael Jordan à Paris en septembre 1990.
- Julien Müller: a écumé les terrains parisiens, fan de basket NBA et auteur des livres : "Les légendes de la NBA" et "Les rivalités de la NBA".
- Samuel Nadeau : ancien joueur professionnel, premier Français à avoir signé au Real Madrid, aujourd’hui éducateur sportif à Sarcelles.
- Tex Lacroix : spécialiste de la street culture, consultant marketing et DJ.
- Guillaume Marietta : chanteur et guitariste de rock-psyché sous le nom de Marietta et avec le groupe The Feeling of Love (Born Bad Records)
- Odile Méndez-Bonito : documentariste, co-directrice du Créadoc
- Alexandre Vrac : joueur de club et de playground de l'est parisien (Seine-et-Marne)
Alexandre Duval, 42 ans. Né à Poitiers. Réalisateur sonore, travaille avec France Culture (Les Passagers de la nuit) et depuis 2005 avec ARTE Radio autant pour des documentaires que des essais radiophoniques. Responsable de la filière son du master de création documentaire (Angoulême, Université de Poitiers) entre 2016 et 2019.
Dans les années 1990, la France succombe à la passion du basket américain. Souvenirs persos et parcours de pros, entrecoupés d'archives bondissantes et commentés par George Eddy, le speaker mythique des matches NBA sur Canal+.
Cinq ans après les attentats du 13 novembre, des rescapés du Bataclan racontent comment leur rapport au son fut blessé ce soir-là. De leur amour de la musique live au traumatisme subi, du vécu post-traumatique à la reconstruction personnelle, leurs récits résonnent avec les plus récentes recherches en matière de son et de musique.
Dans L'écho du Bataclan, plusieurs survivants racontent ce qu’ils ont vu... mais surtout entendu. Car le traumatisme fut aussi sonore, attisé par les déflagrations, les cris, les râles, un indescriptible chaos assourdissant qui a pulvérisé tous leurs repères. Par la suite, le stress post-traumatique a pu altérer leur écoute et leur rapport au son – et donc au monde. Le moindre bruit soudain, intense ou percussif, les faisait replonger dans un état de stress aigu et incontrôlable. Dans ce bouleversement profond de leurs émotions, de leur rapport aux autres et à eux-mêmes, la musique est restée pour beaucoup un repère, voire un dérivatif vital à leurs angoisses. Leur parcours tend à nous révéler le rôle essentiel du sonore dans nos vies.
Recueillis par Jérémy Leroux et mis en forme avec Samuel Hirsch, ces témoignages essentiels sont commentés par des chercheurs et experts du son. En faisant dialoguer ces récits intimes avec les éclairages de musicothérapeutes, ethnomusicologues, acousticiens ou philosophes de la musique, ce podcast propose une réflexion sur le rôle du son dans nos sociétés ainsi qu'un voyage dans l’univers du sonore qui permet de retrouver un peu de lumière. De la grotte préhistorique à l'enfer du Bataclan, le chant et la musique sont d'éternels témoins de notre humanité.
- Prix Premios Ondas du meilleur podcast international 2022
-> Vidéo avec ST français
-> Video with English subs
Les rescapés
Franck (41 ans), Virginie (43 ans), Gabrielle (35 ans) et Jean-Camille (34 ans). Tous sont adhérents de l'association Life for Paris.Les chercheurs
- Arnaud Norena, chercheur en neuroscience au CNRS, spécialiste de l'hyperacousie et des acouphènes
- Anthony Brault, psychologue clinicien et musicothérapeute
- Dana Rappoport, ethnomusicologue au CNRS, centre Asie du Sud-Est (CNRS, EHESS, Inalco)
- Iégor Reznikoff, professeur émérite de philosophie à l'université Paris X, spécialiste du chant antique, auteur de « La dimension sonore des grottes paléolithiques et des rochers à peintures »
- Francis Wolff, professeur émérite de philosophie à l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, auteur de « Pourquoi la musique ? »L’auteur
Depuis 10 ans, Jérémy Leroux travaille comme chef monteur de films documentaires pour la télévision et le cinéma. Ces expériences ont peu à peu développé son goût pour la matière sonore. L'écho du Bataclan est le fruit de 4 années d'écriture et de rencontres. C'est aussi son premier travail en tant qu'auteur.
Penser l’impensable, par Jérémy Leroux
Life for Paris, une des associations constituées après le 13 novembre, m’a donné la possibilité de présenter ma démarche à ses adhérents. Rapidement plusieurs personnes m’ont contacté, qui toutes étaient présentes au Bataclan. Les échanges que j’ai pu avoir avec chacune d’elles ont apporté un véritable ancrage à mes réflexions. Oui, l’expérience du trauma donnait une part importante au sonore. Certaines victimes n’ont d’ailleurs quasiment rien vu. Oui, le traumatisme s’exprime presque avant tout par une altération de l’écoute. N’importe quel bruit soudain, intense et percussif, fait replonger la victime dans un état de stress aigu et incontrôlable. Leur écoute du monde a changé. Et oui, la musique agit pour eux comme une fragile continuité d'existence, contenant souvenirs et émotions, et se révèle parfois aussi nécessaire que l’amour d’un proche. Mais comment retrouver l'esprit de fête associé aux Eagles of Death Metal ?
Au gré de mes recherches et de mon écriture, j’ai pu rencontrer des chercheurs explorant différents champs du sonore. Ils sont musicothérapeute, philosophe, chercheur en neuroscience, ethnomusicologue. J'ai pu constater une démarche commune à celle des victimes : le besoin de comprendre. Explorer les domaines liés au son semble répondre à une nécessité intime, à une part d'eux-mêmes enfouie mais qui vibre très fortement. Mon ambition n'est pas simplement de transmettre leur pensée, mais le besoin sourd qu'ils expriment à travers elle.
Dans mon esprit, un curieux dialogue s'est peu à peu instauré entre les chercheurs et les victimes, chacun éclairant la problématique de l'autre. Voilà pourquoi j'ai souhaité mettre en sons un récit choral, où chaque rencontre s'enrichit de la précédente.
L'objectif du podcast est d'appréhender un événement surréaliste, de représenter l'irreprésentable. Travailler sur le sonore permet d'aborder et d’absorber le choc. Le sonore, c'est du concret qui rencontre également l'invisible : ce qui nous donne vie, ce qui nous lie, ce qui fait sens. Ce projet m'a appris la fragilité de l'écoute, et toute son importance.
Le Picolette ou pikolèt en créole, c'est un petit passereau d'Amérique du Sud réputé pour son chant. Les Brésiliens en sont fous, les Français de Guyane aussi. Dans les rues de Cayenne ou de Saint-Laurent du Maroni, il est courant de voir des hommes, souvent jeunes, une cage sous le bras, promener leur pikolèt. C'est une passion presque exclusivement masculine, un genre de tuning pour amateurs de petits oiseaux...
Car les Picolettes sont l'objet de beaucoup de soins : leurs maîtres leur achètent des cages coûteuses, les bichonnent, et surtout leur enseignent des mélodies, soit en les chantant, soit en leur passant de la musique dans un caisson étanche de "programmation". En effet, le Picolette adulte pourra chanter les mélodies qu'il a entendues bébé. Régulièrement, on organise des concours de chant, et les passionnés s'affrontent chaque année pendant la coupe de Guyane.
Avec la participation d'Eddy, Melvin, Yoan, Jocelyn et leurs pilokèt.
Suite à un test ADN, Leslie découvre que son père n’est pas son père. Son père biologique est en fait son parrain, qui fut autrefois l’amant de sa mère. Leslie se confronte à son histoire et à ses deux familles.
Alors que le père raccompagne sa fille à la gare en voiture, ils croisent une caravane qui interpelle la fille. Cette caravane la renvoie à des vacances qu’elle a passé, petite, avec son frère, sa mère et …son parrain. Les souvenirs remontent. Ce parrain, que tout le monde appelait « Parrain » dans la famille, et qui est aujourd'hui décédé, qui était-il vraiment ? Pourquoi prenait-il tant de place dans leur vie ? Sur la route, le père et la fille plaisantent : c’est vrai qu’ils ne se ressemblent pas trop physiquement. Et s’ils faisaient un test ADN pour en avoir le cœur net ? Et ça resterait leur secret... Un documentaire à la première personne qui circule joyeusement entre passé et présent, amour libre et test ADN, trophées de chasse et chamanisme, quête d'identité et histoires d’amour.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
9. Lendemain de fête
Des années de carrière, ça laisse des traces.
Musiques :
- D'Julz - Waiting for visa
- DJ Deep - Porte
- Sergie Rezza - Envolé
- D'Julz - Yo momo
- DJ Deep - Porte
- Prassay - Krusin
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
8. Et la semaine vous faites quoi ?
Studio, famille, dodo, chaque minute est comptée.
Musiques :
- D'Julz - Da madness
- D'Julz - Silent Drum II
- Soha - Les enfants du bled
- D'Julz - Serendipity
- Deep contest - Sexual behaviour
- Sergie Rezza - Max
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
7. Voyages, voyages...
Japon, Miami, Moscou... le tour du monde en musique.
Musiques :
- D'Julz - Da madness
- D'Julz - Silent drums III
- D'Julz - At the end of the day
- D'Julz - Silent drums I
- DJ Gregory & Gregor Salto - Canoa
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
6. Demande à mon agent
Le rôle et pouvoir de l'agent sur la carrière du DJ.
Musiques :
- D'Julz - Waiting for visa
- D'Julz - Silent drums VI
- D'Julz - Just so you know
- D'Julz - Houdini
- Sergie Rezza - Decal
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
5. Riches et célèbres
Gérer son succès et rester dans le coup.
Musiques :
- D'Julz - Waiting for visa
- DJ Gregory - Elle
- DJ Gregory - Venus (Sunshine people venus)
- D'Julz - Silent drums X
- DJ Deep - Stressed
- D'Julz - Silent Drums VII
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
3. Sacrées soirées, soirées foirées
Quand les soirées ne se passent pas comme prévu.
Musiques :
- D'Julz - Da madness
- Point G - Braka
- Point G - Underwater
- DJ Deep - Happy people
- Sergie Rezza - Treehouse
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
4. Le clubbing nuit à la santé
Jet-lag, dos cassé, drogues diverses et petits tracas.
Musiques :
- D'Julz - Waiting for visa
- D'Julz - Silent drums V
- Sergie Rezza - Le réveil
- Point G - Baléa
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
2. Tombé dans la nuit
Comment on devient DJ.
Musiques :
- D’Julz - Da madness
- D’Julz - Silent drums IX
- Siler - Saint eustache
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
Vinyles, fiestas et gueules de bois : 3 grands DJs racontent leur drôle de métier. Une vision inédite et articulée d’un mode de vie exigeant au service d’une cause sacrée : faire danser les corps et ouvrir les oreilles.
Cyril, Julien et Grégory sont inconnus du grand public, mais ils vous ont sûrement déjà fait danser sous d’autres noms. DJ Deep, D’Julz et DJ Gregory sont parmi les pionniers de la musique électro en France. Ils sont abonnés aux platines des clubs les plus côtés du monde entier, de Berlin à Ibiza en passant par Moscou ou Miami. DJs professionnels depuis 25 ans, ils parcourent le monde avec une mission : faire danser sur de la house ou de la techno, mais aussi faire découvrir ces musiques et cette culture. Pour eux, passer des disques est une forme d’art. Derrière les clichés du DJ de mariage ou du DJ star, il y a un vrai métier, une exigence, une passion. Décalages horaires, vies de familles sacrifiées, solitudes, doutes et excès... Ce podcast raconte tout, mais il est surtout l’occasion de découvrir la flamme et les valeurs qui animent le disc-jockey. Technopolis est une immersion dans l’ordinaire de la vie extraordinaire de ces garçons, une entrée VIP dans le monde underground et méconnu d’artistes qui font danser la planète depuis leur cabine.
1. DJ c’est un métier
Mais il faut d'abord en convaincre ses parents...
Musiques :
- D’Julz - Da madness
- DJ Gregory - Tropical soundclash
- Sergie Rezza - Eclipse
- Point G - Braka
- D’Julz - Acid trix
- D’Julz - Silent drums IV
- DJ Deep - Swinging with the P
- D’Julz - Nuage
Les intervenants :
- DJ Deep : de son vrai nom Cyril Étienne des Rosaies, DJ Deep est considéré comme l’un des pionniers de la musique électronique en France. Producteur, DJ résident du Rex Club à Paris, il est également à la tête du label Deeply Rooted.
- DJ Gregory : de son vrai nom Gregory Darsa et aussi connu sous l’alias de Point G, Gregory est une figure emblématique de la french touch dès la fin des années 1990. Il dirige le label Faya Combo.
- D’Julz : DJ et producteur, D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis deux décennies.
Les auteurs / le réalisateur :
- Antoine Molkhou : DJ, programmateur du Rex Club mais aussi auteur pour la télévision et animateur sur Rinse France, Antoine est à la tête du label house Popcorn Records.
- Julien Veniel : DJ et producteur, Julien alias D’Julz tourne à travers le monde depuis 30 ans. A la tête du label Bass Culture, il est aussi DJ résident du célèbre Rex Club depuis 2 décennies.
- Arnaud Forest : DJ à ses heures tardives et membre du trio électro « Bécane », Arnaud est l’un des deux réalisateurs permanents d’ARTE Radio.
« Un sauvage peut-il être sophistiqué ? » interroge Christophe Chassol à propos de la musique d’Eugene Mona. « En tant que Martiniquais, je suis fier de Mona de la même façon dont je suis fier de Glissant et Fanon. »
Chantre de la Créolité, ami d’Aimé Césaire, Mona est l’un des plus fascinants artistes antillais du siècle dernier. Tambours bêlés et flûtes en bambou suffisent à transcender sa « musique racine ». Sa voix puissante chante le quotidien miséreux des paysans de son île, les traditions festives du carnaval, ou l’histoire de l’ancienne capitale martiniquaise intégralement rasée par la nuée ardente du volcan. Celui que l’on surnommait « Le nègre debout » se sera dressé toute sa vie contre le colonialisme et l’injustice sociale, jusqu’à sa disparition tragique en 1991, à l’âge de 48 ans.
David Commeillas a parcouru la Martinique de long en large pour recueillir anecdotes et témoignages inédits à propos de Mona. Entre deux chants de colibris, on écoute les récits de ses retraites spirituelles dans les montagnes, de ses engagements politiques avec Césaire, et de ses séances d’enregistrements ésotériques jusqu’à l’aube.
Liens sur Eugène Mona :
- Documentaire « Sur les traces de Mona » (52 min) de Nathalie Glaudon
- Rares images d’ Eugene Mona en enregistrement au studio Hibiscus
Musiques :
- 00'00 : Chassol « Birds Pt.1 » (Tricatel)
- 02’30 : Eugene Mona « Energie Vibrations Positive » (3A Prod)
- 03’40 : Extrait du documentaire de Nathalie Glaudon « Sur les traces de Mona » (R.F.O.)
- 05’20 : Eugene Mona « Oui je finirais » (3A Prod)
- 08’40 : Eugene Mona et son groupe du Marigot « Ti' Mouton » (Hit Parade)
- 11’48 : Eddie Palmieri « Bilongo » (Tico Rec)
- 13’25 : Eugene Mona « Bwa Brillé » (Hit Parade)
- 18’00 : Eugene Mona « Yo le ou Touni en Tet » (3A Prod)
- 21’50 : Eugene Mona « 1700 » (Hit Parade)
- 24’40 : Eugene Mona « Doudou Menard » (3A Prod)
- 27’45 : Eugene Mona « Mi Mwen Mi Ou » (3A Prod)
- 30’00 : Extrait du film de Euzhan Palcy « Rue Cases-Nègres » (Présence Africaine)
- 33’15 : Max Cilla « La Flûte des Mornes » (Bongo Joe)
- 35’00 : La Perfecta « La Divinité » (Disques Vacances)
- 37’20 : Eugene Mona « Tambou Serie » (3A Prod)
- 41’17 : Eugene Mona « Ouverture » (Hibiscus Rec)
- 42’20 : Eugene Mona « Bégui Bégui Bang » (Hit Parade)
- 44’35 : Eugene Mona « Bidon Dachine » (3A Prod)
- 48’00 : Eugene Mona « An Goulouss Cé Lan Mo » (3A Prod)
- 48’50 : Eugene Mona « Face à Face » (Hibiscus)
- 53’10 : Eugene Mona « Roi Nigo » (3A Prod)
Membre d'une unité de police d’escorte à Rouen, Alex découvre l'existence d'un groupe privé d’échanges audio sur WhatsApp, dont font partie une dizaine de ses co-équipiers. Certains sont encore stagiaires en école de police, d'autres, comme lui, sont policiers titulaires depuis plus de 20 ans. Intrigué par la présence de son prénom dans les messages, Alex, qui est noir, découvre des propos orduriers, ouvertement racistes, misogynes et antisémites. Certains de ses collègues se revendiquent du fascisme et du suprémacisme blanc. Dans leurs échanges, ces soi-disant "gardiens de la paix" se vantent d'acheter des armes en prévision de la "guerre civile et raciale" qu'ils appellent de leurs voeux. Sur les conseils de son avocate, M° Yaël Godefroy, Alex dépose plainte et déclenche une enquête interne. Après son audition, la hiérarchie décide de muter Alex dans une autre unité. Ses collègues titulaires ont finalement été révoqués. Leur procès est attendu pour septembre 2021.
Ilham Maad a réuni le policier et son avocate pour commenter des extraits de ces enregistrements. Une enquête sur cette affaire menée par Camille Polloni est à lire dans Mediapart.
Ingé-son pour le cinéma et artiste sonore, le Français Félix Blume voyage dans le monde entier pour des prises de son documentaire exceptionnelles, des ateliers avec des enfants ou des handicapés, des installations immersives. Du pic-vert d'Amazonie au reflux des vagues en Thaïlande, du chant d'un éleveur malien aux cris des vendeurs de rue de Mexico, Félix passe en revue 20 ans d'expéditions sonores, expliquant au passage sa conception du Field Recording comme façon d'être au monde, à l'écoute, curieux de la nature et de ceux qui l'habitent.
Personnage adorable et artiste surdoué, Félix Blume a réalisé plusieurs créations sur ARTE Radio, dont "Amazônia", "Terre de feu", "Jouk li Jou" et son chef d'oeuvre "Los gritos de Mexico". Son site perso regorge de trésors et de vidéos burlesques sur l'univers du sonore. Vous le retrouverez aussi interviewé en longueur par Thomas Guillaud-Bataille sur le site de nos Audioblogs.
Mon copain Corentin est royaliste, militaire et d'extrème-droite. On n'a rien en commun sauf nos souvenirs de bringues. Il me raconte sa foi, ses opinions politiques, son engagement dans l'armée sur les traces d'un père dont la figure brutale le hante. De l'amour du Roi à celui des drogues, de la foi chrétienne à une virée dans un bordel de Djibouti, confessions d'un jeune homme pas si catholique.
De belles rencontres et c’est la vie qui bascule du bon côté. Au sortir de prison, Jean-Pierre découvre une société nouvelle, rencontre l’amour sous toutes ses formes, le cinéma, mais surtout la sagesse. Aujourd’hui, à l’âge de 72 ans, le braqueur fait le bilan d’une vie sans regrets. De la cavale à la prison, du flingue au biberon. Et si c’était à refaire ?
Jean-Pierre Tagliafferi est un ancien braqueur. Un titi de Paris 13e, un voyou à l’ancienne avec la gouaille d’Audiard qui raconte sa vie, les braquages et les kidnappings, les règlements de comptes et la prison, jusqu’à son mariage avec une femme trans… Un personnage étonnant et délicieux. Il a aussi raconté sa vie à sa femme dans « Je n’ai jamais tué quelqu’un qui ne le méritait pas » de Kristina Dariosecq, éditions Pascal Petiot (2007)
Les talents de braqueur de Jean-Pierre s’exportent à l’étranger. Mais dans certains pays, les sommations de la police sont parfois très sommaires. Retour en France à la case prison après 6 mois de coma. L’ordonnance est sévère : quinze piges au placard ! A la Centrale de Poissy, Jean-Pierre découvre le théâtre, le jeux et l’écriture. C’est une révélation, l’évasion est permanente…
Jean-Pierre Tagliafferi est un ancien braqueur. Un titi de Paris 13e, un voyou à l’ancienne avec la gouaille d’Audiard qui raconte sa vie, les braquages et les kidnappings, les règlements de comptes et la prison, jusqu’à son mariage avec une femme trans… Un personnage étonnant et délicieux. Il a aussi raconté sa vie à sa femme dans « Je n’ai jamais tué quelqu’un qui ne le méritait pas » de Kristina Dariosecq, éditions Pascal Petiot (2007)
La récolte fut difficile mais intense : de fin mars à mi-avril, on a reçu 229 messages vocaux venus de 61 contributeurs, soit 3 heures et 54 minutes de rushes qui racontent les vies confinées de la plupart d’entre nous. Mais aussi celles de soignants, caissière et factrice qui continuent à travailler sur le terrain. L'éloignement, la peur, mais aussi les joies imprévues et l'humour intact... Ces voix pleines d'émotions passent entre les ciseaux de Mathilde Guermonprez, autrice de podcasts sur le même principe ("C'est maman", etc), pour donner « C'est confiné » : un concentré de 10 minutes sur nos vies altérées pendant la pandémie.
Années 70 : passage à la vitesse supérieure. Dans une France prospère, l’argent se prend facilement. Les braquages s’enchaînent, banques, fourgons, kidnapping ; l’argent coule à flots. C’est le plein emploi ! Le braqueur est prudent, ne travaille que sur tuyaux. C’est le temps de la fête, de la flambe et des copains. Jusqu’à quand ? Premières arrestations, premiers pas dans les palais de justice, règlement de compte entre voyous. On n'enfreint pas les règles du milieu. Il y a la mort qui rode…
Jean-Pierre Tagliafferi est un ancien braqueur. Un titi de Paris 13e, un voyou à l’ancienne avec la gouaille d’Audiard qui raconte sa vie, les braquages et les kidnappings, les règlements de comptes et la prison, jusqu’à son mariage avec une femme trans… Un personnage étonnant et délicieux. Sa vie est aussi racontée à sa femme dans « Je n’ai jamais tué quelqu’un qui ne le méritait pas » de Kristina Dariosecq, éditions Pascal Petiot (2007).
Comment entre-t’on dans le grand banditisme ? Jean-Pierre débute sa carrière au sortir de l’enfance. Dans le Paris des années 60, le garçon fait très vite ses premiers pas de travers. Le blouson noir comme uniforme, l’adolescent fréquente les bars et les mauvais garçons. Fascination des aînés, attrait de l’action, de l’adrénaline et de l’argent, il ne lui en faut pas plus pour plonger dans le grand bain. La vocation lui vient très vite, le jeune homme est doué. Mais à l’école du banditisme, on ne badine pas sur la méthode…
Jean-Pierre Tagliafferi est un ancien braqueur. Un titi de Paris 13e, un voyou à l’ancienne avec la gouaille d’Audiard qui raconte sa vie, les braquages et les kidnappings, les règlements de comptes et la prison, jusqu’à son mariage avec une femme trans… Un personnage étonnant et délicieux. Sa vie est racontée à sa femme dans « Je n’ai jamais tué quelqu’un qui ne le méritait pas » de Kristina Dariosecq, éditions Pascal Petiot (2007)
Journaliste financier pour l'agence Reuters, Tassilo travaille pendant des mois confiné dans un bureau avec des alertes qui sonnent en permanence. Selon ces alertes, qui signalent des infos politiques ou économiques, il doit réagir et publier en quelques secondes une dépêche d’information, si possible avant la concurrence. De ces quelques secondes dépendent des milliards de dollars : le trading à haute fréquence utilise en effet des robots et des algorithmes qui scannent les dépêches et agissent en conséquence pour acheter ou vendre. Des milliards sont en jeu, mais aussi parfois la survie des entreprises clientes… Récit rare d’une économie et d'une info accélérées devenues folles.
Mathilde est née en Vendée dans les années 80, dans un milieu où l’homosexualité n’existe pas. Elle a dû se battre pour pouvoir accepter et vivre la sienne. A force de lectures et de militantisme, elle a enfin pu trouver son identité de gouine au sein de la communauté queer. Enfin, elle croyait savoir qui elle était. Et puis un jour elle s’est mise en couple. Elle a réalisé qu'elle ne savait pas allumer un poêle à bois. Et tout s’est écroulé.
Un regard personnel et drôle sur le couple, l'identité LGBT et le pouvoir des normes...
Remerciements :
- Maya, Marion et mes parents pour leurs témoignages.
- Olivier Minot, Myriam Prévost, Florence Bruny, Margot Mignot et Céline Gascoin pour leur écoute, leurs voix et leur bienveillance.
Xavier est infirmier dans une unité de soins palliatifs à l’hôpital de Metz. Un lieu singulier, souvent la dernière demeure de ceux qui y sont hospitalisés. Mais Xavier souhaite sublimer le quotidien de ses patients. Dessert sur-mesure servi chaque jour, musique, complicité : pour les patients sur qui il veille, les attentions de cet homme, tatoué des pieds à la tête, ne manquent pas. Xavier témoigne de son quotidien à travers des dessins, regroupés et publiés dans sa BD « À la vie ! ».
Liens :
- « À la vie ! » chez Calmann Levy Graphic
- Xavier dans 28 Minutes
Comment le serial killer Michel Fourniret a dépouillé le gang des Postiches... Comment j’ai aidé mon enfant harcelée à l’école... Qu’ils soient journalistes, écrivains ou grands témoins, les invité.e.s de l’émission 28 minutes d'ARTE ont des histoires formidables à raconter. Voici leur podcast !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi.
"Les histoires de 28’" est un podcast coproduit par KM et ARTE Radio.
Internet s’est faufilé jusque dans les prisons. Officiellement interdits, les téléphones portables sont pourtant omniprésents en détention. Comme une lucarne sur l’extérieur, ils permettent de garder le lien avec les proches et de tuer le temps. On drague, on regarde des séries, et surtout on utilise Snapchat, le réseau social préféré des détenus. Pendant quatre ans, dont deux au centre pénitentiaire de Fresnes, Lamal El Pistolero a snapé son quotidien derrière les barreaux. Dégaine à la Paul Pogba et dernier iPhone en main, il raconte sa trajectoire d'ancien vendeur de stups devenu phénomène d’Internet depuis sa cellule de 9m2.
À Toulouse, le Centre de consultation médicale maritime, rattaché au SAMU 31, reçoit les appels des navires français en détresse. À Pornichet, le docteur Jean-Yves Chauve veille sur les skippers des courses de voile en solitaire. À travers ces témoignages de médecins qui les écoutent et les soignent par téléphone, se dessine la vie des blessées ou malades en mer. Quand on ne peut ni se toucher ni se voir, comment se fabrique une relation patient-médecin ? Et au fait, quelle est la meilleure musique d’attente pour patienter au téléphone quand on est très mal, tout seul, au milieu de l’océan ?
Avec les docteurs Amalric, Dehours, Pauron et Saccavini du Centre de consultation médicale maritime de l’hôpital Purpan de Toulouse. Et le docteur Chauve, médecin attaché au Vendée Globe, à la route du Rhum, à la transat Jacques Vabre, etc. Merci au docteur Roux pour son accompagnement.
Pauline Lecerf est artiste. « Allô, médecine en mer » a été présenté sous forme d’installation à la 69ème édition du salon Jeune Création du 25 janvier au 12 février 2020.
L’installation comprenait aussi 12 propositions de musique d’attente par des artistes à écouter ici.
Sea Shepherd est une organisation qui défend l’océan et toutes les formes de vie qui s'y trouvent. Pendant longtemps - c’est ainsi que l’ONG fondée en 1977 par Paul Watson s’est faite connaître - sa principale mission était de poursuivre les chasseurs de baleines en Antarctique et d’empêcher les massacres. Quitte à prendre de gros risques, quitte à se mettre en danger... L’étendard de Sea Shepherd flotte aujourd’hui sur toutes les mers du globe, et notamment près des côtes françaises où des pêches accidentelles déciment les populations de dauphins.
Lamya Essemlali est présidente de Sea Shepherd France. C’est elle qui mène ces opérations. Activiste auprès de Paul Watson depuis longtemps, elle a surtout mené plusieurs campagnes aux Iles Féroés, au nord de l’Europe, où chaque année les habitants organisent des massacres de centaines de dauphins globicéphales.
Retrouvez "Les histoires de 28'" un mardi sur deux sur ARTE Radio.
Arpenter les plus hauts sommets du monde sans laisser aucune trace de son passage… C’est la philosophie de l’alpiniste Elisabeth Revol. Une passion dévorante pour les expéditions extrêmes qu'elle partageait avec son compagnon de cordée, le polonais Tomasz Mackiewicz, alias Tomek. Le 25 janvier 2018, après plusieurs tentatives, ils se sont lancés à la conquête du Nanga Parbat - le neuvième plus haut sommet du monde et l'un des plus ardus, situé au Pakistan.
Mais après l’euphorie de l’ascension jusqu'à 8 125 mètres d'altitude, le cauchemar commence pour les deux alpinistes : Tomek est frappé de cécité au sommet, son état se dégrade brusquement. Dans l’espoir de lui porter secours, Elisabeth Revol entame une interminable descente au péril de sa vie.
Liens :
- Vivre, un livre d'Élisabeth Revol en collaboration avec Éliane Patriarca, paru le 16 octobre 2019 aux éditions Arthaud.
- Élisabeth Revol dans 28 Minutes
Comment le serial killer Michel Fourniret a dépouillé le gang des Postiches... Comment j’ai aidé mon enfant harcelée à l’école... Qu’ils soient journalistes, écrivains ou grands témoins, les invité.e.s de l’émission 28 minutes d'ARTE ont des histoires formidables à raconter. Voici leur podcast !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi.
"Les histoires de 28’" est un podcast coproduit par KM et ARTE Radio.
Pour que les livraisons de cocaïne soient fluides, la relation au client est centrale. Elie reçoit de la « cabine » des adresses à livrer dans tout Paris. Une fois devant le client, tout va très vite, Elie échange des grammes contre des euros.
Dans ce deuxième épisode, Elie analyse son rapport au risque et à sa clientèle très particulière.
Selon le rapport de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) d’avril 2019, la cocaïne est le deuxième produit illicite le plus consommé par les Français. Sa consommation a doublé en 20 ans et quadruplé chez les jeunes. Traditionnellement vue comme une drogue des élites urbaines, on trouve désormais la coke à la campagne comme dans les milieux populaires.
Plus d’informations sur drogues-info-service.fr
Elie parcourt Paris la nuit en scooter pour livrer de la cocaïne. Toutes les commandes passent par la « cabine », un genre de standard qui trie les demandes et dirige Elie vers les clients. Employé modèle d’un réseau très particulier, travailleur précaire affecté aux livraisons, Elie est le dernier maillon d’un dangereux trafic qui augmente au rythme de la demande en « C ».
Dans ce premier épisode, il raconte le fonctionnement de ce service très particulier.
Selon le rapport de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) d’avril 2019, la cocaïne est le deuxième produit illicite le plus consommé par les Français. Sa consommation a doublé en 20 ans et quadruplé chez les jeunes. Traditionnellement vue comme une drogue des élites urbaines, on trouve désormais la coke à la campagne comme dans les milieux populaires.
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Elle s’appelle Bo Van Spilbeeck. Mais avant janvier 2018, elle était plus connue sous le nom de Boudewijn (Baudouin), grand reporter sur la chaîne flamande VTM depuis plus de 30 ans. Pendant des années, Boudewijn est femme à temps partiel, et son épouse, Marianne, est au courant. En 2015, c’est le déclic avec la médiatisation de la transition de Caitlyn Jenner, ancien athlète américain né William Bruce, à l’âge de 65 ans. Boudewijn se muera petit à petit, opérations après opérations, en Bo.
Liens :
- Comment je suis devenue BO, Bo Van Spilbeeck chez Les Arènes
- Bo Van Spillbeck dans 28 Minutes
Comment le serial killer Michel Fourniret a dépouillé le gang des Postiches... Comment j’ai aidé mon enfant harcelée à l’école... Qu’ils soient journalistes, écrivains ou grands témoins, les invité.e.s de l’émission 28 minutes d'ARTE ont des histoires formidables à raconter. Voici leur podcast !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi.
"Les histoires de 28’" est un podcast coproduit par KM et ARTE Radio.
Après plusieurs années d’enquête, c’est l’heure de l’audience. Alexandre, dans sa robe d’avocat, ses notes à la main, s’apprête à rentrer dans la salle. Il raconte la position des juges, les réactions des prévenus et la fabrique de la défense dans les affaires de terrorisme.
Quand les attentats djihadistes frappent Paris en 2015, le jeune avocat Alexandre Luc-Walton est très vite commis d’office. Impliqué depuis dans de nombreux dossiers de terrorisme, ses régulières visites en prison, sa proximité avec les familles, la préparation de la défense des mis en cause lui donnent une connaissance rare du terrorisme « né en France ». 5 ans après les massacres de Charlie et du Bataclan, ce podcast propose un regard neuf sur l’aspect judiciaire de la terreur.
Quand des attentats ont été préparés ou menés par des femmes, la justice les poursuit désormais de la même manière que les hommes. Nous voici au procès de Farida qui a envoyé de l’argent à son frère parti combattre « sur zone ». Elle raconte la prison, le procès, les autres femmes radicalisées, et revient sur son rapport à Daesh.
Quand les attentats djihadistes frappent Paris en 2015, le jeune avocat Alexandre Luc-Walton est très vite commis d’office. Impliqué depuis dans de nombreux dossiers de terrorisme, ses régulières visites en prison, sa proximité avec les familles, la préparation de la défense des mis en cause lui donnent une connaissance rare du terrorisme « né en France ». 5 ans après les massacres de Charlie et du Bataclan, ce podcast propose un regard neuf sur l’aspect judiciaire de la terreur.
Quand les attentats djihadistes frappent Paris en 2015, le jeune avocat Alexandre Luc-Walton est très vite commis d’office. Impliqué depuis dans de nombreux dossiers de terrorisme, ses régulières visites en prison, sa proximité avec les familles, la préparation de la défense des mis en cause lui donnent une connaissance rare du terrorisme « né en France ». 5 ans après les massacres de Charlie et du Bataclan, ce podcast propose un regard neuf sur l’aspect judiciaire de la terreur.
En attendant le procès, c’est en prison que l’avocat doit construire la défense d’un client inculpé de terrorisme. Alexandre, comme ces confrères, se rend en RER jusqu’à Fresnes, Fleury-Mérogis, Nanterre, Villepinte, Osny... Dans les grandes maisons d’arrêt de l'Ile de France, un régime carcéral spécifique se met en place...
Siège de la DGSI à Levallois-Perret. C’est là qu’Alexandre rencontre ses clients pour la première fois, au moment de la garde à vue. Loin du cliché du commissariat de quartier, les conditions sont rudes, les entretiens très codifiés. Point de vue privilégié sur le traitement policier du terrorisme, avant l’ouverture des dossiers judiciaires.
Quand les attentats djihadistes frappent Paris en 2015, le jeune avocat Alexandre Luc-Walton est très vite commis d’office. Impliqué depuis dans de nombreux dossiers de terrorisme, ses régulières visites en prison, sa proximité avec les familles, la préparation de la défense des mis en cause lui donnent une connaissance rare du terrorisme « né en France ». 5 ans après les massacres de Charlie et du Bataclan, ce podcast propose un regard neuf sur l’aspect judiciaire de la terreur.
Paris, Nice, Magnanville, Strasbourg… La liste des attentats s’allonge. Alexandre défend un client dans un dossier d’attentat déjoué contre des militaires. Les prévenus sont tous des radicalisés durs. Les procès à venir qu’on appelle déjà “les procès du siècle”, celui du massacre à Charlie Hebdo jugé en 2020 et celui du Bataclan l’année suivante, seront extraordinaires dans leur ampleur et en raison du nombre de victimes. Comment défendre les prévenus dans des dossiers aussi sensibles ?
Quand les attentats djihadistes frappent Paris en 2015, le jeune avocat Alexandre Luc-Walton est très vite commis d’office. Impliqué depuis dans de nombreux dossiers de terrorisme, ses régulières visites en prison, sa proximité avec les familles, la préparation de la défense des mis en cause lui donnent une connaissance rare du terrorisme « né en France ». 5 ans après les massacres de Charlie et du Bataclan, ce podcast propose un regard neuf sur l’aspect judiciaire de la terreur.
Début 2015, Alexandre et ses confrères sont fraîchement diplômés de la conférence du barreau de Paris. Lui et d’autres jeunes avocats sont dans l’attente d’être appelés en qualité de commis d’office dans des « gros dossiers » criminels. Avec l’attaque contre Charlie-Hebdo le 7 janvier, ils sont tout de suite confrontés au caractère inédit des affaires de terrorisme.
Quand les attentats djihadistes frappent Paris en 2015, le jeune avocat Alexandre Luc-Walton est très vite commis d’office. Impliqué depuis dans de nombreux dossiers de terrorisme, ses régulières visites en prison, sa proximité avec les familles, la préparation de la défense des mis en cause lui donnent une connaissance rare du terrorisme « né en France ». 5 ans après les massacres de Charlie et du Bataclan, ce podcast propose un regard neuf sur l’aspect judiciaire de la terreur.
Jean-Luc Nancy est l’un des plus grands philosophes français vivants, traduit dans le monde entier, auteur, entre autres, de « La communauté désœuvrée ». Admiratrice de son œuvre, Léa découvre avec joie qu’il s’avoue aussi, et sans réserve, fan de Dalida ! Au milieu d’un échange sur les paroles de « Il venait d’avoir 18 ans », il lui parle de la sculpture qui se trouve sur la tombe de Dalida. Léa se rend au cimetière Montmartre, où elle découvre une étrange boîte aux lettres. C’est le début de l’été et ça fait un an que Dalida est entrée dans sa vie.
Qui vit encore avec Dalida ? Comment ses chansons lui survivent aujourd’hui, dans les cœurs, les esprits, et les fins de soirées ? À travers une approche sensible teintée d’humour et de mélancolie, Léa Veinstein décide d’enquêter sur cette personnalité enchanteresse, entre ultra-féminité et androgynie. Sur sa mélancolie malgré les strass et paillettes. Sur son parcours de femme orientale exilée. Sur la malédiction qui semble planer sur ses relations amoureuses. A chaque thème correspond une rencontre avec un fan inattendu : un psychanalyste, un chanteur travesti, un écrivain marocain, un philosophe traduit dans le monde entier...
Son podcast raconte son année avec Dalida. Une année à chanter dans sa voiture, à errer sur Youtube en pleurant, et à tenter de comprendre : et si Dalida, loin d’être ringarde, était une histoire du transgenre, de l’immigration, et même une cougar avant la lettre ?
Alors que l’obsession Dalida ne la quitte pas, Léa se rend à la mairie du 18ème arrondissement de Paris où se tient chaque année la réunion du fan-club officiel de Dalida. Au milieu des mugs, des coussins et des posters géants, elle rencontre Lulu qui incarne Dalida chaque soir en travesti au célèbre cabaret de Michou. Retour au cabaret pour Léa, mais cette fois derrière le rideau, là où l’on assiste à la métamorphose...
Qui vit encore avec Dalida ? Comment ses chansons lui survivent aujourd’hui, dans les cœurs, les esprits, et les fins de soirées ? À travers une approche sensible teintée d’humour et de mélancolie, Léa Veinstein décide d’enquêter sur cette personnalité enchanteresse, entre ultra-féminité et androgynie. Sur sa mélancolie malgré les strass et paillettes. Sur son parcours de femme orientale exilée. Sur la malédiction qui semble planer sur ses relations amoureuses. A chaque thème correspond une rencontre avec un fan inattendu : un psychanalyste, un chanteur travesti, un écrivain marocain, un philosophe traduit dans le monde entier...
Son podcast raconte son année avec Dalida. Une année à chanter dans sa voiture, à errer sur Youtube en pleurant, et à tenter de comprendre : et si Dalida, loin d’être ringarde, était une histoire du transgenre, de l’immigration, et même une cougar avant la lettre ?
Après avoir beaucoup pleuré sur les vidéos de Dalida sur YouTube, Léa rencontre l’écrivain marocain Abdellah Taia, fan de la chanteuse. L’auteur du livre « Une mélancolie arabe » voit en Dalida un symbole de l’exil et de l’immigration. C’est ainsi qu’il se reconnaît en elle : Dalida est une femme arabe qui, comme lui, a pris le large.
Qui vit encore avec Dalida ? Comment ses chansons lui survivent aujourd’hui, dans les cœurs, les esprits, et les fins de soirées ? À travers une approche sensible teintée d’humour et de mélancolie, Léa Veinstein décide d’enquêter sur cette personnalité enchanteresse, entre ultra-féminité et androgynie. Sur sa mélancolie malgré les strass et paillettes. Sur son parcours de femme orientale exilée. Sur la malédiction qui semble planer sur ses relations amoureuses. A chaque thème correspond une rencontre avec un fan inattendu : un psychanalyste, un chanteur travesti, un écrivain marocain, un philosophe traduit dans le monde entier...
Son podcast raconte son année avec Dalida. Une année à chanter dans sa voiture, à errer sur Youtube en pleurant, et à tenter de comprendre : et si Dalida, loin d’être ringarde, était une histoire du transgenre, de l’immigration, et même une cougar avant la lettre ?
Même son compagnon doit se rendre à l’évidence, Léa est en train de devenir fan de Dalida. Du coup il lui offre un livre : « Dalida sur le divan ». La psychanalyse peut-elle aider à comprendre la mélancolie de Dalida ? Et le nombre élevé de ses amants qui ont, comme elle, choisi le suicide ? Léa rencontre l’auteur, Joseph Agostini, un psychanalyste passionné par la vie et l’œuvre de Dalida.
Qui vit encore avec Dalida ? Comment ses chansons lui survivent aujourd’hui, dans les cœurs, les esprits, et les fins de soirées ? À travers une approche sensible teintée d’humour et de mélancolie, Léa Veinstein décide d’enquêter sur cette personnalité enchanteresse, entre ultra-féminité et androgynie. Sur sa mélancolie malgré les strass et paillettes. Sur son parcours de femme orientale exilée. Sur la malédiction qui semble planer sur ses relations amoureuses. A chaque thème correspond une rencontre avec un fan inattendu : un psychanalyste, un chanteur travesti, un écrivain marocain, un philosophe traduit dans le monde entier...
Son podcast raconte son année avec Dalida. Une année à chanter dans sa voiture, à errer sur Youtube en pleurant, et à tenter de comprendre : et si Dalida, loin d’être ringarde, était une histoire du transgenre, de l’immigration, et même une cougar avant la lettre ?
Intello revendiquée, Léa Veinstein ne s’intéresse guère à Dalida. Mais voici que la chanteuse mythique, décédée l’année de sa naissance, cherche à entrer dans sa vie. Ça commence par une soirée dans un cabaret de Pigalle, à Paris, et des frissons en entendant « Je suis malade ». Ça s’aggrave avec la tentative de suicide d’une amie. Puis ça se confirme avec une robe au mariage de sa sœur. Cet été-là, Dalida arrive dans la vie de Léa et y prend vite beaucoup de place...
Qui vit encore avec Dalida ? Comment ses chansons lui survivent aujourd’hui, dans les cœurs, les esprits, et les fins de soirées ? À travers une approche sensible teintée d’humour et de mélancolie, Léa Veinstein décide d’enquêter sur cette personnalité enchanteresse, entre ultra-féminité et androgynie. Sur sa mélancolie malgré les strass et paillettes. Sur son parcours de femme orientale exilée. Sur la malédiction qui semble planer sur ses relations amoureuses. A chaque thème correspond une rencontre avec un fan inattendu : un psychanalyste, un chanteur travesti, un écrivain marocain, un philosophe traduit dans le monde entier...
Son podcast raconte son année avec Dalida. Une année à chanter dans sa voiture, à errer sur Youtube en pleurant, et à tenter de comprendre : et si Dalida, loin d’être ringarde, était une histoire du transgenre, de l’immigration, et même une cougar avant la lettre ?
Intello revendiquée, Léa Veinstein ne s’intéresse guère à dalida. Mais voici que la chanteuse mythique, décédée l’année de sa naissance, cherche à entrer dans sa vie. Ça commence par une soirée dans un cabaret de Pigalle, à Paris, et des frissons en entendant « Je suis malade ». Ça s’aggrave avec la tentative de suicide d’une amie, puis ça se confirme avec une robe au mariage de sa sœur. Cet été-là, Dalida arrive dans la vie de Léa et y prend vite beaucoup de place...
Rien ne prédestinait Léa Veinstein, intello revendiquée, à se prendre de passion pour Dalida. C’est à peine si, en fin de soirée, elle chantait sur « Laissez-moi danser ». Morte l’année de sa naissance, elle la considérait comme une icône disco dépassée. Mais un été, plusieurs événements intimes la conduisent jusqu'à Dalida. Léa se met à vouloir tout savoir. Qui vit encore avec Dalida ? Comment ses chansons lui survivent aujourd’hui, dans les cœurs, les esprits, et les fins de soirées ? À travers une approche sensible teintée d’humour et de mélancolie, Léa Veinstein décide d’enquêter sur cette personnalité enchanteresse, entre ultra-féminité et androgynie. Sur sa mélancolie malgré les strass et paillettes. Sur son parcours de femme orientale exilée. Sur la malédiction qui semble planer sur ses relations amoureuses. Son podcast raconte en cinq épisodes son année avec Dalida.
Une année à chanter dans sa voiture, à errer sur Youtube en pleurant, et à tenter de comprendre : et si Dalida, loin d’être ringarde, était une histoire du transgenre, de l’immigration, et même une cougar avant la lettre ?
À l’EHPAD de Luc-sur-mer, en Normandie, c’est le coup de foudre entre Raymond et Jeanine. À 90 ans, l’EHPAD est devenu le lieu de leur vie de couple. Les portes de leurs chambres se font face. Chaque jour, Raymond pousse le fauteuil de Jeanine pour aller se promener, déjeuner, chanter, goûter... Ils s’aiment, ils sont heureux ensemble, et un jour Raymond se lance : « et si on se mariait ? ».
La belle histoire vraie d'un amour sans âge.
Il émane d’Olivier Roellinger une sagesse bienveillante, une tranquillité parfois déconcertante, presque mystique. Le chef étoilé né à Cancale, et qui n'a jamais quitté sa Bretagne, a eu de nombreuses vies. Ou plutôt de nombreux “chapitres de vie” comme il se plaît à le dire. Un soir de sa vingt et unième année, il croise la route d’une bande de jeunes qui rejoue une scène d'« Orange mécanique » sur lui. C’est cette tentative d’homicide qui va lui ouvrir la voie de la cuisine, puis celle des épices venues du monde entier. Mais l’histoire des vies d’Olivier Roellinger ne s’arrête pas là…
Liens
- Pour une révolution délicieuse, d’Olivier Roellinger chez Fayard.
- Les Maisons de Bricourt
- Olivier Roellinger dans l'émission 28 Minutes
Comment le serial killer Michel Fourniret a dépouillé le gang des Postiches... Comment j’ai aidé mon enfant harcelée à l’école... Qu’ils soient journalistes, écrivains ou grands témoins, les invité.e.s de l’émission 28 minutes d'ARTE ont des histoires formidables à raconter. Voici leur podcast !
28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi.
"Les histoires de 28’" est un podcast coproduit par KM et ARTE Radio.
« Retourner les vieux troncs morts, voilà le travail du biologiste » nous dit Nicolas, en train d'extraire un nid d’Odontomachus. Des fourmis dont les mâchoires se referment 2 000 fois plus vite qu'un battement de cils. Nicolas Châline est enseignant-chercheur au laboratoire d’Éthologie, écologie et évolution des insectes sociaux, du département de Psychologie expérimentale de l’Université de São Paulo au Brésil (« USP » ou « Ousspi « pour les intimes). En bref, il étudie les fourmis et ça tombe bien, il y a en a plein sur le gigantesque campus de la fac.
Rodolphe Alexis est allé lui rendre une petite visite sur le terrain. Après le repérage des insectes, voici pour la première fois au micro, des enregistrements de leur langage. Entre cliquetis de mandibules et stridulations de gastres hypertrophiés.
Patricia Tourancheau est journaliste. Jusqu’à ses révélations à la une de Libération le 24 juillet 2004, personne, ni la police, ni le gang des Postiches, ni même Michel Fourniret, ne savait que le butin volé par le “l’ogre des Ardennes” était celui du fameux gang des postiches, qui s’était fait connaître au début des années 1980 pour ses braquages de banques.
Liens :
- Le magot, de Patricia Tourancheau au Seuil
- Patricia Tourancheau dans 28 Minutes
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Dans la famille d’Arthur, les 3 enfants sont issus de dons de gamètes par un donneur anonyme. Ses deux soeurs et lui, ont donc une mère, un père et un géniteur et tout le monde est au courant, les parents ayant toujours été totalement transparents avec leurs enfants. Mais cela n’a jamais empêché Arthur d’être curieux, titillé et même embêté par cette histoire de géniteur inconnu. Et après l’avoir attendu pendant toutes ces années d’enfance, il a decidé à l’âge adulte, de partir à sa recherche…
Liens :
- Le fils, un livre d'Arthur Kermalvezen avec Charlotte Rotman
- Arthur Kermalvezen dans 28 minutes
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Que se passe-t-il lorsqu’un enfant décide d’arrêter d’aller à l’école ? Le fait-il exprès ou est-ce plus fort que lui ? C’est grave docteur ? Quand faut-il s’en inquiéter ? Et au fond, les parents n’ont-ils pas leur part de responsabilité ?
L’histoire que vous vous apprêtez à écouter est celle de François Cuel, père d’une jeune fille de 14 ans, Louise. Elle fait partie du 1% d’élèves français qui souffre de « refus scolaire anxieux ». Mais avant de pouvoir poser un tel diagnostic, Louise et ses parents ont beaucoup enduré, cherché, échoué… François Cuel a longtemps observé sa fille avant de tout poser sur papier dans « T’es vraiment nul et vieux, lettre à ma fille qui ne va plus à l’école » (éditions HarperCollins). Aujourd’hui, nous vous invitons à plonger dans la vie de cet homme, dont, selon ses mots, le seul métier qu’il exerce depuis plus de dix ans est celui de père, de père de Louise.
Crédits :
- T’es vraiment nul et vieux, lettre à ma fille qui ne va plus à l’école, paru le 3 avril dernier chez HarperCollins.
- François Cuel dans 28 minutes
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Le 2 mars 1955 était une journée banale pour Claudette Colvin. Après les cours, cette lycéenne de 15 ans prit le bus de Montgomery, en Alabama, pour rentrer chez elle. Habituée aux règles de la ségrégation, elle se dirige vers les sièges du fond, réservés aux Noirs. Mais, alors que le bus se remplit, Claudette refuse de céder sa place à un Blanc, malgré les menaces. Ce geste courageux et déterminant a peut-être inspiré celui de Rosa Parks. Neuf mois plus tard, cette élégante couturière, très investie dans la lutte pour les droits civiques, s’oppose à son tour à la ségrégation dans les transports. Le même geste. Mais les conséquences sont tout autres...
Qu’est devenue Claudette Colvin ? Âgée de 80 ans aujourd’hui, elle n’a jamais cessé de se battre pour ses convictions, “dans l’ombre” de Rosa Parks. Que lui est-il arrivé après son arrestation dans le bus de Montgomery ? Pourquoi n’a-t-on (presque) jamais entendu parler d’elle ? Plus de 60 ans après, l’auteure Tania de Montaigne donne enfin une voix à Claudette Colvin et nous raconte le combat contre la ségrégation d’une oubliée de l’histoire.
Liens :
- Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin, une bande dessinée sortie le 18 janvier 2019 chez Dargaud, d’après un livre éponyme publié en 2015 chez Grasset
- Tania de Montaigne dans 28 minutes
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Ils ont trouvé l'amour auprès de jeunes femmes. Pierre (78 ans), Philippe, (69) et Maurice (64) coulent des jours heureux à Pattaya, en Thaïlande. Située à une centaine de kilomètres de Bangkok, cette ville balnéaire a d’abord été choisie par les militaires américains pour venir s’y délasser en pleine guerre du Vietnam. Elle accueille aujourd’hui un nombre croissant d’expatriés français, majoritairement des hommes de plus de 60 ans. Béatrice, la soixantaine, s’y est quant à elle installée avec son mari français depuis une dizaine d’années. Elle voit se multiplier autour d’elle les histoires amoureuses unissant de jeunes femmes thaïlandaises à des retraités français, à l’instar de Pierre, Philippe et Maurice. Histoires d’un soir, concubinages, mariages ou déconvenues, ils racontent sans tabou le quotidien de ces relations qui dessinent des rapports de force inattendus. Comme dit l'un des intervenants, c'est "Plateforme" de Michel Houellebecq, mais en vrai.
Il y a encore quelques années, on dissociait facilement notre vie numérique, sur les réseaux sociaux, de notre vie réelle, celle de tous les jours. C’était du virtuel tout ça, quelque chose d’un peu éloigné. Mais aujourd’hui, il est impossible de ne pas qualifier de réels nos échanges numériques. Ils ont mille conséquences sur nos vies quotidiennes. Et parfois, cette identité numérique nous échappe, on ne la contrôle plus. Selon un sondage d’OpinionWay, la moitié des 18-30 ans disent avoir déjà subi une situation de cyber violence. Dans cet épisode, Cécile Duflot nous raconte le cyberharcèlement, les centaines de milliers de tweets haineux reçus depuis dix ans. Vled Tapas,lui, a été outé sur les réseaux. Quant à Rémi Deblois, il a été viré en quelques jours pour un message Facebook. il y a aussi des impacts plus doux, plus légers, plus... amoureux. Les réseaux sociaux, Cupidon des temps modernes ?
1 heure et 22 minutes chaque jour. C’est le temps consacré aux réseaux sociaux, en moyenne, par internaute français. À s’inventer une vie, à l’embellir, à (se) la raconter ? La documentariste Elodie Font (« Coming in », « Mycose the night », « Il était une fois la PMA ») enquête avec rigueur et humour sur nos vies numériques et nos identités multiples, sur tout ce que l’on dit de nous (et des autres) en ligne, pour le meilleur et pour le pire. Une production INA réalisée par Charlène Nouyoux.
Avec la participation de :
- Cécile Duflot, femme politique française et directrice générale de Oxfam France. Présente sur Twitter sous son nom (@CecileDuflot) et très suivie sur les réseaux sociaux, elle a été la cible d'attaques et se déclare victime de cyberharcèlement en 2019.
- Vled Tapas (@VledTapas), il anime la page Youtube La tronche en biais et il revient sur son coming out dans cette vidéo.
- Jean-Windows et son compte twitter.
- Rémi Deblois, Caroline et Yann Tersinet.
Il y a le pseudo que l’on prend par jeu, par mimétisme ou par passion pour la géographie, comme #Elodu53. Il y a aussi les internautes qui se cachent par plaisir, pour la possibilité du frisson d'être quelqu’un d’autre, ou de n’être qu’une partie de soi. Mais il y a aussi tous ces parcours que vous allez rencontrer dans cet épisode. Ceux qui se camouflent parce qu’ils n’ont pas le choix, parce qu’ils risquent gros : un harcèlement, un licenciement, de la prison ou même une mise à mort. Ils doivent se cacher pour des raisons politiques, sexuelles, religieuses... Et décliner leur véritable identité constitue une réelle menace. Alors que le débat sur l’anonymat refait régulièrement surface, certains d’entre eux ont accepté de lever fébrilement leur masque.
1 heure et 22 minutes chaque jour. C’est le temps consacré aux réseaux sociaux, en moyenne, par internaute français. À s’inventer une vie, à l’embellir, à (se) la raconter ? La documentariste Elodie Font (« Coming in », « Mycose the night », « Il était une fois la PMA ») enquête avec rigueur et humour sur nos vies numériques et nos identités multiples, sur tout ce que l’on dit de nous (et des autres) en ligne, pour le meilleur et pour le pire. Une production INA réalisée par Charlène Nouyoux.
Avec la participation de :
- France Hamon sous le pseudo EmmaStreet.
- Louise Mey (@MeyLouise), autrice.
- FoO ou @fo0_, cofondateur de Nothing2hide, une association axée la diffusion et la protection des informations.
- Uraz Aydin, auteur d'une thèse et qui ne pouvait pas, à une époque, publié en son nom.
"Don’t feed the troll" : n’alimentez pas ces lutins des réseaux qui vous titillent, vous énervent. Sauf que les trolls peuvent parfois devenir, à coups d’insultes, des haters. Ceux qui harcèlent, humilient et profitent de leur anonymat pour déverser leur violence et leur colère. Mais ne sommes-nous pas tous le hater d’un autre ? Quand je m’indigne des propos homophobes d’une députée en l’insultant, j’ai l’impression d’être dans mon droit. Mais elle, en face, n’a-t-elle pas l’impression que je ne suis que violence ? Parfois, il suffit juste d’un « like » ou d’un « retweet » pour faire partie du tribunal d’Internet, celui qui met à mort aussi rapidement qu’il vénère. Dans cet épisode, des internautes nous racontent leurs visions de la meute, qu’ils y aient participé ou qu’ils en aient fait les frais. Une question demeure alors, pourquoi sommes-nous si attirés par l’ombre, par les masques, par la double identité ?
1 heure et 22 minutes chaque jour. C’est le temps consacré aux réseaux sociaux, en moyenne, par internaute français. À s’inventer une vie, à l’embellir, à (se) la raconter ? La documentariste Elodie Font (« Coming in », « Mycose the night », « Il était une fois la PMA ») enquête avec rigueur et humour sur nos vies numériques et nos identités multiples, sur tout ce que l’on dit de nous (et des autres) en ligne, pour le meilleur et pour le pire. Une production INA réalisée par Charlène Nouyoux.
Avec la participation de :
- Mehdi Meklat et son double maléfique, Marcelin Deschamps (son pseudo), a twitté durant cinq ans des propos haineux sur la toile. Il revient sur cette période dans un livre intitulé Autopsie, publié aux éditions Grasset.
- Michael Stora, psychanalyste. Biographie disponible sur le site de l'observatoire des mondes numériques en Sciences humaines.
- Hannan ( @Cheikhapostat2), qui se revendique "Athée par conviction" sur Twitter;
- FoO ou @fo0_, cofondateur de Nothing2hide, une association axée sur la diffusion et la protection des informations.
- Amin et Arnaud du podcast P2J, dédié au football.
- QuentinRetrouvez également, Pharos, le portail officiel de signalement des contenus illicites de l'internet, ici.
Il est tard, un soir d’été, et vous faites défiler votre fil Instagram. Toutes ces photos de gens qui ont l’air d’être au top de leur vie avec leurs dents blanches, leurs enfants heureux, et leurs voyages sur des plages de sable fin. En maillot de bain toute l’année ! Vous n'êtes pas dupe, vous savez qu’Instagram re-cadre nos réalités, il n’empêche, vous aimeriez vous aussi siroter un thé en surplombant le Bosphore ! Quelle est cette vie qu'on crée, qu'on transforme et qu'on retouche sur les réseaux sociaux ? Ce double qu'on choisit, qu'on met en scène, et que parfois, l’on monnaie ? Qui sont ces gens qui s’exposent et qui deviennent dans nos téléphones des personnages de téléréalité avec qui on peut échanger ?
1 heure et 22 minutes chaque jour. C’est le temps consacré aux réseaux sociaux, en moyenne, par internaute français. À s’inventer une vie, à l’embellir, à (se) la raconter ? La documentariste Elodie Font (« Coming in », « Mycose the night », « Il était une fois la PMA ») enquête avec rigueur et humour sur nos vies numériques et nos identités multiples, sur tout ce que l’on dit de nous (et des autres) en ligne, pour le meilleur et pour le pire. Une production INA réalisée par Charlène Nouyoux.
Avec la participation de :
- Emeline ( @passionnement_a_la_folie ) et Julien ( @ju_reef ) et leurs enfants Baptiste et Clément. Leurs comptes Instagram sont principalement dédiés à la famille et aux voyages.
- Camille ( @HolyCamille ), blogueuse et suivie par plus de 100 000 abonnés sur Instagram.
- Laurence Allard, sociologue et sémiologue française.
- Également Roméo et Meryl.bie.
1 heure et 22 minutes chaque jour. C’est le temps consacré aux réseaux sociaux, en moyenne, par internaute français. À s’inventer une vie, à l’embellir, à (se) la raconter ? La documentariste Elodie Font (« Coming in », « Mycose the night », « Il était une fois la PMA ») enquête avec rigueur et humour sur nos vies numériques et nos identités multiples. Sur tout ce que l’on dit de nous (et des autres) en ligne, pour le meilleur et pour le pire. Une production INA réalisée par Charlène Nouyoux.
C’est l’histoire d’un pseudo que vous créez pour les réseaux sociaux. Au début, seulement quelques personnes vous suivent, puis des centaines, puis des milliers, puis des dizaines de milliers... À partir de 50 000 abonnés, vous devenez un concept, que l’on peut insulter en fonction de nos humeurs. Un tweet, et vous recevez une rafale de notifications, si bien que vous êtes obligé de les désactiver. Votre téléphone n’en supporte plus le poids. Vous êtes le héros du jeu vidéo, celui qui est sur la scène, et c’est comme une drogue dont vous voulez reprendre une dose, quotidiennement.
Quel est l’impact de ces pseudos ? Ont-ils une influence sur les identités hors réseaux de ceux qui, dans l’ombre, les alimentent ?
Avec la participation de :
- William, professeur d'anglais, présent sur Twitter sous le pseudo de @M’sieur le prof depuis 2011 et suivi par plus de 476k abonnés. Il y publie les chroniques d'un professeur que "les jeunes aiment sur Twitter mais pas en vrai".
- Dieu (@_Dieuoff sur Twitter ) compte plus de 489k abonnés, il fêtera bientôt ses 700 tweets.
- Klaire fait Grr ( @Klaire sur Twitter ), elle est l'auteure des podcasts Plaisir d'offrir et Mon prince viendra, qui a remporté le Prix Italia de la meilleure fiction radio 2018.
- Cécile Duflot ( @CecileDuflot ), femme politique française et directrice générale de Oxfam France. Très suivie sur les réseaux sociaux, elle a été la cible d'attaques et se déclare victime de cyberharcèlement en 2019.
On passe en moyenne 1h22 chaque jour sur les réseaux sociaux. A s’inventer une vie, à l’embellir, à (se) la raconter ? La documentariste Elodie Font (« Coming in », « Mycose the night », « Il était une fois la PMA ») enquête avec rigueur et humour sur nos vies numériques et nos identités multiples, sur tout ce que l’on dit de nous en ligne, pour le meilleur et pour le pire. Une production INA, réalisée par Charlène Nouyoux.
"J’aurais voulu entendre plus de femmes dans la série « Beatmakers » sur ARTE Radio. Seulement voilà, aucune n’est aussi célèbre que Laurent Garnier et n’a composé un titre aussi bien vendu que « Sapé comme jamais ». Ça m’a rappelé que, dans ma jeunesse, j’avais le rêve secret d’être beatmakeuse. Alors je suis allée en rencontrer trois, pour qu’elles me parlent d’un morceau de leur répertoire qui fait figure de tube à leurs yeux. Et pour leur demander comment elles avaient fait, elles, pour un jour oser toucher un clavier. Voici Vicky R et son morceau afro hip hop « Plan B », Flore et son morceau bass music « Congo », Parveen aka The Marv et son morceau hip hop instrumental « Blind reminiscence ». La première a commencé à 12 ans et s'éclate sur l'afro rap entre Paris et Libreville. La deuxième est une geek qui dompte les machines et les rythmes énervés. La troisième jumelle avec respect le Sri-Lanka avec le 9-3." (Mia Ma)
Le soundcloud de Vicky R, celui de Flore et celui de The Marv.
Les beatmakeuses citées : Wondagurl, Sônge, Sudan Archives, Yami, Estère, Penelope Antena, Sadiva, Karami, Sarah, the !llstrumentalist, Cheetah, Rynea Soul, Beachulgi, Tālā, Handycat, Eevee, Emy Zaluzna, Deja Dom, Fishdoll, Emeraldia Ayakashi, Idhaz, AndieMar, Marie-Gold, Jillesque, London Elixir, Heddy Fur, Seneca B.
Remerciements : David Phuong, Emmanuel Forlani, Denis Jelen, Daria, Jasmée, Haya, Tiali.
Dans sa petite chambre du 13 ème arrondissement de Paris, le producteur franco-vietnamien Don Nodey a produit le beat du fracassant « Cabochard » par 25G et Seth Gecko. S’il existe une version française du rap white trash (ayant consacré Eminem aux États-Unis par exemple), aucun titre ne la définirait mieux que ce classique underground. C'est le rap des camps de gitans, avec des détonations de flingues en guise de rythmique. Ou comment créer un son crasseux et assourdissant en superposant des samples de « Voodoou Child » de Hendrix, des guitares de Rage Against The Machine et des instruments de musique traditionnelle vietnamienne. Don Nodey explique aussi comment la guerre du Vietnam a permis l’émergence d'un rock vietnamien faisant parti de son héritage, mais l’ayant pourtant moins influencé que les sub-bass de Lil' Jon, ou le son de DJ Medhi en France.
Le SoundCloud de Don Nodey.
Autres extraits de l’épisode :
- Carol Kim : « Cai Tram Em Cai »
- Julie Quang : « Ngay Xua Hoang Thi »
- Lil' Jon feat E-40 & Youngbloodz : « Snap your fingers »
- 113 : « Tonton du Bled »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
En partenariat avec Clique.tv
Les chapeaux à paillettes de Bootsy Collins et les boules à facette de Shalamar peuvent-ils être numérisés dans nos enceintes digitales ? Depuis 2007, Breakbot balance des productions plus funky les unes que les autres. Signé sur Ed Banger grâce à ses copains de Justice, il est vite devenu l’une des figures internationales du label de Pedro Winter. Ses machines filtrent des lignes de moog et des riffs de guitares disco. Dans son studio des quartiers huppés de l’ouest parisien, le producteur aux cheveux longs confie ses secrets pour faire chanter les filles, et particulièrement sa fiancée Capucine sur son tube « Mystery ».
Le SoundCloud de Breakbot.
Autres extraits de l’épisode :
- Michael Jackson : « Thriller »
- Justice : « D.A.N.C.E. »
- Space : « Magic Fly »
- DJ Medhi : « Signatune »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
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Le rap est devenu la nouvelle pop music, Myth Syzer élabore des beats acidulés et synthétiques comme des bonbons Haribo. Pour la série Beatmakers, il fait d’abord l'inventaire de ses influences 90’s, du R&B de R.Kelly au boom-bap de J. Dilla qui lui a inspiré son nom. Il décompose les pistes de son fameux single « Le Code », le premier track ou il assume pleinement de chanter au micro, mais aussi celui où il démontre vraiment que son rap est soluble dans une pop « à la Etienne Daho ». Muddy Monk, le rappeur Ichon et l’excentrique Bonnie Banane le rejoignent sur ce tube aussi doux qu'imparable. Du rap qui chante l’amour, avec glamour.
La chaîne YouTube et le SoundCloud Myth Syzer.
Autres extraits de l’épisode :
- Aaliyah : « At your best (You are love) »
- Joke : « Kyoto »
- Sade : « War of the Hearts »
- Etienne Daho et Françoise Hardy: « Et si je m’en vais avant toi »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
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Désormais, tout est permis : on peut être fan du label néerlandais de techno hardcore Thunderdome et apprécier l’énergie du rap le plus provoquant, celui de LIM par exemple. En mélangeant le gabber (une forme particulièrement tapageuse de techno batave) et des a cappella rap français, Evil Grimace a créé un genre baptisé « Frapcore » : des punchlines scandées a tue-tête, des basses d’une violence foudroyante, et l’acharnement des drums comme des claques dans la gueule à répétition… Il dissèque ici son hymne des free partys, le morceau emblématique et générationnel « 3 Litres ».
La chaîne YouTube et le SoundCloud d'Evil Grimace.
Le SoundCloud de Casual Gabberz.
Autres extraits dans l’épisode :
- Jebroer (Prod. by Paul Elstak & Dr.Phunk) : « Kind Van De Duivel »
- Wu-Tang Clan : « Protect Your Neck »
- Evil Grimace : « Pour mes gens » (remix de « That's my people » de NTM, avec un sample du Préludes op.28 N.4 de Chopin)
- Goth Von Core : « Helplessness »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
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Un demi-siècle après la naissance des Beatles, ça ressemble à quoi un groupe de pop ? Isaac Delusion assume leur démarche de beatmakers, avec un process de production qui tourne essentiellement autour des machines, Les Parisiens rejouent ici le scénario de leur premier succès, « Midnight sun », un titre inspiré par « Soul kitchen » des Doors, avec des chœurs mystiques façon chants grégoriens, et une mélodie de clavier Rhodes qui ouvre le morceau vers les étoiles.
Autres extraits dans l’épisode :
- Neil Young : « Old man »
- Gang Starr : « Full clip »
- Supertramp : « Goodbye stranger »
- Tame impala : « Solitude is bliss »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
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Dans l’espace, les réverbes des claviers de DJ Chloé résonnent à l’infini. Composé en son binaural 360°, avec des delays et échos abyssaux, « Because it’s there » renvoie au rock de Suicide autant qu’au Boléro de Ravel, et même aux exploits de l’alpiniste George Mallory ayant inspiré le titre du morceau. Toujours aussi indépendante dans sa démarche depuis plus de vingt ans, Chloé Thévenin a su sortir des clubs nocturnes pour entrer dans la lumière. Sa musique électronique raffinée n’a rien perdu de son mystère et de son élégance dans le processus.
Autres extraits de l’épisode :
- Rae Sremmurd : « Swang » (Chopped and Screwed) par DJ Purpberry
- Beatles : « Revolution 9 »
- Maurice Ravel : « Boléro » par Boston Symphony Orchestar & Seiji Ozawa
- Nina Kraviz : « Pain in the ass »
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Quand OrelSan lui envoie un refrain a cappella, Guillaume Brière l’habille d’une orchestration rappelant fortement « Pastime paradise » de Stevie Wonder. En 2019, a-t-on encore le droit de reprendre ce genre de classiques déjà samplés et rejoués mille fois par les rappeurs depuis les années 90 ? Le producteur plaide non coupable et assume sa passion pour la soul music. Dans son studio de Reims, il explique aussi l’importance de sa rencontre avec le pionnier de la french touch Philippe Zdar (Cassius), pas encore disparu lors de cette interview, et son amitié avec Orelsan, le rappeur ayant patienté pendant un an afin qu’il sorte de l’hôpital pour finir « Paradis » avec lui.
Discographie de Guillaume Brière.
Autres extraits dans l’épisode :
- Primal Scream : « Movie’ On Up »
- Kendrick Lamar : « Element »
- Phoenix : « 1901 »
- Coolio : « Gangsta's Paradise »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
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D’abord, un orgue B3 à la Deep Purple. Ensuite, des skanks reggae et une flûte digne des musiques de westerns d’Ennio Morricone. Enfin, un gimmick sonore ayant fait le succès du "Clandestino" de Manu Chao. Fidèles à leur réputation, les TrackBastardz agencent un spectre très large d’influences pour concocter un instrumental d’une richesse rare. Leur son digital sonne presque acoustique, et le rap de Damso se transforme en chant urbain sur le très sulfureux "Julien". D’ailleurs, question subsidiaire : accepteriez-vous de signer la musique d’un titre dont les paroles racontent la vie d'un pédophile ? Les TrackBastardz répondent pour "Beatmakers"…
SoundCloud et Instagram des TrackBastardz.
Autres extraits dans l’épisode :
- Manu Chao : « Je ne t’aime plus »
- Jok’air : « La mélodie des quartiers pauvres »
- Migos : « Stir fy »
- Deep Purple : « Child in time »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
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Entre transe et amertume, euphorie et désespoir, Laurent Garnier nourrit ses machines de sentiments humains intenses. Le DJ français est aussi généreux aux platines que lorsqu’il s’agit de parler musique, et pas seulement celle de Carl Graig ou du label Transmat par exemple. Pionnier de l’electro en France, icone des clubs internationaux, l’adolescent qui rêvait de faire danser les gens est toujours dans le coup après 30 ans de carrière, comme le prouve ce single, « Jacques In The Box ». Avec son complice Scan X du LBS crew, ils décomposent ensemble chaque ingrédient de leur recette avec la précision des grands chefs.
Le site et le SoundCloud de Laurent Garnier.
Autres extraits dans l’épisode :
- Carl Craig : « Goodbye World »
- Dream Frequency featuring Debbie Sharp : « Feel So Real »
- Laurent Garnier « First reaction »
- DJ Medhi : « Tunisia Bambata »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
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Et si le style de PNL n’était finalement qu’une version ghetto de la sensibilité de Francis Cabrel ? Dans son petit home studio à Lyon, le producteur King Doudou dévoile les ficelles de l'énorme tube qu’il a composé en 2015 pour l’énorme duo star du rap français : « Oh Lala », avec plus d’une centaine de millions de streams sur les plateformes. Une déclinaison de ce que les Américains surnomment le « cloud rap ». Mais le producteur n’est pas seulement un esthète du trap moderne, il s’inspire aussi de la cumbia péruvienne, du ragga jamaïquain, du rap sudiste de Lex Luger, ou des B.O. de films apocalyptiques comme « La Route » de John Hillcoat. Question subsidiaire : comment fait-on, quand on ne l'a jamais rencontré, pour proposer un beat au groupe le plus mystérieux et le plus clanique du rap français ?
Le site et le SoundCloud de King Doudou.
Autres extraits dans l’épisode :
- Omulu & King Doudou : « Bonde da pantera »
- Francis Cabrel : « Octobre »
- PNL : « Luz de la luna »
- 2 Live Crew : « Me so horny »
Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
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Dans cette deuxième saison, dix nouveaux producteurs français (King Doudou, Laurent Garnier, Trackbastardz, Don Nodey...) racontent le « making of » de leur plus grand tube.
Amélie a 40 ans. Les yeux noisette. Des fossettes. Plus de cheveux ni de sourcils et un seul sein. Pourtant, elle est belle, Amélie. Belle, sexy, et surtout en vie. Son cancer, elle l’a battu à plate couture. Une fois l’ennemi à terre, c’est un autre combat qui a commencé : celui du retour à la drague et au sexe. Au micro de Louise Régent, elle livre ses astuces d'été pour conclure à coup sûr, même après un cancer et des séances de chimiothérapie. Parce que fuck la mort et vive la vie.
Cancerdusein.org
La route du bled (3/3) : Gibraltar et l’odeur des grillades
Le détroit de Gibraltar et ses gigantesques bateaux-ferrys, dans lesquels on se sent parfois entassés comme du bétail, réservent quelques épreuves mais le soulagement se fait sentir avec l’odeur de la mer. C’est la grande traversée ! Enfin, ça y est, on met le pied sur le sol du pays d'origine. Un poids tombe des épaules des parents et les enfants commencent à imaginer la fin de ce voyage sans fin. Même s’il reste encore beaucoup de route pour certains avant la destination finale, le but est presque atteint et ce sera peut-être le premier restaurant, les premières grillades tant attendues. On les dégustera comme jamais.
La route du bled, c’est le rituel du retour au pays d'origine pour les vacances estivales au Maroc. On est dans les années 80-90, un porte-bagages chargé à bloc sur la Renault Nevada, et parfois même une remorque, avec des malles bleues et des sacs Tati qui débordent. Une brochette d’enfants sur la banquette arrière qui se disputent la place dans le coffre pour piquer un somme tranquille. Une maman qui cuisine sur le butagaz dans les aires de repos et qui refuse de fermer l’œil de peur que son mari s’endorme au volant. Des affiches d’interdiction de se laver les pieds dans les lavabos des stations-services espagnoles (ablutions non désirées !). Tout ça sur des routes sinueuses et denses (les autoroutes espagnoles n’étaient encore qu’un rêve), sans GPS (mais avec des cartes Michelin) et bien-sûr sans clim. C’est un mélange de nostalgie joyeuse et douce-amère qui fait remonter à la surface les souvenirs d’une époque. Un road trip dans l’histoire des Maghrébins de France.
Ayant connu elle-même la route du bled lors des vacances au pays de ses parents, Halima Elkhatabi a choisi de faire raconter cette histoire par plusieurs voix. Drôles, lucides et contradictoires, mais toujours émouvantes, les paroles des unes et des autres tissent un récit méconnu et picaresque, partagé par des millions de Français d'origine maghrébine.
« J’ai peur en avion. J’ai vraiment très peur en avion ». Agathe souffre d’aérodromophobie (la peur des transports aériens) à un niveau aigu. Le bruit de sa machine à laver lui rappelle celui d'un moteur d’Airbus. L’idée de mettre les pieds dans un aéroport, même pour acheter un Toblerone géant, lui cause des insomnies. Et la carlingue lui donne des sueurs froides malgré le jus de tomates.
Agathe fait des efforts. Elle écoute poliment son pote scientifique expliquer que "l'avion est le moyen de transport le plus sûr au monde". Mais tout récemment, Agathe a rencontré Adrien, jeune journaliste comme elle. Et comme elle terrorisé par l'avion, au point de faire Marseille-Prague en car et en deux jours. Les néo-amoureux ont prévu un voyage en Tunisie, évidemment en bateau à l'aller, mais avec retour obligatoire... en avion.
Agathe et Adrien vont-ils réussir à monter dans l'avion ? a t-on vraiment envie qu'une hôtesse de l'air nous dise la vérité ? quels sont les meilleurs épisodes de la série "Dangers dans le ciel" ? Un aller simple pour la névrose, entre la culpabilité écologique et le bonheur de savourer un gin-to’ en classe éco.
La route du bled (2/3) : L’Espagne, la route de l’extrême
Quand on pense à la route du bled, c'est la traversée de l'Espagne qui surgit dans nos mémoires comme la partie la plus longue, la plus ardue, la plus fatigante. Chacun la vit (et y survit) à sa manière. La langue, le rapport avec les Espagnols, les pannes sur les routes de campagne, la chaleur pesante... Puis, enfin, l’arrivée à Algesiras où l'attente avant d'embarquer est interminable sous le soleil plombant. La fin approche mais ressemble à un mirage. On est exténué, déshydraté et on a surtout besoin d’un vrai répit.
La route du bled, c’est le rituel du retour au pays d'origine pour les vacances estivales au Maroc. On est dans les années 80-90, un porte-bagages chargé à bloc sur la Renault Nevada, et parfois même une remorque, avec des malles bleues et des sacs Tati qui débordent. Une brochette d’enfants sur la banquette arrière qui se disputent la place dans le coffre pour piquer un somme tranquille. Une maman qui cuisine sur le butagaz dans les aires de repos et qui refuse de fermer l’œil de peur que son mari s’endorme au volant. Des affiches d’interdiction de se laver les pieds dans les lavabos des stations-services espagnoles (ablutions non désirées !). Tout ça sur des routes sinueuses et denses (les autoroutes espagnoles n’étaient encore qu’un rêve), sans GPS (mais avec des cartes Michelin) et bien-sûr sans clim. C’est un mélange de nostalgie joyeuse et douce-amère qui fait remonter à la surface les souvenirs d’une époque. Un road trip dans l’histoire des Maghrébins de France.
Ayant connu elle-même la route du bled lors des vacances au pays de ses parents, Halima Elkhatabi a choisi de faire raconter cette histoire par plusieurs voix. Drôles, lucides et contradictoires, mais toujours émouvantes, les paroles des unes et des autres tissent un récit méconnu et picaresque, partagé par des millions de Français d'origine maghrébine.
La route du bled (1/3) : Rêve d’or sur le porte-bagages
Quand on peut partir pour les vacances d'été au pays d'origine, au Maghreb, les préparatifs débutent plusieurs semaines à l'avance. On accumule de nombreux bagages. Chacun a son avis sur leur contenu, leur nombre, leur poids, mais ce qui compte avant tout, ce sont les cadeaux pour la famille ! Le grand départ se fait tôt le matin ou au coucher du soleil pour éviter les bouchons et passer inaperçus avec la montagne de bagages sur le toit couverts de la légendaire bâche bleue. La traversée de la France est l'étape la moins pénible du voyage. La fatigue n'est pas encore installée, les routes sont belles et plutôt clémentes. Pour les enfants, c'est quand même le début de la galère, on ne sait pas où mettre les pieds, avec la glacière qui prend toute la place et les sacs enfouis un peu partout. Péage de St-Arnoult, Bordeaux, Hendaye, plusieurs étapes importantes et déjà quelques (més)aventures alors qu’on n’a pas encore atteint la première frontière.
La route du bled, c’est le rituel du retour au pays pour les vacances estivales au Maroc. On est dans les années 80-90, un porte-bagages chargé à bloc sur la Renault Nevada, et parfois même une remorque, avec des malles bleues et des sacs Tati qui débordent. Une brochette d’enfants sur la banquette arrière qui se disputent la place dans le coffre pour piquer un somme tranquille. Une maman qui cuisine sur le butagaz dans les aires de repos et qui refuse de fermer l’œil de peur que son mari s’endorme au volant. Des affiches d’interdiction de se laver les pieds dans les lavabos des stations-services espagnoles (ablutions non désirées !). Tout ça sur des routes sinueuses et denses (les autoroutes espagnoles n’étaient encore qu’un rêve), sans GPS (mais avec des cartes Michelin) et bien-sûr sans clim. C’est un mélange de nostalgie joyeuse et douce-amère qui fait remonter à la surface les souvenirs d’une époque. Un road trip dans l’histoire des Maghrébins de France.
Ayant connu elle-même la route du bled lors des vacances au pays de ses parents, Halima Elkhatabi a choisi de faire raconter cette histoire par plusieurs voix. Drôles, lucides et contradictoires, mais toujours émouvantes, les paroles des unes et des autres tissent un récit méconnu et picaresque, partagé par des millions de Français d'origine maghrébine.
"Mon truc à moi, c’est l’Algérie. Pas l’Algérie dont on parle aux infos, mais plutôt celle des livres d’histoire ou des chansons d’Enrico Macias. C’est le "paradis perdu" que ma famille pied-noire a quitté en 1962.
De cette histoire je ne sais pratiquement rien. De la vie de ma famille là-bas, de la guerre civile et de leur exil, je n’ai que des bribes de récit, des anecdotes… et des photos de gens en maillot de bain ! En 2012, on a trouvé le journal de mon grand-père en vidant son bureau. Il y raconte l’année 1962, la guerre, les attentats, les derniers soubresauts de l’Algérie française. Ça nous a fait l’effet d’une claque.
Ma mère a bien voulu me raconter : les bombes qui explosent dans la rue, ses terreurs d’enfant et ce qu’il en reste encore aujourd’hui. Et comme je voulais savoir si cette mémoire de la guerre d’Algérie était aussi compliquée pour tout le monde, je suis allée voir ma copine Saleha, fille de harki et de FLN, mais aussi Olivia, qui a une mère pied-noire comme moi."
Marion Pillas est autrice et productrice de documentaires. Elle commence à interroger sa mémoire familiale en fac d’histoire avec la rédaction d’un mémoire sur le Centenaire de la conquête de l’Algérie en 1930. En 2012, elle co-signe pour France 3, avec Frédéric Biamonti, le film "L’amère patrie : le retour des français d’Algérie".
Peut-on n'avoir besoin de personne (en Harley Davidson), mener sa barque en toute autonomie, déconstruire le patriarcat, tout en rêvant d'être attachée, dominée, voire insultée par un homme quand on se trouve entre les draps ?
Claire Richard explore le tabou du fantasme de soumission chez les filles hétéros, et se demande ce qui se cache sous ces contradictions intimes. Un documentaire où il est question de trouble, de plaisir, de décolonisation intérieure, et surtout de droit à jouir envers et tout contre ses principes. Avec des femmes qui ont voulu rester anonymes et Manon Garcia, auteure de "On ne naît pas soumise on le devient".
Nos mères appellent. Elles laissent des messages, parfois plusieurs. Parce qu'elles ont une galère ou une question ou un cadeau en cours. Qu'elles ont envie d'entendre ta voix ou juste envie de parler.
Qui laisse encore des messages vocaux sur nos répondeurs ? Après le succès de ses podcasts "C'est maman", "C'est papa" et "C'est papy-mamie", Mathilde Guermonprez a demandé aux auditeurs et -trices de lui envoyer les plus beaux (drôles, émouvants, bizarres) messages de leur maman. Parmi 44 contributeurs et 128 messages reçus, voici son montage des meilleurs. Rappelle ta mère !
Faut-il comptabiliser les bulletins blancs dans les suffrages exprimés lors des élections ? Cette revendication prend chaque année de l'ampleur, jusqu'à être reprise par certains politiques. Mais qu'en est-il des bulletins nuls ? Y a t-il vraiment une différence entre blancs et nuls (non, ceci n'est pas une blague raciste ;) ? Conservés au Conseil consitutionnel, les bulletins nuls, invalidés parce que rayés, écrits, tachés, etc., recèlent des trésors d'humour, de poésie, et même de revendications politiques. On y retrouve par exemple des causes portées désormais au grand jour par les "gilets jaunes". Kristen Falc'hon est allé au Conseil dépouiller ces "voix des nuls" et en parler avec le sociologue Jérémie Moualek, spécialiste du sujet.
Plaisir d'offrir (5/5) : On ne fait pas d'omelette
Klaire commence le processus de stimulation hormonale à base de piqûres quotidiennes. Elle cumule les effets secondaires, les examens et les coups de blues : est-ce que ça va marcher ? Ou est-ce que tout va foirer, et qu’une anonyme sera privée de bébé à cause d’une sombre histoire d’injection dans les WC ?
Un beau jour, l’auteure radio Klaire fait Grr (prix Italia et prix du Podcast 2018 pour sa fiction « Mon prince viendra ») décide de donner ses ovocytes. Pour crâner à la cantine, et parce que des milliers de femmes attendent ce don dans l’espoir d’un enfant. Commence alors un parcours de la combattante, entre consultations à l’hôpital, effroi de sa mère et doutes dans son couple. Une enquête aux pays des gamètes, un podcast hilarant et touchant, enlevé comme un cartoon sonore.
Plaisir d'offrir (4/5) : Marcher sur mes oeufs
Liberté, égalité, ovules congelés ? Que dalle. En France, faire vitrifier ses ovocytes pour soi-même est interdit. Sauf dans quelques cas et notamment… pour les donneuses, qui peuvent désormais garder une partie de leurs œufs au congélo. Comme ça, ça parait youpi, mais en fait, ça pue le chantage et l’hypocrisie. Merci mais non merci.
Un beau jour, l’auteure radio Klaire fait Grr (prix Italia et prix du Podcast 2018 pour sa fiction « Mon prince viendra ») décide de donner ses ovocytes. Pour crâner à la cantine, et parce que des milliers de femmes attendent ce don dans l’espoir d’un enfant. Commence alors un parcours de la combattante, entre consultations à l’hôpital, effroi de sa mère et doutes dans son couple. Une enquête aux pays des gamètes, un podcast hilarant et touchant, enlevé comme un cartoon sonore.
Plaisir d'offrir (3/5) : Minute, cocotte
Processus oblige, Klaire est bien obligée de se confronter à ce qu’en pense sa mère, à ce qu’en pense son mec, à ce qu’en pense la psy. Et puis, il y a l’administration qui rend maboule. Et encore, ça, c’est quand tu es du bon côté de la poule. Parce que si déjà pour donner tes ovocytes, c’est long et fastidieux, alors quand tu attends pour en recevoir…
Un beau jour, l’auteure radio Klaire fait Grr (prix Italia et prix du Podcast 2018 pour sa fiction « Mon prince viendra ») décide de donner ses ovocytes. Pour crâner à la cantine, et parce que des milliers de femmes attendent ce don dans l’espoir d’un enfant. Commence alors un parcours de la combattante, entre consultations à l’hôpital, effroi de sa mère et doutes dans son couple. Une enquête aux pays des gamètes, un podcast hilarant et touchant, enlevé comme un cartoon sonore.
Le 15 avril 2019, alors que l'incendie de Notre-Dame de Paris fait rage, Chloé Duval déclenche son enregistreur près de la cathédrale. Une séquence tout-sonore avec cris, brasier, chants et prières. Un moment d'écoute plus fort que toutes les images.
Ce son était proposé dans le cadre d'une intervention sur le podcast au CELSA.
Plaisir d'offrir (2/5) : Mes oeufs dans un autre panier
Klaire décide de prendre un premier rendez-vous médical et un menu enfant au McDo pour s’en remettre. En fait, entre les campagnes de recrutement de donneuses et la réalité, il y a une petite marge où se faufilent les doutes, la parano et le numéro de l’hôpital. Ne quittez pas, nous allons prendre vos gamètes. Enfin, peut-être.
Un beau jour, l’auteure radio Klaire fait Grr (prix Italia et prix du Podcast 2018 pour sa fiction « Mon prince viendra ») décide de donner ses ovocytes. Pour crâner à la cantine, et parce que des milliers de femmes attendent ce don dans l’espoir d’un enfant. Commence alors un parcours de la combattante, entre consultations à l’hôpital, effroi de sa mère et doutes dans son couple. Une enquête aux pays des gamètes, un podcast hilarant et touchant, enlevé comme un cartoon sonore.
Un beau jour, l’auteure radio Klaire fait Grr (prix Italia et prix du Podcast 2018 pour sa fiction « Mon prince viendra ») décide de donner ses ovocytes. Pour crâner à la cantine, et parce que des milliers de femmes attendent ce don dans l’espoir d’un enfant. Commence alors un parcours de la combattante, entre consultations à l’hôpital, effroi de sa mère et doutes dans son couple. Une enquête aux pays des gamètes, un podcast hilarant et touchant, enlevé comme un cartoon sonore.
Plaisir d'offrir (1/5) : Mes oeufs dans un autre panier :
Klaire entend parler de la démarche du don d’ovocytes, et confie à ses tartines ses interrogations et les raisons qui pourraient la pousser à les donner, elle, ses œufs. Et pendant qu’elle se regarde le nombril pépère, on réalise que des milliers de couples ont le coquetier en galère.
Pendant la semaine, Adèle et ses amis étudient, travaillent et mangent cinq fruits et légumes par jour. Le week-end, ils se défoulent dans des soirées dansantes où la drogue est très répandue. Une consommation de cocaïne et MDMA festive, plus ou moins contrôlée, pas toujours assumée. Entre insouciance et peur de l'addiction, Adèle et ses potes, 25 ans, racontent les bonheurs et les doutes des amateurs de produits. Fêtards ou dépendants ?
Ce podcast a été élaboré dans le cadre de la formation libre de narration radiophonique "Transmission", complété et finalisé à ARTE Radio.
Ils préparent des petits plats, elles galèrent sur l'ordi, ils se font voler leur sac... mais surtout, papy et mamie t'aiment et savent te le rappeler. A ton tour de jouer.
Qui laisse encore des messages vocaux sur nos répondeurs ? Après le succès de ses podcasts "C'est maman" et "C'est papa", Mathilde Guermonprez a demandé aux auditeurs et -trices de lui envoyer les plus beaux (drôles, émouvants) messages reçus. Parmi 32 contributeurs et 73 messages sur ce premier thème, voici le meilleur de nos grand-parents.
Un beau jour, l’auteure radio Klaire fait Grr (prix Italia et prix du Podcast 2018 pour sa fiction « Mon prince viendra ») décide de donner ses ovocytes. Pour crâner à la cantine, et parce que des milliers de femmes attendent ce don dans l’espoir d’un enfant. Commence alors un parcours de la combattante, entre consultations à l’hôpital, effroi de sa mère et doutes dans son couple. Une enquête aux pays des gamètes, un podcast hilarant et touchant, enlevé comme un cartoon sonore.
B.L. d’Otterzele a vingt ans quand un ami lui confie avoir fabriqué un faux dessin de James Ensor, qu’il a revendu en le faisant passer pour un vrai. B.L. d’Otterzele est joueur, c’est aussi un très bon dessinateur et un amateur d’art. Ce jour-là, il découvre une manière excitante, exigeante et élégante de gagner de l’argent. Alors il se met au travail, soutenu par une bande d’amis. Arpenter les salles de ventes, détailler l’état des cadres et des étiquettes, étudier les tableaux des grands maîtres... Et enfin, dessiner "à la manière de" (Delvaux, Permeke, Picasso, Le Corbusier, Ensor, Spilliaert, Frits van den Berghe) des croquis et esquisses, mais sans jamais les signer. A ce jeu-là, la mise en scène est aussi importante que l’objet d'art : B.L. d’Otterzele y excelle... jusqu’à la case prison.
Avec humour et simplicité, cet honnête faussaire belge raconte un marché de l'art où les apparences comptent parfois plus que la qualité de l'oeuvre.
Goûtez aux bals parés-masqués du carnaval de Guyane : ambiance biguine et chaleur tropicale dans les dancings mythiques de Cayenne. On y retrouve chaque samedi soir de carnaval de drôles de créatures, les touloulous. Sous le costume se cachent des femmes qui dissimulent leur identité. Chacun connaît les codes : les touloulous disposent d’un droit éphémère, mais absolu, celui de choisir leurs cavaliers non déguisés. Là, au milieu de la foule, au rythme des instruments, elles se connectent à la musique, à leur partenaire, à elles-mêmes. Le costume est un doux complice pour se laisser porter par les mouvements de leur corps dans un anonymat rassurant.
"Au royaume des touloulous" est une plongée dans les secrets d’une pratique qui fait la fierté de toute une communauté. Groupes de musique : Les Blue Star, Les Mécènes et Karnivor
Ce documentaire a bénéficié d'une bourse d’aide à la création ‘Brouillon d'un rêve sonore’ de la SCAM en 2018.
Déjà 4 épisodes sur le son au cinéma et ce podcast n’a toujours pas parlé de Star Wars ! Cet ultime épisode revient sur la révolution qu’a été le design sonore de Ben Burtt pour le film de George Lucas (1977), et élargit le champ sur le rôle du sound design dans le cinéma fantastique et S-F contemporain.
Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur. Ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.
Films cités dans l’épisode : Terminator 2, Avengers, Valérian, Star Wars, Planète interdite, Matrix.
Anecdote : Le monteur Pascal Villard décortique le sound design révolutionnaire de Ben Burtt pour le film Star Wars. Par exemple, le son des chasseurs TIE fait d'un mélange de moteur et de barrissement d’éléphant.
Avec : Guillaume Bouchateau, Pascal Villard, Grégory Vincent, Jean-Stéphane Guitton
Épisode 4/5: Un frisson dans la nuit
Susciter la peur du spectateur est une entreprise aussi vieille que le cinéma lui-même. Les ingénieurs du son révèlent leurs trucs pour donner le frisson, et décodent les classiques du film d’épouvante, un genre extrêmement sonore.
Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur. Ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.
Films cités dans l’épisode : King Kong, M le Maudit, La Féline, Silent Hill, Martyre(s), Les Rivières pourpres 2, The Shining, Frankenstein
Anecdote :
Le son de la pluie sur un toit rassure, parce que c’est un son régulier, alors que si le son comporte des ruptures, il crée un malaise. Guillaume Bouchateau donne en exemple le petit Danny sur son tricycle dans les couloirs de l’Hôtel Overlook : le son discontinu des roues passant des tapis au plancher rend la scène oppressante pour le spectateur de Shining.
Avec : Jean-Stéphane Guitton, Guillaume Bouchateau, Pascal Villard, Nicolas Becker, Nicolas Dubois, Judith Guittier
Épisode 3/5: Marcher sur des os
Poireaux, pâtes et cuir : les bruiteurs du cinéma font parler les matières. Gros plan sur un métier encore artisanal qui est au cœur du travail de la bande son des films de genre.
Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur, ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.
Films cités dans l’épisode : Le labyrinthe de Pan, Alien, Le loup-garou de Londres, Total Western, 127 heures, Revenge.
Anecdotes :
Nicolas Dubois fait pousser un poil de loup-garou en épluchant un pamplemousse...
Au tout début de sa carrière, Judith Guittier travaille sur le film Total Western pour lequel elle doit bruiter une scène de torture... avec des endives ! Le son qu’elle obtient est si réaliste et si écoeurant qu’elle doit sortir du studio.
Avec :
Grégory Vincent, bruiteur (Premier contact, Revenge, Au revoir là-haut, L’écume des jours...)
Judith Guittier, bruiteuse (Le transporteur, Taxi 3, La Princesse de Montpensier...)
Nicolas Dubois, bruiteur, créateur et responsable de la société Soundfishing
Nicolas Becker, Pascal Villard
Depuis la naissance de notre fille, Rose, d'improbables bonnes fées veillent sur elle. Elles sont chinoises, travailleuses du sexe et font partie de notre vie. Car mon homme, Tim, bosse depuis dix ans avec elles à Médecins du Monde. Il y a quatre ans, j'étais enceinte quand elles ont créé leur propre association, Les Roses d'acier. Quelques mois plus tard, notre fille est née et on a décidé de l'appeler Rose. Notre Rose et les Roses d'acier ont en commun une chanson de pop chinoise, un goût prononcé pour les gâteaux d'anniversaire gonflés à la chantilly, et des histoires de résistance. Entre soirées de karaoké endiablées et manifs de travailleur.se.s du sexe, c'est le récit de cette rencontre miraculeuse et de combats communs. "Nous sommes les Roses d'acier, aux quatre coins du monde, notre sourire s'étend sans jamais rien céder."
Anne-Sophie Lepicard a grandi à Rouen en écoutant la radio. Auteure de plusieurs courts métrages, elle travaille désormais comme formatrice et intervenante en audiovisuel tout en développant ses propres projets.
Épisode 2/5 : Le cri des monstres
Pascal, Guillaume et Nicolas travaillent le son pour les plus grands réalisateurs. De King Kong à Premier contact, de Jurassic Park à Godzilla, ils décryptent les cris des créatures fantastiques les plus célèbres et dévoilent leurs astuces pour donnent vie aux monstres.
Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur, ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.
Films cités dans l’épisode : Godzilla, King Kong, Premier contact (Arrival), Valérian, E.T, Jurassic Park, Silent Hill, Them (Des monstres attaquent la ville).
Anecdotes :
Le cri inventé pour le monstre japonais Godzilla a été fabriqué à partir d’un gant de crin frotté contre une contrebasse. Ce son si reconnaissable est encore utilisé dans les remakes d’aujourd’hui.
Pour créer le langage des octopodes du film Premier contact (Arrival), le bruiteur Nicolas Becker a utilisé comme base le chant des baleines.
Avec : Pascal Villard, Guillaume Bouchateau, Nicolas Becker
Un podcast sur le son au cinéma, comment on le fabrique et à quoi il sert. Effets, trucages et astuces, les oreilles d’or du cinéma révèlent comment ils créent la bande sonore d’un film. Ils sont bruiteurs, monteurs ou compositeurs, ils travaillent sur des blockbusters de science-fiction ou des films d’auteur, ils adorent leur métier et racontent tout depuis leur studio.
Episode 1/5 : Du vent dans la plaine
Dans ce premier épisode, les ingénieurs du son de La haine, Gravity et Sur mes lèvres dévoilent les bases de la mise en scène sonore. Ils racontent le rôle de l’ambiance au cinéma, expliquent comment le son des films peut raconter une histoire, donner des indices et entrer dans l’inconscient du spectateur pour influencer ses émotions.
Films cités dans l’épisode : La Môme, Sur mes lèvres, Blade Runner, La Haine, Gravity, Rencontres du troisième type.
Anecdote : Dans La Haine, toutes les séquences à Paris sont en son mono, et tout ce qui se passe en banlieue est en stéréo. Ce qui donne à la capitale l’effet d’une ville inconnue, confuse et dangereuse pour les banlieusards, quand au contraire leur cité trouve avec un son large et riche une forme de grâce et de profondeur.
Avec : Pascal Villard, monteur son et sound designer (Santa & Cie, De rouille et d’os, De battre mon cœur s’est arrêté). César du meilleur son pour La Môme et Sur mes lèvres.
Guillaume Bouchateau, monteur son et sound designer (Valérian, Les Combattants, Jack et la mécanique du cœur).
Jean-Stéphane Guitton, compositeur et professeur de musique de film au conservatoire de Paris.
Anne Le Campion, mixeuse (La jeune fille et la mort, Miss Sloane, Léon...) César du meilleur son pour Tous les matins du monde.
Nicolas Becker, bruiteur, sound designer et compositeur (Gravity, 127 heures, La Haine, Premier contact...)
Aurore conçoit des publicités sur le web pour des banques ou des marques de luxe. Au début, les paillettes du CDI et des tickets restos lui suffisent. Mais très vite, elle se demande pourquoi, après avoir dépensé 30 000 euros dans une école de commerce avec l'espoir d'une bonne carrière , elle se pose autant de questions sur le sens de son travail. Et puis, un jour, elle découvre l'existence du "bullshit job" ou "job à la con". Un bullshit job, pour Jean-Laurent Cassely, journaliste et auteur du livre "La révolte des premiers de la classe", c'est un métier qu'on ne peut pas expliquer à sa grand-mère. Chef de projet, community manager, responsable marketing... Tous ces nouveaux boulots, valorisés socialement, mais dont l'impact sur la société est nul ou négatif. Et donnent à ceux qui les occupent un fort sentiment d'inutilité. Elle enquête sur ce phénomène et rencontre celles et ceux qui pensent être plus utiles à boire des cafés au bar du coin plutôt que de passer leur journée à "bullshiter".
Pour Nénette, ma grand-mère, ça n’a pas toujours été facile de parler le français. Sa langue à elle, c’est le patois limousin. Mais aujourd’hui, de Limoges à Bordeaux, il ne reste plus grand monde avec qui échanger. La langue s’évapore en même temps que les gens qui la parlent. Alors, je reviens à la ferme lui rendre visite et enregistrer les mots, les graver, avant qu’ils ne disparaissent.
Mathilde veut devenir juive. Personne dans sa famille n’est juif. Mais depuis plusieurs années déjà, elle étudie la Torah et ses commandements, elle apprend l'hébreu et fréquente des rabbins. Car ce sont les rabbins du Consistoire qui, un jour, lui accorderont ou pas sa conversion. Elle apprend sa future religion et pratique avec passion : ne pas fumer le samedi, allumer les bougies de shabbat, réciter les prières...
Mais il y a un problème. Mathilde est avec une fille, d’origine iranienne en plus. Une situation inadmissible pour les orthodoxes : "S’ils me chopent en train d’embrasser ma copine, je suis morte, quoi." Pourquoi, comment, peut-on se convertir à une religion qui refuse son identité sexuelle ?
Depuis mes 17 ans, je couche avec le même garçon : Léo, mon amoureux du lycée. Ca peut paraître curieux en 2018, mais à bientôt 25 ans, je n’ai connu qu’un seul partenaire sexuel. Comme ma grand-mère Colette ! Sauf que Colette a épousé un mari plutôt dominateur et volage, voire carrément abusif. A 90 ans, elle parle pour la première fois de son intimité et livre enfin tout ce qu’elle s’est retenue de dire durant toute sa vie : la vie sexuelle d’une femme dans les années 50. Une vie prisonnière des normes, de la religion, mais où brûle encore le regret d'un amour échappé.
A 20 ans, Rémi, Georges, Gilles et les autres se sont retrouvés soldats, appelés au cœur de la guerre d’Algérie. Une guerre sans nom et sans visage, avec son lot d’atrocités et de crimes. A leur retour en France, personne ne leur a posé de questions : ni leurs femmes, ni leurs parents. Comme beaucoup d'autres ils se sont tus.
50 ans plus tard, c’est le déclic quand ils reçoivent leur pension d’ancien combattant. Impossible pour eux d’accepter cet argent pour des crimes qu’ils ont commis là-bas. Alors Rémi et ses amis, une bande de vieux paysans retraités du Tarn, fondent la 4ACG, Association des Anciens Appelés d’Algérie Contre la Guerre. Par ce biais, ils reversent leur maigre pension à des associations humanitaires en Algérie. Mais surtout, ils permettent à tout nouvel adhérent de raconter pour la première fois son histoire de la guerre d'Algérie. Des témoignages émouvants et pas militants, qui font la part des horreurs. Des récits durs et d'autant plus nécessaires pour lever les tabous sur une guerre qui n'a jamais dit son nom.
"Je n'ai pas vraiment connu ma mère qui est morte quand j'avais treize ans. Mais j'ai gardé pas mal d'affaires dont un petit agenda rouge de l’année 1966. C’est l’agenda de ses 20 ans, quand elle étudiait dans l'Espagne franquiste. Je suis curieuse de savoir ce qu’il contient, mais il est écrit en russe. Heureusement, je connais une traductrice qui va pouvoir m’aider à le déchiffrer pour découvrir la jeune fille qu’était ma mère. Mais, au fait, qu’est-ce que j'espère vraiment trouver là-dedans ?"
Claire Latxague est enseignante-chercheuse et éditrice de bandes dessinées.
À 19 ans, Anouk a connu le garçon idéal, beau, drôle et intelligent... Mais dans l'intimité, Damien avait tendance à mal traiter ses compagnes, à « forcer » les rapports sexuels. Six ans plus tard, Anouk retrouve Damien et le confronte sur leur relation. Entretemps il y a eu l’affaire Weinstein et le mouvement #MeToo, et le jeune homme a beaucoup réfléchi à son attitude envers les femmes... La confrontation devient un dialogue, rare, tendu, émouvant. Un moment de résilience, un podcast étonnant qui aborde avec franchise les enjeux majeurs de 2018.
Si vous voulez savoir « ce que veulent les femmes », demandez à un professionnel. Andy est flamand, vit à Anvers (Belgique) et parle plusieurs langues. Il rencontre des femmes pour leur donner de l’amour et du « plezier ». Escort-boy, il propose des moments de douceur, de sexe, de massage ou de sorties de 80€ à 1500€. Ce personnage tendre et truculent fait découvrir sa ville et son métier, et partage quelques réflexions sur l’amour. Alors que l'on questionne enfin les rites et les pratiques de la masculinité, sa parole révèle beaucoup sur les attentes des unes et les manques des autres. Andy, on lui dit oui ("Andy, vertelt ons ya").
Pour ne pas que les voix s’effacent, Sophie a gardé tous les messages du répondeur téléphonique de ses 20 ans. Des centaines de messages qui racontent les années 90, les amis, les amours et le temps qui passe... Désormais réalisatrice TV et radio, Sophie commente un montage dynamique de toutes ces voix. Elle revit ses vingt ans, ses histoires d’amour et ses débuts en radio… La saga s’achève à la veille de ses 40 ans, âge de la (pseudo) maturité professionnelle et amoureuse. Un formidable hommage aux pouvoirs du sonore et à la mémoire des voix, un documentaire exceptionnel à la recherche du temps perdu.
Episode 3
En 1993, Sophie débarque à la Maison de la Radio comme Alice au pays des merveilles. Une année charnière, où l’amour du son s’entremêle avec l’amour tout court. Un premier stage, une rencontre explosive et décisive avec l’homme idéal, qui, dans les années 90 à Paris et en tout cas pour Sophie, se devait forcément d’être brun, latino ou breton, avec des pattes et délicieusement torturé…
Cet été, je l’ai passé en hiver.
J’ai jonglé, j’ai esquivé, j’ai couru dans tous les sens, je me suis roulé par terre, j’ai gueulé et j’ai pleuré. Comme Neymar. Sauf que lui, il n’a pas accouché sans péridurale.
Voici les états d’âme d’une mère au bout du scotch. Comme toutes les mères.
Vivement le printemps !
1er prix de notre concours de podcasts 2018 "Alors ton été, raconte !", Aimée Cymbalista gagne un mixage et cette diffusion rémunérée sur ARTE Radio + un casque Sennheiser HD 300 Pro + un abonnement digital d'un an aux Inrockuptibles. Tous les podcasts (et bientôt peut-être le vôtre) sont à retrouver sur les Audioblogs d'ARTE Radio, la plateforme gratuite dédiée aux créateurs de podcasts.
Pour ne pas que les voix s’effacent, Sophie a gardé tous les messages du répondeur téléphonique de ses 20 ans. Des centaines de messages qui racontent les années 90, les amis, les amours et le temps qui passe... Désormais réalisatrice TV et radio, Sophie commente un montage dynamique de toutes ces voix. Elle revit ses vingt ans, ses histoires d’amour et ses débuts en radio… La saga s’achève à la veille de ses 40 ans, âge de la (pseudo) maturité professionnelle et amoureuse. Un formidable hommage aux pouvoirs du sonore et à la mémoire des voix, un documentaire exceptionnel à la recherche du temps perdu.
Episode 2
Installée dans son studio de Bastille, Sophie, grâce à son répondeur, découvre la liberté. Après trois ans d‘amour fou avec Stéphane qu’elle a connu au lycée, la jeune femme - pour qui l’indépendance est la valeur suprême - multiplie les aventures : Antony, Serge et Michel, fan de l’émission « Là-bas si j’y suis », et qui lui offre son premier enregistreur. Peu à peu, les K7 de son petit Sony viennent grossir la pile déjà grande des K7 du répondeur : Sophie découvre la radio...
Passionné depuis l'enfance par la nature et les grands singes, "Chanee" s'exile à 18 ans en Indonésie. Là le jeune Français vit une vie d'aventurier-écolo, se marie et adopte son nouveau pays. Devenu Indonésien, il créé le premier programme de sauvegarde des gibbons à Bornéo. Dans une magnifique balade sonore au milieu des grands singes, Chanee explique comment l'achat de terrains par l'association Kalaweit est devenu la seule façon efficace de protéger la forêt contre son exploitation abusive. Et pourquoi "l'huile de palme responsable" n'est qu'une illusion pour les ONG et les fabriquants de pâtes à tartiner...
A l'instar d'Aliette Jamart avec les chimpanzés du Congo, ou d'Hélène Collongues avec les singes laineux du Pérou, l'engagement personnel de Chanee est devenu un moteur concret de conservation locale et de prise de conscience globale. Rodolphe Alexis l'a suivi à "Kalaweit Supayang" le deuxième site de l'association, à la fois réserve forestière et centre de conservation, sur l'île de Sumatra-est.
Pour ne pas que les voix s’effacent, Sophie a gardé tous les messages du répondeur téléphonique de ses 20 ans. Des centaines de messages qui racontent les années 90, les amis, les amours et le temps qui passe... Désormais réalisatrice TV et radio, Sophie commente un montage dynamique de toutes ces voix. Elle revit ses vingt ans, ses histoires d’amour et ses débuts en radio… La saga s’achève à la veille de ses 40 ans, âge de la (pseudo) maturité professionnelle et amoureuse. Un formidable hommage aux pouvoirs du sonore et à la mémoire des voix, un documentaire exceptionnel à la recherche du temps perdu.
Episode 1
Le répondeur téléphonique fait partie de ces inventions, comme le minitel ou le bi-bop, qui ont révolutionné la façon de vivre d’une génération. C’est d’ailleurs le tout premier objet acheté par Sophie pour meubler son tout premier studio, dans le quartier de la Bastille, à Paris, en 1989. Pour elle et pour sa bande de copains, cette machine est vite devenue la pierre angulaire de leur vie sociale. Mais pour Sophie, atteinte du "syndrome du sablier" qui ne veut pas que le temps s’écoule ni que les bons moment disparaissent, le répondeur a vite représenté beaucoup plus que tout ça…
A 46 et 56 ans, Mélissa et Soraya ont vécu leur vie dans les marges : prostitution pour l'une, cambriolage pour l'autre, drogues pour les deux. Chez Soraya, le samedi à l'heure du thé, les vieilles copines racontent le bon vieux temps des braquages propres, des amours de voyous et de la coke plus pure.
Portrait à deux voix d'une marginalité féminine féroce et assumée, qui questionne notre morale, nos certitudes et nos choix. Vous reprendrez bien une galette de crack avec votre tasse de thé ?
Ce documentaire a bénéficié d'une aide à l'écriture Brouillon d'un rêve de la SCAM.
A retrouver sur la chaîne YouTube ARTE Radio.
Après « C’est maman », parité oblige, voici le tour de « C’est papa ». Un bref montage de 4 min composé à partir des 214 messages vocaux de vos pères collectés grâce aux réseaux sociaux. Merci à tous les contributeurs.
Et rappelez votre papa !
A retrouver sur la chaîne YouTube ARTE Radio.
En 2015, Zoé rêve d'un petit cocon au calme pour dormir allègrement. Elle trouve un studio au rez-de-chaussée dans le 15ème arrondissement, réputé le plus tranquille de la capitale. Les premiers mois elle dort comme un bébé. Mais une nuit, des grosses basses et des cris de jaguar la tirent d'un sommeil profond. Qui est ce voisin foutraque qui balance du gros son à 3h du mat ? Une enquête de voisinage.
Ancien caïd d’une cité de Villiers-le-Bel, en banlieue parisienne, Wilfried parle avec recul de son passé de délinquant, de son enfance, de son quartier… De son désir de s’en éloigner aussi, en achetant un pavillon pas trop loin des barres d’immeuble où il a grandi. C’est au moment où il pensait quitter sa cité que la cité l’a rattrapé. Wilfried Atonga a été tué le 17 mars 2016 dans un bar-tabac de Goussainville. Isabelle Coutant et Mehdi Ahoudig l’enregistraient depuis plus d’un an pour faire son portrait.
De portrait, le documentaire se mue alors en enquête pour comprendre le drame. Les auteurs rencontrent son frère Jean, ex-champion du monde de boxe et animateur d’un club dans le quartier, son autre frère Yvon qui enregistre un rap à sa mémoire, sa femme et mère de ses enfants Sandrine, mais aussi l’avocate de la famille et la journaliste locale du Parisien. L’honneur, l’omerta, la vengeance, l’orgueil, les armes, tels semblent les ingrédients du destin de Wilfried, qui prend des allures de tragédie grecque…
Décembre 2019 : le meurtrier de Wilfried est condamné à 18 ans de prison.
Une enquête signée Isabelle Coutant (les Migrants en bas de chez soi, Seuil) et Mehdi Ahoudig (Prix Europa pour Qui a connu Lolita ? et Poudreuse dans la Meuse).
A retrouver sur la chaîne YouTube ARTE Radio.
Il n’a laissé qu’une vingtaine de chansons, mais elles ont changé à jamais la musique de l’île de La Réunion. En ballade entre les champs de cannes à sucre et les volcans, David Commeillas part sur la piste d’Alain Péters, chanteur et poète maudit mort à 43 ans. Génie torturé, alcoolique et autodestructeur, Alain Péters a magnifiquement transformé le maloya en poésie dans les années 70. Ses chansons sont plus proches de la mélancolie de Nick Drake ou de Leonard Cohen que des clichés d’une musique des îles forcément festive… Pour mieux saisir la création de Péters, David rencontre le groupe Groove Lélé qui nous initie au maloya, la musique traditionnelle des esclaves de La Réunion. Puis le grand chanteur Danyel Waro prépare un rougail à la morue en racontant ses souvenirs et ses regrets avec Péters. Carlos de Sacco du groupe Grèn Semé nous conduit chez Jean-Marie Pirot, l’homme qui a réalisé ses rares enregistrements. Enfin le musicien Labelle, esthète d’une musique électronique métissé, explique pourquoi Alain Péters est une inspiration évidente pour une génération créolisée.
Avec les voix de : Alain Péters, Danyèl Waro, Grèn Sémé, Jean-Marie Pirot, Groove Lélé, Labelle...
La playlist du podcast avec les morceaux d'Alain Péters, Danyèl Waro, Labelle... est disponible sur Deezer et Spotify.
Judith et Babou sont des poètes, des fonnkézers comme on dit à la Réunion. Ils écrivent des poèmes que l'on nomme en créole des fonnkèrs, des fond'coeur. Cette forme de poésie a été créée dans les années 60 /70 pour lutter contre la politique assimilationniste que menait à l'époque l'état français dans les départements d'outre-mer. Ainsi, comme leur ont montré une génération de fonnkézers avant eux, ils inventent et déclament des fonnkèrs pour faire vivre leur langue créole aussi sensuelle que fragile. Une manière pour eux de revendiquer leur identité multiple, de rendre hommage à leurs ancêtres, de soigner leurs blessures cachées.
Le youyou (youyou youyou...) est un cri de joie qui résonne lors des fêtes au Maghreb et au Machrek. C'est une pratique vocale et sociale plutôt réservée aux femmes, qui lancent des youyous lors des naissances, mariages ou spectacles. Mais d'où vient le youyou ? Et que veut-il dire ? Petite enquête sonore entre Marrakech et la vallée de l'Ourika, dans le Haut-Atlas marocain, plus précisément dans les villages berbères de Setti Fatma et Aguelmouss ; et à Paris auprès d'un ethnomusicologue.
Avec : Izza Genini, réalisatrice ; Jean Lambert, ethnomusicologue ; Jamila Samat et sa mère ; des femmes berbères du Haut-Atlas au travail dans les champs.
CGT, FO, CFDT, SNJ... les syndicats peuplent ma mauvaise conscience. Comment se fait-il que je ne sois pas syndiquée, alors que je suis une jeune journaliste exploitée de gauche ? Et d'ailleurs, pourquoi y a t-il si peu de syndiqués en France ? Est-on à ce point allergique aux merguez et aux mégaphones ? Est-ce que le problème vient des syndicats ou de moi ? J’ai mené l’enquête dans ma tête et dans les cortèges de tête. J'ai rencontré des gens sérieux et des gens formidables pour vous raconter ce qu'on peut faire, ici et aujourd'hui, tous ensemble tous ensemble ouais.
Ancienne prof dans une banlieue difficile, Delphine Saltel retrouve les élèves qu’elle avait enregistrés au collège et confronte leur voix d’enfant à leur parcours d’adulte. 12 ans après leur troisième, que sont devenus les petits caïds et les premières de la classe ? Inattendu, drôle et parfois dérangeant, un podcast documentaire sensible sur l’école, la banlieue et la diversité des destins.
En partenariat avec L’Obs.
4. Assa
Assa, c’était la bonne élève, celle qui faisait parfois régner l’ordre à ma place. Issue d’une famille nombreuse et polygame, elle m’a permis de la suivre pendant plusieurs mois et de découvrir la cité à travers elle. 12 ans plus tard, Assa accomplit en toute discrétion une étonnante ascension sociale.
Ancienne prof dans une banlieue difficile, Delphine Saltel retrouve les élèves qu’elle avait enregistrés au collège et confronte leur voix d’enfant à leur parcours d’adulte. 12 ans après leur troisième, que sont devenus les petits caïds et les premières de la classe ? Inattendu, drôle et parfois dérangeant, un podcast documentaire sensible sur l’école, la banlieue et la diversité des destins.
En partenariat avec L’Obs.
3. Hélène
Hélène était une élève difficile, perdue, timide. Je la voyais chaque semaine en tutorat [https://cdn.arteradio.com/permanent/arteradio/son/1368/prof_6]. Je la retrouve 12 ans après, mère célibataire et sans emploi. L’écoute des sons enregistrés à l’époque crée un profond malaise, tant Hélène semble toujours prisonnière de ses difficultés et de son attitude de « victime ». Du coup, je m'interroge sur le rôle de l'école et sur le mien : qu'est-ce qu'on a raté ? Un destin est-il tout tracé ?
Ancienne prof dans une banlieue difficile, Delphine Saltel retrouve les élèves qu’elle avait enregistrés au collège et confronte leur voix d’enfant à leur parcours d’adulte. 12 ou 15 ans après leur troisième, que sont devenus les petits caïds et les premières de la classe ? Inattendu, drôle et parfois dérangeant, un podcast documentaire sensible sur l’école, la banlieue et la diversité des destins.
En partenariat avec L’Obs.
2. Ange
Dans mes souvenirs de prof débutante, Ange, c’était la terreur. L’élève que je redoutais de croiser dans le couloir. Un grand gaillard imposant, et un perturbateur qui sabotait mes cours sur le complément d’objet direct. Il a d'ailleurs fini par se faire exclure du collège . Quand je le retrouve, il a 25 ans et un profil de gendre idéal, en CDI et propre sur lui. Comment ça marche, une telle métamorphose ?
Ancienne prof dans une banlieue difficile, Delphine Saltel retrouve les élèves qu’elle avait enregistrés au collège et confronte leur voix d’enfant à leur parcours d’adulte. 12 ans après leur troisième, que sont devenus les petits caïds et les premières de la classe ? Inattendu, drôle et parfois dérangeant, un podcast documentaire sensible sur l’école, la banlieue et la diversité des destins.
En partenariat avec L’Obs.
1. Abdelkader
A 14 ans, Abdelkader, cancre ingérable mais attachant, était abonné aux conseils de discipline et massacrait Rimbaud. Il rêvait de quitter le collège au plus vite, d’aller en BEP, d’entrer enfin dans la vraie vie. Quand je le retrouve 10 ans plus tard, il habite encore chez sa mère et ne manque pas d’aplomb pour raconter les turbulences de sa vie au quartier.
Oscar, 2 ans et 8 mois, pique des grosses colères à toute heure du jour et de la nuit. Il tape, se roule par terre, devient rouge écarlate, mord… Ses parents sont perdus, ils ne dorment plus, culpabilisent, s’engueulent. Alors sa mère va trouver réconfort et conseils auprès de ses copines avec des enfants également "difficiles". Et quand vraiment ça devient ingérable, les parents d’Oscar vont voir une psy. Mais avant même d’appliquer ses conseils, il se passe un truc étrange…
En racontant son histoire à la première personne, Karine Le Loët affronte avec humour les tabous sur les enfants difficiles, la culpabilité des mères, les tensions dans le couple, la difficulté à élever un enfant... tout en restant jusqu'au bout lucide et drôle. Un podcast d'utilité publique.
Ma mère Catherine, 82 ans, vient de retrouver un compagnon, Antoine, 73 ans. Pas toujours facile de voir sa mère amoureuse... et de toucher aux tabous du désir chez ses vieux parents africains. Antoine avait 16 ans quand ils se fréquentaient au village, en Côte d’Ivoire. Après une vie en exil et 60 ans sans nouvelles, Antoine raconte ses retrouvailles inattendues avec son amour de jeunesse : ma mère.
Quand elle était jeune, Andréa écoutait tellement de rap qu'elle avait peur de la fellation, toujours présentée comme un truc sale. Elle réunit ses copains et une collégienne pour discuter de ces questions : jusqu'où le rap influence-t-il la sexualité ? les rappers sont-ils tous des bonhommes ? et les rappeuses alors ? Entre story perso et punchlines, un débat mi-sérieux mi-détendu pour tenter de cerner l'influence du hip-hop sur les codes d’une société sexualisée. Un podcast frais sur un sujet chaud.
Avec Kim Chapiron, réalisateur, 6rano, rapper libertin, Maonghe, photographe féministe, et Coralie, collégienne.
A 33 ans, Léo est fiancé et vit en couple. Haut fonctionnaire, il effectue diverses missions pour la diplomatie française. Mais surtout, Léo revendique une sexualité hors des sentiers battus : bisexuel, libertin, s'adonnant aux plaisirs SM... Léo nous livre, à voix nue, les moments déclencheurs qui l'ont poussé à explorer une sexualité différente. De ses entretiens d'embauche où il dévoile sa vie privé à ses premières expériences sado masochistes, de la violence dans le sexe à la confiance dans le couple, Léo parle sans filet et sans tabou.
Kevin, 21 ans, est déficient visuel depuis sa naissance. Il pratique le torball, un sport collectif qui se joue "à l'aveugle" avec un ballon à clochettes. Un sport fondé sur une qualité d’écoute particulièrement précise et sur un repérage de l’espace extrêmement méticuleux. Un sport collectif qui favorise rencontres, autonomie, esprit de compète et divertissement.
A déguster au casque pour l’effet binaural en 3D audio.
Il y a plusieurs années, ma cousine Malou et mon amie Esther m'ont parlé du flux instinctif libre, une méthode qui consiste à retenir son sang dans son vagin lorsque l'on a ses règles. Plus besoin de serviettes, de tampons, ni même de coupe menstruelle : on contracte le périnée, puis le sang s'écoule de lui-même lorsqu'on va aux toilettes. Au bout de quelques mois, cela devient un automatisme. Je ne les ai pas crues. J'ai évité de penser à mes règles et au tabou fondateur qu'elles constituent pour notre société. J'en ai parlé avec Elise Thiébaut, auteure de "Ceci est mon sang" (La découverte). Et puis un jour, mes amies ont fini par me convaincre d'essayer...
Extraits de pubs vintage et textes de : Pline l'Ancien, "Histoire naturelle", 77 après JC - Claude Levi-Strauss, "l'Origine des manières de table", 1968 - Coran, sourate II, verset 222, VIIème siècle après JC - Saint-Grégoire, "Homélie 29", Vème siècle après JC - Tardieu, "Manuel de pathologie et de clinique médicale", 1873 - Séverin Icard, "la Femme pendant la période menstruelle : étude de la psychologie morbide", 1890 - Sigmund Freud, "Nouvelle Conférence d'introduction à la psychanalyse", 1932.
Rodolphe Alexis pose ses micros dans les forêts d'Asie. Chef d'orchestre d'une nature bruyante et talentueuse, il construit son plan sonore avec la nature et ses animaux musiciens, gibbons, oiseaux, cigales ou batraciens. Réflexions et éthique d'un "musicien documentaire" au micro d'ARTE Radio, et dernier épisode d'une série dédiée au paysage sonore. Qui s'achève avec le son de la chauve-souris bourdon, le plus petit mammifère au monde...
Il est une heure du matin au Nicaragua. A quelques 9000 km du brouhaha parisien.
Là-bas se trouve un autre espace-temps, mais aussi une autre musique, celle de la jungle, de sa nature et de son peuple. De jour comme de nuit alternent les choeurs d’insectes, de batraciens, de serpents, de mammifères et d’oiseaux. Au milieu de ce chorus, une homo sapiens vacille entre le sommeil et ses souvenirs de théories du sonore. Elle se dit qu’on ferait bien de passer plus de temps à écouter la nature pour questionner notre place parmi elle.
Un bref moment d'écoute à la fois intime et thérapeutique. Une page arrachée à un carnet de voyage, prétexte à une exploration des vertus du son sur le corps.
Enfant, Assetou a été excisée. A 32 ans, elle a décidé de subir une opération du clitoris pour retrouver le plaisir et l'estime de soi. A l'approche du passage au bloc, la jeune femme appréhende. Va t-elle franchir le pas ? Alexandra Vardi a rencontré Assetou avant et après l'opération.
Marc Namblard est audio-naturaliste. Il "chasse le silence" pour enregistrer les sons de la nature et des animaux. En France, les zones de silence sans bruit d'origine humaine sont devenues extrêmement rares et précieuses. Notre chasseur est contraint de parcourir plus de 600 km depuis les Vosges pour se rendre en Lozère, l'un des départements les plus silencieux de France. Très peu de trafic aérien et routier, peu de vent, et une riche faune sauvage. Sa mission du jour est de piéger le brâme du cerf. Il lui faut pour cela une base de silence la plus pure possible sur laquelle peindre au micro son paysage sonore. Rendez-vous entre le Causse Méjean et le Mont Aigoual. Les lieux précis de "chasse" seront tenus secrets, pour ne pas troubler la magie du silence...
Parmi les sons de la nature, le bruit des vagues est l'un des plus connus et des plus appréciés. Il a aussi beaucoup à nous dire. Parce qu'il a longtemps enseigné le son, Christian Canonville sait comment enregistrer et comment lire ce paysage sonore des vagues sur la plage. Comment se jouer des rafales du vent, des rouleaux assourdissants, des ondées passagères, pour capter les multiples langages de l'estran, cet espace éphémère découvert à marée basse. Fond d’air, ambiance, paysage, personnage… Avec sensibilité, il explique ce que l'écoute nous apprend d'un territoire, et comment mettre en scène le réel pour qu’il sonne plus vrai.
Christian Canonville a enseigné durant 20 ans à l' E.N.S. Louis-Lumière les fondements de la prise de son au cinéma, puis ceux de la réalisation de documentaires et de fictions radiophoniques.
A 30 ans, Demba, fils d’immigrés sénégalais, menait une petite vie tranquille. Un travail, une femme, un bébé en route, son chemin était tout tracé. Il avait oublié un détail : la promesse faite par ses parents à un oncle alors qu’il était enfant. Pour éviter le déshonneur dans le village dont ils sont originaires, et parce qu’il n’a pas su dire non à ses parents, Demba a épousé sa cousine au Sénégal. Il est ainsi devenu polygame. Il raconte la façon dont le destin bascule.
Yolande, 82 ans, est esthéticienne. Depuis 50 ans qu’elle arrache des bandes de poils, elle a vu les maillots s’échancrer et, avec eux, les corps se libérer. Mais s’épiler entièrement le sexe et la raie des fesses, est-ce vraiment une libération ? Et au fait, pourquoi on s'épile ? Ou pour qui ? Pauline Boulet a posé son micro entre les cuisses des clientes et la marmite de cire chaude.
Dans la petite commune de Maconge, en Bourgogne, les cloches sonnent toutes les heures de nuit comme de jour. Un ancien enfant du pays, revenu de Paris dans son village pour ouvrir des chambres d’hôtes, ne l’entend pas de cette oreille. Hors de question que ses clients soient réveillés par des bruits nocturnes. La guerre est déclarée...
Une comédie documentaire au son des cloches.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
(9/9) Sauvée par le son
Un nouveau magnétiseur, monsieur H, dégage tant de choses qu’il fait pleurer Fabienne. Elle décide de partir en vacances.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
(8/9) Madame M. et les vies antérieures
L’année est largement écoulée et Fabienne est envahie de plaques rouges. A bout de ressources, elle part consulter ses ancêtres.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
7. Pourquoi pas l'ayahuasca
Puisque le psoriasis a une dimension psychosomatique, pourquoi ne pas se purifier l’esprit? L’ayahuasca, plante hallucinogène d’Amérique du Sud, est à la mode. Fabienne participe à une cérémonie shamanique dans les Flandres belges.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
6. La poupée vaudou
Fabienne fabrique une poupée vaudou pour jeter un sort à sa voisine de Bruxelles. A Paris, le remède à base de fugo est arrivé d’Afrique.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
5. Attaque de la voisine
A Bruxelles, un conflit de voisinage accentue les crises de psoriasis. Fabienne décide de se défendre. Et la meilleure défense, c’est bien connu, c’est l’attaque…
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
4. Le marabout
Après un rendez-vous manqué, Fabienne rencontre Doudou, un sympathique marabout Africain.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
3. L'exorciste
Retour en Normandie, cette fois pour une tentative de soin par la puissance de la pensée et les prières catholiques.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
2. La bave d'escargot n'atteint pas le magnétiseur
Sur les conseils d’un paysan vendéen, Fabienne traite ses plaques rouges à la bave d’escargot. Elle rencontre ensuite un magnétiseur qui lui pose des questions troublantes.
Pour soigner son psoriasis, Fabienne décide de tester tous les remèdes de sorciers, guérisseurs et autres marabouts. Pendant plusieurs mois, elle enregistre ses traitements (magnétisme, bave d’escargot, ayahuasca…), ses rencontres et ses crises de foi. Une comédie vraie dans l’univers des médecines parallèles.
Cette série documentaire a bénéficié d’une bourse SCAM "Brouillon d’un rêve".
1. Les fleurs rouges et l’homme du Caire
Depuis une dizaine d’années, Fabienne a du psoriasis. Des plaques rouges apparaissent sur sa peau, ses bras, ses jambes. Elle n’ose plus se déshabiller à la plage. La médecine classique, remboursée, ne la guérit pas. Fabienne décide de suivre pendant un an tous les traitements alternatifs qu’on lui conseille. Première rencontre, au Caire, un homme l’aborde et l’entraîne pour acheter une pommade miraculeuse…
Pour Caroline, la nourriture, c’est compliqué. Manger lui procure un mélange de peur et de plaisir, d'angoisse et d'apaisement. Comme une toxico, elle alterne boulimie et privation, sport et orgie de gras. Elle raconte sans rien cacher sa semaine de désordre alimentaire. Un document coup de poing, superbement écrit et mis en sons, qui lève un pan du voile sur les problèmes de boulimie, d'anorexie, de rapport à la nourriture.
A retrouver sur la chaîne Youtube ARTE Radio.
Feriez-vous un bon croque-mort ? A l’Ecole nationale des métiers du funéraire, une dizaine « d’élèves », pour la plupart en reconversion professionnelle, suivent une formation pour devenir conseillers funéraires. Rédaction d’hommages, interro « cimetières et concessions », psychologie du deuil : le programme est dense et les gaffes se multiplient. Aujourd’hui, séance d’impro : on reçoit et on joue des familles endeuillées. Si l’ambiance est bon enfant et l'humour forcément noir, force est de reconnaître que la mort est un métier.
"Wargames", "2001", "Alien", "Blackhat"... il y a toujours un écran dans l'écran et un ordinateur dans le film. Guillaume Bouchateau est monteur son depuis vingt ans. Il commente les bruitages bizarres que ses collègues imaginent pour donner une voix aux machines.
Gaspard a 12 ans et une maman chamane (ou shamane, si tu préfères). Ils racontent leur quotidien pas banal, avec du tambour derrière la cloison, des esprits dans le salon et des chips à la cuisine. Maman a quitté un poste de cadre pour s'épanouir dans la thérapie parallèle. Ado est partagé entre l'envie de croire à ses pouvoirs et celle de jouer à l'ordi sans odeurs de sauge.
Mathilde doit adopter l'enfant qu'elle a eu avec sa compagne. Depuis le mariage pour tous, c'est la seule solution dans une famille homoparentale pour que "l'autre mère", la pas-biologique, puisse avoir un statut auprès de l'enfant qu'elle a voulu, bercé, soigné... Mais à l'automne 2013, tout le monde tâtonne autour de cette démarche. Entre tracas administratifs, visite des flics et tensions dans le couple, ce parcours à la fois intime et politique révèle des inquiétudes enfouies autour du statut de parent.
Prix "Grandes ondes" de la meilleure création documentaire au festival de Brest Longueur d'ondes 2018.
A retrouver sur la chaîne Youtube ARTE Radio
"Mon père était un cosmonaute soviétique. Enfin, presque : il entraînait les cosmonautes sur la base secrète de Soyouz en URSS. Depuis qu'on est arrivés en France, il dépérit. J'ai voulu faire son portrait avec des synthés vintage.
"Cosmic Dad" est un documentaire intime qui s'écoute comme une fiction rétrofuturiste. Le héros, Vadim Demine Vladimirovich, était ingénieur militaire dans la recherche spatiale soviétique. Nous avons quitté l'URSS quand j'étais enfant. Aujourd'hui, à 74 ans, mon père vit de sa maigre retraite en banlieue parisienne. Il est resté un monsieur fantasque, obsédé par les sonnets de Shakespeare, la bidouille de circuits électriques et ses souvenirs hallucinés de la conquête spatiale. Nous ne sommes pas très proches. Hommage à un homme étrange et obsessionnel, comme je les aime."
Artiste et performeuse, Regina Demina aime les vieux synthés et chanter quelquefois.
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (12/12) : La configuration idéale. Zoé aimerait vivre auprès d’un couple en gardant sa totale liberté sexuelle. Mais, en secret, elle rêve de tomber amoureuse…
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (11/12) : L'effet tiroir-caisse. Zoé a découvert que toutes les femmes peuvent devenir des femmes fontaines…
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (10/12) : savoir dire non. Zoé a arrêté de boire et elle a appris à dire non.
Nicolas a perdu l’odorat pendant son enfance. Il est atteint d’anosmie, une maladie rare qui le prive des odeurs. On peut s’imaginer ne pas voir, ne pas entendre... mais que veut dire de ne pas sentir ? Plongé dans une bulle de vide, il mène une vie en partie coupée des souvenirs et du plaisir. Un témoignage fort, à la fois lucide, drôle et terrible, et qui invite à fourrer son nez partout.
A retrouver sur la chaîne Youtube ARTE Radio
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (8/12) : l'appétit vient en mangeant. Pour Zoé, le sexe donne envie de sexe et le plaisir s’apprend.
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (8/12) : Zoé veut pouvoir baiser comme un homme. Et être sur un même pied d’égalité, sans être jugée.
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (7/12) : Séduction
Zoé est attirée par les hommes et les femmes. Elle distingue dans sa vie sexuelle le sexe-amour du cul récréatif.
"Mon album de photos, c’est une famille française blanche typique des années 80. La petite métisse avec la coupe afro, c’est moi. Mes parents m’ont adoptée en toute illégalité, en court-circuitant la procédure imposée par la DDASS. 36 ans plus tard, je réunis ma petite famille, biologique ou pas, pour éclaircir cette histoire…"
Auteure et performeuse, Cécile Cozzolino fait le récit choral de son adoption rocambolesque. Une histoire qui se révèle pleine d'humour, d'amour et de complicité. L'écho d'une époque, pas si lointaine, où l'on pouvait encore ruser avec la loi pour sortir du cadre.
Avec la complicité de Dimitri Merchie et Sarah Jacobs - Ce projet a bénéficicé d'une aide à la production Gulliver (SACD Belgique)
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (6/12) : L'aspirateur
Zoé ne se sépare jamais de sa petite mallette à jouets. Depuis, elle lit beaucoup moins le soir.
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (5/12) : collection privée
D’irrumation à "jeez-up", la sexualité, c’est aussi une culture. De la théorie à la pratique, Zoé dresse un petit inventaire des formes de sexes et des différents types d’éjaculation…
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (4/12) : transports amoureux
Zoé ne s’est jamais inscrite sur Tinder. Elle rencontre ses amants dans des soirées ou les transports en commun. Pour jongler avec ses plans culs et ses sex-friends, elle s’est s’organisée…
Que sont devenu les radios libres ? A Radio Saint-Affrique, dans l'Aveyron, comme dans de nombreuses radios locales associatives, on vient travailler par passion. Passion du micro, de la musique, de l'engagement dans la vie locale. Mais, de plus en plus, la recherche de subventions et de financements occupe les salariés à plein temps. Jusqu'à prendre le pas sur le plaisir de la radio. Pour Grégoire comme pour d'autres, c'est l'heure de la rupture. L'heure d'écrire, avec tendresse, humour sonore et amertume, une lettre d'amour déçu.
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (3/12) : Apprentissages
Arrivée au collège, Zoé a dû sortir de son monde imaginaire. Elle s’est entraînée avant sa première fois qu’elle voulait tout sauf romantique…
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (2/12) : Le clitoris de Proust
Zoé se souvient de ses premières découvertes sexuelles avec ses voisines et ses cousines, Marion, Jenifer et Mélanie. Grosses peluches et premiers cunnis.
Zoé, 30 ans, aime parler de sexe et le pratiquer. Elle enchaîne les histoires de cul en tous genres, avec des garçons et plus rarement des filles. De ses émois enfantins à ses plannings de baise, elle fait de ses désirs un terrain de jeu et d’exploration.
Les amours de Zoé (1/12) : L’enfance de l’art
Fille unique éduquée sans tabou, Zoé parle de sexe librement avec ses parents.
Aurore a passé son été à Berlin. Son enregistreur la suit avec ses amis Ben et Flavio, entre clubbing et petits matins, amours fugaces et traces de c. Le récit honnête et cru d'un bon weekend berlinois au XXIème siècle.
Nina Almberg est partie sur les traces des Amazones. Voyageant de Belém au fleuve Nhamundà, au cœur de l'Amazonie brésilienne, elle croise les témoignages des habitant.e.s et les récits des conquistadors du XVIème siècle. A l'époque, on est persuadé d'avoir trouvé en Amérique du Sud les tribus de femmes guerrières dont parlent les légendes de la Grèce antique. Mais les Amazones sont-elles seulement une légende ? En remontant le fleuve, le mythe fait place à une incroyable réalité...
Ce projet a bénéficié de la bourse SCAM Brouillon d'un rêve sonore 2015.
Dans les années 90, Mohamed se radicalise en prison au contact de musulmans salafistes qu'il appelle les "frères muz'". Devenu imam autoproclamé, il exhorte à son tour des détenus à s'entraîner pour le djihad. A 40 ans, après 20 ans à l'ombre, celui que les surveillants surnommaient "Oussama Ben Laden" a aujourd'hui décroché et est sur la voie de la réinsertion. Il raconte le processus d'embrigadement derrière les barreaux, favorisé par la tension et le racisme à l'oeuvre en détention. Entre "frères muz" et matons se multiplient les violences, la provoc' et les coups de pression...
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Depuis son studio dans la cave d'un vieil immeuble marseillais, DJ Oil explique comment piller les médiathèques, sampler Herbie Hancock et les Last Poets sans se faire pincer, découper des voix dans des discours improbables. C'est comme ça qu'il a créé le tube "Afrotress" de l'album Phantom, enregistré intégralement en live.
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
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Que faire quand il ne reste que 24 heures pour finir un album ? Dany Synthé mélange percussions d'orchestre et djembés africains pour créer un énorme tube. Il raconte l'ambiance survoltée de l'enregistrement de "Sapés comme Jamais" pour Maître Gims feat. Niska, un titre qui va engranger plusieurs centaines de millions de vues avant de détrôner Johnny aux Victoires de la Musique.
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
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Les deux jeunes Parisiens de Synapson, l'un fan de hip-hop et l'autre de house, dévoilent les secrets de leur tube "All in you" interprété par Anna Kova. Et nous expliquent pourquoi ce morceau est celui qui a achevé de les réunir.
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
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Depuis son home-studio à Montmartre, Nicolas Repac explique comment les voix du passé peuvent nourrir le son d’aujourd’hui. Démonstration à partir d'un morceau aussi emblématique qu'hypnotique : "All ready", extrait de son album "Black Box".
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
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Pascale est une femme trans de 49 ans. Elle trouve que sa voix sonne encore trop masculine. Depuis plus d'un an, elle fait des exercices de diction et d'intonation chez une orthophoniste toulousaine sensibilisée aux personnes trans. Une thérapie sonore qui interroge tous et toutes : au fait, ça veut dire quoi d'avoir "une voix de femme" ?
Blundetto, bricoleur de boucles et de samples depuis 2005, nous explique la mécanique à l'oeuvre dans son morceau emblématique : le fameux « Voices » avec la chanteuse Hindi Zahra…
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
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La Caution, c’est avant tout deux frères : Hi-Tekk et Nikkfurie, rappeurs et beatmaker, compositeurs de raps à tiroirs loin de tous les formats du genre. Nikkfurie raconte l'histoire d'un standard de leur répertoire, "Poltergheist", et comment on exporte sa musique de la banlieue à Hollywood...
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
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Visiblement, la terre entière le savait avant elle : Elodie est homo. Encore aujourd'hui, on lui demande comment s'est déroulé son coming-out. Alors que le plus dur n'est pas forcément de le dire aux autres. Ca peut être surtout de se le dire à soi. A travers des extraits de son journal intime, les témoignages de ses proches et des sons rigolos, Elodie raconte un changement progressif de regard. Un chemin vers soi qui passe par le déni, la peur, les idées noires, et mène à l'acceptation.
Prix de la visibilité LGBTI : Out d'or 2018 du meilleur documentaire pour Elodie Font.
A retrouver sur la chaîne Youtube ARTE Radio
Le podcast "Coming In" est devenu en 2021 un superbe roman graphique écrit par Elodie Font et dessiné par Carole Maurel. Déjà 10 000 exemplaires vendus (Payot/ARTE Editions) !
Précurseur de l’importation en France d’un rap aux sons électroniques, Animalsons dévoile les dessous d’un de ses plus gros succès avec Booba : le fameux « Numéro 10 »…
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
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De Sean Paul à Beenie Man, Frenchie a travaillé avec les plus grands artistes jamaïcains. En France, il fait sa réputation en produisant les deux premiers albums de Raggasonic, devenus des classiques du genre. Lors d’un passage éclair en France il raconte le processus de création de l’énorme tube « Aiguisé Comme Une Lame » avec Suprême NTM…
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
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David Commeillas et Samuel Hirsch rencontrent Etienne De Crécy dans son studio à Paris. Il nous dévoile piste par piste les secrets du très vocodé « Hashtag My Ass ».
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
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Depuis son studio à Marseille, Imhotep révèle les secrets d’un grand classique d’IAM : « L’École du Micro d’Argent ». Un titre extrait de l’album du même nom, vendu à plus d’un million et demi d’exemplaires depuis sa sortie en 1997.
Sorciers discrets planqués derrière leurs machines, les beatmakers fabriquent le son d’aujourd’hui. Dix producteurs français sortent de l'ombre et racontent le « making of » de leurs plus grands tubes.
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Comment être aux petits soins pour de grands criminels ? Ce jeune infirmier travaille dans un service qui accueille des détenus très surveillés, assassins, terroristes ou pédocriminels. Le soignant se pose des questions sur son métier et son quotidien hors du commun. Peut-on faire du bien à ceux qui ont fait du mal ? De Hannah Arendt au sentiment religieux, petit précis de bienveillance à l’usage de tous.
Mathieu, 18 ans, a fait un burn-out à cause de son téléphone portable. Il a dû renoncer au smartphone qui prenait tant de place dans sa vie. D'hyper-connecté, il devient déconnecté : plus de réseaux sociaux, plus de notifications. Mathieu retrouve la paix… et un autre rapport au monde.
Chez moi, on est communiste et athée de mère en fils. Arrivée en France dans les années 1920, ma famille juive polonaise s’est vite détournée de l’Ancien Testament pour se consacrer à la lutte finale. 70 ans sans parler de religion, et voilà qu’en 2016, la grand-tante Jeannette, bientôt centenaire, annonce qu’elle veut faire dire la prière des morts (le Kaddish) en souvenir de ses parents morts à Auschwitz.
C’est l’histoire d’une famille communiste qui a oublié qu'elle était juive. Une histoire où la troisième génération (moi) interroge les précédentes sur ce déni de leur identité. De la religion à la révolution et retour : une histoire d'aujourd'hui ?
Mais pourquoi les journalistes parlent-il tous de la même façon ? Que le journal télévisé annonce un accident nucléaire ou l'arrivée du beau temps, les voix off des reportages se ressemblent toutes. Exagération, articulation excessive, pauses artificielles, formules toutes faites... L'auteure, ancienne apprentie-journaliste au JT, a elle aussi dû se plier aux lois de "la bonne voix". Elle raconte le formatage avec humour et pose la question à un expert : Pascal Doucet-Bon, ex-rédacteur en chef du 20h de France 2. Et là, c'est le drame !
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L'année dernière, Olivier, participant actif à l’éphémère Radio Debout, a encore une fois cru à la révolution. Vu les échéances électorales qui arrivent, la redescente est dure. 35 minutes d'aller-retours entre 2016 et 2017, entre Nuit debout et les présidentielles, entre les lacrymos et les manifs de flics, entre Lyon et Paris, entre ses rêves et la vraie vie...
Documentariste, Olivier Minot questionne avec humour sa militance politique et radiophonique. Avec ARTE Radio il a remporté le Prix Longueur d’ondes 2015 du meilleur documentaire pour Là-bas si j’y suis plus, sur son rapport avec la défunte émission de Daniel Mermet ; et le Prix Italia 2016 du meilleur documentaire pour La Révolution ne sera pas podcastée, sur son rapport aux manifs.
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.Tito : épisode 3. Tito s’est rendu lui-même après 4 jours de cavale. Arrêté en 2005 pour avoir commis 11 braquages de banques en 5 mois, il prend 6 ans de prison. Aujourd’hui, il est éducateur à Bobigny et a écrit son histoire dans « Confession d’un braqueur suicidaire ». Il participe également à la préparation d’une série, « Standing ».En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.Tito : épisode 2. Tito décide d’agir, à visage découvert, avec une arme en plastique. Au fur et à mesure, il parfait sa connaissance des systèmes de sécurité et apprend à éviter les pièges.En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.Tito : épisode 1. Né en Haïti, grandi en banlieue parisienne avec un père abusif et brutal, Tito déteste la violence. A tel point que, atteint d’une grave dépression suite à la stérilité de sa femme policière, il n’envisage comme porte de sortie que de mourir sous les balles de la police…En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.Episode 5. Miki a passé près de 17 ans en prison. Il est libre depuis 3 ans, un record pour lui qui n’avait jamais été en liberté plus de 8 à 10 mois. Il a été condamné pour le braquage de deux bijouteries. La police estime qu’il en aurait commis une vingtaine.En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.Episode 4 . Miki intègre ceux que Scotland Yard a surnommé les « Pink Panthers ». Il explique comment est structurée cette organisation qui n’a pas de chef défini mais des receleurs en commun. Et décrit par le menu le braquage d’une bijouterie de luxe et ses suites inattendues…En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.
Miki, épisode 3. Après 7 ans de prison, Miki est expulsé des Etats-Unis et rentre à Paris. Nous sommes au début des années 2000. Il a 34 ans. Il passe du braquage de banques à celui de bijouteries de luxe...En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.
Miki, épisode 2. En 1984, Miki a 18 ans et part aux Etats-Unis. Il commence une carrière de professeur de fitness. Mais, accro au casino, Miki intègre une équipe de braqueurs, le gang de la trotteuse ("the stopwatch gang") qui dévalise des banques en 3 minutes chrono.En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.
Miki, épisode 1. Miki grandit en France. Son père, marbrier, est venu à Paris dans les années 60. La violence de son père le rapproche de son grand frère qui, après une carrière de boxeur interrompue, se reconvertit dans le banditisme. Faisant régulièrement la une des journaux au début des années 80, le frère de Miki et son complice sont alors surnommés les « gentlemen braqueurs », pour la non-violence avec laquelle ils opèrent. Alors que rien ne prédestinait Miki à suivre la voie de son frère, un événement va le faire basculer.En partenariat avec Slate
Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.
François, épisode 3 - En cavale, François travaille dans la culture sous de fausses identités. Alors que son petit garçon grandit, il doit faire un choix difficile...
François est arrêté à Paris en 2004. Passionné par le cinéma, il reprend en prison des études de Lettres Modernes. A sa libération, il écrit des scénarios de BD et réalise des courts métrages.
François Troukens a créé l’association Chrysalibre pour rendre accessibles l’instruction et la culture en prison.
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Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.
François, épisode 2. De 1993 à 2003, François fait partie d’un gang qui attaque les fourgons blindés en Belgique et dans le nord de la France. Une équipe dite « à tiroir » compte en moyenne 4 personnes : François occupe le poste de chauffeur ou de plastiqueur. Il détaille à quel point un braquage se prépare comme un tournage...
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Braquer une banque, dévaliser une bijouterie, attaquer un fourgon blindé… Un casse se prépare comme le tournage d’un film. Trois grands braqueurs racontent leur dangereux métier.
François, épisode 1. François Troukens grandit en Belgique avec un père ingénieur agronome et une mère professeure, dont il déteste le mode de vie « écolo-hippie »… A 23 ans, il bascule et organise sa première attaque en se faisant enfermer dans la chambre forte…
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Chaque année, Francky profite à fond de l’ambiance du carnaval en Guyane. Au bal des tololos, les hommes masqués sont les rois de la piste. Pour Francky, c’est l’occasion d'inviter la femme qu’il désire... ou de satisfaire sa curiosité. Il aime découvrir d'autres corps, se caler entre les cuisses d’une sportive ou rebondir sur un gros ventre. Et s’il sent qu’une femme se lâche, il s’abandonne avec plaisir entre ses bras.
Confidences réjouissantes d’un danseur adepte du jeu de masques.
Le Studiomobile, c'est comme un photomaton mais avec deux micros. On y entre avec un proche, on dialogue en toute liberté, et on repart avec l'enregistrement. Invité à poser sa cabine aux Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil sur le thème "Féminin-Masculin", le Studiomobile a ouvert la porte aux clichés érotiques, aux souvenirs culottés, aux zizis de tous âges et aux féministes de tous genres.
Un florilège de questions de genres, dix minutes pour se mettre d'accord à la fin : qui fera le ménage ?
Julia, 25 ans, a déjà eu des amoureux. Mais il lui manquait quelque chose qu'elle a enfin trouvé... toute seule.
Alice, 36 ans, est avocate pénaliste. Elle défend des clients très méchants, délinquants sexuels, violeurs ou pédophiles. Pour la première fois, elle raconte sans tabou son métier, de la prison au Palais de Justice, de la stratégie gagnante à la plaidoirie violente. Ethique personnelle et petits arrangements avec la vérité : la justice est-elle une affaire de morale ? Ou comment rester droite dans sa robe quand tout vous condamne.
Extraits :
« J’ai une fascination pour les faits divers. Et pour l’humain, ou ce qui paraît inhumain. »
« Y’a plein de mes clients que je trouve pas sympathiques, ça m’empêche pas de les défendre. »
« Je suis pas sûre qu’on défende différemment [un violeur] en étant une femme ou un homme. »
« Moi, je ne suis pas soumise à la vérité. »
Un roucoulement, un battement d’aile, la cage aux oiseaux est ouverte. Arina Poteaux ne fait pas de bêtises, elle laisse s’envoler les pigeons voyageurs pour l’entrainement. Cette jeune championne a seulement 10 ans et habite Denain, près de Valenciennes. Avec son père, elle passe son temps libre à entraîner ses pigeons pour des concours de vitesse. Dans le Nord, la colombophilie est un sport et une passion populaire. Les sons ont été enregistrés en binaural, écoutez-les au casque pour profiter de l'effet 3D.
Dans la tête : une immersion en audio 3D dans un métier et une passion.
Française d'origine chinoise, Mia devient écarlate après un seul verre de cidre. C'est qu'elle n'a pas l'enzyme. Cette enzyme qui permet de digérer l'alcool et qui manque à pas mal d'Asiatiques. Comment ? Pourquoi ? Enquête à la première personne et recettes asiates pour survivre en France.
Avec la participation de Chow Chi Fai, Sema Ros, Man Ma, Dr Craplet, David Dusa, Grace Ly, Alain Hing
Remerciements : les restaurants My Canh et New China Town, le caviste Alain Hing (Au Quai), le groupe "7 Corrompus"
De sa cité à Saint-Tropez, des boîtes des Champs-Elysées à un dîner avec madame Trump, « Sarah » raconte son ascension sociale grâce au désir des hommes. Dans la lignée de « Crackopolis » et de « Flicopolis », un récit vrai et captivant sur l’univers des « michetonneuses » qui se louent pour une soirée, un sac à main, des bijoux... Un parcours qui résonne paradoxalement comme un manifeste féministe.
Episode 4/4 : le prince charmant.
De sa cité à Saint-Tropez, des boîtes des Champs-Elysées à un dîner avec madame Trump, « Sarah » raconte son ascension sociale grâce au désir des hommes. Dans la lignée de « Crackopolis » et de « Flicopolis », un récit vrai et captivant sur l’univers des « michetonneuses » qui se louent pour une soirée, un sac à main, des bijoux... Un parcours qui résonne paradoxalement comme un manifeste féministe.
Episode 3/4 : toucher ses limites
De sa cité à Saint-Tropez, des boîtes des Champs-Elysées à un dîner avec madame Trump, « Sarah » raconte son ascension sociale grâce au désir des hommes. Dans la lignée de « Crackopolis » et de « Flicopolis », un récit vrai et captivant sur l’univers des « michetonneuses » qui se louent pour une soirée, un sac à main, des bijoux... Un parcours qui résonne paradoxalement comme un manifeste féministe.
Episode 2/4 : Le charme est une arme.
De sa cité à Saint-Tropez, des boîtes des Champs-Elysées à un dîner avec Madame Trump, « Sarah » raconte son ascension sociale grâce au désir des hommes. Dans la lignée de « Crackopolis » et de « Flicopolis », un récit vrai et captivant sur l’univers des « michetonneuses » qui se louent pour une soirée, un sac à main, des bijoux... Un parcours qui résonne paradoxalement comme un manifeste féministe.
Episode 1/4 : Le pouvoir de séduire.
Alain Veinstein a travaillé sur France Culture pendant plus de trente ans (Les Nuits magnétiques, Surpris par la nuit, Du jour au lendemain). Depuis son éviction en 2014, il se consacre à la peinture. Sa fille Léa est née la même année que ‘Du jour au lendemain’. Pour elle, la radio de papa, c’est sa voix dans le poste : la voix de France culture, la voix de la nuit, tellement différente de celle du "papa gaga" de la vie de tous les jours. Dans un récit à la première personne, Léa fait entendre ces deux voix, et raconte la façon dont sa propre vie est liée à la radio. Celle de son père, celle de sa mère Laure Adler, et celle qu’elle essaye d’inventer ici, à sa façon.
Où est passé la musique ? Est-ce qu’elle s’est noyée quelque part entre l’Afrique et Lampedusa ? Ou est-ce qu’elle a survécu à la traversée, cachée dans les smartphones et les voix des réfugiés ?
Eliseo Martini a transformé sa petite Fiat en studio d’enregistrement, et est parti collecter les chansons des réfugiés dans un petit centre d’accueil à Trente, Italie. Pour découvrir que tout le monde chante car ça fait du bien. Reggae du Ghana, soul nigérienne, romances pakistanaises : la musique voyage avec les exilés et leur portables. Un peu souvenir, un peu consolation, les chansons racontent des histoires de guerre, d’amour, de persécution et d'espoir.
Je suis née au Danemark. Mon père était danois, ma mère française. Lorsque j'avais six ans, mon père est décédé. Avec ma mère, nous sommes parties nous installer en France. À partir de ce moment-là, je n'ai plus jamais voulu prononcer un seul mot de danois et je n'ai jamais assumé ma part de danité. Mon père danois n'appréciait pas son propre pays. Ma mère française adore toujours le Danemark. Tous deux étaient très engagés en faveur des réfugiés et ne fréquentaient pratiquement que des étrangers. Comment dans ces conditions se sentir appartenir à un pays ?
J'ai décidé de retourner au Danemark. J'ai bredouillé quelques mots de danois et j'ai rencontré des personnes qui, comme moi, se posent des questions de langue et d'identité.
Suzanne, onze mois, a rendez-vous au BabyLab de Nanterre, un laboratoire qui étudie le langage des bébés. Dans une cabine insonorisée, des micros enregistrent son babillage et des logiciels le décryptent. Maya, Aude et Xavier, chercheurs, décodent pour vous ce mystérieux langage. Petit manuel à l'usage des plus de 2 ans, pour comprendre les conversations des chérubins.
Bonne élève et symbole d'intégration républicaine dans les années 80, la "beurette" est aujourd'hui l'une des insultes les plus prisées chez les 12-25 ans. En tête des fantasmes sur Youporn, elle est incarnée par les stars siliconées de la télé-réalité et sa présence fait grimper l'audience des plateaux tv. Une image hyper-sexualisée qui n'est pas sans rappeler le mythe de la "femme orientale" hérité du 19ème siècle. Comment interpréter cette spectaculaire transformation ? Wissale, Mounia, Malika et Rakidd livrent sans détour leurs points de vue sur un fantasme bien français.
Journée de la glande, des gueules de bois et des échanges de sueur, le dimanche sent bon la régression. Témoignages croisés sans douche et sans reproche.
Si l’athéisme a toujours existé dans le monde musulman, il se développe ces dernières années à la faveur des « printemps arabes » et en réaction contre l’intégrisme. Mais la libre pensée reste difficile à vivre au quotidien. En Algérie, quand on est athée, on ne le dit pas à n’importe qui. Omar, Mustapha et Lamine se cachent même de leurs familles. Pourtant, ils s'activent sur les réseaux sociaux pour l'instauration d'un État laïc... Entre petits arrangements et menaces bien réelles, des athées algériens racontent leur monde à part.
Si l’athéisme a toujours existé dans le monde arabo-musulman, il progresse chez les jeunes ces dernières années en réaction à la montée de l’intégrisme. Ilham Maad est allée au Maroc à la rencontre de celles et ceux qui doutent : étudiante, travailleur social, bon vivant ou lesbienne, leur mode de vie les éloigne de la religion. Salma, Rouchdi, Ghita, Soukaina témoignent d'un combat pour faire changer les choses dans une société conservatrice.
En janvier 2014, Dominique Bons apprend la mort de son fils par SMS. Nicolas, 30 ans, est décédé "du côté de Homs" en Syrie dans un attentat-suicide. Depuis, cette "mère courage" de Toulouse mène un combat acharné contre l'embrigadement djihadiste en soutenant les familles concernées, et en rencontrant comme ici les élèves d'un institut musulman. Par-delà les clichés et les amalgames, elle dresse le portrait de son fils, un jeune converti à l'islam en quête d'idéal, et pose de bonnes questions dont beaucoup restent en suspens.
Vas-tu réussir ta vie professionnelle et amoureuse ? Pour le savoir, Alexandra est allée consulter les oracles. L'avenir d'une trentenaire (et de beaucoup d'autres) racontée par des voyants, médiums et autres diseurs de bonne aventure.
Mon père aime les histoires de Pierre Bellemare, l'Agence tous risques et les films de Bruce Lee. Et depuis son accident on vit de chouettes moments ensemble.
Dans un récit à la première personne, avec une captation sonore très fine, Laetitia Druart raconte la vie après un accident vasculaire cérébral. Sans pathos et au plus près de l'échange magique entre un père et sa fille.
Être célibataire à la campagne quand on a près de 60 ans ? Pas facile. Mais David, lui, garde espoir. Il surfe sur internet, répond à des annonces, essaye d'être cet homme parfait que les femmes recherchent. Mais alors, faut-il cacher son mal de dos ou en parler ? Être honnête ou mentir ? Pour trancher David a une solution : sa fille aînée. A elle de rédiger les annonces Meetic ou de divulguer quelques conseils pour père célibataire. Mais jusqu'où une fille peut-elle aider son père à trouver l'amour ?
Gégé est le tenancier des Chiffons, un rade perdu dans la rue Marcadet, dans le 18ème arrondissement encore populaire de Paris mais en voie de gentrification. Matthieu vient d'ouvrir le Fichon à quelques mètres de là, un restaurant de poissons et vins tendance "fooding". Entre Picon-bière et bourgogne aligoté, flipper et déco branchée, leurs établissements symbolisent les contrastes d'un quartier - d'un monde - en pleine mutation.
Chloé était surveillante de prison. Dans son travail elle a rencontré Samuel, détenu pour une longue peine. En cachette, ils se sont écrit des centaines de lettres et sont tombés amoureux. Ils se sont mariés en taule, elle est tombée enceinte, et depuis elle attend sa sortie pour l'aimer en liberté. Une histoire d'amour pas banale.
Une danse du tapis et un baiser à l’aveugle.Pelles et râteaux (10/10) : la surprise.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
Une pelle de comptoir et une blessure de collège. Parfois, c'est comme au cinéma.Pelles et râteaux (9/10) : le cinéma.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
A 31 ans, Steven est chargé de TD à l'université Bordeaux-Montaigne. Il vient de passer le CAPES pour devenir professeur. Il a un temps côtoyé le collectif Racine de Gironde, qui regroupe des enseignants proches du Front National. Un natio à l'EN ? Les temps changent... En attendant ses résultats, on découvre un jeune homme chez lui (ou plutôt chez son père), avec ses livres et ses valeurs : discipline, nationalisme, autorité.
Souvenirs de vacances et conquêtes de jeunesse.Pelles et râteaux (8/10) : l'étranger.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
Drôles d’histoires entre mecs.
Pelles et râteaux (7/10) : les garçons.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
A Paris comme ailleurs, les pokemons ont envahi l'été 2016. Au parc de la Villette les chasseurs sont à l'affût d'une bonne prise.
Isabelle Field remporte le 1er prix du concours de créations sonores avec ce bref reportage rythmé, sonore et on ne peut plus "été 2016". Tous les autres lauréats en suivant le lien ci-dessous.
Le bus arrive et avec lui les premiers baisers.Pelles et râteaux (6/10) : le bus.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
« Vitry… Je n’y suis jamais retournée, tu ne viendrais pas avec moi ? » demande ma mère, avec cette façon qu’elle a de poser des questions négatives, comme pour se préserver d'avance d’un refus. Je l’ai donc accompagnée Cité des Peupliers à Vitry-sur-Seine, 54 ans et 2 mois après son départ. Elle est partie en train de nuit, juste après le décès de sa propre mère. Ma mère avait 8 ans, sa mère 28. Et déjà une vie de biture, à boire du vin rouge tous les jours, en solitaire, jusqu’à en mourir. La rencontre de Gisèle, voisine de l'époque, réactive la mémoire de ce sordide secret de famille.
Malgré elle, ma mère fait récit, conte, raconte, libère ce dont on ne parlait pas. Ce dont on ne devait pas parler.
Dans la voiture, une femme invente un stratagème imparable, une autre se découvre amoureuse.Pelles et râteaux (5/10) : la voiture
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
Sur la piste de danse, une jeune femme se venge, un homme profite de la mésaventure.Pelles et râteaux (4/10) : la fête.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
Moment d'élévation ou chute vertigineuse, c'est dans l'ascenseur que les jeux sont faits.
Pelles et râteaux (3/10) : l'ascenseur
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
Marion vit à Dakar, où elle est confrontée au goût local pour les grosses fesses. Mais Marion a "le cul plat. La miche triste. Le popotin en berne". Sans peur du ridicule, elle se lance dans l'opération "Pimp mes fesses" pour acquérir un peu de volume. Au Sénégal le booty XXL est un enjeu de séduction mais aussi un commerce, à base de pommade miracle et de faux-cul. Marion danse, teste, enquête. Et reçoit l'éclairage inattendu de Fatou Sarr, sociologue du genre à l'université de Dakar.
Au réveil, le lendemain, tout est beaucoup plus clair.
Pelles et râteaux (2/10) : le lendemain.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
Dans la cage d’escalier, une femme embrasse son amant et un clown tente sa chance.
Pelles et râteaux (1/10) : l'escalier.
« Pelles et râteaux » n’est pas un concept-store d’outils de jardins. La nouvelle série de Jeanne Robet (Crackopolis) est une collection de témoignages intimes autour du délicat moment du passage à l’acte. Allez-vous embrasser ou tourner la tête ? Et des années plus tard, revivre votre meilleure pelle ou votre pire râteau ?
Dix épisodes de 2 à 4 minutes comprenant chacun deux récits en miroir. Soit vingt moments décisifs à partager.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
Le monde est gris (8/8) : voir la vie par les yeux d'un flic
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
La ligne jaune (7/8) : Insultes, corruption, violences... qui franchit la ligne jaune ?
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
Grade à vue (6/8) : code de savoir-vivre en GAV.
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
Les indics (5/8) : dans la vraie vie, les "balances" ne sont pas comme au cinéma ou dans le rap.
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
Justice nulle part (4/8) : des injustices de la justice à la politique du chiffre.
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
Stupéfiants (3/8) : moeurs et coutumes du trafic de drogues.
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
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Mécanique du terrain (2/8) : balade en voiture sur le territoire du deal et ses lieux de pouvoir.
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue en banlieue parisienne. Propos rarissimes et sans tabou sur la police française vue de l’intérieur.
Premiers pas (1/8) : pour son premier jour, le jeune flic se retrouve face à un début d'émeute dans une cité.
Un policier a accepté de raconter son quotidien à Merry Royer. Officier des Stups dans le 93, il enquête sur les trafics de stupéfiants. Surtout, il se confie avec sensibilité sur son métier, ses relations avec ses collègues et ses "clients". Après « Crackopolis », la série culte de Jeanne Robet consacrée au quotidien d’un dealer et toxico parisien (plus de 300 000 écoutes), « Flicopolis » renverse la perspective. Même franchise, même absence de tabous, même énergie rares.
Oscar, 17 ans, est lycéen à Paris. Il se demande comment vivre son adolescence, cette période d’entre deux où l’on commence à définir sa personnalité. La tête pleine de questions, il va voir sa tante Marie-Claude, enceinte à 17 ans en 1969... Betty, une amie de sa mère, punk à 17 ans en 1990… Et son grand-père Jean-Marie Le Pollotec, jeune paysan de 17 ans en 1941. Chacun évoque le rapport aux parents, les goûts musicaux, les plaisirs interdits, la première fois, les espoirs, à la veille du passage à l'âge adulte. Oscar enregistre aussi ses amis, réunis pour faire la fête ensemble un certain vendredi 13 novembre 2015…
Lucile, jeune et jolie trentenaire, est misophone. Elle déteste les bruits des autres, surtout ceux qu'ils font avec leur bouche. Au point d’avoir envie de trucider celui qui respire, mâche ou souffle trop fort. Un récit aussi inquiétant qu'hilarant.
Le ronflement de la pompe qui remonte l'eau de la Seine aux fontaines environnantes. Les mouches qui bourdonnent sur les étals des bouchers. Deux carrosses qui se frôlent. Fermez les yeux, vous êtes à Paris avant la révolution française. Comment faire entendre les sons du passé ? Mylène Pardoen, mécano d'hélicoptère pendant 17 ans dans l'armée de l'air, est la première (et la seule) archéologue du paysage sonore. Depuis huit ans, une obsession la guide : recréer l'ambiance du Grand Châtelet au XVIIIe siècle. Cette fascination est née d'une rencontre avec le plan Turgot-Bretez des années 1730 qui chantait déjà à ses oreilles. Depuis, elle n'a eu de cesse d'enquêter pour rendre ce Paris audible à tous. Empruntez la machine à remonter le temps.
Les Hmongs, peuple des montagnes d'Asie du Sud-Est, retranscrivent les divers tons de leur langue pour siffler leur amour à l'aide de feuilles d'arbre. On appelle ça le "baimai". Voici ce que dit le premier : "Je me sens si nostalgique, moi qui suis venu de ce côté de la montagne lointaine. Je n’ai pas une petite amie comme toi qui consolerait mon coeur. M’entends-tu ou pas, toi qui es Hmong ?"
Enregistrée dans la région de Xiang Kouang au Laos à la saison des pluies, cette pièce est un témoignage de la vie rurale : la montagne, la mousson, le riz, les cigales, les grenouilles, les oiseaux et le bien-être. Là où la 3G gagne du terrain, les traditions persistent difficilement.
« Quand je fabrique une kora, je mets mon âme dedans ». Professeur à l’Institut National des Arts de Bamako, Djélimady Sissoko enseigne la tradition séculaire de la kora, cette harpe africaine à 21 cordes dont les mélodies chantent l’identité du peuple mandingue. Dans sa salle de cours, il répare aussi les koras de ses élèves, car la coutume veut que la pratique de l’instrument se transmette en même temps que les techniques de fabrication. Lorsque son cousin, l’illustre Ballaké Sissoko, est en tournée avec Vincent Ségal ou avec Stranded Horse, il supervise à sa place les répétitions du nouvel Orchestre de Koras de la famille Sissoko. On en écoute ici un morceau inédit, somptueux, sur fond de bêlements de moutons.
Roland Lepers, aka "Daddy Roland", est le dernier pilote du groupe Lorraine à tenir encore debout. Après avoir fait de la résistance sur le territoire français, Roland rejoint le général De Gaulle à Londres en juin 1942. Il est affecté au groupe Lorraine, première unité de la France Libre, créée en novembre 1940 et basée au Royaume-Uni. A Londres, il quitte une femme et en rencontre une autre... Après le débarquement en Normandie, il bombarde l’Allemagne à bord de son B-25 Mitchel. A 94 ans, il dépose encore des fleurs sur le tarmac de son vieil aérodrome à Vitry en Artois, dans le Nord. Mais il ne peut plus ni piloter ni conduire… Donc, en 2015, c’est sa petite fille Sarah-Lou qui l'accompagne en voiture. Elle tient d’une main le volant, de l’autre un micro.
Nichée dans l’océan Indien à plus de 8 000 km de la Métropole, Mayotte est au bord de l’insurrection. Cinq ans après son statut de département français, l'île est paralysée par une grève générale. Les syndicats bloquent les routes avec des barrages. Les Mahorais, qui se sentent oubliés par l’État, revendiquent l’égalité réelle avec l’Hexagone : alignement des prestations sociales, lutte contre l’insécurité, construction de nouvelles écoles, mais aussi application du Code du travail… En marge de la contestation, des jeunes, bloqués dans une vie dont ils ne veulent pas, s’enflamment et sèment la terreur.
A Mayotte, île française dans l'Océan indien, trois femmes et un homme parlent de leurs histoires d’amour polygames. Sans détour et avec dérision, ils racontent la pratique courante de la polygamie, l’importance du mariage, le poids de la religion musulmane, mais aussi le quotidien des couples et des familles.
Dahabou, jeune mariée, prie pour que son mari n’en épouse pas une autre. Faoula, mère de cinq enfants, raconte ses déboires amoureux avec un mari polygame. Abu, bon père de familles, explique pourquoi il a épousé deux femmes. Zaina, femme libérée, dénonce sans détour «la vie foutue» des femmes qui vivent entre trahisons, abandons et injustices.
Quand j’étais gamine, ma grand-mère me laissait jouer avec les colliers de fleurs ramenés de ses séjours en Polynésie. Un jour, elle a perdu ses cheveux. L’hiver suivant elle était morte.
J’avais 18 ans la première fois que j’ai entendu parler des essais nucléaires français à Mururoa, dans le Pacifique. Il m’a fallu un petit moment pour faire le lien. Ca m'a donné envie d'enquêter et de rencontrer d’autres vétérans comme Yann et Jean-Pierre.
Ce documentaire a été réalisé dans le cadre du Master 1 de création documentaire CREADOC à Angoulême et finalisé avec ARTE Radio.
Nadia El-Bouga est musulmane pratiquante, voilée et sexologue. Rien de contradictoire selon elle. Dans son cabinet de Garges-lès-Gonesse (Val d'Oise), elle reçoit de nombreuses femmes de culture maghrébine qui souffrent de la honte, de l’« hachouma ». Des témoignages évoquent le poids d'une éducation où le corps, c’est hachouma. Le sexe, hachouma. Désirer un homme, hachouma. Nadia explique que l’islam n’interdit pas le plaisir sexuel aux femmes et les aide à découvrir leur corps.
Ma mère n'avait jamais vu un Star Wars avant la sortie de l'épisode VII. Elle a rattrapé son retard mais sa vision de l'univers des Jedis est très personnelle. De Luke Swiviller à Yoda le hobbit, redécouvrez Star Wars comme vous ne l'avez jamais vu !
Un beau jour, Benoît réalise qu'il laisse à sa copine le soin de gérer la contraception. Du coup, il entreprend des démarches pour utiliser la contraception masculine. Il y a deux méthodes efficaces, le slip chauffant et la piqûre de testostérone. Mais personne n'en parle : c'est un tabou pour les médecins comme pour les copains. Benoît va découvrir que, culturellement, ce n'est pas simple pour un homme de parler de contraception. Une enquête à la première personne qui ouvre le débat.
Hervé a 25 ans et rêve du grand amour. Il le cherche sur Tinder, célèbre appli de rencontres, et sur Happen, une application qui met en relation les gens croisés dans la rue. Pour l'instant, il n'a pas encore trouvée "la fille" mais il ne désespère pas. Entre virées en skate et soirées GTA entre potes, Hervé met au point des stratégies de séduction imparables.
Marine, 25 ans, range les photos de son père dans son studio. Robert est décédé il y a quelques mois. Elle évoque leur relation, la photo comme transmission, les mots qu’ils ne se sont jamais dits.
Robert, 73 ans, était atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis cette nouvelle il portait un regard neuf sur son existence. Souvenirs, espoirs et combats : d'un épisode à l'autre de la série En vie, chronique du cancer Robert nous a appris ce qu'être vivant veut dire.
Trois ans après en avoir été chassée, elle a fini par revenir à Tombouctou, au nord du Mali. Les djihadistes lui avaient interdit de chanter, détruit ses instruments, menacé sa famille et sa vie… Contrainte à l’exil, Khaira Arby, légendaire griotte à la carrière internationale, n’a jamais cessé de chanter pour son peuple et de se battre pour son droit à la musique. Dans cet enregistrement réalisé à Bamako en 2016, elle nous présente l’une des coutumes festives que les fous de Dieu avaient prohibé : le "Tabaikar", la cérémonie du turban. Ce rituel est pratiqué pour les hommes Tamasheq et Sonrhaï lors du mariage religieux ou pendant les fêtes de Maouloud (anniversaire de la naissance du Prophète). Il marque le passage de l’enfance à l’âge à adulte, l’acquisition du turban symbolisant la prise de responsabilité de l’homme au sein de sa communauté, et de l’époux dans sa famille. Guitares électriques, chants, tindés et percussions variées, cette cérémonie est surtout l’occasion de (re)découvrir ici l’une des plus fabuleuses voix d’Afrique de l’ouest.
Le titre interprété est « Mali » de Khaira Arby.
Brève rencontre avec le métal en Norvège et son célèbre cri, le growl. Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Comment on le fait ?
Joachim Poutaraud a passé quelques jours à Bergen et à Haugesund (Norvège) aux sources du black et du death metal. Il a rencontré un producteur (Eirik "Pytten" Hundvin) et deux chanteurs (Espen Hillbilly Myklebust, Evig Hat) pour parler du growl. Un bref écho de cette musique extrême, avec pluie, arbres et corbeaux.A brief encounter with Norwegian metal and its famous vocal scream, the growl. What is it ? What does it mean ? How do you do it ?
Joachim Poutaraud spent a few days in Bergen and Hugesund, Norway, looking for the origins of black and death metal. He met a studio producer (Eirik "Pytten" Hundvin) and two vocalists (Espen Hillbilly Myklebust, Evig Hat). A short and soft echo of this extreme music complete with rain, trees and crows.
Signy, un petit village poitevin sans histoires, entre les vignes du Haut-Poitou et les étendues céréalières du Neuvillois. On y faisait du maraîchage : asperges, choux, poireaux, carottes, courges, melons… Comme partout, Signy a pratiqué l’agriculture intensive, avec grosses machines et bidons de têtes de mort à diluer. DDT, Decis, Gesarol… Trente ans et trop de cancers plus tard, les veuves et les rares cultivateurs qui s'accrochent encore se posent des questions. Pratiques, agriculture raisonnée, circuits courts, bio… Ni hippies ni écolos, ces paysans retissent le fil de leur histoire.
Adrien Vives est l'un des participants de "L'amour est dans le pré - saison 10", l'émission de téléréalité sur M6. Sa gouaille et son accent du Sud-Ouest ont fait de lui une vedette à l'été 2015. Alexandre Mognol l'a suivi pendant plusieurs mois, alors que Adrien doit gérer sa célébrité, ses réseaux sociaux, ses contrats alléchants et sa morale vacillante...
Claudette et Francis ont plus de 80 ans, dont 60 ans de mariage. Dans la campagne charentaise mamie prépare la soupe, papy prend sa tension. Devant "Thalassa", dans la cuisine ou encore au cimetière, ils discutent avec leur petite-fille. D'enterrement, de laque pour les cheveux, du temps qui passe, des potins du village... Le tout ponctué de chansons et d'éclats de rire.
L'un lit, l'autre chante. Fabien Clain et son frère Jean-Michel ont tous deux revendiqué les attentats du 13 novembre 2015 dans un communiqué audio glaçant et... chantant. Quel est le parcours de ces djihadistes toulousains, devenus aujourd'hui les voix françaises de Daech ? Amis proches et vagues connaissances des quartiers retracent l'itinéraire de ces deux frères catholiques, d'abord jeunes chanteurs de rap chrétien (!), avant de se convertir à l'islam, d'enregistrer des anashid (chants religieux musulmans), et enfin d'oeuvrer pour la sanglante propagande de Daech.
Lana est une étudiante parisienne en communication. Née à Bagdad en 1991, elle a dû quitter l’Irak à neuf ans avec sa famille pour s’installer en banlieue parisienne. Après 15 ans d’exil, elle a retrouvé pour la première fois sa ville natale. De retour à Paris, elle évoque avec émotion ce voyage avec ses cousins. Elle a revu la maison de son enfance depuis un taxi : pas question de s’arrêter, le quartier est devenu trop dangereux. A partir de ce bref weekend à Bagdad, Lana et sa famille racontent l’Irak d'hier et d'aujourd'hui, l'exil et les espoirs qu'une famille place dans l'exil.
"Ma mère parle un français bien à elle, avec un accent et des mots bizarres..." Leila raconte son rapport avec la langue singulière de sa maman kabyle. Et comment elle est passée de la gêne à la fierté de ses origines. Une histoire très personnelle qui parlera à beaucoup de monde !
Guerric et Amandine sont noirs et ils n'aiment pas trop qu'on les appelle "black ". Né comme eux dans les années 80, l'anglicisme "black" est censé désigner les personnes noires en France. Derrière son masque cool et funky, le mot cache un vrai malaise dénoncé ici avec humour et des extraits salés. "Noir" not black - Guerric and Amandine are black but they refuse to be defined by the English word, preferring the French word "noir". Having entered the French language in the 1980s, when Amandine and Guerric were coming into the world, "black" has a cool, funky façade that overruns legitimate misgivings and is exposed here with humor and caustic clips.
A retrouver sur la chaîne Youtube ARTE Radio
Raymonde, Simone et Colette, vaillantes octogénaires, ont passé leurs étés d'enfance à la colonie de vacances de la ville d'Ivry dans les années d’après-guerre. Planté au milieu d'une forêt de pins près du village charentais des Mathes, ce camp est un emblème du communisme municipal et de l'engagement du PC en faveur de l'enfance. Il est le lieu d'expérimentations éducatives originales, comme un conseil des enfants baptisé « Villanous ». C'est également l’un des rares camps d'été mixtes dans les années 50. Maurice Thorez vient parfois visiter les petits « colons » et les tentes marabout s'appellent « Russie » ou « Les marins de la mer Noire »...
La mairie d’Ivry, communiste sans interruption depuis 1925, envoie aujourd’hui encore des enfants à la colo des Mathes. Raymonde, Simone et Colette n’ont jamais quitté cette ville de la banlieue parisienne (94).
Merci à Alex, Anna, Lou et Raïan, jeunes lecteurs des carnets rédigés par des colons ivryens aux Mathes en 1949 et 1951. Merci aux Archives municipales d’Ivry. Extraits de Ivry ou vingt ans de gestion municipale communiste (1945) et de Les châteaux du bonheur d’Albert Mourlan (1936), deux films conservés par Ciné-Archives.
Après les massacres du 13 novembre à Paris, beaucoup de gens ont fait des rêves. Des rêves violents, parfois troublants, qui en disent long sur l'impact des attentats et leurs suites dans nos vies. Si la journée on fait bonne figure, on blague, dans les nuits s'exprime le sentiment que la guerre est entrée en soi, qu'il n'y a plus de lieu sûr, et qu'il va falloir fuir ou se défendre.
Chaque matin, Delphine Saltel emprunte avec ses filles le chemin de l’école. Mais à un moment le flot des familles se divise en deux. Beaucoup de parents, y compris d’origine étrangère et de milieu populaire, ont fait pour leurs enfants le choix du privé. Delphine a choisi l’école publique où ses filles sont parmi les rares « blanches » de leur classe. Pourquoi choisit-on une école plutôt que l’autre ? Que dit la sociologie ? Et que valent mes convictions face au réel ?
En interrogeant des parents, des enfants, des spécialistes et ses propres angoisses, Delphine Saltel pose à la première personne les enjeux d’un débat brûlant.
Delphine Saltel est documentariste sonore (Journal d’une jeune prof, Une amie de trente ans sur ARTE Radio). Elle a reçu le prix des radios francophones pour le Journal de Mohammed et Yi sur France Culture.
Y'a deux écoles (4 et fin) : Où la mère laïque et obligatoire est tentée par le privé.
Après avoir « harmonisé » les chants d’oiseaux, les discussions en créole, les parties de domino et autres délices sonores de la Martinique sur Big Sun, le pianiste Christophe Chassol revient sur l’île de ses ancêtres. Il retrouve avec plaisir les disques de son père, ceux de Malavoi et du génie mystique Eugène Mona. Il rencontre aussi les virtuoses de La Perfecta, le plus grand groupe du siècle dernier, étonnement méconnu en métropole. Oubliez tout ce que vous pensiez savoir de la musique des Antilles : Francky Vincent et La Compagnie Créole peuvent se rhabiller, voici quelques véritables trésors cachés des Caraïbes.Extraits de : Chassol "Birds Pt 1", "Reich & Darwin", Steve Coleman & Five Elements "Black Phonemics", Malavoi "Antoinise", Eugène Mona "Doudou Ménard", Chassol : Remix de "Doudou Ménard" (maquette inédite), Eugène Mona "Ti Milo", "Ma Maman M’a Dit", "Bwa Brillé", Aaron Copland "Fanfare For The Common Man", Chick Corea "Armando’s Rhumba", La Perfecta "Roro Deg Deg", "En Nous Allé", Daddy Harry & Don Miguel "L’Automatique", Frank Sinatra "It Was A Very Good Year", La Perfecta "La Divinité", Kassav’ "Zouk La Se Sel Medikaman Nou Ni", Ensemble La Perfecta "Jojo".
Une mère immigrée qui se prive pour mettre ses enfants dans le privé. Des bobos qui insistent pour garder leurs ados dans le public. La vie est surprenante quand on lui tend une perche.
Pourquoi les Blancs ont-ils déserté l'école publique du quartier ? Pourquoi les parents immigrés se sacrifient pour mettre leurs enfants dans le privé ? Et que valent mes convictions face au réel ? En interrogeant des parents, des enfants et ses propres angoisses, Delphine Saltel pose à la première personne les enjeux d’un débat brûlant.
Delphine Saltel est documentariste sonore (Journal d’une jeune prof, Une amie de trente ans sur ARTE Radio). Elle a reçu le prix des radios francophones pour le Journal de Mohammed et Yi sur France Culture.
Y'a deux écoles (2) : le passage à niveau. Où la mère inquiète cherche le réconfort chez les parents d'élèves et la sociologie.
Beaucoup de parents, y compris d’origine étrangère et de milieu populaire, ont fait pour leurs enfants le choix du privé. Delphine a choisi l’école publique où ses filles sont parmi les rares « blanches » de leur classe. Pourquoi choisit-on une école plutôt que l’autre ? Que dit la sociologie ? Et que valent mes convictions face au réel ?
En interrogeant des parents, des enfants, des spécialistes et ses propres angoisses, Delphine Saltel pose à la première personne les enjeux d’un débat brûlant.
Chaque matin, Delphine Saltel emprunte avec ses filles le chemin de l’école. Mais à un moment le flot des familles se divise en deux. Beaucoup de parents, y compris d’origine étrangère et de milieu populaire, ont fait pour leurs enfants le choix du privé. Delphine a choisi l’école publique où ses filles sont parmi les rares « blanches » de leur classe. Pourquoi choisit-on une école plutôt que l’autre ? Que dit la sociologie ? Et que valent mes convictions face au réel ?
En interrogeant des parents, des enfants, des spécialistes et ses propres angoisses, Delphine Saltel pose à la première personne les enjeux d’un débat brûlant.
Delphine Saltel est documentariste sonore (Journal d’une jeune prof, Une amie de trente ans sur ARTE Radio). Elle a reçu le prix des radios francophones pour le Journal de Mohammed et Yi sur France Culture.
Y'a deux écoles (1) : les deux fleuves. Où le flot des enfants se sépare en deux, et où la mère distingue la couleur des eaux.
Vingt ans qu'Olivier Minot fait toutes les manifs avec son micro à la main. Il enregistre les défilés encadrés et les nuits d'émeutes, les colères lycéennes ou féministes. Ca lui fait des gigaoctets de slogans, de chansons, et autant de défaites politiques. Avec son style enthousiaste et désabusé (voir "Là-bas si j'y suis plus", prix Longueur d'ondes 2015), Olivier raconte son rapport ambigu aux manifs. Est-ce que ça sert encore à quelque chose ? Pourquoi le documentariste se cache derrière son micro ? Une plongée drolatique et superbement rythmée dans une mémoire intime et collective.
Prix Italia 2016 du meilleur documentaire radio.
Après avoir traité du son chez Alfred Hitchcock, Yves-Marie Mahé nous fait entendre le rôle de la musique dans son cinéma. D’après les théoriciens, la musique de film peut être "extra-diégétique", c’est-à-dire hors de la narration - les personnages ne l'entendent pas - ou alors "diégétique" et dans la narration, c’est-à-dire produite par un objet sonore. Hithcock joue à merveille de ces deux registres. Les instruments de musique jouent un grand rôle dans ses films d'Hitchcock, et survivent souvent à leur propriétaire. Avec un montage ludique et dynamique de diverses séquences, on redécouvre les coups d'archet et de couteau dans "Psychose", l'influence de Bela Bartok sur Bernard Hermann, et autres délices musicaux de maître Hitchcock.
Hitchcock'n'roll (2) : la musique chez Hitchcock.
L’inventivité visuelle d’Alfred Hitchcock est reconnue à juste titre, mais le son a aussi une importance considérable dans son cinéma. A travers des exemples précis, nous explorons cette facette essentielle de son travail sous forme de collage ludique commenté par Yves-Marie Mahé, cinéaste et cinéphile. On (re)découvre donc comment Hitch utilise le cri, de "Frenzy" aux "39 Marches". La chasse d'eau de "Psychose". L'électro avant-gardiste des "Oiseaux". Les bruits du dehors dans "La Corde" et "Fenêtre sur Cour". Serge Daney écrivait d'ailleurs à propos de ce dernier film : "La cour sur laquelle donne la fenêtre est avant tout un bain sonore, saturé, urbain, plein de rumeurs et de promiscuité, d'air chaud et de réverbération inavouable. Et dans ce magma sonore il y a une petite chanson qui fraie son chemin et dont finalement tout dépend. Ecoutez "Fenêtre sur cour" ».
Hitchcock'n'roll (1) : le son. A suivre avec "La musique aux trousses" sur les rôles de la musique chez Hitchcock.
Annelise passe son été au travail dans un call center à Barcelone. Le jour on lui crie dessus au téléphone, la nuit on crie sous ses fenêtres. C'est "L'auberge espagnole" en version hard.
Cette création a remporté le 3ème prix ex-aequo du concours "L'été 2015" organisé par les audioblogs d'ARTE Radio avec Rue 89 et Hindenburg System. La voici en version mixée pour ARTE Radio.
"Monsieur Nobodian" est un jeune Français d’origine arménienne. Rescapés du génocide, ses grands-parents avaient fui l’Empire ottoman. Lui se rend pour la première fois en Turquie, en touriste, pendant les commémorations du centenaire du génocide arménien. Avec une bonne dose de cynisme, "monsieur Nobodian" a toujours plus ou moins rejeté cette part de son identité. Au milieu des célébrations, entre agacement et questionnement, il réfléchit à voix haute sur cette "arménité" qui revient le hanter.
Jeune journaliste noire, Chayet Chiénin assume une identité mutante, entre racines africaines, vie à l'occidentale et style afropunk. Mais comment vivre son rapport à l'Afrique quand on ne parle pas, ou plus, sa langue maternelle ? Celle qui nous relie aux origines, à la tribu, aux ancêtres ? Pour son premier reportage radio, Chayet questionne son rapport à la langue attié de Côte d'Ivoire. Petite enquête familiale pour délier les langues...
<p>Habitant de Jérusalem-Est, Ali "Rince-Cul" est un Palestinien francophone. On le suit à micro ouvert alors qu'il va chercher sa dope, la terrible "Mister Nice Guy", par une fissure du mur de séparation. En parallèle, il nous raconte le marché de la drogue en Israël et en Palestine. </p>
Une ballade langoureuse et festive sur les plages du Cap-Vert, où de grands musiciens africains découvrent les musiques de l'archipel. Le rappeur sénégalais Didier Awadi, ex-Positive Black Soul, cap-verdien d'origine, rencontre Elida Almeida, jeune chanteuse et valeur montante du Cap-Vert. Lura, chanteuse de Lisbonne également originaire du Cap-Vert, fait découvrir à Richard Bona, célèbre bassiste jazz, les percussions traditionnelles de la batuque. A l'occasion de l'Atlantique Music Expo et du Kriol Jazz festival, le producteur de Cesaria Evora est également du voyage : Jose Da Silva est une figure incontournable de la musique cap-verdienne moderne. Au cours de cette ballade musicale et sonore, on entend un workshop de percussions humaines par Nana Vasconcelos, on parle de l'Afrique, de l'histoire et des musiques du Cap-Vert. On improvise des duos sur la plage, on rit fort et on chante doucement.
Dans un sous-marin nucléaire d'attaque, l'arme la plus puissante est celle de l'écoute. Sous les mers a lieu une véritable guerre acoustique menée par ceux qu'on appelle les "oreilles d'or". Avec une ouïe extrêmement fine due à un entraînement intensif, une oreille d'or est capable d'identifier un navire, sa direction et sa vitesse.
Jean a été oreille d'or pendant vingt ans à bord de sous-marins français. Le casque sur les oreilles, il se retrouve à plus de 80 ans à nouveau plongé dans la situation qu'il a connu en mer. Il tente de reconnaître les sons, puis de nous les décrire. Sa mémoire reste vive et son oreille aiguisée.
Pour ce portrait Aurélia Nardini a créé des micro-compositions, sortes de chimères sonores d'un périple sous-marin fantasmé.
Cette création a reçu la bourse Scam Brouillon d'un rêve sonore 2015.
On passe tous par là mais on ne s'en souvient pas. Zina Hebbache, sage-femme, accompagne ce moment pour que ça se déroule au mieux. Nous l'avons suivie avec nos micros dans une des salles d'accouchement de la maternité des Lilas (93).
Ce reportage est en binaural : à écouter au casque pour profiter du son 3D.
Le Dr Jean Girard est gynécologue. Il y a 26 ans et il a choisi de quitter le 10e arrondissement de Paris pour s'installer à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Un choix, un vrai, pour être au chevet des plus précaires. Le monde entier défile dans son cabinet, et ses patientes sont chinoises, brésiliennes, égyptiennes...
Louise Regent a posé deux micros de chaque coté de la tête de ce médecin, à qui les femmes confient leurs secrets les plus intimes.Dans la tête : en binaural dans la tête d'un dentiste, une skieuse, un aveugle, un batteur... A écouter au casque.
Certains sons nous font du bien, et même beaucoup de bien. Emma Broughton fouille le web et sa mémoire à la recherche du plaisir acoustique. Souvenirs d'enfance et Youtubers à succès, découvrez le monde étonnant de l'ASMR.
En Jamaïque, Tiken Jah Fakoly se sent "comme à Abidjan". Quand le chanteur ivoirien est à Kingston pour enregistrer dans l'ancien studio de Bob Marley, les plus grandes stars jamaïquaines viennent partager le micro avec lui : Ken Boothe chante l'hymne national avec le coeur sur la main, le batteur Sly Dunbar (de Sly & Robbie) sort ses baguettes magiques, et la tchatche de U Roy rebondit sur "Get Up, Stand Up"... Une virée à Kingston avec Tiken Jah ne se refuse pas : "Pull Up !" comme on dit là-bas.
<p>Dans les studios jamaïquains, le producteur de dancehall et vidéaste français Romain Chiffre se fait appeler Sherkhan, en référence au tigre du "Livre de la Jungle". Son bras droit est véritablement tigré, tatoué de rayures du coude au poignet. Il a épousé la chanteuse Diana Rutherford et ils vivent en famille dans le ghetto d'August Town, tout prêt de chez Sizzla, icône rasta radicale et suprématiste noir dont Sherkhan est le "white friend". Virée musicale et portrait d'un tigre blanc adopté par l'un des quartiers les plus sauvages de Kingston.</p>
<p>C'est le seul prénom brandi sur les Zone à Défendre (ZAD) à l'intention des micros et des caméras. Un nom unisexe et militant : ici, tous et toutes s'appellent Camille. Défiance envers les médias, désir d'anonymat, horizontalité des décisions ou encore abolition des frontières de genre : Camille en dit long sur l'esprit qui anime ces « utopies concrètes ». Adrien, bordelais et infirmier, est passé par les ZAD de Notre-Dame-des Landes et de Sivens avant de devenir Camille à plein temps.</p>
<p>Le château de Villers-Cotterêts dans l'Aisne, à 85 km de Paris, a une histoire glorieuse. Ici François 1er signe en 1539 l'ordonnance qui instaure le français comme langue de l'administration. En 1808, Napoléon 1er y fait enfermer les mendiants parisiens pour leur apprendre le travail et la discipline. En 1889, le dépôt de mendicité se transforme en maison de retraite pour vieillards indigents. Et le 15 juillet 2014, cette "maison de retraite publique pour personnes âgées sans domicile fixe" a quitté sa demeure royale pour un établissement neuf - et aux normes... Elisa et Raphaël ont passé plusieurs jours en immersion dans "le château des SDF", entre mémoire et burlesque, histoire sociale et comédie humaine.</p>
<p>'Amsterdam', 'Les Bergers...' : bizarrement, les chansons de Jacques Brel rappellent à Monjia sa Tunisie natale, et l'aident à supporter son exil. Arrivée en France en 1981 pour retrouver son mari, travailleur dans le bâtiment, Monjia ne parle pas le français. Seule toute la semaine au 4ème étage d'un HLM d'Angers, elle écoute des cassettes de Brel. Elle commence à noter des phrases pour améliorer son français et s'enregistre sur ces mêmes cassettes. Peu à peu, Monjia fait des progrès...</p>
<p>Comme Daredevil le super-héros aveugle, Boris 'voit' le relief avec les oreilles. Boris est formateur en écholocation (ou écholocalisation) pour des personnes aveugles. Pour se déplacer, il apprend à utiliser le même système que les dauphins et les chauves-souris. Il suffit d'émettre un 'clic' sonore avec la langue. Certains sont capables d'évaluer l'espace, la distance voire la matière alentour selon l'écho de leurs clics. Dans la tête : trois minutes en binaural dans la tête d'un dentiste, une skieuse, un aveugle, un batteur... A retrouver chaque semaine et à écouter au casque.</p>
<p>Mathilde, 27 ans, et Lucie, 24 ans, utilisent l'application de rencontres Tinder dans l'espoir de trouver un plan cul ou un amoureux. D'un glissement de doigt, elles "matchent" ou zappent les photos de prétendants pas toujours à leur goût. Car entre les chauves, les hommes en costard-cravate ou encore les fans de tuning, les deux copines sont devenues exigeantes. Petit aperçu décomplexé de leur méthode de sélection.</p>
<p>Mieux qu'à la Philharmonie et pour moins cher, écoutez l'orchestre à la place du chef ! Pierre-Michel Durand est chef d'orchestre au Conservatoire à rayonnement régional de Paris. Il dirige la répétition du poème symphonique 'Shéhérazade' de Rimski-Korsakov. Comment se répartit l'orchestre dans l'espace ? A quoi ressemble la musique vue de son podium ? Dans la tête : trois minutes en binaural dans la tête d'un dentiste, une skieuse, un aveugle, un batteur... A retrouver chaque semaine et à écouter de préférence au casque pour bénéficier de l'effet 3D audio.</p>
<p>Les mères nous appellent. Les pères aussi, mais moins. Les mères téléphonent tout le temps, et si vous n'êtes pas là elles laissent un message. Voire plusieurs. Mathilde Guermonprez a récolté les messages des mères sur le répondeur. Elle en propose un bref montage drôle et poignant. Moralité ? Rappelle ta mère tout de suite !</p><p> </p><p><strong>Mum here </strong>- Mums call. Dads, too, but less often. Mums call all the time. And if you're not in, they'll leave a message. Or even several. Mathilde Guermonprez has edited together messages left by mothers on answering machines in a sharp, funny and moving montage. The moral of the story? Call your mother back now!<br /><br />A retrouver sur la <a href="https://youtu.be/QJeptUHsGKk">chaîne Youtube</a> ARTE Radio</p>
<p>La Chapelle est le plus vieux squat de Toulouse. En 2015 cela fera 22 ans que des gens se relaient pour faire perdurer cette expérimentation sociale et culturelle placée sous les valeurs de l'autogestion. Comme le dit Julien, un des plus vieux acteurs du lieu : 'L'idée a toujours été de faire le lien entre l'artistique et le militant'. Dans toutes les activités qui traversent la Chapelle, spectacle, réunion ou bar de nuit, on essaie de penser collectivement le contenu comme la façon de le partager. Théorie, pratique et ambiances du lieu. Mediapart et ARTE Radio s'associent pour une nouvelle série d'enquêtes sur ce (et ceux) qui change le monde aujourd'hui. Sans attendre le grand soir, comment des 'utopies concrètes' offrent déjà des alternatives.</p>
Pour transporter une vingtaine de poulets vivants ? J'ai ma mob. Pour braquer une banque et semer les flics ? J'ai ma mob. Pour frimer devant les maquis (bars) de la capitale ? J'ai ma mob.
Dans le centre de Ouagadougou au Burkina Faso ('le pays des hommes intègres'), des nuées de mobylettes et de petites motos bloquent la circulation à chaque feu rouge. Plus qu'un signe extérieur de richesse, la mob est un art de vivre sa ville. Boubacar Diawara, 53 ans et quatre mobs à son compteur, raconte comment les Burkinabés virevoltent entre nids de poule et queue de poisson.
<p>Après avoir produit 1999 'reportages témoignages et bruits pas sages' plutôt agréables à entendre, ARTE Radio propose pour sa 2000ème création UN SON QUI FAIT MAL. Mettez un casque pour ce rendez-vous chez le dentiste enregistré en binaural. Pour se reposer du détartrage, on y a semé les 'perles du dentiste' recueillies au fil de ses consultations par le docteur René Plunian. Dans la tête : trois minutes en binaural dans la tête d'un dentiste, une skieuse, un aveugle, un batteur... A retrouver chaque semaine et à écouter au casque.</p>
<p>Dans le XIe arrondissement de Paris, et surtout les rues Popincourt, Sedaine, Chemin-Vert et boulevard Voltaire, on compte plusieurs centaines de boutiques tenues par des Chinois. Il s'agit de vente en gros de vêtements pour femmes, réservée aux professionnels. Au milieu d'un ballet incessant de camions de livraison, de diables et de cartons, les riverains ont d'abord mal vécu cette mono-activité. Comment ce quartier est-il devenu un 'Sentier bis' ? Quelle cohabitation entre les habitants et les grossistes chinois ? Quelle avenir pour ce secteur frappé par la crise économique ? Habitante du quartier, Elsa Ruault a mené l'enquête au coin de sa rue. Et découvert que l'histoire des 'Chinois du XIème' n'est pas si simple...</p>
<p>A Ouagadougou, à deux cent kilomètres du Niger ou des églises ont été brûlées pour protester contre les caricatures de Mahomet, le Journal du Jeudi publie des dessins et articles satiriques depuis presque 25 ans. Un Charlie Hebdo burkinabé ? Pas vraiment, et pourtant il n'épargne personne : ni les religieux, ni les militaires, ni les politiciens. Pour défendre la mémoire du journaliste Norbert Zongo, ou pour dégommer le président Blaise Compaoré - qui a fini par quitter le pouvoir - le directeur Damien Glez dégaine ses crayons. Ça tire juste à Ouaga.</p>
<p>En vie, chronique du cancer (épisode 8) : Robert rend visite à Michel, son ami de 30 ans. Le temps d'un déjeuner ils rejouent leur amitié. Robert, 72 ans, est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis cette nouvelle il porte un regard neuf sur son existence. Souvenirs, espoirs et combats: d'un épisode à l'autre Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire.</p>
<p>Alors qu'elle s'apprête à devenir mère pour la première fois, Élisa cherche comment endosser ce nouveau personnage. Elle part à la rencontre d'une de ses "filles-repères" : Wendy Delorme, féministe, militante pro-sexe & jeune maman. Peut-on concilier le désir de faire un enfant avec une pensée féministe radicale ? Faut-il choisir entre être mère et performeuse nue ? Partage d'expériences entre filles.</p>
<p>Elsa a récemment découvert son syndrome prémenstruel. Cette sensation désagréable, synonyme de douleur ou de nervosité, qui survient dans les jours précédant les règles. Petite remise à niveau entre copines sur ce fichu SPM (ou PMS pour premenstrual syndrom, tout de suite plus chic).<br /><br />A retrouver aussi sur la <a href="https://youtu.be/CYAUdIadCNI">chaîne Youtube</a> ARTE Radio.</p>
<p>Hafed s'est fait la belle le 20 février 2015. Auteur de polars condamné à plusieurs reprises pour braquages de banque, il avait publié une extraordinaire autobiographie 'Éboueur pour échafaud' (Rivages). ARTE Radio l'aimait beaucoup. Mehdi Ahoudig, qui a tourné avec lui 'Les ventriloques de leurs pères', a retrouvé dans ses rushes une petite chanson sur la coco. Elle est extraite du roman 'Marche de nuit sans lune' en cours d'adaptation par Abdellatif Kéchiche.</p>
<p>Mais que se passe t-il à Paris depuis quelques temps ? Les taxis sont aimables, les artistes s'enrichissent, les gens se sourient malgré un ciel gris. Y a t-il un lien avec les avions qui laissent dans leur sillage de longues traînées blanches et persistantes ? Certains voient dans ces chemtrails (traces chimiques) un complot du gouvernement pour empoisonner les populations. Dans un formidable documenteur, Charles Trahan enquête sur ces étranges phénomènes qui font de Paris une ville moins déprimante.</p>
<p>En 1979, Sylvie et Fabienne sont deux ados qui habitent Aulnay-sous-Bois en région parisienne. Elles témoignent dans un film documentaire de Jean-Pierre Gallèpe sur la jeunesse des cités. Pour les deux soeurs, ces années sont celles de l'ennui. Pour la cité, c'est l'apparition de l'héroïne, la dégradation de l'habitat et le départ des ouvriers français vers les banlieues pavillonnaires. Nina Almberg mesure avec elles le chemin parcouru depuis cette archive étonnante.<br />Remerciements : Jean-Pierre Gallèpe pour son film 'A force, on s'habitue' et Tangui Perron (Périphérie).</p>
<p>Où l'on retrouve Eric Cormier, chantre décomplexé de l'ultralibéralisme qui nous avait expliqué les raisons de son exil en Suisse (écouter : 'le cerveau droit'). Avec une fortune estimée à 500 millions d'euros, et après quelques déboires avec le fisc, l'homme d'affaires est aujourd'hui ambassadeur de l'Organisation mondiale pour la paix (OMPP). A ce titre, il était reçu le 10 octobre dernier à l'hôtel de Lassay par Claude Bartolone, Président de l'Assemblée nationale - cocktail non ouvert à la presse. Le but de l'OMPP est de parvenir au cesser-le-feu partout sur la planète. Eric Cormier raconte comment il est passé de la spéculation sur les matières premières au règlement des conflits pour l'amour du continent africain... Warning : may content elements of Michel Sardou.</p>
<p>Au bord du fleuve Congo s'étendent d'immenses carrières à ciel ouvert. Des hommes, des femmes et même des enfants travaillent ici. Ici, on casse encore la pierre avec des marteaux et des barres de fer. A côté, une entreprise concurrente chinoise attaque le sol à grand coups d'explosifs. Travail des enfants, menace écologique : témoignages forts des mineurs du Congo.</p>
<p>L'accent jambon, faut être de Marseille pour connaître. Et encore. On a plus de chance de l'entendre dans les quartiers chics que sur le Vieux Port. Les prolos disent que c'est l'accent de la bourgeoisie. Les bourgeois disent que c'est celui des nouveaux riches. Il y a de la distinction dans l'air peuchère, comme dirait Bourdieu. En gros, c'est un accent provençal qui se retient de chanter. Un accent qui monte dans le nez. Où les 'en' se prononcent 'on', comme dans 'tout simplemont'.</p>
<p>Après avoir été mannequin puis photographe de mode, Sarah Moon est devenue célèbre avec un travail plus intime. Ses images très poétiques sont fortement mises en scène, et pourtant Sarah Moon croit dans le fameux ''instant décisif'. Dans une rue de New York, cet instant va disparaître en une phrase. Rien à voir (saison 2, épisode 12 et fin) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Jean-Christian Bourcart habite à New York depuis 1997. Il aime photographier l'intime, le sexe et le plaisir. Lors d'un gigantesque tremblement de terre près d'Istanbul, il refuse les images parfaites de la douleur qui s'offrent à lui. Rien à voir (saison 2, épisode 11) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Ils sont de plus en plus nombreux mais on ne les entend jamais. Dans notre époque de crispation identitaire, que signifie être métis ? Jérémi Nureni Banafunzi croise les expériences de quatre métis de milieux et de genres différents. Adélaïde Diallo, Renée Greusard, Peter Klobcar et Karim Miské racontent leur quête identitaire, leurs amours, leurs galères et celles de leurs parents. En contrepoint, un duo accordéon (Alexis Collin) et kora (Chérif Soumano) apprend à jouer 'Yeke Yeke', 'Il est des nôtres' ou 'Family Affair'. Réflexions crues et témoignages touchants : un récit humain et musical de l'expérience métisse en France.</p>
<p>Sacha van Dorssen est née aux Pays-Bas. Elle photographie la mode. Très intuitive, elle laisse la lumière naturelle donner le ton pour mieux capter l'intimité de ses sujets. Lorsqu'elle est encore étudiante, au lieu de s'installer à Saint-Germain des Près, elle se retrouve fille au pair à Saint-Germain en Laye. Une histoire lumineuse. Rien à voir (saison 2, épisode 9) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Photographe vivant en Egypte et en France, membre de l'agence Vu, Denis Dailleux observe les évènements qui deviendront la révolution égyptienne. Les affrontements sont violents et dangereux. Tout le monde photographie. Bouleversé parce qu'il voit, il ne fera lui, aucune photographie de ce moment historique. Rien à voir (saison 2, épisode 10) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie.</p>
<p>Charles suit une thérapie familiale afin de comprendre les raisons de son addiction. Épisode bonus ou morceau caché : voici un bref aperçu de sa vie de famille.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 15 brefs récits plus un dernier rappel, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p>Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. </p>
<p>Photographe d'origine américaine vivant en France, Jane Evelyn Atwood travaille avec un profond attachement pour ses sujets : les prostituées, les prisons, les enfants aveugles, Haïti... Une grande exposition lui a été consacrée à la Maison Européenne de la Photographie en 2011. Alors qu'elle réalise le premier reportage aux côtés d'un homme qui vit avec le sida, une rencontre importante a lieu... Rien à voir (saison 2, épisode 8) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Photographe de l'agence Magnum, Guy Le Querrec part en Afrique pour une commande de l'entreprise Renault. Il emmène son fidèle Leica argentique qui prend des photographies en noir et blanc... ou parfois ne les prend pas. Une image fantôme racontée par Guy Le Querrec. Rien à voir (saison 2, épisode 7) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Après avoir été électromécanicien au fond des mines de la fosse Delloye de Lewarde, dans le Nord de la France, André Jedrejewski reconstitue en maquette les machines sur lesquelles il travaillait. Extracteuse ou petit train, il a reconstruit son univers de travail comme un jouet d'enfant. Chez lui à Ecaillon, il se souvient des bruits de la mine. Avec les archives sonores du centre historique minier de Lewarde.</p>
<p>Photographe et réalisateur, membre de l'agence Magnum, Patrick Zachmann ne photographie pas de sujets faciles. Il réclame du temps pour mettre en place un projet et se faire accepter. Un soir d'hiver en banlieue parisienne, il est dans un bar glauque quand une bagarre éclate juste devant lui... Rien à voir (saison 2, épisode 5) : douze photographes racontent une photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Olivier Donnet photographie les musiciens avant et juste après leur concert. Il veut montrer comment le visage change avec la performance. Ce soir-là, c'est la dernière tournée d'Alain Bashung qui chante peut-être pour la dernière fois ses chansons sur scène. On peut photographier la fin d'un concert, mais peut-on photographier la fin d'une idole ? Rien à voir (saison 2, épisode 6) : douze photographes racontent une photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Hier cantonné à l'underground, le rap libanais explose aujourd'hui dans le sillage des révolutions arabes. Petite incursion dans la scène hip-hop beyrouthine, un laboratoire de musique engagée et critique. Avec Edd Abbas de Fareeq el Atrash et Jaafar Touffar.</p>
<p>Pour le photographe suédois Anders Petersen, la nuit rime avec rencontre, ivresse, amour et violence. Au début de sa carrière il ne prenait pas le genre de photos qu'il fait aujourd'hui. Selon lui, un photographe doit être curieux, mais aussi timide, faible, effrayé, voire un peu fou... Une rétrospective de Anders Petersen a eu lieu cette année à la BNF. Rien à voir (saison 2, épisode 4) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Sabine Weiss a fêté ses 90 ans. Elle est l'invitée d'honneur du salon de la photographie cette année. Connue pour appartenir au courant 'humaniste' de la photographie, elle a également réalisée de nombreuses photos de mode pour les magazines de luxe. C'est donc une histoire de casino, de bijoux et d'une robe trop petite... Rien à voir (saison 2, épisode 3) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Le département de la Meuse détient le record de la consommation d'héroïne en France. Pourquoi tant de trafics et de défonce en zone rurale ? Mehdi Ahoudig a rencontré les stups, le procureur et les jeunes coincés sous l'abribus. Une enquête émouvante et passionnante, prix Europa 2015 du Meilleur documentaire radio européen et Prix Grandes Ondes 2016 du Meilleur documentaire au festival de Brest. <br /><br /><strong>Remerciements</strong><br />Merci au docteur Dominique Guirlet, à l'éducateur Jean-François Deprais (Centraide de Saint Mihiel), au procureur Yves Le Clair (tribunal de Verdun).</p><p> </p><p><strong>Junkies in the Country</strong> - Meuse county in northeastern France holds the national record for heroin consumption! With Maastricht in the Netherlands three hours' drive away, heroin is ravaging the countryside and the kids hanging out in bus shelters and around fountains. Linda, Gaelle and Sabbia are three young mothers, who got hooked on H in their home village. Today, they are struggling with an addiction that has taken over their lives. Law enforcement, judiciary and medics explain the ins-and-outs of drug-taking in a rural district totally unprepared for this wave of junkies.</p>
<p>Photographe travaillant en Afrique du Sud, Roger Ballen ne photographie pas avec la lumière mais dessine avec les ombres. Plutôt que de raconter la photo qu'il n'a pas prise, il commente (in English - because his voice is so nice !) l'étrange chimie qu'implique de l'acte de photographier. Son livre 'Asylum of the Birds' a été réalisé dans un bidonville de Johannesburg dont les habitants vivent parmi les pigeons. Une exposition a eu lieu en 2014 au musée Niepce de Châlon-sur-Saône. Rien à voir (saison 2, épisode 2) : 12 photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Jean-Charles Skarbowsky a combattu en Thaïlande pour devenir champion de boxe thaï. Il raconte sa pratique, et l'influence des mots du coach sur le corps d'un athlète. Alexandre Mognol a posé deux micros binauraux sur le serre-tête d'un boxeur. Pour tenter de faire entendre les coups, les mots, la peur, comme on les ressent sur le ring. Mettez votre casque et vous y êtes : un round au coeur du combat. Dans la tête : en binaural dans la tête d'un dentiste, une skieuse, un aveugle, un batteur... A écouter au casque.</p>
<p>En vie, chronique du cancer (7) : Robert se rend, comme chaque mois, au groupe de parole organisé par l'association Choix Vital. Robert, 72 ans, est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis cette nouvelle, il porte un regard neuf sur son existence. Souvenirs, espoirs et combats: d'un épisode à l'autre, Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire. Merci à l'association Choix Vital (groupe d'échange et de parole autour du cancer) et au Dr Claude-Alain Planchon.</p>
<p>Françoise Huguier est envoyée en Inde par le journal Actuel pour réaliser un reportage sur le deuil chiite, un rituel très violent où les hommes se flagellent. Elle refuse de prendre une image particulièrement atroce en sachant que le journal voudra la publier... La photographe Françoise Huguier voyage et va à la rencontre des gens. Une grande rétrospective de son travail a eu lieu en 2014 à la Maison Européenne de la Photographie. Rien à voir (saison 2, épisode 1) : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Après deux mois d'occupation de la forêt de Sivens, les opposants au barrage ont vu la mort arriver sur la ZAD ('zone à défendre'). Rémi Fraisse, 21 ans a été tué par une grenade offensive lancée par les gendarmes mobiles dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre. Marine Vlahovic a assisté au début des affrontements et est revenue le lundi au Testet. Devant le petit mausolée érigé pour Rémi, Fred et Christian témoignent des violences policières et de ce que plusieurs semaines de combats leur ont appris.</p>
<p>Ouvrir un magasin bio pour les gens modestes : pari impossible ? A Marseille, l'association 'Filière paysanne' veut s'installer dans un quartier populaire. Réunion avec des habitants de La Busserine dans un local associatif pas riche non plus. Tout de suite les questions : combien ça coûte ? est-ce que ça va créer des emplois ? Pas facile de se faire entendre. Comme dit l'autre : le bio, c'est bien beau...</p>
<p>Le séjour de Jimi Hendrix à Essaouira (Maroc) en 1969 est un mystère du rock'n'roll. Aujourd'hui tout le monde prétend avoir tapé le bœuf avec Jimi et des musiciens Gnawas. Pendant le festival d'Essaouira, on peut entendre l'écho de sa guitare dans la transe du guembri. Mieux encore, on sent souffler le vent de liberté hippie qui, dans les années 70, a touché certains Marocains.</p>
Bruno est artiste, poète, et depuis peu prêtre orthodoxe. Son nom de baptême est Séraphim. Ce drôle d'oiseau entend parfois de drôles de choses entre les voyelles et les consonnes. Il sur-interprète les mots du quotidien en Lacanien forcené, en cryptologue avide. Croyez-vous qu'il s'égare dans les anagrammes, assonances et autres jeux d'esprit ? Que non. Père Séraphim parle la langue des oiseaux. L'essence cachée du monde.
<p>Marie-France est créatrice de costumes à Hollywood. Au milieu des années 80 elle travaille avec Prince, imposant notamment la fameuse chemise à jabot dans 'Purple Rain'. Une nuit, Prince la convoque dans son studio de Paisley Park : il a besoin d'une traduction française pour 'Girls and Boys', extrait de son futur album 'Parade ' et du film 'Under the cherry moon'. La suite appartient à la (petite) histoire de la pop. </p>
<p>Aleth et Jean se sont rencontrés en 1956 dans une surprise-partie (aujourd'hui on dirait : une teuf). Aleth est issue d'une famille catholique et pétainiste, Jean est un Juif de gauche immigré de Roumanie. Ils ne se sont jamais mariés mais Aleth et Jean sont restés amants pendant soixante ans. Une étonnante histoire d'amour à deux voix qui épouse l'Histoire de France.<br /><br />A retrouver aussi sur la <a href="https://youtu.be/tOs3_eHLGXI">chaîne Youtube</a> ARTE Radio.</p>
Jennifer Walshe est une véritable 'lady dada' à l'accent dublinois. Planquée derrière ses brumes irlandaises, la fée baroque modèle une langue inconnue pour contes noirs et spectres chanteurs. Petites épingles sonores dans les oreilles, auditeur envouté.
En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier). Merci à Angela Kent (traduction).
<p>La nuit, quand la plupart des gens dorment tranquillement, Renée affronte un monde hostile. Dans son sommeil elle voit des fantômes. Elle sent le sol qui s'écroule, le plafond qui tombe. Elle crie, elle hurle, parfois même elle cogne. Qui est le plus à plaindre : la mauvaise dormeuse ou son amoureux ? Et que faire pour que ça cesse ? Enquête médicale à la recherche du sommeil perdu.</p>
<p>Béatrice, franco-colombienne, revient dans son pays d'origine. Ce voyage est aussi l'occasion de retrouver ses racines, que ce soit la culture du maïs ou auprès des paysannes indiennes. Ces communautés sont menacées par l'industrie minière qui se développe fortement dans la région de Boyaca. A l'ombre de cette disparition annoncée, un retour au pays marqué par la douceur du paysage sonore et le rire des habitants croisés sur les chemins des Andes.</p>
<p>En vie, chronique du cancer (6) : Robert fouille dans ses étagères pour en extraire les musiques qui le touchent aujourd'hui. Robert, 72 ans, est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis cette nouvelle il porte un regard neuf sur son existence. Souvenirs, espoirs et combats : d'un épisode à l'autre Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire.</p>
<p>Ahmed, 18 ans, est Égyptien et étudiant en art à Paris. De retour pour les vacances à Abu Dhabi, il annonce à sa mère qu'il est homosexuel. Un choc pour ses parents qui décident alors de le 'guérir' et l'envoient chez une psy. Sonia Leyglene a confié un enregistreur à Ahmed pour noter ses impressions.</p>
<p>Ca fait quel effet de devenir fou ? Il y a treize ans, Joris a été diagnostiqué schizophrène. Il raconte très simplement son expérience de la folie. En parallèle, un psychiatre apporte quelques éclairages. Dialogue virtuel, extraits de films, échange épistolaire : le documentaire de Fabienne Laumonier (prix Longueurs d'Ondes 2013 pour 'J'aime pas l'école !' avec Christophe Rault) multiplie les formes pour une approche sensible de la folie. Avec le soutien du fonds 'Du côté des ondes' et de l'ACSR (Bruxelles). </p><p> </p><p><strong>White madness </strong>- What does it feel like to go mad? Thirteen years ago, Joris was diagnosed as schizophrenic. He gives a straightforward account of his experience of madness, interspersed with the explanations of a psychiatrist. Their virtual dialogue, film clips, correspondence: this documentary by Fabienne Laumonier (Longueur d'Ondes First Prize 2013 for <em>J'aime pas l'école </em>with Christophe Rault) combines various forms in a sensitive approach to madness. <br />With the support of the Du Côté des Ondes Fund and ACSR (Brussels).</p>
<p>L'émission de reportages de Daniel Mermet 'Là-bas si j'y suis' a été supprimée de la grille de France Inter. Jeune réalisateur, Olivier Minot lui rend un hommage intime et virtuose, une déclaration d'amour à la radio qui jongle entre sa bio perso, sa découverte du reportage sonore et l'âge du caporal. Prix Longueur d'ondes 2015 du documentaire. <br />"Depuis que j'ai l'âge de raison, 'Là-bas si j'y suis' faisait partie de mon quotidien. Avec la disparition de l'émission, j'ai perdu un lien intime avec les miens. Avec la radio que je veux faire, avec le monde que je veux combattre. J'ai perdu un repaire." (Olivier Minot). Avec un extrait de 'Juste avant Là-bas' de Chloé Sanchez (disponible en intégralité sur Syntone.fr).</p>
Marc pratique la 'transcommunication instrumentale', une méthode imaginée par Thomas Edison pour communiquer avec les morts. Entre technologie et spiritisme, il tente d'enregistrer sur sa vieille radio les voix de l'au-delà. Selon lui, les morts parlent entre les fréquences. Policier en région parisienne, il lui arrive même d'utiliser ses facultés de médium dans le cadre de ses enquêtes... Confidences au coin du poste.
<p>Elle a 100 ans, comme la Grande Guerre. Anne est née le 6 octobre 1914 à Prin-Deyrançon, petit village de 600 âmes en plein Poitou. Et elle est encore là. Entretemps, une vie de fermière : le foin, les vaches, la lessive. Veuve, Anne vit seule dans l'ancienne écurie transformée en deux-pièces. Elle est autonome ou presque - sa fille vient remplir le frigo de temps en temps. Décroissante sans le savoir, elle a une canne, un demi-dentier, des impatiences et toute sa tête. Elle se marre en racontant une gifle qu'elle a reçu il y a 90 ans et cite Victor Hugo en patois. Respect.</p>
C'est un tsunami, que dis-je, une révolution ! En fait, l'éducation numérique est juste un marronnier qui revient chaque année dans les débats. Avant on disait que 'l'informatique à l'école' allait tout bouleverser, aujourd'hui les profs ont un logiciel pour gérer les absences. Voici la journée de deux enseignants en lycée technique dans leur nouvel environnement 2.0. Il reste quelques bugs dans le système...
<p>Le label Time Bomb bouleverse le rap français des années 90. Là se révèlent les talents de Booba, Oxmo Puccino, Pit Bacccardi, les X-Men... Animé par DJ Sek, DJ Mars et Ricky, ce label indé fait la nique aux majors et cumule les rimes hardcore. De la gloire à l'oubli, du bling à la poésie, la saga de Time Bomb est aussi un bon résumé des destins variés du rap français. Avec les témoignages inédits de Oxmo Puccino, Pit Baccardi (depuis le Cameroun !), Mars, Sek, Ill, Cassidy et Mark de l'émission Bombattak sur la radio Générations.</p>
<p>De sa première fois à sa dernière rupture, Laure raconte sa vie amoureuse. La volupté, l'insouciance, l'amour fusionnel ou l'angoisse du célibat. Avec dérision et violoncelle, quelques étapes dans la vie d'une jeune femme de l'adolescence à la trentaine. Un récit à la fois perso et générationnel plein de franchise, de fleurs bleues et de punk-rock.</p>
<p>Il est tard. La radio est cachée sous les draps, le walkman est sur les oreilles. Comme chaque soir dans toute la France les ados écoutent en cachette les émissions de libre antenne qui, dans le sillage de 'Lovin' Fun', bousculent la FM des années 90. Sexualité, prévention, banlieue... Tous les sujets sont abordés avec humour (gras) et sans tabous sur les ondes de Fun ou de Skyrock. Le lendemain au collège on ne parle que de ça. ARTE Radio croise les témoignages d'auditeurs avec les archives de Doc et Difool, Tabatha Cash, Maurice, Supernana... Rires, émotions et madeleines musicales garantis.</p>
<p>En vie, chronique du cancer (5) : Robert évoque les deux femmes qui ont compté pour lui, et la musique d'opéra qui les relie. Robert, 72 ans, est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis cette nouvelle il porte un regard neuf sur son existence. Souvenirs, espoirs et combats : d'un épisode à l'autre Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire.</p>
<p>Un moment de grâce avec les Dupondt de Brazzaville, deux musiciens barrés du mythique FB Stars. Aux rythmes des bat-bidons et en écho poétique, Moïse l'ainé de la famille et son oncle Kaizer racontent l'inspiration des ancêtres et l'espoir du futur. Branchez-vous sur la connexion africaine astrale !</p>
<p>Charles parvient à gagner la confiance d'un grossiste. Mais sa place reste encore à trouver.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis.</p><p> </p><p><strong>Crackopolis (15/16 - The place) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis.</p>
<p>Peu à peu remplacés par des dealers d'Afrique de l'Ouest, il ne reste qu'une équipe de Maghrébins. À sa tête un petit homme très nerveux.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (14/16 - The Gangster) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. </p>
Sophie et Jipé ont moins de vingt-cinq ans. Tous les deux ont grandi avec une pornographie accessible librement sur Internet. Le porno en ligne a-t-il changé leur vie sexuelle ? Portraits croisés de 'digital natives' qui sont aussi des 'porn natives'.
<p>Ce spot de vente dans une cité du XIXe arrondissement brasse jusqu'à 25 000 euros par week-end. À la tête de ce trafic, qui dure depuis des années, on trouve le grossiste.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de la vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (13/16 - The wholesaler) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis.</p>
<p>Vol de cartes bleues, de portables ou de papiers d'identité, arnaques en tous genres : les combines de Charles pour financer sa consommation.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de la vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (12/16 - Stealing) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis.</p>
<p>Que reste-t-il de l'amour à Crackopolis ? Quelles est la place des femmes dans un monde de violence et de rapports marchands ?</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de la vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, aimer et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (11/16 - Love) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. </p>
<p>Charles est ressorti du parking mais y a laissé son ami Moussa, avec qui il faisait les 400 coups.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de la vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (10/16 - The friend) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis.</p>
<p>Cofondateur du groupe Teleperformance, leader mondial des centres d'appels, Jacques Berrebi nous reçoit dans ses bureaux à Uccle, quartier huppé de Bruxelles. Entre la photo de son ami Ben Ali et celle de sa femme Dominique, il explique son amour de la Belgique, de l'Europe et des exemptions d'impôts. Non loin de là, Pierre Cornette de Saint-Cyr, commissaire priseur et président du Palais de Tokyo, a ouvert une salle de vente d'art contemporain. Les SDF européens - "sans domicile fiscal" ou "sans difficulté financière" - s'y retrouvent pour le brunch. Pierre Cornette de Saint-Cyr partage avec ses amis exilés les douceurs de la Belgique : pas d'ISF et pas de taxation des plus-values mobilières... Europe : Manuel de l'usager - une série d'enquêtes en partenariat avec Mediapart.</p>
Paysan connecté, Fabrice Genin jongle avec les chiffres comme il laboure ses champs. De son tracteur guidé par GPS, ce cogérant d'une exploitation céréalière de 800 hectares suit les cours du marché et surveille son lobbying à Bruxelles. Avec les aides européennes de la PAC (politique agricole commune) revues à la baisse sur ce type d'exploitation, le problème de Fabrice est simple : comment faire plus de blé avec moins de blé ?
En partenariat avec Mediapart.
<p>Métis cultivé, issu de la classe moyenne, Charles circule partout mais peine à trouver sa place. Il se compare à Omar dans 'The Wire'.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de la vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (9/16 - Identity) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis.</p>
<p>À la rue, Charles trouve refuge dans un parking du XIXe arrondissement, squatté par les plus vulnérables. Us et coutumes des sans-domiciles fixes.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de la vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (8/16 - The parking garage) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. Sixteen trips to an alternative, somber, violent and on occasion terribly funny town, so close yet so totally foreign.</p>
<p>Bruxelles est la capitale du lobbying en Europe. Pascal Kerneis dirige ESF, un cabinet incontournable pour défendre les intérêts des entreprises. Ses clients ? Le Medef, Orange, Veolia... Comme un grand nombre de lobbyistes, Pascal a commencé sa carrière au sein même de la Commission européenne. Et il fait aujourd'hui partie du groupe d'experts qu'elle consulte sur le traité transatlantique TTIP... Loin de craindre les médias, ESF tente de les utiliser pour servir son combat : la libéralisation des services et la défense du traité. Un petit guide du bon lobbying que ne contredira pas Martin Pigeon, de Corporate Europe Observatory, un groupe alter qui organise un "Lobby tour" de la capitale européenne. En partenariat avec Mediapart.</p>
<p>Comment tout a commencé : adolescent, Charles devient le poulain du dealer de son quartier.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (7/16 - 200,000 Francs) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis.</p>
<p>Premier joint à dix ans, dernier caillou la veille... Charles est aussi passé par la MDMA, l'héroïne et la cocaïne.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir, aimer et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (6/16 - Wired) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. Sixteen trips to an alternative, somber, violent and on occasion terribly funny town, so close yet so totally foreign.</p>
<p>Pas d'impôt sur la fortune ni sur les plus-values mobilières : la Belgique est la destination la plus prisée des exilés fiscaux. Devenu Belge, Régis Mulliez a été rejoint par de nombreux membres de sa famille, propriétaire d'Auchan (et de Flunch, Saint-Maclou, Attac, Leroy-Merlin... près de 60 milliards d'euros de chiffre d'affaire). Chez lui à Bruxelles, il s'explique sur l'Europe, les taxes, la France et les délocalisations. Une plainte est en cours contre le groupe Auchan. Des étiquettes de sa marque In extenso ont été retrouvées dans les décombres de l'atelier qui s'est écroulé le 24 avril 2013 à Daca, au Bengladesh. L'effondrement du Rana Plaza avait tué 1 138 ouvriers et blessé plus de 2 000 autres.</p>
<p>The Wire sur Seine ! Il existe à Paris et en banlieue de véritables crackhouses où l'on peut acheter et fumer. Charles raconte leur fonctionnement, ainsi que la vente dans des cités à Couronne ou à Laumière.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis.</p><p> </p><p><b>Crackopolis (5/16) </b>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. Sixteen trips to an alternative, somber, violent and on occasion terribly funny town, so close yet so totally foreign.</p>
<p>Comment Charles cuisine ses galettes à partir de la cocaïne.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. 16 ballades dans une ville parallèle, sombre, violente, parfois terriblement drôle, toute proche et pourtant inconnue.</p><p> </p><p><strong>Crackopolis (4/16 - The recipe) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. Sixteen trips to an alternative, somber, violent and on occasion terribly funny town, so close yet so totally foreign.</p>
<p>Place de la Rotonde à Stalingrad, chacun a remarqué le ballet des dealers et des clients. Surnommé 'le village', c'est le point central et visible de la consommation de crack à Paris.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis.</p><p> </p><p><strong>Crackopolis (3/16 - The village) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis.</p>
<p>Charles navigue entre deux mondes : celui des consommateurs de crack, les 'geushs', et celui des dealers qui les méprisent.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de sa vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. </p><p> </p><p><strong>Crackopolis (2/16 - "Geushes")</strong> - Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. </p>
<p>Charles met en relation un grossiste et un dealer de cocaïne et touche sa commission au passage.</p><p> </p><p>Charles, 30 ans, est fumeur de crack. Il est aussi voleur, entremetteur et observateur lucide de la vie dans les marges. En 16 brefs récits éclairés par la musique de David Neerman, Charles nous apprend comment voler, dormir et survivre à Crackopolis. 16 ballades dans une ville parallèle sombre et violente, parfois terriblement drôle, toute proche et pourtant inconnue.</p><p> </p><p><strong>Crackopolis (1/16 - 100g of coke) </strong>- Charles, 30, is a crack smoker. He is also a thief, go-between and perspicacious observer of life on the edge. In sixteen brief encounters, illuminated by the music of David Neerman, Charles teaches us how to steal, sleep, love and get by in Crackopolis. Sixteen trips to an alternative, somber, violent and on occasion terribly funny town, so close yet so totally foreign.</p>
<p>36 000 communes en France et presque autant de monuments aux morts. Maurice Muller les photographie depuis une quarantaine d'années, en archiviste patient et silencieux. Sa collection de photographies, qui s'élève à plusieurs milliers de clichés, raconte la France des petites villes et des villages, la répétition et la mélancolie de ces pierres qui peuplent discrètement l'espace urbain. Maurice Muller n'aime pas la guerre et ne célèbrera rien cette année.</p>
<p>'C comme chômage, P comme Précaire, E comme exploitée...'. En 2006, Lydie manifestait contre le Contrat Première Embauche (CPE). Deux masters plus tard, le désenchantement est brutal : Lydie et ses amis bac+5 galèrent entre stages à répétition et emplois aidés. Les contrats précaires sont devenus la norme. Chômeuse, précaire, exploitée : la génération qui a vaincu le CPE a-t-elle perdu la bataille ?</p>
<p>En vie, chronique du cancer (4) : promenade en forêt avec Robert. De belles leçons de vie inspirées par les racines, l'olivier ou le ficus. Robert, 72 ans, est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis cette nouvelle il porte un regard neuf sur son existence. Souvenirs, espoirs et combats : d'un épisode à l'autre Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire.</p>
<p>Colette Bertin a enregistré des centaines d'émissions de radio sur des cassettes audio. Elle en tirait ses 'merveilles sonores' - hurlements de loups, gouttes d'eau, chants de pygmées Aka - qu'elle utilisait lors de ses cours d'éveil musical dans les conservatoires et les écoles. Aujourd'hui, à 82 ans, Colette replonge dans ses cartons et évoque une vie entière passée à l'écoute, de la cassette au wifi ! Un éloge de la radio et des plaisirs de l'écoute. Mention spéciale au prix Italia et Mention spéciale au prix Europa 2014 ! </p><p> </p><p><strong>Colette's podcasts </strong>- Colette loves to listen to the radio. Years ago, she found a way to record programs when she was away. She has now dozens of audio cassettes which she plays again and again. Colette invented podcast. </p>
<p>Dans les faubourgs de Brazzaville, les Louzolo consacrent la bière comme un médicament. Ils l'utilisent aussi pour des cérémonies où ils invoquent leur chef spirituel, le défunt leader bègue Papa Émile. Entre guérison miraculeuse et chansons épatantes, une impressionnante immersion au coeur de la transe.</p>
Oublie GTA V, rallume l'Amazon Hunt ! On voit encore dans les bistrots des virtuoses de la fourchette, des as de l'extraballe, des champions du flipper. Comme Archi, a.k.a. ARC, qui laisse son blaze sur le high score de toutes les machines du quertier. Et quand Archi croise le nom d'un autre champion sur son flip préféré, la chasse à l'homme commence.
<p>Épisode 5 et fin : Anouk participe à plusieurs tournages de films 'made in Nollywood'. C'est à dire parfois trash, sans trop d'argent, mais avec beaucoup d'énergie et d'invention. Extrait de 'Family on fire', produit et réalisé par Tade Ogidan ; 'Invasion 1897', produit et réalisé par Lancelot Oduwa Imasuen ; 'Mama Africa' produit par Norbert Ajaegbu et réalisé par Ubaka Joseph Ugochukwu. Sufferin' and smilin' : Anouk est partie vivre au Nigeria pour étudier Nollywood, l'industrie locale du cinéma. Son journal sonore de deux années bien pimentées loin des expatriés.</p>
<p>Le percussionniste Kahil El'Zabar raconte (en musique !) comment les Afro-américains ont inventé le blues et le jazz. Comment les deux genres se mêlent à Chicago et engendrent la soul, le rock, le rap et la house. Une saga illustrée par les meilleurs extraits, de Mahalia Jackson à D'Angelo.<br />Traduction française et script bilingue en pdf (picto à droite).</p><p>Jazz and soul musician Kahil El'Zabar (Dizzy Gillespie, Stevie Wonder, Lupe Fiasco) tells his story of black music with drums. How the songs and rhythms of the African slaves in America gave birth to blues and jazz. How Chicago saw those genres mix and eventually breed soul, rock, rap and house. A vivid saga of the African-American gift to the world, and the finest tracks from bebop to hip-hop, from Mahalia to D'Angelo.<br />For full bilingual script in pdf, click (pic right). </p>
<p>En vie, chronique du cancer (3) : Robert se rend à l'hôpital Cochin pour apprendre une bonne nouvelle. En octobre 2012, Robert, 72 ans, apprend qu'il est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis il porte un regard neuf sur son existence. Des souvenirs, des espoirs, des combats : d'un épisode à l'autre et parfois sans s'en apercevoir Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire.</p>
<p>Episode 4. Agressée pendant son séjour au Nigeria, Anouk a recours à la radio-thérapie : raconter, enregistrer, tuer des bêtes. Anouk est partie vivre au Nigeria pour étudier Nollywood, l'industrie locale du cinéma. Souvenirs, paroles et musiques de deux années bien pimentées loin des expatriés.</p>
<p>Épisode 3 : en janvier 2012 un mouvement de protestation sociale secoue le Nigeria. C'est la grève générale contre l'austérité et le président Goodluck Jonathan. Réflexions sur le Nigeria, son gouvernement et Boko Haram, et chansons autour d'un poisson grillé à Bar Beach. Anouk est partie vivre au Nigeria pour étudier Nollywood, l'industrie locale du cinéma. Souvenirs, paroles et musiques de deux années bien pimentées loin des expatriés.</p>
<p>Dans les années 1980, ils portaient des badges et des Doc Martens, étaient libertaires et antimilitaristes. Il leur fallait à tout prix échapper au service militaire. Comme d'autres ont des souvenirs de régiment, les intellos-punks-chétifs ont des histoires de tire-au-flanc. Comment se droguer et mentir au psy pour obtenir le précieux label "P4" qui exemptait du service national. La contre-culture de la réforme en témoignages et archives croustillants.</p>
L'enfant rêve. De crottes de nez. De Harry Potter. D'un mec. L'enfant a grandi. Mehdi Ahoudig a enregistré à dix ans d'intervalle les rêves de sa fille Ijjou. Une création imaginée pour les souscripteurs de la revue Syntone.fr, à découvrir ici en version courte.
<p>On l'appelle "le Davy Crocket du pays de Caux". Il est l'ennemi juré des fouines, taupes, renards, lapins, frelons... et des pigeons, donc. Profession trappeur, spécialiste en animaux nuisibles ou gênants. Capture au piège ou au lasso. Le tir à la carabine dans les cas désespérés. Démonstration dans un clocher. En cas d'attaques répétées, joignez Rémi Guerinot sur trappeur-normand.com</p>
<p>Anouk est partie vivre au Nigeria pour étudier Nollywood, l'industrie locale du cinéma. Elle raconte en mode 'journal intime sonore' deux années pimentées loin des expatriés. Episode 2 : ce soir, hommage à Fela avec un concert de Femi Kuti au Afrika Shrine, la boîte qui a remplacé le Shrine de son père. Bonne occasion pour parler d'amour et des rapports hommes-femmes avec les copines.</p>
<p>Brigitte, Michèle, Anne et Catherine étaient membres du Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception (MLAC). Même après la loi Veil de 1975, elles ont continué à pratiquer des avortements à la maison de façon illégale. Parce qu'à l'époque la loi n'est pas toujours bien appliquée dans les hôpitaux, et l'avortement pas remboursé par la Sécurité sociale. Surtout, le MLAC de Paris XXème milite contre la médicalisation du corps des femmes. Celles-ci apprennent aussi à s'examiner et à poser des stérilets dans la joyeuse ambiance des années 1970. En contrepoint, les manifs des catholiques intégristes opposés à l'avortement nous rappellent que ce combat n'est jamais tout à fait gagné.</p>
<p>Anouk est partie vivre au Nigeria pour étudier le cinéma local. En cinq épisodes d'un journal sonore, elle raconte deux années bien pimentées : rencontres, musiques et galères loin des expatriés. Episode 1 : panne de courant, générateur et marché noir. Welcome to Nigeria. Anouk Batard a reçu le Prix Europa 2010 du meilleur documentaire pour 'Qui a connu Lolita ?'.</p>
1 milliard de cartes postales sont éditées en Allemagne en 1914 et 800 millions en France. Pendant la Grande Guerre la carte postale de propagande fait des allers-retours entre les tranchées et les familles. Au verso les mots doux, au recto la violence des images. Le soldat boche mange les enfants, le soldat nègre fait peur au Allemands. Promenade cruelle dans les classeurs du collectionneur Jean-Charles Lyant.
<p>Rencontré au festival d'Avignon, Laurent Poitrenaux a beaucoup travaillé avec Ludovic Lagarde et Olivier Cadiot. Grand maître du monologue intense, il cite de mémoire et d'une traite un texte magnifique d'Olivier Cadiot sur les voix intérieures qui nous hantent. En 2014, il jouera dans "la Chambre bleue", adaptation du roman de Simenon par Mathieu Amalric. Sur ARTE Radio il faisait un excellent Alain Duhamel dans "le Grand Soir" d'Alexandre Gamelin.</p>
Le 2e effet Kiss-Cool de la déferlante Didier Hendrix, musicien des rues rencontré dans "Bad trip". Une errance avec le Cherokee de la place des Abbesses, qui nous livre les dernières nouvelles de sa réalité hallucinogène. Notre prophète (héraut ?) des temps modernes n'a pas pris une ride, bien au contraire : le voilà amoureux.
<p>Leïla Anis est à la fois comédienne et auteure. Elle a passé son enfance à Djibouti avant de venir vivre en France où elle a appris son métier. Elle raconte ses débuts, la mémoire encore jeune, la voix qui se rode, le métier qui rentre... Elle a écrit "Fille de", un texte sur son départ de Djibouti qui sera joué à la Maison des Métallos en mars 2014 dans une mise en scène de Géraldine Bénichou (Théâtre du Grabuge).</p>
Voici un manuel de traduction destiné aux soldats allemands en France pendant la Première Guerre. Démasquer un franc-tireur, se faire soigner, trouver des chevaux ou des cochons... En 1914, le soldat pouvait se procurer ce manuel pour 18 Pfennig. Et affronter ainsi la guerre en territoire français sans problème, en tous cas linguistique. Nous en proposons ici quelques extraits choisis façon Assimil. Ce manuel appartient à la collection de Jean-Charles Lyant.
<p>Formé au Conservatoire, Christophe Brault a joué de grands rôles : Hamlet, Othello et Cyrano de Bergerac lors d'une tournée marathon. Tous les interprètes ont eu des soucis avec le plus long rôle du répertoire français. Christophe Brault a tenu 120 représentations avant d'y laisser sa voix. Témoignage de notre comédien fétiche sur la perte de son bel outil. Christophe Brault joue plein de rôles dans toutes les fictions d'ARTE Radio, du 'Bocal' à 'Comme un pied' en passant par 'le Vaisseau spécial'. En 2014 il est à l'affiche du 'Canard sauvage' (Ibsen/Braunschweig) en février à la Colline, et de 'Love and Money' en mars au théâtre du Rond-point. En bonne voix : sept comédien(ne)s parlent de leur outil de travail.</p>
<p>Liberté, audace, gouaille et présence : Marlène Saldana a un rapport ludique et débridé à sa voix. A la fois profonde et brute de décoffrage, intello et déjantée, la comédienne parle de son outil de travail. Actrice, metteure en scène, danseuse, Marlène Saldana travaille avec Sophie Perez et Xavier Boussiron de la compagnie ZEREP, récemment au théâtre du Rond-point dans 'Prélude à l'agonie'. Elle a aussi appris avec Yves-Noël Genod , Daniel Jeanneteau, Thomas Lebrun, le Moving Theater (New York), Krystian Lupa... En bonne voix : sept comédien(ne)s parlent de leur voix.</p>
<p>Il sourit, il gronde, il pleure : le stade est comme un être humain. Alexandre, 22 ans, a assisté à des centaines de rencontres sportives. Gamin avec son père et son oncle, rugbymen professionnels. Devenu journaliste radio et commentateur sportif, Alexandre continue d'aller au stade. Émotion, souvenirs et déclaration d'amour tonitruante. Certaines ambiances sont enregistrées en binaural : écouter au casque pour profiter du son en 3D.</p>
<p>En octobre 2012, Robert, 72 ans, apprend qu'il est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis il porte un regard neuf sur chaque évènement de son existence. Des souvenirs, des espoirs, des combats : d'un épisode à l'autre et parfois sans s'en apercevoir Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire. En vie, chronique du cancer (2). Robert fait le tri dans les images de sa vie et commence à se confier.</p>
<p>Depuis la Première Guerre mondiale, on raconte qu'on peut entendre sur les ondes courtes des voix qui répètent des suites de chiffres. Ces 'stations de nombres' permettraient aux services de renseignements de diffuser des phrases cryptées à destination de leurs espions sur le terrain. Mais impossible d'identifier ou de localiser ces radios. Pourtant, on continue de les entendre.... David, jeune radioécouteur, Georges, ancien opérateur militaire chargé des interceptions radio, et Hervé Lehning, spécialiste des codes secrets, déchiffrent l'histoire de ces radios d'espions.</p>
<p>Ginette Kolinka, ancienne déportée, accompagne des lycéens de l'académie de Caen au camp d'extermination d'Auschwitz. Mais que reste-t-il à voir là-bas ? Que reste t-il à entendre ?</p>
<p>Acteur et metteur en scène formé au Théâtre national de Bretagne, Pierre Maillet est membre du théâtre des Lucioles depuis sa création en 1994. Rencontré au festival d'Avignon 2011, alors qu'il jouait plusieurs rôles de femme sous la direction de Marcial di Fonzo Bo, il évoque ce petit quelque chose de flûté et de suave dans sa voix. Une ambiguïté qui le fait rire et travailler, mais qui sème le trouble à la vie comme à la scène. Pierre Maillet prépare actuellement un hommage aux films de Paul Morrissey, 'Little Joe', à la comédie de Saint Etienne en février 2014 et à l'automne au Centquatre. En bonne voix : sept comédien(ne)s parlent de leur outil de travail.</p>
<p>La chorale La Barricade évoque la guerre de 14-18 avec des chansons comme "Craonne" ou "Quand un soldat". Loin de la propagande et de la haine nationaliste, elles témoignent d'une vision antimilitariste et libertaire qui perdure aujourd'hui. Les chanteurs et chanteuses de cette chorale stéphanoise se réunissent pour en pousser une, même le 11 novembre, sans tambour ni trompette.</p><p> </p><p>Avec la chorale La Barricade : accordéon Valérie Gonzales, voix de Josiane Carle, Bernard Scemama, Fred Jasse, Djamila Zeghbab.</p>
<p>En octobre 2012, Robert, 72 ans, apprend qu'il est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis il porte un regard neuf sur chaque évènement de son existence. Des souvenirs, des espoirs, des combats : d'un épisode à l'autre et parfois sans s'en apercevoir Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire. Premier épisode : aujourd'hui comme chaque jour depuis l'annonce de sa maladie, Robert se prend en photo. Merci à l'association Choix Vital (groupe d'échange et de parole autour du cancer) et au Dr Claude-Alain Planchon.</p>
<p>Avant de recevoir ses habitués, David se métamorphose en travesti : douche, épilation, maquillage, perruque. Un rituel qui procède de la magie et de l'illusion, pour des clients qui ignorent qui se cache derrière la grande Sophia : David Dumortier, poète ("For intérieur") et auteur de livres pour enfants.</p>
<p>Annie Mercier, grande dame du théâtre public, a une voix travaillée par la clope et les ans. Cette comédienne a joué sous la direction de Stéphane Braunschweig, Jean-Pierre Vincent ou Christophe Honoré, et récemment dans la cour d'Honneur pour 'Par les villages' mis en scène par Stanislas Nordey. On l'a vue à la télé ('Braquo', 'Un village français') et au cinéma ('Malavita', 'les Femmes du 6ème étage'). Entre Molière et Ibsen, elle aime bien rigoler à ARTE Radio en jouant Iga, l'alien lubrique du 'Vaisseau spécial'. 'En bonne voix' : sept comédien(ne)s parlent de leur outil de travail.</p>
Décembre 2012 : Élisa se rend à la friche culturelle Emmetrop, à Bourges, où la philosophe Beatriz Preciado propose un atelier sur le 'genre'. Elle a invité, entre autres, le chorégraphe Mark Tompkins à animer ce 'Gender Lab', un stage pratique pour explorer, ou exploser, les codes de son genre. Elisa raconte son expérience troublante. Peut-on apprendre à être un garçon quand on croit être une fille ? A-t-on encore un genre quand on n'est plus qu'un corps ?
<p>Éric Herson-Macarel joue régulièrement au théâtre et au cinéma, mais il est surtout connu comme 'comédien de voix'. Spécialisé dans le doublage, il est entre autres la voix française de Daniel Craig, de Robert Carlyle ou de Willem Dafoe. Il est également narrateur de livres audio (Michael Connely, Cormac Mc Carthy) et de documentaires pour la télévision. ARTE Radio emploie très souvent la voix hantée, profonde et fine d'Éric Herson-Macarel pour ses fictions et lectures. En 2014 il est en tournée dans la pièce d'Alexis Michalik, 'le Porteur d'Histoire'. 'En bonne voix' : sept comédien(ne)s parlent de leur outil de travail.</p>
<p>Et toi, tu la vois comment cette année ? Une frise, une roue, un ruban dans l'espace ? La synesthésie est la faculté d'associer des sons avec des couleurs, des odeurs avec des mots, ou dans ce cas précis une image avec le temps. Claire Richard a rencontré des synesthètes temporels. Leur année ressemble à une chambre à air ou à une montagne russe. Leur calendrier intime se voit, et grâce à Arnaud Forest, il s'entend.</p>
<p>En 2007 Charlotte Bienaimé réalisait son premier reportage, 'Mémé radio'. Le portrait de sa grand-mère Adèle qui enregistre sa vie et fait le montage elle-même sur son lecteur à double cassettes. La vie d'Adèle : bilan, souvenirs et transmission. Mémé fait toujours de la radio et sa petite-fille est devenue professionnelle à France Culture.</p>
<p>Madame Saltimbanque a des superpouvoirs : elle chante comme Klaus Nomi sous la douche, danse comme une reine du Buto sous électrochocs, délivre la musique concrète et l'électro de leurs chapelles gothiques. Elle parle aussi le français avec un accent plus léger qu'un haïku. Lorsqu'elle se pique de création radio, Wonder Yoko vampirise Tokyo ou le reste du monde. Grâce à sa super acuité auditive, elle aspire les fluides sonores et en tire de belles plages contemplatives et baroques. Une mutante équipée d'un Nagra. Nagrasaki ? En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Réserve du Hato Masaguaral, Venezuela. Suivez deux chercheurs en bioacoustique qui étudient le langage des crocodiles. Thierry Aubin (CNRS/Orsay) et Nicolas Mathevon (Saint-Etienne) tentent de vérifier leurs théories sur le terrain (glissant) de la jungle. Après sa série sur les animaux musiciens, Antonio Fischetti décrypte le langage des crocos : attention de ne pas tomber à l'eau...</p>
<p>Trafic au rayon bricolant : tiges de ferraille dans la table de mixage et pinces croco multicolores, ça rentre la sortie dedans. C'est pas du tout fait pour mais ça n'empêche. Un électrophone, plutôt plastique, renforcé pour encaisser. Pas forcément des disques et même certains en métal. Tant que ça tient. Au contraire des capteurs qui se collent là où ils tombent, mais pas toujours. Avec des ressorts, en revanche. Bref et sinon, punk D.I.Y., feedbackophile non repenti, Arnaud Rivière se débrouille avec l'accident et l'électro qui tranche. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Photographe indépendante, Yohanne Lamoulère vit à Marseille dans les quartiers Nord. Un jour, le journal Libération l'appelle pour couvrir une marche en l'honneur d'un jeune abattu par un voisin. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. Yohanne Lamoulère fait partie du collectif Transit et de la coopérative Picturetank. Elle publie ses photographies dans Le Monde, Télérama, Elle, Vacarme, VSD, Le Tigre, CQFD... En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>A quel volume sonore entre-t-on en transe ? Combien de décibels pour pousser la conscience au bord du gouffre ? Joachim Montessuis répond : à fond les potards. Plus la dose est forte et plus le son, ce sérum de vérité, te révèle à toi-même. A la fois moine sonique et médium transgenre, Joachim Montessuis conduit son public à l'exode, loin du divertissement et du confort, vers des zones de tensions pure. Ses performances sont des défis à l'entendement. Mais derrière le mur du son, l'espace est vierge et la pensée plus douce. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. Dans le Nord de l'Albanie, la vendetta demande qu'un meurtre soit vengé par la mort d'un membre de la famille du coupable. Un climat tendu quand il s'agit de photographier le fils du parrain local... Fondateur de l'agence l'Oeil public, Guillaume Herbaut photographie l'inacceptable à Tchernobyl, Nagasaki ou Ciudad Juarez. Ses livres : 'La Zone' (Naïve) ; 'Urakami' (Anabet) ; 'Tchernobylsty' (Le Petit Camarguais). En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Qui est donc la "génération identitaire" ? Très présente dans les médias à travers l'occupation d'une mosquée ou des actions au Quick halal, cette mouvance nationaliste veut se distinguer des gros skins fachos. Plutôt que de céder à la dénonciation vertueuse ou à la manip' médiatique, Jeanne Robet a passé du temps avec les Jeunes identitaires de Paris. Dans leur maraude auprès des SDF, à leur entraînement de boxe, sur leur page facebook. Le temps d'entendre un message poli qui emprunte autant à droite qu'à gauche. Mais qui dévoile très vite son fantasme d'un "communautarisme blanc" archaïque et déplaisant.</p>
<p>Christophe Agou est photographe indépendant. Il réalise à la campagne comme à la ville des images parfois très dures. Voici comment il a pu terminer son travail et son livre sur le métro de New York. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Attention, poésie de pickpocket. A-J Chaton te fait les poches, non pour dérober ta carte gold, mais plutôt les traces de ta frénésie consumériste : tickets de caisse, reçus, relevés... Un ready-made fonctionnel qui te montre plus nu que les scanners corporels des aéroports. Pour être encore plus impudique et te faire froid dans le dos, Chaton égrène les grandes et les petites lignes de ta vie surveillée d'une voie grave et sans affect. Une façon de s'absenter de soi-même pour mieux se tenir à distance d'un mode hostile, en crooner désincarné et robotique. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Milomir Kovacevic a photographié Sarajevo et la guerre, puis les bars et les nuits de Paris. Photographe engagé malgré lui, il ne parle pas beaucoup mais ses images le font pour lui. Sa mère a quitté Sarajevo en 1993, il ne la reverra plus. Ses livres : 'Sarajevo dans le coeur de Paris' (Editions Qupé) ; 'Sarajevo' (Photo Poche-Actes Sud). Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Clémentine parcourt les routes du Sud-Loire avec son Canibus, camping-car psychédélique où elle toilette les chiens et les chats. Ce jour-là, elle a rendez-vous avec deux fidèles clientes. Les Français et leurs clébards (de rire), une grande histoire d'amour !</p>
<p>Frédéric Lecloux est photographe indépendant et grand voyageur, notamment au Népal. Sa devise : 'Appliquer ce que Nicolas Bouvier m'a appris sur la lenteur et le temps que doit prendre l'occupation d'être heureux'. Il a trouvé là-bas un équilibre entre violence et beauté comme en témoignent ses livres 'L'usure du monde : Hommage à Nicolas Bouvier' et 'Brumes à venir' (le Bec en l'air). Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
La nuit tombe sur 'Sans fil', un quartier populaire de Kinshasa. L'orchestre Yaco se réunit au fond d'une arrière-cour semblable à celle d'un village. Ces musiciens d'origine yansi ont quitté la Bandundu, une région voisine de Kinshasa, pour trouver un avenir meilleur dans la capitale du Congo. Ils improvisent sur des instruments de fortune, deux guitares fabriquées sur place et des pieds de chaise métallique en guise de percussions. Et quand passe la fanfare des shégés, les enfants abandonnés, les rues de Kinshasa résonnent comme celles de la Nouvelle-Orléans dans la série 'Treme'.
ARTE Radio a coproduit avec Le Monde.fr le webdoc de Geoffroy Heimlich, 'Un archéologue au Congo' - lien plus bas.
<p>Ne comptez pas sur le Montpelliérain pour pousser son auditoire dans les cordes. Ce guitariste subtil, fondateur de l'ensemble expérimental Dédalus, préfère l'accord sensible à l'accord raide. Didier Aschour prouve que le minimalisme n'a rien à voir avec le (presque) rien. D'une vibration, d'un changement de ton, d'un glissando magnétique, c'est un monde qu'il fait disparaître et un autre qu'il fait renaître. Un chaos microscopique qu'il rend audible à l'oreille nue. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Éric Bouvet est photographe indépendant, publié dans les plus grands journaux comme Newsweek, VSD, Paris Match, Time, Stern, New York Times... A ses débuts il est en Somalie lors de la guerre civile et de la famine. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Dans la corrida il y a les 'pour' et les 'contre', et au milieu il y a le taureau. Celui-ci a grandi pendant quatre ans dans le campo de Robert Margé, éleveur dans l'Hérault, avant de combattre le torero dans les arènes de Béziers. Le toro est une mystique, la part sombre et animale de la corrida. Que vit-il réellement ? Voici les derniers jours d'un animal choyé pour mourir en héros devant 13 000 personnes. Certaines ambiances sont enregistrées en binaural : écouter au casque pour profiter du son en 3D.</p>
<p>Photographe indépendant, Édouard Caupeil réalise des photos de mode et des portraits pour la presse. Pour lui, toute photographie est une photo ratée. Brillant éloge du ratage, du silence et de l'espace entre les images. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Sophie Agnel passe la plupart de ses concerts debout, penchée en équilibre sur les entrailles de son instrument, lui triturant les cordes pour qu'il crache jusqu'à la dernière goutte de son. Il faut perdre quelques a priori sur ce que c'est que 'jouer du piano' et accepter que le clavier n'en soit qu'une partie émergée. Une fois ce petit effort accompli, le monde qui s'ouvre est sidérant. Les frottements de cordes, les résonances, les effleurements des étouffoirs font un paysage musical où le temps suit un déroulement singulier et l'espace se remplit de sonorités inouïes. Un voyage passionnant dans le piano moderne. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. Photographe indépendant, membre de l'agence Vu, Denis Darzacq montre la beauté des corps qui flottent en l'air. Il réalise ses premières photographies à quinze ans lors d'un voyage en Italie. Personne ne les a jamais vues : les voici. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Un chèque sans provision, des frais qui se cumulent, un découvert dur à combler... et c'est l'interdit bancaire. Il faut alors vivre sans chéquier, sans carte bancaire et sans autorisation de découvert. Dali, Thibault et Andréa témoignent de cette nouvelle vie de 'démerdises' où tout devient encore plus cher.</p>
<p>Pascal Rostain est un paparazzi, l'un des plus célèbres de la profession. Une photographie réussie est pour lui une photographie publiée, comme celle de Mitterrand et Mazarine, de Cécilia Sarkozy et Richard Attias. Un cigare à la main, il raconte la seule et unique photographie qui manque à son tableau de chasse. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>'9 Songs' de Michael Winterbottom est le premier film interdit aux moins de 18 ans à être doublé en breton. Désacraliser la langue bretonne, toucher un nouveau public (le film alterne scènes de sexe et concerts rock), voilà ce qui pousse de jeunes comédiens à travailler dans le studio de doublage de l'association Dizale. Making of d'une première : comment dit-on 'fuck' en breton ?</p>
<p>Sacha Goldberger travaille dans l'univers de la publicité et de la mode. Il réalise depuis plusieurs années des photographies de sa grand-mère Mamika en super-mamie dans des situations totalement décalées. Quelle place pour l'image des femmes âgées dans l'art et la société ? Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. Livres : 'Mamika & Co' (Place des Victoires) et 'Mamika' (Balland). En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Elles lavent le linge sale des riches, au sens propre. Témoignages de trois travailleuses du luxe à qui il arrive de cracher dans la soupe - toujours au sens propre. Faire la conversation à un milliardaire russe, préparer la salade d'un chef d'état, repriser les chaussettes d'un prince, voilà leur quotidien. Quand le rapport de classe est aussi flagrant, quel lien s'instaure entre celui qui sert et celui qui paye ? Regards croisés de trois femmes sur un monde de luxe qu'elles côtoient sans en être. En association avec Mediapart.</p>
<p>One day Vatanen, a journalist in Helsinki, bumped into a rabbit on a road in Finland. He decided to follow the animal through the woods... And so begins 'the Hare of Vatanen', a best-selling book by Arto Paasilinna (1975). Catherine et Marion take the fiction for granted and use the book as a travelling guide. They follow Vatanen's steps throughout Finland up to the polar circle. (French version : Lapin lapon) This production was helped by : Scam, Conseil général des Bouches-du-Rhône, Radio Grenouille, Finish public radio YLE (Harri Huhtamäki), Novella, WSOY and Denoël. The authors wish to thank Arto's son Petteri Paasilinna, his translator Anne Colin du Terrail and their translator Tommi Hölttä.</p>
<p>Sébastien Calvet est photographe à Libération où il suit les hommes politiques, surtout socialistes. Le 13 juin 2004, un soir d'élections et de match de foot, il se retrouve seul avec François Hollande qui attend le résultat d'un pénalty décisif. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Vatanen, journaliste à Helsinki, renverse un lièvre avec sa voiture. Il décide de le suivre dans la forêt... Ainsi commence "le Lièvre de Vatanen", best-seller mondial de l'écrivain Arto Paasilinna. Catherine et Marion prennent cette fiction pour guide et traversent la Finlande jusqu'au cercle polaire en Laponie. Un docu-fiction où éclatent la gentillesse, l'hospitalité et l'amour de la nature des Finlandais, ainsi que le charme de leur langue, le finnois. Ce documentaire est aussi disponible en version finnoise : Jäniksen jälijillä. <br /><br />Voix : Luc Carissimo, Jarmo Kehusmaa, Franck Lacroix, Olivia Lefébure, Cyril Lévi-Provençal, Christophe Sigognault, Tristan Soler, Clémentine Sutra, Carole Toudic.<br />Soutiens : bourse Scam 'Brouillon d'un rêve', Conseil général des Bouches-du-Rhône, Radio Grenouille, YLE (Harri Huhtamäki), Novella, éditions WSOY et Denoël.<br />Merci au fils de l'auteur Petteri Paasilinna, à sa traductrice Anne Colin du Terrail, à notre traducteur Tommi Hölttä.</p>
<p>Thomas Boivin est photographe salarié dans un cabaret parisien. Son travail consiste à faire le portrait des spectateurs au cours de la soirée. La journée, il se promène et photographie dans la rue. Petite leçon d'éthique du reportage. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. En partenariat avec L'Oeil de la Photographie</p>
<p>Il fait chaud, la mer est loin : ils ont choisi de se baigner à Paris. Dans le canal de l'Ourcq, les fontaines ou la Seine. Là où c'est interdit et un peu dégoûtant. Plongeant dans l'eau brune avec ou sans maillot, ces jeunes militants du rafraîchissement se sont baptisés 'Laboratoire des baignades urbaines expérimentales'. La ville est leur terrain de jeux (d'eau).</p>
<p>A Dunkerque, Jean est élu (PS) au conseil général. Mais quand vient l'hiver, le vrai, en février-mars, il est surtout carnavaleux. 56 ans qu'il enfile ses douze jupons et son chapeau alourdi par les babioles. Maquillé, travesti, il sort faire la fête. Chanter, danser, boire avec les potes. Le carnaval de Dunkerque, c'est sacré.</p>
<p>A bas les impôts, vive les riches ! Millionnaire à 43 ans, Eric Cormier tient un discours libéral très décomplexé. Une pure pensée de droite inégalitaire et réactionnaire à pleurer de rire. Les médias estiment la fortune d'Eric Cormier à 500 millions d'euros. Né dans une grande famille de l'industrie pharmaceutique, héritier de plusieurs immeubles, il réside depuis trois ans en Suisse où il dirige un fonds d'investissement qui intervient notamment dans les matières premières. Célibataire et fêtard, il a ouvert la galerie d'art contemporain 'Horizon Artvision'. Pascale Pascariello l'a rencontré dans le palace Le Métropole au bord du lac Léman.</p>
<p>Première marque de luxe au monde, Louis Vuitton est le fleuron du groupe LVMH. Le monogramme «LV» fait rêver les rappeurs américains comme les mères de famille chinoises. La marque met en avant le savoir-faire de ses artisans français. Mais elle ne communique guère sur ses processus de délocalisation : en Chine, en Roumanie, on fabrique des pièces pour les fameux sacs qui sont ensuite assemblés ici avec le label «Made in France». En plus d'être contraires à l'image qui donne à la marque sa légitimité, ces pratiques de sous-traitance facilitent le développement de la contrefaçon. Une enquête en association avec Mediapart.</p>
<p>Chanteur, réalisateur, lover, Jérémi a eu la bonne idée d'enregistrer la grossesse de Laure, sa compagne. Il raconte cette aventure en commençant par la fin : d'abord l'accouchement, puis l'achat de la poussette, l'échographie, le bricolage dans l'apparte... Le tout mis en musique et en chansons avec Samuel Hirsch, son complice au sein du groupe d'afro-beat Bim Bam Orchestra. Tranche de vie d'un jeune couple en forme de comédie ! musicale ! documentaire ! émouvante et réjouissante.</p>
<p>L'informatique a déjà plusieurs vies : le minitel vient de s'éteindre, les premières machines de mécanographie font figure d'antiquités. Les anciens employés de Bull, à Belfort, sont parmi les pionniers de l'informatique en France. Dans l'association PB2i (Patrimoine belfortain de l'industrie informatique) ils ont créé un petit musée de la mécanographie et des imprimantes. Ils racontent les premiers ordinateurs, et partagent une nostalgie parfois critique pour cette période fondamentale. Un documentaire réalisé avec l'Espace Multimédia Gantner (Territoire de Belfort) par une artiste elle-même pionnière du numérique.</p>
<p>Jean-Baptiste et Rudy, 15 ans, sont les meilleurs copains du monde. Devant la console ou la télé, ils commentent les matches de foot en amateurs passionnés, reproduisant les envolées du tandem mythique Larqué-Gilardi. Et achèvent leur enfance à l'abri.</p>
Un week-end sur deux, Philippe Bonhoure est enfermé face à un écran télé. Au programme, 80 minutes de solitude. Philippe est arbitre vidéo du Top 14, l'élite du rugby français. Son rôle : aider l'arbitre central sur la pelouse à juger certaines actions litigieuses. Les deux hommes communiquent via une liaison audio sans fil. Philippe est aussi relié au réalisateur télé. À chaque consultation, il n'a pour seules alliées que les images et sa conscience. Le stade gronde. Joueurs et supporters attendent sa décision. La pression est à son comble. Alors, essai ou pas essai ?
<p>Charlotte et son compagnon réalisent des documentaires engagés. Mais Cumbia, leur chienne adorée, aboie systématiquement après les Noirs, les Arabes et les Juifs. Charlotte doit se rendre à l'évidence : leur chien est raciste, voire carrément facho. C'est une histoire drôle et vraie.<br /><br />A retrouver aussi sur la <a href="https://youtu.be/xYXt99hgBL0">chaîne Youtube</a> ARTE Radio.</p>
Léopold Enkhino fait du cinéma. Enfin, il essaie. Il rencontre Alexandro Jodorowsky, il achète une caméra, il voyage au Mexique et en Inde. Du road-movie au documentaire on ne peut pas dire qu'il n'a pas essayé. On ne peut pas dire non plus qu'il a réussi.
<p>18 ans, mère alcoolique, père décédé. Thomas a pris 15 mois avec sursis. Il doit faire la preuve qu'il est dans une démarche d 'insertion s'il ne veut pas retourner en prison. Tournée sur un an, la série 'Par la capuche' suit le travail des éducateurs auprès des jeunes de la rue. Trop âgés pour l'Aide sociale à l'enfance (ASE), pas assez pour toucher le RSA, ces jeunes zonent et galèrent dans les rues de Metz. Leurs seuls repères : la gare, le squat et le Point Accueil écoute jeunes (Paej). Là, des éducateurs comme Cécile, Karim et Leïla tentent de les empêcher de sombrer dans la marginalité ou la délinquance.</p>
<p>Depuis qu'il est majeur, Franck, 19 ans, se fait exclure régulièrement des foyers pour violence. Immature, il intimide les autres par sa carrure. Alors que les éducs cherchent une solution pour l'accueillir, Franck va basculer dans l'irréparable. Tournée sur un an, la série 'Par la capuche' suit le travail des éducateurs auprès des jeunes de la rue qui galèrent dans les rues de Metz. Leurs seuls repères : la gare, le squat et le Point Accueil écoute jeunes (Paej). Là, des éducateurs comme Cécile, Karim et Leïla tentent de les empêcher de sombrer dans la marginalité ou la délinquance.</p>
<p>A Naples les euros se comptent par millions... mais ils sont faux ! Plus de la moitié des faux billets saisis en Europe proviennent d'ateliers napolitains. Faux-monnayeurs confirmés qui se transmettent le savoir de génération en génération ou petits imprimeurs frappés par la crise : ces entreprises familiales se spécialisent dans les coupures de 20 euros, bleues comme le maillot de l'équipe locale. Les faux billets sont ensuite dispersés sur tous les continents. Entre monnaie de singe et vraie débrouille, 'making of' d'une monnaie parallèle.</p>
<p>Benjamin, 19 ans, enfant de l'ASE passé par la case prison, zone avec son pote Kevin, lui aussi placé très jeune en foyer. Tournée sur un an, la série 'Par la capuche' suit le travail des éducateurs auprès des jeunes de la rue. Trop âgés pour l'Aide sociale à l'enfance (ASE), pas assez pour toucher le RSA, ces jeunes galèrent dans les rues de Metz. Leurs seuls repères : la gare, le squat et le Point Accueil écoute jeunes (Paej). Là, des éducateurs comme Cécile, Karim et Leïla tentent de les empêcher de sombrer dans la délinquance.</p>
<p>Placé en foyer à l'âge de deux ans, Stéphane sort de l'Aide sociale à l'enfance avec un profil de malade psychiatrique. Il aurait sa place en milieu protégé mais il s'y refuse, tout comme il refuse de suivre son traitement. Cécile va tout mettre en oeuvre pour l'aider. Tournée sur un an, la série 'Par la capuche' suit le travail des éducateurs auprès des jeunes de la rue. Trop âgés pour l'Aide sociale à l'enfance (ASE), pas assez pour toucher le RSA, ces jeunes zonent et galèrent dans les rues de Metz. Leurs seuls repères : la gare, le squat et le Point Accueil écoute jeunes (Paej). Là, des éducateurs comme Cécile, Karim et Leïla tentent de les empêcher de sombrer dans la marginalité ou la délinquance.</p>
<p>L'émouvante célébration d'un mariage gay en Afrique du Sud. Une cérémonie montée en parallèle avec le gospel 'Telephone to Jesus' interprété par une chorale d'écoliers et des chants anti-Apartheid. L'Afrique du Sud est le premier pays du continent à reconnaître le 'same sex wedding'. Officiel depuis 2006, le mariage homosexuel découle directement de la fin de l'Apartheid et de l'interdiction de toutes les discriminations. Car la communauté gay s'est battue comme celle des Noirs pour obtenir sa liberté. Certaines églises se sont toujours engagées pour ces communautés, comme la paroisse du révérend Daniel E. Brits. Attention, c'est un révérend blanc qui marie ici deux hommes blancs. La liberté pour les gays n'est pas une réalité partagée dans tous les quartiers. Chez les blacks, les gays sont souvent agressés ou tués, les lesbiennes victimes du 'corrective rape', et ils fuient souvent chez les Blancs.</p>
<p>Des jeunes traînent dans les rues. Trop âgés pour l'Aide sociale à l'enfance (ASE), trop jeunes pour toucher le RSA. Leur enfance s'est passée en foyer ou en famille d'accueil. Leurs seuls repères : la gare de Metz, le squat et le Point accueil écoute jeunes (Paej). Là, des éducateurs tentent de les retenir «par la capuche». Pour les empêcher de sombrer dans la marginalité ou la délinquance. Pendant un an, Claire Hauter et Samuel Hirsch ont suivi ce travail et ces jeunes. En guise de prologue, un état des lieux : qui sont les jeunes de la rue ? qui s'en occupe ?</p>
<p>Laissé à l'abandon depuis les années 80, le sémaphore de Callelongue, à Marseille, surplombe la mer et alimente les rumeurs. Un mystérieux gardien semble y avoir exercé une surveillance des bateaux étendue aux habitants de la calanque. A partir d'enregistrements de conversations téléphoniques trouvés sur place, Jeanne Robet explore la frontière entre le fantasme et le réel, jouant des codes du polar marseillais et de la mauvaise réputation de la ville. ARTE Radio coproduit deux parcours sonores avec Radio Grenouille dans le cadre de son projet Promenades sonores à l'occasion de Marseille-Provence 2013. Deux balades documentaires à suivre le casque sur les oreilles, sur place ou chez soi .</p>
<p>Il y en a qui lisent au lit, Joy Sorman, elle, écrit sur le Lit. D'octobre 2011 à juin 2012, l'écrivain était en résidence au Lit National, une entreprise de literie de luxe du Pré Saint-Gervais. A l'invitation du Conseil général de Seine Saint-Denis, elle passe ses mercredis parmi les matelassières, couturières et livreurs. Apprentissage de la langue des métiers, observation des gestes, confrontation de deux logiques de création... Mathilde Guermonprez a suivi les premiers mois de cette étonnante immersion, et la naissance du livre 'Lit national' paru depuis aux éditions Le bec en l'air.</p>
<p>A Marseille, la traverse du Petit Bon Dieu monte au monastère de la Serviane, voisin de La Commanderie, le centre d'entraînement de l'OM. Footballeurs et bonnes soeurs se disputent un terrain très convoité... Deux fois lauréat du Prix Europa, Mehdi Ahoudig mixe la religion catholique et celle du ballon. ARTE Radio coproduit deux parcours sonores avec Radio Grenouille/Euphonia dans le cadre de leur projet 'Promenades sonores' pour Marseille-Provence 2013. Deux balades poétiques et documentaires à suivre sur place ou chez soi. Certaines ambiances sont enregistrées en binaural : écouter au casque pour profiter du son en 3D.</p>
Samir supervise la vente de cannabis dans une cité du Plan d'Aou, quartiers nord de Marseille. Il vérifie que les choufs (guetteurs) sont en place, que les rabatteurs dirigent le client vers le point de vente, que le charbonneur (vendeur) ait la marchandise suffisante. Le réseau du deal de shit fonctionne comme une entreprise avec sa hiérarchie, ses fonctions et ses horaires. A la tranche de 11h-18h succède celle de 18h-minuit, celle de Samir. Confession crue face à la mer.
<p>En 1951 la petite ville de Pont St-Esprit est victime d'une forme de folie collective. Des habitants en proie aux hallucinations, des tentatives de suicide, sept morts au total. C'est l'affaire du pain maudit : la farine d'un boulanger aurait été contaminée par l'ergot de seigle, un hallucinogène violent. Mais récemment, un journaliste américain affirme qu'il s'agissait d'une expérience de la CIA qui aurait répandu du LSD. De ce cauchemar éveillé, Madeleine Eynard, 90 ans, entend révéler sa propre vérité. Plongée dans l'autre monde : la face sombre de la Provence ?</p>
<p>À Beyrouth, Omar raconte une histoire macabre et fantastique. Une parodie de mariage touchée par l'ange du bizarre, dans un village chrétien du Mont-Liban.<br /><br />'Histoires vraies' : des récits authentiques, aussi forts que des fictions, où le quotidien bascule dans l'extraordinaire. Des récits recueillis en Méditerranée par l'écrivain François Beaune pour Marseille-Provence 2013.</p>
<p>Quatre femmes-sorcières se réunissent les nuits de la pleine lune pour se 'recharger en énergie' et 'réveiller la déesse en elles'. Une cérémonie inspirée des cultes ancestraux d'Amérique du Sud et d'Europe. Un sabbat féminin moderne et doux dans un appartement de la porte de Bagnolet à Paris.</p>
<p>Trois prisonnières témoignent de leur passage dans le seul camp français pour femmes - le camp de concentration de Brens, dans le Tarn, qui a fonctionné de 1942 à 1944. Les souvenirs de ces trois femmes sont empreints de tendresse, d'amitié et même d'humour dans un contexte si sombre. Un hommage à une 'sororité' vécue, à sa nécessité pour surmonter une telle épreuve. Deuxième aux prix Italia et Europa, 'Soeurs de camp' a reçu le prix Bohemia 2013 du meilleur documentaire radio. Avec les voix de Angelita Bettini, Nuria Mor, Arlette Baena et Rémi Demonsant. </p><p> </p><p><strong>Camp Sisterhood</strong> - Three former inmates of the Brens women's concentration camp, who were detained from 1942-44, recall their experiences </p>
Il existe désormais un 'contrat d'intégration' et des 'stages d'intégration' pour les immigrés qui aspirent à vivre en France. L'intégration est en effet le concept central de la politique d'immigration depuis les années 80. Collage médiatique et politique, reportage et commentaires de Braka, Samira et Rachid.
<p>Robin, sept ans, est autiste. Olivier Minot l'a suivi plusieurs mois en famille, parmi les éclats de voix et les moments difficiles. Un combat quotidien, des espoirs et des peurs joliment commentés par Marion, sa maman comédienne. Après des soins 'classiques', les parents ont fait le choix d'une thérapie dite comportementaliste : Catherine, la psychologue, pousse Robin à évoluer à l'aide de récompenses. En attendant les progrès la famille encaisse, surtout Clémence, la petite soeur de 5 ans qui parle et joue 'normalement'. Un document fort, poignant mais pas larmoyant. Aujourd'hui on ne parle plus d'autisme, on dit 'TED', Trouble envahissant du comportement. Les statistiques disent qu'environ un enfant sur 160 serait TED.</p>
<p>L'Égyptien libéré est de retour dans son pays, prêt à faire la révolution sexuelle place Tahrir. En attendant, il arrange le mariage de sa soeur en donnant des conseils pratiques à son beau-frère, il drague une chanteuse en révolte. Beau parleur, libre penseur et grand baiseur, Aiman était déjà notre chroniqueur préféré : le voici en action, sur son terrain. "L'Égyptien libéré", chronique de la vie sexuelle en terre d'Islam dans la rubrique "Chroniques".</p>
Un bureau de Poste au Landrel, dans la banlieue populaire de Rennes. Ici on retire 3 euros sur un compte à 3,27 euros. Un cadre syndiqué à SUD éclaire la nouvelle politique de La Poste - pardon : La Banque Postale - dont le nouveau patron vient de la Bank of Scotland en faillite. Une stratégie de rendement tourné vers les produits financiers et les marchés, au risque du krach et au détriment du service public.
<p>La guerre froide fut aussi une guerre des ondes. A Berlin, l'Ouest écoutait les communications de l'Est depuis Teufelsberg, la fameuse 'colline du diable'. On entend encore murmurer cette station d'espionnage construite sur les ruines du nazisme... ARTE Radio et la Deutschlandradio Kultur se penchent ensemble sur les drôles d'histoires de la Grande Oreille. Première coproduction avec la Deutschlandradio Kultur, ce documentaire existe aussi en version allemande.</p>
<p>Aus dem Wald hoch über der Großstadt aufragend, mit merkwürdigen weißen Kuppeln aus Wabenstrukturen, sehen die Türme aus wie ein Stonehenge aus der Ära des Kalten Krieges. Die Radaranlage auf dem Teufelsberg in Berlin hatte über Jahrzehnte die Aufgabe, den Funkverkehr im Ostblock abzuhören und für den amerikanischen Geheimdienst verwertbar zu machen. Als Franzose in Berlin sieht der Autor vor allem die bizarren Seiten der heutigen Ruine: Was, fragt er sich, hört man, wenn man abhört ? V.O. du documentaire 'Teufelsberg, la grande oreille' coproduit avec Deutschlandradio Kultur.</p>
"Fin des années 80. Mes parents divorcent. Maman rencontre Isabelle et s'installe avec elle. J'ai 5 ans et mon enfance chez les gays commence. Vingt-quatre ans plus tard elles sont toujours ensemble et amoureuses." D'anecdotes en confidences, un récit intime qui fait voler en éclats toutes les idées reçues sur l'homosexualité et l'homoparentalité.
Merci à Jet FM (Nantes) pour les micros.
<p>À Alger, l'élève comédien Idir nous raconte une nuit de cuite à base de spécialités locales...<br /><br />'Histoires vraies' : des récits authentiques aussi forts que des fictions. Des histoires drôles ou terribles où le quotidien bascule dans l'extraordinaire. Sans exotisme parfumé à l'huile d'olive, des récits recueillis dans treize ports de Méditerranée par l'écrivain François Beaune pour Marseille 2013.</p>
<p>Cet homme regarde des séries télé : Six Feet Under, The Wire, True Blood, Seinfeld, les Simpson... Les séries prennent beaucoup de place dans sa vie. Dans ses nuits. Dans son couple. Un témoignage intime et universel rythmé par nos insomnies.</p>
<p>Depuis que son père et sa mère sont incarcérés, Laëtitia a interrompu ses études de droit pour s'occuper de sa plus jeune soeur. Chaque semaine elle amène Shirel, huit ans, au parloir de la prison des Baumettes à Marseille. En attendant la sortie de sa mère, Laëtitia tente de maintenir sa famille à flots grâce à l'humour, au courage et à la radio. Berlinoises et germanophones, les auteures se sont retrouvées dans cette histoire où il importe 'd'éviter les mots difficiles'.</p>
<p>L'art de respirer pour venir au monde, l'art de souffler pour s'y tenir droit : un héritage soufi pratiqué par le danseur Abdeslam Michel Raji. Pour lui le souffle n'est pas qu'une affaire de respiration, c'est une danse, un art, une technique apprise dans son enfance au Maroc au sein d'une communauté soufie. Inspirez, écoutez, soufflez !</p>
<p>Après les caméras de surveillance, voici les puces RFID. La technologie d'identification par radio-fréquence permet de stocker et de récupérer des données à distance. Elle est déjà présente dans de nombreux objets du quotidien, cartes de transport, vêtements ou pièces d'identité. Une enquête ludique et gaie (si !) sur les enjeux des petites puces qui en savent long. Sortez les mouchards !</p>
<p>A Naples, la nuit tombée, on voit se former de curieux rassemblements d'automobiles en file indienne. Jeunes et moins jeunes font l'amour à l'arrière des voitures, à défaut d'une chambre à eux. Crise permanente, chômage explosif, boulots précaires, ils retardent de plus en plus leur départ du nid familial. Francesca est l'une de ces 'bamboccioni', sorte de Tanguy à l'italienne. Le sexe et la crise : visite coquine et cocasse d'une génération laissée sur le bas-côté.</p>
<p>Les soeurs Cordroc'h, ex-soixante-huitardes, partent en pélerinage sur les traces de leur père, ancien pied-noir de Tunisie. Elles sont accompagnées du cousin Jean-Marie, au franc-parler bien réactionnaire. Chacun tente à sa manière de renouer le dialogue avec les Tunisiens. Jeanne Robet, petite-fille de Joseph Cordroc'h, mêle leurs divergences d'approche aux récits du grand-père enregistrés sur cassette. Une comédie familiale sur fond de Tunisie post-révolutionnaire.</p>
<p>Bienvenue à Carthagène : son centre historique, son festival de musique, ses îles paradisiaques. Ici 70% des habitants vivent dans la pauvreté (la Colombie est le 3ème pays le plus inégalitaire au monde). Jefferson, cuisinier dans un grand restaurant, gagne 1,5 dollars de l'heure. A l'autre extrême, le président d'un grand groupe fait visiter son île privée. Un formidable voyage sonore pour entendre le mur de l'argent. Ce documentaire produit avec l'université de Los Andes (Bogota) existe aussi en version espagnole. Merci à l'ambassade de France en Colombie pour son soutien. </p><p> </p><p><strong>The concert of Carthagena </strong>- Colombia is the third most unequal country in the world. In Cartagena, in January, the disparity between rich and poor reaches a climax. The national jet‐set arrives to spend the holidays in this colonial walled city, between the historical centre’s palaces and the small island paradises of the Caribbean. The wealthy from Colombia and abroad gather at the concerts of the exclusive Cartagena Classical Music Festival. And yet, 70% of Cartagena population lives in poverty…</p>
<p>Bienvenidos a Cartagena : su centro turístico, su festival de música clásica, sus islas caribeñas... pero el 70% de los habitantes de la ciudad vive en la pobreza. Colombia es el tercer país más desigual del mundo. Jefferson, cocinero en un restaurante sofisticado, gana 1.5 dólares por hora trabajada. Al otro extrema, el presidente de un grupo empresarial nos presenta su última adquisición: una isla privada. Viaje sonoro en el corazón de una sociedad rota, que nos habla en voz alta. Versión en español del documental producido con la Universidad de Los Andes (Bogotá).</p>
<p>Une pièce nue. Une baffle dans des bras féminins, une chorégraphie lente et attentive. Puis des infrabasses percutent les murs, des voix se font écho, des aigus glissent sur le sol. Carole Rieussec poursuit sa quête d'expérimentations déjà à l'oeuvre avec Kristoff K.Roll, le duo électro-acoustique qu'elle forme avec J-Kristoff Camps. Ici, c'est la rencontre de l'architecture et du son qu'elle met en scène. Jeu sur la diffusion des ondes et les propriétés acoustiques des surfaces : une écoute d'une rare finesse, entre l'infime et le spectaculaire. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Des bandes magnétiques qui s'affolent, des guitares qui lévitent, des solos de fouet (de cuisine)... J-Kristoff Camps est un fou sonnant. Moitié masculine du duo électro-acoustique Kristoff K.Roll, il joue 'L'Egaré', spectacle pour un homme seul et un fauteuil. Kraps, son personnage, a l'oreille obsessionnelle. A partir d'un quotidien détourné, Kraps prouve que c'est le son qui déclenche la vie, et non l'inverse. Entre fantasia de poche et magie noire, un théâtre sonore burlesque et réjouissant qui croise Jacques Tati, Tex Avery et Pierre Henry. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Parce qu'il nous venge de certains traumatismes d'enfance, Alfredo Costa Monteiro est un héros. Ce que ce Portugais électro-acousticien fait aujourd'hui subir à l'accordéon, ce monstre ventru étudié durant son enfance, dépasse l'entendement, parce que jamais entendu. Un geste d'amour/haine qui par paradoxe rend l'instrument audible, ou presque. Rien de mieux depuis Yvette Horner et ses mains baladeuses. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Clochard ou fantôme ? Tous les étudiants de Paris-8 ont croisé cet ancien professeur qui hante les couloirs de l'université depuis 25 ans. L'histoire singulière de Gérard Girard se mêle à celle d'une fac pas comme les autres, née à Vincennes de l'esprit de Mai-68 avant de déménager à Saint-Denis (93) dans les années 80. Changement d'époque et changement d'idéaux : des utopies libertaires des années 70 à l'individualisme narcissique des années 2010, le parcours du 'fantôme de la fac' raconte aussi la société française. </p><p> </p><p><strong>The phantom of the university </strong>- Tramp or ghost? All the students at the University of Paris VIII have bumped into this strange character, walking around with his underwear on his head. He is in fact a former teacher who has haunted the hallways of the faculty buildings for 25 years. The strange story of Gérard Girard is an essential part of a very singular university, born out of the spirit of the May '68 student uprisings. This university was created in Vincennes in the Paris suburbs. Populated mostly by left-wing students, it welcomed the teachings of radical thinkers like Foucault and Deleuze, before moving to another suburb, Saint-Denis, in the 1980s. Times changed and ideals changed, from the libertarian utopianism of the 1970s to the narcissistic individualism of the 2010s. The life and career of "the phantom of the university" mirror the evolutions in French society. </p>
<p>L'armée française intervient en Afghanistan depuis maintenant dix ans. Plusieurs dizaines de jeunes soldats sont déjà morts dans un conflit sans nom ni fin. Delphine Saltel croise deux récits, celui d'une mère et celui d'un engagé.</p>
<p>Charles Pennequin est vivant, c'est-à-dire dans la merde. Ou plutôt dans le marais salé du langage, cette gangue d'idées noires. Avec sa voix en guise de marteau-piqueur, Pennequin creuse des trous de colère hypnotique, de lyrisme débordant, d'humour mal peigné. Pour combattre la langue qui nous aliène, ce guerrier de l'action poétique a des armes : mégaphone, dictaphone, téléphone et jeux de mots en gros. Charles Pennequin performe dans les trains, dans la rue, sur les autoroutes. Charles Pennequin fait beaucoup rire et un peu peur. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>L'existence de Thierry Madiot ne tient qu'à un souffle : le sien est long, puissant et maitrisé. Quand il expire, ce soliste donne vie à son trombone, machinerie compliquée dont il tire des chants inédits. Ou à des trompes télescopiques de 7 mètres de long, lointaines cousines du didgeridoo. Thierry Madiot a donc un corps augmenté d'excroissances. Ou plutôt : les instruments de Thierry Madiot sont augmentés d'un corps. Qui se gonfle, craque et souffre quand il souffle. L'homme-tube a inventé la musique organique. En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
Il a créé la première école française de DJ's. On trouve ses cd de bruitages (avion, coup de feu, orage...) dans les studios son du monde entier, y compris le nôtre. Surtout, Yannick Chevalier est le grand artisan du jingle radio des années 80. Sa voix et ses effets ont coloré la bande FM fraîchement libérée. Il nous raconte tout ça façon 'Good morning France' depuis son home studio : il a envoyé ses réponses en mp3 !
<p>Il y a les drogués au crack qui font peur aux passants, il y a aussi des toxicomanes 'inclus' et invisibles pour la société. Pierre, 41 ans, est fromager ; Philippe, 57 ans, est entrepreneur retraité et franc-maçon actif. Tous deux racontent leur lourde consommation d'héroïne, de cocaïne et désormais de méthadone. Propos libres sur le bonheur, la déchéance et la méfiance.</p>
<p>Bienvenue dans le sous-sol de Lucien à Choisy-le-Roi, en région parisienne. Ici une dizaine de passionnés organisent un concours de chant où cent cinquante concurrents s'affrontent dans des cages. Pour distinguer l'oiseau rare, suivez les bons avis du juge Daniel Graux. Le CD 'Le chant du canari Harz' est produit par le Club technique français du Harz.</p>
<p>Nous l'avons déjà rencontrée sous le nom de 'Madame ISF'. Cette "Madame riche" est, comme elle dit, une bourgeoise. Une vraie. Qui s'expatrie en Belgique par crainte des impôts. Qui stigmatise les assistés sans jamais avoir trop travaillé. Mais une dame, aussi, qui dévoile sans complexe les idées et les moeurs de son milieu, avec ce petit grain sympathique qui fait les bons personnages.</p>
<p>Des jeunes femmes françaises et arabes racontent comme elles vivent l'amour et ses obstacles : virginité, mariage forcé, pression familiale, célibat... Une parole libre et rare pour des récits tissés d'humour et de contradictions. Lauréat du prix Europa en 2010 et 2011, Mehdi Ahoudig croise les récits de Louisa et Leila, 36 et 37 ans, de Habiba et Najet, 45 et 36 ans, sur l'adolescence, la famille, les interdits et la liberté.</p>
<p>Beaucoup de reportages et d'études ont été consacrés aux mineurs, mais rien sur les femmes qui les ont côtoyés, aimés et supportés au quotidien. Du premier forage en 1904 à la fermeture des mines en 2002, on a exploité la potasse autour de Staffelfelden en Alsace. Dans la période glorieuse, les personnels et leurs familles bénéficiaient de nombreux avantages sociaux (logements, vacances...). Une vie à part, en circuit fermé, racontée aujourd'hui dans de beaux récits d'amour et de luttes. Artiste multimédia, Cécile Babiole mêle les voix des femmes du bassin potassique à ses propres créations sonores.</p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime sans tabou les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle en terre d'islam, le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien libéré. Saison 2, épisode 10 et fin : José</p>
<p>A 19 ans, alors qu'elle se rend chez une amie, Adeline est prise en stop par un homme qui la viole. A 25 ans, devenue peintre, elle représente des paysages immenses où le corps se perd. Elle revient sur ce 27 juillet 2006, le procès qui a suivi et sa vie aujourd'hui.</p><p> </p><p><strong>Twisting the landscape </strong>- Hitchhiking to a friend's at that age of 19, Adeline was picked up by a man and raped. Now aged 25 and a painter, she depicts vast landscapes, where the body loses itself. She recalls the events of July 27, 2006, the ensuing trial and evokes her life today. </p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime sans tabou les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle en terre d'islam, le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien libéré. Saison 2, épisode 9 : Très sexuelle</p>
Pour obtenir un titre de séjour, il faut parler français et prouver son intégration. La préfecture a donc élaboré un interrogatoire à la Prévert : 'Quelle est la couleur de votre pantalon ? Regardez-vous des films ?'. Ces questions ont été enregistrées sur un CD par des militants du Réseau éducation sans frontières (RESF), qui proposent aussi des cours pour aider les Chinois sans-papiers à y répondre. Nom de code: 'formation anti-dragons'.
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime sans tabou les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle, le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien libéré. Saison 2, épisode 8 : Érection libre</p>
<p>Au départ Christophe est en couple avec Charlotte, et Nicolas avec Julia. Après avoir testé l'échangisme sur deux weekends, ils se découvrent 'polyamoureux'. Le groupe décide d'emménager ensemble dans une petite maison en Picardie. Depuis, ces jeunes gens entre vingt et trente ans, bien dans leur époque, expérimentent une autre façon d'aimer où les couples s'intervertissent pendant la semaine. Sexe, (absence de) jalousie et jeux vidéo : bienvenue dans un ménage à quatre.</p>
Un magnétophone, un dîner entre copines, un montage aiguisé pour un cadavre exquis de diverses premières fois (baiser, amour, fellation, sodomie, fiasco...) racontées par des jeunes femmes d'aujourd'hui.
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime sans tabou les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle, le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien libéré. Saison II, épisode 7 : Un amour platonique.</p>
<p>Comment un simple dictaphone peut révéler un scandale, faire tomber un ministre et menacer la droite française. La cour de Cassation a validé en février 2012 les enregistrements clandestins de Liliane Bettencourt et de son entourage. Fabrice Arfi, l'un des journalistes de Mediapart qui a sorti l'affaire, commente des extraits audio d'un point de vue politique, éthique... et technique ! <br />Mise à jour novembre 2015 : Mediapart et Le Point sont en procès pour "atteinte à la vie privée". Les enregistrements sont désormais indisponibles sur le site de Mediapart. </p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime sans tabou les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle, le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien libéré. Saison II, épisode 6 : Ma première fois à Paris.</p>
<p>Rémy, 29 ans, est un voleur. En dix ans d'activité, il ne s'est jamais fait prendre. Il repère les caméras et les habitudes des agents de sécurité, se déguise en cadre dynamique et passe à l'action sans transpirer. Micro ouvert lors d'une expédition punitive.</p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime tous les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle en terre d'islam : le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien sans tabous. Saison II, épisode 5 : Pourquoi j'ai quitté l'Égypte.</p>
<p>Sylvie est la gardienne du refuge de haute montagne Adèle-Planchard, dans le massif des Écrins. Elle passe quatre mois dans l'année près d'un glacier, seule avec sa petite fille. Portrait paisible en altitude.</p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime tous les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle en terre d'islam : le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien sans tabous. Saison II, épisode 4 : Au consulat de France.</p>
<p>Julia Abraham, 18 ans, sympa, bien élevée, est la candidate du Front National en Alsace. Une future Marine Le Pen 'dédiabolisée' qu'Andrada Noaghiu a suivi en campagne et en famille. Ca fait drôle et ça fait peur.</p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime tous les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle en terre d'islam : le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien sans tabous. Saison II, épisode 3 : la drague.</p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime tous les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle en terre d'islam : le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien sans tabous. Saison II, épisode 2 : on ne pense qu'à ça.</p>
<p>Comme d'autres régions de France, le territoire du Haut-Diois (Drôme) connaît des attaques de loups sur les troupeaux. Eleveurs et bergers sont confrontés à un prédateur qui avait disparu depuis un siècle. Les réactions sont vives, le loup est dans toutes les conversations. Ecologistes et naturalistes souhaitent que le loup reprenne toute sa place sur le territoire, bergers et éleveurs revendiquent le droit de pouvoir se défendre et de travailler. Avec les témoignages de Martial Bouteille, Matt Booth, Patrice Weiss, Xavier Belakhovsky, Sylvain Macchi, Lucie-Anne Mathevon, Thomas Vernay et l'association des éleveurs de Boulc-Glandage.</p>
<p>Né en 1978 dans une modeste famille d'Alexandrie, Aiman aime tous les plaisirs de la vie. Il raconte sa vie sexuelle en terre d'islam : le voile, l'hypocrisie et les plaisirs cachés. Chronique érotique d'un Égyptien sans tabous. Saison II, épisode 1 : la prostitution.</p>
<p>À Marseille, une famille se réunit pour déguster une bonne bouillabaisse. Et là, c'est le drame... Récit par les quatre protagonistes d'une soirée qui bascule dans l'étrange.<br /><br />L'écrivain François Beaune ('Un ange noir', Verticales) séjourne dans treize ports de la Méditerranée pour collecter des 'histoires vraies'. Des récits authentiques qui mériteraient d'être des fictions. En voici une, à part du projet mais formidable !<br /><br />À retrouver sur la <a href="https://youtu.be/KlsXv4iZr8k">chaîne Youtube</a> ARTE Radio.</p>
<p>C'est une maison perdue au coeur de la Picardie, avec poules, lapins, potager et tracteurs. La ferme de Moyembrie accueille des détenus en fin de peine. Souvent privés de liens familiaux, l'exploitation agricole est leur tremplin pour préparer leur sortie et l'avenir. Entre traite des chèvres et ramassage des oeufs, ils racontent avec force le difficile chemin vers la réinsertion.</p>
<p>Domiciliée en Belgique pour raisons fiscales, Madame voyage du Luxembourg à la Suisse. A Paris, elle se repose à l'hôtel Georges-V. Entre ses séances avec son coach perso, elle nous parle des impôts, des SDF, de ses rêves de justice... Un témoignage poignant qui fait rire et réfléchir.</p>
<p>Aiman est né en 1978 dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui. 13. Un voile à l'horizon (montée de l'islamisme et fin de la première saison)</p>
<p>Aiman est né en 1978 dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 12. Jeux de plage</p>
<p>François Gradvohl dirige Service Plus, qui domicilie des sociétés au 26 rue des Rigoles, Paris XXème. Des petites boîtes d'un seul employé, souvent d'origine étrangère, qui oeuvrent dans le nettoyage, la sécurité, le bâtiment ou les services. Ce concentré de sous-traitance révèle une réalité sociale bien éloignée des mirages de l'auto-entrepreneur : les entreprises externalisent la main-d'oeuvre, et les banques refusent les crédits aux domiciliés. Une leçon d'humanité par temps de crise.</p>
<p>Aiman est né en 1978 dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 11. Sexe, shit et alcool</p>
Dans le campement des 'Occupy Wall Street' à Zuccotti Park, New York. Des gens de tous âges et de toutes races expérimentent une organisation horizontale et anti-autoritaire. Comme toute amplification sonore est interdite, les interventions sont relayées par le 'microphone humain'. Malgré la répression, le mouvement Occupy Wall Street fait encore du bruit.
<p>Aiman est né en 1978 dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 10. Arabes et gays</p>
<p>Aiman est né en 1978 dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 9. L'appel de la chair</p>
<p>En Bulgarie, l'école du village de Stokité a fermé ses portes au début des années 2000. Dans les salles de classe désertes, Bojina Panayotova et Pierre Bariaud ont retrouvé des kilomètres de bandes magnétiques - des leçons enregistrées qui servaient de support à l'éducation socialiste. A partir de ces sons, les auteurs font resurgir les fantômes de l'époque communiste et dessinent le portrait d'un pays qui peine encore à regarder son passé. Ce documentaire a bénéficié d'une bourse SCAM 'Brouillon d'un rêve' en 2010. </p><p> </p><p><strong>Bulgarian gospel </strong>- The school in the village of Stokite in Bulgaria closed down in the early 2000s. In the empty classrooms, Bojina Panayotova and Pierre Bariaud found miles of audio tapes that were teaching tools under the socialist regime. Using the emotional power of forgotten voices and music, our reporters revive the memories of former students still living in the village and sketch the portrait of a country struggling to write its history. </p>
<p>Aiman est né en 1978 dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 8. Avec les garçons</p>
<p>Aiman est né en 1978 dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 7. La première fois</p>
<p>Prenez un club de foot aux ambitions européennes, disons l'Olympique Lyonnais (OL). Prenez son propriétaire ultra-libéral (Jean-Michel Aulas), un maire infra-socialiste (Gérard Collomb), et... ne remuez surtout pas ! Au contraire, laissez le tout-Lyon politico-économico-sportif communier dans l'amour du ballon et des affaires. Une enquête au ton satirique mais très sérieuse sur les mystères du grand stade de Lyon. Avec un Gérard Collomb qui n'aime pas trop les questions et vire les journalistes, hélas en oubliant un micro... Avec des partisans et des opposants au stade, et même avec de mystérieux 'Rendez-vous avec Y'.</p>
<p>Aiman est né dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 6. Les amants de maman</p>
<p>Aiman est né dans une modeste famille musulmane d'Alexandrie. De l'enfance à l'âge adulte, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 5. Epilation en sucre</p>
<p>La dominatrice 'Courtisane des limbes' reçoit un soumis pour une séance de sadomasochisme. Une cérémonie intime et extrême, enregistrée avec l'accord des participants. Ici l'insoutenable côtoie le burlesque et les actes de torture s'accompagnent d'une réelle tendresse. Un documentaire réservé aux oreilles averties. </p><p> </p><p><strong>Assume the position </strong>- Dominatrix Courtisane des Limbes welcomes a submissive for an S&M session—an intimate and extreme ritual, recorded with the agreement of the participants. On the border between burlesque and pain, torture and tenderness go hand in hand. A documentary not intended for innocent ears. </p>
<p>Né dans une famille modeste d'Alexandrie, Aiman découvre très tôt les jeux de l'amour. Avec ses voisines, ses copains d'école, les amies de sa mère, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs, qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 4. Début de ma carrière solo</p>
<p>Né dans une famille modeste d'Alexandrie, Aiman découvre très tôt les jeux de l'amour. Avec ses voisines, ses copains d'école, les amies de sa mère, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs, qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 3. Gare à mes fesses</p>
<p>Instituteur à l'école publique Jules-Verne à Rouans (Loire-Atlantique), Jean-Yves Vlahovic prend sa retraite après 38 ans de bons et loyaux services. Sa fille l'a suivi dans ses derniers jours de classe. L'adepte du dialogue avec les élèves et de l'expérimentation quitte l'école sur une note amère. A l'heure des suppressions de postes, portrait d'une Education nationale en danger.</p>
<p>Né dans une famille modeste d'Alexandrie, Aiman découvre très tôt les jeux de l'amour. Avec ses voisines, ses copains d'école, les amies de sa mère, il expérimente sans complexe mille et uns plaisirs, qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 2. Premier plan à trois</p>
<p>Affaire DSK ? Malaise social ? Courbature ? Philippe Cahu est guérisseur à St-Martin de Landelles (Manche). Voyant, rebouteux et psychologue, il soigne à domicile tous les maux de ses compatriotes.</p>
<p>Né dans une famille modeste d'Alexandrie, Aiman découvre très tôt les jeux de l'amour. Avec ses voisines, ses copains d'école, les amies de sa mère, il expérimente sans complexe mille et un plaisirs qu'il raconte avec verve à Inès Léraud. Chronique de la vie sexuelle d'un Egyptien d'aujourd'hui, à suivre chaque semaine sur ARTE Radio. 1. Premier émoi</p>
<p>Fils de marin-pêcheur et guitariste surdoué, Bertrand Belin raconte sa vie de musicien pro : la couleur des goélands, son enfance à Quiberon, le rock et la chanson. ARTE Radio l'a suivi en tournée et dans notre studio pour une conversation émaillée de morceaux joués en acoustique, dont l'inédit 'Il y a de l'eau'.</p>
<p>Dans ce petit café de Bruxelles, on boit, on fume et on chante sans modération. Chez Martine est un repaire discret pour les artistes, les rêveurs et autres noctambules. Ici les habitués sont flamands, wallons et bruxellois, donc belges comme le chanteur Arno (guettez sa voix à 6’25, 10’30, 17’25...) ou venus du monde entier. Familier du lieu et de sa patronne iconique, Irvic D’Olivier en fait un portrait sensible à l’heure des nuits blanches. </p>
<p>Le 11 juin 2009, Ali Ziri, un retraité algérien, décède après son interpellation par la police d'Argenteuil. La Commission de déontologie de la sécurité dénonce des 'violences disproportionnées et un traitement inhumain et dégradant', mais l'instruction est toujours en cours. En enquêtant sur ce fait divers - la mort d'un 'chibani' - Marine Vlahovic patrouille avec les policiers, discute avec les jeunes, et dresse un tableau vivant des tensions entre la police et la population.</p>
<p>L'actualité confirme la nécessité de se protéger des gros relous, avec au besoin un bon coup de pied là. En plus d'enseigner les gestes utiles pour faire comprendre que 'non, c'est non', l'autodéfense féministe aide les femmes à croire en leurs forces. Myriam Prévost a suivi un stage où des filles crient, soufflent et cognent.</p>
Christophe aime se balader à poil chez lui. On le comprend. ARTE Radio souhaite quand même délivrer un message de prévention, au cas où.
<p>Ex-punk devenu Platini des platines, eRikm brise et concasse des galettes de cire dont il jette les tessons aux pieds de l'humble diva Catherine Jauniaux. Heureusement, la fille de Barbara, Janis Josplin et autres licornes à grande bouche ne touche pas terre quand elle chante. Un duo de solistes qui règne à l'improviste (et en improvisant) sur un beau bordel baroque. En partenariat avec le festival Sonorités.</p>
<p>Une pièce maîtresse dans le paysage de la musique concrète, discrète mais plus tenace qu'une boucle de Pierre Schaeffer. Réputée pour ses indispensables B.O. des courts-métrages oniriques de son mari Patrick Bokanowski. En solo, elle compose d'amples rêveries à la finition luxueuse dans lesquelles se cachent de petites machines répétitives. Celles-ci dispensent une angoisse en velours mauve, dont elle détaille les rouages. En partenariat avec le festival Sonorités.</p>
<p>Légende de la musique expérimentale, Charlemagne Palestine promène sa collection de peluches et de chemise hawaïennes sur toutes les scènes du monde en refusant les étiquettes, même celle de «musicien» ou de «minimaliste». Excessif et tonitruant, l'artiste américain prononce d'improbables discours fleuris que personne n'ose contredire, car celui qui fait si bien sonner l'orgue a toujours raison. En partenariat avec le festival Sonorités.</p>
Dans cette école de radio, on apprend à enchaîner un disque et un horoscope. A créer un format d'émission musicale ou une 'actu star'. A parler dans le micro avec 'la Voix' de Secret Story. Immersion chez One School, une école privée qui enseigne la radio... privée.
<p>Riche héritière expatriée, celle que nous appellerons 'madame ISF' n'a pas travaillé un jour dans sa vie. Ce qui n'empêche pas cette aimable lectrice du Figaro de protester contre tous ces pauvres, qui vivent en parasites grâce à l'impôt sur la fortune. Un petit moment de bonheur bourgeois. </p>
<p>A Ramallah, en Cisjordanie, une jeunesse dorée fait la tournée des bars et des boîtes. Hier détruite par l'armée israélienne, la ville se reconstruit et l'argent afflue. Mais comment peut-on s'amuser dans les territoires occupés ?</p>
<p>'Space' est un solitaire. Il recycle des motos, choppers et autres engins mécaniques. Comme il n'a plus de rapports intimes avec les femmes, il se fabrique aussi des 'poupées d'amour', des objets sexuels grandeur nature pour satisfaire sa soif de sexe et d'amour. Et il met en scène ses poupées dans d'étranges cérémonies sur fond de bandes-son de films pornos... <br /><br />Un personnage attachant rencontré par l'écrivain François Beaune (Un ange noir, la lune dans le puits, Omar et Greg...). </p>
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 9 et fin : L'ASE (Aide sociale à l'enfance) peut-elle aider Ornella ?</p><p> </p><p><strong>Teen release (9/9 - A call for help)</strong> - At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>En classe de troisième, Olivier Minot et ses ami(e)s créent une radio très libre. Ils enregistrent chez eux des émissions de 10 minutes qu'ils recopient ensuite sur des cassettes qui circulent dans le collège St-Roch (Bourg-en-Bresse). On y entend la vie d'ados de 14 ans : ragots sur les profs et les élèves, chansons détournées, tentatives de Nirvana... Un montage désopilant parmi 16 heures d'archives, une plongée dans l'adolescence éternelle de 1995.</p>
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : drogues, surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 8 : Alors que le traitement d'Ornella se poursuit, deux jeunes lascars entament un dialogue bouleversant. </p><p> </p><p><strong>Teen release (8/9 - The Two Homies)</strong> - At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : drogues, surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 7 : de lourdes menaces pèsent sur Ornella comme sur l'hôpital</p><p> </p><p><strong>Teen release (7/9 - Threats to the hospital)</strong> - At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : drogues, surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 6 : Ornella est enfin de retour en consultation.</p><p> </p><p><strong>Teen release (6/9 - Ornella is back)</strong> - At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : drogues, surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 5 : Cynthia va mieux </p><p> </p><p><strong>Teen release (5/9 - Cynthia Feels Better) </strong>- At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 4 : le réfugié du Tchad et l'école à l'hôpital</p><p> </p><p><strong>Teen release (4/9 - Issam's dream)</strong> - At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
Mariée, deux enfants, Marie a découvert un site qui favorise les relations adultères. Elle multiplie les amants et les amours clandestines, à l'hôtel après le bureau ou lors de déplacements professionnels. Un éloge troublant de l'infidélité comme épanouissement personnel, et même comme ciment du couple.
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : drogues, surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 3 : Ahmed a des boutons, Ornella a des ennuis.</p><p> </p><p><strong>Teen release (3/9 - Pimples and Punches)</strong> - At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>L'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Drogues, surpoids, contraception, violence : le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute de tous les problèmes liés au corps. Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique de l'adolescence à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 2 : Tabac, nutrition... et on cherche Ornella.</p><p> </p><p><strong>Teen release (9/9 - Tobacco and gym)</strong> - At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>A l'Hôtel-Dieu à Paris, l'espace Santé Jeunes accueille les ados en rupture. Le Dr Dinah Vernant et son équipe sont à l'écoute des problèmes liés au corps : drogues, surpoids, contraception, violence... Une série à suspense où chaque épisode aborde une problématique à travers des personnages inoubliables, tout en cherchant à sauver Ornella, mineure en danger. Episode 1 : IST, MST... à la recherche d'Ornella. </p><p> </p><p><strong>Teen release (1/9 - Sexually Transmitted) </strong>- At Hotel-Dieu Hospital in Paris, the Youth Health Center helps young people with nobody to turn to. Dr. Dinah Vernant and her team are there to resolve any physical issue—drugs, obesity, contraception, violence... A suspenseful series in which each episode deals with a problem through unforgettable characters, while trying to find a way to save Ornella, a minor in danger. </p>
<p>Géographe et fan de Star Wars, Alain Musset est directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales et spécialiste des cités d'aujourd'hui. Il nous fait visiter Coruscant, la ville-planète de Star Wars, et dresse un parallèle entre ce monde imaginaire et le nôtre.</p>
<p>A 83 ans, Jean Marin a une vie sexuelle active. Mais surtout, cet éternel amoureux tient un discours agréablement sensible et provocateur sur le désir, le mariage, l'infidélité et les amours multiples. Une véritable leçon de vie pour les jeunes oreilles, un art d'aimer pour tous.</p>
<p>Honneur, patrie et embruns : à l'Ecole navale de Brest, les futurs officiers de la marine nationale marchent au pas et chantent en choeur. Une immersion 'tout sonore' dans une tradition militaire au goût salé.</p>
<p>On dit que le rap est né d'une 'battle', joute verbale et bataille de rimes, un contre un et le public autour. Pour le tournage du webdocumentaire 'New York Minute' (produit par arte.tv & Tetra New Media avec ARTE Radio), l'équipe assiste à une soirée de battle dans un club de Staten Island. Plaisir des oreilles et de la rhétorique.</p>
<p>Alain Hispiwack, 72 ans, vit dans une famille d'accueil à la campagne près de Cognac. Fils d'instituteur marqué par la guerre et des drames personnels, Alain écrit de beaux poèmes bruts et mystiques. Chaque jour il marche sur la route et s'arrête devant une frontière invisible, puis retourne dans sa chambre.</p>
<p>En Afghanistan, les femmes ont en moyenne six enfants, et le taux de mortalité des mères à l'accouchement est le deuxième au monde après la Sierra Leone. Louis Imbert assiste à une démonstration de l'usage du préservatif pour les maris afghans. Et rencontre Mariam, 24 ans, belle et courageuse Afghane qui initie ses concitoyennes aux bienfaits de la contraception.</p>
<p>Ils s'appellent eux-mêmes les lascars. Ils traînent au pied des immeubles, trafiquent un peu de cannabis et font peur aux passants. Aline Chambras leur pose la question : où sont les filles ? Kamel, Mimoune, Dédé et Moussa évoquent la cité, les parents, la délinquance, le travail. Propos crus et imprévus.</p>
<p>Partie par amour à Johannesbourg, Delphine nous raconte sa nouvelle vie de femme et d'expate. Sincère et cru, un journal intime à l'heure des choix. Episode 6 et fin : où la femme de trente ans revient à elle.</p>
<p>En juin 2008, plusieurs jours d'émeute secouent le petit port d'Ifni, au sud du Maroc. Une ville endormie dans sa splendeur passée se réveille en état de siège. En mars 2009 a lieu le procès des révoltés. Mehdi Ahoudig recueille les témoignages d'acteurs du mouvement, parfois de l'intérieur même des prisons. Des femmes visées par la répression, des militants et de simples témoins décrivent une révolte emblématique des mutations en cours au Maghreb.</p>
Dans la cabine de visionnage du sex-shop Club 88 à Paris, Joe Khalifa commente sa collection unique de 100 000 films X, classés par genre, thème ou centre d'intérêt. Ce catalogue des perversions sexuelles parfois inattendues, outre un moment d'écoute hilarant et dégoûtant, nous permet de faire le tri dans nos désirs.
Ahlam Nimer, 20 ans, est étudiante à Hébron en Cisjordanie (écouter son magnifique témoignage dans 'Amours occupées'). Dans le cadre d'un atelier radio animé par l'association 'L'oeil à l'écoute', elle interviewe sa soeur Shada, 12 ans. Shada n'a jamais vu la mer.
En 2004-2005, Perrine Kervran tenait son journal intime d'une jeune mère sur ARTE Radio ('Je découvre mon enfant'). Elle enregistrait les gazouillis de son bébé ainsi que ses propres angoisses et culpabilités, c'était trop marrant. Quatre ans plus tard, Colas est arrivé, Noëmie a grandi : on l'écoute en train d'écouter.
<p>Trois travailleuses du sexe parlent de leur expérience en salon privé et des clients qu'elles y rencontrent en tête à tête. Que veulent les hommes ? Comment les satisfaire ? C'est cru, drôle, étrange et violent à la fois, à l'image de cette zone floue que le salon privé occupe dans l'industrie du sexe.</p>
<p>Septembre 2008, Limerlé, petit village des Ardennes. Le premier lycée expérimental en Belgique ouvre ses portes. «Pédagogie Nomade» compte sur l'autogestion et l'autonomie pour redonner l'envie d'apprendre. Les auteurs ont suivi cette première année, les cours, les assemblées générales, au plus près des enseignants comme des ados. Partie 2 : l'hiver est là, les tensions augmentent. Les élèves réticents vont-ils sortir de leur coquille ? Prix Scam-Sacd Belgique 2012.</p>
<p>Depuis plusieurs années, un homme parcourt les rues de Paris à vélo... et en bêlant très fort ! Surnommé 'le vélo-mouton' ou 'monsieur bêê' par les passants, acclamé ou hué depuis le trottoir, il est une présence sonore familière et mystérieuse du nord-est de la capitale. Qui est-il ? Que veut-il ? Rencontre avec Frédéric Atlan, l'homme qui bêle en pédalant.</p>
<p>Dans le Nordeste du Brésil, des vachers rassemblent leur troupeau avec des cris étranges et profonds. Une langue archaïque réservée à cet usage. Un échange vocal entre l'homme et l'animal à l'heure de la traite. </p>
<p>Septembre 2008, Limerlé, petit village des Ardennes. Le premier lycée expérimental en Belgique ouvre ses portes. «Pédagogie Nomade» compte sur l'autogestion et l'autonomie pour redonner l'envie d'apprendre. Les auteurs ont suivi cette première année, les cours et les assemblées générales, au plus près des enseignants comme des ados. Eveil d'une utopie. Partie 1 : L'école n'a pas de toit, les élèves en rupture avec le système doivent apprendre l'autonomie... Prix Scam-Sacd Belgique 2012.</p>
<p>On les appelle éco-villages, éco-lieux, éco-hameaux... Leurs habitants se regroupent pour vivre et produire autrement. Autonomie alimentaire et énergétique, refus du salariat, gestion collective mais respect de la vie privée : un mode de vie radical, peu médiatisé, qui suscite beaucoup d'envie et pose des questions cruciales. Avec les habitants des collectifs de l'Orne et de l'Ardèche, les propos de Pierre Rabhi, des textes de René Riesel et diverses brochures.</p>
<p>Jean-Michel Espitallier est un poète sonore ou non selon les nuits, toujours travaillé par le rythme, la frappe des mots, l'impact des formes nouvelles. Auteur de recueils dont le 'Théorème d'Espitallier', fondateur de revues et performer on the road, Espitallier est un doux obsédé. Normal qu'il s'adonne à ce genre littéraire anti-littéraire et répétitif qu'est la liste. Il en détaille ici mécanique et petits moteurs, en citant la Bible et Perec. Sonorités : des musiciens commentent leur son, en partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Ahlam, 20 ans, parle d'amour. Etudiante à Hébron, au sud de la Palestine, elle tente de mener sa vie entre diverses contraintes : l'occupation israélienne, mais aussi le voile, la famille, et par-dessus tout le regard des autres, le si pesant qu'en-dira-t-on. L'amour en Palestine, un témoignage rare dans un français troublant et un bel écrin sonore - Prix URTI Découverte 2012.</p>
<p>Petit joueur, Rhys Chatham : à Montpellier, il propose un concert avec dix guitares, quand il en dirigea quatre cents lors de la Nuit Blanche 2005. Qu'importe, cette formation allégée est suffisante pour mesurer le sens de l'équilibre de ce seigneur new-yorkais à l'accent velouté : entre le punk et l'avant-garde, les Ramones et John Cage. Pas très loin de Sonic Youth, dont il est l'un des inspirateurs. Ancien disciple de La Monte Young, Rhys Chatham est un minimaliste devenu maximaliste par amour d'un rock indocile dont il donne une version hypnotique. One two three four, mais en boucle. Sonorités : des musiciens commentent leur son, en partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Celles qui ont dit non... à la maternité. Des femmes s'expliquent sur leur choix de ne pas avoir d'enfant. Derrière le refus des pressions sociale ou affective, elles racontent un choix tissé de doutes et de certitudes, d'affirmations de soi et de contradictions. Un portrait croisé intime et universel.</p>
<p>De la musique concrète version chipie : cette trentenaire parisienne redonne une vigueur inédite aux codes de l'électro-acoustique. Fraîcheur, palette sonore variée, imaginaire vitaminé : le mythique John Zorn ne s'y est pas trompé, qui a produit le premier album de Bérangère 'Tant que les heures passent'. La jeune compositrice démonte ici l'une des pièces maîtresses, tressée de cordes ukrainiennes et d'élastiques à cheveux. Une musique extensible et déformable à l'infini, qui fait ziing schkloong schhtuuum. Sonorités : des musiciens commentent leur son, en partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Littéralement une dé-voyée : de formation classique, Isabelle Duthoit s'est évadée des parcours trop balisés pour chercher d'autres voie(x)s. Cette clarinettiste réputée sait aussi faire vibrer ses cordes vocales : la secousse est alors tellurique, les anciens mondes s'effondrent et une perception nouvelle se fait jour. En prise directe avec l'inconscient, son chant s'inspire du Nô et tutoie les extrêmes : qu'y a-t-il au-delà du sensible, plus loin que l'inouï ? Une voix qu'on écoute les nerfs à vif et les oreilles en sang. Sonorités : des musiciens commentent leur son, en partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Flegmatique et hyperactif, ce Toulousain trentenaire explore et détourne le potentiel sonore de son instrument fétiche : la trompette. Augmentée de micros, haut-parleurs et de divers dispositifs électro-acoustiques, elle gémit et convulse de plaisir. Logique, Sébastien Cirotteau lui fait des trucs inavouables avec sa bouche. Sonorités : des musiciens commentent leur son, en partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).</p>
<p>Valentin, 19 ans, est parti au Bénin avec son lycée agricole. Pour lui qui n'a jamais quitté sa région, c'est un véritable choc des cultures. Au final, Valentin aime bien les Africains, mais ne changera pas d'avis sur les Arabes... Un portrait drôle et atroce du racisme ordinaire.</p>
<p>A la TV on ne voit plus que ça, des médecins-experts qui mènent des enquêtes post mortem sur des corps plus ou moins frais. Journaliste à Charlie Hebdo, Antonio Fischetti est allé écouter ce qui se dit au cours d'une véritable autopsie. Mort suspecte, blagues de boulot et scie circulaire : le bel effet gore.</p>
<p>Le chant des oiseaux (alouette, canari, outarde, passereau, manchot, oiseaux exotiques...) décrypté par les meilleurs spécialistes de la communication animale. Neuf modules d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions).<br />9. Le concert de l'oiseau par Fanny Ribak, Gérard Leboucher, Hélène Courvoisier, Florence Levrero, Thierry Aubin, Martine Hausberger, Laurence Henry.</p>
<p>Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />7. Le mot du pinnipède (morse, phoque, otarie) par Isabelle Charrier, chargée de recherche au CNRS.<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions).<br /> </p>
<p>Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />8. Le cri de la grenouille par Renaud Boistel, du Muséum d'histoire naturelle.<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions).</p>
Une voix, un bruit, un jeu... Parfois le souvenir est lié de manière très forte à un son. Charlotte Bienaimé croise des récits émouvants et drôles dans lesquels, comme le goût d'une madeleine chez Proust, un petit son (briquet, tourterelle, clés, cascade, jeu vidéo) ravive la mémoire et la réflexion.
Comment la cigale arrive-t-elle a produire ce son si reconnaissable et particulier ? Michel Boulard et Jérôme Sueur, du Muséum d'histoire naturelle, expliquent cet appel et son fonctionnement.
Les animaux musiciens
Comment les animaux communiquent-ils entre eux ?Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions).
<p>Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />6. Le lamento du bébé-croco par Amélie Vergne et Nicolas Mathevon, université Jean-Monnet (St-Etienne).<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions).<br /> </p>
<p><br />Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />3. Les cris d'alarme du singe expliqués par Alban Lemasson.<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions). </p>
<p>Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />4. Le hurlement du loup expliqué par Frédéric Sèbe, de l'université d'Orsay Paris-Sud.<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions).</p>
<p><br />Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />2. Le chant de la baleine par Olivier Adam, bioacousticien à Paris XI.<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions). </p>
<p>Michel est un paysan bio, mais pas un 'néo'. Il est né dans sa ferme de La Barreyrie, dans le Cantal, où il élève toujours ses vaches et fabrique son pain. Avec sa mère Anna, sa compagne Françoise et leur fils Robin, assis au coin du feu par une froide journée d'hiver, ils racontent avec humour les bouleversements du monde agricole et questionnent à leur manière notre modernité. Portrait intemporel d'une famille à la charnière du passé et de l'avenir.</p>
<p>Comment les animaux communiquent-ils entre eux ? Decouvrez les chants et les cris des baleines, des loups, des oiseaux décryptés par les meilleurs spécialistes. <br />1. Le rire de la hyène expliqué par Nicolas Mathevon, de l'université Jean-Monnet (St-Etienne).<br />Neuf petits modules à suivre sur ARTE Radio. Une réalisation d'Antonio Fischetti, journaliste scientifique et auteur de 'La Symphonie animale' (Vuibert-ARTE Editions).</p><p> </p>
<p>D'habitude ils se taisent, habitués à la gêne et aux moqueries. Bégayer, c'est être 'comme dans un tunnel tout noir', pour soi ou pour l'entourage. Hervé Marchon a su recueillir des paroles de bègues jeunes ou vieux, guéris ou en souffrance. Propos rares, lucides et inattendus sur un mal mystérieux.</p>
Le 20 janvier 2009, Lolita et ses deux filles sont retrouvées mortes dans leur appartement du quartier Saint-Pierre (Marseille). Ce drame fait la une des médias nationaux pendant quelques heures. En consacrant plusieurs mois à l'enquête, la radio dépasse le fait divers et fait entendre la richesse et les contradictions d'un quartier, d'une ville, d'un destin.
Prix Europa 2010 - Meilleur documentaire radio.
<p>Comment on écoutait la musique avant Shakira ? C'est quoi la compression ? Pour des oreilles bien propres, le professeur Tutu répond à des questions son. Une initiation à l'écologie sonore pour "Marseille sur écoute". 4. Le mp3 est-il éternel ?</p>
<p>Comment on écoutait la musique avant Shakira ? le mp3 est-il éternel ? et c'est quoi la compression ? Pour des oreilles bien propres, le professeur Tutu répond à des questions son. Une initiation à l'écologie sonore pour "Marseille sur écoute". 3. Brève histoire du son avant le mp3.</p>
<p>Symbole du nouveau visage voulu pour les villes, la rue de la République à Marseille est vidée de ses habitants pour être reliftée et revendue. On voulait mettre des riches à la place des pauvres, mais la crise est passée par là... Révolte à coeur ouvert ou magouille à micro caché, une enquête précise et drôle pour 'Marseille sur écoute'.</p>
<p>Comment on écoutait la musique avant Shakira ? le mp3 est-il éternel ? et c'est quoi la compression ? Pour des oreilles bien propres, le professeur Tutu répond à des questions son. Une initiation à l'écologie sonore pour "Marseille sur écoute". 2. Comment marche le mp3 ?</p>
<p>Dans cette famille d'origine sicilienne, Katia, la dernière fille, a su dès sa naissance qu'elle devrait s'occuper de sa mère. Aujourd'hui qu'Antonina est très âgée, la pression pèse toujours sur les épaules de la cadette. Sophie Knapp parvient à faire oublier son micro pour révéler les petits arrangements universels qui fondent une famille.</p>
<p>Dis, professeur Tutu, comment on écoutait la musique avant Shakira ? le mp3 est-il éternel ? et c'est quoi la compression ? Pour des oreilles bien propres, le professeur Tutu répond à des questions son. Une initiation à l'écologie sonore pour "Marseille sur écoute". 1. A quoi sert le mp3 ?</p>
<p>Le marché du Soleil, marché traditionnel de la communauté maghrébine de Marseille, a brûlé. On accuse. On proteste. On se défend. On manifeste. Sur les cendres encore chaudes résonne une parole vivante, rebelle, joyeuse et contradictoire... Un concentré de rhétorique politique dans le cadre de 'Marseille sur écoute', une coproduction ARTE Radio / Radio-Grenouille.</p>
<p>L'archipel du Cap-Vert, au large du Sénégal, regorge de musiques et de styles divers. En cherchant la maison de la chanteuse Cesária Évora, alors encore bien vivante, Jérémi croise toutes les musiques de la rue. Balade sonore sans commentaire au plus près des musiciens.</p>
<p>Partie par amour à Johannesbourg, Delphine nous raconte sa nouvelle vie de femme et d'expate. Sincère et cru, un journal intime à l'heure des choix. Episode 5 : où la femme de trente ans perd son français et prend du poids.</p>
<p>Après 15 ans à Paris et en banlieue, Emma s'est installée en Normandie, à la campagne. Elle raconte sa vie de néo-rurale. Episode 7 et fin : la mue est accomplie, la Parisienne fusionne dans l'extase potagère.</p>
<p>Dominique Petitgand propose ses pièces sonores sur disque, en concert, dans les musées, ou à l'été 2009 à l'Abbaye de Maubuisson. Partant des mêmes enregistrements - voix nues, fragments musicaux, bruits divers - il en change à chaque fois le montage et la diffusion. Comment faire entendre le son dans l'espace public ? Réflexions d'un poète de l'écoute.</p>
<p>En 1917, à 18 ans, M. Yung quitte la Chine avec un recruteur français. En 1999, à 20 ans, M. Chen s'endette auprès des passeurs pour venir ici travailler sans papiers. L'histoire de France a un parfum d'ailleurs, et l'immigration chinoise raconte à plusieurs voix un trajet semblable : l'exil, l'arrivée, le travail, la famille, l'intégration. Récits croisés de Monique Mei-len Bordry née Yung, M. Chen et son interprète Li 'Lili' Hong, Paul Ting, Frédéric, Liwen...</p>
<p>On l'a cru condamné par le cd, mais le disque vinyle retrouve une seconde jeunesse. Pourquoi sonne t-il aussi bien ? Comment fabrique t-on ces galettes magiques ? Démonstration dans une usine de pressage et témoignage funky d'André Perriat, l'un des meilleurs artisans-graveurs de Paris.</p>
<p>Delphine s'est expatriée par amour à Johannesbourg. Marie est restée célibataire à Paris. Un échange entre deux copines à l'heure des choix. Episode 4 : où la femme de trente ans cherche un cadre fidèle.</p>
<p>L'enfer de la BNF ? Avec ses quatre tours dressées sur les rives de la Seine, la Bibliothèque Nationale François-Mitterrand est un temple du livre à l'architecture imposante... mais aussi un véritable dédale aux dimensions inhumaines. Visite des coulisses que les lecteurs ignorent, par un personnel souvent privé de repères, de calme et de lumière. Avec l'aimable autorisation de la bibliothèque François-Mitterrand. Un grand merci des auteurs à tous leurs guides.</p>
<p>Elise, 27 ans, et François, 26 ans, attendent leur premier enfant. A moins d'un mois du jour J, le jeune couple peine à se projeter dans son rôle de parents. Une insouciance revendiqué, des pères et mères pas stressés.</p>
Monique, dite Momo de Ménilmontant, est une prostituée à l'ancienne. Indépendante, gouailleuse, elle vend ses services rue St-Denis à Paris. Son ami Antonio Fischetti l'accompagne au boulot. Rituels de la passe, tarifs, loi Sarkozy : anecdotes et confidences sur un petit métier en voie de disparition.
<p>Une partie de chasse en Bourgogne. La traque, les appels, les rabatteurs, l'attente. Et soudain, des coups de feu et une bête abattue... Miracle de la prise de son et du montage manipulateur : car en réalité, tout s'est bien passé, on n'a tué que des animaux coupables.</p>
<p>Expatriée par amour à Johannesbourg, Delphine raconte sa nouvelle vie à son amie Marie, restée célibataire à Paris. Un échange cru entre deux copines à l'heure des choix. Episode 3 : où la femme de trente ans court toute seule dans le salon.</p>
<p>Le dessinateur Siné bande encore, baise parfois, ne pense toujours qu'à chat. D'anecdotes croustillantes en saillies à l'emporte-pièce, ce monologue tendre et cru dessine un beau portrait de Maurice Sinet à 80 ans. Ancien dessinateur viré de Charlie Hebdo, directeur de Siné Mensuel, le voici l'appétit et la verve intacts. Mise à jour : Siné est décédé le 5 mai 2016. </p>
<p>Célibataire à Paris, Marie écrit à son amie Delphine, expatriée par amour à Johannesbourg. Un échange sincère entre deux copines à l'heure des choix. Deuxième épisode : la femme de trente ans est seule en hiver.</p>
<p>Pendant l'Occupation un petit enfant juif, Elie Pressmann, a été caché par un habitant de Montmélian (Savoie). Soixante ans plus tard, Antoine Besson reçoit la médaille de 'Juste entre les nations' à titre posthume. Elie Pressmann revisite les lieux de son enfance en compagnie de sa famille. Du présent au passé, sa fille Frédérique tisse en virtuose la mémoire des siens et l'écho de l'Histoire.</p>
Musicien des rues perché sur la butte Montmartre, il se fait appeler Didier Hendrix. Lorsqu'on lui vole ses trois guitares, le Cherokee de la place des Abbesses raconte une vie d'ange déchu et plane au son des souvenirs. Poésie acide d'une vie rock'n'roll.
<p>Expatriée par amour à Johannesbourg, Delphine raconte sa nouvelle vie à son amie Marie, restée célibataire à Paris. Un échange intime et sincère entre deux copines à l'heure des choix. Première lettre : où la femme de trente ans doit apprivoiser l'homme, l'insécurité et la conduite à gauche.</p>
<p>A l'école Joseph-Gomis de Fann, un quartier de Dakar, madame Henriette N'Diaye fait la classe. En français : à l'école sénégalaise, il est interdit de parler wolof. Sous peine de devoir porter le 'symbole', un os de mouton accroché autour du cou. Micro ouvert dans une classe rude et tendre.</p>
<p>L'ascension et la chute d'un groupe mythique de Bordeaux (1976-1981). Strychnine est formé par quatre copains de lycée amateurs de punk qui partent en tournée en corbillard. Leur belle énergie sera brisée par 1,5 kilo d'héroïne pure et un showbiz de sourds. Pour raconter l'histoire cruelle de Strychnine, les deux jeunes auteurs partent à la recherche de Richard Brousse, bassiste déchu et poète fracassé. Une enquête nerveuse qui donne un formidable éclairage sur le bouillonnement du rock français des années 80.</p>
<p>Après 15 ans à Paris et en banlieue, Emma s'est installée en Normandie, à la campagne. Elle raconte sa vie de néo-rurale. Episode 6 : où notre héroïne découvre la ravirée, une soirée dansante animée par Jean-François, infirmier et violoneux. Le retour du folk ? Mais pourquoi ça fait tant plaisir ?</p>
<p>Le Luberon, une carte postale parfumée à la lavande. Mais pour les enfants du pays, l'avenir est sombre. Le boom immobilier et la spéculation font exploser les prix, et seuls les estivants fortunés peuvent acheter mas et bastides. Conséquence : les pauvres et les jeunes sont contraints à ce qu'ils vivent comme un exil. Agriculteur, jardinier, femme de ménage, agent immobilier ont tous ont leur mot à dire. Une comédie vraie sur un sujet brûlant... Ce documentaire a bénéficié de la bourse Brouillon d'un rêve de la SCAM.</p>
<p>L'association "Parler en paix" propose d'enseigner en même temps l'arabe et l'hébreu. L'occasion d'entendre comment ces deux langues sont souvent proches, à travers quelques mots emblématiques : frontière, territoire, drapeau, paix...</p>
<p>Anna Salzberg a suivi pendant plusieurs semaines une sage-femme en Picardie. Nelly Grosjean écoute, cajole et bouscule les femmes enceintes de cette région rurale et pauvre. Confidences, échographies, souffle du vent et de la vie... Un travail intime, politique et sonore exceptionnel.</p>
<p>Michaël et Stéphane sont hébergés sur la péniche des Restos du coeur. Tous deux se sont retrouvés à la rue après avoir déclaré leur homosexualité à leur famille. SDF, ils subissent la violence de la précarité et celle de l'homophobie. Et pourtant, ils travaillent ! Récits croisés de vies masquées.</p>
<p>Anna Salzberg a suivi pendant plusieurs semaines une sage-femme en Picardie. Nelly Grosjean écoute, cajole et bouscule les femmes enceintes de cette région rurale et pauvre. Confidences, échographies, souffle du vent et de la vie... Un travail intime, politique et sonore exceptionnel.</p>
<p>Anna Salzberg a suivi pendant plusieurs semaines une sage-femme en Picardie. Nelly Grosjean écoute, cajole et bouscule les femmes enceintes de cette région rurale et pauvre. Confidences, échographies, souffle du vent et de la vie... Un travail intime, politique et sonore exceptionnel.</p>
<p>Anna Salzberg suit pendant plusieurs semaines une sage-femme en Picardie. Dans la PMI ou lors de ses visites à domicile, Nelly Grosjean écoute, cajole et bouscule les femmes enceintes de cette région rurale dévastée par le chômage. Confidences, échographies, souffle du vent et de la vie... Un travail intime, politique et sonore exceptionnel.</p>
Thomas Longhi est instituteur auprès des gens du voyage en Seine-Saint-Denis (93). Son camion-école se gare dans les campements et le cours commence. En marge de la classe, deux adolescentes parlent sans tabou de leur identité manouche.
Une fois encore, ARTE Radio vient au secours de nos amis les journalistes. Delphine Saltel réalise de nombreux documentaires radio ici ou sur France Culture. Toute honte bue, elle nous dévoile le piège classique de la 'question fermée' : si emberlificotée qu'on ne peut répondre que oui, ou non, ou à côté.
<p>Anna Salzberg a suivi pendant plusieurs semaines une sage-femme en Picardie. Dans la PMI ou lors de ses visites à domicile, Nelly Grosjean écoute, cajole et bouscule les femmes enceintes de cette région rurale et pauvre. Confidences, échographies, souffle du vent et de la vie... Un travail intime, politique et sonore exceptionnel.</p>
<p>Après 15 ans à Paris et en banlieue, Emma s'est installée en Normandie, à la campagne. Elle raconte sa vie de néo-rurale. Les légumes du marché : bio ou pas bio ?</p>
<p>Sous le métro Barbès, à Paris, ils sont nombreux à vendre des cigarettes à la sauvette. Icham raconte sa vie de clandestin venu d'Algérie en France, condamné, expulsé au bled, puis revenu encore dans des conditions effroyables. Sans jugement ni pathos, un récit cru qui donne un visage à cette fameuse immigration clandestine, et à la marginalité du travail au noir.</p>
<p>Le quartier chinois du XIIIe arrondissement. Du haut des tours des Olympiades, les habitants font admirer la vue. Sur la dalle, les touristes découvrent les Chinois de Paris. Et en sous-sol, une gare oubliée sert au tri des marchandises. Un documentaire impressionniste sur les rumeurs, bruits et légendes des hauteurs et des dessous de Chinatown. Remerciements : Ghislaine Wang, Rosa Jarry, Petit Bain, RFF Ile de France.</p>
ARTE Radio dévoile la face cachée du journalisme. Aujourd'hui : comment louper un reportage sur un stage de sexe tantrique malgré l'aide bienveillante d'un couple d'hôteliers. Comme quoi, il y a encore de braves gens qui aiment les médias.
<p>Pour son anniversaire, ses copains ont offert à Nathan un saut en parachute à Megève (74), face au mont Blanc. Ils l'équipent d'un micro pour enregistrer ses quelque trois minutes de chute libre, vol plané puis atterrissage. Attention, prise de son rare et efficace : comme il dit, 'ça envoie grave'.</p>
Noëmie, Lisa et Alexandra ont rêvé de Nicolas Sarkozy. Un Sarko tel qu'en lui-même, omniprésent, à la séduction assez crue. Ces rêves en disent long sur son impact sur les esprits, et sur ce qu'il touche d'intime en nous.
Ce reportage a inspiré la série d'ARTE 'J'ai rêvé du Président'.
<p>Un bar de nuit à Strasbourg. Un vrai 'bar américain', où les hommes seuls rencontrent des hôtesses, ou animatrices, qui les font boire en les écoutant. Robin a voulu les écouter à son tour. Récits de vie, alcool & désir : le vrai son de la nuit.</p>
Promenade à Reykjavik (Islande) avec chansons folk par le duo Mr Silla & Mongoose, mer, pluie, bain chaud, lecture par Gudrun Eva Minervudottir extraite de son recueil 'Pendant qu'il te regarde tu es la Vierge Marie' (Zulma), voitures et Kärcher.
A l'occasion du festival des cultures nordiques Les Boréales, chaque année à Caen.
<p>Joyce enquête sur un mystère familial : pourquoi son grand-père venu de Kabylie a t-il changé de nom une fois arrivé en France ? Elle retrouve la sœur, le neveu, l'ami d'enfance de Mustapha Aktouche, la femme et les filles du même devenu André Perrin, horloger à Bordeaux, et tisse d'un témoignage à l'autre l'histoire d'une identité multiple. Entre volonté d'intégration, déni de soi et mythomanie, un parcours singulier et pourtant révélateur d'une histoire bien française.</p>
<p>Parti pour filmer une expédition du CNRS et de l'Institut Paul-Emile Victor à Igloolik, dans le grand Nord canadien, le journaliste Antonio Fischetti s'est retrouvé bloqué par la glace. Une radio hasardeuse, plus de nourriture et les morses qui se moquent. Il enregistre la tension qui monte dans la cabane. Journaliste scientifique à Charlie Hebdo, Antonio Fischetti est co-auteur du film 'La symphonie animale', et auteur du livre éponyme.</p>
Reportage 'en direct' sur une intervention policière des plus classiques. Une scène de ménage, le ton monte, la violence s'installe, les flics tentent de maîtriser la situation. Un cas d'école ?
<p>Elsa, 33 ans, a les cheveux châtain, les yeux marron. Un petit faible pour les hommes noirs élégants. Et un fauteuil électrique pour se déplacer. Elsa raconte son infirmité, son désir, son plaisir. L'amour avec handicap, c'est avant tout de l'amour. Une coproduction avec l'acsr (Belgique).</p>
<p>Une rencontre arrangée entre Nouara Naghouche, comédienne à Colmar, et Hafed Benotman, écrivain et ancien braqueur. Entre deux extraits du spectacle de Nouara, la comique venue de cité et le révolté politique échangent sur la question des pères maghrébins. Un drôle de moment fort, où l'on discute de l'obligation faite aux enfants d'origine maghrébine de devoir traduire leurs parents. De devenir ainsi "les ventriloques de leurs pères". </p>
<p>Poussée par le besoin idiot de gagner des sous tout en habitant à la campagne, Emma a travaillé tout l'hiver et délaissé son micro. L'été ayant fini par venir, le journal intime et la vie renaissent. On fait des pique-niques et des travaux, on monte à cheval et on enterre un oiseau. Et on se pose, toujours, des questions sur le bonheur au vert...</p>
<p>Le jour, il est affable, mesuré, presque timide. Mais la nuit, il se métamorphose en une créature hurlant à la lune, inquiétante et sauvage. Pas de chance, c'est mon voisin... La crise du logement (d'à côté), une histoire vraie pleine de couloirs hantés, de plaintes réverbérées et de chansons tragi-comiques.</p>
Damien a 27 ans. Il est IMC (infirme moteur-cérébral) et c'est un joyeux fêtard. Rencontré dans le car de Nantes à Paris, il déchire en six minutes tous les clichés associés au handicap.
Le 29 mars 2008, ils étaient plusieurs dizaines de milliers à manifester à Paris pour une augmentation des minimas sociaux, dont l'allocation adulte handicapé.
En dix minutes et en voisine, Abicha raconte sa vie. Une enfance pauvre au Maroc, le rêve d'un visa, l'exploitation en France, le mariage, les enfants et, enfin, l'émancipation.
Portrait enlevé d'une femme unique, truculente, excessive, dont le parcours résonne sans doute avec celui de beaucoup d'autres.
<p>Une création documentaire pour voix de femmes, sons naturels et piano, consacrée aux petits tracas et autres bonheurs durables engendrés par la routine, les habitudes, la répétition. Une production de l'Atelier de création sonore et radiophonique de Bruxelles (acsr) enregistrée à Limerlé (Ardenne belge) avec le soutien du Fonds d'aide à la création radiophonique de la Communauté française de Belgique.</p>
<p>Etudiante en sciences politiques, Elena travaille dans un centre d'appel pornographique à Bucarest (Roumanie). Trois nuits par semaine, elle émoustille ses clients français via le téléphone ou le Net. Elle a accepté de porter un micro-cravate caché et de raconter ensuite. Aujourd'hui, même le travail sexuel est délocalisé.</p>
<p>Un jour, Nicolas a discuté avec une jeune femme qui squattait l'entrée de son immeuble, dans le quartier de La Goutte d'Or, Paris XVIIIe. Puis il ne l'a plus vue. Alors il est parti à sa recherche, en interrogeant les voisins, la police, les accros au crack, les structures d'aide et de soin aux toxicomanes.</p>
<p>La puberté, les garçons, la sexualité... entre fous-rires et confidences, les jeunes filles se posent beaucoup de questions. Cécilia, 13 ans, d'origine roumaine, et Christelle, 15 ans, d'origine ivoirienne, sont en classe d'accueil pour enfants primo-arrivants au collège Jean-Renoir de Bondy (93). Dans le cadre de l'atelier 'La Claque' animé par deux collaborateurs d'ARTE Radio, elles ont voulu parler désir, première fois, mariage, avec les copines et avec les mères.</p>
Le 6 novembre 1922, les auditeurs découvrent le premier speaker de l'histoire de la radio. Il s'appelle astucieusement Radiolo, car l'émission de TSF est sponsorisée par la société Radiola, qui vend des postes de radio.
Soixante ans plus tard, Marcel Laporte a rejoué son rôle de Radiolo, comme nous l'explique M. Duval, historien de la radio.
<p>Le checkpoint Awara, au Sud de Naplouse, en Cisjordanie. C'est un poste de contrôle de l'armée israélienne à l'intérieur des Territoires occupés. Un point de passage, mais surtout d'attente, de fouille, d'humiliation pour la population palestinienne. Traversée du checkpoint commentée sur place par Ifat, de l'organisation Marsom Watch : des femmes israéliennes qui témoignent contre la brutalité de l'occupation. Extrait du documentaire 'Checkpoint 2007' disponible sur Silence Radio.org.</p>
<p>Jeune réalisatrice parisienne aux convictions de gauche, Sophie veut aider Brigitte, sa nounou ivoirienne, à obtenir ses papiers. Mais au fil des jours, cette démarche soulève pas mal de contradictions. Est-ce que c'est bien légal ? Est-ce que c'est le bon moment de lui donner un CDI ? Sophie doit aussi avoir l'accord du père de son fils dont elle est séparée. Et de ses copines, elles aussi mères célibataires, et qui se mobilisent pour Brigitte. Une comédie vraie et grinçante sur les sans-papiers, la séparation et notre beau pays de France.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Douzième et dernière leçon : le bout de la route.</p>
<p>Le quartier de La Muette à Garges, en banlieue parisienne, va être 'réhabilité', et on détruit déjà quelques immeubles. Mais une barre qui s'écroule, c'est aussi de la mémoire qui disparaît. Des habitants s'expriment sur la réhabilitation en cours, le passé et l'avenir de leur ville. Après son documentaire remarqué 'Ma cité va parler', Mehdi Ahoudig poursuit son écoute du 'peuple des banlieues'.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Onzième leçon : le jour fatidique arrive.</p>
<p>Mathilde Guermonprez a recueilli les témoignages de deux hommes, un cadre et un ouvrier, qui ont 'travaillé toute leur vie' et vivent très mal leur retraite. Un beau montage d'ambiances (essaim d'abeilles, flipper, bruits domestiques) pour une remise en question du travail comme élément central de la vie. Ce documentaire a bénéficié d'une bourse 'Brouillon d'un rêve' de la SCAM en 2007.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Dixième leçon : des femmes au volant.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Neuvième leçon : la conduite est un sport de combat.</p>
<p>Après 15 ans à Paris et en banlieue, Emma s'est installée à la campagne. Nouveau rythme, nouvelle vie : elle nous raconte tout pour nous énerver. Troisième épisode : l'hiver, ça devrait être un calvaire ?</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Huitième leçon : la folie monte.</p>
<p>Epilation, bain de vapeur et confidences. En promenant son micro chez son esthéticienne, Delphine Saltel révèle le pouvoir de l'industrie du cosmétique sur l'image que les femmes ont d'elles-mêmes, et le bruit étonnant des appareils à bronzer, épiler, mincir? Un documentaire drôle et cinglant, intime et politique.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Septième leçon : pendant que l'une le passe, les autres le repassent.</p>
<p>Rue de Lappe, le Balajo est un dancing mythique du Paris des Apaches et du musette. Il est désormais surtout fréquenté par les femmes seules et leurs souvenirs. Le patron, ancien catcheur, les habitué(e)s, le bar, le parquet, l'orchestre suranné... Coréalisé par Kaye Mortley, plusieurs fois lauréate des prix Europa et Italia, un documentaire d'une extrême finesse, où les voix et les sons valsent à la perfection.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Sixème leçon : les affaires sérieuses commencent</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Cinquième leçon : victoire et bon petit plat.</p>
<p>Adèle, 80 ans, est non-voyante. Ses souvenirs sont inscrits sur des cassettes audio enregistrées par elle-même ou par ses petits-enfants. Pour mieux trier ces lettres, chansons ou ambiances, elle tente d'en recopier les meilleurs passages grâce à un antique appareil à double cassette. Elle choisit, avance, recule, stoppe, s'énerve : bref, mémé fait de la radio. Le délicieux portrait d'une dame délicieuse, réalisé par sa petite-fille.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Quatrième leçon : à qui la faute ?</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Troisième leçon : solidarité automobile.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Deuxième leçon : une bonne leçon.</p>
<p>Ex-Parisienne installée dans le 93, Frédérique se décide enfin à passer son permis de conduire à 40 ans. Et elle en fait toute une histoire. Une histoire sonore, réaliste et burlesque à la fois. Entre journal (très) intime et documentaire social, savourez les joies, les affres et les aberrations de ce grand rite initiatique. Première leçon : l'inscription.</p>
<p>Pour prolonger sa série « Psychoses » sur l'ordinaire de la folie, Claire Hauter fait entendre le quotidien de deux ambulanciers spécialisés en psychiatrie. Interventions d'urgence, placements d'office, trois épisodes sans commentaires où la tension du réel touche à la poésie pure. Troisième épisode : Tout en travaillant avec Laurence, sa partenaire, Alain expose sa conception de la folie et de la psychiatrie.</p>
<p>Après 15 ans à Paris et en banlieue, Emma s'est installée à la campagne. Nouveau rythme, nouveaux voisins, nouvelle vie : elle nous raconte tout. Deuxième épisode : les mélodies du bonheur.</p>
<p>Pour prolonger sa série « Psychoses » sur l'ordinaire de la folie, Claire Hauter fait entendre le quotidien de deux ambulanciers spécialisés en psychiatrie. Interventions d'urgence, placements d'office, trois épisodes sans commentaires où la tension du réel touche à la poésie pure. Deuxième épisode : nous suivons Alain et Laurence au cours d'une hospitalisation d'office. Dans leur ambulance, la vieille dame se met à chanter...</p>
<p>Pour prolonger sa série « Psychoses » sur l'ordinaire de la folie, Claire Hauter fait entendre le quotidien de deux ambulanciers spécialisés en psychiatrie. Interventions d'urgence, placements d'office, trois épisodes sans commentaires où la tension du réel touche à la poésie pure. Premier épisode : les ambulanciers Alain et Laurence transportent une jeune fille, Jihad, qui a sauté par la fenêtre...</p>
<p>Mehdi revient dans la cité de son enfance à Garges-lès-Gonesse (Val d'Oise). Il retrouve ses amis, Français d'origine arabe, et les interroge : qu'est-ce qui a changé en banlieue depuis les années 80 ? Héroïne & islam, hip-hop & Albator : une plongée pleine de verve dans l'histoire intime et politique d'une jeunesse métisse.</p>
<p>Après 15 ans à Paris et en banlieue, Emma s'installe à la campagne. Nouvelle école, nouveaux voisins, nouvelle vie : elle nous racontera tout. Premier épisode : la rentrée des écoliers.</p>
<p>Caroline et Carl Lévesque proposent des balades en traîneau à chiens dans la région de Sept-îles (Québec). Embarquez pour une course folle dans la neige, comme si vous y étiez !</p>
<p>En route pour voir (et entendre) les baleines sur le Saint-Laurent. Sur le bateau des touristes, la guide québécoise parle comme chante une sirène. Un son épatant qui résume l'art de la radio : on voit rien, on voit tout, et la patience est récompensée. Oh, waow !</p>
<p>Des dames en maison de retraite se rappellent de leur jeunesse. Ouvrières à Paris, le bon vieux temps n'a pas toujours été rose : ça ne les empêche pas de chanter. Un reportage en marge du projet 'Chantez-vous' à Orly.</p>
<p>Jules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur. 8. Les fêtes de Bayonne. Toutes ses cartes en archives dans 'Séries-Chroniques'.</p>
<p>Jules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur. 7. Le surf. Toutes ses cartes en archives dans 'Séries-Chroniques'.</p>
<p>L'usine de collants Well du Vigan (Gard) délocalise et licencie 300 personnes. Christine et Frédéric y travaillent tous les deux depuis 20 ans. A l'usine, au supermarché, chez eux, trois jours avec un couple d'ouvriers qui n'a plus envie de lutter.</p>
<p>Jules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur. 6. Le photographe. Toutes ses cartes en archives dans 'Séries-Chroniques'.</p>
<p>Jules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur. 5. Le mus. Toutes ses cartes en archives dans 'Séries-Chroniques'.</p>
<p>Jules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur. 4. Le carrefour. Toutes ses cartes en archives dans 'Séries-Chroniques'.</p>
<p>Jules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur. 3. La pelote. Toutes ses cartes en archives dans 'Séries-Chroniques'.</p>
<p>Jules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur. 2. Les bandas. Toutes ses cartes en archives dans 'Séries-Chroniques'.</p>
<p>En vacances de Groland, Jules-Edouard Moustic enregistre son été au pays basque. Pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur et rangées dans 'Séries / chroniques'. 1. Le crapaud-siffleur.</p>
Dean Hurley, 27 ans, est responsable du studio son de David Lynch à Los Angeles. Il a élaboré avec lui la bande-son de l'exposition 'The Air is on Fire' qui réunit pour la première fois l'oeuvre plastique, filmique et sonore de David Lynch à la fondation Cartier (Paris).
Depuis cet entretien, Dean Hurley est devenu le collaborateur musical attitré de David Lynch, notamment sur son album de 2011 'Crazy Clown Time'.
<p>Christophe, 59 ans, se fait beau pour aller au bal. Au micro de Stéphanie, il commente sa toilette, et partage avec nous quelques leçons de séduction. Un moment rare à savourer entre ami(e)s.</p>
<p>Ijjou, 8 ans, est en CE2. Son papa Mehdi doit lui faire la classe à la maison. Géométrie ou histoire des religions, un père se confronte aux évaluations pédagogiques du CE2. Les devoirs : un grand moment éducatif, universel et rigolo.</p>
<p>Un immeuble dans le quartier populaire de la Goutte d'or, Paris XVIIIe. Dans la rue, il y a des Africains qui palabrent, des drogués qui errent, des embouteillages. Dans l'escalier filtrent les sons de la vie : les enfants, les télés, les cuisines, les chasses d'eau, une chanson... Tour à tour, les habitants racontent le bruit des autres.</p>
<p>Dans le cabinet d'une orthophoniste, à Nîmes. Trois personnages : un homme bègue atteint de la maladie de Parkinson, une dame âgée qui souffre d'Alzheimer, un petit gitan déscolarisé. Un travail sonore aux sources du langage, à retrouver dans 'Séries documentaires'.</p>
<p>Dans le cabinet d'une orthophoniste, à Nîmes. Trois personnages : un homme bègue atteint de la maladie de Parkinson, une dame âgée qui souffre d'Alzheimer, un petit gitan déscolarisé. Un travail sonore aux sources du langage, à suivre dans 'Séries documentaires'.</p>
Madame Niang est institutrice dans le petit village de Wodobéré, au Nord-Est du Sénégal.
C'est une femme africaine émancipée, mais pas trop.
En revanche, ses élèves chantent très bien.
<p>Dans le cabinet d'une orthophoniste, à Nîmes. Trois personnages : un homme bègue atteint de la maladie de Parkinson, une dame âgée qui souffre d'Alzheimer, un petit gitan déscolarisé. Un travail sonore aux sources du langage.</p>
<p>Claire séjourne chez son frère en Inde. Depuis 25 ans, Denis est membre de la secte 'La conscience de Krishna'. Dans cette ville dédiée à Krishna, frère et soeur tentent de renouer le contact.</p>
<p>Toute la famille est réunie. Les 10 enfants doivent se partager les objets des parents, récemment décédés. À qui la tondeuse ? La pelle à tarte ? Les photos ? Un beau moment en famille.</p>
<p>En 1977, Hélène reçoit un magnétophone pour Noël. 29 ans plus tard, elle se décide enfin à écouter la cassette qu'elle avait enregistrée ce jour-là. L'actualité de Noël d'hier et d'aujourd'hui.</p>
<p>Une journée en Touraine avec un représentant en machines agricoles. Benoît se rend dans les fermes pour placer des tracteurs ou des moissonneuses-batteuses. Mais les exploitants partent en retraite, ou attendent l'accord du Crédit agricole, ou font traîner la vente... Un moment simple et doux, avec la rosée dans les champs, un chien dans la cour et des comptes en cuisine.</p>
<p>Des jardins ouvriers près des cités à Saint-Denis (93). De vieux travailleurs turcs, portugais, espagnols ou maghrébins font pousser haricots et tomates. Ces lieux de socialité et de mémoire sont peu à peu détruits : on va construire à leur place les archives nationales. Collectage avant travaux.</p>
<p>Le Human Beat Box, c'est l'art de faire du bruit avec la bouche. Au contest national des Beat Boxers au Chabada (Angers), le hip-hop dialogue avec le katajjaq des Inuits. Propos et démos par Ezra, L.O.S. Oslim, Faya Braz, David X, Ange B, Caneton, Mic Spwan, Faty, Waxy Box et Beastie, Foudou, Aymeric, Kamel Box et Clément Lebrun, musicologue.</p>
Gérard rêve de villes volantes, de camions volants et de voitures volantes, comme dans 'Star Wars'. Car il a découvert le graviton : une matière première qui défie la gravité.
Entretien avec un rêveur solitaire. Donnez-lui un appui, il soulèvera le monde.
<p>Une approche ludique, sonore et personnelle pour un Baudelaire actuel, quotidien, vivant. 7e et dernier épisode : Baudelaire est mort, Baudelaire bande encore.</p>
<p>Une approche ludique et personnelle pour un Baudelaire actuel, quotidien, vivant. 6e épisode : une ballade dans Paris, Baudelaire à la main, pour confronter Les Fleurs du Mal à la RATP.</p>
<p>Une approche ludique et personnelle pour un Baudelaire actuel, quotidien, vivant. 5e épisode : rimes masculines et féminines croisées pour lecture en stéréo.</p>
<p>Une approche ludique et personnelle pour un Baudelaire actuel, quotidien, vivant. 4e épisode : le meilleur et le pire des interprétations de Baudelaire, de Marc Seberg à Léo Ferré.</p>
<p>Une approche ludique et personnelle pour un Baudelaire actuel, quotidien, vivant. 3e épisode : Thomas Guillaud-Bataille et son dictaphone.</p>
<p>Une évocation intime et décontractée de Charles Baudelaire. Thomas Guillaud-Bataille enregistre ses poèmes préférés dans la vie courante. Une approche ludique et personnelle pour un Baudelaire actuel, quotidien, vivant. A suivre. 2e épisode : des touristes lisent Baudelaire sur sa tombe.</p>
<p>Une évocation intime et décontractée de l'oeuvre de Charles Baudelaire. Thomas Guillaud-Bataille enregistre ses poèmes préférés dans la vie courante. Une approche ludique et personnelle pour un Baudelaire actuel, quotidien, vivant. A suivre.</p>
<p>'Le Papotin' est un journal rédigé depuis 15 ans par de jeunes 'atypiques', autistes ou considérés comme tels. Chaque mercredi, une conférence de rédaction les réunit autour de Driss el Kesri, animateur du journal. Chacun s'exprime sur le thème du bonheur. Une histoire de fous ?</p>
Au bord du fleuve Sénégal, tout près de la Mauritanie, Radio Timtimol émet sur 91.9 FM. Santé, agriculture, musique et conseils communautaires : de bonnes ondes dans un monde troublé.
<p>Anne-Juliette (15 ans), Thomas (26 ans) et Michel (60 ans) souffrent d'acouphènes ou d'hyperacousie. Des bruits dans la tête qui n'arrêtent pas, ou des bruits du dehors qui cisaillent les tympans. Ils nous racontent ces souffrances invisibles et peu connues : une enquête sonore.</p>
<p>Une lettre issue d'un atelier radio mené au collège Henri-Dunant de Meaux (77). Les textes écrits et lus par les enfants se mêlent aux sons de leur quotidien. 5e lettre : Mehtap est arrivée en France il y a deux ans. L'adaptation est difficile, comme elle l'écrit à sa copine Sevgui, restée en Turquie.</p>
<p>Depuis trente ans, la voix de Jean-Pierre Cossegal règne sur la boxe en Ile-de-France. Speaker, il commente les combats : sa voix sait faire monter la pression ou calmer les passions. Un vétéran du noble art nous emmène sur le ring et dans les coulisses d'une salle du '9-1'.</p>
<p>'T'as pas du feu ? Eh, mais c'est mon briquet !' Pourquoi les fumeurs sont-ils tous des voleurs ? Y a t-il une économie, une morale de la taxe systématique des briquets ? Un sujet brûlant : une enquête sans concession chez nos amis les djeunes.</p>
<p>Une lettre issue d'un atelier radio mené au collège Henri-Dunant de Meaux (77). Les textes écrits et lus par les enfants se mêlent aux sons de leur quotidien. 4e lettre : Abdelkader passe en conseil de discipline et, en parallèle, écrit à l'école.</p>
<p>'Le Papotin' est un journal fait par des 'atypiques', parfois autistes. Claire Hauter prépare un documentaire sonore autour d'eux, en ligne à la rentrée sur ARTE Radio. En attendant, ils nous donnent leurs avis sur les présidentiables. Mélange de spontanéité et de réflexions bien senties.</p>
Petite, Graciela Taki allait chercher de l'eau chez les voisins.
Elle en ramenait des chansons venues, comme eux, du monde entier,
Taki n'a rien oublié. Une création d'Hélène Coeur, en marge de son projet 'Chantez vous' à Longvic (21).
<p>Qu'est-ce qu'on se raconte dans les vestiaires ? Chez les filles du kendo ? Chez les gars du foot ? On papote, on braille, on se douche : chacun son rôle, chacun sa voix.</p>
<p>"Toi qui aimes les sons pas destinés à être diffusés, j'ai retrouvé une vieille cassette envoyée à une amie (pourquoi diable avais-je le double, c'est une énigme). J'avais 16 ans et je m'apprêtais à faire la chose ! Je t'embrasse. Sophie."</p>
<p>A 82 ans, Marguerite a retrouvé son premier amour. Les deux vieux amants vivent une passion physique intense, délicieuse. Marguerite en parle à ses petites-nièces, dont l'une, à 26 ans, cherche encore l'âme soeur...</p>
<p>Jacques Rigaut a eu trois grandes passions : le suicide, la drogue et les femmes riches. Dandy dada, ce génial anti-poète météore (1899-1929) a inspiré 'Le feu follet', livre de Drieu la Rochelle, film de Louis Malle. Ses textes brefs et sublimes sont chez Gallimard, où vient de sortir aussi sa biographie par Jean-Luc Bitton. Pour ARTE Radio, le biographe de Rigaut raconte sa vie et Eric Herson-Macarel lit ses textes. </p>
<p>On peut apprendre à écouter un lieu comme on regarde un tableau. Le célèbre compositeur canadien R. Murray Schafer, disparu le 14 août 2021, commentait en 2006 et pour ARTE Radio le paysage sonore d'une rue parisienne. Le bruit des talons d'une femme, l'écho d'un mur, des cloches au loin... Toute en ambiances et en anglais, une brève leçon d'écoute par un maître du sonore. </p>
<p>A l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, on toilette les morts en prenant soin des vivants. Dans la plus grande chambre mortuaire de France, l'équipe de soignants accueille les défunts et leur famille. Avec humanité et humour, ils travaillent en compagnie des thanatopracteurs à adoucir cet ultime rendez-vous.</p>
<p>Une lettre issue d'un atelier radio mené au collège Henri-Dunant de Meaux (77). Les textes écrits et lus par les enfants se mêlent aux sons de leur quotidien. 3e lettre : de Manja à son frère placé en foyer par la justice. A suivre.</p>
<p>Sur le trajet de l'école à la maison, Marc enregistre le bavardage de sa fille, âgée de 6 ans. La cantine, la gourmandise, les histoires épouvantables... Plan-séquence inouï dans la tête d'une enfant. Un son réalisé lors de la résidence d'ARTE Radio avec l'équipe de Radio-Grenouille (Marseille 88.8 FM).</p>
<p>Unité de lieu : la salle des profs d'un collège classé en ZEP. On y parle des élèves, bien sûr, des mesures du ministère, des collègues... Une parenthèse (dés)enchantée, où les enseignants se posent pour retrouver l'espoir dans le métier.</p>
<p>Une lettre issue d'un atelier radio mené au collège Henri-Dunant de Meaux (77). Les textes écrits et lus par les enfants se mêlent aux sons de leur quotidien. 2e lettre : de Kevin à sa tante décédée. A suivre.</p>
A Brest, sur le chantier naval, on met à la casse un marteau-pilon qui fonctionnait depuis le milieu du XIXe siècle. Robert est le dernier ouvrier à avoir opéré sur cette machine, d'où est sorti entre autres l'arbre d'hélice du Charles-de-Gaulle. Mémoire ouvrière et sonore.
<p>Louis Bachelot est dessinateur pour 'Le Nouveau Détective', le journal des faits divers horribles et des unes racoleuses. Pour réaliser les images-chocs de crimes et autres drames domestiques, il met en scène sa propre famille... Un document vrai, un portrait sonore à mourir de rire.</p>
<p>A Brazzaville, au Congo, on lit et on révise parfois dehors, sous la lumière des lampadaires. Rencontre avec des étudiants courageux.</p>
<p>Une lettre issue d'un atelier radio mené au collège Henri-Dunant de Meaux (77). Les textes écrits et lus par les enfants se mêlent aux sons de leur quotidien. 1ere lettre : d'Antoine à son copain parti vivre en Afrique. A suivre.</p>
Suite à son portrait de Thierry, homosexuel et prostitué (écouter 'Escort Boy' sur ARTE Radio), Anna est contactée par Jean-Noël, un étudiant de province qui voudrait devenir 'travailleur sexuel'. Anna enregistre la rencontre entre le Parisien militant et le jeune novice. Un dialogue étonnant, dérangeant, authentique.
<p>Musicien et performer, Nikko a donné 200 concerts dans sa Mercedes. Le public s'assoit sur la banquette arrière, lui joue et chante à l'avant. Aujourd'hui, il arrête, et invite le public à casser la salle de concert : sa propre voiture.</p>
<p>Devenue actrice à 85 ans parce qu'elle parlait le yiddish, Esther Gorintin est invitée à Tokyo pour la promotion de son dernier film, 'Depuis qu'Otar est parti', de Julie Bertuccelli. Les Japonais raffolent de cette dame de 92 ans, digne et chaleureuse, et ils la promènent de palaces en plateaux-télé. Choc des cultures à prévoir : une comédie documentaire 'lost in translation'. Esther Gorintin nous a quitté le 11 janvier 2010.</p>
<p>Un autocar affrété par les Inrocks, rempli de journalistes "décomplexés" et d'écrivains parisiens, est en route pour assister à une lecture de Michel Houellebecq à Caen. Mais le chauffeur du car ne partage pas l'euphorie générale... Le Houellebecq tour, c'est déjà du Houellebecq !</p>
<p>Les bains-douches municipaux sont gratuits. On y vient retrouver fraîcheur et dignité. On y entend beaucoup de choses, liquides et touchantes.</p>
<p>Balade entre Saint-Denis, La Courneuve et Aubervilliers, micro ouvert, pendant une nuit d'émeutes. On entend les parents, les enfants, les voisins. Moments de vies d'aujourd'hui, avec des problèmes qui ne datent pas d'hier. Des fois, il n'y a pas que le son qui sature.</p>
<p>Audrey est bergère au Puy-en-Velay, en Auvergne. Elle surveille ses chèvres comme une mère trop aimante, et leur joue de la clarinette. Nature, douceur et bonté : ça repose.</p>
<p>C'est l'heure de la récitation au collège. Madame Saltel a demandé aux élèves d'apprendre "Le dormeur du val", d'Arthur Rimbaud. Abdelkader sur l'estrade, seul face à la classe et avec sa mémoire. Un instant de poésie brute.</p>
<p>Perrine et Guillaume sont en vacances. De son côté, Noémie joue avec un copain. Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son premier enfant, Noémie, née le 7 novembre 2002. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. La conclusion d'un feuilleton intime et juste.</p>
A Lacanau, au bord de l'Atlantique, Jérôme attend la bonne vague.
Un surfeur dans le sud-ouest, rien d'original. Sauf quand il est aveugle et qu'il se guide à l'oreille.
Un document étonnant signé Anthony Carcone, reporter qui se mouille.
<p>Pour sauver son couple menacé par la routine et l'absence de communication, Elise, 30 ans, a inventé la suçothérapie. Une fellation tous les 2 jours pendant 2 mois. Une histoire vraie. Une belle histoire ? A vous de voir.</p>
<p>La fabuleuse histoire du magazine BD, SF et rock 'Métal Hurlant'. Le journal culte qui a engendré Moebius, Alien et Les Enfants du rock. Une saga racontée par Jean-Pierre Dionnet, Chantal Montellier, Frank Margerin, Serge Clerc, Etienne Robial, et des extraits de BD mis en sons (L'Incal, Kebra...). Une histoire à plusieurs voix : une machine à rêver.</p>
<p>Enregistré à la volée, mis en ligne dans la foulée : la réaction place de l'Hôtel de Ville à l'annonce de la ville retenue pour les Jeux Olympiques 2012. En France, l'important, c'est de participer... Chaque semaine, l'actualité en bricolage sonore.</p>
<p>Assa Diakité, 14 ans, vit dans une cité de la banlieue parisienne. On a entendu son quartier, sa famille, sa passion pour le basket, son collège... Et l'amour, comment ça se passe ? Une série documentaire de Delphine Saltel.</p>
<p>Compétent et truculent, le musicien Klaus Blasquiz (ex-Magma) explique comment les micros des radios compressent le son. Une démonstration ludique illustrée par l'exemple. Une véritable leçon de sons.</p>
<p>La sociologue Isabelle Coutant enquête sur la délinquance juvénile ('Délit de jeunesse', éditions La Découverte). Mehdi Ahoudig confronte son livre avec les récits des jeunes en difficulté qui l'ont inspiré. Comment la sociologue voit-elle ces jeunes ? Et eux, que pensent-ils de son étude ? Un reportage inattendu sur la sociologie et son objet : la violence quotidienne, le sexisme, la précarité.</p>
<p>Des militants pour la paix ont choisi d'aller dans les quartiers pour débattre sur Israël, la Palestine, les discriminations... Reportage à Toulouse avec Leïla Shahid (déléguée de la Palestine), Michel Warschawski (journaliste israélien) et Dominique Vidal (Le Monde Diplomatique). Au-delà des conflits, la banlieue prend la parole.</p>
<p>Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son premier enfant, Noémie, née le 7 novembre 2002. Elle tient le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Je découvre mon enfant (8) : le quotidien. Réveil pâteux, biberon, crèche, chômage, bain, dodo...</p>
<p>Le champagne a un goût, une couleur, mais aussi un bruit. Ouverture du bouchon, choix du verre, taille et explosion des bulles... chaque vin est différent. Un vigneron en Champagne nous guide dans cet art exigeant : la dégustation du champ' avec les oreilles.</p>
<p>Assa Diakité, 14 ans, est en classe de troisième au collège de sa cité, classé en Zone d'éducation prioritaire (ZEP). Comment ça se passe pour elle, à l'école ? Micro ouvert lors de la réunion parents-profs, en entretien serré, en cours. Une série documentaire de Delphine Saltel.</p>
Bernard, 58 ans, ne travaille pas. Il milite à Attac et à la LCR. Il votera 'Non' au référendum sur la Constitution européenne.
Son fils, Louis, étudie dans une école de commerce. Il croit au travail et à l'effort. Il votera 'Oui' le 29 mai.
Sophie Simonot hésite encore. En attendant, elle enregistre le dîner en famille.
<p>A Strasbourg, Laurence travaille de la voix. Sur les ondes de FIP Alsace, elle donne l'heure et anime la radio musicale en solo. Sur ARTE, elle est la nouvelle voix du magazine Tracks quand il vient d'Allemagne. Portrait d'une voix au travail.</p>
ARTE Radio a retrouvé et réuni quatre comédiens du film 'Zazie dans le métro'. 45 ans après, Catherine Demongeot (Zazie) et Antoine Roblot (Charles) rejouent leur scène sur la tour Eiffel. Yvonne Clech (la veuve Mouaque) et Nicolas Bataille (Fedor) évoquent le tournage. Souvenirs, anecdotes... Mais au fait, qu'est devenue Zazie ? Un son en bonus du dvd ARTE Vidéo.
<p>A Bayonne, dans un cantou, une résidence qui accueille des personnes âgées souffrant de la maladie d'Alzheimer. Une forme de démence sénile qui touchera de plus en plus de gens. Ophélie rend visite à sa grand-mère, récemment internée.</p>
<p>C'est un grand jour pour Ferdinand Gilson, 106 ans, l'un des derniers combattants de la guerre de 14-18. C'est un grand jour pour son village, Les Choux (Loiret) : il y a les médias, la fanfare, le préfet et la chorale des enfants. Le 11 novembre 2004, c'est un grand jour pour la France. F. Gilson est décédé le 26 février 2006.</p>
<p>A deux ans, Noémie a peur des médecins, de l'hôpital et du kiné. Pourquoi ? Et comment y répondre ? Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son premier enfant, Noémie, née le 7 novembre 2002. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Episode 7 : la peur rend malade.</p>
C'est le printemps. Robin teste son micro stéréo tout neuf.
Il emmène Aya, sa fiancée, au bord de l'eau.
Les cygnes sont seuls témoins des baisers des amoureux.
Un moment vrai - et une chanson d'amour en baoulé.
<p>Compétent et truculent, le musicien Klaus Blasquiz (ex-Magma) explique comment le micro modifie le son de la voix. Une démonstration ludique illustrée par plusieurs microphones, des années 50 à nos jours. Une véritable 'dégustation' de sons.</p>
<p>Jeune réalisatrice, Frédérique s'interroge sur son identité juive. Une question de mémoire ou d'héritage ? de cuisine ou de chansons en yiddish ? Elle rencontre Pascal Lederer, animateur de l'appel 'Une autre voix juive', pour la paix au Proche-Orient et les droits des Palestiniens. Un manifeste intime qui dit la volonté de nombreux juifs de France de ne pas céder au repli communautaire.</p>
<p>La grande passion d'Assa Diakité, 14 ans, c'est le basket. Grâce au sport et à une relation très forte avec Olivier, son entraîneur, la jeune fille de cité trouve les mots pour se dire. Une série documentaire de Delphine Saltel.</p>
<p>Marie Surel cherche un appartement, mais les loyers à Paris (et ailleurs) ont beaucoup augmenté. Elle décide d'enregistrer ses démarches auprès des agents immobiliers et autres propriétaires... Plan-séquence : visite d'un 'studio' en proche banlieue, une pièce, 17 m2. Un point de vue intime sur la crise du logement.</p>
En 2005, le Français Jean-Marc Mormeck est devenu champion du monde de boxe des lourds-légers WBA et WBC en battant le Guyanais Wayne Braithwhaite à Worcester (USA). En gagnant, il a rejoint des mythes comme Marcel Cerdan ou Arthur Cravan, le poète-boxeur.
Avant son combat, il s'échauffait au micro d'ARTE Radio.
Stéphane Lerouge restaure et édite de vieilles bandes originales de film. Parmi les trésors cultes du cinéma français, voici Francis Huster dans 'Parking', de Jacques Demy. Agnès Varda lui a confié des maquettes inédites de Michel Legrand pour 'Les demoiselles de Rochefort'. Des versions jamais entendues !
Un trésor exhumé du passé, un grand compositeur au travail.
<p>Où peut-on trouver de la bonne BD, du graphisme underground et de la pornographie japonaise ? Quel est ce magasin minuscule où les hautes piles de livres mélangent Guy Debord, Pascal Doury, William Burroughs et Chris Ware ? La librairie Un Regard Moderne est une caverne fantastique pour amateurs de belles choses. Elle est racontée ici par son libraire Jacques Noël et le dessinateur Pierre La Police.<br />Tristesse : le libraire Jacques Noël est décédé le 1er octobre 2016. </p>
Thierry a 22 ans.
Il est homosexuel, militant à Act Up, étudiant le jour et prostitué la nuit.
Alors que la loi réprimant la prostitution est contestée, Thierry demande la reconnaissance d'un statut de travailleur sexuel. Il dérange : on l'écoute.
<p>Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son premier enfant, Noémie, née le 7 novembre 2002. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Je découvre mon enfant (6) : une journée idéale, c'est luge ou télé ?</p>
<p>Jean-Pierre Aubé enregistre les variations du champ électromagnétique de la Terre. Il nous fait entendre le son des éclairs ou des aurores boréales. Au Québec, en Laponie, il branche ses cerceaux faits avec des hula-hoop, et enregistre cette 'radio naturelle' des ondes. Des paysages sonores à l'étrange beauté.</p>
<p>Artisan de la radio sur France-Inter et France-Culture, auteur de documentaires sonores, Yann Paranthoën est mort le 27 février 2005. Fils d'un tailleur de pierres breton, ce 'tailleur de sons' à l'écoute des gens et du monde savait donner à voir sans musique ni commentaire. En témoignent ses oeuvres : 'Lulu', 'Nagra', 'le Phare des Roches Douvres'...</p>
<p>Assa Diakité, 14 ans, vit dans une cité de la banlieue parisienne. Delphine Saltel fait son portrait. Troisième épisode : à l'occasion d'une sortie à Paris avec ses copines, Assa évoque l'amitié, les garçons... Paroles de banlieue en VO, avec chansons, silences et R'n'B.</p>
<p>Francis est berger de haute montagne en Ariège, dans les Pyrénées. Estelle est sa jeune stagiaire venue apprendre un métier et une passion. Ambiance pastorale, avec clochettes, chiens et brebis - un grand bol d'air frisé.</p><p> </p><p> </p>
<p>Le quartier populaire de l'Estaque, à Marseille. Ici les ouvriers commençaient jeunes à manipuler des produits chimiques chez Penaroya. Depuis, le groupe Metaleurop a fermé l'usine, laissant derrière lui un site pollué, beaucoup de cancers et autant de questions. Mémoires d'immigrés, mémoire ouvrière : un grand documentaire de Nicolas Ruffault.</p>
<p>Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son premier enfant, Noémie, née le 7 novembre 2002. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Je découvre mon enfant (5) : Noémie apprend à parler. Et plus elle parle, moins sa mère la comprend...</p>
<p>Jeune scientifique, Florence Hesters a passé 15 mois sur une île très froide de l'océan Indien, pour étudier les gorfous et autres manchots. Avec humour, elle nous traduit leur langage, et nous fait entendre la vie des albatros, des pétrels et des éléphants de mer.</p>
<p>Au Maroc, Mehdi discute avec son cousin, jeune homme pieux et toujours célibataire, à propos d'amour. En parallèle, le témoignage d'une jeune femme issue du même village. Deux points de vue sur la tradition, la religion musulmane, la modernité, les relations entre les sexes. En stéréo et sans commentaire superflu.</p>
<p>Que le père soit présent à l'accouchement, c'est bien. Qu'il amène un micro, c'est encore mieux. ARTE Radio est heureuse de vous faire entendre la naissance de Louise Mignard. Chaque mercredi, l'actualité en émotion sonore.</p>
<p>Depuis que le téléphone est libéralisé, les téléboutiques poussent comme des champignons. C'est simple, il faut une cabine, un téléphone et une carte. Ici, les étrangers résidant en France prennent des nouvelles du monde qu'ils ont laissé derrière eux. Au passage, ils nous renseignent sur le nôtre.</p>
Au festival Musica de Strasbourg, Sophian a proposé un drôle d'exercice à un musicien : le laisser seul, avec le magnéto minidisc, pour parler de son rapport à son instrument.
Mon instrument (2) : seul dans sa loge, Etienne Charbonnier, du groupe Drôle de Sire, parle de sa contrebasse.
<p>Bruno l'a raté cinq fois. Sophie va le passer. Pierre se l'est vu retirer. Le permis de conduire, c'est pas toujours facile, et en plus c'est cher. Le boulot, lui, est rare et de plus en plus loin du domicile. Bref, ils sont nombreux à conduire une voiture sans permis. Catherine Robin sur la plage arrière.</p>
<p>Assa Diakité vit dans une cité de la banlieue parisienne. Delphine Saltel, qui a tenu l'an dernier son 'Journal de prof' sur ARTE Radio, a décidé cette année de faire son portrait. Deuxième épisode : la famille. Ou comment la polygamie n'est peut-être pas héréditaire.</p>
Le base jump, c'est comme le parachute, mais sans l'avion. On monte en haut d'une falaise et on saute. Une bonne marche à pied en montagne pour quelques secondes d'ivresse. Rencontre avec des sauteurs philosophes.
Chaque été, Mehdi retrouve sa famille dans le Sud du Maroc. Son cousin Brahim est un jeune homme pieux, attaché aux traditions. La copine de Mehdi, elle, voudrait emmener les femmes de la maison en balade. Brahim n'est pas d'accord, mais ne sait pas comment dire non. Micro.
<p>Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son premier enfant, Noémie, née le 7 novembre 2002. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Je découvre mon enfant (4) : Perrine, Guillaume et Noémie sont partis avec des copains et les enfants des copains. En vacances, pas de répit.</p>
<p>Depuis leur chambre de bonne ou leur pavillon de banlieue, ils écoutent le monde entier. Irradiés par la passion des ondes, ils parlent en morse ou en direct jusqu'à point d'heure, communiquant avec des proches qu'ils ne verront jamais. Rencontre avec les radioamateurs.</p>
Au festival Musica de Strasbourg, Sophian a proposé un drôle d'exercice à un musicien : le laisser seul, avec le magnéto minidisc, pour parler de son rapport à son instrument.
Mon instrument (1) : seul dans sa loge, David Sire, chanteur du groupe Drôle de Sire, parle de son ukulélé.
Le chantage terroriste du groupe AZF a mis toutes les polices de France sur les dents. Ce genre de cas est-il fréquent ? Comment distinguer les canulars téléphoniques des véritables menaces ? Comment communiquer avec les terroristes ? Enquête façon film noir.
Actrice, elle joue dans 'Clean', d'Olivier Assayas. Chanteuse, elle a sorti un disque écrit par Rodolphe Burger. Comédienne, elle joue en allemand dans 'Solaris' mis en scène par Martin Wuttke au festival 'Temps d'images'. Trois approches, trois techniques, deux langues : comment Jeanne Balibar a trouvé sa voix.
Au Moyen-âge, un aqueduc permettait d'acheminer l'eau des collines de Belleville et de Ménilmontant pour abreuver les Parisiens. Enfin, pas tous...
Visite underground et prise de conscience écologique.
<p>Assa Diakité vit dans une cité de la banlieue parisienne. Delphine Saltel, qui a tenu l'an dernier son 'Journal de prof' sur ARTE Radio a décidé de faire son portrait. Premier épisode : le quartier. Un lieu que la prof et son élève ne voient pas de la même façon.</p>
<p>Perrine et Guillaume ont une petite fille, Noémie, depuis le 7 novembre 2002. Depuis lors, Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son bébé. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Je découvre mon enfant (3) : face aux caprices, comment devenir parents ?</p>
<p>Il y a un homme nu dans la forêt. On l'a vu. On en connaît qui l'ont vu. C'est un Noir, non, un barbu. La rumeur de l'exhibitionniste hante le petit village de Fontaine-aux-Bois, dans la région de l'Avesnois (Nord). N'écoutant que son courage, Frantz Gault mène l'enquête auprès des copines de sa grand-mère. Autopsie d'une légende rurale : authentique, rigolote et instructive.</p>
<p>Perrine et Guillaume ont une petite fille, Noémie, depuis le 7 novembre 2002. Depuis lors, Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son bébé. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Je découvre mon enfant (2) : premières angoisses et premiers mots.</p>
<p>Perrine et Guillaume ont une petite fille, Noémie, depuis le 7 novembre 2002. Depuis lors, Perrine enregistre les sons de sa vie quotidienne avec son bébé. Elle tient sur ARTE Radio le journal de ses joies, de ses doutes, de cet amour en marche. Je découvre mon enfant (1) : la rencontre.</p>
<p>Patrick Poivey est une voix connue au cinéma et à la télévision. Doubleur, il mène une double vie : il aime la pêche et le bistrot avec ses potes. Mais dans chaque film ou presque, il doit sauver le monde et péter la tronche des méchants. Patrick est la voix française de l'acteur Bruce Willis. Portrait sonore d'un doubleur sans filtre et au travail.</p>
Grand nom de la musique contemporaine, le compositeur Luc Ferrari enregistrait les sons naturels et les voix en cachette, mélangeait les instruments classiques et électroniques. Jusqu'à se produire en clubs avec des dj's techno comme Erik M. Portrait gourmand d'un sculpteur de sons, décédé le 22 août 2005.
<p>Ce week-end, on réunit les pensionnaires d'une maison de retraite avec de petits enfants pour un séjour 'intergénérationnel', comme ils disent. Histoire de rapprocher les vieilles et les jeunes. Mais voilà, il pleut, et les mamies ne sont pas contentes. Un beau moment pris sur le vif. <br /> </p>
<p>A la fin de l'année, on fait des jeux et on mange des gâteaux à l'école. C'est l'occasion d'un bilan personnel et pédagogique. Et d'une dernière prise de son en classe. Le journal de Delphine Saltel, jeune prof en banlieue : épisode 10 et fin.</p>
Trésor national vivant, le mime Marcel Marceau est l'un des artistes français les plus connus à l'étranger. Il évoque son art et sa carrière au micro de Tatjana Bogucz.
Un mime à la radio, voilà une idée épatante.
<p>Dans les années 70, le journal 'Pif-Gadget' est le meilleur ami de la jeunesse. Une pépinière de talents et d'humour qui a marqué plusieurs générations. Hommage en sons et en bulles avec Richard Medioni, rédac' chef de l'âge d'or 69-73 où émergent les talents de Gotlib, d'Hugo Pratt et des pois sauteurs. Avec aussi le dessinateur Kamb et les voix de Corinne, Jeannot, Rahan, le Dr Justice...</p>
<p>Aujourd'hui, la prof emmène deux classes de sixième au centre Georges-Pompidou, alias Beaubourg. La cité au musée d'art moderne ? Eh oui. Le journal de Delphine, jeune prof de lettres en banlieue (9).</p>
<p>En 1946, autour du musicien Pierre Schaeffer et du poète Jean Tardieu, des jeunes gens inventent le Club d'Essai de la radiodiffusion française. Fausses interviews, musique concrète, jeux de mots et de sons, Boris Vian et Antonin Artaud à micro ouvert... Une radio libre en 1946, ou l'ancêtre d'ARTE Radio ? Témoignages inédits de Pierre Tchernia, Pierre Dumayet, Bernard Blin et Paul-Louis Mignon.</p>
En 1978, le collectif de graphistes punks Bazooka crée le journal 'Un regard moderne' et squatte les pages de 'Libération'. 25 ans plus tard, ils détournent toujours l'actualité sur le web et inaugurent une rétrospective à Rennes, durant le festival Périscopages. Rencontre, revue de presse, provoc' et jolis dessins.
Sur ARTE Radio, on coupe la voix des journalistes.
Du coup, on n'entend pas les questions. Et les interviewés doivent se présenter eux-mêmes.
Ça ne lui a pas plu, ça, à Pierre Tchernia.
Retrouvez son témoignage complet dans 'le Club d'essai, une radio libre en 1946'.
Les recettes du DJ pour mettre le feu à la piste !
Les tubes qui déchirent à l'heure du thé !
Comment emballer sur un tango !
Une enquête de Dinah Bird sur le clubbing des seniors. Chaud.
<p>A l'occasion d'une expo de ses peintures au Triptyque (Paris IIe), Keziah Jones répond aux questions de deux fans. Rencontre en voix et en guitare avec un artiste complet, qui pour son 4e album a appris à écrire la musique. Avec la participation de Mike Ladd, Alison David, David Walters.</p>
<p>Candy et Aurélie ont 24 ans. Elles sont soeurs jumelles. Elles parlent en écho. Ont-elles connu la jalousie ? Tatjana Bogucz tisse leurs voix nues qui se répondent, se chevauchent, se mélangent jusqu'à produire une musique inédite. Les 7 péchés capitaux (5) : la jalousie</p>
<p>On détruit deux grands immeubles, deux barres d'habitation dans la cité de la Pierre-Collinet à Meaux (Seine-et-Marne). Trois jeunes filles se souviennent de leur vie dans ces bâtiments. Solidarité, chaleur, mais aussi violence et dégradation. La banlieue sans oeillères.</p>
Les personnes placées sous tutelle - parce qu'elles sont en difficulté psychique ou médicale - n'ont pas le droit de vote. Elle ne sont pas non plus autorisées à témoigner ou à donner leurs noms. En attendant que la loi change, David Chomentowski leur rend leurs voix.
<p>A Paris, des jeunes gens bien nés ont lancé le Grand Don. Une forme d'acte gratuit où l'on donne ses objets personnels aux passants. Pendant ce temps la misère grandit, et rend toujours plus nécessaire le recours à la charité. Matthieu Crocq met en parallèle deux refus de l'avarice.</p>
Ils en parlent comme d'une maîtresse exigeante ou d'une maladie rare.
Ils vivent avec elle pendant plusieurs années, comme coupés du monde.
Nicolas Ruffault a rencontré des thésard(e)s. Et c'est pas triste.
<p>Dans le Nord, un petit village voit ses jardins privés menacés par le Plan Local d'Urbanisme. Les habitants d'Escautpont organisent la résistance. A partir de ce mini-drame écologique, Christophe Rault orchestre le ballet des sons, des voix, des plantes et de la vie qui pousse. Un grand documentaire sonore par le réalisateur et cofondateur d'ARTE Radio.</p>
<p>C'est le printemps : les élèves sont en short, la prof est à bout. C'est le moment de se poser les vraies questions sur le sens du métier d'enseignant : être ou avoir ? Le journal de Delphine, jeune prof de lettres en banlieue (8).</p>
<p>Deux témoignages croisés : l'un sur la grande époque des bordels, l'autre sur l'église et le sexe. Un dialogue potache entre l'amour charnel et l'amour spirituel monté par David Chomentowski. Les 7 péchés capitaux (3) : la Luxure.</p>
C'est le matin du plus beau jour de sa vie.
Ce matin-là Laurence s'habille en mariée, aidée par ses copines.
La maman et le photographe attendent derrière la porte.
Heureusement, Perrine et son micro étaient là...
<p>Assedic & Playstation : comment survivre sans emploi ? Alors que certains chômeurs sont radiés ou en fin de droits, Guillaume Mignard a enfin rencontré un glandeur heureux. Les 7 péchés capitaux (1) : la Paresse.</p>
<p>Dans le Limousin, des ami(e)s ont créé une entreprise de menuiserie autogérée. Avec salaires égaux, postes tournants, temps partiels, refus de la croissance... Quinze ans après, Ambiance Bois est une affaire qui marche. Comment arriver à travailler, vivre et décider ensemble ? Reportage sonore.</p>
<p>Pascal est SDF. Sa vie a connu des hauts et des bas. Il a joué, il a bu, il a perdu. Pascal est-il une victime de sa gourmandise ? Germain Bréchot accompagne Pascal dans la rue, au Resto du coeur, à travers ses souvenirs et ses regrets. Les 7 péchés capitaux (4) : la Gourmandise.</p>
<p>Un soir, un jeune se heurte à un policier. Jérémi Nureni Banafunzi nous raconte une micro-bavure - même pas un fait divers - révélatrice d'un comportement trop fréquent sous l'uniforme. En bonus, un parallèle instructif entre l'orgueil du flic et celui du caïd. Les 7 péchés capitaux (2) : l'Orgueil</p>
C'est comme un grand vide.
Le temps retient son souffle.
Le plancher craque, les violons tendent l'oreille...
Le trac : de la pression des concours aux concerts ratés, deux musiciennes décrivent cet ennemi familier.
<p>Ils roulent à vélo. Economisent sur la bouffe. Refusent la consommation à outrance. À Lyon, Sophie Divry a rencontré des adeptes de la décroissance au quotidien. Pour sauver la planète, ils préconisent de produire moins, d'inverser la machine. Hérétiques, rigolos ou lucides ?</p>
<p>Jeune prof dans un collège de banlieue, Delphine Saltel tient chaque mois son journal intime sur ARTE Radio. Episode 7 : en face du collège, on va détruire deux tours. Dans la cour, on déblaie les ruines du bâtiment incendié l'an dernier. Là-dessus, inspection académique...</p>
Une nuit de dérive avec Christophe, le 'beau bizarre' de la chanson française. Au bistrot ou chez lui, l'auteur de 'Aline' et des 'Mots bleus' écoute son juke-box et les sons dans sa tête. Propos philosophico-rigolos d'un artiste hors normes.
<p>Le dessinateur-cinéaste Riad Sattouf ("les Beaux Gosses", "Pascal Brutal", "l'Arabe du futur") a été circoncis à l'âge de 8 ans, sans qu'on lui explique vraiment pourquoi. Il raconte cette expérience avec humour, en dessins dans 'Ma circoncision' (éd. Bréal jeunesse) et en paroles sur ARTE Radio.</p>
<p>Rosette et Kevin sont étudiants. Rosette apprend la sociologie, elle aime les chansons à la radio. Kevin veut devenir avocat, il joue au tennis de table. Leurs deux familles ont été massacrées sous leurs yeux lors du génocide rwandais, qui fit près d'un million de morts en avril 1994. Un moment avec eux, entre réminiscences atroces, chanson a cappella et espoirs de réconciliation.</p>
Grosse caisse, trompette, scratches... il reproduit tous les sons rien qu'avec la bouche. Sly the Mic Buddha, membre du groupe rap français Saïan Supa Crew, pratique l'art du beat boxing. Une technique qui permet aux acteurs du mouvement hip-hop de se passer de platines.
<p>Jeune prof dans un collège de banlieue, Delphine Saltel tient son journal intime chaque mois sur ARTE Radio. Episode 6 : tutorat, soutien... Après la classe, le travail de l'enseignant continue. Delphine s'occupe d'Hélène, élève de sixième.</p>
Une ancienne jurée lit le journal qu'elle a tenu pendant les 15 jours de sa participation à un jury populaire, à la Cour d'Assises de Paris. Presque exaltée par son rôle au début, elle doute rapidement de son utilité réelle. En écho, Bernard Debord explique les origines de son documentaire 'Le devoir de juger'.
<p>ARTE Radio a accompagné Anna Karina, muse de la Nouvelle Vague, héroïne du 'Petit soldat', 'Pierrot le fou', 'Vivre sa vie'... au festival de Bilbao qui lui rendait hommage. L'Anna K. d'hier raconte sans nostalgie sa rencontre avec Jean-Luc Godard, pygmalion et ex-compagnon, pendant que l'Anna K. d'aujourd'hui chante 'Ma ligne de chance' en duo avec Philippe Katerine.<br />Anna Karina est décédée le 14 décembre 2019. </p>
Archie Shepp parle comme il joue : free. Le saxophoniste ténor, partenaire de Don Cherry, Cecil Taylor, Bill Dixon, parle ici musique, politique, business et négritude. D'une voix plus rocailleuse tu meurs, il se souvient de John Coltrane et Charlie Parker, qu'il a croisés et entendus. Cool old jazzman.
Les ondes des téléphones mobiles et des antennes relais nous détruisent-elles le cerveau ? Le Dr. Richard Gautier, coauteur de 'Votre GSM, votre santé : on vous ment' (éd. Marco Pietteur), attaque les experts scientifiques officiels, qui ont fait selon lui des erreurs dans leurs rapports. Interviews croisées où l'on se rend compte qu'il n'y a qu'une certitude (de taille) : les mobiles ont bien des conséquences sur la santé.
<p>Ses deux fils sont en prison, condamnés à de lourdes peines. Aujourd'hui, Claude Charles-Catherine se rend au parloir. Elle se maquille, elle sort, elle prend le métro... Un grand reportage sonore signé Joseph Beauregard.</p>
Une virée dans le Paris by night avec Philippe Baldini, photographe de soirée pour la presse people (Voici, Gala...). Entre VIP provisoires et has-been pittoresques, la face cachée du glamour. Jet-set ou Get 27 ?
<p>Jeune professeur dans un collège de banlieue, Delphine Saltel est passionnée par la radio. Elle tient son journal intime sur ARTE Radio.com Episode 5 : au premier trimestre, il a fallu s'imposer face aux élèves. Et en plus, le ministre a voulu organiser un 'grand débat' sur l'Education...</p>
La SNCF poursuit trois magazines qui ont publié des photos de trains graffités. Parmi eux, la revue 'Graff it', qui joue son existence dans le procès. Le rédacteur en chef se défend d'inciter à taguer et dit vouloir simplement montrer une réalité. L'avocat de la SNCF ne l'entend pas de cette oreille. Vous avez dit liberté de la presse ?
'Ecoute sexualité contraception, bonjour'. Le Planning familial répond au téléphone et aux questionnements d'une ado. Instantané, micro ouvert.
Un foyer de jeunes travailleuses boulevard des Filles du Calvaire. Un lieu indispensable pour se loger, étudier et chercher du boulot à Paris. Paroles de filles au quotidien, univers féminin. Interdit aux garçons ?
Au 'café-signes', les sourds et les entendants communiquent et travaillent ensemble. L'occasion d'un voyage tout en sons dans un monde malentendant. Foin du handicap, écoutons des sourds à la radio !
Beaucoup de femmes africaines se décolorent la peau, avec des crèmes parfois dangereuses et pas vraiment légales. Pourquoi cette vogue de la dépigmentation des peaux noires ? Reportage dans le quartier de Château-Rouge, et dans la pharmacie du même nom, Paris 18e.
<p>Deux classes de sixième partent en Bretagne. Certains enfants voient la mer pour la première fois, au point qu'ils en oublient presque le quotidien et la cité. Presque. Un grand reportage de Delphine Saltel - Retrouvez son 'Journal intime de prof' dans 'séries'.</p>
<p>Visite et éloge du Planning familial. ARTE Radio ouvre son micro dans cette institution, lieu des dialogues qui font grandir et des pudeurs qui se murmurent. 30 ans après la loi sur l'avortement, comment le planning familial mène un remarquable travail d'éducation sexuelle et citoyenne auprès des adolescents.</p>
Un collectif antipub hétéroclite (intermittents, fonctionnaires, étudiants...) pratique des actions rapides dans le métro de la capitale. Ils sont près de 500, ils recouvrent les affiches de grandes croix de peinture noire, de slogans détournés. L'idée : résister à la pub, ''carburant de la marchandisation du monde''. ARTE Radio a accompagné la deuxième sortie du genre, micro embarqué.
<p>Jeune professeur dans un collège de banlieue, Delphine Saltel est passionnée par la radio. Elle tient chaque mois son journal intime sur ARTE Radio.com Episode 4 : la prof part à la mer avec deux classes de sixième. Dans les embruns bretons, les élèves oublient le quartier. Retrouvez les 3 premiers épisodes dans notre dossier 'Journal d'une jeune prof'.</p>
<p>Un jour à la poste de Belleville, quartier populaire et cosmopolite de Paris. Ici, on sert différentes communautés, on accueille aussi la détresse sociale. Echos d'un service public au quotidien.</p>
Un monologue amoureux pour Lolo Ferrari.
Extrait d'une répétition du spectacle suisse 'Je suis le mari de***', écrit par Antoine Jaccoud, mis en scène par Denis Maillefer et interprété par Roland Vouilloz. Un monologue imaginaire prêté au mari de Lolo Ferrari, star et martyre de l'implant mammaire.
Une réflexion étonnante d'Archie Shepp (musicien noir) sur Melvin van Peebles (cinéaste noir), à l'occasion de la sortie en dvd de 'Sweet Sweetback's Baadasssss Song', film culte du cinéma noir indépendant.
<p>Des hommes et des femmes parlent de la masturbation. Des témoignages doux sans tabou, mais non sans tendresse. Une chose est sûre : ça ne rend pas sourd. Un document qu'on retrouve sur le CD qui accompagne le livre 'No Sex Last Year' de David Fontaine, coédité par Les Petits Matins, ARTE Editions et ARTE Radio.</p>
<p>Jeune professeur dans un collège de banlieue, Delphine Saltel est passionnée par la radio. Elle tient chaque mois son journal intime sur ARTE Radio.com Episode 3 : inspirée par François Bon et Georges Perec, la prof propose un exercice d'écriture à une classe de troisième un peu difficile.</p>
<p>Jeune professeur de lettres dans un collège de banlieue, Delphine Saltel est passionnée par la radio. Elle tient désormais son journal intime sur ARTE Radio.com Episode 2 : la prof fait sa rentrée, et elle y croit.</p>
<p>Jeune professeur de lettres dans un collège de banlieue, Delphine Saltel est passionnée par la radio. Elle tient désormais son journal intime sur ARTE Radio.com Episode 1 : la prof est en vacances. Elle pense au boulot, à la radio, à ses élèves...</p>
<p>Alexandra vit à Montréal. Son amoureux est rentré à Paris. Elle lui envoie des lettres intimes, passionnées et sonores. Heureusement qu'il travaille pour ARTE Radio : merci les amoureux.</p>
<p>Depuis dix ans, Sylvie Caspar est la Voix d'ARTE (et désormais celle d'arteradio.com). Sirène sans visage, elle invite les téléspectateurs à découvrir les programmes, tout en les faisant beaucoup rêver. ARTE Radio l'a rencontrée, aussi singulière et attachante qu'on l'imagine. Avec les témoignages de Sonia Fleischmann (voix de Canal+) et d'Henri L'Hostis (responsable d'antenne à ARTE).</p>
35 heures, retraites, conditions de travail, vie culturelle : le coup de gueule d'un prolo survivant.
Christian Corouge est ouvrier chez Peugeot depuis 1968. Il a été membre des groupes d'ouvriers-cinéastes Medvedkine fondés par Chris Marker (écouter le documentaire).
<p>Christophe est l'un des 117 prisonniers en France condamnés à porter un bracelet électronique. Il doit rester chez lui à certaines heures. Depuis la prison de Colmar, un surveillant contrôle ses allées et venues. Joseph Beauregard a croisé le détenu et son gardien. Hommage à Kubrick : 7 reportages inédits.</p>
<p>L'intelligence artificielle est-elle une menace pour l'homme ou une chance ? Réponses avec les voix synthétiques de Ange (Archangelis) et de Kali (Université de Caen) ; les robots-musiciens de Carlos Corpa Martinez (festival Exit à Créteil) ; les humains Jean-Michel Truong et Christophe Jacquemin. Hommage à Kubrick : 7 créations sonores sur arteradio.com</p>
<p>Depuis le livre de Nabokov (1955) et le film de Kubrick (1962), les lolitas affolent la libido du mâle. Aujourd'hui, elles sont partout, surtout dans la chanson et les journaux. Faut-il en avoir peur ? Tatjana a rencontré les rédactrices de 'Lolie', des jeunes filles et des profs. 7 créations inédites en hommage à Kubrick sur arteradio.com</p>
<p>Un jour à l'hippodrome. Les chevaux tournent sur la piste. L'ascenseur social sépare les riches propriétaires des pauvres parieurs. Mais à la fin, tout le monde perd. Hommage à Kubrick : 7 reportages inédits.</p>
<p>L'Association de défense des droits des militaires (www.adefdromil.com) agace le ministère de la Défense. Il est interdit aux soldats d'y adhérer sous peine de sanctions. Pas facile de prendre la parole dans la 'grande muette'. Hommage à Kubrick : 7 créations sonores sur arteradio.com</p>
<p>Jérôme Huon, Philippe Magnole, Azzedine Djerrari... Des boxeurs parlent du lien entre leur sport et l'amour. Des combats, des chutes et des victoires. Des coups donnés ou reçus, sur le ring comme dans la vie. Hommage à Kubrick : 7 créations sur ARTE Radio.com</p>
<p>En 1967, Chris Marker filme les ouvriers en grève de Besançon. Certains d'entre eux, encouragés par Marker et d'autres cinéastes, se mettent à réaliser leurs propres films. Frédérique Pressmann a recueilli des témoignages inédits sur cette aventure exceptionnelle. Les films des Medvedkine sont produits et/ou distribués par Slon-Iskra. Ce documentaire a obtenu le Prix Phonurgia de la création radiophonique, Arles 2003.</p>
<p>En 1962, Chris Marker réalise ''La jetée'', devenu un film culte. Une fable de science-fiction presque entièrement en images fixes, rythmée par la voix de Jean Négroni. 41 ans plus tard, le comédien se souvient de ce tournage particulier. Jean Négroni est décédé le 28 mai 2005.</p>
Pourquoi voit-on peu de jeunes franco-asiatiques faire du rap, du rock, et autres trucs rebelles ? Joseph Beauregard a rencontré le professeur Pierre Picquart, spécialiste de la Chine, et des représentants de la ''génération banane'' (jaune dehors, blanc dedans). Réponses instructives et rigolotes.
<p>Voici Cathie, Florence, Valérie, Fred et Freddy. Ils sont animatrice, secrétaire ou toiletteur pour chiens. Mais leur passion, c'est de danser chaque week-end avec plumes et paillettes au cabaret ''L'étoile de Paris'' à Paillencourt (Nord). Tatjana Bogucz les a suivis avant, pendant et après leur spectacle. Des étoiles dans les yeux et le rêve au coeur.</p>
Une bonne partie de la jeune BD française a usé ses crayons à l'atelier des Vosges, à Paris. Là, les auteurs de l'Association et d'autres dessinateurs ont échangé idées, techniques et fous-rires. Et ça continue... Témoignages de Marjane Satrapi (''Persepolis''), David B. (''L'ascension du haut-mal''), Christophe Blain (''Isaac le pirate'') et Emmanuel Guibert (''La guerre d'Alan'').
David vient de l'Eure, Vangie des Philippines. Ils ont eu le coup de foudre sur l'île de Capalonga. Treize ans plus tard, la famille Pharao se retrouve autour du piano quand les enfants, Fanny et Ninoy, interprètent ''West Side Story'' (diffusé sur ARTE le 1er janvier 2003).
Une belle histoire de famille à découvrir sur arte radio.
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, a observé le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions, qu'elle nous a raconté au quotidien pendant un mois. Au lendemain de l'aïd, elle tire le bilan de cette expérience personnelle. Son journal du ramadan sur ARTE Radio.</p>
<p>N'écoutant que sa folle jeunesse, Jérémi est descendu dans les catacombes de Paris avec deux taggers ''historiques''. Psyckoze et JonOne nous racontent 200 ans d'histoire du graffiti en sous-sol. L'art du graff le plus underground qui soit ! Pour l'anecdote, le réalisateur et les deux artistes ont été attrapés par la police à la sortie des catas.</p>
''Super'', a dit Estelle, ''il y a une soirée Thema sur la virginité. Je vais interviewer des garçons là-dessus. Ce sera très touchant, très intime. Et puis, on ne pense pas assez aux filles sur Internet''. La Thema est passée le 13 octobre 2002 et Estelle a pris du retard. Mais ça valait le coup : enfin du sexe sur arte radio.
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan à suivre.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan à suivre.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan à suivre.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan à suivre.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan à suivre.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan à suivre.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de bonheur et de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions, qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan sur ARTE Radio.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de bonheur et de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions, qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan sur ARTE Radio.</p>
<p>Française et musulmane, Nawel, 27 ans, observe le jeûne du ramadan. Un moment de foi, de bonheur et de retour sur soi, mais aussi de faiblesses et de tensions, qu'elle nous raconte au quotidien. Son journal du ramadan à suivre.</p>
<p>Tatjana est allé écouter un chef de chantier, les laveurs de vitres de la tour Montparnasse, un maître-nageur sur son plongeoir, un amateur de chute libre... Comment se sent-on, là-haut, entre l'envie de sauter et la peur de tomber ? On tremble ? C'est délicieux ? On entend le vent ?</p>
<p>Le film ''Ghost Dog'' raconte l'histoire d'un samouraï noir interprété par Forest Whitaker. Pour la musique, Jim Jarmusch a fait appel à RZA, producteur du groupe rap Wu-Tang Clan. Le Français DJ Mehdi, lui-même compositeur à succès pour le groupe 113 et auteur d'un bel album solo ''(The Story of) Espion'' (Delabel), écoute pour ARTE Radio le travail impressionnant de son collègue RZA. DJ Mehdi est décédé le 12 septembre 2011. En septembre 2021, ARTE Radio lui a consacré un grand documentaire "DJ Mehdi, le son du Prince" par Johan Chiaramonte. </p>
ARTE a-t-elle le droit de mentir au téléspectateur, avec des images et des témoignages truqués ? Le faux documentaire ''Opération Lune'' de W. Karel est-il dangereux ? La diffusion de ce film sur ARTE le 1er avril 2002 méritait un débat. Points de vue de Laurent Roth, réalisateur, Méziane Daoud, téléspectateur, Pierre Merle, chargé de programmes aux Documentaires, et du réalisateur William Karel.
Pascale Chaemla est mal-voyante. Elle aimerait voir plus de films en audiovision, ce procédé qui permet de traduire les images à l'aide de sons (écouter ''Audiovision 1 et 2'' sur ARTE Radio). Pour en bénéficier, il faut un téléviseur équipé du système NICAM. En attendant, Pascale se débrouille avec les images dans sa tête.
Michèle Barthélémy est mal-voyante. Elle va parfois à l'Association Valentin-Haüy voir des films en audiovision, ce procédé qui permet de décrire les images à l'aide du son (écouter ''Audiovision 1 et 3'' sur ARTE Radio). Chez elle, elle regarde la télévision, comme tout le monde.
L'audiovision est un procédé qui permet aux spectateurs aveugles ou mal-voyants d'écouter une description de l'image en plus du son du film. Traductrice d'images, Marie-Luce Plumauzille travaille à l'Association Valentin-Haüy pour le bien des aveugles. Elle a notamment traduit pour ARTE ''Marius et Jeannette'' et ''Ressources humaines'' en audiovision.
Ecoutez aussi les témoignages ''Audiovision 2 et 3'' sur ARTE Radio.
Disc-jockey techno tendance hardcore, figure de la scène indépendante et des free-parties, Manu le Malin sort son premier album, ''Fighting Spirit'' (Bloc 46/UWE). En pleine tournée promotionnelle, l'ancien skin se confronte aux médias. Sa revue de presse perso en marge de son portrait dans Tracks.
Pendant 10 ans, les téléspectateurs d'ARTE ont veillé tard devant des images inoubliables. Enfin, presque... ARTE vue du canapé, ou le zapping de la mémoire.
<p>Mêlant la danse hip-hop, le basket de rue et la musique rap, le skyball est un nouveau sport qui se joue autant qu'il se groove. Reportage audio à Rouen sur le phénomène skyball.</p>